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[RP] Secrets et Manipulations

Ylea
Un carrosse à l'allure rapide allait sur les chemins boueux de Bretagne. Un carrosse sans armes particulière, Banal. Au loin, un castel imposant s'offrait au regard froid d'une jeune femme, unique occupante du dit carrosse. Droite comme un i, sans sourciller, une statue de pierre ou seule la respiration prouvait qu'il s'agissait la d'un etre vivant.

Pourtant derrière ces yeux sombres scrutant l'horizon, un bouillonnement imperceptible. Son plan, ses projets. L'Italie , son petit terrain de jeu personnel , etait loin maintenant, et elle n'y retournerait surement pas. Ici en Bretagne, elle jouerait sur son terrain a lui, Lui le Prince venu en conquérant de l'Italie. Lui qui etait repartit laissant beaucoup de choses derrière lui. Trop de choses peut-etre. Ces sombres secrets qu'il ne voudrait certainement pas voir dévoiler à son petit peuple.

Parait-il qu'il etait dangereux, hargneux meme, Il en connaissait beaucoup, mais peut-etre pas assez pour anéantir les ambitions de la jeune femme. Se souviendrait-il seulement d'elle ou n'avait-il yeux que pour la richesse des femmes futiles , laissant le reste aux regards avides d"'un seigneur trop idiot pour se rendre compte que les tromperies allaient dans les deux sens.

Elle savait qu'elle jouait gros, et qu'elle entrerait dans un monde sans pitié. Mais en avait-elle elle meme ? Elle s'etait posée la question quand son ancien maitre la touchait. Ecoeurée de lui, elle ne faisait ca que pour Elle. Il n'y avait rien de pire qu'etre enfermée dans une cage dorée et ne pas etre libre. Ylea etait libre, quoiqu'il en coute. Sa beauté pouvait parfois jouer pour elle, sa froideur egalement. Tenace et ambitieuse, elle obtiendrait ce qu'elle voudrait, ou elle mourrait. Nul autre choix possible

Fin de la course, debut du combat qui connaîtrait de nombreux rebondissements à n'en point douter. Le regard se lève explorant des yeux le castel. Sans un mot ni un regard pour ceux qui servent le Prince, elle entre trouvant devant elle un petit laquais, genre de personne qu'elle abhorre, La faiblesse de se rouler au sol , de s’écraser de la plus pitoyable façon pour n’être qu'un simple serviteur la degoute. Cachant un leger accent mi germain mi italien par des phrases courtes


- Taliesyn de Montfort
- Son Altesse ne recoit pas ce jo...
- Il me recevra


Couper court aux tergiversations, Un pli est donné, une lettre plus grande est gardée à sa discrétion. Son Arme, son Avenir se trouvent la dans ce second vélin qu'elle garde précieusement.

Sans plus attendre de vulgaires excuses comme quoi sa grande Altesse ne recevait pas, elle se dirige vers ce qui semble etre un salon, et s'installe dans le premier fauteuil present. Confortablement assise elle se fige la et attend au coin du feu ronflant.


(HRP: Le Nom du personnage passera a Ylea dès que possible)

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Taliesyn_de_montfort
« Celui qui cache son secret est maître de sa route. »


    Mes doigts me font mal et je me lasse de ce travail forcé que je m'impose. Il y'a tant de chose à redresser, et je ne peux demander à Gwilherm de tout faire, il ne peut être partout à la fois, alors à ma lassitude j'oppose mon devoir, non pas celui des responsabilités mais celui que j'accord à mon ambition. Si je veux avoir les moyens de mes désirs, il faut que l'argent rentre, et pour cela il faut plus qu'un simple seigneur avec sa cour que j'érige un principat administré et organisé.

    Alors je gratte le parchemin, remettant en place certaines règles oubliée, la tenure sur les terres sans vassal aura un champart à versé proportionnel à 1/5ème de la récolte, il sera remis en place la taxation des banalités que sont le four, le moulin ou le pressoir ... Le gouvernement ducal m'ayant rendu une partie des créances de mon père, je devrais pouvoir établir un gué d'envergure entre Rézé et Nantes afin de gagner sur une taxe de passage, sans compter sur la gabelle qui n'est plus prélevé depuis des années. Bref, vu l'état des finances de Retz et de la tenue des comptes, il m'est impossible de savoir ce que cela va me rapporter et de vérifier le bon prélèvement des impositions sur mes alleux ou paysans.

    Je sens poindre un mal de crane conséquence de toutes cette paperasserie qui m'exaspère, quand je vois à travers la fenêtre du Logis principal, le soleil qui caresse le paysage. Je ne suis décidément pas comme mon père qui aimait à gérer ces choses là, mais je n'ai guère le choix de réussir ici pour réussir plus loin. Mes pensées sont chassés par des pas aux abords de l'antichambre menant à mes appartements, mon humeur est plutôt à l'échappatoire qu'à la concentration, l'impotent sera heureux de voir une réaction cordial cette fois-ci et contre toute attente j'imagine.

    -Votre Altesse, une femme, dans votre salon.

    Je souris, en voilà une bonne nouvelle, les distractions viendraient à moi désormais, il semblerait. Alors je me lève, jovial et de bon aloi je vais pour taper amicalement sur l'épaule du jeune valet qui par réflexe entame un mouvement de recul. Je rigole et sens à sa façon de regarder ses pieds qu'il n'est vraiment pas à l'aise en ma présence. Même au sein de mes propres serviteurs l'on m'a rapporté les rumeurs qui courraient sur moi. Je ne suis pas aimé mais craint, sans toutefois être détesté car ils n'ont rien à me reprocher. Je hausse des épaules à moi même à l'issue de ces pensées, les sentiments de ceux qui me servent importe peu, tant qu'ils sont efficaces dans leurs travaux, si la crainte peut apporter la certitude d'un travail assidu, ça ne peut-être qu'un plus.

    Les marches descendus j'arrive au petit salon du rez de chaussée, pour découvrir une jeune femme qui d'aspect me donnerait envie de la découvrir. Je la jauge tandis qu'elle ne m'a pas encore remarqué pour sentir que son entreprise n'est pas celle que je crois. Sa tenue, son assise et son impatience non feinte me laisse penser qu'elle ne s'est pas égarée. Suspicieux, je perds mon sourire pour un ton plus claquant.

    Qui êtes vous et qu'est ce qui vous permet de vous présenter ici en dehors des heures d'audiences?

    Je reste à quelques distances, dans le contre jour de l'ouverture et attend de voir sa réaction qui trahira son rang et qui du coup adaptera ma réaction. Mais déjà, lorsque son visage se retourne, je constate une première erreur de ma part, elle n'est pas du crû visiblement. Elle ne risquait pas de venir porter quelconque doléance pour se plaindre des affaires courantes.

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Ylea
[Qui détient un secret a le pouvoir]

Qui êtes vous et qu'est ce qui vous permet de vous présenter ici en dehors des heures d'audiences?

La tete de la jeune femme se tourne doucement a cette question si delicatement posée , le sourcil haussé en observant ce petit roquet couronné qui aboie envers elle . Il pensait peut-etre qu'il avait la une petite femelle a peine puber et rougissant sous un regard de feu, prete a s'abandonner aux milles folies de nuits passionnées . Interieurement, elle est amusée de le voir si fier de lui, elle se délecte meme de sa suffisance. Dans quelques minutes il tombera de son piédestal.

Doucement, elle se lève , la tete penchée en le detaillant de haut en bas. Un pas devant l'autre, elle s'avance doucement vers lui, tout en parlant


Bel Homme il est certain, mais votre accueil sera à revoir.

Qui suis je ? Yléa, mais ce nom ne vous dira rien, d'ailleurs et pour le moment il n'a aucune espèce d'importance , l'important n'est pas qui je suis, mais pour qui je travaille.. enfin travaillais. Italia, belissima Italia, Une nuit.. deux nuits.. un peu plus ou vous et ma maitresse de l'epoque avaient partagé quelques .. discussions ardente pendant que son mari prenait du bon temps ailleurs soit dit en passant.

Vous souvenez vous? Oh je ne suis pas sure, elle ne devait pas monter haut dans votre liste de femmes a chevaucher, du moins son epoux le confessait sur l'oreiller.


L'index touche le bras du jeune homme, glissant sur lui doucement, S'impregniaint de lui, sentant sa victime etre a elle juste un instant . Le doigts continue ce leger effleurement pendant qu'elle tourne tel un fauve en quete d' une proie a devorer. Sa proie est choisie, nous verrons bien si elle se debat. La voix de la jeune femme se fait plus douce, mielleuse, afin de s'approcher assez près de lui, corps posé contre sa carrure, ses levres s'approchant un peu plus de son oreille et de murmurer

Visiblement vous lui avez laissé un souvenir insoupçonnable vu le peu de politesse dont vous faites preuves, meme si a première vue vous semblez des plus vigoureux. Mais la pauvre duchesse vous reclame sang et eau depuis des semaines, des mois, les cris de lamentation d'une pauvre femme abandonnée, et un secret qu'elle souhaite partager avec vous . Un etrange secret bel ami, dont elle m'a demandé d'etre sa voix en ce jour, avant que je ne decide que ceci sera la notre. Rien que vous et moi . Quelque chose qui changera votre vie.. et la mienne

Et la voix se fait plus faible encore, ses levres effleurant à chaque mot l'oreille princière. Le regard se posant sur le mur derrière lui, elle lui distille dans un sourire narquois ses mots choisis avec finesse pour gagner sa première manche. Le Secret est posé. Clamé avec douceur meme si rien en elle ne l'est, juste pour eux. Montfort est sa proie a elle, et elle ne laissera personne detruire l’influence qu'elle a a ce moment precis sur lui. Terminant son petit discours par un leger mordillage du lobe de l'oreille. Se delecter encore de ce moment qui est un tournant pour elle. Et profiter aussi des rares delices de vie qu'elle se donnait. Meme dans le chantage , autant prendre son plaisir.
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Taliesyn_de_montfort
« Il n'y a pas de problème assez énorme pour qu'on ne puisse pas le fuir. »


    Je reste impassible, cette femme me prend de haut, mon sourcil se arque et j'en suis figé. L'habitude des rombières et divers courtisanes m'en font oublier l'outrecuidance de certaines femmes, de certains caractères faisant pâlir les caractères incertains face à mon aplomb naturel. Mes pensées me figent, et sa voix suave que j'ouït sur ce ton des plus provocateur, me font m'interroger sur l'issue de sa venue.

    Qui, pour qui, pourquoi? Ces explications, à l'étouffée, aux indices irrigués du bout des lèvres jusqu'à les déposer au creux de mon pavillon, au son si mielleux qu'ils titillent ma trompe d'eustache ne m'aident qu'à moitié dans l'élimination des femmes que j'ai croisée en l'espace d'un an en italie. Dans mon esprit, au fur et à mesure des informations, j’élimine les candidates :
    -Elle a un mari
    -Elle est noble
    -Est ce qu'elle porte bien la moustache?

    Mais qui est-ce?


    Je reviens à moi, j'aurai engrosser une bourgeoise, palsambleu, un bâtard, j'en aurais la larme à l’œil. Mais je situe tout de suite la génisse qui m'aurait planqué un avorton... Le Mari à coup sur n'en sera pas dupe, bien que sa femme avaient les charmes locaux et les hanches généreuses, je dû être le premier à briser la ceinture de virginité ou plutôt à déjouer la malignité de la dame de compagnie par quelques pièces et quelques arrangements en nature. Il n'y a pas que les voleurs qui ont les doigts habiles. Je souris intérieurement à ses souvenirs ... intéressant.

    ...- Un étrange secret bel ami, dont elle m'a demandé d’être sa voix en ce jour, avant que je ne décide que ceci sera la notre. Rien que vous et moi . Quelque chose qui changera votre vie.. et la mienne

    Ma foi, je m'en doutais bien, il y'avait forcément quelque chose à gagner, et ce n'est finalement pas pour sa maîtresse qu'elle vient clamer quelque chose. Je m'en vais presque rassuré, pas d'or à lâcher, pas d'accusation publique des nobliaux du coin me mettant dans une situation périlleuse.

    GAST ! Elle vient de me mordre le lobe là ! Comment peut-elle bien oser? Depuis quand la gueusaille ose ainsi? Mon visage se tourne vers le sien en réponse à son offensive présomptueuse. Une femme qui me fait une sorte de chantage, ne m'attire guère, je ne mélange pas les fesses et le pognon, qu'on se le dise ! Ainsi je la repousse par le front mollement du bout de mon index, comme si son rang social allait m'éclabousser.

    Que pouviez-vous bien penser en venant ainsi me trouver en mes terres à des centaines de lieues de l'Italie, que le temps va vous paraître long à votre retour, à vous ressasser votre échec, estimant avec crainte d'avoir eu les chances de ne pas avoir fini dans mes oubliettes à croupir dans l'attente qu'on oublie un beau jour de continuer de vous nourrir? Y avez vous ne serait-ce que penser à ce que vous risquiez en venant ainsi. Votre assurance n'est égal qu'à une certaine naïveté.

    Mais pensez bien que votre naïveté ainsi que votre bas statut vous sauvera. Qui pourra bien croire la parole d'une dame de compagnie ayant fui son pays, ses maîtres et revenant en hurlant une vérité que même vos anciens maîtres ne souhaitent pas entendre, bien heureux qu'est le mari de n'avoir pas eu à toucher sa femme pour tel Joseph avoir un héritier de sa vierge. Quant à votre maîtresse, mordre l'oreiller ne l'a visiblement pas rendu rancunière, sinon ce ne serait plus un secret !


    Je commence à prendre le chemin de la porte, assez fier de l'avoir remis à sa place comme il fallait, n'est pas qui veut qui peut me déstabiliser, j'ai triomphé de bien des grands en Italie, ce n'est pas une inconnue sortie de nulle part qui saura m'avoir. Un sourire aux lèvres je lui tourne le dos.

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Ylea
[La raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure]


Le sourire narquois ne quitte ses levres quand il l'eloigne de lui du bout du doigts, ayant peur de se faire toucher , d’attraper la peste? Ou autre chose qui doit fourmiller dans son esprit condescendant. . La prend il pour une gueuse de bas etage? Le pauvre homme comme il se trompe. Le sourire de la jeune femme s'elargit au fur et a mesure des pas qui le mene en dehors du bureau en discourant comme un paon croyant avoir gagné la guerre en un claquement de doigts et qui fanfaronne.

. Il croit certainement avoir rabaissé le clapet à quelqu'un qui ne se relevera pas. Est-il fou? ou Idiot? Inconscient ? Sans doute un peu tout cela en meme temps. . Le Prince a commis la une belle erreur, une erreur qu'il paiera sa vie entière. Et c'est d'une voix assurée et dans un italien parfait

Citation:
**Amore mio,

Quando leggerete questa lettera, sarai felice.
O mio amore, torna da me ogni notte, tutti quei momenti in cui mi hai fatto stare donna. Essere felice amore mio, nacque un figlio delle nostre notti.

Io aspetto, indietro me quando dico che si sarà al duca la verità, e tu mi sposerò. Sì, ti voglio, ti desidero, sarò tua moglie per anni a venire. Nessun altro si, lo so che mi ami, mi hai fatto dire




Amore .. ect ect et ca continue en lamentations diverses et variées sur votre départ, sur l'amour, vos nuits ensemble et meme quelques .. details anatomique extremement instructifs. On ne me croiera pas il est certain mais j'ai a peu près une vingtaine de courriers scellés de la duchesse qui n'attendent qu'a etre lu . Il est etonnant de voir qu'une simple petite lettre peut se perdre et se retrouver .. dans votre famille? A votre grand Duc, au mien.. c'est fou non?

Pauvre Pauvre Montfort, le naïf n'est pas celui que l'on croit et je dois dire que vous me décevez, je vous pensais bien plus intelligent et terrifiant que cela, vous voilà un bien piètre adversaire. Vous n'etes qu'un gamin imbu ayant eu la chance ou pas, d'heriter des terres familiales.

Quand a moi, Je suis loin d'etre une gamine effarouchée et naïve,gentille ou ayant peur de se salir les mains...... . Je suis ici , soit pour avoir ce que je desire, soit pour vous faire tomber . Des deux choix je prefererais le premier mais le second ne me derange pas.

Voyez vous j'avais pour idée première de vous soulager de quelques ecus, mais je vais viser plus haut.


Elle lui tourna le dos allant regarder par la fenetre le paysage immense qui se deroulait devant elle.

Une terre Montfort . Seigneurie, Baronnie, oui cela m'irait bien. ainsi qu'une rentre mensuelle bien sur. . Tant que vous me servirez a quelque chose, Je vous serais fidèle, et votre secret sera gardé . Le duce ignorera ou vous etes et meme votre petit tour chez sa femme car il l'ignore toujours. La Duchesse ne saura pas que je vous ai retrouvé, sinon elle vous passe la bague au doigts en plus d'un defi d'honneur de son epoux. Un Batard et une Duchesse catin entre vos pattes, cela ferait mal à votre petite reputation que vous tentez de vous construire.

. Mais le jour ou vous me trahissez, je vous detruirais Montfort. Comme jamais personne n'a pu ou voulu le faire.

Un dernière chose , Ne me sous estimez jamais ca serait une faute grave pour vous.



**Mon Amour,

Quand tu lira ce courrier, tu en sera heureux.
O mon Amour, toutes ses nuits me reviennent, tous ces moments ou tu me faisait etre femme. Sois heureux mon amour, un fils est né de nos nuits.

Je t'attend, reviens moi, quand tu sera la je dirais au Duc la verité, et tu pourra m’épouser. Oui je te veux, je te desire, je serais ta femme pour les années a venir. Personne d'autres ne t'aura, je sais que tu m'aime, tu me l'as dis,

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Taliesyn_de_montfort
« La femme est sans défense, mais non pas sans attaque. »

    Lui tournant encore le dos, un courant froid me remonte à l'échine, tel un souvenir vivace de la cicatrice qui me barre le dos de haut en bas. Cette ribaude n'avait prit aucune mesure pour éviter d'avoir un rejeton. Il va falloir que je m’évertue à chasser des proies avec une once de naïveté en moins.

    Je me retourne, lui faisant face, par réflexe, ma main sur le pommeau du stilleto se crispe, ma mâchoire se serre. S'eusse été un homme que je l'aurai embroché sans coup férir, mais une femme en général n'a pas le droit aux mêmes traitement. Ce n'est pas tant la situation qui me met mal à l'aise que l'interlocuteur qui m’empêche de mettre en place mes défenses classiques, de pure violence. Me rapprochant d'elle, au fur et a mesure qu'elle dévoile son chantage et ses attentes, je la laisse terminer. Puis, laissant un silence s'installer, comme si j'étudiais sa requête, alors que je cherche mes mots et à bien définir la situation.

    Croyez vous réellement cela possible? Venir en plein milieu de mes terres, me faire un chantage à la petite semelle sur la base de preuve qui peuvent très bien ne pas exister. Et que penseriez-vous de votre nouveau statut, au fond de mes geôles, avec un petit mot pour votre Duchesse lui signifiant la disparition en mer à son retour du Prince de Retz? La distance est loin entre Bretagne et Italie et il y'a fort à parier qu'elle n'entende plus parler de moi.

    Par défaut, je m'imagine que vous avez prévu ce cas de figure. Hors, qu'est ce qui m’empêcherait de me débarrasser du problème à sa source? J'ai encore nombre de mes contacts présent aux quatre coins des états italiens. Qu'est ce qui m'empêcherait de demander au Comte de Campobasso, mon cousin Nicola di Monforte, de veiller à faire assassiner le Duc lorsqu'il va rejoindre sa maîtresse? Vous? Avec votre petit ton arrogant, votre air de supériorité et votre assurance ne tenant que sur un fil?


    Je la regarde et me mord l'intérieur des joues pour ne pas dégainer mon stilleto et la saigner sur le champ. Ma pulsion est arrêtée net par une idée, alors je viens à rentrer dans le jeu. Je vais m’asseoir non loin de là, et saisit un vélin qui traînait, faussement intéressé par ce qui était écrit dessus, dédaignant l'invitée surprise.

    Et si... je ne faisais rien? J'ai bien plus d'un moyen à ma disposition pour me dépêtrer de cette situation, et connaissant mieux mon suzerain que vous ne pouvez le connaitre, il fera bien peu de cas de cette entreprise. Quant à l'Italie, j'ai rendu assez de service tant au Doge, qu'au Médicis pour venir à craindre de mon sort. Et j'en sais assez sur eux pour les tenir à distance.

    Il y'a un peu de bluff dans tout ca, mais je veux la forcer à dévoiler un peu plus son jeu. Et au final, je n'ai pas autant à perdre qu'elle à a gagner de cette situation. Le jeu est serré, mais je me sens plus confiant qu'à la découverte de la nouvelle. La fierté d'être père peut-être, à cette pensée cynique, je ne peux m’empêcher un petit rire narquois. Je reprends ma lecture du vélin me présentant les difficulté à trouver de la pierre suffisante pour le guet de Rézé et la demande faite depuis trois semaines d’accéder à la carrière au sud de Machecoul... Faut que je pense à leur donner réponse d'ailleurs.


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Ylea
"Servir un prince, c'est comme dormir avec un tigre."(proverbe chinois)

Elle le regarde, observe chacun de ses gestes alors qu'l se rapproche d'elle. Le coeur de la jeune femme s'accelère, elle adore ces moments ou l'autre se rend compte qu'il n'a pas le pouvoir qu'il lui semblait croire. Elle le voit crisper sa main sur le pommeau de son épée. Le sent tendu a souhait, devine sa volonté de vouloir l'occir et pourtant il n'essaie meme pas, partant dans une frèle tirade qui tire un leger sourire a la jeune femme.

En effet je pense qu'il est aussi simple que cela. La preuve en est ma presence ici.

Elle penche la tete le detaillant, ce bellatre princier qui se croit au dessus des autres. Alors qu'il lui mangera dans la main sous peu.

Vous croyez sincèrement qu'elle vous .. oubliera? Oh dieu que vous connaissez mal les femmes. Vous avez beau chevaucher toutes les donzelles d'italie en Bretagne vous en connaissez autant sur elle que sur la politesse. Avant de les chevaucher dans les couloirs de votre chateau, il faudrait dejà apprendre ce qu'elles sont, les Femmes vous perdront, cela a dejà commencé.

Quand a mon eventuelle disparition, allez y, je ne porte pas d'arme et voyant votre force physique, il n'est pas a douter que vous me surplomberez , meme si je pourrais vous emasculer entre temps. Mais vous ne ferez pas cela, sinon je serais morte depuis la presentation du courrier.


Et puis il change, de tourne , et commence a très mal mentir. Le mensonge est l'apanage des femmes, et la c'est encore plus criant.

Ne rien faire, et faire tuer le Duc par vos pseudos amis imaginaire?

Le rire de la jeune femme ne peut plus se contenir, elle finit par s'affaler sur le siège devant lui. Un long soupire amusé avant de planter ses azurs dans les siens

Ahhh Taliesyn, Taliesyn, vous etes decidement très drole. Je ne pensais pas autant m'amuser en venant ici. Voyons, nous savons aussi bien vous et moi que vous avez autant d'amis la bas que moi ici. Ou etaient vos amis quand vous etes repartis la queue entre les jambes, ruinés et raillés par vos vrais ennemis. Vous vous etes ridiculisés la bas, vous n'avez plus rien, rien de votre prestance, rien dans ce charisme que vous tentez de sauver en montrant vos grands airs. Vous n'etes plus rien en Italie, rien du tout.

C'est en cela qu'une personne comme moi vous sera utile. Je n'ai rien a perdre, mais tout a gagner a vous monter sur un piédestal et en renforcant vos positions . Mais comme j'ai dis.. a vous de voir. Sois j'ai ce que je veux, soit je vous detruit.

Se relevant de son siège, droite comme un i, elle laisse glisser jusqu'a son bureau le parchemin

Tenez petit cadeau,

Sans sourciller, elle commenca a se diriger vers la sortie. La main posée sur la poignée de la porte, elle finit son discours par ces quelques mots sans meme le regarder

Une heure, je vous laisse une heure pour reflechir, je pense que meme pour vous ca sera assez. ,
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