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[RP] Tel père, tel fils.

Flex
    Qualis pater, talis filius

    « Tel père, tel fils. »


Enguerrand Mirandole avait invité son second enfant, le premier fils, Madenig à la rejoindre dans la baronnie du Fleix. Tout était une question de symbole : les deux hommes foulèrent la cité de la baronne du Fleix, ci-nommée Luna de la Mirandole, grande soeur de Madenig et premier-né de Enguerrand.

Madenig s'était toujours comporté par le petit canard noir de la famille. Il n'approchait pas l'aberration ni le mutant, mais il résultait des gênes provocateur de son père et anti-autoritaire de feue sa mère, Elena Liana Zaltana. Une gitane qu'il avait épousé pour se remettre de la douleur du décès de sa première épouse, feue Bertille, la mère de Luna. Bien sûr, le borgne reconnaissait que l'absence de mère jouait dans la fortification du caractère de ses enfants. Mais en dehors de cet amour maternel omis, il n'en restait pas moins, à sa grande surprise, un père aimant sa descendance. Mais Madenig reflétait vraiment le côté obscur de son père. Il cherchait forcément à attirer l'attention de celui-ci à travers toutes ses bêtises. S'en voulait-il de quelque chose ? Il se punissait lui-même à s'attirer les foudres de son père.

L'histoire se passe sur le pont du Fleix. A gauche de la rive se situe le port économique et fortifié, refait d'il y a quelques années. La Dordogne est riche en produits locaux et l'activité économique principale de cette ville tournait autour de ce port. Enguerrand en avait relancé l'économique quelques années plutôt. C'était aussi, le meilleur moyen de sécuriser ses terres par voies fluviales. A droite, la ville du Fleix. Le centre était bercé par la culture des vignobles et leurs citoyens séculaires. Si Mussidan était la capitale du duché du Mussidanais, le Fleix était la genèse de l'histoire de Enguerrand Mirandole. C'était là où tout a commencé.

Hissé sur son destrier, il s'arrêtait sur le pont du Fleix en s'approchant de la rambarde pour inviter son fils à en faire autant. Les gens s'inclinèrent au passage du seigneur. Enguerrand posa son regard à l'horizon, et pendant leur cavalcade il prépara un discours de moral. Le ton se voulu humble, et patriarche.


« - Madenig. Mon fils, dit-il sans le regarder. Enguerrand semblait avoir trouvé la paix intérieure et il voulait en montrer les bienfaits à son fils. N'oublies jamais d'où tu viens. Si tu ne sais point où tu vas, alors retournes sur la terre de tes aïeux. Tu es mon deuxième enfant et mon premier fils. Il fit une pause. Tu ne peux point vivre ta vie en provoquant chaque jour le nom que je t'ai donné. Tu es mon sang et ma chair. Un jour Madenig, tu devras enseigner à tes enfants les valeurs de notre famille. Je te montrerais les étoiles ce soir, car mon grand-père veille sur nous. Il est là-haut, mon père me l'a montré. Quand je veillerais sur toi, tu devras montrer à tes enfants que je serais là aussi. »

Le discours se voulait émouvant surtout pour attirer l'attention de son fils. Enguerrand eut beaucoup de mal à lui dire qu'il sera repris par la Terre et que ce jour, son père ne sera plus là, ni pour le complimenter, ni pour le rappeler à l'ordre. Ce sera à ce moment précis que Madenig remplacera son père, et qu'il devra épauler ses frères et soeurs du chagrin du départ égoïste de leur père.
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Kaja.solness.
Ha, la Dordogne. Ça a quelque chose de gluant & de poisseux en été. Le coté gluant devait sûrement provenir du fait que notre Kaja était en train de s'évertuer a récupérer un bout de corde dans le susdit cour d'eau, la vase donc. C'est gluant, mais c'est pas le pire. Le pire, c'est que ça pue, de cette odeur acre des déchets organiques en décomposition, a vrai dire, la noroise préférait ne pas y penser.

Les deux mains tendues en avant, battant la surface de l'eau dans l'espoir d'atteindre l'objet de toutes ses gesticulations, les deux pieds s'enfonçant toujours un peu plus dans cette épaisse couche dégueulasse, elle grogna et rata son coup pour la millième fois, au moins, elle reprenait son équilibre quand elle vit passer sur le pont tout proche un bel équipage. Deux, tous seuls, là comme ça, dans leur beaux vêtements en pleine nuit... Ha ! Si seulement elle ne s'était pas coincée dans la vase, elle aurait put les atteindre vite & sans attirer l'attention outre mesure. Mais bon, là déjà rien que le temps de se sortir de ce mauvais pas...

Un soupire s'échappa des lippes pâlichonne de la Solness, elle regrettait bien son bateau, d’où elle sautait pour partir casser la tête a un voyageur ou deux avant d'y revenir, parfois pliée en deux, parce que faut pas croire, les voyageurs, bah parfois, ça fait pas que partir en courant les bras au dessus de la tête en criant « oh mon dieu, oh mon dieu ! » Nah. Des fois, ils vous collent une rouste, ricanent & se cassent. Une fois, Kaja s'était même fait piquer sa bourse par celui qu'elle attaquait. Qu'est-ce qu'il avait dit déjà, ah oui, « ça devrait suffire pour me faire oublier ce petit désagrément, sur ce bonne journée. ». Bonne journée. L'enflure... !

Les bottes de la Blonde émirent un bruit plutôt désagréable quand elle leva bien haut les genoux pour sortir de ce bourbier, ce qu'elle fit en jurant. Évidemment.
Elle pataugea pendant, trois bonnes minutes avant d'atteindre la rive, essoufflée & puante. Les océanes glissèrent pour voir l’étendue des dégâts.


« _ Uuuuuk ! Mais ça pue! »

Les bottes & chausses de notre blondinette étaient en effet dégoulinante non seulement de l'extérieur, mais aussi de l'intérieur. Un soupire, il y aurait fallut les vider pour être plus discrète, enfin, pour éviter le classique : splok splok d'une botte contenant de l'eau. Grognement.

« _ Y'a po l'temps ! Y vont s'faire la belle. »

Voilà la Solness qui attrape son maigre sac, sa petit hache & qui se lance a l'assaut, avançant lentement pour ne pas attirer l'attention, accompagnée de ce charmant bruit de bottes complètement trempées. Elle comptait les prendre par surprise, faire une large boucle & ensuite leur tomber sur le dos. C'était la bien connue technique très lâche du je te prends par surprise comme ça t'a pas l'temps de réagir & ensuite je prends mes jambes a mon cou, ceci dit, cette technique avait un point faible: la retraite ouvre toujours sur des possibilités de ripostes. En gros, pour être un bon brigand - ou plutôt un brigand qui dure - faut courir vite. Mais genre Très vite.

Mais faut croire qu'elle n'était pas la seule a avoir eu cette délicieuse idée...

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Jeliza.rose
Une silhouette se dessina dans le paysage. Il était possible de la repérer de très loin grâce à sa cape rouge qui flottait au vent, et au corbeau perché sur son épaule qui s'ébrouait de temps en temps en ouvrant les ailes.
D'une démarche féline et majestueuse, elle s'avança et plissa des yeux en déclarant d'un ton solennel :


Voici donc les terres du Mussidanais.

Et puis la femme -parce que comme elle s'était avancée, on voyait bien que c'était une jeune fille, très belle, et qui fleurait bon l'intelligence et les simples ( ça c'est parce qu'il y avait une ristourne dessus, au marché)- la femme donc, s'avança encore et souria d'un air vengeur et terrifiant.


Voilà.
Et ben c'est comme ça que je veux qu'on raconte mon histoire plus tard, quand les troubadours parleront de ma légende.
Le fait que je me sois pris les pieds dans les ronces et cassé la figure, ou encore que je me sois perdue et que j'ai du demander mon chemin à plusieurs personnes, ce sont des détails sans importance qu'ils ont pas besoin de dire.
Mais le reste, ils peuvent.

Pourquoi je suis là ? Ben, je sais pas si vous vous souvenez, mais ce fameux Duc du Mussidanais, il m'avait dit d'aller voir un certain Gaston le Rouge à l'Aphrodite, pour discuter sur une histoire de protection et tout ça.
J'y suis donc allée, alors que c'était quand même un endroit bizarre pour une fille comme moi. Je n'étais pas à l'aise, surtout dans ce salon.

Et puis au moment où on me demandait ce que je faisais là, un autre homme est arrivé et a dit "le Duc du Mussidanais a demandé à me voir".
Exactement.
Donc moi, je dois aller chercher un sous-fifre, alors que les autres, ils ont le droit de voir le Duc directement. C'est pas normal. Ca veut dire qu'on m'a prise pour une pécore. Et c'est pas parce que j'en suis peut-être une qu'il faut le montrer.

Alors bon, je m'étais dit, s'il s'avérait qu'il s'était moqué de moi, j'en ferais au moins mon ennemi juré.
Et ben on y est.
J'ai décidé que le Duc, c'était mon ennemi juré. Il est pas encore au courant mais c'est pas grave. Je vais lui dire en face, comme ça, il pourra pas faire semblant de pas savoir par la suite.

Il faut juste que je le trouve. Parce que c'est pas tout d'être sur ses terres, encore faut-il tomber dessus.

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Madenig
Le jeune Mirandole avait été invité par son père au Mussidanais, sur les terres de sa sœur.
Il espérait vivement qu’elle n’était pas allée lui raconter leur rencontre dans les bas-fonds où le jeune Borgne & Boiteux jouait les dandys avec la maigre bourse qu’il possédait.
Mais pourquoi donc l’avait-il invité ? De quoi voulait-il lui parler ?
Peut-être de cette soi-disant et soudaine vocation pour l’Eglise ? Oh oui ! Il espérait que c’était cela.
Le bougre devait enrager, et le mini bougre était aux anges !


-« Bien le bon soir, cher Père. N’est-ce pas une belle soirée ? Pourquoi suis-je icelieu ?


Il se croyait détesté par son père, et il le détestait en retour.
Il l’avait envoyé dès son plus jeune âge en pension, et cela il ne le lui pardonnera pas de sitôt.
Il avait une dent contre lui, et comptait bien le lui montrer.
Se dandinant sur le pont, il écoutait le bruissement de l’eau en ne pensant à rien lorsque soudain son père prit la parole.

Il lui parlait comme de père à fils. Ces moments étaient rares.
Pas d’animosité. Il lui parlait des étoiles, des ancêtres…
Sans doute n’était-il pas au courant…

Le Teigneux n’écoutait qu’à moitié, son attention bien plus accaparée par ce qu’il devinait dans la pénombre être une femme qui jurait comme un charretier en cherchant il ne savait trop quoi sous le pont.
Ceci lui extirpa un petit ricanement rauque et amer.
L’amertume, depuis qu’il souffrait, était devenue sa croix. Elle ne le quittait jamais.
Même lorsqu’il souriait, lorsqu’il riait, il y avait en lui, sur ses traits émaciés par la douleur, quelque chose d’amer.
Non, l’amertume ne quittait plus cet enfant.


-« Père, parlez-moi plutôt de feue de ma Mère… s’il vous sied.


Petit rictus en coin. Il ne lui donnait pas le choix. Il voulait en savoir plus sur cette mère qu’il n’avait que trop peu connu.


-« Croyez-vous qu’elle aussi a son étoile ? L’aimiez-vous vraiment ? Est-ce qu'elle m'aimait... Elle ?

Le jeune garçon s’était mis en tête que son père n’avait jamais aimé sa mère. Allez savoir pourquoi.
Des questions, il en avait des tas à lui poser. En attendant, il se contenterait de celles-ci…

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Flex
Enguerrand répondit avec fermeté à son fils pour lui montrer l'évidence de l'amour en question :

« - Bien sur. Il tourna son visage pour regarder Madenig pour appuyer la véracité de ses propos. Bien sur qu'elle t'aimait. Tu étais son premier enfant. J'ai épousé Eliana, car je venais de connaitre un chagrin incommensurable. Enguerrand ravala sa salive, il eut la gorge nouée. Moy aussi j'étais heureux lorsque tu es né. Je me suis senti incapable de vous élever seul, toi et ta grande sœur. Le destin a réservé à notre famille des naissances délicates. Dit-il en faisant référence à la mort en couche des deux mères. Alors j'ai confié l'éducation de Luna à un ami évêque d'Angoulême. Tout le monde savait que je n'aimais point du tout cette région. Personne ne se serait douter qu'elle soit là-bas. Quant à toi, tu es né téméraire. Tu dois apprendre à canaliser ton énergie Madenig. C'est pourquoy le pensionnat a été le meilleur choix.

Enguerrand dirigea sa monture en direction d'une silhouette inquiétante. Cette dernière se déplaçait bruyamment. Le jeune duc remit tout de suite le masque du chef militaire et, il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule. Personne ne se trouvait de l'autre côté du pont, la voix restait libre au cas où. Mais il donna un ordre sévère à son fils.

Reste là.

Beaucoup de questions lui traversa l'esprit. Qui était Kaja ? Que lui voulait-elle ? Enguerrand sentait le guet-apens. Sur ses propres terres où il rendait la justice avec son glaive, il ne laisserait personne oser l'affronter. Trois années plus tôt, lorsque le Fleix se révoltait de la tyrannie du borgne, il avait fait rendre gorge à tous les forcenés qui troublaient l'ordre public. A une distance suffisamment éloignée pour avoir le temps de se protéger d'un carreaux voire d'une flèche perçante, Enguerrand fit dresser son puissant cheval sur ses deux jambes arrières. Il lui donna des coups dans les flancs pour le faire hennir.

Qui es-tu maraud ? »
Cria-t-il, alors qu'il tournoyait sur place. Toutes ces manœuvres équines étaient uniquement destinées à impressionner, et dans le meilleur des cas, apeurer la silhouette menaçante de Kaja. Enguerrand se comportait comme le père sur qui Madenig pouvait prendre exemple. Telle la louve qui protégerait ses petits-nés au prix de sa vie, le borgne n'hésiterait pas un seul instant à utiliser des moyens plus persuasifs.

Mais quelque chose de menaçant apparut au loin dans le dos de Kaja Solness..

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Parias


Le groupe des derniers parias du Mussidanais se trouvait dans le Fleix ce même jour. Surnommés Les Nés-Blancs, à cause de leurs origines. En effet, ils étaient tous nés dans le Périgord Blanc - aux alentours de Mussidan et de Ribérac. Bannis à jamais du duché souverain par le seigneur Enguerrand lui-même, ils furent graciés devant la potence. Parce qu'ils avaient reconnu leur traitrise en se rebellant trois années plus tôt contre l'autorité publique. Ils avaient fait monter l'opinion du peuple en leur faveur pour ensuite prendre d'assaut le siège du gouvernement du Fleix. Seuls cinq survécurent et désormais ils erraient sur les terres de la Dordogne où ils semaient la terreur dans les foyers des paysans locaux. Rupert Averey, le vicomte de Mussidan et premier ministre du Mussidanais, n'arrivait pas à leur mettre la main dessus. Ils constituaient quasiment la seule contre-autorité encore vivante dans le duché. Bien qu'il était le meilleur maitre espionnage et capable d'obtenir des informations dans des hautes sphères privées - à Paris par exemple - jamais il ne put les trouver. Les parias étaient nés ici ; sans familles ni sans amis, ils disparaissaient dans la pénombre de leurs crimes.

Le plus futé d'entre eux portait un foulard pourpre autour de son casque anglais. Il s'était approprié par la force et le charisme la tête du groupe. C'était lui qui avait soudoyé les péniches fluviales afin de s'y glisser dans l'une d'entre elles à Périgueux pour redescendre le cours d'eau de la Dordogne et débarquer en même temps que les marins posèrent les marchandises - notamment du grain de blé et des tonneaux de vin - sur les quais.
Son bras droit était un archer à l’œil vif. Il décochait les flèches aussi bien qu'il visait les cœurs de ses cibles. Il zozotait et le troisième, aussi niais qu'il était costaud se moquait beaucoup de sa tare. Il s'était fait forger une arme d'hast et portait un chamail très lourd. Les deux derniers parias étaient les plus jeunes. Le blondin portait la tonsure et trahissait son éducation religieuse à défaut d'être le plus cultivé. Le dernier était un assassin furtif, et se vantait beaucoup des concours de lancers de couteaux qu'il remportait dans les tavernes qu'ils traversèrent.

C'était ce soir où jamais. Ils avaient appris qu'un nouveau seigneur régissait les terres du Fleix. En effet, Luna de la Mirandole, héritière et à priori petite protégée de leur ennemi juré portait le titre et avait l'autorité suprême dans la province. Voilà que le destin se rangeait de leur côté : en renversant une bonne fois pour toute le château du Fleix et s'en attribuer le rang, ils tueraient non sans violence la baronne. En plus d'avoir une vengeance à la hauteur de leurs attentes, Les Nés-Blancs enverraient un message très compréhensible au duc du Mussidanais.

Ils décidèrent de sortir du port du Fleix. Le pont apparut devant leurs yeux.
Kaja.solness.
Grillée.

Voilà ce qu'elle était, purement et simplement grillée, face a ce foutu cheval qui hennissait et jouait des sabots, ne vous trompez pas, elle avait bien plus peur du canasson que du cavalier. Sa prise se resserra sur le manche de son arme, elle s’apprêtait a répondre – au cavalier, hein, pas au cheval – quand elle fut poussée dans le dos, écartée, comme un simple fétu de paille, balayée par une troupe forte et beaucoup plus nombreuse, a ce moment précis, elle se sentit seule dans ses bottes, très seule !

Une voix gutturale cingla l'air.


« _ Ta peau, Duc ! »

Ce dernier mot fut craché avec un certain dédain, et alors que Kaja tâchait de se remettre debout, en tirant sur sa chemise pour lisser ce qu'il restait de sa fierté, les silhouettes sortirent de partout et ce fut juste n'importe quoi. La scène laissa la Noroise bouche-bée, elle regarda les gaillards foncer sur sa pitance, mal mener sa pitance, elle vit en quelque sorte danser toute la boustifaille qui lui manquait devant ses yeux et …. La faim emporta la bataille.

Si vous n'avez jamais vu quelqu'un perdre tout contrôle, c'est le moment d'ouvrir les yeux. Car la petite Kaja, du haut de ses 1m60 se jeta en rugissant contre le gars a la tonsure blonde tant dis que celui-ci tentait de désarçonner l'un des cavaliers, elle avait décider de sauver le gars, peu importe qui il était tant que sa bourse de celui-ci est préservée et trouve le chemin de la main pâle de la nordique.

La scène avait quelque chose de perturbant, a voir comme elle s'était jeté dans la bataille, après avoir quand même hésité, pesant le pour et le contre pendant une micro seconde, on aurait put croire qu'elle avait seulement enfiler l'uniforme du bon samaritain.
La francisque a l'ancienne virevoltait entre les doigts de la Blonde, elle assénait des coups avec une violence surprenante pour une aussi frêle jeune femme. Elle ne lâcha le Blondinet que quand elle eut entendu sa mâchoire se briser, chose peu simple a faire, une mandibule, c'est quand même assez solide contrairement a ce qu'on peut penser, mais l'avantage, c'est qu'une fois cassée, le mec a tellement mal qu'il bouge plus un cil. L'effort valait le coup.

Elle repoussait le Blond quand elle se prit un coup, ou plutôt : quand elle apprit a voler après un crochet du droit fort bien exécuté de la part du balourd du groupe. Les étoiles dansèrent un moment devant ses yeux, elle savait qu'elle ne devait pas rester a terre, si bien qu'elle chercha a se relever en s'aidant contre le parapet du pont. Le très classique, mais efficace, coup de pied bien placé lui permit de gagner du temps, juste de quoi se remettre les yeux en face des trous et reprendre son combat. Son nez avait décidé d'ouvrir grand les vannes, c'était un tsunami, ça ne l'arrêta pas, elle renifla, et retourna au contact. Comme une dingue, elle rentra dans le gras du premier qui se présenta devant elle, et cogna comme une sourde, et comptait cogner jusqu'à ce qu'il tombe, ou jusqu'à ce qu'elle tombe.

Heureusement, elle n'était pas seule a se battre, sans quoi, elle n'aurait jamais survécut. Dans son corps a corps, elle entendit ses cotes craquer, ça pique ce genre de petite chose quand ça lâche. Mais elle avait apprit a ignorer une partie de la douleur, enfin ignorer c'est un bien grand mot, en réalité, dans ce genre de situation, on a pas bien le choix : soit on fait avec, soit on crève. Alors, Kaja fait avec.

Quand ce grand feu d'artifice de jurons et de sang fut terminé, Kaja était a moitié courbée contre le muret, les poings encore serrés, tremblante mais encore prête a en découdre.


« _ Nom de d'là... »

Et ce fut bien tout ce qu'elle trouva a dire avant de renifler peu élégamment, coulant un regard avec les deux autres, enfin, les deux qui restaient debout, se demandant si ceux là avaient eut leur compte ou s'ils prévoyaient de la finir avant de repartir vers d'autre pâturage.
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Jeliza.rose
J'étais encore en train de chercher quand Egar s'est agité. Et quand le corbeau s'envole d'un coup, comme ça, alors que je lui ai rien dit, ça peut vouloir signifier deux choses : soit il a repéré de la nourriture, souvent de la charogne, soit il a vu un truc qui brille.
Quoiqu'il en soit, ça vaut le coup de le suivre. De toute manière, je ne sais pas trop où aller.


C'est bien Egar ! Surtout lâche pas la piste !

Finalement, il m'emmène à un pont, sur lequel se trouve.. euh.. un troupeau, une mêlée ? En tout cas, ça bouge bien.

De ce que je vois rapidement, on dirait un groupe de moches contre une blonde et deux hommes à cheval. Plus précisément, un garçon de mon âge et un vieux. Ah ben si, je suis désolée, mais quand on a au moins l'âge de mon père, on est un vieux. Même si celui-ci a l'air plus riche et plus nob... oh.

Je pince les lèvres et empoigne ma pioche avant de m'atteler au nettoyage. Il ne manquerait plus qu'on l'abîme et que je ne puisse pas lui dire le fond de ma pensée.
J'ai quand même pas fait tout ce chemin juste pour le voir se faire rétamer ! D'accord, il semble bien s'en tirer, la blonde aussi, même si elle semble amochée, mais c'est pas une raison pour que les autres ils croivent qu'ils peuvent s'y attaquer, comme ça, là.

Surtout qu'il y en a deux qui semblent un peu en retrait, l'un avec son arc, et l'autre avec ses couteaux. Le genre qui tire de loin, donc.
Pour le premier coup, je choisis l'archer, occupé à viser je sais pas qui. D'ailleurs, il est tellement surpris que la flèche part sans contrôle. A vrai dire, je regarde pas trop où elle va, je préfère m'acharner sur l'homme.


C'est MON ennemi juré ! Vous-y-tou-chez-pas !


Ensuite ? Bah, je ne sais pas trop. Le feu de l'action, tout ça.
Je suppose que j'ai fait ce qu'on peut faire de mieux avec une pioche. J'ai creusé dans le vif.

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Madenig
« Le meilleur choix, tu parles ! » se disait en secret le petit Borgne & Boiteux.
Il détestait son père pour cela : pour ce pensionnat où il n’avait reçu que cours ennuyeux et querelles d’enfants.


-« Bien, Père.

Que pouvait-il dire d’autre ?
Soulevant son sourcil gauche comme à chaque fois qu’il était sur le point de se vanter de quelque chose, il pointa son index en l’air et finit par dire, un petit sourire au coin des lèvres :


-« Je viens de terminer ma pastorale, je vais intégrer le Séminaire Saint-Ben…

Soudain son père cambra sa monture et la fit hennir comme jamais il n’avait entendu hennir un cheval de la sorte.
« Resta là » lui intima-t-il, ce que bien sûr l’Effronté ne fit point.
Devant la masse d’ombre qui approchait, l’Adolescent sorti sa dague et vint se placer au même niveau que son père.
Lui jetant un regard plein de fierté, il lui dit :
« S’il y a affront je veux en être !

C’est alors que deux figures féminines firent leur apparition.
Toutes deux semblait avoir une dent contre son père.
Lui aussi en avait une, mais là, il s’agissait de tout autre chose.
Quelques malotrus venaient les agresser sur leur domaine, et cela fit bondir le jeune garçon à la dague tranchante.


-« Qui va là ?!


Le clap-clap de la jambe de bois résonne sur le pavé, Madenig s’avance un peu plus malgré l’interdiction paternelle.


-« Qui voudra l’embrocher devra d’abord me passer sur le corps !

Se rendait-il compte, le petit brun en piteux état malgré ses beaux habits, qu’il suffirait d’un coup pour l’envoyer valser ?
Mais le jeune Madenig était ainsi : insupportable & téméraire.

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Flex
Enguerrand aperçu le gang des Nés-Blancs. Il se moquait d'eux avec un sobriquet très discourtois à leur égard. Il le dira plus tard. La présence menaçante de Kaja et d'une septième personne sur ses terres ne laissaient rien de bon. Un corbeau volait haut dans le ciel, son croassement annonçait le mauvais présage. La situation tournerait au massacre. Pas sûr que le duc du Mussidanais puisse s'en sortir. Alors, il avait le devoir de protéger son enfant qui venait de lui désobéir. En effet, Madenig venait de le rejoindre et interjeta même le groupe de bandits. Voyant son autorité compromise mais surtout la vie de son enfant en danger, le jeune homme n'eut pas d'autre choix que de se séparer de son cheval. Ce dernier lui aurait donné un avantage certain dans ce combat épique, mais il en allait de la protection de son fils. Alors, il descendit de sa scelle et le fit hisser dessus. Il avala sa salive et lui dit alors :

« - J'ai laissé nos armes vers la mairie. Si tu fais vite, dans une minute tu seras là et nous bouterons ensemble ces chiens hors de nos terres. Et préviens ta sœur. Il faut faire sonner le tocsin.

Et quel stratagème intelligent que de devoir demander à Madenig le téméraire d’exécuter cette liste à faire. D'abord, il n'y avait eu aucune arme dans la mairie ; et puis, Luna serait sans doute dans son château, ce qui écarterait Madenig de tout danger pendant au moins dix bonnes minutes. Parfait. Le borgne donna une grande claque sur la croupe de son cheval pour lui donner l'élan. Son cœur commençait à battre la chamade. Pourvu qu'il puisse revoir ses enfants. Il fit fasse à son destin, et décida de se retourner pour répondre aux parias du Mussidanais.

Les nez rouge, dit-il en sortant la lame de son fourreau. Vous violez mes terres depuis bien trop longtemps. Ce soir, sous le regard de la Lune, vous subirez le châtiment de vos affronts. Je vais vous rendre gorge parias.
Il aurait bien ajouté quelques jurons de plus pour se provoquer lui-même le courage nécessaire à vaincre le stress. Un contre sept. Il releva le défi. N'avait-il pas, quelques mois plutôt, défendu Muret à trois contre seize ? Proportionnellement, c'était presque du un contre cinq. Il lui suffirait d'être plus convaincant ce soir.

Or, quelque chose d'inattendu se produisit. Cela ressemblerait à une mutinerie. Deux femmes du groupes s'en prenaient avec violence envers les membres des Nés-Blancs. Enguerrand eu du mal à comprendre : leurs démarches et leurs allures si différentes ne laissaient aucun doute. Kaja et Jeliza n'étaient pas des recrues des Nés-Blancs. Pour quelles raisons ? Aucune importance se dit-il, Enguerrand devait saisir l'occasion. Les chances de sa survie grandissaient sans qu'il ne venait de s'en rendre compte. Ainsi la bataille deviendrait du trois contre cinq. Le duc pourrait s'en sortir plus vivant qu'il ne l'avait imaginé tantôt. Ce sentiment de confiance lui saisit les tripes.

Le jeune Mirandole se mit en garde du faucon et chargea. Il visait le chef. Lorsque Hercule a combattu l'Hydre, c'est en lui tranchant le cœur qu'il l'a terrassé. Ses sbires perdront toute le confiance en soi si le chef périssait sous leurs yeux mesquins. Une flèche lui frôla l'épaule. Le sifflet du carreaux qui l’effleura le mit dans une colère noire. Ses instants meurtriers ressurgirent. Il hurla son cri de guerre :


Que le plus brave s'avance contre moy ! »

Le coup fut sec. Le lanceur de couteau venait de perdre sa tête. Trop occupé à viser Jeliza, il ne put éviter le heurt meurtrier. Son corps ensanglanté s'échouait au sol tandis que le duc enchainait les coups d'épées. Plus rien autour de lui ne comptait que de rendre justice pour le bien de ses enfants. La menace continuelle de cette bande de racaille l'empêchait de dormir correctement, puisqu'il ne pouvait pas laisser quiconque se balader sur les sentiers en tranquillité sans craindre une embuscade.
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Kaja.solness.
Ce que Kaja pris pour une fin de bataille ne fut en réalité qu'un répit, du moins pour elle, car elle fut contrainte et forcée de retrouver bien vite le chemin du combat, en effet, d'autres étaient venus. Elle se lança donc de nouveau dans le combat, quoi que ce fut tout relatif, elle fit surtout une sorte de sur place défensif. Jouant de la hache, elle taillait dans le lard de ce qui se présentait a elle, sans faire plus de différence, elle avait enclenché le mode survit.
L'un des balourds fini par la contraindre a bouger, si bien qu'elle fut repoussée au corps a corps vers le centre du pont, se retrouvant presque dos a dos aux autres combattants - les "gentils" -, grondant & jurant copieusement, la noroise fini par se débarrasser du gus et victorieuse, elle lâcha un regard plein de dédain et un "Non mais!" fort a propos.

Le combat se poursuivit, et pour le moment, Kaj' ne faisait pas tellement attention a qui était gentil, ou qui était méchant, elle frappait & c'est tout, quiconque l'attaquait s'en prenait une ou la voyait reculer si elle sentait que c'était un plus fort qu'elle. Elle s'en foutait que les autres tombent du moment qu'elle s'en sortait.

Myself first, telle est la devise de notre protagoniste.

Et puis, le tumulte retomba encore, ils furent un instant a se regarder, a se juger, tremblants & sanglants qu'ils étaient, ceux qui étaient encore debout ou du moins ceux qui étaient encore en vie.

Kaja se passa la main sous le nez, essuyant un peu le sang qui en coulait, et dit en crachant avec une élégance toute naturelle:


"_ V'nez en Mussidanais qu'ils disaient...! "

Tournant les yeux vers la rouge, elle pencha la tête sur le coté signe d'une réflexion intense. Elle se demandait de quel bois était fait la donzelle, et pour un peu, lui aurait proposé de se finir les deux nobliaux en faisait 50 - 50.
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Jeliza.rose
C'est après l'attaque de l'archer que ça s'est compliqué. D'accord, le Duc m'a sauvé la mise avec le type au couteau, d'accord.

Mais c'est qu'ensuite, il y en a d'autres qui sont arrivés, et on s'est quasiment retrouvés encerclés, dos contre dos ! Enfin, "dos contre dos"... l'autre fille et moi, oui, dos contre dos... mais il y a quand même du cheval dans l'histoire.
Je ne sais pas ce qui a été le plus dur à éviter, des coups de poings et couteaux, ou des coups de sabots. Mais c'était pas évident, ça, je peux vous le garantir !

Surtout que la fille, elle a tapé sans regarder ! J'en suis devenue sûre au moment de me prendre une estafilade sur l'avant-bras.
Avec une alliée pareil, pas besoin d'ennemi. Le meilleur moyen d'éviter de me prendre d'autres coups de sa part est d'avancer et de prendre de la distance. Du coup, le meilleur moyen d'éviter de me prendre des coups, ça a été d'en donner tout en avançant.
Le secret, c'est de surtout pas s'arrêter, et d'éviter les chevaux qui risquent de mal réagir.

Finalement, la bagarre semble se calmer, et on peut reprendre notre souffle. J'en profite pour regarder la coupure sur l'avant-bras en grimaçant.. Ça va que j'étais pas trop trop près non plus, elle n'y est pas allée de main-morte la ... quoi ? Pourquoi elle me regarde ?
Elle veut finir le travail peut-être ? Ou alors, j'ai un truc dans le dos ?

Je jette un coup d’œil à droite à gauche tout en levant la pioche. On ne sait jamais.

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Madenig
-« Bien, Père !

Le fiston se sentait investit d’une réelle mission et chevaucha à grande allure jusqu’à Fleix.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il ne découvrit par l’ombre d’une arme près de la mairie !
Son père l’aurait-il envoyé là pour le mettre à l’abri des combats ?
Le petit Borgne & Boiteux voyait cela comme une punition et non comme un acte d’héroïsme paternel.


-« Le Bougre !


Il fila immédiatement au château où sa sœur Luna, Baronne de ces terres, devait s’y trouver.
A l’entrée il se trouva face à deux gardes armés d’une lance.
Ils avaient fier allure bien qu’ils n’avaient pas l’air commode.
Luttant contre la douleur qui le tiraillait, il ordonna essoufflé :


-« Je suis Madenig de la Mirandole, frère de la Baronne. Faites sonner le tocsin !
Le Duc du Mussidanais notre père est en danger sur le pont, faites prévenir ma sœur qu’elle fasse appeler toutes ses troupes.


Les deux gardes écoutèrent en silence, gardant leur sang-froid et hochant du chef une fois la tirade du jeune Mirandole terminée.
Le premier parti immédiatement prévenir la Baronne et Madenig resta avec le second.
Que faire ? Devait-il attendre ?
Certainement pas !


-« Oh !
s’exclama-t-il en pointant du doigt à dextre.
Le garde tourna la tête un court instant.
Un court instant seulement durant lequel Madenig eût le temps de lui envoyer sa jambe de bois dans les valseuses et de lui chaparder sa lance.
Le garde tout en se tenant les parties tempêta mais c’était trop tard.
Le Teigneux galopait déjà à vive allure vers le pont où son père était en prise avec les Nés-Blanc.


-« Me voilà, Père. dit-il accompagné d’un regard courroucé. Je puis me battre !
Les troupes de Luna arriveront sous peu.


Il transperça le cœur d’un ennemi qui s’était approché trop près et faisait des va-et-vient avec sa lance pour les écarter.
Surplombant son père qui était au corps-à-corps du haut de son étrier, il bomba le front et finit par déclarer :


-« Je suis assez grand maintenant, Père !


Et de crier… « Mort aux Brigands !!!! » tout en chargeant dans le tas à vive allure.
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Tinelia
    Luna & Jonas

    | Méfiez-vous des cons. Y en a qui vont beaucoup plus loin qu'on ne pense ! *|
    *Guenièvre de Kaamelott.


La renarde confortablement installée dans son château. Oui, parce que vous voyez, elle aime se la jouer princesse.
Sauf que voilà, elle s’était rendu compte que princesse, c’était un job ultra ennuyant.
Alors pendant qu’elle plantait son minois dans des bouquins de bataille tout en croquant quelques meringues, elle ne pouvait guère se douter de ce qui se passait un peu plus loin. Oh non ! Pas du tout !
Alors oui, l’Insouciante savoure les victoires et défaites passées, dans le silence et la tranquillité la plus totale. Sauf qu’un peu plus loin…

Jonas effectuait son tour de garde en compagnie de son ami et plus ancien compagnon de bataille, Aurel. Les deux hommes avaient pu combattre côte à côte et n’avaient essuyé que des victoires ! Alors, qu’elle ne fut pas la surprise de Jonas de se voir interrompre par le frère de sa maîtresse. Oui, Madenig ! Le jeune homme qui avait le don de redoubler la vigilance de Jonas. Celui-là même qui avait conduit la Mirandole dans des lieux insalubres et indignes de leurs personnes. Sauf que là, l’heure était grave. Alors tandis que Jonas courrait avertir la baronne et un soldat de sonner le tocsin, il ne tomba sur son trajet que sur Olivia. Olivia était nouvelle dans la famille de la garde du Fleix, elle était rêveuse et peu expérimentée. Seulement, toujours de bonnes volontés, elle brillait par son don de soi. Olivia sonna le tocsin et Jonas frappa à la porte de la renarde.


- Mademoiselle, l’heure est grave.

« Si c’est Henric qui réclame plus d’instruments de torture, dites-lui que d’une, ce n’est pas une urgence et que de deux, on peut pas se permettre de tout mettre dans la torture ! Moi ça me sort par les oreilles tous ces craquements, ces cris, ces déchirements !
Qu’il prenne des vacances ! Diable ! »


- Non ce n’est pas ça, c’est pire. Votre frère… Votre père !
Ils sont en danger. Je suspecte une révolte des Nés-Blancs.


« Comment ? Ils sont encore vivants ceux-là ?!
Dépêchez ! Réunissez nos hommes ! On y va ! »


Jonas allait faire demi-tour quand il s’arrêta net.

- Il y a un souci avec nos hommes Demoiselle…
Vous vous souvenez… La dernière fois en salle de doléance, ils ont demandé à être plus considérés… Du coup, ils sont tous partis en formation avec votre accord...


« COMMENT ? Mais qui reste-t’il ? »

Surprise sur le visage de la renarde qui se hâte donc dans la cour principale, prête à voir les reliquats de ses troupes.
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La_


    Et le spectacle fut à la hauteur de la surprise de la Baronne du Fleix.
    Devant elle se trouvait quatre personnes, quelle plaisanterie !
    La renarde détaille, il y avait Natya, une fille à la peau mate qui s’était toujours gardée d’informer sur ses origines.
    Elle maniait l’arc à la perfection, enfin, à une vache prêt.
    Puis il y avait Vasile, tout le temps en train de trouver des prétextes pour éviter les situations délicates.
    Il n’excellait en rien mise à part dans l’art de la dissimulation.
    Puis il y avait Olivia, la rêveuse pas franchement douée, mais au contraire, son manque d’habilité la menait souvent dans des victoires peu méritées.
    Et enfin, il y avait Henric, adepte de la torture et bourreau du Fleix.
    Son manque de communication donnait le doute sur le fait qu’il avait gardé sa langue.
    A tout cela, Jonas posa les questions, évitant ainsi à Luna la crise.


    - On est Aurel ?

    Vasile répond en riant, presque plié.

    - A l’infirmerie ! Le pauvre n’est plus si couillu !
    Apparemment, un gamin lui a donné sa raclée !


    Aurel était sans nul doute le meilleur combattant de la garde. Avec Jonas.
    Voici qui corsait les affaires.


    - Et Crizia ?

    Natya répond.

    - Zavez ordonné qu’elle reste aux geôles, elle a encore crevé l’bide avec ses dagues à un grouillot.
    Mais j’sais plus pourquoi. Elle a parlé d’une histoire d’essayer ses nouvelles armes, j’sais pu.


    - Natya filez la chercher ! Ou non, Olivia, allez-y.
    Les autres, avec moi !


    Et voilà que la pauvre troupe composée de Natya, Vasile et Henric suivait Jonas et Luna.
    La Mirandole avait pris son cheval, elle se savait encore peu expérimentée dans le combat.
    Il ne manquait plus à attendre Olivia et Crizia… Enfin, si Olivia trouvait enfin son chemin du premier coup.
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