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[RP] Personne n'est parfait...

Alix_ann
[Sauf le bon Dieu, il paraît...]

Elle avait un peu hésité. Et surtout, elle en avait mis du temps à le retrouver. Au début ce n'était que des brides de souvenirs, des brides d'une sordide histoire s'étant passé en Guyenne qui lui avait été contée en taverne. Et les histoires, ça, Alix elle adore et en plus elle a le don pour s'en souvenir. C'était davantage des histoires de fées raconter près de l'âtre sur les genoux de Yolanda. Mais cette fois ci une guerre entre des gens et d'autres gens avec beaucoup de sang pour un prétexte stupide suffit. Il en fallu pour que Alix, choquée par la teneur du propos, de l'abominable vérité de la vie, de la nature des hommes, de tout ce qu'un prétexte stupide peut entrainer réfléchisse.
La religion, elle avait bien tenté d'en parler avec sa tante, Elisabeth. Mais à vrai dire elle ne s'y était jamais trop intéressée que depuis qu'elle avait entendu cette conversation. Elle s'était contentée au départ d'arrêter de se forcer d'y croire, puis d'avoir un modeste doute, de ne plus savoir quoi faire, de perdre pied, et de croire par convenance. On avait vu plus pieux, certes, mais plus intéressée.
Et cette question Alix, aussi jeune soit-elle, y accordait une importance toute particulière.


Citation:
A Maleus,

Le Salut,

Je ne connais pas votre nom. Mais je connais votre prénom, ou en tout cas celui que vous m'avez donné pour vous présentez. Alors je n'ai pas mis votre nom. J'espère que cela ne va pas vous vexer. Cette lettre peut vous paraître un peu étrange, et j'espère qu'elle ne l'est point trop. Je me prénomme Alix Ann, et me nomme de Montfort. Nous nous sommes rencontrés un soir en taverne Angevine, avec celle qui était dès lors ma chaperonne, Anaon. Peut-être en avez vous un vague souvenir, sachez que le mien est vif, que mon esprit est marqué par les histoires qu'alors vous m'avez contez.

Peut-être ne comprenez-vous pas, et je vais tâcher d'être claire autant que je le peux. Mais je sais que je ne suis pas réputée pour ma clarté. On parle souvent de ma beauté, de ma gentillesse, de mon esprit. On dit souvent que j'ai des bonnes manières et j'ai même pu rencontrer la reine grâce à ça. On dit aussi que je n'ai pas eu beaucoup de chance et les gens me prennent en pitié pour cela.

Je n'ai que onze ans, très bientôt douze, mais j'ai déjà beaucoup réfléchis au sujet du Doué. Au début je l'aimais beaucoup et je lui faisais confiance. Et puis j'ai perdu mon frère jumeau, je ne m'en suis jamais remise et cela crée un vide en moi qui ne veut jamais se refermer. Quelques années plus tard j'ai perdu ma mère. Ma mère ne m'aimait pas, elle m'a déshérité. Ma vie fût marqué par d'autres pertes moins importantes que celle-ci, et elles ne restent que de menues détails dont je pense vous vous fichez. Plus les épreuves se sont succédés, plus j'ai douté. Je me sens sotte de faillir ainsi. Je ne comprends rien aux textes dont on ne m'a que peu appris. Ici, en Bretagne, où je suis ils revêtent une importance encore plus légère qu'en Anjou. Maintenant j'ai compris que je n'ai pas à douter de lui ni lui en vouloir parce qu'il m'a reprit mon frère, ma mère et à éloigné mon père de moi. Et que j'ai de la chance.

Mais ce que vous m'avez raconté ce soir là, jusqu'à maintenant je l'ignorais. Cela m'a fait de la peine pour tout ces pauvres gens qui ont péri parce qu'ils croyaient en autre chose. Et je n'ai pu me retirer de l'esprit que certaines personnes n'avaient pas foi en les textes Aristotélicien et c'était donc trouvé une autre réponse. Peut-être que j'en suis. Et c'est des réponses que je viens vous quémander. Des réponses sur ce en quoi ces personnes croyaient et pourquoi plus qu'en les textes Aristotélicien. J'aimerais savoir quelle importance ça a et ça peut avoir, surtout pour qu'ils en soient venu au massacre d'innocents.

J'espère que vous trouverez le temps de me répondre,
Alix Ann de Montfort



Elle l'écrivit des dizaines de fois, retrouva de meilleures tournures, tenta d'écrire de sa plus belle plume, en froissa des millions de bouts de papier.
Puis elle apposa son sceau dont elle était si fière, et la peur au ventre laissa sa lettre s'envoler.

_________________
Maleus
[Prosélytisme ? Prosélettrisme ?]

Concentré, le cyclope l’était. Les lèvres serrées et le sourcil froncé, il allait achever la construction de son grand château de cartes, aboutissement de plusieurs heures de patience et d’attention quand déboula brusquement dans sa chambre un jeune larbin.

Telle la fin des temps, son œuvre s’envola et se rependit dans toute la pièce suite au courant d’air provoqué par le jeune sot et le pasteur poussa un juron à défroquer une nonne. Il le foudroya du regard, pesant le pour et le contre d’un lancé de dague vengeur quand tout penaud le gamin lui tendit une missive et n’attendit pas qu’on le congédia pour partir loin du grincheux.

Haussement d’épaules, il attrapa son mono-bésicle et commença à lire la lettre.

Pendant quelques minutes il tenta de se remémorer cette jeune fille à qui il avait conté les horribles événements de la guerre civile en Guyenne puis la mention de la « souriante » Anaon termina de l’aider à recouvrir la mémoire. Ronchonnant d’impatience tant la jeunette partait en tous sens dans son courrier, il relu plusieurs fois certains passages avant de se saisir de son nécessaire à écriture.




Dimezell Alix Ann de Montfort,

Je vous l’avoue, durant plusieurs minutes, je n’arrivais point à me ramentevoir de notre rencontre angevine, mais c’est maintenant chose faite. Je suis bien aise que vous ayez pensé à moi concernant vos interrogations liées à la foi et de par ma fonction de pasteur aristotélicien réformé et avant tout de fidèle je suis prêt à vous aider à y répondre. Prenez avant tout conscience que c’est un chemin que vous devez en grande partie parcourir seule, mais sachez qu’il est de mon devoir de croyant que de vous y aider avec le plus de franchise et de cœur possible.

Si vous le voulez bien, mettons de coté l’histoire macabre que je vous ai raconté jadis bien qu’elle mérite d’être connue, pour ne nous attarder que sur la foy.

De ce que j’ai lu, vous avez pendant quelques temps tourné le dos au Créateur suite aux décès de certains de vos proches et divers événements de votre début de vie. Peut-on sincèrement vous jeter la pierre ? J’en doute. Bien qu’il soit péché capital de tourner le dos à Doue, l’important n’est-il pas que reveniez à présent à Lui ? Votre réaction a été tout à fait humaine et j’irais même jusqu’à dire qu’elle est liée à un mauvais enseignement que l’on nous a tous donné... Apprenez que les voies du Très Haut sont impénétrables et qu'il est stupide et faible d’attribuer à notre Créateur des sentiments que ne sont qu’humains, Il est au dessus de tout cela.

Sachez que dans beaucoup de cas, dirais-je même de la grande majorité, le Tout Puissant est aimant et miséricordieux. Notez donc que vos proches sont surement à présent avec Lui au jardin des délices en attente du grand jugement suprême de la fin des temps et la vie éternelle qui en découlera. Soyez heureuse pour eux et continuez à vivre car il est de votre devoir de supporter les moult épreuves de la vie terrestre, comme il est de votre devoir de faire fructifier ce cadeau de Deos.

Pardonnez-moi jeune fille, je m’égare surement mais il faut que vous soyez plus précise dans vos questionnements parce que le sujet est vaste et profond, la foi en le Très Haut est vaste et profonde.

En attendant une suite à notre correspondance, je prierais pour vous.

kenavo ar c'hentañ*,

Maleus Ewen d’Assay.


Il reposa sa plume et se laissa aller à un simili de sourire. Le vieux soudard trouvait plaisant de voir que certains membres des nouvelles générations affichaient encore un attrait ou du moins une curiosité concernant la foi. Aussi était-il de son devoir d’attiser ces flammes pour que jamais elles ne s’éteignent.


* A la prochaine.
_________________
Alix_ann
Elle avait le coeur qui battait fort, Alix, alors qu'elle se décidait à arrêter de regarde cette lettre, comme si elle allait parler d'elle même, et dans un mouvement de courage la desceller. Admettant que non, en elle-même elle n'était pas sacrée.

Avec attention elle la relit. Ne comprit pas forcement tout. Elle serait bien aller demander des explications aux grands, à sa tante Elisabeth, diaconesse, ou à Marzina. Mais comprenez qu'elle ne pouvait pas trop. Et puis Marzina n'était pas là. Alors il restait Chimera. Mais elle lui faisait la gueule, à Chimera.


Citation:
A Maleus Ewen d'Assay,

Demat Deoc'h*,

Je ne pensais pas que vous saviez le breton. Comment connaissez-vous le breton? Connaissez-vous la Bretagne? Surtout, si vous connaissez des bretons, ne leur dîtes pas que je vous ai envoyé cette lettre, et celle d'avant non plus. Il risquerait de le dire à ma tante et alors elle risquerait de se fâcher contre moi. Et ma tante n'est vraiment pas le genre de personne qui se fâche gentiment. Je suis sûre qu'elle fait terriblement peur. C'est pourquoi jusqu'à maintenant j'ai toujours évité de la fâcher.

Vous pensez donc que le Doué me pardonne? En êtes-vous certain? Parfois, il met tellement d'obstacles sur ma route, et ils sont si difficiles à surmonter que j'ai envie de perdre le courage et à me laisser aller. Parfois, j'aimerais bien juste m'enfermer dans une pièce et ne plus en ressortir. Seulement je ne pourrais plus manger, et après j'aurais faim. En plus, je ne pourrais plus sortir ni voir mes amis. Lorsque vous dîtes que Dieu est au dessus des sentiments humains cela veut dire que Dieu ne peut pas ressentir de l'amour, de l'amitié envers les gens? Peut-il en avoir pitié? Cela veut dire qu'il les ressent plus fort? Ou qu'il ne les ressent pas? Ou qu'il les prend avec une extrême sagesse? Ne peut-il pas ressentir de la haine envers ses sujets qui le trahisse? Moi, si quelqu'un me trahit demain je ne l'aimerais pas et je ne voudrais pas le pardonner. Est-ce mal? Il le ferait, lui? Parce que je préfère ne pas le fâcher non plus.

Qu'est-ce que le Jardin des Délices, est-ce comme le Paradis Solaire? C'est un jardin avec beaucoup de choses à manger? Tout le monde va t-il là-bas où peuvent-ils aller sur la Lune, aussi? Parce que moi j'aimerais bien les rejoindre, un jour. Mais si on m'envoie sur la Lune, jamais je ne pourrais les revoir. Et alors on risquerait d'être séparés à tout jamais. Vraiment. Je fais tout pour être le plus aimable possible et pour honorer le Doué. Mais c'est pas facile, je ne sais pas comment faire.

Peut-il tout pardonner? Même la trahison, même le meurtre, même l'infidélité à son égard? Comment le lui rendre correctement? Comment peut-on faire pour rester en ses bonnes grâces et s'assurer sa garde? Est-ce trop en demander?

Ho trugarekaat,
Ken ur wech all**,

Alix Ann de Montfort



Souriante, comme une gamine qui est a à peu près conscience qu'elle fait un semblant de grosse connerie, elle scelle la lettre avec impatience, ne la relit presque pas avant, d'ailleurs. Elle la cache dans une poche, vers là, sous l'oeil Ar c'hazh***, le chat. Elle postera la lettre plus tard, dans l'après-midi, lorsque le moment sera propice à la discrétion.

____________________
*Bonjour à vous,
**Je vous remercie, à une autre fois
***Le chat

_________________
Maleus
Une fois de plus le borgne tenta de terminer son château de carte et cette fois-ci ce fut un volatile transportant missive qui d’un battement d’aile envoya voler la forteresse. Il prit connaissance du contenu et grogna plusieurs fois avant de rédiger une réponse qui serait surement moins digeste que la première.




Salud deoc’h jeune Alix,

Je m’étonne de ne pas vous l’avoir dit quand nous nous étions rencontré en Anjou mais oui je parle le brezhoneg, du moins m’en reste t’il quelques bribes de mon enfance. Car oui j’y suis né et j’y serais enterré quand l’heure sera venue. Ainsi doit-il en être.

Tout d’abord, rassurez vous, cet échange restera entre nous il n’y a point de raison que cela soit crié sur les toits. Il n’appartient qu’à vous et vous seule de rendre cet échange et ce qui en découlera chose publique. Notez cela va de soi que si cela venait à être su, vous auriez droit à mon soutien sans faille.

J’ai pu voir que vos questions étaient nombreuses et partaient en tout sens aussi ai-je décidé de répondre à vos interrogations avant de vous enseigner les bases de la réforme aristotélicienne de confession montalbanaise.

Doue pardonne à ceux dont le repentir est sincère (et Il le sait toujours si c’est le cas ou non). Si vous émettez par le biais la prière vos regrets, et donc que vous avez le souhait d’être pardonnée, Il sera miséricordieux car tel un Père aimant il prend soin de ses enfants. Pour ce qui est des épreuves que vous avez à surmonter chère Alix ann, prenez en compte que la vie terrestre en est pleine. De bons comme de mouvais moments, répartis au petit bonheur la chance et au cas par cas. C’est par le biais de ces épreuves je le crois, que le Seigneur nous évalue. La vie terrestre n’est qu’un passage, la vie éternelle nous attend ensuite. Je vous encourage, malgré la douleur et la difficulté, de tenir bon et de faire face autant que vous le pouvez, vous avez encore et si Doue le veut, une longue vie devant vous et garder la foi peut vous apporter du soutien.

Nous avons coutume de dire « Deos seul juge », prenez cela en compte. Quand je vous dis que le Très Haut est au dessus de tout cela, je veux dire qu’il est au-delà de nos simples considérations humaines. Cela voudrait dire qu’Il n’est pas « Bon » ? Il serait un peu présomptueux de notre part, nous qui sommes ses créatures, de nous croire plus bons et plus aimants que notre Créateur. Je pense juste que le Tout Puissant ne s’attarde pas sur les petits détails auxquels nous attachons des fois de l’importance. Il a je le crois une vue plus globale et plus vraie de tout ce qui nous entoure. Il est le passé, le présent et l’avenir.

Quand le moment sera venu, quand la fin des temps poindra, Il jugera ceux qui sont dignes de son amour et ceux qui ne le sont pas. Ce sera fait de la manière la plus juste qui soit puisqu’Il est le Juge Suprême. Le tout sera fait en dehors de nos critères humains, cela sera avant tout selon les critères du Très Haut et les siens uniquement.

Pour ce qui est du Jardin des Délices, nous autres huguenots ne croyons pas que les astres solaire ou lunaire soient refuges démoniaques ou divins mais simplement des astres aussi utiles l’un que l’autre. A cela je vous invite à lire ce chapitre du livre de la Conduite du prophète Averroès, cela répondra à vos questions. Sachez seulement que notre paradis est un lieu plaisant nommé Jardin des Délices et que les damnés iront pleurer dans les Montagnes de la désolation.

Passons à plusieurs points concernant la Réforme aussi appelée Nouvelle Opinion.

Tout bon huguenot doit reconnaitre l’existence de non pas deux prophètes mais bien de trois. Ces trois messagers de Doue furent dans l'ordre :

- Aristote qui nous apporta le raisonnement.
- Christos qui nous apporta la conscience avant de périr sur la croix.
- (Et enfin) Averroes, celui que le Tout Puissant envoya pour nous transmettre la Conduite.

A ce trio de messagers, ce trio prophétique, s’ajoutent quelques règles essentielles :

- Soli Deo gloria. A Dieu seul la gloire. Nul autre que le Créateur ne doit être vénéré, car Il est l'Unique, le créateur de toutes choses. De ce fait, le fidèle se doit de bannir de sa vie tous les cultes qui ne concernent pas le Très Haut, point d'adoration et vénération des Saints et des Prophètes aussi bons et pieux qu'ils furent cela reste des Hommes.

-Sola fide, sola gratia. Par la foy seule, par la grâce seule. L'Homme étant pécheur de nature, le fidèle doit garder foy en l'Unique et faire preuve d'un repentir sincère car, c'est par la seule volonté du Très Haut que l'âme trouve son salut, on ne trompe pas le Tout Puissant. Doue sait être miséricordieux et aimant avec ceux qui lui restent fidèles. Ainsi donc la confession est une aberration papiste qui n'a nul besoin d'exister si ce n'est pour donner un pouvoir qu'ils n'ont pas aux clercs de Rome. La prière peut être par essence une confession et Doue est le seul habilité à accorder son pardon...Normal.

-Sola Scriptura. Par l'Ecriture seule. Le fidèle puisera l'autorité uniquement dans les textes saints, Religion du Livre oblige, chaque croyant est lecteur et doit donc par obligation morale avoir connaissance des textes (ou du moins s’y référer quand il se questionne sur un sujet ayant rapport à la foi). Tous les fidèles sont égaux devant le Très Haut, point de hiérarchie sur ce plan là, tout le monde peut se référer aux textes et même prêcher. Les pasteurs ne sont que des fidèles qui ont fait le choix d'être plus engagés dans la communauté et dans la propagation de la foy.

Il existe d’autres règles dont vous prendrez surement connaissance en lisant les livres et documents que je joindrais à ma missive (et d’autres que je garderais pour plus tard). Vous y trouverez un livre des vertus et un exemplaire de la Conduite d’Averroes que je vous conseille de planquer quelque part car cela est considéré comme une hérésie par les aristotéliciens romains. Etant donné que vous êtes de bonne famille et que vous avez donc accès à une éducation de qualité (si je puis dire cela ainsi, vous me le confirmerez ou non) vous pourrez je le pense, comprendre tout cela.

Je vous avouerais et là nous revenons à cette idée que l’humanité a sa part d’ombre, que même moi, fidèle considéré comme zélé, je ne suis pas tout à la lettre, il est des points que je qualifie de détails…

Je reste disponible pour vos questions mais je gage que vous aurez déjà fort à faire avec tout cela.

Que le Très Haut veille sur vous et vos proches.

ken ur wech all.

Maleus E. d’Assay.


Il regarda les cartes éparpillées dans toute la pièce l’air fatigué. Troisième tentative ?
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