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[rp] inauguration de l'agrandissement du port de Moulins

Jazon
Les Duchesne, invités à s'approcher par Albine qui leur faisait de grands gestes, s'avancèrent vers le quai pour voir s'amarrer un bateau qui arrivait.
C'était le Voitloin, navire de monseigneur Ivrel qui ce jour-là avait pour capitaine Jeannicolas d'après ce qu'ils pouvaient entendre autour d'eux.

Jazon se tourna légèrement et vit que les invités ne cessaient d'arriver. Parmi eux la duchesse qui allait présider aux cérémonies.

Il s'intéressa de nouveau aux préparatifs d'accostage, Gypsie à son bras lui faisant son plus charmant sourire.
Mais soudain, Jazon sentit que son épouse était bousculée. La seconde d'après, c'est son pied qui était écrasé.

Jazon portant la main sur le bras de Gypsie pour la maintenir, baissa le regard et découvrit devant lui un gamin.


Oups... Mes excuses Dame et Messire, je ne voulais pas vous rentrer dedans et vous écraser les pieds.
Je ne vous avais pas vu, je regardai le Voitloin.


L'enfant baissa la tête, géné.

Jazon jeta un regard à Gypsie. Elle ne semblait pas affectée par la bousculade. Quand à lui, ses doigts de pied s'en remettraient.

Il n'y a pas de mal jeune homme répondit Jazon.
Et je comprends que voir les manoeuvres d'aussi près d'un bateau rentrant au port fasse perdre un instant toute réalité alentour.

Il sourit au gamin, se demandant qui il était. Son visage lui disait quelque chose.
Albine.
Le Voitloin va accoster, Albine s'en va faire lever Alexandre et éviter que le bateau ne lui écrase les jambes. On n'est jamais assez prudent... Sauf que le cousin a disparu. Le cœur de la blonde se noue tandis ébauche à la vitesse de l'éclair un nombre de scénarios catastrophes... Tombé dans l'eau bien sûr. Non. Kidnappé ? Allongé agonisant pour avoir mangé trop de biscuits ? Oh malheur ! Non en train de vider le buffet en douce... Ah non, il piétine Jazon ouf !... Quoi ?!!! Elle pouffe de rire et s'en va les rejoindre. Jazon tentait déjà de rassurer le pauvre Alexandre.

Elle enveloppe le gamin dans ses bras.


et bien Alexandre, en voilà de drôles de manière de saluer la famille ! Une nouvelle coutume que j'ignorais ?

Elle rit joyeusement et relâche son étreinte.

le bonjour, ravie de vous voir.

Elle sourit et bise ses cousins.

Avez-vous déjà assisté à l'accostage d'un bateau ?

Elle danse d'une jambe sur l'autre.

Moi c'est la première fois ! Et dire qu'Ivrel ne voit pas son bateau accoster en premier sur le nouveau port... Mais excusez-moi je vais saluer Mathilde et Elienore. Je vous retrouve tout à l'heure. Pouvez-vous veiller sur Alexandre ? Sinon viens avec moi et ne disparais plus où je vais mourir d'angoisse !

Elle s'éclipse rapidement et va biser Mathilde et Elienore.

le bonjour. Nous avons beaucoup de chance de voir JN accoster juste pour l'inauguration ! Nous commencerons ensuite, qu'en pensez-vous ? Hul, Éclipse la corde !!!!

Et la voilà qui se dandine à nouveau.

Que c'est beau...
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Gypsie
Gypsie s'amusait de tout, souriait à tout le monde, ravie d'assister à tel évènement, près de Jazon.
Tant d'agitation, jusqu'à ce que son pied qui ne comptait que quatre orteils, sente un poids soudain.
Petit poids.
Il faut baisser la tête pour voir un gamin rougir, s'excuser, triturer ses mains, tout confus.

Elle le connait ce garçon, elle en est sure, mais n'arrive pas à mettre un nom sur son visage attendrissant.
Jazon le rassure ; oui, il y a de quoi oublier la réalité quand le Voitloin arrive au port devant tant de monde.

Albine, qui papillonne partout, vient révéler le nom de l'enfant. Alexandre.
Jamais elle ne l'aurait reconnu Gypsie. Trop longtemps sans l'avoir vu.

Et de regarder la Marigny trépigner, danser d'une jambe à l'autre, l'entendre parler à Alexandre, puis à eux


Avez-vous déjà assisté à l'accostage d'un bateau ?


Ah ça jamais, nous nous en réjouissons d'autant plus !

Juste le temps de demander aux Duchesne de veiller sur Alexandre, et elle s'en va ailleurs la chef de port.

Et Gyspie s'adresse à l'enfant,

Ah oui, moi aussi je ne quitte pas le Voitloin des yeux, d'ailleurs j'étais tellement absorbée par ses manoeuvres, que je n'ai rien senti sur mon pied.
Je regarde tout, car je connais toute la théorie, mais rien de la pratique.


Un clin d'oeil au gamin,

Tu es Alexandre ! le fils de Kory ; je ne t'aurai pas reconnu tellement tu as grandi et changé !
Nous c'est Jazon et Gypsie, peut être te souviens tu de nous. Nous sommes des cousins de tes parents.

Mais intéressons nous au bateau qui arrive ! Tu connais le capitaine ? Il s'appelle Jn, enfin... Jeannicolas plutôt ! tout le monde l'appelle Jn. Il est très gentil !


Se laissant aller à l'excitation générale régnante, Gypsie encourage Alexandre, comme s'il en était besoin, de bien regarder les dernières manoeuvres, avant de voir le chef de bord mettre pied à terre.
_________________
Hulrika
C'était bien le Voitloin qui approchait et qui dit Voitloin dit JN, et surtout dit Pator. Excitée comme une puce, elle avait hâte de voir son vieux enfin, celui qu'elle avait abandonné malgré elle à Chinon, la passerelle s'étant dérobée sans qu'on ne sache pourquoi. Elle aurait pu attendre deux jours de plus pour ne pas le laisser dans la ville franche, où il devrait survivre sans sa présence, mais c'était risquer sa participation à la liste estivale dans laquelle elle s'était investie, alors tant pis, l'vieux se démerderait et puis on n'perd pas les bonnes habitudes, à chaque voyage, elle avait plaisir à le lourder quand il trainait, ça lui apprendra, et puis, il revenait toujours. Amoureux, maso, seul le Trés-Haut l'sait! Un peu des deux surement.

De nombreuses lettres échangées malgré tout, et il ne semblait lui en tenir rigueur, mais Hul s'inquiétait pour sa santé mentale. Quand il lui avait dit qu'il péchait nu comme un ver sur les quais d'Chinon pour passer l'temps et discourait avec les poissons, Hul lui avait écrit de mettre un chapeau tout d'même et avait ajouté à la correspondance un pli scellé qu'il devait remettre à un médicastre au plus vite. Pour sûr qu'il n'avait eu l'temps puisqu'il n'en avait fait état quand elle avait reçu les lettres suivantes alors qu'il était à bord du Voitloin.

Voilà donc la Hul qui s'affairait à aider JN dans ses manœuvres en compagnie d'Eclipse, occupée à un travail qu'elle connait bien, pour ne prêter attention à tout ce qui se passe autour d'elle. L'inauguration du port pour l'instant, elle s'en fout. Le travail d'abord! Les réjouissances ensuite!
Quelques sourires quand même au blond sur l'bateau qu'elle trouve toujours aussi beau malgré son grand âge, bien la première fois qu'un matelot la perturbe lors d'un accostage.

Cordages reçus par JN du foncet, quelques nœuds par ci, par là, vérifier qu'l'tout est bien maintenu, c'est bon ça tient et ....

Aaaaaaah !!!
Attaque du blond!
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Quelle est la différence entre Hul Juge ou Hul PP? Aucune, elle a un marteau en main et est probablement dangereuse...
--Pator


Depuis bien avant l’arrivée au port, Pator était sur le pont, profitant de la brise fraîche du matin, ses cheveux blonds dans le vent. Il lui tardait d’arriver, heureux de retrouver enfin son amour qui lui manquait tant.

De loin il avait repéré sa silhouette s’afférant sur le port. Il sourit en se disant qu’elle ne tenait jamais en place. Elle avait sans doute vu arriver le bateau mais elle savait que l’accostage prendrait du temps, et qu’il était inutile de s’impatienter.

Ils étaient maintenant plus près, elle lui souriait l’air heureuse. Il regardait les courbes de sa silhouette féline, ses cheveux rebelles, et cette mèche qu’il aimait tant écarter sur son front avant de se pencher vers elle pour prendre ses lèvres si douces. La manœuvre semblait prendre un temps infini. Cette attente était à la fois dure et merveilleuse, le désir de s'engouffrer entre ses bras tendus, de la serrer enfin contre lui, ne faisait que s’attiser plus encore.

Enfin la passerelle s’abaissa et il pu se précipiter pour l’enlacer et la couvrir de baisers avides du manque d’elle. Longuement leurs mains trop fébriles redécouvrirent leurs corps, et leurs bouches restèrent soudées en un baiser tendre et passionné, qu’ils ne voulaient interrompre ni l’un ni l’autre.

Puis ils restèrent ainsi un moment, juste enlacés, joue contre joue, à savourer le bonheur d’être à nouveau l’un près de l’autre. Le connaissant, elle ne fût pas surprise quand il lui murmura qu’il allait s’éclipser et ne pas participer à la fête qui se préparait.


C’est ta soirée mon amour. Le résultat de ce pour quoi tu as œuvré et dans lequel tu as mis tant d’énergie et tant de cœur. Profites-en, amuse toi, et quand tu auras envie d’une overdose d’amour et de tendresse, viens me retrouver, je t’attendrai.

[Rédigé par JDPator]
Alexandre...


La confusion, voilà le sentiment du gamin à ce moment précis, il releva cependant la tête.
Les yeux brun plantés sur Jazon, il se sentit un peu mieux en entendant les paroles réconfortantes.
Cela pédalait dans son cerveau, il essayait de se souvenir.
Il allait se présenter lorsqu'il entendit Albine arriver par derrière, sourire aux lèvres plus francs.
Des bras chaleureux qui l'entourent.


Bein...

Il ne savait que répondre à Albine.
Une nouvelle coutume que de marcher sur des pieds ?


J'ai pas regardé mes pieds.

Il haussa les épaules en riant.
Albine semblait en forme à sautiller comme un cabri d'une jambe à l'autre.
Alexandre l'aurait bien suivi, mais il préférait s'abstenir des fois qu'il n'écrase de nouveau des pieds.
A la question d'Albine il secoua la tête.
Puis il décida de rester avec Jazon et Gypsie.
D'ailleurs il écoute cette dernière avec une attention toute particulière.
Elle n'avait rien senti, ouf pensa-t-il.
Toute la théorie ? Alors Alexandre avait encore des choses à apprendre...
Et puis alors qu'il allait se présenter, Gypsie le prit de court.


Tu es Alexandre ! le fils de Kory ; je ne t'aurai pas reconnu tellement tu as grandi et changé !
Nous c'est Jazon et Gypsie, peut être te souviens tu de nous. Nous sommes des cousins de tes parents.


Il écarquilla grand les yeux.
Son coeur ne fit qu'un boom et il regarda Jazon et Gypsie avec un grand sourire.
Il se souvenait de la tarte aux pommes de Lucie ! Et puis l'hostel et le voyage à Clermont !


Oui, maintenant j'ai 6 ans, un chat, un cochon et un cheval !
Je m'en rappelle un petit peu... A Clermont, la tarte aux pommes et la cuisine.


Il se gratta la tête.
Etait-ce vraiment la cuisine ?
Il ne s'en souvenait pas.
Mais si c'était des cousins alors il pouvait rester là. Pas de danger.
Et puis la fierté se lisait dans son regard, "le fils de Kory", des mots qui lui faisaient si chaud au coeur.
Le malheur lui avait volé Ambris et Aellfall, mais lui avait offert Kory & Al.
Mais pas le temps de songer à cela, il faut regarder le bateau. Et puis sa réponse pour JN, il l'eut.
Jean Nicolas. Le capitaine, il en avait de la chance.


Regardez !
Ils font des noeuds !


Alexandre tendit son bras en direction d'Hulrika.

C'est Hulrika !!
Je la connais ! Elle coupait des arbres à Montpensier !
Ca devait être pour le port !


Alexandre était si heureux de participer à cela, il observait.
Lui aussi un jour il ferait des aussi beau noeuds.


JN, non je ne le connais pas, mais j'ai déjà entendu son nom "Jean Nicolas"

Il frappa dans ses mains.

Bravo !! Bravo !! Messire JN !!

Jazon
Alexandre ! Mais oui, je me disais bien que ton visage m'était familier.
Tu as rudement grandi !


Gypsie fit les présentations et l'enfant, à son tour, fit de même.

Oui, maintenant j'ai 6 ans, un chat, un cochon et un cheval !
Je m'en rappelle un petit peu... A Clermont, la tarte aux pommes et la cuisine.


Jazon sourit en l'entendant fièrement donné son âge et énuméré ses possessions animales.

Le petit homme s'extasiait de tout ce qu'il voyait.
Enfin pas facile de tout voir quand on a six ans et qu'on est encore petit.

Jazon tendit sa canne à Gypsie et se pencha vers l'enfant dans son dos. Il enserra sa taille de ses deux mains.

Si tu veux, jeune homme, tu vas pouvoir suivre tout cela d'un autre point de vue.

Et sans attendre que l'enfant ne réagisse, il le souleva, le fit passer au dessus de sa tête et l'installa à califourchon sur ses épaules.

Ca va moussaillon ? Es tu bien installé ?

Tenant le gamin par une jambe, il reprit sa canne de l'autre.
C'est que sa jambe abimée lui faisait parfois défaut.
Petitrusse
Petitrusse arrive en tant qu'invité. Petitrusse se déplace et salue les personnes qu'il croise.

RP modifié pour coller à la date de l'inauguration.

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Jeannicolas
Quand il s'agissait de se dépêcher pour arriver à temps à Moulins, l'abandonné s'en était donné à fond.. mais une fois sa bien-aimée en ligne de mire, JN avait perdu définitivement son matelot.. qu'à cela ne tienne, le stratège pouvait compter sur l'aide de ses deux collègues Chefs de port qui étaient passées Maîtres dans l'art de manier les cordes et autres bittes d'amarrages. Une fois le bateau bien en place, JN laissa le soin à son passager de débarquer le premier afin de lui permettre de rejoindre sa douce au plus vite.. C’est Albine, qui était visiblement totalement hystérique face à la situation, aida JN à s’extirper du foncet.

Merci les filles ! Quel plaisir de vous revoir.. Et vos tenues, vous êtes magnifiques !

Bien habillées certes, mais pas question pour Hulrika de se donner un genre.. Non, elle n’avait pas abandonné ses brais.. Elle s’était contentée de faire un effort et celui-ci était plus que remarqué et apprécié. JN jeta un œil, à nouveau, sur les quais toujours noir de monde.

Je suis impressionné.. De mémoire, je n'ai jamais vu autant de monde sur les quais.. Quel honneur d'avoir été à la barre du Voitloin et pouvoir inaugurer les nouveaux quais !

Parmi les cris de la foule, l’un retient l’attention du notable de Clermont.. celui d’un gamin qui accompagnait les Duchesne. JN s’approcha du trio pour saluer ses amis et curieux de connaître l’identité de l’enfant.

Mes amis, quel plaisir de vous revoir ! Mais où étiez-vous donc passé durant tout ce temps ? Clermont sans vous.. c’est bien triste !

Puis s’adressant à l’enfant bien installé sur les épaules de Jazon :

Merci bonhomme. Je vois que tu aimes les bateaux.. ?

L’homme regarda Gypsie avec un air interrogateur.
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Jeannicolas de Trazegnies
Notable de la Ville de Clermont
Affréteur au sein de la Compagnie Auvergnate de Navigation


Clarine
Mais quelle tête de linotte...mais c'est pas vrai...Albine lui avait pourtant dit

"Tu penses à l'inauguration de l'agrandissement du port de moulins, vous êtes tous invités "

Et bien sûr...elle avait oublié...enfin un tipeu...car là pendant qu'elle faisait un rapide tour à la canf, ben ça lui était revenu que c'était aujourd'hui.

Elle courut vite jusqu'à son cheval qu'elle enfourcha direction Moulins !

A l'arrivée, elle vit qu'il y avait déjà beaucoup de monde. Tant mieux, c'était une bonne chose. Elle se faufila donc au milieu de la foule et reconnu quelques têtes, dont Petitrusse. Elle se dirigea vers lui pour le saluer.


Bonjour, Petitrusse ! Tu vas bien ? Mais dit moi il y a de l'animation ici...Et ce magnifique bateau qui vient d'accoster est celui de qui ? Tu le sais ?

Elle criait un peu pour couvrir le brouhaha de la foule...mais bon faut ce qu'il faut hein !
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Gypsie
Quelle folie de prendre cet enfant sur ses épaules ! Les jambes allaient ployer sous le poids ! Enfin... Alexandre était jeune, pas très épais non plus.
Gypsie, garde de canne un instant, sourit en voyant l'enfant ravi de se voir ainsi levé, d'en voir un peu plus de plus haut, resta près de son époux, le touchant presque, prête à faire contre poids, à épauler, si la canne craque.

Quand enfin l'instant arriva. Le débarquement. Un premier passager qui descend, et enfin, l'homme de la situation, le capitaine; qui atteignit terre en souriant, et s'approcha des Duchesne.


Mes amis, quel plaisir de vous revoir ! Mais où étiez-vous donc passé durant tout ce temps ? Clermont sans vous.. c’est bien triste !

Quel plaisir pour nous aussi Jn ! Nous étions partis faire un tour en Italie !

Et sans se retenir, Gypsie fait l'accolade à Jn, l'embrasse sur les deux joues,


Ravie aussi de te revoir, et toi aussi tu manques à Clermont ! Tu ne sais pas combien tu manques à la capitale !
Je suis si contente de te voir Jn. Il faudra qu'on se retrouve pour discuter, à la taverne.
Bière à volonté ! N'est ce pas Jazon ! Ou chez nous, qu'importe l'endroit !


Petit rire, et voilà Jn s'adresser à plus haut, à Alexandre, juché sur les épaules de Jazon.
Et devant son regard plein de question, Gypsie le renseigne,


Ah ! Jn, je te présente Alexandre, le fils de Kory.

S'adressant à Alexandre,

Alexandre, je te présente le Jn dont tu as entendu parler, autrement dit, Jeannicolas.
Capitaine hors pair.

Sans doute as tu mille questions à lui poser !
Quand il aura le temps bien sur.


Le poids de l'enfant devait maintenant peser sur les épaules de Jazon.

Gypsie aperçu alors Petitrusse ; il semblait perdu dans ses pensées, l'air heureux, à quoi songeait-il donc ? peut être à l'avenir, à son futur ; peut être pensait-il à un poste, à un poste responsable, dans un domaine ou un autre... L'avenir le dirait...

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Alexandre...


Il ne manquait que des troubadours dans l'assemblée. Mais peut-être viendraient-ils plus tard ?
Alexandre sans crier gare se retrouva sur les épaules de Jazon et là il eut une vue d'ensemble merveilleuse.


Ca va moussaillon ? Es tu bien installé ?
Ca va mon capitaine ! Et toi ça va ?


Alexandre posa ses mains dans la longue chevelure de Jazon.
Il se tenait mais sans lui tirer les cheveux.
Au loin, un homme pensif arriva, Alexandre pencha la tête.
P'tre qu'il était muet. Il se pencha pour le demander à Jazon.

Jazon, il est muet le messire qui vient de passer ?

Alexandre fit la moue, et se dit que vraiment il n'avait guère de chance ce pauvre messire.
Mais Alexandre se souvenait de l'avoir vu Duc, peut-être avait-il perdu sa langue ?
Enfin, rapidement comme tout enfant Alexandre changea d'intérêt.


Merci bonhomme. Je vois que tu aimes les bateaux.. ?
Euh... Oui !


A vrai dire c'était la première fois qu'il voyait un bateau.
Mais cela lui plaisait.
Gypsie lui présenta JN et le présenta comme le fils de Kory.
Alexandre regarda JN avec fierté, il était le fils de Kory.
Et puis de la bière ! Alexandre les écouta, si Timothée avait été là il aurait voulu boire de la bière !
Lui il buvait du cidre en cachette. Mais personne savait.


Enchanté Jeannicolas !

Des questions, ça oui il en avait, cela se bousculait là-haut dans sa petite tête.
Mais il ne voulait pas embêter l'homme. Enfin JN.
Sans doute avait-il des histoires.


T'as déjà rencontré Ulysse ?

C'était sans doute le marin qu'il connaissait le plus Alexandre.
Alors p'tre que JN l'avait vu pour de vrai.


Jazon
Ca va mon capitaine ! Et toi ça va ?

Jazon avait senti les mains du gamin dans sa chevelure.
Ca va moussaillon !
Tant que tu me mets pas tes mains sur mes yeux
rajouta t'il en riant.

Jazon, il est muet le messire qui vient de passer ?
Alexandre s'était penché vers Jazon pour poser la question.
Le gamin parlait de Petitrusse qui venait de passer près d'eux.


Habituellement, non !
Mais peut être est il préoccupé par quelque chose et il ne nous a pas vu dans cette foule...


Le bateau enfin bien amarré, Jazon vit approcher son capitaine, l'illustre Jeannicolas.

Mes amis, quel plaisir de vous revoir ! Mais où étiez-vous donc passé durant tout ce temps ? Clermont sans vous.. c’est bien triste !

Gypsie embrassa Jn.
Puis Jazon lacha un instant la jambe du gamin, le temps de changer sa canne de main pour prendre l'avant bras de Jn et le saluer.


Bon retour en BA, Jeannicolas !

Gypsie fit les présentations entre le capitaine et son jeune admirateur.
Jazon sentit que le gamin se redressait, toujours assis sur ses épaules. Par assurance, il raffermit sa poigne sur le mollet du garçon.


Enchanté Jeannicolas !

T'as déjà rencontré Ulysse ?


Jazon sourit en entendant Alexandre.
Il fit un clin d'œil à Jn, en pensant à son fils au même âge. Quand il commençait à poser des questions, on n'était pas sorti de l'auberge !


Excusez moi de vous interrompre.
Si on se rapprochait de l'estrade.....
J'imagine que la cérémonie ne va plus tarder à débuter.
Arthurdayne
Le port était animé en cette journée. L'inauguration qui marquait la fin des travaux avait attiré du monde, et après des mois et des mois où les quais avaient été martelés par les pas lourds des ouvriers, mouillés par la sueur des travailleurs, c'était désormais l'évanescence légère des pieds invités qui effleurait le lieu flambant neuf, nettoyé de frais. La responsable de ce grand ménage, qui avait transformé un chantier poussiéreux, où l'on respirait sciure de bois et remugles de transpiration, en un endroit festif à ciel ouvert, était sans nul doute Hulrika.

Elle qui n'aimait rien tant que maintenir des locaux en bon ordre, organiser bureaux, salles, et autres tours de vigie, avait trouvé avec le port son premier vecteur d'investissement dans la vie publique. Arthur savait qu'elle y avait mis beaucoup d'elle-même, qu'elle avait fait preuve de ses talents et de son énergie singulière. Elle avait donné un second souffle à une institution qui semblait péricliter, et surtout, elle avait réalisé le tour de force d'y associer la municipalité de Moulins, qui en avait été soigneusement mis à l'écart jusque là, volontairement ou non.

Plusieurs conseillers ducaux étaient déjà présents, ainsi que la duchesse, Mathilde. A grand seigneur, grand honneur, c'est elle qu'il alla saluer en premier. Jouant la carte du sujet respectueux, il s'inclina bien bas, sourire en coin malgré tout.


Votre Grâce, quel grand honneur de voir vos pieds bénis fouler notre sol moulinois.

Puis bon, parce que les mondanités, ça va bien quelque temps, il posa une bise sur la joue de porcelaine de la duchesse.

Ravi de te voir ici, Mathilde. Je vois que ces quatre mois de Grâce te vont plutôt bien au teint.

Aux côtés de la Duchesse se trouvait l’autre maîtresse des lieux, la nouvelle Maîtresse Incontestée, même, la compagne d’un de ses vieux amis, et surtout, surtout, la maman de sa filleule. Elienore. Nouvelle bise sur nouvelle joue.

Bonjour Elie. Tu es magnifique, tu sais. Si ma filleule s’épanouit de manière aussi jolie que toi, son vieux parrain a du souci à se faire. A dire vrai, si les fleurs se mettaient à marcher le long des routes, on les appellerait Elienore et Adelys.

Et oui, on avait beau être un sage respecté, on aimait encore à complimenter les jolies femmes. Et pour le coup, Arthur n’en avait pas fini, s’il devait en juger par le petit tour d’horizon qu’il fit. La gent féminine présente s’était parée de ses plus fastueux atours, et ses membres rivalisaient d’élégance. Et puis il y avait Hulrika. Non pas que la jeune femme manquât d’élégance ou de beauté, au contraire, elle avait cette beauté farouche et un peu sauvage, cette féminité faussement rustre et pourtant d’une délicatesse bien cachée, qu’Arthur avait souvent croisées. Mais elle dénotait clairement au milieu de la beauté apprêtée des autres femmes présentes.

Elle s’affairait pour l’heure à accueillir le Voitloin, et surtout l’un de ses passagers, son bien aimé Pator. Quoi que, comme elle en parlait parfois, on eût pu le surnommer le mal aimé. Mais mal ou bien, l’essentiel était d’être aimé, non ?

Et alors que l’accostage se terminait, la petite foule se rassemblait. Et, sûrement, l’heure du discours se rapprochait. Parce que oui, il avait beau ne plus être maire de sa ville d’adoption, lorsqu’on associait « discours » et « Moulins », immanquablement, on pensait à lui. Jetant un coup d’œil à Albine, la CaMGT en exercice, et donc certainement celle qui était maîtresse de cérémonie, il attendit le signal du début des hostilités. Des festivités.

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"Je vivais à l'écart de la place publique
Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique."
Constance..
La blonde arriva donc sur les lieux de l'inauguration comme elle l'avait promis à son amie Albine. Et cela avec le coche du domaine. Elle avait bien failli arriver en retard la blonde.
Il lui en avait fallu du temps pour choisir quelle robe elle allait mettre. La noire qui coûte très chèèèèère ! Ou la verte et bleue pas donnée non plus....
Après de mûres réflexions, Margot sa servante lui avait suggéré la verte et bleu... Bleu suggérant la mer, et le vert pouvant faire penser aux algues marines...
Après tout, pourquoi pas, elle hésitait tellement, et décida donc d'écouter Margot. Et donc la blondinette d'Orsenac avait revêtu la dernière robe commandée à Valeryane.




Elle scruta l'horizon de ses azurs, à la recherche de son amie, de sa soeur de coeur, saluant au passage les visages connus.
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