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[RP ouvert] L'Angevinisation d'un Poitevin.

Calyce
Un maire aime à voir sa ville prospérer, la satisfaction de ses habitants. Mais ce qu'il y a de plus plaisant encore pour Calyce, c'est de voir des étrangers aimer Saumur au point de vouloir y habiter définitivement. La chose n'arrivait pas bien souvent ces derniers temps, alors faut bien qu'on marque le coup quand ça arrive. C'était le cas là. Un poitevin qui traînait ses guêtres depuis un moment dans la ville, qui s'était battu aux côtés d'angevins pour défendre Saumur puis pour attaquer Chinon. Rien que ça déjà, ça faisait de lui une moitié d'angevin, suffisait qu'il déménage pour le devenir entièrement.

Il lui avait expliqué que chez lui les impôts étaient moins élevés.
Oui bon, il avait peut-être pas tort, à Saumur faut raquer pour vivre mais vivre bien !
On ne s'y ennuie pas. Alors que chez lui, dans sa ville poitevine y a pas un rat ! Elle lui parle ausis d'organiser une fête d'angevinisation, avec boisson et canards. Puis elle avait un argument choc. Celui qui fait réfléchir.


Ouais bin nous, on a une Fourmi Capitaine...


...et ça c'est pas rien.
L'argument fit mouche à en croire le courrier qu'elle reçu deux jours de réflexion plus tard : " j’ai l’immense honneur de vous annoncer mon déménagement prochain dans votre belle ville."
Gagné.
Sauf qu'il lui demandait aussi de faire quelque chose pour lui dans sa lettre. Elle le fera parce qu'il parait qu'on a jamais rien sans rien et, surtout, parce qu'elle avait là l'occasion de se venger gentiment.

Elle a demandé à ce qu'on prépare un petit buffet dehors, place de la mairie. Un truc sans chichis mais avec du canard à toutes les sauces. Une sorte d'entrainement au mariage, en plus petit.

Jour J. Pendant que la valetaille s'affaire à monter des planches sur tréteaux en guise de table ou à chasser le canard, Calyce écrit :


Citation:
Mon Capitaine,

Vous êtes attendue place de la mairie.
Sans armures, sans bures.
N'oubliez pas votre bras.

Calyce


Bravo ! Vous avez gagné l'obligation d'être la cavalière de l'angevin nouveau.
Vengeaaance !

_________________
Fourmi.
Vent de panique.

La diabolique mairesse en place n’a de cesse de tendre piège sur piège au capitaine d’Anjou. Le pli reçu, aussi bref qu’évasif, lui fait froid dans le dos…
Ni armure, ni bure…
L’esprit se met à cogiter en tous sens.
Ni armure, ni bure…

Abandonner les tenues qu’elle porte habituellement localement, c’est pour elle comme se défaire de sa carapace ; c’est prendre des risques… Et que voulait dire la duchesse avec son histoire de bras à ne pas oublier ? Elle s’imagine peut-être que des bras supplémentaires sont dissimulés sous la cotte de maille et le gambison…

La Fourmi abandonne le campement désert de l’armée pour regagner ce qui lui sert accessoirement de pénates. Là, elle recommence à réfléchir avant d’ouvrir ses malles. La migraine s’insinue et commence à marteler sa tempe alors que les tenues prennent une sorte d’envol dans la pièce.
Pas d’armure, ni de bure…
Ca lui laisse encore le choix entre des braies et une brigandine de cuir en haut… Elle abandonne d’emblée l’idée d’une jupe, se demandant encore pourquoi ce machin traine dans ses affaires vu l’inutilité de la chose.

Sa main effleure ensuite certaines tenues empreintes de souvenirs. Elle passe.
Pas d’armure ni de bure…

Ca complique la chose, ça oblige à un effort. Et sur le coup, l’idée la moins saugrenue est de plonger dans un baquet d’eau chaude, autant pour calmer son mal de crâne récurrent que pour espérer l’illumination. Et puis le bain et la Fourmi, c’est une grande histoire d’amour. Elle en savoure les délices, les parfums du savon qu’elle laisse courir sur sa peau, s’amuse à faire éclater les bulles qui s’en envolent en soufflant dessus. Le saut d’eau fraîche qui rince le tout la ramène à la réalité et son regard se pose sur un tissu, une couleur… glisse sur une ceinture et le sourire s’esquisse lentement.

Après tout, pourquoi pas ? Il ne serait pas dit qu’elle puisse avoir peur d’une chose aussi banale. Elle est Fourmi… Pour ce que ça vaut.
Sans armure ni bure.

Le temps du séchage, ses mains s’activent et trient, disposent une à une chaque pièce de la tenue sur le lit ; gris et cyan, en alternance. Satisfaite du modèle étendu, elle commence à s’apprêter… Déposant tout d’abord une fin couche de ce lait aux senteurs légères de rose sur sa peau avant d’effectuer ce rituel pour lequel son médecin l’avait réprimandé… Le bandage serré, très serré, de ces excroissances féminines trop proéminentes à son goût. Puis viennent enfin les couches successives de vêtements… Chemise, corset, bas, robe, ceinture et bottes…

Pas d’armure ni de bure hein…

Le seul point positif étant qu’il ne lui avait pas été demandé de renoncer à ses armes.
La miséricorde rejoint l’intérieur de la manche gauche tandis que l’épée au fourreau vient habiller sa hanche droite. Le reflet dans la flaque pas tout à fait sèche sur le sol lui rappelle de lisser sa trop longue chevelure puis elle ornementalise de la broche aux armoiries primatiales –ça devrait plaire dans le coin – et la boucle de ceinture hybriste. Deux touches d’or. Discrètes. Mais qui font de Fourmi ce qu’elle est. Pas rassurée pour autant.

Enfin y’a plus qu’à…

Sans empressement, elle s’amuse à faire claquer ses talons sur le pavé des rues en rejoignant la place municipale, haussant tout juste un sourcil en voyant les tréteaux dressés, les canards… Comment ça pas de banderoles ?



Je suis là Duchesse…


Un poil stressée quand même… la main crispée sur le pommeau de l’épée pour conserver une certaine contenance.
Zalem
« Bénis sois tu, toi qui […] dans une nuée de canards verras le présage du grand départ car, parmi eux, le cygne majestueux se montrera dans ses plus beaux atours ».
La prophétie du poulpe 25, verset 17.

Saumur… on y revient comme on la quitte, brusquement, sans crier gare. Le brun y était souvent venu, seul ou accompagné, en tenue de combat ou en habit de voyage. Jamais pourtant il n’avait songé à vraiment s’y arrêter. Et quand, quelques temps auparavant il quittait Toulouse pour reprendre les chemins, il ne pouvait se douter de ce qui l’attendait.

Son dernier passage à Niort lui avait laissé un sentiment de vide. Sa maison n’était plus que planches brinquebalantes et meubles délabrés, malmenée par un hiver rude et le manque d’entretien. De l’élevage de sangsues il ne restait que le bassin vaseux. Les pauvrettes s’étant peu à peu asséchées. Dans les rues, les tavernes, pas un visage connu… Les mines étaient tristes, sans vie. Les âmes Niortaises étaient enchainées, il n’y retrouva ni passion ni liberté. Pour le reste, il n’y avait que politique et pouvoir. Tout ce qu’il détestait. D’une bonne semaine prévue pour remettre de l’ordre dans ses affaires, il ne resta que deux jours pour fuir cette déchéance.

L’idée avait germée. Il lui fallait quitter ces terres. Encore une fois, mais pour de bon. L’attaque du château Poitevin scella son destin Niortais une bonne fois pour toutes.

Bien que vagabond dans l’âme, l’emplafonné aimait savoir qu’il disposait d’un chez lui quelque part. Il lui fallait un pied-à-terre. Il avait d’abord pensé à Montauban, ville réformée, qui l’avait séduite par le passé. Il y avait fait de belles rencontres, passés de bon moment. Et bien qu’on le lui déconseilla fortement, il s’était résolu à y déposer bagages.

C’était sans compter sur un dernier voyage, initié par les retrouvailles avec la rasée. Direction Saumur, pour accompagner Mira et son barbare qui voulaient retrouver leur nid d’amour, pour élever leur parfaite petite fille… ou quelque chose dans le genre. Saumur en proie à l’agitation, Saumur et son armée faisant front contre l’envahisseur, Saumur et ses habitants.

Les choses s’étaient alors précipitées. Il s’embarqua dans l’armée, d’abord par habitude de s’embarquer dans tous les conflits qu’il croisait, puis par envie de suivre plus longuement le capitaine. Les victoires s’enchainèrent tandis que des connaissances se faisaient.

La bière coula pour fêter la victoire, la bière coula pour assurer la survie financière d’un nain , la bière coula pour rafraîchir les sens, la bière coula pour délier les langues... Et les langues se délièrent, s’ensuivirent des échanges, parfois même des sourires.

Saumur… il s’y sentait bien.

Alors, quand Calyce l’invita, d’abord sur le ton de l’amusement, à s’installer en ville, il se promit d’y réfléchir…

Quelques jours plus tard, un pigeon à destination de la mairie pris son envol. Le Poitevin pliait bagage. Et comme promis, la mairesse s’était occupée des festivités.

Le voilà maintenant à se préparer pour rejoindre la place du village.

Le jeune homme attrape ses bottes, regarde quelques instants les trous qui les décorent et dans une grimace dubitative décide de les enfiler. Quel sacrilège d’enfiler des bottes quand on peut vivre pieds nus. Mais, A grandes fêtes grands sacrifices se dit-il.
Un dernier regard sur le campement et le voilà qu’il part en direction du chahut du centre-ville.

La duchesse ne s’est pas moquée du monde. Elle a le gout de l’organisation. Là-bas ça s’agite dans tous les sens pour préparer un buffet qui promet d’être canardiesque !

Il admire le travail et sourit de tant de bonne volonté.

Son regard parcourt la foule quand, au milieu de cette chasse au canard géante, il aperçoit une silhouette. Une fraction de seconde son cœur s’arrête…

Il n’y a pas de bure, ni d’armure.

Le Niortais y voit un cygne au milieu des canards. Ou plutôt, une magnifique Fourmi.
Calyce
Et zut, ils vont arriver et le type préposé à la confection de la banderole traînasse encore. Calyce ou le don de s'entourer de personnes qui lui ressemblent niveau flemmardise, hein.
Faire sans ? Non. C'est quand même mieux avec.
Système D. Pointe de la poulaine qui s'enfonce dans une partie terreuse du sol et de s'amuser à tracer des lettres. Au final, si on y regarde bien, on peut voir écrit "Bienvenue l'Zalem".
Banderole éphémère mais mieux que rien, espérons juste qu'il ne vente pas trop et que ça tienne jusqu'à ce que le principal concerné puisse le voir.

Inspection de l'état des canards.
Tous bien emplumés, vivants, petits, grands et...une oie. C'est quoi cette intrusion ?


Y a quoi que vous n'avez pas compris dans "j'veux une dizaine de canards" ?
J'ai pas dit que je voulais dix canards ET UNE OIE !
Tuez-la, siouplé.


Oui, qu'il bute la bête avant qu'elle ne se mette à faire fuir les invités en les attaquant à coup de bec. C'est violent une oie.
Le valet rechigne un peu face à la besogne imposée mais finit par s’exécuter-fin, exécuter la bestiole plutôt-contre un écu.
Bref ! On a une oie étouffée proprement, mise dans les bras d'une Calyce heureuse et...une Fourmi qui arrive. Sans armure, ni bure.
Wouaw, le choc.
Le choc, pas parce que le Capitaine est là. Non, ça elle savait qu'elle viendrait.
Mais sans armure, ni bure, quoi !
Pfiou. C'était comme voir le Fou devenir mainois. Inimaginable.
Elle en oublie presque le cadavre à plume qu'elle s'empresse de cacher dans son dos.


Fourmi, ce bleu vous va à ravir...
Demain vous devriez essayer le rose !


Sourire en coin, taquine. Un léger coup de coude et le menton de pointer vers l'invité d'honneur.

Ah, l'vlà.

Bonjour l'Saumurois.


Et BOUM.
Ou le bruit que fait l'oie morte en tombant au sol.


Oups.
Elle a glissé.
_________________
Chalva

Et de se pointer après des jours de "Chalva, oubliez pas l'Angevinisation de Zalem", un panier plutôt bien garni à la main.

Moment fatidique d'une oie qui glisse et qui meurt, choc crânien.

- ASSASSINE !

A la brune donc de se rapprocher de la défunte.

- Petite Oie,
Toi, qui te retrouve en plein désarroi,
du fait que Calyce t'es faite proie,
si tu ressentais mon moi,
tu comprendrais mon émoi,
je laisse guider ma foi,
pour que la paix s'insinue en toi.

Amen.

Elle se signe, signe l'oie, et tombe en état de choc, une deuxième fois, en voyant Fourmi sans bure, sans armure, une sorte d'aventure.

- Té j'le savais qu'elle avait l’œil pour Zalem, hin hin.

Et sans attendre le regard noir de Fourmi en réponse, la brune glissa la main dans son panier de tomates pourries.


- BIENVENUE ZALEM !

Phrase agrémentée d'une dizaine de tomates venant s'écraser sur le nouveau Angevin.
_________________
Fourmi.
Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

La petite voix dans la tête serine en boucle le leitmotiv du jour. Parce qu’il faut l’admettre, ce qu’elle voit dans les regards engendre chez elle une peur bien plus grande que n’importe quelle situation de guerre.

Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

Le sourire est crispé. Elle cherche encore le rôle et l’utilité des canards dans la cérémonie. Sans doute une surprise. A moins que ce ne soit qu’une simple répétition pour Calyce en vue du grand jour. Etant donné la détente qui la caractérise sur le moment, elle ne saisit pas tout de suite les premiers mots de la duchesse-mairesse. Un sourcil en hausse, Fourmi s’interroge.

"Du bleu ? Quel bleu ? J’ai un bleu ?"

Avant de comprendre grâce, ou plutôt à cause de la suite.


Demain vous devriez essayer le rose !

Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

Elle s’efforce de faire en sorte que son sourire ne vire pas à la grimace tant elle se crispe. Ils ont l’air suspect ces canards. Les doigts se desserrent et se resserrent autour du pommeau, comme un point d’ancrage qui se veut rassurant.

C’est de leur faute aussi. C’est quoi ce regard que Calyce lui lance ? Et ce sourire ? Comme si elle ne se sentait pas assez ridicule sans armure ni bure.

Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

Un bruit étrange parvient à ses oreilles en dépit de la voix qui serine toujours. Et aussitôt Chalva arrive et se précipite. C’est quoi ce truc à terre ? Ca fait partie du cérémoniel que de versifier au chevet d’un volatile mort ?

Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

Et de se dire soudain qu’elle a du commettre un impair dans sa tenue en voyant la drôle de tête que la Loivelé fait à son tour. Ses doigts continuent leur manège tandis que de l’autre main elle comme à lisser nerveusement un pli invisible sur sa robe.

Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

La Fourmi écarquille les yeux plutôt que de lui lancer un regard noir, bafouille un :


Mais euh… Pffff… N’importe quoi !

Avant de se tourner en recevant un coup de coude. L’invité d’honneur arrive. Elles vont enfin concentrer leur attention sur quelqu’un d’autre. La brunette en lâche un soupir de soulagement. Mais ça c’était avant de voir son regard à lui aussi… Et le rose s’invite sur ses joues.

Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

Sa main vient en renfort et évente rapidement son visage. Illusoire.


Il fait chaud, non ?

Et Chalva donne soudain à la cérémonie un côté moins canard en servant l’accompagnement avant que la viande ne soit prête. Elle cesse de s’éventer pour plaquer sa main sur ses yeux.

Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien… Pas de panique, tout va bien…

Si avec ça le brun ne décide pas de prendre la fuite… C’est qu’il est assez fou pour Saumur.

En attendant… Le capitaine


Panique…
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