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[RP] Au bord du lac, encore

Iloa
Ses pas la menaient toujours auprès de l'eau quand elle était à Gien et c'est tout naturellement qu'elle avait prit le chemin du lac d'Angers lorsque son coeur fut mis à rude épreuve. Depuis quand était elle arrivée ici? Quand avait elle quitté Gien, tourné le dos à sa soeur et fait table rase de son passé? Les jours passaient vites, mais elle ne s'en plaignait pas, aux cotés de l'homme le plus merveilleux qu'elle n'ait jamais rencontré. Le soleil couchant laissait sur l'eau un splendide reflet multicolore, les oiseaux bravaient les eaux glaciales et le vent faisait ondulée la surface brillante habituellement lisse du lac. Elle ne trouva pas de grand chêne, mais d'autres arbres avaient une stature suffisante pour qu'elle puisse s'y adosser confortablement. Les fesses dans l'herbe, les jambes repliées sur sa poitrine entourées de ses bras et la tête posée nonchalamment sur les genoux, son regard s'était perdu dans l'horizon, ne regardant rien de précis. Ses pensées étaient remontées jusqu'à leur rencontre, à Blois, piquante à souhait mais à la fois touchante. Elle n'avait su pourquoi, mais il lui avait tout de suite plus et la flamboyante avait tout de suite su qu'il était le bon, le seul et l'unique. Puis il était reparti, avec une brunette amer, sur les routes. Rapidement le voyageur lui avait écrit, un vélin qu'elle s'était empressée de lire et qui ne la quittait pas, encore aujourd'hui. Les échanges s'étaient intensifiés, puis peu à peu ils s'étaient épris l'un de l'autre. Iloa se sentait vivante auprès de lui, ne pensant alors plus à rien d'autre. Mais lorsqu'elle en était séparée, son coeur se brisait et elle languissait. Tout deux avaient traversés des moments difficiles, mais aujourd'hui, la crise était presque impossible à résoudre. Musaraigne ne la croyait plus, ne lui faisait plus confiance. L'amour qu'elle lui portait était pourtant fort, plus qu'elle n'avait jamais aimé. Il était tout ce don elle avait besoin et désirait fonder une famille avec lui. Mais tout ceci était corrompu et elle ne savait comment le faire rester auprès d'elle.
Les larmes glissèrent silencieusement sur sa joue sans même qu'elle ne s'en rende compte, ses mains triturant sa robe. Le reverrait elle seulement?

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Musaraigne
Tout comme la flamboyante, les pas de Musaraigne l'avaient conduit instinctivement vers l'eau. Il resta un moment à bonne distance à l'observer. Les traits de son visage étaient fins créant une grâce non commune. Ses yeux pétillaient la vie... Elle pétillait de vie ! Quel homme pouvait résister à un tel charme ?

Les yeux remplis d'une tendresse immense, Musaraigne caresse les moindre parcelles de son corps. Elle avait toute la vie devant elle... Et elle était rentrée dans la sienne comme un boulet de canon. Et il en était heureux. Cependant, il ne comprenait pas les derniers choix de la belle. Ca lui semblait d'un illogisme sans pareil.

Il s'approcha discrètement d'elle. Il vint s'assoir à ses cotés sans un mot. Son bras enserra ses épaules et il l'attira lentement vers lui. Son nez vint se perdre dans sa chevelure qu'il aimait tant humer. Sans détacher ses lèvres de ses cheveux flamboyants, il lui murmura : Iloa, pourquoi renier votre famille ? Votre soeur ne semble pas le demander. Alors expliquez moi !

Il la garda ainsi serré contre lui.
Iloa
Les nuages s'étiraient comme du coton qui aurait été peint de rose, d'orange et de violet. Le lac se transformait doucement en un serpent géant de pierre précieuses multicolores brillant de milles feux. Le spectacle qui s'offrait à l'a giennoise était grandiose, mais ne calmait pas sa tristesse pour autant. Les champs couraient à perte de vue par dela le lac, les animaux broutant tranquillement, ne semblant pas affecté par le froid. La flamboyante elle même, débordée par les émotions, ne réagissait pas au vent glacial qui lui mordait la peau. Ses larmes s'étaient mises à ruisseler plus vite, plus intensément. Ses yeux gonflés avaient pris une teinte rouge vif, identique à la mine que l'on a un lendemain de fête après une nuit trop courte et trop arrosée. Son mutisme était tel qu'elle n'avait pas entendu son compagnon la rejoindre sur la berge et ce n'est qu'au moment où il l'étreignit qu'elle réagit. Un petit sursaut, elle tourna la tête en sa direction et s'essuya maladroitement les yeux du revers de la manche. Musaraigne s'approcha doucement et plongea son nez dans les cheveux de feu de la voyageuse, ce qui lui décrocha le coeur. Elle ferma alors les yeux et se rappela le jour où son visage était venu pour la première fois au contact de sa chevelure. Dans une infinie douceur, il s'était enivré de son parfum puis lui avait embrassé la tempe. Ce jour là, elle avait cru défaillir tant l'émotion fut forte. Elle ne se serait jamais imaginer que ce contact puisse être encore plus intense, et pourtant, à cet instant précis, ce qu'elle éprouva dépassa tout ce qu'elle n'avait jamais vécu. Mélange de peur et élan de joie, la jeune femme était partagée entre savourer cet instant comme le dernier ou comme celui des réconciliations. Le silence qui les entourait ne la mettait pas à l'aise, elle qui aurait voulu savoir dans quoi elle s'engageait, si oui ou non tout deux poursuivraient leur chemin cote à cote, ou s'il avait décidé que leur amour était déjà au firmament de sa courte vie. Néanmoins, elle ne troubla pas l'instant, les yeux toujours fermés, ses poumons se remplissant de l'air pur et froid qui l'entourait. Sa trachée la brulait ce qui lui donnait un petit baume au coeur "je suis vivante" pensa t'elle. Puis, le visage toujours enfouit dans ses boucles rousses, le brun perça le silence. Sa question était troublante, mais juste et bien posée. Aussi, sans détour, elle lui donna la réponse.

Ma soeur ne comprend pas mes choix, elle ne me comprend plus tout court. Mon amour pour vous la dépasse, surement parce que je suis du genre un peu trop amoureuse de la vie et pas assez droite comme l'aimerait la coutume. Si elle n'a pas exprimé le fait qu'elle aimerait que je quitte la famille et même si elle a même dit le contraire, je pense au fond de moi que c'était la meilleure chose à faire. De part mon comportement, je porte préjudice à ma famille, mais aussi à celle de sa suzeraine. Ma soeur m'aime profondément, malgré les animosités qui nous séparent, voila pourquoi elle ne m'imposera jamais le bannissement. Mais je suis consciente que si je pars de chez nous, elle sera libérée de bien des regards malveillants. Quant à moi, je vous aime trop pour supporter qu'on vous juge ou qu'on vous tienne pour responsable du regard des "grands".

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Musaraigne
Tout en gardant la rousse blottie contre lui, la main de Musaraigne caressait délicatement l’échine de la flamboyante sur toute sa hauteur. Il réfléchissait à tous les derniers évènements. Le départ de Gien précipité sans raison valable apparente … La confrontation Iloa – Ectelion qui avait été étrange mais terriblement enrichissante. Musaraigne savait qu’il était inutile de lutter contre les amours passionnels, relevant à ses yeux de l’irrationalité. Ces amours étaient souvent dévastateurs sur leur passage… et il n’était pas certain d’avoir envie d’en payer les pots cassés un jour… et encore moins si ce jour, un enfant devait en faire les frais.

Enfin, la réponse de Vannes attendue lui était enfin parvenue. Un mélange d’inquiétude et de contentement s’était emparé de lui depuis cette réponse favorable à son arrivée. Il ne savait aucunement où il allait mettre les pieds mais l’envie le taraudait trop et depuis trop longtemps pour résister à cet appel. Peut être est-ce aussi une fuite en avant…

Entendant la voix de la rouquinette, il se reconcentra sur ses propos. Après avoir écouté sa réponse, il lui dit calmement avec des mots qu’il espérait pas trop dur : « Iloa, j’avoue trouver les modes de fonctionnement de la noblesse et donc les vôtres pas très logiques… voire barbares. Pour moi, vous en oubliez l’humain qui pourtant devrait être le centre de tout. Mais j’avoue également ne pas connaître votre milieu et ne pas avoir envie de le connaître. »

Il marqua une pause en posant sur elle un regard vif et perçant. Puis, il ajouta : « J’ai reçu une réponse positive vis-à-vis de mon arrivée à Vannes. Je n’ai aucune idée de ce que je trouverai là-bas… mais j’ai besoin de trouver les réponses à certaines questions. Je compte me mettre en route ce soir. Plus vite parti, plus vite revenu… »

Il observa un temps sa réaction. Puis il ajouta avec une voix la plus neutre possible malgré les sentiments puissants et dévorants qu’il éprouvait pour elle. « Je vous laisse libre de décider de si ça vaut la peine de m’attendre ou non. Si vous souhaitez rentrer sur Gien et retrouver votre feu ardent – sa façon à lui de qualifier Ectelion – je le comprendrai. Si vous souhaitez aller avec moi, jusqu’à Rieux, c’est également une possibilité… Par contre, dans l’immédiat, je préfère rester seul à Vannes… »

Sa main vient remonter doucement une mèche rousse indisciplinée derrière l’oreille de la Belle. Puis avant de se lever, ses lèvres virent se poser délicatement sur celles de la flamboyante où il déposa un baiser tendre et passionné
Iloa
Son visage était dépourvu d'émotion, pas un sourire ne laissait présager le meilleur, pas un rictus laissant présager le pire. Ilote était donc en prise au pire démons: la peur et l'incertitude. Son regard était perçant et elle voulait croire en un amour toujours brulant au fond de lui. Lorsqu'il prit la parole, elle détourna les yeux, troublées par ses paroles. Sa position sur la noblesse ne la choquait nullement, dès le début elle avait eu son avis vis à vis du rang auquel elle appartenait et en de nombreux point le rejoignait. Puis il évoqua Vannes et son coeur cessa un instant de battre. Au sujet de ce voyage, son poète voyageur ne lui avait rien confié, ni les raisons qui le poussaient dans cette ville, ni le temps qu'il y resterait. Qu'avait il donc à lui cacher de si lourd pour le tenir ainsi si secrètement enfouie en lui? Etait-ce un amour passé qui guidait ses pas? Ryxende était elle de retour auprès de l'homme que toutes deux s'étaient longtemps disputées? A cette pensée, Iloa frémit de tout son être et les larmes remontèrent à la vitesse de l'éclair. S'il allait la retrouvé, jamais il ne lui reviendrait, elle le savait. Le coeur lourd, elle se serra plus fort contre lui, certaine de ne plus jamais ressentir son souffle chaud caresser sa peau, ses mains douces lui remettre en place sa chevelure flamboyante et ses lèvres tendres se poser sur les siennes. Sagement, elle écouta Musaraigne parler, se faisant violence pour ne pas se lever en un bon et hurler tout ce qu'elle avait sur le coeur. Elle aurait pourtant aimé lui dire, crier au monde entier, qu'être à nouveau séparée de lui était une épreuve qu'elle aurait du mal à vivre, que son coeur se briserait encore en un million de morceaux et qu'il ne cesserait de saigner qu'une fois son retour vers elle accomplit. Mais elle ne pipa mot, laissant ses larmes parler pour elle. Quelle choix avait elle après tout? Le laisser partir au risque de le perdre à tout jamais ou le suivre et le perdre à coup sur? Rester était plus raisonnable, bien que l'issue fut peut être la meme. Rester à Angers s'imposait à elle, hors de question pour elle de rentrer à Gien, de s'éloigner davantage de son âme soeur.

Lorsqu'il se pencha et l'embrassa, Iloa pressa ses lèvres fortement contre les siennes dans un baiser amoureux et plein de passion. A contre coeur, elle le laissa se détacher d'elle et partir. Pas un mot, le silence de la nature ayant repris ses droits, elle le laissa s'éloigner d'elle. Elle fixa le chemin jusqu'à ce qu'il soit hors de sa vue, et à nouveau posa son regard sur le lac. La nuit était tombée et le froid étant plus prenant encore. Mais elle ne bougea pas pour autant, trop malheureuse pour prendre le risque de rencontrer qui que ce soit.

_________________
Trystan
En cette heure tardive Trystan trainait son pas pensif le long des berges du lac. Il voyait l'heure de s'engager sur les routes approcher bien plus vite que prévu. Il ne saura que trop remercier la providence de lui avoir permis de croiser la plus sympathique et agréable peste du royaume, qui lui apporta soutien inattendu. Il gardera en mémoire ses sourires, c'est certain.
Bientôt, donc, la quête va réellement débuter. Saura-t-il retrouver ce qu'il a laissé mourir quelques temps? Quelle raison de ne pas y croire?
Cualquier cosa
Sorianne
Le temps était incertain ce jour... Le froid prenait le pas sur la chaleur au moindre coup de vent. Et la petite noiraude se tenait assise au bord du lac, le menton sur les genoux à contempler l'onde qui s'agitait dès qu'un courant d'air se faisait sentir. Les cheveux corbeaux prisonniers d'une lourde natte, il n'y avait que quelques mèches qui venaient lui jouer devant les yeux, mais toute à ses pensées, elle ne prenait même pas la peine de les dégager.

Que la capitale était calme en rapport à Saumur... Elle n'y avait encore croisé personne. Elle n'en avait pas spécialement envie non plus... Détachant les yeux du lac, la So avisa la bure en train de sécher, et sentit les frissons lui remonter l'échine avant de se détourner rapidement. La dernière leçon avait été rude et elle l'avait retenue pour un moment. Bien pour ça qu'elle avait soigné le lavage de la robe. Pas d'écharde invitée cette fois. Elle serait impeccable.

Un roulement sourd au loin fit relever la tête à la jeune femme. La saison des orages approchait et le premier semblait arriver. Il était ainsi temps de rentrer, à la chambre prise pour ce jour. Craon était proche... Elle ne s'y installerait pas. Cela signifierait qu'elle ne comptait pas retrouver les mercenaires amis. Chambre y serait prise aussi, partagée malheureusement...

Difficilement Sorianne se leva et après quelques pas, se pencha pour récupérer la bure du futur curé Angevin. Bientôt sèche. Elle finirait de le faire au coin du feu... Le nouveau roulement de tonnerre fit hâter le pas de la jeune femme qui finirait sans doutes de nouveau cachée sous une table si l'orage venait à prendre de l'ampleur... Puis départ...

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Nightwalf
En ce beau dimanche ensoleillé, la belle brune avait décidé d'aller faire se promener et flâner autour du lac. Elle avait toujours pensé que Dame Nature renfermait mille et une merveilles et elle avait un respect infini pour cette dernière.

Ses pas la menèrent à cette grande étendue d'eau. Il faisait frais pour la saison mais heureusement que les rayons solaires réchauffaient un peu les coeurs et les corps. Un sourire se dessina de suite sur son visage quand elle arriva. Elle marcha un long moment, pensant à plusieurs choses qui se bousculaient dans son esprit. Ces derniers jours, elle n'était pas entière, une partie d'elle s'était volatilisée depuis qu'on lui avait rendu sa liberté...Elle ne savait pas de quoi était fait demain, mais la seule chose qu'elle savait avec certitude, c'était qu'elle avait besoin de lui plus que n'importe quoi ou n'importe qui...

Un grand arbre dominait la partie du lac où elle était. Night décida de s'asseoir quelques instants dessous. Elle s'adossa contre le large tronc d'arbre puis son regard s'évada vers l'horizon, tantôt elle regarda aussi le lac qui était d'une tranquillité parfaite...

La jeune femme resta un moment ici...perdue dans ses pensées...

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Argail
Argail n'avait rien a faire, comme il repartait ce soir avec cha il ne savait encore ou...

Il passait son temps a se balader et a profiter du soleil...
Ses pas le menèrent vers un lac...

" tiens , se dit il, un lac comme a Laval ", cela le fit sourire car la bas le lac lui rappelais de bon souvenirs et celui ci lui rappelais un peu tout ça...

Il arriva près d'un grand arbre qui dominait la partie du lac où il était et l'arbre lui cachait le lac...

Il s'adossa au tronc et s'allongea dans l'herbe et les feuilles et se perdit dans ses pensées...

... a chaque lac ses femmes... a Laval il y'avait eu mahiro, ange, Lisa, magic...
a Angers il y'aurais désormais marinea...

Puis il s'endormi là...
Temary
Des jours, non des semaines, même des mois qu’elle n’est pas venue au lac la Temary. La dernière fois l’hiver était aux portes de la ville, la neige n’était pas encore là pour faire glisser et greloter les habitants de la capitale. La dernière fois elle était en couple, avait même un amant ! Cette pensée la fait sourire alors qu’elle se promène sur les rives du lac, pied nus dans l’eau, bottes dans une main, bouteille de rhum dans l’autre qu’elle vide de bonnes gorgées. Ah s’il avait su le Dénéré il en aurait fait une attaque. Finalement c’est bien qu’il soit partit celui-là ! Quel soulagement de retrouver sa liberté, de pouvoir être elle sans avoir de comptes à rendre à Messire le coincé des braies. Par contre jamais elle n’aurait dû laisser filer son amant, ça oui elle regrette de l’avoir perdu celui-là. Ils se connaissaient depuis si longtemps, des années, jamais il n’a eu peur de l’envoyer sur les roses quand il le fallait, il savait la respecter et la combler. Oui une erreur, une de plus à la Tema-liste.

Que de changements en six mois ! Qu’elle se dit en se posant les braies à la rive du lac pour laisser ses pieds patauger tandis qu’elle continue de siffler lentement mais surement son rhum. Un coude sur un genou plié Temary regarde le lac en laissant ses pensées voguer.

Avant l’hiver sa frangine Fibi et Cluche devaient se marier, ils étaient heureux et jamais elle n’aurait pensé que les choses changeraient à ce point-là ! Et maintenant ? Que dire …. ? Des années ensemble, un couple, un amour de longues dates anéantit. Tout a volé en éclat comme un verre tombé au sol d’une taverne. Même entre frangines les choses ne sont plus les mêmes. Des crêpages de chignon qu’elle n’aurait pas cru possible entre elles mais pourtant c’est arrivé. Comment l’impensable peut-il s’inviter comme ça dans sa vie et tout ravager comme bon lui semble ? Comment peut-il s’immiscer entre deux sœurs de cœur et briser des liens comme il l’a fait ? Bien sûr Tema tient toujours à sa sœur mais il y a eu des mots terribles, des cassures dans leurs relations, une amitié ébranlée que seul le temps et la bonne volonté peuvent remettre sur pied. Et même avec le temps elle sera toujours coincée entre les deux. Quand Cluche dira blanc, Fibi dira noir et Tema devra jongler sur les nuances de gris. Quand Cluche ira à droite, Fibi ira à gauche et Tema ? Allez savoir …

Vide ?! Comment ça t’es vide toi ?! Qu’elle dit en regardant sa bouteille. Lâcheuse ! Qu’elle ajoute en balançant la bouteille vide dans le lac.

Se laissant tomber sur le dos, les mains sous la nuque Temary regarde le ciel et les quelques oiseaux passant par là en priant silencieusement pour qu’aucun ne se lâche au-dessus d’elle. La vie va être bien plus compliquée qu’elle n’a pu l’être jusqu’ici mais c’est ainsi, elle a devoir composer entre ses amis et espérer que tout aille pour le mieux dans le meilleur des mondes. Eméchée elle rit toute seule à cette pensée, le meilleur des mondes, cte blague ! Enfin elle en a vu d’autres et ce n’est surement pas finit mais elle a survécu à tout jusqu’ici il en sera de même dans le futur.


Rien n’est vrai, tout est permis qu’elle se dit pour elle-même en souriant.

La jeune femme reste un moment à ne penser à rien avant de se rentrer chez elle pour une soirée au calme comme elle les aime ces temps ci.

_________________
Zarty
Pour commencer une si belle journée le jeune Zarty décida d'aller au lac pour la première fois dans cette ville.


Il approcha lentement de cette grande étendu d'eau qu'il vit, cette belle couleur bleutée le laissa de glace pendant quelque seconde jusqu'à ce qu'une douce brise vienne lui chatouillé le nez. Il éternua puis continua sont chemin jusqu'à la vue d'un bon gros arbres pleins de feuille, il si installa pour piquer un petit roupillon.
Jack.sparrow
Depuis ce matin, il l'a cherchée partout. Il a tourné. Il a frappé chez elle. Il est passé maintes et maintes fois devant les tavernes dont elle est habituée. Devant le lac. Sur le marché. A l'église même. Ce n'est qu'au milieu de l'après-midi qu'il s'est enfin décidé à se poser, devant le lac. Il est incapable de la trouver, mais son fidèle pigeon saura la ramener. Avant de l'envoyer, il lui attache une missive à la patte gauche

Citation:
Cette lettre peut vous surprendre
Mais sait-on ? peut-être pas
Quelques larmes échappées des tavernes
D'une bagarre si loin déjà

Vous en souvenez vous
Vous me donniez des coups
Nos raisons renoncent, mais pas nos mémoires

Ma langue meurtrie s'épanche, j'y pense et j'y repense
Tombe mon soir et je voudrais vous revoir

Jack Sparrow
Elle, incarné par Jack.sparrow
Autorisation de publier en halle pour un RP commun - bon jeu !


Elle est bien loin d'Angers, tout là bas à Murât pour retrouver un ami cher à son coeur. Armée de sa hache elle est perchée en haut d'un arbre, à se défouler quand un pigeon vient se poser près d'elle échappant de peu au tranchant de la lame. La brune se saisit du message, donne quelques graines au volatile. Elle hausse les sourcils à la lecture du contenu du vélin. Avec un sourire elle se saisit de sa plume et lui répond



Moi j'préfère rester toute seule
Sous ses airs innocents
C'est un vrai brigand
Quoiqu'il me veuille
Moi je préfère rester toute seule


Elle attache le parchemin à la patte de la bestiole et le regarde s'envoler dans un éclat de rire avant de reprendre sa hache bien heureuse de cet interlude
Jack.sparrow
Sieste, repos, pensées... Voilà pour la fin d'après-midi de Jack. Au moment où il va rentrer, il voit un gros point noir grossir dans le ciel. Son pigeon, déjà de retour ? Sans doute porteur d'un message parfumé... Hélas non. Dépité il rentre chez lui, mais le lendemain, l'inspiration lui vient alors qu'il revient près du lac et il tente à nouveau de la convaincre :
Citation:
Je n'attendais que vous
Nulle autre que vous
J'attendais votre voix
Vos soupirs
Donnez-moi votre air
Qu'enfin je respire
Elle, incarné par Jack.sparrow
L'angevine était en taverne lorsque le pigeon lui est revenu, reconnaissant le volatile elle souriait par avance. En lisant la missive elle ne peut s'empecher d'eclater de rire. Ce cher jack ne lachera pas prise si facilement semble-t-il... Elle sort un vélin et laisse glisser la plume...



Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots
Rien que des mots
Des mots faciles des mots fragiles
C'était trop beau
Bien trop beau
Mais c'est fini le temps des rêves
Les souvenirs se fanent aussi
quand on les oublie

Parole, parole, parole
Parole, parole, parole
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent


Rapidement elle renvoie le volatile et reprend sa conversation sur les brigands de ce royaume...
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