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[RP] In memoria, Veritas?

Carmody
[Limoge, une fin de matinée dans une demeure de “Famille”]

Cela faisait des heures que le Carmo avait pris place devant cette fenêtre. Une vision des rues de la ville lui était alors offerte avec son agitation, la vie grouillante et pressente à laquelle personne ne pouvait échapper. Les bruits s’élevait comme une mélodie qui rythmais la cadence de la journée, l’œuvre d’un orchestre dont la partition s’écrivait fil du temps. Et pourtant lui restait a fixé le vide. Il lui était devenu évident que rien de l’effervescence se déroulant ci bas ne parvenant a l’atteindre. Infime mouvement, sa tête se mis a dodeliner et a se pencher lentement sur sa droite, libérant par la même un soupir, marque de son humeur de l’instant.

Quand est que ce desiderata grandissant et profond avait il commencé a les prendre ? Pourquoi en était il venu a se sentir si détacher de tout ce qui pouvait lui arriver? Il n’était pas certain de pouvoir en connaître la raison mais cela commençait de plus en plus a le hanter. Sa vie allait t elle finir par ne plus se résumer qu’a cela ? Solitude, mélancolie, ennui et création de façade pour que personne ne puisse s’en apercevoir. Etait ce bien un vie qu’il menait ou celle ci s’était elle terminé quand le mal l’avait pris. Certes, il avait su s’entourer de divertissement pour lui permettre de tout oublier ne serait ce qu’un temps mais chaque jour passant il en éprouvait de plus en plus les limites a mesure qu’il s’éloignait…. Mais vers s’éloignait il au juste et de quoi ? Il ne parvenait plus a en formuler la notion avec précision tant il avait perdu l’habitude de devoir chercher en lui.

Tout était si simple pour lui, les mots qu’il devait prononcer pour correspondre au masque parfait qu’attendait la personne face a lui lui venait sans le moindre mal. Il avait toujours eu la réponse qui paraissait être celle a donner pour que prenne place le nouveau jeux qui occuperait son esprit. Ainsi tout pourrait venir là ? de ce tempérament qui l’avait pousser a ne plus vouloir que jouer de ce qui lui arrivait. Avait il dépassé la limite sans s’en rendre compte et fermé entièrement tout accès a son être ? Combien de costume avait il donc endossé jusqu'à aujourd’hui pour ne plus avoir a être lui même et pour caché ce qui reposait en son âme. Sourires, larmes, caresses, lesquels essaient donc vrais ? quand avait il commencer a se jouer des autres une fois de trop? Quand avait débuter ce jeux envers lui même qui le menait a ce qui lui rappelait une perte ? La perte de ce qu’il était et de ce qu’il pouvait être. Sur ce point au moins il était certain que le vide lui apportait la réponse. Si les choses continuaient sur leur lancé c’est là que serait son avenir. Mais il n’avait jamais totalement chercher a le combattre laissant les choses inachevées sans s’en être toujours rendu compte.

Une main s’éleva. La sienne et pourtant celle d’un autre aussi. Elle pouvait mettre une fin a son tourment, être le vaisseau de cet apaisement qu’il recherchait sans le dire. Combien autour de lui avaient vu les changement qui s’était opéré chez lui ? a combien de personne pouvait dire qu’il s’était ouvert sans plus aucune barrière ? Alors même qu’il contemplait la paume ouverte devant ses yeux, il savait que même a lui même il fini par se mentir pour fuir ce qu’il était. Tout n’était plus que fuite dans sa vie. Oh, il se doutait que ce n’était pas une de ces fuites qui vous menait a échapper a vos poursuivant car il avait compris que ce qu’il fuyait c’était tout simplement son propre regard, le seul qui avait sans relâche insufflé des blessure a son être. Les années avait passé mais jamais rien n’avait cessé. Il n’avait fait qu’enfouir en lui les marques successives et arborer un nouveau masque pour que son éternel sourire et son insouciance ne soit pas briser au yeux de ses proches.

Et aujourd’hui l’insouciance elle même lui dictait de reprendre sa vie comme si il ne lavait jamais quitter. Rien n’aurait été plus simple. Puisque personne ne semblait jamais se rendre compte de la lumière qui s’éteignait progressivement dans ses yeux. Alors il sut. Il devait partir. Pour parvenir a la fin, il lui fallait avant tout retrouver le debout et en accepter toute l’ampleur a ses propres yeux. Pourquoi lui était il si difficile d’entre face a la vertige et de cesser de la cacher ?

Son poing se referma et frappa sur le linteau de la fenêtre. Ne plus se agir pour se sentir au centre d’une existence palpitante finira sûrement par lui plaire après qu’il traverse ce qu’il avait en tête. Surtout que plus rien ne lui permettait de qualifier la sienne comme telle.

Ainsi délaissant son lieu de réclusion le Roux se rendit il dans la cuisine pour y confectionner un plein sac de victuailles. Le voyage pourrait s’avérer très long. Le temps n’était plus l’hésitation sinon il risquait quelqu'un de la maisonnée. Enfilant un mantel, il en rabattit la capuche sur son visage et s’en alla vers l’écurie pour retrouver sa monture.

Qu’importait la foule quand on finissait par ne plus la voir ? Juché sur le destrier, le cavalier commença a remonter la rue en silence jusqu'à se trouver devant la porte est de la ville. Celle là même qu’il avait passé voilà de mois avec tout ce qu’il possédait . cela était peut être une autre facétie de l’histoire de cet être particulier, une incapacité prononcée a la constance. Mais la route reliant les deux ville n’avait pas été son objectif. Bien qu’il fit une part de son chemin sur celle ci, il attendit que les murailles de Limoges disparaissent de sa vue pour bifurquer et s’enfoncer dans la foret environnante, Foret forte de souvenir et surtout domaine si particulier a ses yeux.

Les minutes puis les heures s’égrainèrent puis finalement , il fus las de sa chevauchée et décida de mettre pied a terre dans une clairière où passait un ruisseau. Il ne se souvenait plus a quand remontait la dernière fois où il était parti seul ainsi mais cela n’avait assurément rien perdu de son goût et de la tranquillité que connaissait alors l’esprit. Ce serait donc un endroit idéal pour apporter une réponse a ses questions souvent trop nombreuses. L’homme pris le temps de desseller et de panser son compagnon. Celui ci méritait amplement ce traitement et puis ensuite se désaltère et se régaler des dons de la nature par la suite.

La lumière filtrant entre les feuillage lui semblait bien assez forte pour qu’il encore besoin de monter son petit campement de fortune et surtout la faim ne le tiraillait pas assez pour qu’un feu soit nécessaire. S’installant sur une souche, il se mis a contempler les bois qui s’entendait devant et retrouver de nouveau cette sensation de vide devant mais a cet instant, il en appréciait la compagnie. Perdu ainsi, un simple homme au milieu de la végétation abondante, il se mis a s’imaginer entouré des personnage issu des contes de son enfance. Etait ce le visage d’une nymphes qui se dessinait dans l’écorce de cet arbre ? le doux murmure du vent le portait il le chant des esprit des lieux. Etait il a la merci des créatures de bois. Celle ci était aisée a devinez si ne prenait garde. Toujours fut il que le Carmody non content d’avoir chercher a se plonger dans ses souvenirs fut pris de l’envie d’en jouer autant qu’a son habitude qui était bien difficile a perdre Et donc s’entourant d’un public qui n’avait de place que dans son esprit il se mis a déclamer.


Noble assemblée sylvestre ici pressente, je m’en vais vous conter en ce jour l’histoire d’un homme. Mais attention pas n’importe lequel, un homme qui malgré toute logique apportait les ténèbres sur sa vie pas période. Mais je vous laisserais en juger par vous même.

Le début de notre histoire prend place dans la région de Bourgogne il y a de ça bien des années et plus précisément au alentour de Cosne la Lacustre. Notre héros, si l’on peut dire, déjà fort d’un belle insouciance et empli d’une ardeur de vivre a sa mesure, arpentait le chemin de terre tout en comptant le contenue de sa bourse avec un air amusé. Bien plus d’or qu’il n’en aurait fallu à n’importe qui pour vivre mais le jeune homme lui ne voyait qu’une seule chose : point de quoi lui permettre d’acquérir une lame qui battrait a son coté et qu’il pourrait brandir pour obtenir ce qu’il désirait. Notez bien déjà ses velléités d’avoir ce qui lui était inaccessible et surtout les façons dont il imaginait usées pour pouvoir les obtenir mais je m’écarte déjà de mon histoire.

Donc le jeune homme cheminait argent comptant vers la ville où l’attendait une connaissance, que dis je ? une partenaire depuis toujours plutôt. Et aussi une promesse d’une vie nouvelle a débuter avec fougue.


Un instant les yeux du conteur, se tournerrent vers le chemin qu’il avait emprunté pour venir et se firent triste avant de retrouver le voile de l’indifférence.

Oh les promesses avaient été vraies mais pour y parvenir le jeune homme avait du travailler d’une manière tout a fait inattendue pour lui, par lui même et a la seule force des ses bras et capacité. Il était bien loin de tout ce qu’il avait imaginé mais il ne se laissa pas abattre et fit de son mieux. Fait étonnant en l’occurrence ,je vous l’assure, mais pilier de tout ce qui se construit. Seulement si belle construction que cela puisse vous paraître, le garçon lui ne n’y trouvait toute même pas son compte. Et de son malaise, lui naquit l’envie de voir d’autre horizons qui pourrait lui entre plus accueillants. Et que fit il d’après vous ? et bien je vous le donne dans le mil….. il attendit et finit par suivre un groupe d’ami a lui qui eux aussi préféraient trouver vie meilleure. S’en suivit donc une installation dans une région voisine comme pour ses volcans, l’auvergne, et très vite la vie du garçon se mit a ressembler a celle qu’il avait déjà connue , plus de rencontres en prime et, il faut l’avouer, l’aide de tiers pour trouver ce qui devait réchauffer son cœur. Une rousse par le plus grande hasard. Mais le garçon n’était pas de ceux que la tranquillité attire et comme vous devez le savoir les belles promesses sont légions quand on tend l’oreilles surtout les plus sombres. Et ainsi débutèrent les mensonges et les taches dans la vie d’un être qui n’avait la pureté que sur le visage.

Là le Carmo se leva et parcouru la clairière vide du regard tout en écartant les mains.

Oui vous l’aurez compris certainement. Las de sa vie simple et honnête, le garçon n’avait pas hésité a accepter la lame de l’ombre quand on lui avait proposer de lui apprendre a s’en servir. Un désir secret ? un accomplissement ? une souillure peut être ? Certain le voit peut être ainsi. Pour lui ce ne fut tout compte fait qu’un divertissement passager comme toutes choses, il finit rapidement par s’en lasser et se faire plus encore agent de la trahison. La morale, la justice, la loi cela n’avait jamais tenu une très grande place dans l’esprit de notre héros. Apres tout n’avait il pas considéré que ses actes pour défendre tout cela avait bien mérité leur salaire ? Et quel salaire , sa première venue sur nos terres limousines. Celle ci se fit sous les traits d’un être intéressé et méprisable au yeux de certains car il fut amené a se rendre a Tulle où il garda les biens matériels qu’on put lui confier mais se garda, à l’évidence, de faire de même avec les faits vu l’on en juge par le nombre qui eurent vent de ce qui se passait par ses lèvres même. Enfin l’histoire nous apprendra que l’argent dérobé valait bien une boucherie mais l’ironie se répercutera plus loin.

Nouveau regard triste perdu dans le lointain qui laisse toutefois place à un éclat voilé et terne.

Mais je m’appesantit sur cette partie, il semble. Il y a une raison a cela cependant. Mais si pour le garçon cela ne devrait qu’une anecdote parmi d’autre sur lui, il apprendrai plus tard comme cela deviendrait une douleur qu’il cherchera a cacher quand elle deviendrai une entrave à une aspiration qu’il pu avoir puis au point qu’elle fini par lui devenir une raison de se maudire et a mesure qu’il réalisait que par la joie qu’il avait pour d’autres, il ressentait de la haine et du ressentiment en même temps mais le plus amusant dans tout cela c’est qu’il ressentait ça tout en affichant le sourire le plus radieux, perdu qu’il était dans cette image qu’il avait façonné de lui même.

Machinalement le Carmo sortit une petite dague de son fourreau et commença a en faire tourner la pointe au creux de sa paume alors qu’il marchant dans la clairière englouti dans son monde de souvenir.

Donc la vie du jeune garçon avait pris un tournant qui lui plut un temps écartelé entre deux vie pensait il. Mais tout a une fin et dans son cas il es provoquait le plus souvent par de l’inaction. Le déclencheur de ses nouvelles pérégrinations lui avait été jusqu'alors assez peu connu mais il cela contribua a changer la donne en la matière efficacement. Ce ne fut pas son entrée dans une armée ou une tentative avorté d’invasion par un duc reprouvé mais en toute simplicité les femmes qui le mirent sur une nouvelle partie de son existence.

Le narrateur fut pris d’un soudain fou rire et ses lèvres finir par s’incurver dans un sourire teinté de malice.

Que finira t il par y connaître au fil si ce n’est la douleur, le plaisir, l’amusement et la certitudes que par des mots ont peut obtenir bien plus que par le fer ou l’or ? Ah ce n’est pas vous mes belles demoiselles des bois qui vont me contredire. Jeunesse, expérience, beauté, esprit, richesse, pouvoir. Tout est a porté de main quand on sait manier le verbe mais encore faut il bien se donner le mal de vouloir l’acquérir et plus encore de la garder.

Enfin tout ça pour dire que fort de ses nouvelles expériences et surtout désireux de laissé derrière lui des problèmes pour lesquels il ne se trouvait aucun intérêt durables, notre héros se prit a laissé de nouveau derrière lui un pan de vie. Et de cela il appris deux choses : d’un coté les problème ne l’entendent jamais de l’oreille que l’on pense et vous poursuivent et de l’autre le sentiment profond d’avoir perdu une personne qui représentait bien plus qu’on ne voyait et avec qui rien ne sera plus pareil a cause de la négligence née de l’éloignement.

Mais dans notre histoire le Limousin, la terre qui vous a toujours porté, avait gagner un nouvel habitant, qui chemin faisant, toujours a sa manière, acquis plus qu’il ne pensait pour ensuite toujours s’arranger pour le perdre ou le laisser se faner. Ainsi des mèches blondes ou brunes le menèrent a voyager, a découvrir de nouvelles expériences, a tenter de nouveaux défis. Mais au final il ne lui restait jamais rien de tous cela vraiment. Ce ne lui paraissait que des instant éphémère qui ne cessait mourir sous les yeux de son spectateur. Un cycle a chaque identique se produisait. Tout débutait par l’ennuie, puis apparaissant le désir d’une chose qui paraissait inaccessible et la quête pour l’obtenir, cela finissait irrémédiablement pas se terminer de deux façons où le résultat était identique. Soit il la pomme de la tentation finissait dans sa main et en croquait un morceau avant de la rejeter car elle avait alors perdu de sa saveur soit il s’arrêtait avant d’obtenir ce qu’il cherchait car entre temps son attention s’était porté ailleurs.

Mais un fait était pourtant évident : Jamais on ne l’avais vu prendre l’initiative de construire quoi que ce soit de durable. Tout chez lui ne relevait que de l’instant qui se déroulait. La patience, la constance, la régularité et l’effort manquait a notre héros. Cela lui aurait il servit ? en est il simplement capable. Ca nous le sauront point au fil de l’histoire. Ses voyages l’avait souvent mener en divers endroit de notre royaumes, ne revenant pas toujours au bras de la même personne d’ailleurs. Que peut espérer un homme qui pour lui n’a que la vision d’un instant, qui ne se livre a personne de peur d’ouvrir une brèche cette armure qu’il a forgé ? Oh il y a bien certain comme vous qui ont pu connaître la vision de cet être ou le voir s’effondrer sans parvenir en passant d’un extrême de sa personnalité a l’autre mais est de la sorte que l’on apporte en soi ce petit quelque chose qui manque pour se sentir entier. A fuir sans cesse la réalité pour ne plus entre qu’entouré de murs et parler seul car on ne sait plus s’exprimer avec autrui.

Dans les marécages de l’isolement, notre héros avait bâtit sa forteresse mais encore une fois son travail était plus qu’incomplet. Les fondations même de ce son travail ne reposait sur rien. Il sentait a chaque pas le monde se dérobé sous lui. Il avait tissé une toile d’amitié autour de lui mais il se disait en avoir perdu le sens, pire encore en regardant les maillons qui la composait tout cela lui renvoyait les images même de son propre inaccomplissement. Là où il voyait grandeur autour de lui, il ne ressentait que vide en lui, là où il pouvait trouver réconfort, il prenait trop souvent le malin plaisir de faire du mal pour oublier sa propre souffrance. Là où se trouvait aide, lui nourrissait abandon.

Dans la guerre et la destruction il avait pensé un temps trouver sa solution, il s’en ira comme il avait toujours vécu, engoncé dans une carapace de métal, criant a qui voulait l’entendre et assenant coups a tout ce qui s’approchait. Et là encore il avait fait une erreur dans ses pressentiments ça il n’avait fait que resserrer encore plus autour de lui le filet qui l’étreignait. Plus il se débattait plus en sortir et plus les fils mordait la chair de son esprit. Tenter de trouver alors la solution dans ce qui était a son opposé, penser a l’amour et a la famille. Cela lui apparut comme le plus plausible mais il avait négligé les plus grands de ses traits de caractère, l’impatience et le désir de l’inaccessible. Chaque fois que le bonheur était venu se presser, il avait tout fait pour le repousser et jeter son dévolu autre part.


Nouveau rire résonnant dans la foret.

Les idées du Carmo étaient maintenant entièrement mélangées a ses souvenir, il n’était plus tellement sûr de son histoire et ce public a qui il racontait tant. Mais ce qui lui apparaissait c’est qu’il recommençait maintenant a être las, las de se chercher une justification là où il ne devait y avoir aucune, las de se laisser déborder par tant de choses et de vouloir les accumulé encore pour garder une tranquillité qui autant que faire se peut n’existait que dans son imagination . Rien ne serait jamais simple, rien ne se résolvait avec tant de facilité qu’on pouvait user des même méthodes pour d’autres évènements. Pourquoi racontait il tant de chose au vent sil ne ressentait plus la proximité avec ses proches ? Mais alors une étincelle se fit dans son esprit : il en ressentait le besoin après tant de temps a jouer des rôles, il avait eu la simple envie d’exprimer ce qui se trouvait sous son apparence, être simplement lui et non plus celui que l’on voyait si souvent. Peut être que cela était sa tentation du moment. Laissé s’écouler le fiel des blessures qu’il s’était affliger a lui même et qui avait tenter de dissimuler a la face du monde. Peut être continuerais t il plus tard avec d’autre pan de son histoire mais pour l’heure le soleil déclinait et il lui fallait remettre tout de même un peu d’ordre dans ses idées. C’était bien maintenant le seul auquel il pouvait encore aspirer et cette douloureuse idée avait un écho des plus troublant en lui. Qu’il avait été stupide de penser autrement avant, un homme comme lui n’est voué a la Grandeur que si il peut lui apporter la décadence par la suite. un homme comme lui ne devait plus perdurer.


Mais noble assemblée sylvestre, nous allons laisser notre histoire là pour le moment. Votre humble serviteur a lui besoin de rafraîchir ses idées pour vous régaler plus encore de ses mots. Toute fois je ne vous en voudrai pas de ne point venir assister a la prochaine représentation. Son intérêt n’est que relatif et comme notre héros, votre lassitude peut grandir a tout moment.

Se faisant, le Carmo s’inclina dans une révérence des plus grotesque et partit dans un nouveau fou rire sur le chemin du ruisseau. Ruisseau qui eu la bonne et généreuse idée de lui renvoyer une image de lui même quand il se pencha au dessus.

Oh mais te voici mon doux héros. Toujours mené par les femmes et incapable de faire plus que suivre ce que l’on te demande ?

Non ne me répond pas, tu gâcherais la beauté de mon récit. Le temps passant tu comprendra tout comme moi je le ferais.


Plongeant ses mains en coupe dans l’eau , il pu mettre fin a ses discours solitaires et se fit fort de boire à vive gorgée avant de risque de devenir une fleur qui ne méritait son sort. Viendra le temps des rires et des chants mais avant cela c’était celui du ramassage de bois pour faire le feu.

Alors que voulez vous pour dîner ce soir ?

Quel récit dénué de toute intérêt vous ne trouver pas ? cet homme aurait du nous quitter il y a longtemps avec sa façon d’être et pourtant je n’ai pas fini.


Se mettant ainsi a reparler seul, il ponctua ses taches de divers commentaires toute suivit d'usage de sa dague, nécessaire ou pas, alors qu'il la fixait avec un sourire en coin.

[HRP] Ceci est un RP ouvert quiconque en a l'envie peut y participer. Contactez moi par MP si des demandes spéciales sont a votre idées ou impliqué la santé ( physique hein la mentale c'est déjà trop tard ) de Carmo sinon contentez vous de vous amusez. [/HRP]
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Carmody
[Une clairière dans une forêt familière.]

Et un nouveau jour se lève sur la mande et les rayon de l’astre solaire, se répandent avec allégresse entre les drapes de la nature. Le chant d’un oiseau dérangeait le dormeur au point de le tirer de ses rêveries obscures. Mais quelle idée lui avait pris de se rendre en ce lieu qui de tout évidence ne lui laissait point le saoul de se remettre des folies qui pouvait lui traverser l’esprit. Puis dans une éclair de lucidité retrouvée, ou simplement car ses paupières s’entrouvrirent, tout lui revient en mémoire sur sa situation. Il avait voulut jouer au conteur parmi ceux qui l’écouteraient sans en retirer de leçon. La nuit avait elle fait fuir ses spectateur ou non, cela il le découvrirait bien vite.

Repoussant les bout de tissu qui l’avait recouvert pour parer a la fraîcheur nocturne des lieux, Le Carmo s’étira et poussa un long bâillement. Clignant à plusieurs reprises des yeux pour s’habituer a la lueur du jour, il passe une main lourde sur son visage, la laissant glisser le long de son cou jusqu'à retrouver son épaule et se torde le cou pour faire travailler ses muscle encore engourdis de sommeil. Que le début de cette journée lui paraissait familier. Mais heureusement rien dans cette existence ne durait bien longtemps. Nouvel étirement Carmodien et regard lancé vers le ruisseau qui courait non loin. Et bien il était temps pour de se réveiller complètement et de forcer chaque partie de son être a faire de même. Tout en se levant, le Roux commença a se défaire des derniers bastions de tissu qui recouvraient encore son corps.

Les vêtements tombaient au sol a mesure que l’homme s’avançait vers le cours d’eau. Mais ne furent pas les seuls car marcher avec des braies sur les chevilles n’était pas choses aisée surtout au réveil et inéluctablement l’inconscient qui tenta l’exercice, finit par en connaître les conséquences, visage reposant au milieu des feuilles et grognement d’énervement. Remuant frénétiquement les jambes, il se débarrassa de son entrave et la jeta au loin avant de reprendre sa route, maintenant vêtu des seuls cadeaux de Dame Nature. L’onde était fraîche et lui apporta un réconfort dans la chaleur presque estivale qui s’approchait de plus en plus. Il aimait ce sentiment d’oublie total alors qu’il progressait dans les eaux, ce contact léger sur la peau alors que filait sur lui ce matériau translucide. S’accroupissant il se laissa submerger, s’offrant tout entier a la délectation de cet instant. Un étau glacé l’entourait et pourtant cela lui procurait un bien être qu’il recherchait en toutes choses, un simple moment sans rien avoir a penser de plus que d’en profiter.

Sa tête creva de nouveau la surface et il inhala longuement pour remplir ses poumons d’air. Tout avait disparu, ou du moins il lui semblait. Ne pourrait il rester ainsi a jamais ? Mais il savait que ce n’était pas le cas comme lui rappelait ce qu’il avait laisser derrière lui. Raison même de ce qui l’empêchait de toujours trouver la tranquillité. Un haussement d’épaule dans l’onde marqua le renouveau de son questionnement et il retourna son oubli.

Son esprit reprenait ses habitudes si particulières et très vite il lui apparu qu’il était de nouveau en présence des auditoires mais a celui de la veille s’était ajouté leur cousin aquatique. Naïades l’accompagnaient dans sa danse, tritons le regardait d’un œil appréciateur mais non moins critique, un crapaud chantait pour lui rappeler ce qu’il était. Qu’il avait de la chance de pouvoir encore se laisser bercé par ses visions qui l’empêchait de sombrer plus encore ou bien peut être étaient celles ci qui justement l’avaient amener a prendre un tels tours dans les évènements. Nostalgie reprennent son dû, le Carmo prit place dans su le lit du ruisseau en fixant la foret qui s’étendait et il repris son récit inachevé.


Nous nous étions arrêter, il me semble, au pérégrination de notre héros qui conduisait a son entrée dans le limousin. Mais je suis rester bien vague sur ce qui s’y produit.

Les premiers temps furent pour lui comme un renouveau. Ce qui l’avait amené le délaissait et partait au loin. Ce fut du moins ce qu’il laissa entendre Car au fond, il ne ressentit nul perte, la blonde maîtresse, bien que fait marquant de sa vie, ne lui était pas apparu comme désir qui pouvait s’étendre pour lui. Plus un enseignement qui s’était ancré dans sa chair et qu’il aspirait a perfectionner puisque plus rien d’autre ne lui apparaissait comme sien. Il u cependant de quoi occuper son esprit très rapidement, le calme n’était pas sur la contrée et il se divertissait en découvrant son nouvel environnement bercé par conflit, sang, cri, justice et autres attractions qui ravissent les gens en mal d’activité ou d’aventure. Et qu’en était il de notre jeune héros ? et bien il n’était assurément pas celui des évènements que je vous raconte, tout au plus un spectateur tout comme vous. Mais celui lui apporta alors une vision nouvelle, celle de comprendre que toujours il serait vu comme lui même qu’il soit lion, loup, cerf, rapace, batracien, paon ou tout autre visage qu’il lui plairait d’arborer. Rien ne valait bien plus la peine de chercher a se dissimuler quand on ne le faisait pas avec talent.


Ses yeux se fermèrent et sa tête partit en arrière, Laissant alors son visage baigné par les rayon lumineux.

Alors plutôt que de se laisser emporter par une Noire amie, ce fut la reprise l’art de la représentation. Mais cette fois ci avec la certitude qu’il avait foule de chose a apprendre avant de se considère comme sachant s’y adonner. Ainsi décida t il que le meilleure moyen était la pratique et d’apprendre de ses erreurs. Et quel meilleurs endroit pour cela que les bals, cérémonie et autres bureau où tout n’était que faux. Oh il en rencontra des gens qui chacun a leurs manières leur apportait une part de son éducation et ce dans nombres de domaines. L’art du paraître, cela était avidement la base de tout car se monter comme ce que l’on n’est pas est un avantage indéniable pour parvenir a ses fins et mieux encore savoir rejeter ses propres fautes sur autrui. En cela il n’avait jamais su si il était doué mais en un sens il n’avait jamais non plus eu a s’en soucier. L’art de la chair fut, ma foi, un piège dans lequel il tomba sans le moindre discernement. Le plus grand de ses défauts apparents et celui qu’il se plaisait a rappeler et a faire connaître.

Oh ceux qui savait vraiment lire en lui, pouvait voir la blessures que cela provoquait a chaque fois et le ressentiment qu’il avait fini par éprouver mais il n’en restait pas moins que cela était devenu comme un jeu cruel pour lui et qu’il ne savait plus s’arrêter. Les vices ne sont pas toujours contrôlable même quand il les abhorre soi même. Ainsi au gré de sa fantaisie, le Taché allait, s’entourant peu a peu de plus en plus de connaissance mais laissant toujours autant de place a l’ambition. De ses relations avec les femmes il faisait une ligne qui le tirait vers telle ou telle activité sans jamais ressentir de grand attachements pour celle ci. Nouveau divertimento éphémère sans vraie signification. Il comprit au fil du temps que c’était pour cette raison qu’on le considérait comme un parfait partisan pour suivre les idées ou soutenir quoi que ce soit, il n’avait pas de réel consistance en dehors d’autrui.


Ses yeux toujours fermés, il se mit à jouer dans l‘eau avec ses mains.

Avec une telle place offerte à l’ambition, il n’était que normal que celui ci offre cette part d’effort personnel et entreprenne un tel nombre de construction durable. Au sein de son panthéon, il se donnait les moyens d’acquérir la place qui lui revenait. Jouant tour a tour, les grandeurs et les décadences mais privilégiant toujours cette dernière qui était plus a l’image des costumes qu’il portait. Rien ne relevait vraiment de la logique chez lui. Un simple passagers qui saute de carriole en carriole en fonction de ses envie et qui ne finissait jamais par arriver à une destination.

Un fait intéressant cependant fut la place qu’il teint dans la vie publique et politique. Souvent en retrait, jamais compétent a en croire les critique et cela l’amusait grandement car en son for intérieur, il voyait ce qu’il était devenu par simplement besoin de se divertir. Rare étaient ceux a connaître la vertige. Pire encore certains pensaient la détenir et pouvoir se jouer de lui.

Les années passèrent pour notre héros comme pour nous tous et pourtant a ses yeux rien ne changeait jamais a part que certains avait commencer a le voir prendre une importance qu’il n’avait pas. Mais le temps jouent aussi des tours auquel on ne s’attend pas et l’apathie se fit lentement plus fort que toute autre moment de plaisir qui pouvait se trouver sur la route du héros. L’on avait bien essayer de lui faire comprendre où cela le mènerait alors il avait commencer a se trouver un autre jeu. Celui d’endosser le rôle de quelqu'un qui se souciait de cela. Grave erreur en fait car il réalisa qu’ainsi il ne faisait que continuer sur la voie qu’il s’était tracé et que lentement le vide s’accentuait. Son regard était devenu froid comme la lame de l’épée qu’il portait. Ses yeux ne voyait plus la foule comme avant mais plus comme les flammes de bougies qui lentement s’éteignaient avec la cire coulait, son esprit ne rencontrait plus rien a quoi s’accrocher. Et donc, il avait réaliser la finalité de l’existence qu’il avait décidé de mener. Le détachement total du monde et de lui même. Enfin pas tout a fait car l’inconstance restait chez lui et donc même cela il était incapable de l’achever. Il se retrouvait face a une nouvelle chose a désirer et qui lui devenait interdite dans ces conditions : Une vie qui lui plaise.

Il avait commencer a se tourner vers lui sans plus voir les autres. Il avait cesser de vouloir jouer par plaisir mais commencer a se demander ce qui l’avait mener a ce qu’il était. Il avait vu le gouffre qu’il avait créer et un simple sourire en était née, un sourire désabusé et las. Pourquoi ne plongerait il pas alors dans ce même gouffre pour en voir le fond ? pourquoi ne laisserait il pas tous cela derrière lui enfin ? La réponse elle se trouvais en fin de compte simplement de l’autre coté du gouffre. Dans sa citadelle au haut murs, il pouvait les voir, il pouvait infime ment les entendre vu la distance qu’il avait mis entre eux et lui mais il lui apparaissait qu’il avait peut entre un espoir, si mince soit il.

Rien n’est jamais ce que l’on voit ou entend. C’était ainsi qu’il avait toujours penser et pourtant il s’était laissé aller a des illusions de toutes sorte. Alors pourquoi ne pas faire ce pas en avant qui le délivrait de son mal. Et il le fit.


Tapant dans ses mains, Carmody se mit a arborer une expression devenue neutre.

L’histoire tel que je la connais se termine ici. Ce qu’il advenu du héros après ce pas est toujours rester une part sombre auquel chacun peut apporter son propre argument.

Ses yeux se rouvrirent puis se tournant il fixa la clairière avec les habitant qu’il y percevait. Puis ils revirent sur l’onde.

Pour ma part, je pense que le héros de l’histoire tel qu’on l’y connaît est mort de la dernière décision qu’il prit.

puis sans un mot de plus, le Roux se plongea de nouveau dans le ruisseau pour y finir ce qu’il avait commencer.
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Antonia
[Sur la route]

Paris-Limoges, un voyage de plus.
Antonia était seule sur les routes, ce matin-là, fatiguée ou plutôt épuisée. Elle ne s’en plaignait, et pour cause, ce voyage elle le voulait bien. Partagée entre l’université à Limoges et la hérauderie à Paris, toujours par mont et par vaux. Elle qui avait toujours aimé avoir un tas de choses à faire, elle était comblée. Et ce matin-là elle était pressée, elle devait arriver tôt à l’université. C’est ainsi qu’elle n’avait pas pris la peine de s’arrêter pour dormir.

A quoi bon ? Seule, elle n’aurait pas fermé l’œil. Elle était bien placée pour savoir que les brigands rodent et préfèrent toujours attaquer des gens seuls surtout si ceux-ci ne se méfient pas. Le manque de sommeil, c’était là le prix à payer pour voyager seule. Mais à vrai dire pour elle, c’était presque moins dangereux de ne pas dormir en étant seule, que de voyager en sureté accompagnée. Trop de souvenirs de voyage de groupe où elle n’allait pas où elle voulait, ne choisissant pas l’itinéraire pour au final n’avoir que des soucis… A tel point que parfois, elle préférait laisser là ces accompagnateurs et partir sans dire mot. Ou alors être tellement en retard ou endormie qu’elle reste seule, en chemin. Son Charmant Roux avait trouvé la parade pour cette dernière éventualité, la faire voyager avec lui sur son cheval. Cette idée n’était pas si mauvaise et son souvenir fit sourire la blondinette.

Surtout que les voyages en solitaire présentaient un autre inconvénient : un sens de l’orientation très particulier qui l’a fit se perdre plus d’une fois. Miracle, elle ne s’était pas encore perdue une seule fois durant ce voyage reliant Limoges à Paris. Elle aimait à croire que c’était grâce à sa jument qui connaissait mieux le chemin qu’elle.

Souvenir, fatigue, réflexion. La tête de la blondinette commençait à chanceler sur sa monture. Ne pas s’endormir. Ne pas s’endormir. Pas maintenant, vraiment pas le moment…
Et une voix, un peu plus loin. Sursaut d’Antonia, partagée entre le monde onirique et le monde réel, la voix sortait-t-elle de son esprit ? Et puis de nouveaux mots, quelqu’un parlait vraiment très près, elle en était sûre maintenant.

Sa première pensée fut que ce devait sûrement être un brigand. Epée au poing, dague à portée de main, elle avançait désormais au pas. Des bruits de cliquetis, de l’eau qu’on ajoute vinrent se mêler à la voix qui semblait de plus en plus près… et familière. Elle descendit de cheval pour en avoir le cœur net, et avança prudemment.
Elle en était certaine maintenant, cette voix c’était celle de Carmody. Mais que faisait-il seul en pleine forêt alors que ces derniers temps, il ne sortait même pas de sa chambre ?
Et plus elle avançait, plus les mots semblaient clairs… Carmody parlait de lui, racontait sa vie. Mais à qui ?

Elle continua d’avancer et arriva tout près quand elle entendit distinctement ses dernières paroles


L’histoire tel que je la connais se termine ici. Ce qu’il advenu du héros après ce pas est toujours rester une part sombre auquel chacun peut apporter son propre argument.

Pour ma part, je pense que le héros de l’histoire tel qu’on l’y connaît est mort de la dernière décision qu’il prit.


Alors qu’il plongeait dans le ruisseau, elle s’approcha jusqu’au bord de l’eau et se décida enfin à signaler sa présence :

Je te trouve bien vivant pour un mort.
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Carmody
[ Dans une immersion sylvestre accompagnée]

Il était agréable pour le roux de se laisser envahir cet instant. Tout n'était plus que mouvement et lentement son corps s'abaissait dans les eaux claires. Des bulles s'échappait avec parcimonie de sa bouche, caressant ses lèvres de leur légers passage avant de disparaître dans le grand Vide. Ici , libre de tout distraction, l'esprit de Carmo s'offrait au Plein. Il s'y déversait tout comme les mots l'avait fait quelques instant plutôt. Il sentait que l'air se faisait de plus en plus rare dans ses poumons et pourtant il n'en avait cure. La libération s'effectuait et si il ne remontait pas ce ne pourrait que faire le bonheur de quiconque passerait par ici pour trouver ses possession et dans le même temps les habitant de la foret s'offrirait un festin des ses chairs quand ils le trouverait. Ainsi était le cycle de la nature, tout finissait pas être utiliser par un autre maillon.

Mais sans qu'il ne sut pour quelle raison , un souvenir d'une vieille discussion avec une amie lui revient. Feu et Fer lui avait il dit a l'époque. Oui c'était ce qu'il avait toujours choisi et jamais encore il n'avait réussi a se laisser emporter pas la dame noire d'une autre manière. Dernier sphère d'oxygène qui tenait a rejoindre ses condisciples éprises de voyage. Le homme se sentait flotter, si léger, si a son aise, un état qui lui rappelait vaguement l'infime instant où plus rien ne comptait après une libération de toute sorte. il allait aspirer a s'y reposer pour prolonger cet instant a tout jamais.

Mais alors la rupture se fit, comme si souvent se serait il dit si il pensait vraiment, par l'apparition d'un son. Celui ci était bien sur tenu vu son état et quelque peu déformer dans le milieux au point qu'il n'en compris pas la teneur mais fut dérangé par le sentiment que celui ci n'appartenait pas entièrement a ce qu'il espérait qu'il lui arriverait. L'instant s'était brisé et il ne parviendrait a le retrouver a présent. Sous les eau, la mâchoire de Carmo se crispa et ses mains se mirent a rechercher la terre qui reposait sous lui, point d'appui qui le ferait retourner a ce monde de vide.

Corps se redressant, le visage, la tête puis les épaules du jeune homme crevèrent la surface en s'extirpant de leur cercueil glacé. Sa bouche s'ouvrant il inhala une longue bouffée d'air pour remplir a nouveau les réservoirs qu'il avait asséché. Nombreuses respirations, saccadées pour les premières plus s'allongeant a mesure qu'il reprenait son souffle jusqu'à devenir profondes et régulières.

Maintenant découvrir ce qui l'avait dérangé. Assurément point une menace directe sinon il n'aurait pas eu le loisir de pouvoir la voir après s'être repris. Cependant dans son esprit flottait toujours l'idée qu'il existait des menaces bien plus dangereuse que la mort. Les paupières du conteur se levèrent pour laisser apparaître a nouveau les prunelles d'ardoise. Instant de flottement quand les lumières de la journée revinrent agresser ses yeux et l'éblouirent. Le monde n'était plus alors que taches sombres sur un fond blanc. Clignement des yeux, pour chasser cette sensations d'inconfort, silence en cherchant a retrouver ses repères et identifier ce qui s'était ajouter au décor depuis la dernière fois qu'il lavait regarder.

Alors il pris conscience de la forme au bord du ruisseau qui se détachait sur tapisserie tachetée du plafond de son havre. Elle était rester sans bouger et maintenant il la fixait en plissant légèrement les yeux. Peu a peut la forme s’affina pour devenir une silhouette, puis des trait plus précis se dessinèrent et le Carmo pu enfin identifier ce qui se trouvait face a lui ou plutôt qui était face a lui en l’occurrence.

Comme par un réflexe qu’il ne contrôlait pas, un sourire apparut sur son visage mais ses yeux eux restèrent a fixer la blonde, sans émettre la moindre lueur. Puis les souvenirs de la veille et du debout de la journée reprirent le dessus et le sourire disparu instantanément pour laisser place a un ligne de lèvres droites. Se relevant alors entièrement, Carmo se tourna pour faire face a la jeune femme puis après s’être essuyer le visage de la main pour faire disparaître les gouttes coulait sur celui ci, il se remit a la fixer sans un mot.

Les secondes s’égrainèrent et finalement il posa appuya ses poings sur ses hanches et sans changer le moins du monde d’expression, il ouvrit la bouche.


Qu'est ce que tu fais ici? combien de temps?

Il ne détacha pas son regard froid du visage de la Blonde. Il commençait a se demander si il n'était en fait encore pris dans ses habituelles vision. Mais cela ne pouvait être le cas il avait perdu ses compagnes aquatiques et où était passé son public.

Tu a chassé les autres. Je les aimais bien moi.
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Antonia
Longues minutes, très longues minutes durant laquelle la tête rousse de Carmody ne réapparaît pas à la surface. Certes, il n’avait sûrement pas entendu ce qu’elle avait dit, mais il devait avoir besoin de respirer depuis longtemps. Cela commençait à être long, bien trop long… Anna se rapprocha encore de l’eau à tel point que ses bottes trempaient désormais dans icelle. Elle commença à défaire sa cape prête à plonger à son secours quand elle le vit réapparaître. Il semblait avoir du mal à reprendre son souffle et Anna quant à elle avait du mal à se retenir de se précipiter vers lui pour voir s’il allait bien, le serrer dans ses bras, lui montrer qu’elle était là pour lui et que ce serait toujours ainsi… Cependant elle resta figée, comme si d’un coup ses bottes étaient lestés de plomb l’empêchant de bouger. Mais elle le savait, le plomb n’était pas à ses pieds mais dans son cœur, c’était le poids de l’ignorance qui la fit se figer… Elle ne savait pas comment agir, si elle avait le droit de faire ce dont elle avait envie, s’il le prendrait mal. Certes, il ne lui avait jamais rien interdit, mais lui avait-il permis pour autant ? Avait-il fait un pas en avant lui montrant ce qu’il ressentait sans en faire deux en arrière tout de suite après ? Et c’était pire depuis quelques temps, depuis que son Prince s’enfermait dans un silence auquel elle n’avait pas encore trouvé la clé…

Enfin il se tourna face à elle, après un petit moment il lui sourit, elle ne pouvait que répondre par un sourire aussi, il semblait aller bien et heureux de la voir… Fausse joie, le sourire s’effaça rapidement, Antonia changea de tête aussi, ne pouvant cacher sa déception, encore un sourire feint de Carmo. Son prince continua à s’avancer et se redressa, laissant apparaître sa nudité au monde sylvestre et aux yeux de la blonde. Elle laissa perdre son regard et son esprit dans cette vision, souvenir d’étreintes passées… Mais les mots du Roux la ramenèrent vite à la réalité.


Qu'est ce que tu fais ici? combien de temps?

Tu a chassé les autres. Je les aimais bien moi.


Et vlan encore une phrase bien sentie, décidément en ce moment il ne lui épargnait rien… Surtout ne pas montrer que ça l’a blessée, faire comme lui feindre, tout le temps. La maison Tartasse était devenue lieu d’un gigantesque bal masqué sans fin dont Antonia et Carmody étaient les acteurs principaux…

Et bien quel accueil chaleureux. L’eau froide ne te convient pas au petit matin mon Charmant Roux.

Marqua une légère pause avant de reprendre :

Sinon, oui cela fait déjà un petit moment que je suis là, je suis arrivée lorsque tu parlais de tes relations avec les femmes.

Qu’est-ce que je fais ici ? Je rentre de Paris, je vois que je t’ai manqué… Qu’est-ce que toi, tu fais ici ?
Et puis à qui parlais-tu ? Qui ai-je fait fuir ?

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Carmody
Il ne pouvait échapper a la constatation qu'il fut soumis a une étude minutieuse. Surement pour s'assurer que ce fut bien lui qui se tenait droit a cet endroit ou bien essayer de vérifier que ses souvenirs avait bien garder traces de tout ce qui se trouvait en place. L'expression de Carmo ne changea pas entre l'examen et les parole de la blonde. Ben que son esprit commençait déjà a se remettre a dériver, il fit un effort de concentration pour rester focaliser sur ce qui l'entourait. Ses yeux se plissèrent un instant mais quittèrent pas ceux de la Blonde.

La main du roux se souleva puis vint parcourir sa chevelure pour en remettre les mèches humides en ordre. IL lui fallait réfléchir car l'une des question de son interlocutrices lui paru sur le moment bien difficile a répondre. Que faisait il en ces lieux. outre l'aspect évident, il ne voyait ce qu'elle voulait de plus. peut être essayait elle de lui tendre un piège et d'avoir une réponse qui lui permettrait d'interpréter ses paroles a sa guise. Non ça c'était le jeu auquel lui s'adonnait souvent. Et puis il ne restait plus qu'a détourner la conversation en répondant directement. Cela couperais suremploi au question qui aurait pu suivre de ses élucubrations.


Ca ne se voit peut être pas ça que je fais ici moi? je suis en train de me descendre dans le ruisseau et de laisser libre cours a mes pensées pour les exprimer. Mais ca tu a du t'en rendre compte pendant que tu m’écoutais cachée comme une voleuse.

Et ne t'en déplaise j'aime la fraîcheur de l'onde a tout moment, ça permet de se remettre es idée au clair. Mais tu de vrais essayer de temps a autre, tu arrêterais peut etre de te poser tant de question sur tout. Et tu sais, grâce a cela j'ai tissé un belle histoire que tu m'attribue. Sûrement que tu vas m'en expliquer les raisons.


Puis il reste silencieux un instant en croisant les bras sur sa poitrine, son regard se fit plus froid et détaché.

Quand a ceux que je dis que tu as fait fuir, c'est mon auditoire qui se régalait de mes paroles. je voyais leur airs émerveillé, leur attention et surtout leur goût pour ce que je pouvais dire. on aurait cru qu'il y voyait vraiment une vérités. Mais le plus important est que maintenant je suis dénué des accompagnatrices dont la vision et contact des courbes apportait un peu de divertissement a mon périple.

Sur un ton moqueur et sans affiché son habituel sourire allant de paire.

Tu pensais peut être te proposer pour les remplacer après ton forfait. Je me trompe?

Puis il fit quelque pas en avant, cessant des lors de fixer la jeune femme et faisant de petit moulinet de la main pour ponctuer son discours.

Mais je suppose que tu as dû simplement te perdre encore. Une de tes habitude de bien des manières. Car je en me souvient pas que la route allant a paris passe par cette clairière ou alors sont tracé est bien sauvage.

Enfin , qu'importe de toute façon ce qui est fait est fait. Au moins ainsi tu me prend en un temps où il ne me plais pas de porter de masque et où ce que je dis est plus clair.

Pour avoir passer tant de temps enfermer dans cette chambre, tu m'excusera de ne pas me rendre compte que tu te rend a Paris quand j'en sors. Il m'arrive encore de mener une part de ma vie sans pour autant de chercher a chaque instant. Mais ce que tu as entendu de mon récit t'as paru comment? je le trouvais assez confus pour ma part mais l'inspiration du verbe revenait à sa manière et le flot n'était pas continu, je le crains.

Oh!! demandons aussi a ceux qui en ont eu la primeur.


Passant au coté de la Rectrice, il écarta les bras et s'écria.

Peuple de la foret et de l'onde!! Vous qui habitez ces lieux et en préservez la beauté! Revenez nous narrez vos impression et ne craignez le courroux de ceux qui les entendront.

Laissant alors retomber ses bras, l'on entendit le claquement de ses mains sur ses cuisses. il resta alors immobile, le regard perdu.

Il est bon de sentir l'air frais sur mon visage et d'être sorti de cette prison. n'est il pas?
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Antonia
Long et lourd silence.
Que pouvait-il se passer dans sa tête à cet instant précis ? Cela Antonia aurait bien aimé le savoir… Mais il fallait bien avouer qu’en ce moment elle avait beaucoup de mal à le cerner à connaître ses pensées.
Toujours dans l’attente d’une réponse, elle était restée sans bouger le regardant. Deux statues se faisant face mais l’un avait un regard glacial quand l’autre avait bien du mal à cacher les émotions qui la traversait.

Plissement d’yeux et main dans les cheveux furent les seules choses qui interrompirent ce moment plus qu’étrange. Et enfin il se décida à parler. Mais pour dire quoi… Une longue tirade où les reproches allaient bon train envers la blonde, où il passait à côté d’elle sans même prêter attention, se plaignant, lui faisant ressentir qu’elle n’était pas la bienvenue.

Elle ressentait comme des milliers de couteaux lui transpercer le cœur… Quand cette maudite douleur s’arrêtera-elle ? Quand arrêtera-t-il de jouer ainsi avec elle ? Et surtout comment cacher en cet instant le malaise qui l’habitait ?

Elle resta silencieuse ne sachant quoi répondre face à tant de critiques… Ainsi il tombait les masques… Si c’était cela pour lui, elle ferait donc de même. Enlever sa carapace et dire tout ce qu’elle ressentait, quitte à ce qu’il se moque, à que cela aggrave la situation, elle parlerait sans retenu.


L’air frais oui cela fait du bien c’est certain. Mais sortir de sa prison… Oui cela doit être bien mais je dois bien avouer que depuis le temps que je suis dans la mienne je ne sais plus ce qu’est être en dehors…

Elle marqua une légère pause, se tourna face à lui afin de répondre à chaque chose qu’il a dit :

Je sais que tu aimes la fraicheur de l’onde à tout moment, mais de là à quitter la maisonnée d’aussi bonne heure juste pour prendre un bain dans un cours d’eau glacée. J’avoue que cela m’étonne oui. Pourquoi venir en plein milieu des bois pour cela ?

Mais pour te répondre je doute qu’une eau même très fraîche, m’évite de me poser un tas de questions. Au contraire, je dirais, je connais les risques de l’eau, cela ne ferait qu’en rajouter. Alors que si tu consentais à me répondre plutôt qu’à jouer au chat à la souris, au moins j’arrêterai de me poser des questions.

Et oui, je comptais me proposer comme auditoire mais puisque cela te déplait tant…

Ce qui m’a fait penser qu’il s’agissait de toi ? Et bien comme je te l’ai dit, je suis arrivée lorsque tu parlais de tes rapports avec les femmes et j’ai connu au moins cinq de tes compagnes. Et encore je ne me compte pas dans le lot puisque je ne sais toujours pas ce que je peux représenter pour toi.
Et puis l’histoire des carrioles que tu ne suis pas jusqu’au bout. Toi qui me disais l’an dernier que tu voulais choisir un chemin et t’y tenir … Un an après tu n’as toujours rien choisi, pris aucune décision, répondu à aucune question… Si le chemin qui t’est proposé à l’heure actuelle ne te convient pas, il suffirait que tu le dises.

Cela te suffit comme raisons ou souhaites-tu que je t’en donne d’autres ?


Marqua une nouvelle pause, respira doucement pour tenter de se reprendre avant de continuer…

Oui, je me suis encore perdue, comme toujours je dirais… Comme je me perds à chaque fois que je me glisse dans tes bras même si je ne sais pas si tu veux de moi… Comme je me perds dans ton regard de fer en ce moment même. Comme mon cœur s’est perdu en s’accrochant à toi…

Nouvelle pause, sa voix s’était faite tremblotante au fur à mesure de ses paroles, au prise avec des sanglots qui naissaient dans sa gorge, et ses yeux brillaient des larmes qu’elle retenait depuis des mois… Elle lui tourna le dos, respira à nouveau. Il fallait qu’elle arrive à se reprendre mais plus elle se livrait et plus cela devenait difficile. Sans se retourner avec une voix à moitié éteinte, elle continua.

Une part de ta vie sans me chercher à chaque instant ? J’aurais plutôt dit toute ta vie. J’ai toujours l’impression que ma présence est un poids pour toi, et aujourd’hui tu me le fais bien ressentir. Il m’arrive même de croire que tu ne souhaiterais pas me voir, ne pas avoir à me supporter, m’éviter. Que je suis peut-être la cause du mal-être qui te ronge depuis des semaines et que je devrais m’éloigner pour ton bien… Seulement, je n’arrive pas à m’y résoudre. Quelque chose en moi me force à espérer, mais c’est sûrement en vain…

Elle s’arrêta bien incapable de continuer, lui tournant toujours le dos, essayant toujours de se reprendre, mais à ce moment précis, elle n’arrivait plus à articuler le moindre mot.
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Carmody
Perdition, égarement de l'esprit, solitude, tout ses sentiments d'oubli qui lui procurait si souvent un sentiment d'extase dans l'oubli, il s'obligea a les repousser quelques instant car de la voix qui chantait a ses oreilles, il sentit une note de malaise. Il y avait eu comme une sorte de changement a mesure qu'elle s'était mise a déclamer les divers strophes de son histoire.

Les barrières avaient une nouvelle fois céder alors et il pouvait de nouveau s'entretenir avec elle sans encombre et avoir entièrement les question qu'elle se posait. Bien sur il n‘avait jamais été très doué pour lui donner les réponses qu'elle voulait depuis qu'ils se connaissait mais peut être qu'avec l'absence de masques ça changerait quelque chose. En bien ou en mal cela c'est la suite qui leur dirait.

Il l"avait écouté bien plus attentivement qu'il ne l’aurait cru même si son visage n'avait émis aucune réaction durant tout le discours. Il s'était tourné vers elle alors que la voix devenait tremblante et déclinait mais déjà c'était le dos de la blonde de la blonde qui lui était présenté.

En sens, il ne la comprenait que trop bien. Cette souffrance permanente qui vous ronge et qui ne veut vous quitter. Ce désir de tenter malgré tout de vouloir préserver cet éclat qui vivait en soi. Haussant les épaules, il se sortit de ce méandres d'idée et revient a l'instant de leur discussion.

La vision de la cascade blonde était alors la seul chose qu'il pouvait apercevoir de la jeune femme. Ainsi donc elle voulait des réponses et devoir les demander ou plutôt faire face a ce qui provoquait cet envie et l'exprimer la mettait dans un tel état. Elle méritait bien de recevoir des pistes pour avoir ce qu'elle désirait et ensuite ils verraient bien tout deux quoi en tirer. Ainsi reprit il la parole.


Je n’ai jamais vraiment compris ce qui te poussait tant a te poser tant de questions de la sorte et a penser de telles choses. N'es tu donc pas satisfaite de ce que tu a pu avoir?

C'est peut être de la là que prennent naissances les murs de la prison dont tu dis ne plus sortir. Comme celle que je connais. Mais si je peux t'aider a en trouver la clé je vais tenter de m'y atteler car comme tu le dis les eaux ne t'apporteront pas ce que tu recherche et te libéreront encore moins puisque tu leur donne une symbolique bien puissante.

Commençons déjà par les raison de notre présence ici. A l'inverse de ce que tu a l’air de penser, je en me sushi pas levé au petit matin pour venir ma baigner ici. J'y suis depuis hier déjà et j'ai passé la nuit bien loin du confort auquel on aurait pu prendre l'habitude. Mais a mon avis personne a n'as du s'en apercevoir chez nous vu la fréquence des mes apparitions, n’est ce pas? et si j’ai choisi d'être en plain milieu des bois c'est parce que j'avais l’envie de me retrouver seul et de parler au vent, aux arbres, aux ondes et au peuples de la foret pour libérer tout ce qui me pesait et j’avais envie d'exprimer. Vas tu me reprocher de vouloir faire cela? Alors même que tu as pu en entendre une partie qui apparemment te fait émettre des jugements bien tranchés?

Tu pense vraiment que cela me déplait que tu fasse partie de mon auditoire? Si tel est le cas alors tu me connais bien mal , ma chère. Je ne pensais simplement pas que n'importe qui d'autre que mes illusions puisse avoir le moindre intérêts a m'écouter débiter tout cela et donc j'en ai fait grâce a tous en me retirant ici même.

Tu me reproche de ne pas avoir fait de choix depuis une année de toujours être au même point malgré mes tentatives de changer cela et tu pense que c'est une révélation dont je n’étais au fait peut être? Bien sur que j'en ai conscience, bien sur que ce n’est pas ainsi que j’aurais aimé que cela se passe mais je suis de la sorte et m'est d'une infini difficulté de prendre le moindre chemin sur tout sa longueur car je ressens sans arrêt l'appel de ceux que je me suis fermé ou de ceux qui s'ouvre a mesure que mes pas avancent. Est ce pour cela que celui qui m'est offert me déplait? en aucun cas et si tu avais entendu la première partie de mon histoire tu saurais que simplement je convoite ce qui m'est inaccessible sans pour autant parvenir a m'attacher durablement a rien vraiment depuis des années.

Crois tu vraiment que je sois heureux d'être ainsi? Que cela me plais de me sentir indifférent a ce qui se déroule autour de moi? Comme tu las dis en dehors de toi même tu as connais nombres de mes compagnes et donc tu sais aussi comment cela c'est toujours terminé. J'aspire a changer cela et tu le sais aussi. Maintenant, je ne t'avoir jamais refuser ou interdit quoi que ce soit même si il m'arrive d'entre froid et distant. Tes inquiétudes tu les nourrit toi même avec tes idées et questions incessante. Ce que tu fais n'est en rien vain a mon sens car cela repose sur une part de toi qui connais certainement la véritable réponse a l'interrogation au centre de tes tourments. Ma propre présence est un poids pour moi même, sûrement celui qui me pèse le plus avec le fait d'avoir l'impression de n'entre qu'un autre depuis trop souvent. T'ai je déjà repoussé sans autre forme de procès une fois? As tu déjà trouver en moi un mur a la place d'une porte close qu'il t’aurait suffit de pousser pour pénétrer? Tu n'es pas la cause de mon mal, tu n'en est qu'une victime toi aussi....

Mais tu m'accorde bien trop d'importance. a moi de te poser une question. Pourquoi, alors que tu pourrais sûrement si aisément parvenir a des grandeurs par tes qualité et tes compétences, t'entête tu a t'attacher un tel boulet qui te tire vers le fond?


Fermant alors les yeux, il prit une longue respiration et passa sa langue sur ses lèvres pour leur apporter un peu plus d'humidité.

Mais je vais t'aider a faire sûrement quelques pas maintenant.

Parcourant la courte distance qui les séparait, le Carmo posa ses mains sur la taille de la blonde. Maintenant il allait lui falloir montrer dans quelle mesure il la connaissait et lui faire prendre conscience de ce qu'elle ne réalisait sûrement pas.

Sans le moindre mot, il plaqua son torse contre le dos de la jeune femme. ses mains se mirrent alors e mouvement a la recherche de l'objet de son désir du moment. Ce corps, il ne le connaît que trop bien, qu'il soit vêtu ou non, ainsi ce fut avec une délicatesse née de l'habitude que ses doigts glissait sur le tissu et les courbes qu'il recouvrait. D'abord un lent mouvement le long des hanches qui mena ses mains a se retrouver au dessus de la matrice maternelle de la dame puis vint l'ascension sur la plaine. Dans l'esprit du Roux les ténèbres laissait place a une vision de la peau blanche courant sous le contact délicat qu'il exerçait. Ainsi l'on dépassait maintenant le petit creux, marque irrévocable du lien de tout enfant avec sa mère. puis la douceur de parcourir cette entendu en une caresse. Non, ici ne se trouvait pas sa désirée et maintenant s'annonçaient les collines jumelles. La pression des paumes carmodienne se fit un peu plus forte. Le geste se ralentit. il se se sentait peut être indifférent au plus grand nombre des choses qui l'entourait, le Carmo n'en était pas moins un homme qui appréciait les femmes et certaines pourraient même témoigner d'une attirance particulière tant visuelle que tactile pour leur poitrine avec ou sans un consentement mutuelle parfois même. Puis il y eu un léger renflement, imperceptible a l’œil nu mais l'examen du Carmo lui permettait de remarquer plus que les simples apparences. C'était donc bien là qu'elle avait penser pouvoir dissimuler ce qu'elle avait a cacher mais le manque de pudeur du Roux lui avait permis d'y remédier.

Glissant donc sa main, sans la moindre hésitation ou retenu, entre la chair de la blonde et le tissu de son decolté, le Carmo s'enfonça avec douceur dans cet étau d'apparat. Les doigts tapotant, comme a son habitude dans cette situation, ils finirent pas se refermer autour de leur destination. La dague d'Anna était maintenant sienne.

Un murmure franchi les lèvres carmodiennes alors qu'il retira son nouveau bien non sans malice et s'efforçant de découper par la même occasion le corsage de la Blonde sans abîmer la poitrine qui ne méritait un tel traitement elle.


J'ai ce que je voulais et ce n'est pas la première de tes robes que je malmènes.

Faisant jouer la lame dans l'air devant eux, le Carmo reprit d'une voix plus forte sans rompre le contact de leur corps.

Alors comme cela tu te demande ce que tu peux bien être pour moi c'est cela. Et bien la réponse est de plus simple bien que tu es de multiple aspects. Tu es déjà il me semble la mère de mes dernier enfants, mati tu n'as pu l'ignorer. Tu est une amante passionnée et curieuse qui ne se ménage pas pour le plaisir commun. Tu st une amie qui ne m'as jamais fait défaut quand je le lui ai demandé, je ne suis pas sûr de pouvoir dire de même. Tu est parfois même une confidente de ce que je tiens a dire et tu m'écoute autant que tu me conseille. Tu est une femme ma foi attirante on ne peut le nier. Tues envers moi ce que nombre d'hommes aimerait certainement avoir. Tu une femmes pleine de capacités et de compétences mati qui n'as pas la confiance en elle pour les exploiter dans leur ensemble pour le moment. Tu es une femme d'exception mais qui ne le reconnais pas elle même. Tu pourrais faire nombres de choses quelques soit le chemin que tu choisisse. Mais la liste pourrait être encore longue et déjà je me lasse de l'énumérer donc je vais passer a la fin.

Faisant tournée la dague entre ses doigts, il fini par la prendre par la lame et glisser le manche au creux de la main d'Anna.

Tu est Anna et bien plus. Je me souviens d'une femme savait se servir non seulement de tout les armes que je vient de sentir sous mes doigts mais aussi de celle de son esprit. A la place cette lame tu as recueilli d'autre chose au sein de tes courbes. POurquoi a tu cesser de faire preuve de cette assurance et commencer a douter de tout? Prend vraiment confiance en toi et alors il t'apparaîtra que tu as peut être déjà bien plus que ce que désire. Et si tu veux vraiment une chose alors n'hésite pas a user de toute tes armes pour l'obtenir, n’abandonnant que lorsque tu est certain qu'il n'y aucune chance que tu l'obtienne. Quitte a User de cette lame pour t'assurer que je reste tien si tu en doute. Tu n’aurais de mal a la plonger dans ma chair à l'heure actuelle. Mais prend garde a ce qui adviendra alors par la suite si tu ratais ton coup.

S'écartant alors de la jeune femme, il emportant l'arme et apposa une petite tape sur son fessier puis dans son élan, il la poussa pour qu'elle aille reposer dans le ruisseau.

Je maintient que la fraîcheur de l'eau te fera du bien et remettra tes idées en place toi aussi. Tu as perdu bien trop de temps ici alors que tu as sûrement tant a faire à Limoges ou Paris. Ce doit être autrement plus important tout cela.

Lançant la lame au sol où elle se planta avec un bruit sourd, il se campa a regarde son amie et amante, trempée de la tête aux pieds et certainement en pleine confusion. Puis finalement il se retourna pour retourner au près de ses vêtements car il lui fallait encore choisir quelle nouvelle tenue il allait bien pourvoir porter maintenant.
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