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Virtus junxit mors non separabit
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« Ce que la vertu/la bravoure a uni, la mort ne le séparera pas. » [Nota : le mot latin virtus désigne les qualités essentielles, morales et physiques de l'Être humain ; c'est-à-dire la vertu, la loyauté, la justice, mais aussi la force, le courage, la bravoure.] Devise maçonnique. Formule que l'on trouve parfois inscrite à l'intérieur des alliances de mariage.
Citation:
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A Taliesyn de Montfort,
Le 15 aout 1461,
Fait à Villefranche en Rouergue,
Prince du Retz, salutations.
Sire,
je suis Enguerrand Mirandole, féru de Lettres et passionné des mondanités de notre siècle. La guerre contre le Corbeau s'est terminée dans le sud par la défaite cuisante de ses sbires aux élections royales, le mois dernier. Depuis, le roi de France ci-nommé Nicolas, tient à être un souverain juste. Par conséquent, au lendemain de son accession sur le trône, la grande guerre en occitanie à été arrêtée. Je pense que les erreurs doivent servir d'exemples pour nos générations futures. Car sire de Montfort, cette lettre fera l'effort de mettre en avant le bonheur de nos descendants.
Etant moy-même monarque, j'ai appris que l'une des qualités que doit posséder - ou acquérir - un souverain est la bienveillance de ses peuples. L'âme doit connaitre la paix afin que les bonnes gens vivent bien. Nous, grands hommes de ce monde, sommes les garants de la pérennité du bien-être de nos générations futures. Si ce n'est de s'appuyer les uns avec les autres contre le mal, avec qui doit-on contracter la défense nos remparts ? La vermine et les gens d'armes, aussi humbles peuvent-ils être sont des jouets éphémères à nos caprices. Ce qui nous inquiète le plus comme parents sont à l'évidence nos enfants.
La meilleure des unions à mon sens, s'avère être une alliance de familles. Je suis le premier né Mirandole, et dès lors que sa grâce mon père le patriarche, aura respiré son dernier souffle de vie, je deviendrais par conséquent le gardien de ma dynastie et du sang des miens. Mon premier fils et deuxième-né représente l'espoir des générations futures. Madenig Mirandole possède une bravoure telle qu'il a sauvé la vie de son souverain-père lorsque nous affrontâmes les derniers parias qui semaient la terreur sur mes terres. Somme toute, votre protégée, demoiselle Alix-Ann de Montfort, et mon fils, pourraient symboliser le glaive lumineux de nos maisons face aux ténèbres des temps futurs.
Cette démarche vise, sire, à assurer la survie de notre lignée, et, par extension, de nos proches, en utilisant des moyens vertueux. Là où les hommes se font la guerre au nom de l'amour, nous aurions eu l'ingéniosité de mettre en avant des liens plus profonds dans l'unique but de leur garantir l'existence. Je vous propose, sire, une concertation entre les gens concernés afin que cette rencontre puisse donner au mieux, une alliance, à défaut d'une amitié profonde.
Je reste vôtre,
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Le lion et le rat.
Un lion dormait à l'ombre d'un arbre par un chaleur épuisante.
Un rat passait par là et vint s'aventurer dans sa crinière cuisante
pour trouver un nid frais. Le lion se réveilla et étendit la patte
pour se saisir du rat. Voyant qu'il ne pouvait y échapper, il s'excuse et gatte.
« - Pardonnez mon audace et mon incivilité Majesté,
je ne suis point digne de votre rage. »
Le lion touché de cet humble discours lâcha son prisonnier,
croyant que tuer cet animal c'eut été indigne de son courage.
Plus tard, au sortir de la forêt,
le lion tomba dans les filets des chasseurs. Il rugit
de toute sa force ; rien n'y faisaient, même son mugit.
Le rat reconnut là la voix du lion et accourut pour rogner les rets.
En reconnaissance de celui qu'il lui avait sauvé la vie,
sire rat sauva le roi. Il faut obliger tout le monde :
non pas s'attacher par des filets perfides,
mais avec des liens fécondent.
Recevez nos salutations distinguées.
Qu' Aristote veille sur vous.
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