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[RP] Je veux être maire à la place du maire.

Arthor
L’idée lui trottait dans la tête depuis quelques jours maintenant. L’ennuie y avait sans doute joué un rôle important, mais pas que. La fonction en elle-même représentait beaucoup pour le jeune barbu, mais surtout la simple idée qu’il puisse devenir un jour maire par les voies légales alors que tous les autres Corleone avaient échoué était tout simplement exaltante. Certes il n’y connaissait rien, ou pas grand-chose, mais rien n’était impossible, surtout pour un montagnard. D’autant qu’il voulait bien s’y prendre. Il avait donc présenté sa candidature dans les règles, et avant même rédigé un programme regroupant mon mode de pensé. Pour le reste, il verrait bien après tout. Car ce qu’il l’inquiétait le plus restait bel et bien son propre caractère. Arrogant et compulsif, il redoutait le débat et la confrontation. Ce serait un nouveau défi, et les défis ne faisaient pas peur au Corleone.

Pour garder quelques marques le barbu avait emmené quelques tonneaux de bière et quelques éléments de mobiliers. Une table, quelques verres et une ou deux chaises trônaient non loin du marché, sur une petite place en plein cœur de la capitale orléanaise. Mieux, il s’était positionné à côtés de quelques panneaux d’affichages afin d’y accoler son fameux programme.



Citation:
    E voici un nouveau nom aux élections municipales.

    Pour ceux qui ne me connaissent pas, ieu soi Arthor Corleone. Un monstre sanguinaire, sans pitié, qui terrorise chope et bock de bière. Ieu vos passerais le bla bla habituel comme quoi ieu aime ma ville, coma ieu veux l’aider, et travailler per lo rendre plus belle. Non, passons à du concret. Ieu souhaite apporter mo contribution e mos idées. Ces dernières se résument en 3 mots : communication, animation e liberté. Les deux premiers restent une évidence, pourtant on ne croirait pas en voyant nos tavernes, ou notre halle. Pour le troisième, c’est simple, ieu soi contre toutes ces lois ou décrets stupides qui limitent notre liberté.

    Un exemple ? Le marché. On devrait pourvoir y vendre ou y acheter ce coma on veut, aux prix coma on veut, aux quantités coma on veut. En clair, faire ce coma on veut. E c’est à lo mairie de réguler le tout en cas de problème, mais pas à tout contrôler.

    Ieu ne vos parle pas de lo pêche coma ieu souhaiterais relancer, tout comme quelques filières.

    Ieu ne dis pas coma ieu serais le meilleur, ni coma mos idées sont lo solution miracle. Ieu vos invite d’ailleurs dès maintenant en halle pour débattre avec ieu de tout ceci.

    Amis orléanais, votez per un homme qui a de l’énergie, de la disponibilité, e qui est assez couillu pour faire ce qui est bon per lo ville e ses habitants.
    Mercé.



Pour le reste, il ne perdit pas un instant pour se servir un verre, et l’entamer. Pour sûr que les jours suivants suivre allaient être long.
_________________
Andrea_
Elle était dans la place la Chiasse, faut dire qu'elle a pas grand chose à foutre de ses journées. Elle a la chance d'avoir un Mamour qui sue sang et eau -et bière parfois- à la mine pour satisfaire les besoins primaires de sa Dame -manger, boire- et le soir, elle le lui rendait bien. Dans leur chambre. Parfois dans la cuisine. Des fois sur le fauteuil du petit salon. Pendant son bain. Contre un mur. Ou une porte, bref je vous fais pas de dessin -cochons!-, Madame lui rend bien, et si Monsieur marche les jambes écartés le matin, c'est sûrement pas à cause des baloches trop lourdes -hahum-.

Elle a bien ouvert une taverne, dont elle paye les taxes -sisi, c'est important-, mais vu le manque de pipoles à Orléans, c'était pas vraiment une occupation à temps complet. Alors oui elle pourrait bosser, d'ailleurs elle avait soumis l'idée à son mari, mais le coco s'était mis à roupiller avant de lui donner une réponse, alors pour le moment, elle occupe ses journées à se balader.


Tout ça pour dire qu'elle est là. Un pecno qui se pose en plein milieu de la ville avec une table et des chaises, c'est pas courant. Un pecno qui pose ses valoches ET des bouteilles, encore plus rare. Mais si le clampin en question en plus, se sert à boire sans partager, vous vous doutez bien que la Chiasse va se taper l'incruste.

La main d'opale se lève alors que le corps s'approche de la table, histoire de commander. Les aciers lorgnent l'homme un instant avant que la bouche s'entrouvre...



C'est pas bien d'pas partager...


Et tout en espérant que le message soit passé -sers moi un verre pinaise!-, la Colombe s'approche du panneau, histoire de savoir de quoi il cause le bonhomme. Le visage s'illumine alors que le nom de pélos en question est lu, Corléone...
Bon y a aussi les souvenirs, quand elle même, la Chiasse, s'était présentée à des élections, elle avait fini en tôle, à priori, une brigande qui se présente ça fait désordre, faut dire que les gens sont fermés d'esprit, la rédemption ça existe merde!
Les fesses sont grattées de façon très féminine -rehahum-, avant que la Collombe ne se retourne pour faire face à l'homme, une chaise est tirée, et le verre est cherché des yeux.



Pas sûre qu'avec un nom comme ça ça passe mais ça a le mérite d'être honnête.
C'est qu'en ce moment y a des lois qui régulent le marché?
Pis comment tu penses animer la ville? Nan parce que j'sais pas si t'as remarqué mais... le cimetière est plus animé que les tavernes, j'parle même pas de la halle. Faudrait peut être tout faire péter ou tout cramer pour voir sortir les habitants et encore, j'suis même pas sûre que...




On va pas s'mentir, c'est mort par ici...
Bon, tu m'le sers mon verre?

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Arthor
Assis sur sa chaise, le barbu regardait les gens passer devant lui tout en se la tripotant… La barbe bien sûr. Sa grosse main gauche, et poilue qui plus est, ne quittait plus son imposante masse de poils sous mentonnière, alors que sa main droite, elle, empoignait fermement son verre de bière. L’image devait d’ailleurs susciter la curiosité chez les passants à voir leurs visages. Sûrement que ces derniers devaient penser qu’une nouvelle auberge, avec terrasse, s’était ouverte. Pourtant personne n’osait s’arrêter. Personne n’avait soif ? Ou bien personne n’était assez curieux pour se demander ce que fabriquait un barbu un verre à la main en pleine rue ? S’il avait su, il aurait mis une tenue légère afin de prendre quelques couleurs, lui l’homme des montagnes.
Pourtant, et heureusement, une femme s’arrêta enfin. Son visage lui disait quelque chose sans qu’il n’arrive à savoir pourquoi. Sûrement une orléanaise croisée en ville dernièrement. Ne s’en préoccupant pas d’avantage, il haussa juste un sourcil à sa première phrase, alors que ses yeux, cachés par d’épais sourcils, ne la quittaient plus. Enfin quelqu’un d’assez curieux, ou de suffisamment assoiffé, pour s’arrêter. Le seul problème ? Il allait devoir répondre aux questions de la brune. Il aurait peut-être préféré une muette, mais bon, on ne peut pas tout avoir.


Qui ne tente rien n’a rien. Los Corleone n’aiment pas lo facilité. Mais passons. Vos n’avez pas pris connaissance du magnifique décret concernant le marché ? Vos ne pouvez pas vendre ce coma vos voulez, aux prix coma vos voulez, aux quantités coma vos voulez. C’est un comble. Autant le brûler.

D’ailleurs, excellente transition. Car concernant l’animation ieu voudrais faire crâmer quelques gens sur un bûcher en plein air. C’est festif, joyeux, e los gens peuvent venir avec de lo viande à faire griller. Si vos avez quelques noms à proposer, n’hésitez pas. Ieu fournirais los tonneaux à percer.
Cela per lo halle, mais per los tavernes, ieu ne vois coma una seula solution : lo bière. Ieu compte diminuer très fortement son prix à un coût qui sera dérisoire per attirer quelques gens. Cela se fera sur una courte durée, mais ieu devrais attirer quelques gens, du moins ieu espère. Per le reste, il faut juste montrer l’exemple.


Mettant un point final à sa phrase en se recaressant la barbe, il s’adossa contre le dossier de sa chaise, tout en étendant ses jambes. Voila qui était fait, et bien fait. Il était presque fier de lui s’il ne ressentait pas cette sensation étrange de tâche incomplète, d’oubli malencontreux, de mission inachevée. En bref, il avait l’impression d’avoir oublié quelque chose. C’est finalement en regardant son verre que la mémoire lui revint. Et en effet, il faut toujours en revenir aux fondamentaux : l’alcool. Il servit alors un nouveau verre, et le tendit à son interlocutrice tout en la questionnant à nouveau.

Mais d’ailleurs, à qui ai-ieu l’honneur ? ieu l’impression de vos connaître. Ne vos aurais-ieu pas déjà détrousser, ou torture, ou tuer ? Même essayer ?


Et en effet, son visage lui disait vraiment quelque chose. Une ancienne victime ? Ou bien divaguait-il complètement ? Le Corleone n’aimait pas rester dans le doute.
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Andrea_
Vous avez déjà remarqué que c'est quand vous êtes assoiffé, à la limite de la mort par déssèchement -non j'en rajoute pas-, que les gens parlent, parlent, et parlent encore?
Et la Chiasse, écoute, écoute, é... nan, elle entent, mais elle n'écoute pas, les yeux rivés sur le verre elle attend simplement que le barbu daigne ENFIN lui servir le breuvage. Bon j'vais pas dire qu'elle écoute pas entre deux pensées alcolisées, non non, elle a bien retenu que "brûler" était aussi une passion pour le pecno, et y a aussi cette petit invitation à faire crâmer les gens pour faire de l'animation... C'est qu'elle l'avait proposé ça aussi la chiasse, au conciliabule de l'église Aristotémachin mais le curé n'avait pas bien pris la chose, faut dire qu'ils sont susceptibles les p'tites choses là.



Bah non j'ai pas vu le nouveau décret... Faut dire que j'évite de passer devant la mairie, sinon j'ai la fâcheuse tendance à avoir les idées qui dévient...
Après l'idée de mettre la binouze à pas cher c'pas plus mal, m'enfin si les gens viennent pas, ils viennent pas... Faudrait peut être aller les chercher par la peau du cul dès vingt heures, les attacher à leur chaise, leur faire les poches pour payer une ou deux tournées chacun, quite à mettre en place un service de brouette collective. T'sais on pourrait metre les gens d'dans et les ramener chez eux, ça évite les accidents d'charette, c'est p't'être de ça qu'ils ont peur au final, 'fin j'dis ça j'dis rien...



La main saisit le verre alors que le séant Colombesque rejoint la chaise. le jupon est remonté doucement pour permettre aux bottes de se poser sur une des autres chaises. Les yeux se plissent... Ah ouai t'es comme ça toi, direct tu veux savoir qui j'suis ?
Soit... Tu d'vrais pas être déçu.




Andrea.
Andrea De la Colombière Di Foscari Widman d'Ibelin, ça s'éternue aussi.
J'crois aussi qu'on s'est d'jà vu, mais j'préfère direct te remettre les idées en place... Si tu m'avais détroussé ou même torturé, tu t'en souviendrais... Enfin toi, ton pif ou tes dents. Et...



La chiasse se pince en souriant

Quelque chose me dit que tu n'm'as jamais tué...
T'étais à la prise de Mende y a quelques mois?



Bah quoi, on va bien finir par trouver non?
Et le temps que tu réfléchisses, tu m'en veux si j'bois mon verre cul sec?

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Arthor
Un haussement de sourcil plus tard, et après avoir rempli à nouveau son verre bien sûr, il retourna à la discussion concernant l’animation.

Si personne ne veut sortir, ieu ne vais pas los forcer… Quoique. Ieu peux toujours envoyer lo garde, à leur frais ben sûr, histoire de rentabiliser le bordel. Mais si ieu baisse le prix de lo bière, c’est aussi per ieu, ou ceux qui sortent beaucoup, histoire quand même de ne pas los oublier. Mais pas de charrette, juste dos chambres dans l’auberge municipale. Ca rapporte plus de sous à lo mairie.

Et comme s’il allait dire une nouvelle connerie, il engloutit son verre d’une seule traite.

Mais si vos avez dos idées, ieu vos prends volontiers comme conseillère à l’animation. Ca donne même le droit à de lo picole gratuite lors dos réunions municipales.


Ca, c’était fait. Mais à voir la descente de son interlocutrice, une certaine andréa, il allait manquer de tonneau. D’ailleurs qu’avait-il tous à avoir des noms compliqués ? Corleone, c’était sobre, simple, et même terrifiant pour les fiottes et autres lopettes, parfait donc. Mais quoiqu’il en soit, il avait enfin la réponse… Mende. Ce mot le fit sourie, et lui rappela aussitôt quelques bons souvenirs.

Sa première prise, la première prise de chaque Corleone d’ailleurs, car la ville était devenue une étape clef dans l’initiation des jeunes Corleone. Chaque génération de jeune mercenaire était obligée de piller la mairie languedocienne. Et le barbu n‘y avait pas échappé. Sourire en coin, lui qui d’ordinaire ne souriait jamais, il n’avait plus de doute. Lui et son interlocutrice s’était donc vu là-bas.


Andréa dos piafs donc. Mais los gens vos appelle d’ordinaire comment ? Parce coma cela risque d’être long. Per Ieu, « Arthor, le Corleone sanguinaire » suffira largement.

Mos dents ou mon pif hum ? Oc, elles disent toutes cela, e pourtant certaines en redemandent. Mais oc, ieu étais ben à Mende. Tous los Corleone y étaient forcément d’ailleurs. Lo ville était « charmante ». Accueillante, e très hospitalière avec los visiteurs.

Un coup d’œil au verre de la dame, et un nouveau reniflement plus loin.

Hum, un nouveau verre ?
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Andrea_
Ouiiiiiii !


Ça, c'est le cri de joie quand il lui propose un poste de conseillère à l'animation, non pas que le poste en lui même l'inspire hein, à vrai dire c'est même limite le contraire mais la picole gratuite, ça, c'est THE élément que la Chiasse n'aurait jamais laissé passé. C'était un coup à e qu'il y ai chaque jour une réunion municipale, pour sûr faudrait importer des tonneaux... Parce qu'entre le barbu et la chiasse y allait avoir du cadavre -de bouteilles-.

Enfin elle est vite sortie de ses pensées la Chiasse, parce que le barbu sourit. Ouai je sais que c'est un détail pour vous mais déjà un barbu qui sourit c'est assez particulier, la Colombe a toujours cette image du trou de balle qui s'ouvre pour laisser passer une flatulence, sauf que c'est moins odorant. Bref, toujours est--il que le barbu sourit et à le voir faire on comprend que c'est assez rare, peut être même que.... Oh mon Dieu, serait-ce un dépucelage de sourire?


Elle était au courant la Colombe que Mende était une ville importante pour les Corléone, c'est Laell qui lui en avait parlé. D'ailleurs, même si c'était SA ville, la Chiasse leur avait filé un coup de main cette nuit là, juste comme ça, ni vu ni connu, enfin Laell avait été au courant et lui avait filé une hache. Et quelques semaines plus tard, la Chiasse lui avait envoyé une petite Alix, une ado farouche pour qui elle avait eu le coup de coeur.



La Colombe. Les gens m'appellent la Colombe...
D'ailleurs pour Mende, j'espère que vous m'en voulez pas, vous les Corléone, mais quand j'ai su que vous alliez partir, j'ai fait tout un pataquès en disant que c'est moi qui vous avais mis dehors...
Faut bien se faire une petite renommée hein...



En vérité, c'était un peu plus compliqué qu'ça... Il se trouve que c'était Victoire, sa fille, qui avait balancé sa couche par une fenêtre de la mairie et qu'pour pas d'voir payer les réparations, la Chiasse avait dit que ça avait fait fuir les Corléone.
Et le verre commence à s'agiter entre les mains Colombesques...



Bah disons qu'un seul ça fait un peu radin... L'premier est d'jà limité digestionné, il s'met de côté pour voir passer les autres, c'pas dégueu, tu l'as piqué où ?
Pis d'ailleurs, qu'est ce que tu fiches ici tout seul? Nan parce qu'on sait tous que les Corléone se baladent en troupeau, pis toi t'as plus l'accent du pays d'Oc que du pays du jambon de la bottine, s'tu vois c'que j'veux dire, Arthor




T'avais vraiment cru que j'allais t'appeler Arthor, le Corleone sanguinaire?
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Arthor
Parfait, buvons pour enterrer tout cela… Ou entériner, ieu sais plus trop.

Bon, comme la colombe – vu que c’est elle qui voulait qu’on l’appelle comme ça – avait l’air de bien aimer ça, le barbu – qui avait d’ailleurs toujours très bonne haleine – lui resservit un verre. Et tant qu’à faire, il fit de même avec son propre verre. Heureusement d’ailleurs qu’il n’y avait pas plus de monde, sinon il n’y aurait pas eu assez de bière. Finalement, si cela s’trouve, c’était fait exprès. Dieu se cacherait-il derrière tout cela ? Sûrement que oui.

Bon la pigeonne, santat quand même.

Ben quoi, c’était un nom de piaf non ? En plus avec le pigeon on reste sur la thématique du fion.

Ieu ne vois en veux pas. Vos dites ben ce coma vos voulez. Personnellement los Corleone ont aussi tendance à en rajouter. Mais toujours per rendre l’action encore plus légendaire … en nostre faveur évidemment. Mais bon, c’est un détail. Nos faisons trembler lo terre e lo puissants de ce monde, nos sommes légion e tout puissant, nos sommes un e invincible.

Un petit raclement de gorge plus loin…

Enfin, vos voyez le tableau quoi.

Il s’empressa ensuite de jeter son regard sur son petit tonneau, bien entaér maintenant. Pourquoi voulait-elle bien savoir d’où il venait ? Elle voulait lui piquer sa boisson ? Ou boire dans son coin ? Oulala Arthor sentit le coup foireux. Fronçant à nouveau les deux sourcils cette fois-ci, il dévisagea son interlocutrice.

Pourquoi coma d’où il vient ? Ieu l’ai acheté à un barbu. Autant dire coma c’est lo qualité. E en plus ieu l’ai acheté. C’est dire. Quoique ça doit être ça l’arrière-goût acre… L’honnêteté. M’enfin.

Ieu soi Unique. Le seul Corleone a resté seul, e à venir d’Alpin d’Oc. D’ordinaire il y a plus de Corleone coma de verre, mais bon. Ieu aime ben faire los choses tout seul. Mais pas de souci, los autres devraient venir me rendre visite.

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Andrea_
Ça fait un peu poivrot les deux pélos qui picolent dès le matin en plein milieu d'une ville, m'enfin si la Chiasse commençait à se préoccuper de ce que pensaient les gens, où allaient le monde?!
Le verre se lève pendant qu'il vante les mérites des Corléone, c'est vrai que la Chiasse les aime bien mais elle commence à se demander si Arthor t lui parlent bien des mêmes, elle aurait presque envie de rouler des yeux tellement il en rajoute, ah les hommes alors. Les aciers lorgnent rapidement les chevilles du Barbu, dans pas longtemps ça devrait plus loger dans les bottes.



J'vois le tableau, par contre, Corléone ou pas moi c'est la Colombe, le Pigeon ça me plait pas DU TOUT, un coup à ce que je monte sur mes grands ch'vaux et qu'mon poing s'écrase par inadvertance sur ton joli p'tit nez. J'dis ça j'dis rien mais...


Mais le regard du brun est attiré par le tonneau et la chiasse en a des palpitations, se pourrait-il que le tonneau soit déjà vide? Nan parce que déjà qu'on a rien à bouffer pour éponger mais si en plus on a plus de binouze, c'est pas très bon pour la publicité, l'est pas prêt d'être élu le Coco si y a plus à boire.
Et le soulagement revient, doucement mais sûrement. Enfin sûrement... Aussi sûrement que quand quelqu'un vous dit qu'il a payé son vin. Nan parce que pour une personne normal, d'accord, mais un Corléone qui paye, c'est comme si demain j'arrivais à l'église pour faire un don, tu vois bien qu'y a un truc qui cloche. M'enfin pour sûr, l'est pas très net le Barbu...
Une petite gorgée pour faire passer...



Vous rendre visite? J'me disais aussi, juste pour vous aider à vider la mairie? Vous aurez b'soin de charrettes?


Bon Arthor, on va pas se mentir, je t'aime bien hein mais... C'est sacrément louche!


Et pourquoi Orléans? Vous avez pas trouvé plus mortel comme ville?


Et les pieds de quitter la chaise pour se croiser sur la table, pour la circulation tout ça tout ça.
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Arthur.d.amahir
Un petit passage en halle pour le maire-adjoint actuel de la ville. Il aimait passé de temps à autre, essayant, quand il en avait le temps, d'y remettre un peu d'ambiance. Mais seul c'était difficile...
Néanmoins, il fut surpris de voir qu'en ce jour, on entendait de fortes voix parler en halle. Et c'es tout sourire qu'il se pointa en lieu et place des palabres pour savoir de quoi il retournait et de quoi cela parlait.

A mesure qu'il se rapprochait, la vois lui semblait de plus en plus familière... il l'a connaissait très bien. Et cet accent... inoubliable. Il pressa un peu plus le pas pour arriver devant Arthor en train de causer avec une Dame. Probablement parlait-il de son programme pour Orléans. Il vit ce dernier affiché non loin et le lut avant de relever la tête, un sourire au lèvres pour signalier sa présence :


Bien le bonjour Messire Arthor, cher ami, ravi de vous revoir icelieu.

Toujours le sourire aux lèvres, il se tourna vers la Demoiselle présente, demoiselle qu'il n'avait pas manquer de repérer depuis son arrivée à Orléans, et se présenta :

Bien le bonjour Demoiselle, Arthur d'Amahir, Maire-Adjoint d'Orléans. ^^

Puis revenant à ami, il reprit :

Alors Messire Arthor, vous vous lancez dans les municipales à ce que je vois. Je ne vous cache point que nous avons beaucoup à discuter, car depuis que nous nous sommes vus pour la dernière fois, nombre de chose ont changé pour vous. Et vous connaissez mon attachement pour cette ville.
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Image originelle de Vyrhelle
Arthor
Ha bon, vos trouvez coma ieu ai un beau nez ?

Un petit sourire narquois naquit aux coins de ses lèvres. Rapidement effacé, le barbu se rencontra quelques instants sur le tonneau. La brune était occupée à admirer ses magnifiques mollets, alors que lui, beaucoup plus pragmatique, s’inquiétait du stock de bière. Heureusement après quelques coups de poignets et de pieds sur ce même tonneau, le montagnard pu rapidement en déduire qu’il y en restait encore, de la binouse. Et heureusement, car les fameuses questions sur ses motivations arrivaient enfin.

D’un coup de main et de tête, il s’enfila un nouveau verre d’une seule traite. Cela lui laissait un peu de temps pour réfléchir. Lentement il remplit son verre, et entama une profonde méditation intérieure. Il savait pertinemment que ce genre de question allait lui être posé, que ce soit par elle, ou par quelqu’un d’autre.


C’est coma Orléans est « particulière » per ieu.


Bon, on ne va pas faire dans le mélodramatique, et après tout, il n’était pas du genre à parler de ce genre de chose. Il avait une réputation à tenir, celle d’un barbu sans cœur mais aux muscles monstrueux qui n’avaient d’égal que sa cruauté. Enfin, vous voyez le genre, pas le type d’un enfant de cœur. Alors s’il commençait à raconter ce qu’il ressentait au fond de lui-même, il était foutu. Et d’une manière générale, tout ce qui touchait à sa vie pré-Corleone devait rester secret.

C’est coma vos me prenez per un vulgaire brigand. Ieu ne soi pas de cette vermine-là. Ieu soi un Corleone. L’on nos respecte parce coma nos respectons nostre parole et nos engagements. Ieu me soi engagé à ne rien tenter icelieu, e ieu honorerais mo parole.

E puis, cela ne serait pas dins mon intérêt de piller cette capitale.


Voila, histoire quand même de montrer qu’il savait ce qu’il faisait. Finalement, il ne s’en était pas trop mal sorti non ?


E vos, qu’es coma una Mendoise fait icelieu ? Du tourisme ?

Une question lancée peu de temps avant l’arrivée d’une nouvelle personne. Peut-être que l’odeur de la bière s’était enfin répandue partout en ville. Mais peu lui importait, car cette nouvelle personne la fit sourire. Un sourire rapidement dissimulé, mais qui en disait long sur ses sentiments.

Messer d’Amahir, quelle surprise. Ravi de vos voir.

Il laissa ce dernier lire le morceau de papier qui lui servait de programme, et en profita pour servir un nouveau verre.

Vos savez, ce qui a changé n’est coma fioriture et ornement. Le fond n’a pas changé, du moins concernant Orléans e l’Orléanais. Mais discutons, discutons. Mais avant, buvons.

Et il lui tendit un verre rempli.
_________________
Arthur.d.amahir
Arthur, écoutant les propos d'Arthur, accepta le godet que ce dernier lui tendait. Il en prit une petite gorgée et, toujours le sourire aux lèvres reprit :

Et bien parlons programme dans ce cas mon cher ami. ^^

Ma première question est simple :
Pourquoi selon vous, vendre et acheter comme nous le voulons serait un bienfait pour la ville, et en quoi l'arrêté actuel empêche cela ?
Savez-vous aussi pourquoi cet arrêté, qui peut paraitre strict, a-t-il vu le jour ?

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Image originelle de Vyrhelle
Arthor
Une petite, ou plutôt une grosse gorgée plus loin, le barbu entreprit de répondre. Assez direct d’ailleurs le gaillard.

Cela l’empêche ben, Messer, avec ces quotas e restrictions.
Ieu ne dis pas coma cela serait un bienfait per lo ville, même si cela ne lui nuirait pas, mais per ces habitants. Ieu reste persuadé coma toute restriction, peu importe ça nature, est mauvaise sur los gens e sur leur moral. Avoir plus de liberté ne peut coma être un bienfait sur los habitants, e sur los nouveaux arrivants qui voudraient s’installer.

Si cela ne tenait coma à ieu, ieu ferais un grand ménage dans le codex, ieu peux vos le dire. Per ieu, c'est un principe, à mort toute interdiction. M’enfin.

D’ailleurs ieu imagini lo situation qui a vu naitre ce décret. Dos gens étranges, brigands ou pas, viennent e achètent en masse. Personnellement ieu ne vois pas le mal. Los producteurs orléanais arrivent à vendre, e parfois à très bon prix. Ces derniers augmentent un peu, très légèrement, mais ce n’est coma temporaire.

Le marché se vide ? C’est le rôle du maire de l’approvisionner. D’autant coma si les prix augmentent un tantinet, la mairie peut faire quelques bénéfices.
Ce dernier n’y arrive pas ? Le duché est là non ? Il y a donc toujours una solution.
Los habitants n’ont plus de quoi manger ? Il reste lo taverne e ils peuvent toujours contacter directement le maire, qui traine assez souvent en taverne.

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Andrea_
Un Corleone qui n'est pas brigand mais qui pille Mende. Bon les caisses ne devaient pas non plus dégueuler. Et puis faute avouée à moitié pardonnée.
Oui il s'en était pas mal sorti et le rire de s'étouffer dans une nouvelle gorgée.



Orléannaise en fait. J'habite ici avec fille et mari depuis quelques semaines déjà, j'ai encore un champs et une propriété à Mende mais je n'y ai plus mis les pieds depuis belle lurette.
Et ce n'est en rien dû à quelques anicroches avec certains habitants mal bai..lunés.



Oui bon entre temps elle a fini de boire hein parler la bouche elle peut, mais uniquement s c'est du solide. Question d'entrainement.
Puis y l'arrivée du maire adjoint interrompt la petite conversation, en même temps ils avaient dû faire le tour. Je pense -donc je suis?-



Nan mais les lois c'est bien, ça rempli les prisons d'honnêtes gens qui ont juste voulu faire des provisions avant de prendre la route...
Au final ça fait aussi tourner l'économie locale, les prisonniers peuvent sortir manger en taverne, avec leur boulet au pied... Ce qui est assez bizarre quand on sait qu'ils ne peuvent pas aller en halle, hahum.

Et puis qui ne tente rien n'a rien, c'est bien connu...



M'enfin le programme lui plait bien à la chiasse, surtout que si Arthor est élu, on va ENFIN croiser le maire en taverne et ça, c'est tout bénef'
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Arthur.d.amahir
Arthur écouta sagement la réponse de son ami en qui il ne savait plus s'il devait continuer à lui faire confiance ou non. On lui avait rapporté certains faits qui ne pouvaient être ignorés. Et le doute était permis. L'idée de trouver enfin une personne motivée pour prendre la direction d'Orléans plaisait fortement à Arthur, mais confier la ville à un Corléone qui avait déjà commis des méfaits, tout amis qu'il soit, se révèlerait un acte de foi. Et le Arthur, bien qu'on ne peut plus croyant, gardait sa logique pour ce qui était des affaires politiques et économiques. Mais il n'avait encore rien décidé.

Puis vint l'intervention d'Andréa, qu'il écouta tout aussi assidûment. Ils sourit à ses interlocuteurs, prit quelques secondes pour répondre, avant d'enchainer, regardant ses deux interlocuteurs :


Avant de reprendre le texte en question, histoire de vraiment en parler, je vais d'abord vous donnez mon sentiment général.

En effet Messire Arthor, cet arrêté a été fait pour éviter l'achat massif de denrées.
En effet, il est du devoir du maire de s'assurer d'un marché fourni.
En effet, le duché peut aider, s'il lui est possible de le faire.
Et de fait, sur le fond, je serai d'accord pour dire qu'un tel arrêté, ce serait bien de pouvoir s'en passer.


Mais voilà, il y a la théorie et la pratique. ^^
Plaçons-nous dans le cas où une personne venait acheter tout le stock de pain sur le marché. ^^

D'une, une situation pareille entraine une pénurie de pain sur plusieurs jours. En effet, Orléans c'est plus de 80 personnes à nourrir par jour. Les tavernes n'y suffiraient point.

De deux, cela est injuste pour les personnes qui font attention de ne pas vider le marché afin que tout le monde puisse se nourrir, ces personnes qui ne prennent pas plus de 2 à 5 pains de temps à autres. Car ces personnes, pour le coup, se retrouvent sans pain ou presque, parce qu'un holibrius n'a pas assez de sens commun et de respect pour les valeurs d'Aristote pour partager.

De trois, cela peut entrainer une augmentation du prix du pain. Cela est injuste pour les Orléanais et c'est une chose franchement dégoûtante que de se dire qu'on fait attention à ne point trop acheter pour en laisser aux autres alors, alors que certains ne se gênent pas. Autrement dit, la bonne conduite n'est pas récompensé. Et finalement, on se dit qu'on peut tout autant faire de même. Tout cela pour dire que cela peut entrainer encore plus de problème à l'avenir.

De quatre, l'augmentation des prix peut perdurer pendant des mois et le retour à la normal ne se fait généralement qu'au prix de gros efforts de communication, afin que les nouveaux prix ne deviennent point une normalité et que cela entraine donc, au final, le temps passant, un coût financier non négligeable sur la vie des Orléannais.

De cinq, vous statuez que le retour à la normal est possible dans la majorité des cas, pour ne pas dire tous les cas. Hors, avoir un achat massif crée une instabilité sur le marché. Et il est relativement difficile de dire si l'instabilité retournera à la normal ou si elle prendra un autre chemin pour une autre normalité, plus dure...

Maintenant pour parler des restrictions de ce texte, je vais le citer, ce sera une bonne base pour en parler. ^^

Voici le début de l'article 1 :

Citation:
Sont exempts de l'application de cet article du présent arrêté :
- les instances ducales orléanaises, dans le respect mutuel qui se doit d'exister entre la mairie et celles-ci ;
- toute personne ayant obtenu une dérogation écrite de la main du maire, dans la limite des conditions données dans la dérogation ;
- s'il s'agit d'une achat privé d'un particulier à un autre, avec l'accord des 2 participants.

Autrement dit, tout le monde peut acheter dans certaines conditions.
Et quand on ne sait point écrire, on peut aller voir le maire ou le maire-adjoint dans la salle de doléances pour faire une demande de dérogation. Moi, je crois que cet arrêté peut aussi pousser les gens à mieux communiquer entre eux, à faire connaissance, pousser à ce que certains producteurs deviennent les fournisseurs réguliers d'autres personnes. Mais voilà, cela demande de prendre contact, de discuter ^^

Mais continuons si vous le voulez bien ^^ :

Citation:
Alinéa b : Toutes personnes, Orléanaise ou non, pourra acheter des marchandises sur le marché tant que l'achat ne dépasse pas journalièrement les quantités suivantes pour les marchandises sous-citées :
- 5 pains
- 5 maïs (les éleveurs orléanais peuvent en acheter jusqu'à 20 par jour)
- 3 viandes
- 3 poissons
- 3 fruits
- 3 légumes

Je vais prendre un ton dramatique pour l'occasion ^^ :
Houuuuuu! L'horreur!!! Je suis voyageur et je veux faire des provisions pour voyager et je ne peux acheter que 5 pains et 5 maïs, sachant que je ne suis en ville pour une seule journée !!! J'en suis horrifié !!!

Autrement dit, pour la plupart des personnes, cela représente 10 jours de subsistance. Mais peut être n'est-ce point suffisant...

Dernier point du texte qui peut être pesant :

Citation:
Alinéa a : Sont strictement réservées aux artisans de la ville d'Orléans, et qui en ont l'utilité dans leur échoppe, les marchandises suivantes :
- Carcasses de vaches et de cochons, pour un maximum de 5 par jour et de 10 par jour respectivement ;
- Minerai de Fer, pour un maximum de 2 par jour ;
- Peau, pour un maximum d'achat de 5 par jour ;
- Pelotes de laine, pour un maximum d'achat de 8 par jour ;
- Sac de blé, pour un maximum de 10 par jour ;
- Sac de farine, pour un maximum de 12 par jour ;
- Stères de bois, pour un maximum de 6 par jour.

Là encore, je ne crois point que la situation soit délicate pour nos artisans car de fait, ils n'auront quasiment jamais besoin d'acheter plus par jour de travail dans leur échoppe. De même que cela permet, dans la mesure du possible, que tout artisan puissent travailler dans son échoppe.

Le soucis est peut être pour les marchands ou particuliers qui ne sont pas d'Orléans et qui aimeraient faire l'achat de pelotes de laine ou autre. Une solution toute évidente persiste : contacter un producteur ou la mairie pour pouvoir le faire. Oui, cela est limitant pour ces derniers. Mais ceci est pour le bien de nostre ville et de nos concitoyens. Si tout le monde se sert comme il l'entend, c'est le possible épuisement de nos stock de blé, de farine et donc une production faible de pain et donc une possible famine sur quelques jours, le temps que la mairie trouvent de quoi nourrir 80 personnes par jour pendant quelques jours ; c'est aussi le possible épuisement des pelotes de laine et de peaux menant à ce que les jeunes nouveaux ne trouvant point de vêtements meurrent de froid dans les rues d'Orléans...

Bref, je ne crois point que cet arrêté soit problématique pour les Orléanais, car pensé pour des achats journaliers, suffisant largement à leur subsistance.
Il est certes cependant légèrement contraignant pour les acheteurs étrangers à la ville concernant les matières premières, bien qu'ils peuvent contourner cela avec juste un petit courrier.

Et rassurez-vous, tout Orléanais qui met sa production sur le marché, à prix raisonnable, voit rapidement ses marchandises achetées. ^^ Je ne connais aucun cas de marchandises citées sur cet arrêté qui ait des soucis pour se vendre, et pourtant je surveille le marché avec la plus grande attention. ^^

Et je conçois tout à fait que cet arrêté est d'autant plus problématique pour des personnes qui sont associales, incapable d'écrire ou de venir en gargote pour obtenir ce qu'il souhaite. Mais je ne vois là rien d'autre qu'une incitation à venir parler en gargote ou à joindre des producteurs. ^^

Et pour en revenir, sur le cas des honnestes gens en prison. ^^ Sachez qu'en tant que Lieutenant de la Maréchaussée d'Orléans, je connais la procédure et le nombre de personnes touchées par cet arrêté.
D'une, il y en a environ 1 toutes les 2 à 3 semaines environ, autant vous dire que cela limite le nombre de prisonniers ^^
De deux, nous proposons toujours un règlement à l'amiable avant d'envoyer le dossier devant le juge. Et je puis vous dire que très rare sont les fois où le dossier est porté devant un tribunal. Je crois que le dernier remonte à avril dernier. ^^


Arthur termina son intervention en buvant cul sec sa bière, tendant la chope pour être resservi. ^^

Mais de fait, je n'aime point non plus cet arrêté. ^^
Mais pour le bien des habitants d'Orléans, je pense qu'il doit malheureusement exister, d'autant plus qu'au final, cela ne semble point gêner les gens honnestes.

J'aimerai pouvoir dire que tout le monde se comporte bien et qu'un tel arrêté est inutile, que tout le monde respecte les préceptes d'Aristote, qui sont des préceptes d'humanités. Hors, ce n'est pas le cas. Et avoir un marché vide peut entrainer de graves conséquences... Croyez-moi mon cher ami, j'ai eu l'occasion de le voir à maintes reprises...


Ces temps difficiles, Arthur les revivaient encore et encore souvent de fois, car malgré tous ces efforts, il arrivait que cela ne soit point suffisant. Le regard dans le vide se prolongea jusqu'à la prise de parole d'un des deux interlocuteurs.
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Image originelle de Vyrhelle
Arthor
Une nouvelle gorgée – ha ben non, le verre est vide-, donc après s’être resservit, il but sa gorgée, et répondit.

Ieu soi comme ça, c’est de nature. Ieu soi contre toutes interdictions ou restrictions qui, selon ieu, nuisent à l’attractivité de lo ville. Mais si, comme vos dites, los orléanais ne sont coma peu concernés parce coma ils n’achètent rarement jusqu’aux quantités maximales, e ben supprimons donc ce décret inutile. Le problème n’est pas lo vente, car en effet tous los produits partent ben, mais per avoir vu de nombreuses villes, e de nombreuses méthodes, restreindre n’est pas bon. S’il est bon de s’en passer, faisons en sorte coma nos puissions y arriver sans.

Mais à voir los quantités, il suffit coma un jeune orléanais en manque de viande en voit una dizaine sur le marché, coma il soit tout fier d’avoir assez d’argent per los acheter, e los achète bel e ben, e hop là, il dépasse. Lo faute à qui ?

A lui qui n’a pas respecté lo loi ? Selon le décret, en effet, mais à mon avis, non.
Au producteur qui n’a pas produit assez ? Huhu.
Au maire qui n’a pas fait attention au marché ? En effet.

Ieu préfère coma los gens viennent en halle ou écrivent au maire per tout ce qui concerne los filières, e concernant un approvisionnement sain du marché – chose coma ieu voudrais relancer – plutôt per pouvoir acheter quelques produits sur le marché.

Vos avez peur dos achats massifs ? E ben reprenons vostre exemple du pain. S’il n’y en a plus, en effet nourrir 80 personnes per lo taverne semble impossible, mais d’una, ieu doute coma tous los jorns 80 personnes achètent de quoi manger sur le marché. A voir los quantités de pain, nos ne tiendrions pas longtemps si 80 personnes achetaient 1 miches de pain tous los jorns. A mon avis donc, los orléanais doivent avoir quelques jorns de provision.

Mais imaginons coma cela ne soit pas le cas.

Il reste alors le maïs. Certes nos n’en avons pas una grosse quantité, e nos serions très rapidement à cours également. Cela aurait juste servis à nourrir quelques personnes, donc passons. Coma reste-t-il ? Le maire.

Le maire doit ben avoir quelques réserves, e pourra donc alimenter le marché. Il doit ben avoir quelques sacs de farine, ou à défaut dos sacs de blé, e per contrat, demander à dos meuniers ou boulangers de travailler per lui. Cela ne marche pas ? E ben le maire peut demander au duché, ou aux autres villes. Mêmes si los prix augmentent, le marché sera de nouveau alimenter.

Mais si au final, après quelques jorns, los prix restent élevés, e ben c’est au maire de los faire baisser. Ne vos inquiétez pas, cela dissuade quand lo mairie s’y mêle.

Si après tout cela rien ne marche, c’est coma vraiment le sort s’acharne, ou ben coma le maire est un manchot. Mais normalement le marché ne devrait pas rester vide ben longtemps, ni même du tout, e los prix ne devraient pas être ben élevés. Même si ieu soi un fervent défenseur du marché fort, m’enfin. Una chose qui fâche à lo fois. Si ieu soi élu maire, un achat massif de pain ne devrait pas être gênant.

Il est vrai coma cela demande du temps, de l’énergie, e lo motivation, choses coma ieu ai ben. Ieu n’ai pas l’expérience il est vrai coma vos avez, mais seul los stupides persistent dans leur bêtise, e si jamais ieu abroge ce décret, e coma ieu me rend compte coma cela était una erreur, ieu le restaurerais.

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