[RP] Fête d'anniversaire de notre Bourgmetre.

Gronchon l'Hubert, comme très souvent d'ailleurs, déjà quelqu'un semblait être venu dormir dans sa cabane à outils et y avait laissé tout un tas de saleté, fichu gamin qu'on ne surveillait pas.

Mais en plus la fille de la mairesse était venu lui demander de l'aide.
Déjà qu'il lui trouvait un air douteux, avec son cheveu jamais coiffé, sans compter les perles quel ajouté, ah les jeunes, ils avaient un goût assez particulier, surtout celle-ci, qu'il voyait souvent traîné avec le milicien Michel, allez savoir ce qu'ils faisaient dans la vieille grange abandonnée.
Bon ben ce n'est pas le tout, fallait-il pas se mettre au boulot.

Et le voilà parti vers la cabane pour y sortir les longues planche de bois, les tréteaux ainsi que les bancs de bois, se mettant à installer le tout dans le jardin et bien entendu en ronchonnant de plus belle.

Anniversaire, est-ce que je fête le mien en public ?
non, pffhh quelle idée...

Bon quand même c'était pour la mairesse, et Dieu sait quelle est bigrement belle, avec des formes ou il faut, ah ça elle ne ressemblait pas à sa fille, un vrai garçon manqué.

Réfléchissant un peu, il se décide à faire tout e même quelque chose de jolie, ajoutant des bouquets de fleurs par ci par la sur les tables qui s'aligner, une petite banderole installée de branche en branche où il avait noté de son écriture très peu soigner "joye aniversère", faut dire qu'il avait jamais été a l'école lui.

Préparation de quelques gâteaux, histoire de remplir les estomacs gourmands, des tartes et autres cakes en tous genres, le tout déposé sous la surveillance de Germaine, qui sans nul doute, ne laisserait aucun gourmand du style d'Ilan, manger avec abus les pâtisseries.

Les bons fûts de bière prirent à la taverne de du bourgmestre et que Bébert venait disposer sur la table prévue à cet effet. De choppes en étains empruntés à Malice le temps de la fête, posés près de la boisson fétiche des habitants.

Préparation d'un feu et de la broche municipal, où un bon cochon avait été empalé et commençait à rôtir, que le vieux fermier Bernard, arrosé de temps à autre entre deux tours de broche manuelle, le reste du temps assit sur un plot de bois à surveiller la bête qui grillé, une bonne choppe de bière a la main.

Tout semblait avancer dans le bon ordre, sauf peut-être Hubert, qui rouge comme une belle tomate bien mur, râlé sans réelle conviction.

Ah, c'est que les troubadours de la fête commençaient à prendre place et à se laisser aller dans quelques essais de chant et de musique, histoire de s'échauffer avant le grand moment.

Sur le coup, la jeune femme fit une pause, s'offrant une bonne choppe de bière, s'installant sur un des bancs à écouter l'air joué.
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Les bonnes volontés affluaient pour donner un coup de main à cette préparation. C'est qu'il y avait tant de choses à prévoir et à faire. Malice avait la veille envoyé les invitations à tous les villageois. Le matin même après avoir rapidement fait les affaires courantes à la mairie, elle se rendit à son tour pour aider... enfin surtout superviser, on la connait la bourgmestre, toujours derrière tout le monde.

Les enfants étaient partis cueillir des marguerites pour décorer un tant soit peu les tables. Deux femmes assises dans leur coin, les assemblaient en jolis petits bouquets.



Hubert avait dressé les tables, et les victuailles venaient les couvrir.





Le cochon et les cailles furent mis sur la broche pour le premier, suspendu pour les deuxièmes. C'est qu'il fallait du temps à cette bestiole pour cuire. Malice regardait et parfois, alors qu'on ne la regardait pas, elle picorait dans un plat. C'est que son ventre criait famine.



Mais où avaient-ils donc mis les fûts ? Bon sang, manquerait plus qu'il n'y ait rien à boire ! Ce serait une honte, toute une réputation foutue en l'air. Malice chercha du regard mais ne trouva point. Elle finit par demander et vite on la rassura. Il était à l'abri, à l'ombre encore, mais aucune inquiétude, la cervoise coulerait à flot ainsi que l'hypocras et le jus de raison. Hubert tout en la rassurant la conduit aux fûts. C'est avec un large sourire qu'elle le remercie.


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Un peu remis de son aventure, le petit blondinet avait insisté pour assister à l'anniversaire de sa tata d'amour, d'ailleurs sil avait même prévu un cadeau pour elle, fabriqué avec l'aide de Méjo.

Il fut donc aidé à se laver, à s'habiller aussi, un seul bras de valide, ça limite beaucoup de choses dans les mouvements, en plus il devait pas s'en servir jusqu’à complète guérison soupir, du coup forcément ça l'empêchait de faire beaucoup de choses qu'il aimait bien, sans compter qu'il était surveillé étroitement depuis sa fugue.

Alors que Bertille l'avait habillé, lui mettait ses bottes et que muni d'une brosse se mettait à coiffer sa tignasse rebelle, lui tirant bien de trop, alors que lui de penser qu'à sortir très vite de cette maison ou on l'avait consigné en guise de punition.

Aieeeuhhh mais Ouilleuuuhhh, ce n'est pas le coiffer ça pff.

Tapant du pied sur le sol d'impatience, tentant plusieurs fois de prendre la poudre d'escampette, mais une nounou visiblement reboostée, pff ça promettait une fête avec elle sur les talons, sûr qu'il n'allait pas pouvoir jouer.

Après un long moment de brossage de cheveux intempestif, qui n'y fit strictement rien à ses bouclettes restées désordonnées, ils se décidèrent à rejoindre la fête, non sans oublier le cadeau de la mairesse qu'il avait emballé dans un vieux bout de tissu qu'il avait entouré d'un ruban piqué a sa soeur et qui lui servait à nouer ses cheveux.

Vite mais vite, va être au retard le nous.
D'abord tu es trop lente.

Soupir sur soupir, le blondinet, le paquet sous le bras, la main dans celle de Bertile qu'il tirait de l'avant pour arriver plus vite, attirait par le sont des chants et de la musique qu'on entendait déjà.

À peine le pied mit dans le jardin où se trouvait déjà quelques personnes, la vigilance de la nounou semblant se dissiper, Ilan lui faussa compagnie pour courir jusqu’à Malice, lui sautant presque dans les bras, attendant d'être a porté pour la couvrir de bisous.

c'est le moi, c'est venu pour le toi.
Tien c'est pour le toi, s'est le moi qui la fait.

Lui tendant son cadeau de la seule main qu'il avait de valide.
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Les premiers invités commençaient à arriver. Au loin Bertille qui tentait de retenir le petit Ilan, ce qui faut bien l'avouer n'était pas franchement une sinécure. D'un geste de la main Malice lui fit signe qu'elle pouvait lâcher le blondinet, ce qu'elle fit ou qu'elle ne fit pas d'ailleurs, toujours est-il que le garnement déjà accourait pour lui sauter dans les bras. Bertille tentait bien de le suivre, mais malgré leur différence de taille, le gamin était bien plus rapide. Et ce n'est pas son bras toujours immobilisé qui le ralentissait. A la main un joli paquet cadeau qu'il lui offrit prestement, presque plus heureux d'offrir que de recevoir, ce qui faisait plutôt plaisir à voir.

Malice le prend dans ses bras, le laisse la couvrir de bisous en riant, puis lui en donnent un énorme à son tour.

Merci mon p'tit coeur ! Je pense que tu veux que je l'ouvre tout de suite.

Un petit clin d'oeil complice...

Attends tata te repose au sol, c'est que tu commences à être lourd dis moi.

Malice remet Ilan au sol, s'accroupit pour être à sa hauteur, et devant ses yeux pétillants de joie, trépignant d'impatience de voir sa réaction, elle ouvre le paquet.

Ohhhh mais il est beau ton collier ! Tu l'as fait tout seul ? Très joli mon coeur, tata va le mettre autour de son cou. Il va bien avec ma robe tu ne trouves pas ? et ce joli bleu avec mes yeux.

Malice passe la tête dans le collier puis le prend dans ses bras pour le couvrir de petits bisous jusque dans le cou, ce qui elle le sait, le chatouille et le fait rire.

Dis, tu ne te sauves pas, et tu ne fais pas le gros gourmand hein ! Regarde là-bas, il y a Gaby, Molly, Enolian... tu peux aller jouer avec eux, mais doucement, vous ne chahutez pas, tu fais attention à ton bras stp. Si t'es bien sage, nous danserons toute à l'heure, puis les troubadours vont nous donner un petit spectacle.

Au loin Chania arrive, mais que fait-elle donc ? La bourgmestre la regarde un instant, un petit sourire en coin. La jeune sauvageonne était partie s'isoler, loin du monde et du brouhaha ambiant.
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Il avait finalement pris le temps de se préparer, faisant les échoppes en chemin pour trouver le cadeau qui, il l'espérait ferait mouche, c'est qu'un anniversaire c'est pas tous les jours! Il avait suivi à distance Bertille trainée par un Ilan pressé d'arriver, sachant que celui ci serait étroitement surveillé, il avait l'esprit libre pour faire son choix qui s'avera tout de même difficile, un bijou? des fleurs? une robe? un jupon?, un bonnet? Non non non! Il tomba nez à nez avec le Cadeau! Celui qui était le meilleur choix,

Pourriez vous me l'envelopper mon brave?


Il sortit sa bourse et régla son achat, le prit sous le bras et fila vers la salle de la fête.



Bonjour Tout le monde!


Il fit les honneurs d'usage à chacun et se dirigea vers Malice,

Ilan ne dévore pas tout j'espère, tiens Malice c'est pour toi!


Joyeux anniversaire Malice!
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Keuch aperçu Malice au loin, celle-ci lui fit la baise qu'il lui rendait gentiment. Il répondit à toutes ces questions

Bonjour Malice ! Oui sa fait bien longtemps qu'on s'est pas aventuré hors de la caserne et de ma maison. Eh bien, je n'ai pas l'explication de cet isolement.

Dit il en souriant et continua à fournir ces réponses

Je vais fort bien et toi? Alaxia va bien et nos deux princesses Rose et Emma sont adorables mais grandissent trop vite hélas.

As tu besoin d'aider pour finir de préparer les festivités?


Il n'eut pas le temps de demander autre chose avant d'elle parte saluer d'autre personne. Il ne connaissait presque personne à part malice et mejoada.

Keuch fit un petit tour des lieux, il senta l'odeur du cochon qui commencait à cuire. Sa lui donnait un peu faim. Il avait de belle gourmandise à se mettre sous la dent.
Les musiciens jouaient une rythme fort agréable.
Enfin il regardait ce petit monde s'agitait.

Deuxième fois qu'on obligeait Xelia à sortir de chez elle. Décidément ça faisait trop pour elle, une recluse qui vivait désormais uniquement avec ces moutons et Malice. Bien sûr elle croisait parfois Mejoada dans la demeure de notre bourgmestre favorite. Mais sinon ?

L'isolement et la solitude faisait désormais partie d'elle, elle y avait trouvé la paix.
Malice était déjà partie depuis un long moment pour préparer les festivités, et Xelia arpenta le long couloir menant vers l'extérieur, elle se stoppa devant le miroir pour aperçevoir son reflet. Un regard dur et dénué de la moindre émotion, il ne restait plus que cela d'elle. Elle était un fantôme. Malice et quelques autres, la maintenait en vie, mais il n'y avait aucune raison à cela. Son passé trop lourd, était désormais un fardeau qu'elle devait endurer au présent, et supporter au futur.

Bref, c'était pour Malice. La jeune femme réajusta ces vêtements, une paire de braie, c'était là-dedans qu'elle se sentait le mieux et sa fameuse paire de bottes. Elle n'oublia le cadeau qu'elle allait offrir à Malice, qu'elle glissa dans sa poche.

Refermant la porte, elle traversa les ruelles menant jusqu'aux festivités. L'effervescence commençait à se faire ressentir. Plusieurs personnes semblaient être présentes. On pouvait humer au loin l'odeur du cochon à la broche, à cette simple odeur, le fantôme esquissa un léger sourire d'envie.

Tout avait l'air d'être organisé avec brio, la musique retentissait, des mendolines peut être. Serait-ce Squal ? Hmm, non impossible, il est mort. Et si seulement il ne l'était pas. Mais il l'était, il fallait qu'elle s'y fasse. Elle devrait s'y faire. Elle portait pourtant son nom "Elial".

Puis foulant l'herbe du jardin avec ces bottes, elle aperçut Mejoada, un jeune garçon, deux hommes qu'elle avait dû croiser en taverne, Keuch, elle se souvenait de lui quand il était encore frêle et maintenant il était musclé. La COBA avait fait de ce jeune homme un homme, un vrai.
Et puis, quelle fût sa surprise, lorsqu'elle vit l'homme au doigt magique ! LE doigt MAGIQUE ! Bien sûr, elle s'apprêtait à s'en ramasser une dans la gueule mais c'était pour la bonne cause, alors elle hâta son pas, et lança un :

Alors ce doigt magique ! J'attends depuis des lustres que tu me le mettes ! (âme sensible s'abstenir) mais il semblerait qu'il ne soit pas aussi efficace ! Un peu comme le reste de ton équipement. A la rigueur, ce serait un petit doigt mais travailleur, on pourrait en faire quelque chose, mais là, c'est un grand feignant ! Vieux putois !

C'est alors qu'elle retrouva un sourire, venu d'outre tombe, et qu'elle alla serrer dans ces bras ce bon vieux Rem. Elle le serra si fort peut-être pour lui exprimer qu'il lui manquait, peut-être pour retrouver un peu de Squal dans cet élan, ou peut-être pour l'étouffer et lui faire rendre son dernier souffle.
De toute évidence, dans ce geste inattendu, Xelia se sentait légèrement revivre.

Elle le lança pantois pour saluer l'une des plus belles femmes de Thiers, pour saluer l'une des femmes qu'elle respectait le plus, l'une des femmes, qu'elle admirait le plus, l'une des femmes qu'elle aimait le plus. Malice était à la fois une mère pour Xelia, mais aussi une précieuse amie, et peut-être même une sœur. Comment lui exprimer tout l'amour et toute l'admiration qu'elle pouvait éprouver pour elle ?
S'approchant discrètement elle laissa échapper quelques mots en murmurant...

La première fois que je t'ai vu, j'ai su. J'ai su que tu n'étais pas comme les autres. J'ai su que tu n'étais pas n'importe qui. J'ai su que tu étais le pilier de Thiers. Tu es l'âme de ce village. Joyeux Anniversaire, ma Malette de secours.

Elle ne pût s'empêcher de lui sourire, la voir contente, la rendait heureuse.
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John frappa rageusement des coups de marteau sur sa lame récalcitrante lorsqu'il prit conscience de la pénombre de son échoppe.

Diable, mais quelle heure peut il bien donc être ?

Il sorti le nez de son échoppe et resta sans voix devant la lune si haute.

Enfer et putréfaction, me voilà en bien mauvaise posture

John fila jeter un sceau d'eau sur les braises de la forges, saisi le second sceau d'eau pour se le verser sur la tête. Cela fera office de douche marmonna t'il entre les dents serrées de contrariété.

Il saisi prestement un paquet soigneusement ficelé et fila à grandes enjambés en direction de la mairie.

Gros nigaud que tu es mon pauvre John, voilà bien longtemps que les citoyens normaux de cette ville comptent fleurette à leur oreillers........hélas.........trois fois hélas......

John déposa son paquet à l'entré de la mairie, mit en évidence une petite carte succincte et s'en retourna en ses pénates, jurant et maugréant.

On pouvait lire sur la carte une écriture grossière :
Pour m'dame la maire, le double de la clé de la ville finement ciselé en argent étincelant monté en pendentif.
Encore 10 ans, et z'aurait la même en or.
Merci pour votre dévouement envers la ville.
Bon anniversaire, santé et prospérité.

Nina arriva très en retard pour la fête d'anniversaire de sa marraine, elle avait reçu quelques jours avant une missive l’invitant à participer aux festivités, cela faisait quelques années qu’elle avait quitté Thiers, son retour s’annonçait difficile, depuis son arrivée les souvenirs l’envahissaient, elle dormait peut, la vie ne l’avait pas épargné, la perte de son époux et de ses enfants l’avait marqué à jamais mais elle devait faire bonne figure c’était l’anniversaire de sa marraine et elle lui avait promis d’y allez.

Allez un peu de courage se dit-elle s’en approchant le la grande salle, elle ouvrit la porte et s’engouffrant a l’intérieur, elle se mit dans un petit coin pour regarder les invités, elle reconnaissait certaines personnes.

Mon dieu mais c’est Rem !!!!

Ouvrir .
Ben vi alors, sinon comment voir quoi c'est le cadeau.

Petit secouement de la tête, les filles de-fois, sont de drôle de question. Il se laisse déposer sur le sol, pis regarde Tata ouvrir son cadeau, il aurait bien applaudi, mais voilà, il avait qu'une seule main.

Toutefois grand sourire à voir que ça lui plaît, puis éclat de rire à sentir les bisous dans le cou qui le chatouille.

Le moi il a content que le cadeau y te plaise, c'est Méjo y m'a aidé, mais moi qui l'ai tout fait.

Petit hochement de tête tout fier.
puis il file, laissant la place aux autres qui attendaient de venir souhaiter le bon anniversaire, lui filant s'installer à la table où y avait plein de bonne chose à manger, s'en lécher les babines tant ça avait l'air appétissant.

Un petit coup d'oeil vers les autres qui semblait occupé, et paf, il tire une tarte vers lui, et s'en prend une bonne part, même deux, c'est qu'il a faim le blondinet, comme toujours d'ailleurs.

Pendant qu'il mange sagement ses parts, il observe les gens venir et partir, certains qu'il a déjà vus, d'autres qu'il ne connaît pas.
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Nina le vit se retourné, oui c’était bien lui, REM, il n’a pas beaucoup changé se dit-elle, un peu vieilli, mais toujours aussi beau, elle aussi avait quelques rides le temps passe si vite.

Elle se précipita dans ces bras.

Nina ! Alors là c'est le pompon ! Depuis tout ce temps, il va falloir qu'on se revoit dans un endroit... plus... calme et discret.
Y'a longtemps que tu es là ? As-tu vu notre gentille Malice ?

Bien sûr, nous avons beaucoup de choses à nous dire.

Elle lui sourit

Je viens d’arriver, je me faisais discrète, je ne m’attendais pas à tomber sur toi après tous ce temps.

Non je n’ai pas encore vu Malice, elle m’a envoyé plusieurs missives me priant de revenir à Thiers, je n’étais pas franchement décider à rentrer, c’est une longue histoire, que je te conterais plus tard, mais maintenant que je suis là et que je te vois, je regrette de n’être pas rentré plus tôt.

Elle sourit et le pris par la main

Allez vient, allons chercher Malice, j'ai hate de la voir

Malice regarda partir Ilan et ne fut pas surprise pour deux sous en le voyant faire un détour vers les tables avant d'aller rejoindre ses amis pour jouer. L'amour chez ce gamin passait d'abord par son estomac. Malice s'entretient avec Bertille afin qu'elle garde un oeil sur lui.

Bertille, je vous le confie pendant qu'il se restaure. Si nous le laissons faire il avalera une tarte à lui tout seul.

Puis reprenant sa discussion avec Keuch...

Merci pour ta proposition d'aide Keuch, mais je crois que ça devrait aller. Je vais bien pour ma part, les enfants grandissent, les ainés voleront bientôt de leurs propres ailes. En tout cas je suis bien contente d'apprendre que ta petite famille se porte bien. J'espère qu'Alaxia viendra nous rejoindre avec vos deux petiotes, si ce n'est pas le cas, passe lui mon bonjour. Le temps... ah la la, comme tu as raison, il file bien trop vite. En attendant profitons de l'instant présent et amusons-nous. Sers toi hein... à toute à l'heure, je vois arriver des amis.

Clealan, talonné par Rhys arrivaient tout juste. Si Cle avançait vers elle, Rhys avec son air bougon, fidèle à lui-même,bifurqua vers les troubadours avec...

Malice fronce les sourcils. Sans doute avait-elle mal vu... que fabriquerait-il ici avec un pigeon. Elle n'eut pas le temps de la réflexion que Clealan arrivait à sa hauteur. Elle lui fit la bise et prit son cadeau.

Bonjour Cle. Merci d'être venu mais tu sais j'avais dit les mains vides, il ne fallait pas faire des frais pour moi. Mon cadeau c'est de voir du monde à la fête et des sourires, et de la joie. Tu ne peux imaginer mon impatience... je scrute depuis toute à l'heure... en dehors de nos habitués, j'espère vraiment revoir mes amis, mes anciens, ceux avec qui j'ai passé tant de temps dans mes jeunes années. Ce serait chouette si tout ce petit monde faisait connaissance non ?

Elle ouvre le paquet et s'extasie devant le cadeau.

Ohhh bel ouvrage ! Voilà bien un objet à la fois utile et beau... pour y mettre mes papiers. Bon choix, il me représente vraiment.

Une nouvelle bise sur la joue de Clealan.

Ton fiston est parti se régaler... alors que je l'avais envoyé jouer, mais bon hein, nous connaissons sa gourmandise. Regarde-le, il en profite honteusement, je crois bien qu'il va nous falloir l'avoir à l'oeil si nous ne voulons pas devoir tenir la bassine cette nuit. On va rejoindre Rhys ?
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Elle n'arriva pas à son but qu'un Oulianof quelque peu emprunté vint vers elle avec un bien joli bouquet. De ces bouquets que Malice affectionne tant. Rien de plus beau que des fleurs des champs cueillies et offertes avec tendresse ou amour ou respect. Elle lui offrit un large sourire.

Bonjour Ouli. Merci pour ces jolies fleurs qui me vont droit au coeur. Merci d'être...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà il se sauvait. Mais Malice faisant deux pas en avant, le retient par le bras.

EHHH OULI... mais où vas-tu ainsi ? Tu ne comptes quand même pas te sauver sans avoir au minimum bu un verre. Puis mummm sens moi les bonnes odeurs de cochon grillé, tu ne voudrais quand même pas rater ça ?!! Allez, ne fais pas ton timide, c'est le moment où jamais de faire plein de nouvelles connaissances. Reste près de moi, je vais te présenter. Promis, ce sont tous des gentils, puis tu en connais déjà quelques personnes présentes. Puis j'ai besoin de toi... euh... pour porter quelques godets à ces soiffards qui papotent gaiement.

Malice tout en riant, lui tend deux chopes sans même attendre sa réponse. Faut savoir parfois faire preuve d'initiatives.

Deux chopes à la main elle aussi, la première chose qu'elle vit avancer vers elle ce fut le magnifique bouquet de fleurs. Elle s'arrêta net et vit Meya, une des maréchale de la ville, conseillère municipale aussi. Elle l'accueille en riant...

Que tu es jolie Meya.. puis ces fleurs te vont à ravir. Une fleur parmi les fleurs ! Merci ma belle d'être venue et merci pour ces belles fleurs... que tu vas devoir porter encore un peu car vois-tu.. j'ai les mains pleines. Tu tombes bien ! on est un petit groupe... enfin plus si petit que ça, viens donc trinquer avec nous ! Tu connais presque tout le monde, et ceux que tu ne connais pas encore et bien c'est le moment de faire connaissance.

Les villageois affluaient, heureux pour la plupart de casser la monotonie d'une dure vie de labeur. Malice était heureuse à cet instant précis en regardant autour d'elle. Les enfants courent dans tous les sens, piochant de ci de là une gourmandise puis repartaient dans leurs jeux. Les troubadours faisaient danser quelques couples. Des petits groupes se formaient un peu partout, le tout dans la simplicité et la convivialité. Néanmoins Malice portait régulièrement son regard vers l'entrée et autour d'elle, espérant voir surgir quelques personnes particulièrement chères à son coeur. Des personnes qui malgré l'absence gardaient une place privilégiée. Viendront ou viendront pas, cette question la tourmentait un peu depuis qu'elle avait envoyé les invitations.

Mais que faisaient donc Nyna, Jean d'armes, Pipo, Beths, Tof, Auguste, Plouf, Warhammer, Gnaeus, Wywy, Yaniko, Lirike... et la curette Méli et bien d'autres encore ? Mais surtout pourquoi les visages tant attendus de son Jean-Jean, de son fidèle Rem et de son gentil Honsou n'apparaissaient-ils pas ni celui de sa grande amie Titine ? Et s'ils ne venaient pas ? Malice sentit son coeur s'éteindre un bref instant, une crainte indicible l'envahir. Heureusement la gaieté du groupe qui s'était formé chassa bien vite ses tristes pensées puis on venait lui remettre une missive. Malice remercia et convia le coursier à aller se servir, puis un peu en retrait, elle prit connaissance de la lettre. Un sourire, le courrier était de son amie Beths. Elle replia le joli papier vélin et le mis dans sa poche.

Bon... tout le monde se connait à présent ?

En pointant son doigt sur la personne à sa gauche, elle fit le tour en donnant les noms.

Alors là c'est Keuch soldat de la Coba, Rhys notre futur médicastre, Clealan notre diacre, Taigi notre diplomate, Xelia ma chipie de nobliau ex plein de choses mais surtout ex mairesse de notre ville, Nereis, actuellement adjointe et ancienne mairesse aussi et d'autres choses aussi, Svana notre remplaçante diacre, membre de l'ordre Teutonique, Oulianof.. un de nos derniers arrivés qui je l'espère fera sa route parmi nous, Meya notre maréchale et secrétaire ducale.

Je me demande où est passée Mejo ? Quelqu'un l'aurait vue ?

Puis chuchotant à l'oreille de Xelia... t'as pas vu Jean-Jean ? et Rem ?



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A peine eut-il le temps de décider d'aller faire le tour de la fête, qu'il sentit une légère tape sur l'épaule. Il se retourna sur la reine de la soirée, pour qui toutes ces personnes étaient réunies.

Coucou toi ! Tu ne comptes quand même pas boire tout seul ?

Merci d'être venu, tu ne sais à quel point ça me fait plaisir de te revoir. L'occasion faisant le larron, c'était le moment ou jamais de faire sortir de chez eux quelques uns de mes fidèles et anciens amis... qui hélas ont la vilaine manie de m'abandonner. Tu étudies de trop toi, tu es bien pâlot.

Bien le bonsoir Malice, je n'aurais pas pu manquer ta fête d'anniversaire tout de même!!! D'ailleurs, j'en profite pour te le souhaiter de vive voix : bon anniversaire!!
Cela me fait bien plaisir d'être présent ce soir, il est vrai que je sors peu, sans aucunes excuses valables qui plus est... Je crois que comme beaucoup de Thiernois, tu fais partie des quelques rares personnes capables de me faire sortir de ma léthargie, c'est la récompense de ta fidélité en amitié et de ton dévouement pour ta ville!

Il lui prit la main pour lui faire un baise main et afficha un grand sourire comme pour lui témoigner encore un peu plus son amitié.
Puis, à son invitation, elle l'emmena rejoindre plusieurs personnes et décida de les lui présenter. Il suivit le mouvement sans avoir le temps de dire ouf. Mais c'est avec sourire qu'il l'accompagna et inclina la tête pour saluer les invités.

Bonsoir à tous, enchanté de faire votre connaissance!!
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Nutrisco & extinguo

Nina rougit quand Rem l’embrassa sur la joue.

Moi aussi Rem, je suis contente de te revoir, vous m’avez tous manqué, j’espère bien voir nos vieux amis, dans sa missive Malice me disait que Xelia et Pipolette étaient toujours à Thiers, je serais ravis de les revoir.

Elle posa sa tête sur l'épaule de Rem et se laissa entrainer vers le stand de bière.

Hummm la bière de Thiers elle aussi m’a manqué…..

dit-elle en riant..

Ho… mais regarde là-bas….. c’est Malice… viens Rem allons la salué…

Quelque part en Orléans, ou peut-être en Touraine, pas facile de savoir quand tout ce qui nous entoure n'est que flotte et berges. Bref, enfermée dans la cabine commune d'un foncet, Hul rédige une missive.
La promiscuité, l'odeur de sueur qui prend au nez dès qu'on y entre, Hul préférait de loin passer son temps sur le pont à pécher, rêvasser, s'balader au bras d'son homme, ou aider l'capitaine à manœuvrer, mais l'avantage était qu'une fois dedans, l'odorat et la vue s'acclimataient bien vite.
Elle avait bien tenté de mettre de l'ordre à tout cela, mais fallait bien l'dire, le capitaine avait pris ses aises, ce radeau étant sa principale habitation.

Une fois les innombrables affaires du capitaine virées du pseudo-bar d'un geste habile de la main, elle s'était installée là, relisant l'invitation reçue, tentant d'en rédiger réponse, se caressant le bout du nez d'sa plume.

Relecture de sa missive, elle sourit satisfaite, souffle sur l'encre, puis l'enroule et y glisse à l'intérieur son modeste présent.

Descente à Chinon, missive remise à un pigeon voyageur qui connait Thiers une fois débarquée, Hul va se payer un godet bien mérité avant d'flâner au marché local.

Pendant ce temps-là, le pigeon aura pris son envol puis parcouru maintes nœuds, missive aura été envoyée suffisamment à l'avance pour peut-être arriver à temps, pour le jour J.
Un attroupement près de la mairie, le pigeon pense qu'il est enfin parvenu au point d'livraison, et lâche sa missive sur c'qui r'essemble à un couple en train d'se lécher l'cou, il aime bien emmerder les couples ce pigeon. La missive pesant son petit poids avec le présent à l'intérieur tombe sur la tête mal peignée d'une demoiselle dans un petit bruit et roule sous la table, on peut lire sur l'envers une inscription quelque peu effacée : Pour Ma ice.

Trop occupée à repousser les avances intempestives de Michel, certes elle l'aimait bien, mais comme ami, enfin presque, plutôt connaissance.

Alors qu'elle allait se lever, une chope vide a la main qu'elle finit par déposer sur la table de bois, la main maintenant libre venant flatter amicalement la joue du brun, un petit sourire au coin des lèvres, que la voilà agressé par une espèce de volatile ou plutôt de perchoir.

Attrapant la bête volante pour la poser sur la table, se demandant si elle n'allait pas l'emmener dans sa boucherie histoire d'en faire un bon bout de viande à manger et de s’apercevoir qu'en faire un il livre un gros paquet et que c'était surement à cause de cela qu'il rata son atterrissage.

Petit sourire, se demandant bien qui pouvait lui envoyer un cadeau, décrocher le présent, se pencher au-dessus pour lire un "Pour Ma ice", c'était a prévoir.

Désolée Michel, mais je dois trouver Malice.
et ce paquet c'est pour elle.

Après une réponse affirmative de son ami, elle récupéra le paquet et partie a la recherche de sa mère, virevoltant entre les invités, les tables, s'arrêtant un moment auprès du jeune Ilan qui s'empiffrait de tarte et autres gâteau, lui passant une main douce dans les cheveux, gratifiant son père d'un sourire avant de retourner à sa recherche.

Puis finalement trouver la reyne de cette fête, restant un peu en retrait le temps que la place auprès de sa mère se libère.
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Svana sourit a clé c'est pas de relâchement dont elle parlait, le pauvre cléil faisait ce qu'il pouvait.

OH voyons clé mais non pas un relâchement, mais c'est un métier diacre et c'est pas le mien, c'est dur de trouver des idées nouvelles chaque semaine
Mon job c'est de défendre le très haut et ses idéaux, donc pas de curé je veux bien la faire mais a titre exceptionnel

Allez a nos chevaux a nos hommes et a celle qui les montent , et bien sur a toi Lamalice, a tes 17 ans
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