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[RP] Allégeances du Franc Comte Krän d'Ormerach

Kran
*Les gauff au suc, "La foire" si je ne me trompe: http://www.youtube.com/watch?v=o3egJI1tJMI

**Tout le monde connait cette émission qui passe aux heures creuses présentée par Simon Monceau ^^




Le voilà bien dans l'embarras, maintenant qu'elle est en face de lui. Et alors qu'elle est face à lui, tenant la précieuse missive, qui sonnerait le glas de sa gloire ou son apogée, elle l'enfonce un peu plus d'un sourire charmeur qu'il peine à empêcher de le faire sortir de ses bottes, quoi que sur un souffle intérieur d'égo, il arrive tout de même à le canaliser. Elle se tient devant lui, avec un sourire angélique, tellement beau que l'homme avisé y verrait tout de suite qu'il doit certainement se cacher un démon derrière... Mais lui ne voit que celle qu'il désire, quitte à se brûler les ailes (c'est presque poétique!). Là voilà devant lui, la tête digne, hautaine et sur d'elle ... Tandis que lui... Et bien nous n'en parlerons pas, car voici qu'elle répond.

"Je suis ravie que ma toilette vous plaise, je viens juste de l’acquérir."

Et elle le dit d'une voix si naturelle que cela peut paraître insupportable depuis la position que tient notre bon vieux Franc Comte. Puis elle s'approche de sa proie, et elle lui dit tout bas ... (non non, c'e n'est pas "eh dites mademoiselle, t'es belle comme une gazelle, cééééz!*) Et d'une manière inaudible pour le reste de la salle:.

"J'espère que ma réponse conviendra à sa Grandeur"

Double sens? Un piège? Que penser... C'est qu'on ne sait jamais à quoi s'attendre ... Lorsque l'on fréquente la perfection, on fréquente le démon, et le démon est connu pour être fourbe. Nombreux sont ceux qui tentent de s'attirer ses grâces, et il est commun qu'ils finissent tous dans les méandres apocalyptique de l'enfer (Verset 4 du quatrième livre de la bible Kränienne). Il n'a même pas le temps de se tourner la question en tête que voici que Sa Grâce pose son gracieux (et non pas graisseux) postérieur sur le trône réservé à la Comtesse consort ... Une manière insipide De mieux achever notre brave Franc Comte? Ceci mesdames et messieurs.... CA VA SE SAVOIR!**.

Car maintenant que son Gracieux postérieur semble épouser parfaitement les courbes du fauteuil (ou le fauteuil qui épouse parfaitement les courbes de sa Grâce? Quoi qu'il en soit, c'était un fauteuil heureux!), elle lui tend enfin la missive qui lui fait de l'oeil depuis un petit moment maintenant. Et là soudain, elle claque des doigts, et 2 hommes empoignent le p'tit gars... Le démon ... Il ne vient jamais seul! Mais avant de donner ordre de le balancer hors de la salle (connaissant la dame, c'est certainement ce qui allait se passer), elle lui fit une petite leçon, dans le même genre que les leçon que lui donnait sa maman lorsqu'il n'était encore qu'un jeune garçon et qu'il ne voulait pas manger sa soupe aux choux!


Figurez-vous jeune homme que je connais parfaitement la mairesse de Luxeuil, être Comte ne signifie pas être Aristote, un Comte essaie de trouver des solutions, mais si un boulanger ne souhaite pas travailler, qu'un boucher ne souhaite pas faire de viande ou la garde pour lui, alors il est certain que nous ne pouvons rien faire.
Alors ma foi, plutôt que de vous plaindre,trouver une solution, écrivez à un boucher avant de vous plaindre au Comte.
Vous parliez de pain quand je suis arrivée, mais il y a de quoi mangé dans cette ville, du pain, du lait, du poisson, et j'en passe, certes je n'ai pas vu beaucoup de grosse quantité sur le marché, mais il y avait de quoi manger, et même du blé et de la farine pour les producteurs! Si les producteurs ne souhaitent pas travailler alors il ne sert à rien de venir gueuler dans ses lieux. Nous ne pouvons rien contre la fainéantise des gens.
Une autre leçon que je vous apprends jeune homme, écrivez à votre mairesse qui sera certainement faire quelques choses pour vous ou directement à un bouché, certaines solutions peuvent être trouvées sans que le Comte s'en mêle , et, éviter de gueuler la prochaine fois, les gens vous écouteront davantage croyez moi, la viande est un luxe, il faut la mériter, en attendant, vous avez d'autres denrées pour vous nourrir. À présent la bonne journée.
Oh j'oubliais, si ma réponse ne vous convient pas, vous avez la salle de doléance un peu plus loin, ici ce n'est pas le lieu.


Et en conclusion, une réflexion digne de ceux qui ont un cul bordé de nouilles:

Que d'ambiance n'est ce pas ?!

Un peu abasourdi, le Franc Comte enfoncé dans son siège est un peu mal à l'aise. Mais pour ne pas perde trop la face, il ajouta:

Bien bien, si quelqu'un veut encore perturber la cérémonie, je l'invite à aller en salle des doléances. Le prochain que j'entends cracher sur les nobles sera "gentiment" mis aux fers, avec la gratitude de ma personne et de l'ensemble de la noblesse.

Il observa autour de lui: Pas grand monde à part des pigeons. La coutume de se présenter devant son Seigneur était révolue ... Ou la Duchesse leur faisaient peur ... Ou soit: Dans le premier cas, ils avaient raison les nobles, c'est chiant la cérémonie d'allégeance ... Mais c'est important. Alors bon tant que les missives sont autorisées, c'était pas plus mal ... Juste un risque de tendinite pour le Franc Comte.

Bref, personne n'avait l'air de s'approcher (sans doute parce-que personne de présent pour le faire?), aussi lit'-il la fameuse lettre comme invité par la Duchesse à le faire. Avant d'exécuter la tâche (Là le Franc Comte réfléchis sous windows 1461), il tourne le regard vers la Duchesse et incline la tête. Pas de menaces de morts, pas de phrases galvaudées de mauvaises tournures et ... ET... ET ... Acceptation de la proposition! Sans doute trouverait-elle un moyen de l'éliminer d'une manière atroce ultérieurement, mais quoi qu'il en soit, actuellement, il semblerait qu'il fasse bonne figure et montre le bon point. Il se tourne à nouveau vers la Duchesse.

Ceci me satisfait. Voulez-vous garder place jusqu'en fin de cérémonie?


C'est qu'à vrai dire, comme c'était partit, ils finiraient par n'être qu'à 2 dans la salle. Si certaines silhouette entrantes se faisaient apercevoir depuis le trône, elles semblaient s'arrêter au héraut avant de quitter les lieux.

La seconde partie de ce RP ce soir car manque de temps de suite

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Alix_des_bois
Cassandre_louna a écrit:


Figurez-vous jeune homme que je connais parfaitement la mairesse de Luxeuil, être Comte ne signifie pas être Aristote, un Comte essaie de trouver des solutions, mais si un boulanger ne souhaite pas travailler, qu'un boucher ne souhaite pas faire de viande ou la garde pour lui, alors il est certain que nous ne pouvons rien faire.
Alors ma foi, plutôt que de vous plaindre,trouver une solution, écrivez à un boucher avant de vous plaindre au Comte.
Vous parliez de pain quand je suis arrivée, mais il y a de quoi mangé dans cette ville, du pain, du lait, du poisson, et j'en passe, certes je n'ai pas vu beaucoup de grosse quantité sur le marché, mais il y avait de quoi manger, et même du blé et de la farine pour les producteurs! Si les producteurs ne souhaitent pas travailler alors il ne sert à rien de venir gueuler dans ses lieux. Nous ne pouvons rien contre la fainéantise des gens.



Bla, Bla, Bla,
Maintenant, ce sont les Paysan et les Artisans les fainéant au yeux de ce groupe de gras ! Bah oui hein, pourquoi n’achète t'il pas le bois de Poligny ? Ou le moins chère est a 5 écus ?
Imaginez ensuite le prix du pain ...
UNE HONTE !
Et si ! A Luxeuil, certain jours on crève la dalle, parce que la mairie dois payé une taxe au Duché pour engrossé des gens comme vous !
Retournez la situation en traitant les gens de fainéant !
Bravo ! Les petit doivent être ravis d'avoir voté pour vous !

Mais oui, vous ne pouvez rien faire, vu que vous ne servez a rien !
Riese
Elle n'en revenais pas! Et en plus, elle se faisait tousser par la nouvelle Baronne de Mouthe alors qu'elle avait simplement demandé lequel des deux seraient présent vu que la succession était toute fraîche.

Elle assistait à un spectacle qu'elle ne pensait jamais voir. Le Franc Comte en train de draguer, sa prétendante en train de faire la réplique au jeune malotru qui venait fanfaronner dans la salle.

Elle récupérer deux allégeances écrites qu'elle déposa à côté du FC qui ne voyait rien trop occuper à mater les courbes de la noble qui venait de faire son entrée.

Elle se dit vu son état qu'elle serait mieux dans son lit qu'assister à ce ... hum cela.


Les deux messages sont valables, au temps pour moi.

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Kran


Part II


En l'attente de la réponse de la Duchesse, et afin de ne pas tourner le dos (ou la tête plutôt) aux nobles présents dans la salle, il fixa l'assemblée d'un regard disant "avancez-vous, je vous en prie, ceci ne doit pas perturber la cérémonie". C'est alors qu'une Dame, qu'il reconnu lorsqu'elle arriva à bonne distance du trône s'avança. Cette dernière forçant un peu les choses, visiblement outrée de ce qui était en train de se passer, quémanda de vive voix pour pouvoir faire allégeance.

Pas même le temps d'émettre le moindre son qu'un bambin fait volte face fasse à lui. Le pauvre petit bout semble terrifier, accrocher à un paquet qu'il semble ne pas vouloir lacher. Le pauvre petit, encore fébrile a son âge, et certainement impressionné par la personne qui se tient devant lui (c'est beau de rêver), semblait avoir ouvert grand les vannes de son pantalon. Le petiot sanglotait, hurlant après sa petite maman. Le Franc Comte à nouveau perturbé par cet évènement fortuit, prend vite son calme et sourit, lorsque Dolgar s'avance.


"Certes, je ne vous en tiendrai pas rigueur: a cet âge, ce sont des choses courantes.
Gardes, veuillez apporter des vêtements propres pour ce brave petit bout ... Et que l'on passe rapidement un coup de ... Hum... Rafraichissement sur le sol. Proposez aussi à ce jeune homme quelque chose pour se sustenter ... Et peut-être un peu d'eau? Il reviendra se présenter ensuite, si il le désire toujours.... Et si ses parents le laissent y aller.

Oh... Et que sa maman ne s'inquiète pas, nous ne mangeons pas les enfants, en Franche Comté"


Voilà, la petite blague pourrie de la journée, il pouvait faire une petite croix sur sa liste des choses à faire en chantonnant "Check!"

Entre temps, la Baronne de Mouthe semblait avoir fait demi tour et quitté la salle. Avait-elle été coupée dans son élan par le petit bout, ce qui lui aurait valut ce qu'elle considère comme un vent? En tous les cas, elle semblait-être passée en coup de vent ... Dommage pour elle que de ne pas participer à la cérémonie, d'autant qu'elle semblait s'être vêtue sous l'un de ses plus beaux apparats.

Le p'tit gars hargneux quant à lui semblait encore faire des siennes ... Mais heureusement, derrière les grandes portes de la salle de cérémonies, cela ne se traduisait que comme de petits couinements de souris. Ainsi, le Franc Comte repris.


Bien bien, quoique situations atypiques, que cela ne distrait pas pour autant la cérémonie. Continuons.

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Ilays
Donc, ilays était là avec son petit lion devant elle, le alix faisait son numéro (pour changer), un bon moment qu'il n'avait pas fini aux geôles celui là. La dernière fois d'ailleurs cela devait être durant son mandat de juge. La blonde haussa les épaules vu que la situation semblait être bien maîtrisée ou presque.
Salut de fredy à son encontre le temps d'une question, à la qu’elle elle n'eut d'ailleurs pas le temps de répondre pour lui dire que oui c'était bien le fiston. Elle sourit et la laissa aller voir l'hérault alors qu'arrivait sa grandeur mousseline et une femme qu'elle n'avait jamais vu en franche comté et ne connaissait ni d'adam ni d'eve. Au vu des atours de cette dernière et du fait qu'elle lui passait devant pour se présenter au franc comte, le coupant qui plus est dans sa précédente discussion, elle ne devait pas se prendre pour n'importe qui, ni porter grand intérêt aux us ou même ne serait-ce qu'à la politesse.

Un regard mauvais plus tard, voici khyan qui de son propre chef décide de partir tel une flèche. Le regard abasourdi de tout ce qui se passe, se pose sur la course effrénée de ce petit être jusqu'au moment fatidique où ...


Spraouuuf !

Par terre le petit héritier de chaussin.

S'il avait hérité du calme et de la timidité de son père il avait aussi pris la maladresse que pouvait parfois avoir la lionne, surtout lorsqu'elle était avec sa louve. Allez savoir pourquoi.

« Doivent être belles les galettes » fut la première pensée de la blonde. (Nooon pas mère indigne, vous verrez pourquoi)


A plat ventre au pied de son doublement suzerain adoré, elle n'a pas encore découvert le cadeau surprise de plus de khyan qui émet un sanglot à peine étranglé qu'elle a elle même du mal à entendre. Un soupir et un levé de yeux au ciel plus tard elle mime le geste de partir à sa rencontre. C'est sans compter sur son fidèle garde, dolgar. Décidement depuis qu'il lui a sauvé la vie ce soir de printemps sur Dole, il avait su prouver sa valeur.
L'intervention du lionceau semblait avoir donné à la blonde malpolie le motif à partir en juste laissant un mot. Sûrement était elle trop fatiguée pour s'agenouiller afin de prêter allégeances ou avait elle trop peur d'abîmer sa jolie rorobe, comme aurait pu dire son fils.

Ce kran quel grand homme. Pas un mauvais mot, pas un mauvais geste. Un homme juste, aimable en plus d'être beau, intelligent, drôle, fort … ( non non elle ne fait pas de lèche, de toute façon c'est déjà son suz)

"Oh... Et que sa maman ne s'inquiète pas, nous ne mangeons pas les enfants, en Franche Comté"

Un magnifique sourire de la blonde à ces mots qui fait un pas en avant dans la pièce et déclame l'air des plus sérieux.

O suzerain! Mon suzerain ! *

Un instant, une pause, le regard d'ébène se fixe dans les yeux de sa grandeur.

Toutes nos excuses à vous et sa grâce.

Elle s'avance le pas lent et gracieux. La main amicale se posa sur le bras musclé de dolgar lui soufflant un merci reconnaissant ainsi qu'un chaleureux sourire.

Que sa grandeur et sa grâce nous ...

Un regard sur la petite flaque. Ah oui quand même, il ne s'est pas loupé.

... excuse un instant, nous revenons.

Changement de plan et de discours.

Le temps peut être de laisser quelques serviteurs nettoyer le léger dégât et aussi vous laisser converser tranquillement.

Elle ramasse le petit paquet au sol d'une main, (pas son fils les galettes) de l'autre elle prend khyan et sort de la salle. Loin des regards indiscrets dans leur carrosse avec son garde, elle change le petit bout. (Oui car en bonne mère et mère prévoyante elle a un pantalon de rechange, une œillère de cuir, une bouteille d'huile, du papier toilette, 2 éponges et des raviolis.)
**

Un léger sourire se dessine sur ses lèvres vermeils.

Ce n'est pas grave. Mais tu sais je vais t’apprendre une des premières leçons de la vie. Lorsque l'on chute de cheval on remonte de suite en scelle.


Elle regarde dolgar comme pour voir si lui aussi approuve la leçon. Sûrement n'est il pas du genre à abandonner au premier coup et des coups il a du en prendre. Un jour d'ailleurs il faudrait qu'elle s’intéresse plus encore à lui .
Reportant son attention sur l'enfant elle enchaîne.


On va refaire un paquet de galettes avec celle dans la caisse que nous avons portée et tu donneras le présent à kran.

Son pouce dessine la joue du poupon alors qu'elle l'embrasse sur le front lui murmurant.

C'est qui le petit lion à ses parents ?

Un sourire plus marqué elle pose son regard d'ébène dans ceux de la même couleur de son fils.

Allons fils, ce coup ci c'est la bonne !

Lionceau avec renouveau du petit paquet dans l'une des mains, mère dans l'autre et garde avec elle, les voici repartis à l'intérieur de la salle des allégeances.

* Le cercle des poètes disparus
** Donjon de naheulbeuk

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Dolgar
Il avait bien cru finir sous les mains du bourreau en train de subir une torture fromagesque dont seul le Franc-Comte avait la recette. Finalement non. Il put ressortir en un seul morceau et sans être plongé dans du comté fondant et chaud. Coup de veine ou coup du sort allez savoir.

Une fois le jeune maître changé et bien propre il eut un léger sourire. En effet la leçon était juste. Il fallait un deuxième round. Obligé ne serait-ce que pour sauver la face. Et pour faire suer le comte qui visiblement aimait pas le maïs.


Si je puis me permettre jeune maître, ne marchez point trop vite en approchant du trône. Cela évitera un deuxième accident.

Sur le signal de la mère, il retentèrent donc de présenter un cadeau potable au Franc-Comte seigneur des fromages et des bourrins.... voire même des galettes de maïs écrasées.
Jasona
Jasona assista à tout cela, bonne idée pour une troupe de théâtre, mais pas bien acceptée dans une cérémonie. Il faut remarquer de toute façon c'est que dans toutes les cérémonies qu'elle avait assisté, il y avait un spectacle.

Elle jeta un coup d'oeil en entrant à son filleul qui semblait absorbé dans une conversation avec une dame. Il avait d'ailleurs un petit filet de bave qui commençait à descendre sur son menton. A croire qu'il ne s'en apercevait même pas.

Au loin, elle remarqua Riese qui portait une pile de parchemin. Elle lui fit un petit signe de la main, cela faisait une éternité qu'elle ne l'avait pas vue. Elle avait l'air en pleine forme.

Voyant que le Franc Comté était occupé, elle préféra prendre un parchemin à son tour.


Citation:
Nous, Jasona de Mazière von Riddermark, Comtesse de Villers-Buzon, Vicomtesse de Marnay, Dame de Mélecey,
portons allégeance de la part de nostre suzeraine
Lysiane d'Ormerach Von Dumb, Comtesse de Morez et Comtesse de Morteau, Vicomtesse de Villersexel pour le Vicomté de Villersexel
au Franc Comte Krän d'Ormerach en lui jurant obsequium, auxilium et consilium.

Fait ici même, au pied du trône de notre nouveau Franc Comte,
Ce jour, le 8 Aout de l'an de Grâce 1461.

Jasona de Mazière von Riddermark
Comtesse de Villers-Buzon,
Vicomtesse de Marnay,
Dame de Mélecey.


Elle se déplaça ensuite en slalomant entre les personnes pour rejoindre Riese.

- Bonjour chère amie, je suis ravie de te revoir. Comment vas-tu depuis le temps? Je te dépose le parchemin de l'allégeance de ma suzeraine, vu que notre nouveau franc comte est en train de heum baver dans une belle dame.
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Khyan
Quand on a mon âge, qu'on est effrayé et humilié de ne pas avoir été à la hauteur de ce que l'on attendait de nous, toutes les épaules sont bonnes pour y trouver son réconfort. Je profite que mon sauveur soit à ma hauteur pour enfouir mon visage tout contre lui le temps que mon petit cœur batte un peu moins vite.

Lorsque je me détache, je frotte du poing mon nez qui coule, coupant le filet qui le relie au vêtement de Dolgar. Mes petites billes noires se posent ensuite sur môssieur tête du franc comptage, puis suivent le regard de môman.
Alors forcément, je suis tout rouge et pas très fier de moi. Je plonge deux doigts dans ma bouche en tenant la main de ma mère pour la suivre au dehors. J'espère qu'elle ne va pas trop faire du grondage. Quelques minutes plus tard, me voilà tout propre et bien au sec.


Ce n'est pas grave. Mais tu sais je vais t’apprendre une des premières leçons de la vie. Lorsque l'on chute de cheval on remonte de suite en scelle.

J'entortille mes lèvres. J'avais donc trébuché sur un cheval... c'est étrange, pourtant je n'en ai pas vu dans la salle. On me donne une deuxième chance, et cette fois, je suis bien décidé à faire tout bien comme il faut, même si ça me fait encore un peu peur. Mais ma môman elle est trop forte, que même que quand tu as du chagrin, elle te fait du bisou et de les caresses qui te donnent envie de sourire.

C'est qui le petit lion à ses parents ?
Té mouah !

Un éclat de rire plus tard, nous voici de retour dans la salle. Je regarde môman, Dolgar, re-môman, re-Dolgar, puis me fixe sur môssieur kran de tête. Je fais tout mon possible pour bien écouter les recommandations, et j'en fais même un petit peu plus pour rattraper mon précédent échec.
Menton relevé, j'avance d'un pas assuré, sans oublier de vérifier de temps à autre qu'il n'y ait pas de cheval pour venir me couper la route. Je relâche la main maternelle et je pose un genou par terre pour tendre le paquet en direction de la tête qui fait du trônage en lui offrant mon plus beau sourire.


Tiens tadeau !
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Kran
"O suzerain! Mon suzerain !"



A peine monté sur le trône... Et voilà comment on l'appelle déjà "Ô suzerain". Le voilà presque déçu: Il n'aura même pas à convertir les nobles à la religion tyranique qu'il incarne, les voilà déjà à le considérer comme le Grand Patron de la secte du Fromage Comtois.
Il sourit. Bien sûr, elle l'appelle ainsi, sa Vassale, vassale personnelle avant d'être vassale pour la Franche Comté.

Celle-ci le fixe un instant, et s'excuse. Puis s'excuse à nouveau pour sortir de la salle avec le petit qui s'était royalement vautré malgré-lui devant le Franc Comte. Krän fit signe à aux gardes de revenir à leur place, visiblement, ils ont prévu ce qu'il fallait en cas de "soucis majeurs".

Entre temps, il aperçu encore Jasona déposer un pli au héraut et quitter la salle à son tour. Puis la Vicomtesse Revint avec son garde du corps, et le petit avec son présent, devant le Franc Comte, qui pose le genou à terre en le lui présentant.

Tien, Tadeau!

Il sourit

Un brave, comme ta maman, nul doute plus tard tu seras un grand homme. Tu peux te relever, j'accepte avec plaisir ton présent.

Il ouvrit le petit paquet, et pour montrer sa gratitude à l'enfant, il goutte une galette, et en propose un morceau au petit.




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Riese
Riese ne savait que penser de ce qu'il se passait. Il répondait pas aux allégeances et le temps continuer de s'écouler. Les messages n'arrivaient pas vite et en nombre réduit.
Elle assistait a une scène qu'elle aurait trouver originale dans un théâtre mais là... Puis, une dame, un visage familier avança. Regarda la scène et vient vers Riese en souriant.

Jasona! Riese lui sourit.


Jasona, bonjour, quel plaisir de te revoir par ici. Enfin depuis le temps oui comme tu dis. Et bien je suis de retour par ici pour un moment et toi. La famille? les enfants? ton époux? Cela fait un siècle que je ne vous ai vu.
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Cassandre_louna
Passe encore le fait de tomber au sol, passe encore le fait de pleurer, mais quand il se pissa dessus la blonde duchesse ouvrit de grand yeux de surprise se demandant si elle ne rêvait pas.
Puis ses narines furent attirée par une odeur, une odeur qu'elle avait trop peu connue bien qu'elle ait déjà enfanté : La pisse. C'est ainsi qu'elle comprit que le cauchemar était bien réel, heureusement il était tombé bien loin de sa robe, il ne faudrait pas qu'il tache sa toilette.

La mère réagit bien vite, cela était bien, elle n'aimait pas entendre un gamin pleurer trop longtemps, peu importe le gamin d’ailleurs. Sa fille pas exemple avait reçu dès sa naissance une éducation digne de ce nom, elle avait vu très peu de fois sa mère et avait passé le plus clair de son temps entre nourrice et instructeur. Pourquoi passé ? Car maintenant comme la coutume de noble l'exige, elle fut envoyée chez un noble de haute ligné pour y vivre jusqu’à sa majorité et connaitre le plaisir de ma cour, ce noble : Son altesse Charlemagne Von Frayner, rien que cela.
Un léger soupire et un ordre du Comte qui plaisait à la blonde, le nettoyage, lui fit redonner le sourire.

Et alors que le calme était en train de revenir dans la salle, et que la duchesse allait justement faire un commentaire sur les derniers faits à sa Grandeur, la porte s'ouvrit à nouveau et le gamin était de retour : Deuxième Round !
Il s’avança lentement, mit un genou sur le sol quand soudain :


Citation:
Tiens, Tadeau!


Un nouveau sourcil se leva en fixant l'enfant et quand Kran le regarda d'un air béat tel une fillette avec un nourrisson, Cassandre ne put s'empêcher d’intervenir.

Hum... Comptez-vous être aussi souple avec votre futur enfant votre Grandeur ? Moi pas...

La blonde se leva, et quand la blonde se lève c'est pour une grande occasion, elle s'approcha de l'enfant et annonça alors :

Relevez-vous, jeune héritier. Votre intervention fut trop ...et pas assez en même temps ! Regardez-moi faire et essayer d'en faire autant, c'est ainsi qu'un héritier doit se comporter et pas avec autant de zèle que vous le faites.

Sous le regard encore surpris de l'enfant, Cassandre se mit à côté de l'enfant et s'inclina, point de révérence non, mais une inclination du buste pour montrer à l'enfant comment faire.

Point besoin de se mettre à genoux pour un présent, ne montrez pas votre soumission si facilement, vous aurez tout le plaisir de le faire une fois par mandat quand vous serez fieffé. Une simple inclination suffira.

Elle sourit en regardant l'enfant, elle ne voulait pas lui faire peur non plus hein, entendons-nous bien ! Elle ajouta pourtant :

Vous êtes jeune certes, mais vous avez dû apprendre que vouvoyer est une chose courante dans notre monde, ne dites jamais tu mais vous, surtout à un Franc Comte, ainsi cela donnera

Elle inclina le buste à nouveau tendit ses mains en imaginant qu'elle avait un paquet dans celle-ci et dit :

Votre Grandeur, veuillez accepter ce présent...

Elle resta un instant dans cette positon avant de se redresser et de s'approcher de Kran pour lui reprendre le paquet que l'enfant venait de lui offrir. Elle refit un nœud convenable et redonna le cadeau à l'enfant déclarant d'une voix haute :

C'est pour votre bien, vous dormirez moins niais ce soir. Recommencez, nous vous admirons jeune homme.

Un sourire angélique auprès du gamin avant qu'elle ne retourne à sa place et qu'elle regarde la réaction du futur hériter...Elle faisait cela pour son bien après tout ...
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Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi !"
Ilays
Son fils avance d'un pas décidé, encore une fois il décide de son propre chef de la tournure des événements. Un regard circulaire dans la salle, non c'est bon pas de noble plus titré qu'eux pour prêter allégeances en premier.
Le genou posé à terre il lui piquerait presque son rôle le bougre. Il voulait peut être la voir morte avant l'heure ainsi que son père et hériter déjà de chaussin.
Elle le laissa toutefois faire, il était beau son fils et puis intelligent et tout ça mais il n'allait pas lui voler comme ça son allégeance à son double suzerain.

Suzerain doublement adoré surtout quand elle entendait :

"Un brave, comme ta maman, nul doute plus tard tu seras un grand homme. Tu peux te relever, j'accepte avec plaisir ton présent."

Un regard "Ouais je sais" et un jeté de tête en arrière pour arranger les cheveux genre l'Oréliaaaaane
* plus tard elle continua d'observer sans rien dire.

Le franc fromage ouvrit le paquet et en proposa un morceau au petit. Fort heureusement il goutta la galette en premier. Un peu plus et la blonde ce serait vexé et lui aurait murmuré.

Votre grandeur à peur que je l'empoisonne et fait goûter mon fils pour être sur ?

Mais il n'en fut rien, haaaa quel suzerain gâteau cet homme là.

L'ambiance allait bon enfant et bon train, ilays allait se mettre à genoux mais c'était sans compter sur sa grâce cassandre louna.
Un cours de maintien en pleine salle d'allégeances on était plus a ça prêt ceci dit mais ce n'était pas vraiment du goût de la vicomtesse.
Amusée de la voir effectuer son spectacle elle la laissa faire jusqu'au.

" C'est pour votre bien, vous dormirez moins niais ce soir. Recommencez, nous vous admirons jeune homme."

Ilays afficha un sourire étrange qu'elle n'avait pas eu depuis fort longtemps et poussa doucement khyan du bout des doigts.


Tu permets mon lion ta mère doit prêter allégeance.

Mais avant cela …

La lionne s'avança face à la duchesse.


Mon fils n'est ni niais ni un chien là pour amuser sa grâce cassandre louna de Leffe von Loos de quelques tours.

Elle fit un pas de plus et se positionna de sorte à cacher le bambin derrière ses jupons pour une fois la lionne protégeait son lionceau.

Ayez donc un minimum de décence. Si vous avez besoin d'amusement pour combler le vide de votre existence je vous conseille de vous divertir autrement qu'avec ma famille, si vous avez besoin de donner des leçons je vous invite à le faire envers votre propre progéniture.

Ceci étant dit …


Ilays se tourna vers son suzerain et posa un genou à terre.

Votre grandeur,

Nous, ilays de Bénoïc de Monmouth von Dumb, vicomtesse de chaussin. Reconnaissons comme notre suzerain votre personne, sa grandeur kran d'ormerach, comme franc comte de par les urnes.

Nous vous promettons …


"Encore" murmura t'elle

obsequium, auxilium et consilium, ainsi qu'au parlement franc comtois.

De façon plus personnelle elle ajouta.

Nous vous avons prêté allégeance une fois déjà et sur notre vie ne reviendrons jamais sur ses paroles prononcées.

Son allégeance faite, elle attendit pour pouvoir se relever et lui demander …

"Alors elles sont bobonnes mes gagalettes ?"


* Pub Donjon de Naheulbeuk L'Oréliane

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Ambre_de_benoic
Z'ourd'hui on va faire de 'la lèche aux gences', je ne sais pas ce que c'est les 'gences' mais la lèche je connais bien. La lèche c'est quand « foireux » et « gros sac » ils se nettoient tout, tout … toooout bien partout. Je suppose qu'on part nettoyer des gens nous aussi avec 'man. Ca en fait du chemin depuis la maison mais il paraît que là bas je vais revoir plein de monde.
Plein, plein … J'entends souvent, 'les fûts son pleins', 'lancelot et/ou sarani sont pleins' mais jamais du monde en plein. Je comprends pas trop mais tant pis aventurière que je suis j'ai hâte d'y être à drôle. Ca doit être drôlement vachement drôle là bas pour se nommer comme ça d'ailleurs. Pourvu qu'on fasse plein de rigolage.

Pour une fois je ne suis pas obligée de mettre la chose informe que bybelle appelle robe et 'man torture.
Vêtue de braies, chemise et chausses impeccables, j'men va dans le carrosse moins joli que celui que khyan il a, d'ailleurs je sais pas pourquoi, vers loin de chez nous.
Dans la grande ville ça sent pas bon et je me colle à la chemise de 'man qui elle sent la bonne odeur de toujours, la bière. Ou la gnôle parfois, ben vi ça change il paraît. Je sais pas ce que ça change mais en tout cas pas sa façon d'être, ou si peu.
Mes émeraudes s'émerveillent devant tant de brouhaha et couleurs que j'ai jamais vu avant. On doit trouver l'harmonie pour qu'elle aille avec nous faire la lèche à celui qui est franc quand il compte. Non sérieusement il y a trop de mots compliqués et j'en reste à mon 'qu'est ce que j'pourrais faire pour l'ennuyer ?'. J'parle de 'man bien sur. D'hab c'est 'pa mais 'pa l'est pas là il est le chef de saint claude car il a gagné contre l'ogre des collines et que ben les villageois ils l'ont acclamé comme des villageois.

Longue vie au maire !
Longue vie au maire lancelot !
*

Une blonde plutôt jolie bien que moins belle que 'man et à l'odeur étrange fait son apparition devant la porte où on frappe. Ca doit être ça l'harmonie en tout cas si c'est pas ça ça y ressemble. Elle sentirait un peu plus la bière et un peu moins le sent bizarre elle serait parfaite. Parfaitement parfaite !

Notre convoi s'en va, je scrute 'man et la blonde que je connais pas. Elles papotent elles sont marrantes avec leurs bijoux que ceux la on les a sur la tête et pas cachés pour frapper là ou il paraît que ça fait mal. Moi aussi plus tard j'aurai un chapeau qui brille sur la tête mais en attendant je me répète encore 'qu'est ce que j'pourrai bien faire pour l'ennuyer ?'

Dans les couloirs je tiens la main maternelle sauf qu'elle me lâche pour papoter encore. Ah non là ça devient trop long je veux voir où on va et pourquoi on y va. D'ailleurs, mais oui mais bien sur !
C'est mon double de moi un peu faible que j'aperçois devant une grande chaise et pis c'est …


MA'AAAAAINEEE !
'YAAAN !


Je m'élance telle une furie. Poussez vous de mon passage!
La tornade rousse arrive.




* Episode revisité de Kaamelott Episode 'Le monde d'arthur'

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Khyan
Le môssieur tête il a l'air content de son cadeau, et en plus il me dit que je suis tout comme môman et que je vais deviendre grand. Moi, je suis tout fier car j'ai tout bien fait comme il faut, et je pose mes deux mains bien à plat sur le sol pour me relever, mais je m'arrête quand il m'offre un morceau de galette. J'aime bien les galettes d'Anna, et l'odeur dans la cuisine quand elle les fait.

Une robe s'approche de moi et je relève la tête pour regarder celle qui est dedans. Je me relève docilement et la regarde. Dès le départ, je ne comprends pas grand chose : on me dit parfois que j'ai pas assez mangé et qu'il faut que je mange encore un peu, ou alors que je fais trop de bruit et qu'il faut que j'en fasse moins, mais on ne m'avait encore jamais dit que j'en faisait trop et pas assez. Est-ce que j'avais trop fait du pipi, trop pleuré, et que là, j'ai pas mis assez de les genoux par terre et que j'aurais dû y mettre les deux ? Alors, je la regarde faire quand elle se penche. Rien à faire, je ne comprends pas le rapport avec les zailes, parce qu'elle non plus, elle n'en a pas des zailes.


"Point besoin de se mettre à genoux pour un présent, ne montrez pas votre soumission si facilement, vous aurez tout le plaisir de le faire une fois par mandat quand vous serez fieffé. Une simple inclination suffira."

Alors là, je la regarde avec de grands yeux tout ronds et ma petite tête cogite à plein régime. Une mission, ça je connais, mais je n'ai AUCUNE idée de ce qu'il y en dessous de ça, donc je ne vois pas bien comment le cacher. Des histoires de mandat et de fieffé, et je suis complètement perdu, car tous ces mots me sont complètement étrangers. Elle me montre une seconde fois et j'essaye de bien retenir. J'affiche quand même une petite moue, parce que moi j'étais sur d'avoir tout bien fait comme un grand garçon bien sage. Je ne la quitte pas des yeux et, bouche entrouverte, je reprends le paquet que je venais de donner à môssieur tête que même qu'il était content.

Il faut ENCORE que je recommence, mais les grands sont bien trop compliqués pour moi, et j'ai peur de faire du trompage encore une fois et que môman elle soit déçue. Et puis je pense aussi à mon papa. Je voulais que quand il reviende je lui dit comment que j'ai été trop fort, mais même si la dame sourit, mon petit cœur est tout chagrin en imaginant quand môman va lui dire que j'ai dû refaire encore et encore parce que j'avais tout fait de travers. Mes petits yeux s'embuent de larmes et se fixent sur le présent, je renifle, mais je me contiens parce que je ne veux pas en rajouter à ma défaite. La main maternelle me pousse délicatement sur le côté, me sortant de ma torpeur.


"Tu permets mon lion ta mère doit prêter allégeance."

J'ai sans doute raté quelque chose, mais ce qui ne m'a pas échappé, c'est la protection qui m'est assurée par môman après qu'elle a fait du parlage de les mots compliqués avec la dame. De toute façon, ma môman c'est la plus mieux de toutes les mômans.

Après, ma môman na moi elle met du genou par terre, tout comme moi juste avant. Je lâche un soupir saccadé comme mon cœur se réconforte en la voyant faire de l'allégeance du franc comptage. Mes pensées sont toujours hantées par ces galettes que je tiens dans une main, et ce petit morceau dans l'autre. Je ne sais pas comment faire pour me débarrasser de ça quand...


"MA'AAAAAINEEE !
'YAAAN !"


Je me retourne vivement, et je retrouve immédiatement le sourire quand je vois ma toupine des moitié de moi qui arrive en courant. Elle m'aidera sûrement, alors sans réfléchir, je lui tends le paquet avant même qu'elle n'arrive sur moi.

Edit pour ajout arrivée d'Ambre.

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Cassandre_louna
Elle était tranquillement assise sur son fauteuil à essayer de faire de ce petit garçon un petit homme quand la mère vint à rugir sur elle. Telle une lionne protégeant son lionceau elle se mit à prendre sa défense préférant laisser son enfant ignorant à l'éducation de noblesse plutôt que de lui donner une leçon de vie qui lui sera utile plus tard, durant cette journée.
Elle fut tellement surprise de l'intervention de la mère poule qu'elle resta sans mot pendant quelques secondes, ceci lui permit de la laisser prêter son allégeance en toute tranquillité.


Puis d'un coup, elle fixa la bonne femme et se mit à rire, un rire franc, puis stoppa net, la foudroyant presque du regard. Voici que la lionne s'en prenait à elle et qu'elle n'hésiterait pas à tirer à bout portant.

Vraiment, l'espace d'un instant, je pensais que vous me faisiez une blague, mais je dois avouer qu'en vous regardant, vos propos m'ont touché tel un brin d'herbe sur ma peau. C'est à dire du néant.

Elle soupira un instant, et dit alors :

Votre fils n'est pas un chien ? Je n'ai jamais insinué le contraire, je lui apprends simplement quelques bonnes leçons de vivre, car c'est en ne les connaissant pas, qu'il en deviendra un, regardez donc, il pisse déjà par terre...

Un léger gloussement pour se retenir de rire avant de poursuivre :

Le vide de mon existence, cela sonne pour moi comme du vent, je comprends à présent pourquoi vous parliez de chien, il y a quelques minutes, si vous considérez que vos enfants sont une "progéniture". C'est seulement maintenant que je me divertis, voyez-vous, en vous voyant me donner des leçons de moral, sur un quelconque vide, alors que vous venez avec votre "progéniture" qui ne sait même pas se tenir en société... Est-cela le comportement d'une vicomtesse ? Si vous jugez que oui, alors je crains que votre éducation soit à revoir également...

Elle sourit une nouvelle fois et conclue donc :

Et pour finir, en ce qui concerne ma fille, elle est là où sa place doit être. De plus elle dispose d'une très bonne éducation, cela lui évitera surement votre cirque d'aujourd'hui. Cependant, à vous voir ici, j'aurai aimé qu'elle soit là, ainsi elle aurait eu le parfait exemple de ce qu'elle ne doit pas faire.

Un mouvement de la main pour dire qu'elle était lasse et elle se concentra sur le serviteur pour prendre une choppe de breuvage Franc Comtois qu'elle porta à sa bouche afin d'y boire son contenu.
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Qu'on parle de moi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel, c'est qu'on parle de moi !"
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