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[RP] The inner workings of my mind.

Astana
    « Lost in the pages of self-made cages,
    Life slips away and the ghost come to play »

    — MS MR, Bones


Une lettre. Cette lettre. Deux yeux cernés qui s'écarquillent sous le choc.
Le pli délateur entre les mains, l'Astana relit chaque ligne. Trois fois.

Avant de fondre en larmes. Très vite. De rire, très vite aussi, en plus des sanglots. Pour finir par péter une durite à proprement dit, dans le sens où la trahison ne provoque plus qu'une hilarité poignante jusque dans les tripes. Ah, on te changera pas d'Pommières. Vraiment pas. Moi par contre... je ne suis plus tout à fait la même. Tu verras.

Plume, encre et vélin sont saisis.

Citation:
Joyau,


Non, ça c'était avant. Rature. Boule de papier.

La Danoise entreprend d'imprimer sa conscience sur le support entre ses doigts. Peu à peu elle apparaît, dessinant des arabesques noires.

Citation:


    Mon très cher Finn,

    Aussi sûrement que les arbres perdent leurs feuilles en automne pour renaître au printemps, vous devriez savoir qu'on ne me crève pas si facilement. Je fais toujours partie du monde des vivants.

    Je ne sais trop comment interpréter ma mise en pension à l'hospice. M'y avez-vous envoyée par crainte que mon souffle ne se brise, ou par lâcheté n'osant m'achever de vos propres mains ? ... Vous avouerez que la question est pertinente compte tenu du lien que vous entretenez avec Marzina. Oui. Je suis au courant. Malheureusement, beaucoup de choses filtrent au-delà des frontières, et vous n'avez semble-t-il toujours pas appris la notion de discrétion. M'enfin. Élargir votre tableau de chasse étant l'un de vos passe-temps favoris, je ne compte pas m'étaler là-dessus.

    Non.

    J'écris car il m'est apparu que je devais vous prévenir. Et si ce n'est pas par affection, émoi ou autre débilité du même acabit, disons que je fais cela en remembrance de notre collaboration passée. Une affaire urgente me presse de chevaucher en des terres moins venteuses, et n'ayant ni d'attaches ni d'amant icelieu, vous comprendrez que je préfère prendre le large. Vous comprendrez également que je ne vienne pas vous faire mes adieux de vive-voix, car vous risqueriez d'y perdre gros.

    Prenez soin.
    Politesses d'usage, ecaetera, ecaetera.


      Astana, anciennement l'Écrin.


    P.S : Je suis enceinte.




    Oui, je me fous de votre gueule.



Les blessures sont enfouies si loin dans son esprit qu'elle ne les reconnaît même pas.



* Traduction du titre : Les rouages de mon esprit.
** Paroles : Perdue dans les pages de cages faites soi-même, La vie se dérobe et le fantôme vient jouer.

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Finn
Une lettre. Qu'on attendait pas. Qu'on attendait plus.
Ce pli d'outre-tombe qui fait froid dans le dos.

Lecture, relecture. Le vieux Gaélique s'use les mirettes sur chaque ligne, chaque mot de cette prose si détachée, si froide qu'on en reconnaît l'auteur à l'odeur de l'encre. Nauséabonde.

Nier ? Ne pas nier ?

La vérité le larde de coups de surin à chaque paragraphe. Elle est partout, du début à la fin. Et ça l'étouffe, l'Irlandais, mais il doit l'avouer. La Danoise vise juste.

Il se marre aussi, mais c'est seulement qu'il ne sait pas chialer. Et l'hilarité vaincue, une main qui ne tremble plus envisage de répliquer.



Citation:



    Écrin,


    Je sais que vous êtes en vie. Je le sais puisque j'ai dû traîner votre sale carcasse percée jusqu'à Vannes. Puisque depuis que vous vous êtes laissé trouer le caisson, je veille sur un fantôme, espérant la mort dans l'âme qu'il ne souffle pas sa bougie.

    Visiblement, mes prières ont été entendues. À mon grand regret.

    Alors comme ça vous savez. Que savez-vous exactement ? Que vous ont appris vos bruits de couloir ? Car j'aurais peut-être quelques détails juteux à apporter, moi. Si je me fous éperdument de l'identité de ces langues que l'oisiveté de la période estivale rend si prodigues, j'aurais cependant préféré vous éclairer moi-même. De vive-voix. Je vous le rappelle, oui, nous sommes en été. Le coup de la renaissance printanière, vous me l'avez déjà fait. Mais étant donné que vous savez tout, et ne demandez rien, je m'épargnerai l'effort de détailler voire de, sait-on jamais, me défendre. Ainsi, vous constaterez qu'à défaut d'avoir acquis votre discrétion - devenue légendaire -, j'ai retenu que chez mon Écrin, les racontars ont plus de valeur que la parole de son Joyau. Vous arguerez sans doute que s'ils sont si chers à votre cœur, c'est qu'ils coïncident avec une image que l'expérience a forgé, que tout ceci était prévu, et attendu. Ce que je ne peux contredire. En effet, les derniers souvenirs précédant votre inconscience en témoignent. Ils m'émeuvent encore par le profond crédit que vous accordiez déjà aux dires des autres, ce qui semble avoir constitué le terreau fertile à cette odieuse trahison d'aujourd'hui.

    Encore une fois, je ne vous apprends rien. On ne peut pas vous reprocher d'avoir manqué une seule occasion de prêter oreille attentive à ce qui pouvait confirmer le portrait que vous aviez dressé de l'infâme personnage qui partageait votre couche. Après tout, quoi de mieux pour l'en bannir ? Chose qui ne fut à ce moment là que partiellement réalisée. Alors je suppose que je vous dois toutes mes félicitations. Vous êtes enfin parvenue à vous débarrasser du superficiel, du futile, de l'encombrant. Vous êtes seule à présent, maître de vos choix, de vos orientations. Non contente de vous être prouvé que vous aviez raison sur toute la ligne, que ma nature s'est révélée en tout point conforme à vos prévisions, vous avez réussi la prouesse de combler vos attentes : mon départ définitif. Alors à nouveau bravo, Écrin, vous allez maintenant pouvoir assouvir vos pulsions solitaires sans plus l'ombre d'une gêne. Et je sais comme cette solitude vous est précieuse, vous m'en avez assez souvent régalé comme ça.

    Voilà, la porte est ouverte. Nulle tempête à l'horizon, le large vous tend les bras, voguez là où bon vous semble. À ce propos, ne m'en voulez pas si je devine ce qui vous presse d'enfourcher votre canasson car il m'arrive également d'attraper au vol ce qu'ébruitent les uns et les autres. Et cela me navre de vous imaginer dans pareille entreprise. Vous allez vous y casser les dents, Écrin. Ceci est une prévision de votre Joyau, qui le restera à moins que vous ne vous décidiez à lui rendre son fameux gant, symbole de votre engagement auprès de lui. Vous savez ? Le gage que quoiqu'il arrive, nous partagerons le même sort. Car de toute évidence, nous ne sommes plus dans le même bateau, le vôtre allant tout droit s'encastrer dans les récifs.

    D'ailleurs, n'a-t-il jamais eu d'autre dessein ?


      Joyau.



    PS : Vous me devez 800 écus.




    Non, c'est pas une blague.





Mauvaise foi et pingrerie, elle devrait au moins reconnaître son employeur.
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Astana
Citation:


    Finn,


    Dieu que vous écrivez trop et mélangez tout.

    Vous me devez encore mille écus. Si je suis votre raisonnement des plus logiques, puisque je vous en dois supposément huit-cent, il m'apparaît que c'est toujours vous qui avez une dette envers moi, et non l'inverse. J'ai perdu bien des choses, mais pas le grand soin que j'apporte à mes comptes.

    Serais-ce un aveu que j'ai cru lire dissimulé entre vos entrelacs ? Certes entremêlé à des accusations toutes aussi fausses que vos prétendus reproches, mais tout de même. Vous n'avez rien nié. La Bretagne semble vous faire le plus grand bien, mon cher ami. Peut-être vous rachèterez-vous ainsi une parole. Car la vôtre n'a jamais été d'or, en cela Déos m'en est témoin. D'ailleurs la mienne non plus, je vous le concède volontiers. Mais je crois avoir toujours mis un point d'honneur à ne pas me fourvoyer ni à croire en mes propres mensonges.

    À vous qui parlez de trahison sans en connaître le goût amer, je le confesse : j'espère que vous vivrez assez longtemps pour qu'on vous plante une lame dans l'échine. Ainsi vous saurez. Il n'est pas question de parjure ici. Je récupère ma bride et m'en vais comme je suis venue, pour notre plus grand contentement à tous les deux. Ne vous essayez pas à la langue de vipère, Finn, c'est un talent réservé à la gent féminine. Et peu importe votre proximité avec cette dernière, vous n'y excellerez jamais.

    Quant à ma destination, vous avez visé juste je suppose. Je risque bel et bien de perdre quelques dents - que je vous enverrai peut-être - au tournoi de Bouillon. Mais je ne vois pas ce que Son gant vient faire là-dedans. Même s'il est vrai que sa découverte par un tiers pourrait porter à confusion... ne comptez pas sur moi pour vous le remettre. Il faudrait me passer sur le corps pour cela, et nous savons que ce serait malvenu.

    Bon vent, Gaélique.
    Ne me pleurez pas, j'en rougirais.


      Prune.


    P.S : Nul gant donc, mais je gage que le contenu de la pochette ci-jointe vous ravira.





Dans la tombe de tissu, toute la chevelure de cette morte revenue parmi les vivants.
Symbolique à la con, t'auras notre peau à tous. Même des plus rompus d'entre nous.

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Finn
Les paumes accueillent les touffes, si fournies et à la fois si fines qu'elles lui glissent entre les doigts.

Et pâles, comme une trogne de perdant.



Citation:


    Écrin,


    Non, je n'écris visiblement pas assez.

    Navré de vous décevoir, mon cher Écrin, mais si vous avez la mémoire de mes dettes, celle des vôtres vous fait cruellement défaut. Votre crevasse à la tête n'aura pas fait couler qu'un peu de sang, alors laissez-moi vous rafraîchir la mémoire.

    Comme vous avez fort habilement pu le constater, je ne nie pas. Pourquoi essayerais-je seulement ? Vous avez encore une fois préféré vous fier aux murmures, et m'accuser sans même chercher à vous encombrer de la vérité que moi seul détient. Car votre lettre ne contient que des faits, dont vous n'avez vu la couleur que sur la langue qui vous les a servis, nulle demande. Le réalisez-vous, au moins ? Et vous vous rappellerez forcément l'ambiance délétère que vous avez su instaurer par votre confiance aveugle en les mensonges des autres, il y a cela près de deux mois. En cela, vous n'avez pas perdu le peu de foi que vous accordiez à ma parole. Vous me prouvez une fois de plus que ma version ne vous intéresse pas. À nouveau, vous condamnez sans savoir. Alors dites-moi, pourquoi vous ennuierais-je avec ce qui n'est qu'accessoire ? J'ai suffisamment usé de salive à me justifier comme à vous reprocher cette assurance déplacée. Ce que vous n'avez vraisemblablement pas retenu puisque vous reproduisez la chose à l'identique. Ce que vous aviez alors pourtant reconnu, considérant que les pires atrocités qu'on pouvait me prêter étaient à la hauteur du personnage...

    Alors non, je ne nie pas. Je ne chercherais pas même si vous m'accusiez à tort. Puisque votre confiance en moi ne tient qu'à la parole des autres. Et cette soit-disant trahison n'en est que la conséquence, dont vous m'assurez aujourd'hui du bien fondé. Trahison, même le mot sonne creux. Car avez-vous déjà été autre chose que mon Écrin, ou l'hôte de mon plumard ? Laissez-moi vous dire que sans confiance, il n'y a pas de trahison. Si vous ressentez un goût amer, ce n'est pas celui de ma félonie car vous en avez tout le mérite.

    Vous avez creusé votre propre tombe. Loin de moi l'envie de vous en extraire.

    Le seul affront que je vois ici, c'est celui que vous faites à votre devoir. Car si vous conservez le gant qui nous lie, j'en conclus que vous désirez demeurer mon Écrin. Un Écrin qui fuit au moment où son Joyau aurait pu avoir besoin de lui. Alors puisque la reconnaissance de vos torts précédents vous écorche, j'espère qu'au moins vous rougirez de cette défaillance là. Car moi, je ne pleurerai pas ce qui n'a jamais été.


      Joyau.


    PS : Gare aux coups de soleil.



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Astana
Citation:


    Bien.

    Puisque vous mettez tant d'ardeur à tenter de me retourner le crâne - art dans lequel vous passerez bientôt maître, je l'entends bien -, laissez-moi vous fournir quelques explications de mon cru. Peut-être vous feront-elles vomir, mais je pense plutôt qu'elles démoliront cet égo derrière lequel vous n'avez de cesse de vous planquer.

    Vous me reprochez ma confiance aveugle, que dis-je, ma crédulité face aux faits qui me sont rapportés. Mais tous ces soit-disant racontars ne se sont-ils pas tous avérés vrais, voire même irréfutables ? Ne vous-êtes vous pas rendu coupable de haute trahison, de régicide, d'adultère et de coucheries dans mon dos ? Osez dire le contraire. Osez dire que toutes ces choses que l'on dit sur votre compte ne sont pas réelles, palpables et criantes de vérité. Que vous ne m'avez rien confessé. Et après tout ceci vous souhaiteriez que je vienne vous consulter pour écouter un tissu nauséabond de mensonges ? Votre version des faits je m'en tamponne les clavicules, Finn. J'ai touché du doigt votre vraie nature, pire encore : j'ai fait corps-à-corps avec durant des mois. Pardonnez-moi d'en tirer des conclusions qui s'avèreront tout sauf hâtives.

    Réfléchissez à vos actes.

    À vos yeux, je suis une moins que rien parce que je préfère prendre la porte ? Soit. Mais en ce cas qu'êtes-vous ? Vous vous servez du monde, des gens, et les jetez sitôt que vous ne leur trouvez plus d'utilité - Rosalinde et Ellana, pour ne nommer qu'elles, acquiesceront certainement. Vous avez survécu deux mois sans ma présence physique à vos côtés, mon départ définitif n'y changera rien. Vous continuerez à vivre comme ces parasites qui vous sucent la moelle et s'en vont une fois repus de votre sang.

    Je vous ai longtemps défendu coûte que coûte, mais aujourd'hui je ne vous trouve plus aucune excuse.
    Trouvez-vous un Écrin pour vos Joyaux plus prompt à boire vos paroles et qui acceptera d'être bafoué.

    J'en ai fini avec vous.


      Astana.



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Finn
Citation:


    Écrin – encore et toujours,


    Vous êtes douée. Ah ça, vous êtes fortiche pour vous inventer des mérites en lieu et place de ceux qui vous reviennent de droit. On va rectifier un peu les choses, parce que si vous ne retenez que ce qui vous plaît, moi je les lis vos torchons d'insanités. Et en entier.

    La seule chose que vous ayez défendu, c'est votre petit ego. Parfois ma carne mais il faut dire que vous y étiez fortement encouragée par une rentrée d'argent régulière. Vous écrivez ça sans trembler, sérieusement ? Vous, excusant mon comportement ? Coûte que coûte ?? Aurais-je noirci tant de vélins à vous démontrer le contraire en vain ? Je sais que vous n'êtes pas si sotte, alors on conclura qu'une nouvelle fois vous refusez d'admettre l'évidence pour préserver votre ego. Je le sais, nous avons un peu le même souci, quoique vous êtes en passe d'y remédier.

    Car finalement, vous reconnaissez la véracité des propos tenus dans ma première lettre. À savoir que vous aviez bien dressé un portrait de votre employeur à partir de votre prétendue expérience de celui-ci. Ce qui vous a conduit à admettre à l'emporte pièce les pires rumeurs à son sujet. C'est certes un progrès mais vous mélangez rumeurs que votre employeur a confirmées, et rumeurs qu'il a niées. Ce régicide vous a été avoué, vous en détenez même un tribut. Quant aux adultères, je ne m'en suis pas non plus caché avec vous, étant donné que vous y étiez partie prenante vis-à-vis de mon épouse. Vous m'expliquerez sans doute en quoi le fait que je vous confesse mes péchés les plus atroces, vous pousse à croire que ce qui sort de ma bouche n'est que mensonge. Il y a là une incohérence notable, car même si cela peut me rendre coupable du pire, ce pire vous sera avoué par mes soins. En cela, vous me permettez de mettre le doigt sur le nœud du problème.

    Voyez-vous, il a toujours fallu que vous vous compariez aux autres quand moi, je vous offrais une place bien à part. Le seul fait que vous m'ayez entendu prononcer un mot sur mes crimes passés aurait dû vous assurer que le mensonge était exclu de notre collaboration. À plus forte raison si ces crimes sont les moins reluisants, par conséquent les plus pénibles à conter. Consciente de l'importance que je vous accordais par ces récits et de la confiance que je plaçais en vous, vous auriez dû être à même de faire le tri entre ce que je ne pouvais reconnaître, puisque mensonger, et ce que la vérité me poussait à vous confier. Car ce que je vous reproche, moi, c'est de vous être attachée à croire en ces racontars dont vous n'aviez que l'écho, contre ma parole, laquelle vous était pourtant acquise. Alors ne venez pas vanter une quelconque aptitude à lire ma nature quand vous n'êtes même pas capable de voir à quel point vous étiez privilégiée.

    Un nouvel exemple de votre erreur. Vous voilà l'égale de Rose et d'Ellana. La première a eu ce qu'elle voulait et en a mérité l'issue. Elle n'était rien, et le savait parfaitement. En revanche, la seconde a reçu le pire de moi. Si je devais me repentir de mon comportement, ce serait celui dont elle a eu à souffrir. À elle, je lui ai menti, avant de l'abandonner pour vos bras. Les vôtres, les seuls aptes à me faire me renier ainsi. Ellana, qui a eu le malheur de croiser ma route après que vous ayez déserté mon flanc gauche, et qui n'a même pas réussi à vous y remplacer. Ou à défaut, vous en effacer. La vérité c'est que de toutes les pauvres âmes que j'ai visiblement souillées, vous étiez bien la seule à n'avoir rien à craindre de moi. Mieux que ça, vous êtes la seule à m'avoir fait mordre la poussière.

    Car si je vois bien que je vous blesse aujourd'hui, cela vous consolera peut-être d'apprendre que vous avez frappé la première. Et ce à plusieurs reprises, jusqu'à ce que je commette l'irréparable. Alors non, cela ne m'excuse pas, et le but n'était pas non plus de vous rendre la pareille, ou de vous en tenir pour l'unique responsable. En fait, je crois que bien avant cela, avant même votre plongée dans l'inconscience, les derniers jours la précédant, vous n'étiez déjà plus que mon Écrin.

    Vous m'avez usé, Danoise.


      Joyau.



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Astana
Citation:


    Vous,


    Qui n'avez jamais su vous arrêter avant de sombrer dans l'indécence et la calomnie,
    Ces échanges ont comme un goût de déjà vu, et très certainement pas de reviens-y.

    Ne m'en voulez pas d'y couper court par la présente, et d'ainsi m'ôter une épine du pied.

    Considérez que vous avez gagné, et que vous pouvez dès lors vous pavaner en fier défenseur de votre intégrité aussi bien morale que physique. Comme vous l'avez toujours fait. Ne perdez pas de vue, néanmoins, que vous avez remporté la partie face à cette blonde qui fut vôtre mais qui ne prit guère la peine de lever les armes. Non point par lâcheté, mais par lassitude. À présent que tout est brisé, à quoi bon ? Il semblerait que tout ce soit volatilisé le jour où j'ai perdu connaissance. Tout. Sauf ce goût de cendres dans ma bouche.

    L'Écrin n'est plus, cessez de l'appeler.


      Le palpitant en peau d'écorce.



Distraite.


- « Athelstan ? Peux-tu ouvrir la malle et prendre le premier objet, s'il te plait ? »
- « Ton bracelet à têtes de serpents ? »
- « Le premier objet... en partant du bas. »
- « Ah. Oh. Tu es... »


Mâchoire serrée.

- « Oui. Porte le tout à qui tu sais. »

Ce sont toujours les robes qui partent les premières.
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Y'a un cadeau quand tu cliques sur la bannière.
Finn
Un pli, le dernier. Lu d'une traite, sans y revenir cette fois et roulé en boule.
Abandonné sur un coin de table sans plus oser y toucher durant des jours.

Puis la visite d'un vieux sujet de discorde adoptant les traits d'un Anglois.


- « Déguerpissez avant que j'vous la fasse bouffer. »

Porte claquée, qu'il se la garde sa robe. Elle ne sied qu'à une seule personne.

Et enfin, une nouvelle mauvaise nouvelle.


Citation:
Finn,

je sé que c'es pa très bien de pas te servir et que t'a besoin que je soa la.

mé je sé que tu as un chato en ce moment et que Asstana elle a besoin de kelqu'un parse quele va pas bien et je sé que tu veux quele soye bien.

alors je vé avec elle un peu pour m'en occupé.

je reviendré promi

Gaetan


Le yeux usés se plissent sur la prose enfantine et en déchiffrent péniblement le fond. Une annonce, une décision sans appel. En somme, rien qui ne réclame que l'on dépense de l'encre supplémentaire. La chose se passant de son consentement, son silence aura peut-être plus d'effet qu'une lettre de réprimande.

Alors rageusement, sa plume se tourne vers ce dernier destinataire.


Citation:


    Vous, qui que vous soyez,


    Je ne vois aucune victoire dans tout ça. Mais si vous souhaitez jouer le rôle de la victime, qu'il en soit ainsi. Je n'ai jamais apprécié occuper cette place. Pas plus hier qu'aujourd'hui. D'où cette situation.

    Alors emportez donc le môme, puisqu'il semble que vous ayez besoin que l'on vous tienne la main. Considérez même qu'il est vôtre, désormais. Je ne veux plus en entendre parler.

    Gardez-tout, gant, robe, page.
    Mais prenez-en soin.


      F.




Retour à l'orthographe qui pique du petit rouquin. Celui qui n'avait jamais cessé de marcher dans ses pas. Son ombre qui n'est plus. Il avait tenté maintes fois de s'en débarrasser, de ce gamin collant. Le voilà exaucé, même si le goût de cendre est là, amer. C'était le sien. Pourtant, comment lui en vouloir de faire ses propres choix ? C'est visiblement la seule chose qu'il ait réussi à lui inculquer, avec le fait que la vie frappe fort. Ce qu'il se chargera de lui rappeler si jamais celui-ci revient sur un échec. Car si elle ne pardonne pas les erreurs, lui non plus. Encore moins une erreur en forme de Danoise éparpillée.

Fini ? Ça y est ? Non, une autre lettre, avant-même que la sienne n'arrive à destination.
Une autre qui finira en trophée sur la table jusqu'à ce que la brûlure de la lecture se dissipe et lui rende l'usage de sa plume.

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