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[RP] Attention, les Champlecy arrivent !

Myrcela
Dans les comtes et légendes là bas dans le sud, ont disait que leurs ancêtres avaient tôt fait de gagner leurs vies par le pillage, qu'ils attaquaient les village en fouettant les gens avec des branches d'orties, c'était bien avant qu'ils ne se procurent des armes. Voilà pourquoi le blason familial représentait un orties jaune sur fond d'azur. Du moins c'était ce qu'Espérance aimait à croire !
Toujours étant que cette famille s'était dispersée on ne sait comment. Certains étaient parti vivre au Berry, d'autre avait vécu en Anjou et le reste c'était concentré en Provence.

Décidée à retrouver ses cousins et cousines Espérance s'entêta à prendre la route pour le Berry, son frère Vladimir emballé par le projet vint avec elle, et c'est ainsi que les deux Champlecy partir du cocon familial.

Là bas au sud courraient des rumeurs sur une folie qui aurait touché la branche de tante Grâce, le sujet était tabou et son père, Arthurus, ne souhaitait jamais l'évoquer. Mais selon les registres de famille, elle avait eu des enfants qui maintenant devaient avoir à peu près les même âges qu'Espérance et son frère, il était devenu capital dans la tête de la brune de les retrouver !

La route n'avait pas été de tout repos, et une mésaventure au Limousin eut tôt fait de ralentir la Champlecy qui du continuer la route seule. Vladimir lui était déjà arrivé sur place et avait prit une maison à Saint Aignan, à ce que disait son courrier il avait même prit une carte au sein d'un parti local, elle avait sourit en repliant le courrier, si le coin lui plaisait elle ferait sans doute de même.

Et c'est en ce matin d'Aout qu'elle arriva sur Châteauroux. Un homme, douanier surement, lui avait envoyé une missive, la jeune femme y répondit en se présentant et en demandant des nouvelles de sa famille, ou pourrait-elle les trouver etc...

Assise dans une taverne dans le ville elle commença à écrire à son frère, afin de savoir ou il en était dans ses recherches lui qui était arrivé plus tôt.






Mon frère,

J'ai finis de me débarrasser de l'inconvenant du Limousin. Me voilà maintenant à Châteauroux, je ne sais pas si je vais passer par Saint Aignan je pense aller directement à Bourges. Si nous étalons nos secteurs de recherches nous les trouverons plus vite je pense.

Sinon comment te porte tu ?

Bien à toi, Espérance.


Lettre envoyée elle attendit du monde en taverne pour commencer à poser des quesitons.
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Vladiimir
Attablé chez lui, il lisait le courrier de sa soeur, tout en jetant un oeuil prédateur au pigeon qui avait apporté la missive. Peut-être avec des oignons, pensa-t-il. Il se reprit, calma son apétit naturel pour les petites bêtes, se concentra sur les nouvelles d' Espérance, prit sa plume et répondit:




Ma soeur,

Je suis ravi que vos désagréments limousins soient finalement terminés, j'espère que ce fut une fin légale et pacifique. J'espere, mais je vous connais.

Pour nos recherches, je me suis encarté (oui, encore). Je suis né arriviste et zélé, et j'ai pensé que les groupements politiques sont un bon moyen de renseignement sur les autres membres de notre famille.

Ce en quoi je n'avais pas tort, j'ai eu ouie-dire par ce biais d'un certain Zelgius de Champlecy. Et dans les archives, d'une certaine Prudence, de nôtre sang, laquelle semblait souffrir des mêmes maux que feu tante Grâce. J'ai peur que, dans le Berry, nos cousins ne soient fous, ou morts, voire les deux.

En attendant votre arrivée, je tâche de me faire un petit pécule et un maximum de relations.

Bien à vous, Vladimir


Il sécha l'encre. Puis il fixa le pigeon. Oui, avec des oignons. Mais non, il en avait besoin pour répondre à Espérance.

Ce n'est que partie remise, lapin volant,
lança-t-il au volatile en se léchant les babines

Il envoya la missive, au grand soulagement de l'oiseau.
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Myrcela
C'était une entrée en furie qu'elle fit dans la taverne. Sans dire bonjour elle s'assied et commanda un verre de vin, elle était une femme bien trop raffinée pour boire de la bière du moins elle aimait à le penser. Cet homme était un mufle qui ne se prenait vraiment pas pour de la gueusaille. Des gens entre, elle consent à se présenter.

Bonjour, je suis Espérance de Champlecy...

Ah ? Comme mon cousin répondit une femme.

Hum.. Toutes mes condoléances...

Condoléances ? Mais il n'est pas mort Zelgius !

Ah oui ? Pourtant ce matin un homme m'as dit que si !

Un autre homme semblant être intéressé par la conversation s'y installa.

Vous êtes la femme qui est arrivée au FIER ce matin ? Ne vous êtes vous pas dit que c'était Zelgius lui même qui vous avait accueillit ?

Batard qu'il est !

Sourcil froncés elle eut du mal à digérer la nouvelle, cependant elle était heureuse qu'il ne soit pas mort. Il était pourtant temps pour son cousin de payer son insolente connerie! Sans plus attendre elle sortit un parchemin pour répondre à son frère.




Vladimir,

Oh non ils ne sont pas tous mort! Je suis venue au FIER et me suis recueillis sur la tombe de notre cousine Prudence. Un homme m'y a mené en me disant que Zelgius est mort. Que les berrichons eux même l'avaient tué.

Tu imagine bien ma réaction ? J'ai du m'énerver et jurer au nom de notre famille que nous allions bruler ce Duché! Mais en fait une fois notre conversation terminée je suis allée en taverne et un homme m'as apprit que l'homme du FIER était Zelgius lui même...

Je ne sais pourquoi il souhaite se faire passer pour mort. Je finirais par le découvrir !

Si tu peu me rejoindre à Bourges pour un rencontre avec cet homme, ce serait parfait!

Prends soin de toi.
Espérance.


Vélin plié elle l'attacha à la pâte du pigeon qui était revenu sauf de chez son frère... Ses envies culinaires étrange c'étaient-elles calmées ?
Quelques battements d'ailes et l'oiseau de s'envoler, rapidement et accompagnée de gestes rapide et nerveux elle s'empara d'un second parchemin, le temps d'écrire le premier les gens avaient doucement quittés la taverne, et elle se trouvait maintenant seule, seule accompagnée du bruit de la plume contre le papier.





A vous, Dément.

J'aimerais vous revoir assez rapidement, vous semblez connaitre ma famille et notre secret des prénoms. J'aimerais en savoir plus sur la mort de Prudence et de Zelgius.

Pourquoi pas mercredi aux marches de la cathédrale aux alentours de midi ?

Espérance de Champlecy.


La femme confia une pièce à un enfant en lui disant d'apporter ça au Dément, l'enfant sur le coup semblait apeuré par la course qui l'attendait, elle doubla donc la paye et il s'en alla en courant lettre dans la main. Le vent frais d'une nuit de fin d'été s’engouffrait dans ses cheveux la faisant frissonner. Doucement elle se dirigea vers l'auberge de la ville pour s'y reposer.
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Vladiimir

Le nez dans des compilations d'archives aussi poussiéreuses que berrichonnes (puisque c'était celles du FIER), Vladimir venait d'achever de lire le compte rendu de l'enterrement de sa cousine, Prudence de Champlecy. Une mort qui d'ailleurs semblait, d’après d'autres vieux vélins, être arrivée petit à petit: amputation par amputation. Et visiblement, la cinglerie de tante Grâce avait fait des petits.

Ce fut le moment que choisit un pigeon rabougri pour lui amener une lettre de sa sœur. La bestiole était trop maigre à son goût, trop vieille ou trop jeune. Vladimir décacheta et lut la lettre.

L'hérédité de tata-la-folle, comme il l’appelait dans le dos de son père, taiseux à son sujet, courait encore la nature: le cousin Zelgius se faisait lui-même passer pour mort. Si il y avait des médecins pour les aliénés, notre famille ferait leur fortune, pensa-t-il.

Il prit une plume, se remémora le goût du piaf d'où elle était tirée, puis exhorta sa sœur au calme. Venant de la branche vermoulue de leur arbre généalogique, il ne fallait pas s'attendre à mieux, mais peut-être à pire.

C'est pourquoi il confia à Espérance sa crainte du coup fourré: un homme qui se fait passer pour mort a forcément des choses à se reprocher, et l'idée de rencontrer l'illuminé cousin à Bourges ne lui plaisait guère. Vladimir annonça sa volonté de se munir d'une arme au cas où, et enjoignit sa sœur de faire de même.

Malgré ses soupçons, il confirma sa présence au rendez-vous.

Il jeta un coup d' œil dédaigneux sur le médium entre Espérance et lui. Définitivement plus de plumes que de chair. Bah. Il avait repéré quelques cistudes prés de la rivière. Tortue persillée sur son lit d'orties, c'était pas mal comme nom à son nouveau plat. Il relâcha le pigeon avec mépris.

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Pouikie


Pouikie,

Si vous souhaitez découvrir la vérité sur votre père et sa démence, rendez-vous sur la place de la cathédrale ce Mercredi aux alentours de midi.

Je vous y attendrai, vous me reconnaîtrez grâce à mes yeux, les même que ceux de feue votre tante Prudence.


Aucun seau, aucune signature, aucun nom. Une lettre anonyme dans toute sa splendeur.

La taupe champlecyenne sur l'épaule, Pouikie relisait ces quelques lignes depuis plus d'une heure.


- Que vas-tu faire Gazoute ?
- Je pensais que tu pourrais m'aider sur ce coup là, Ropt.

Moue de la jeune fille, moue de la taupe, car oui, les taupes savaient faire des moues.
Chiffonner ce parchemin et faire comme si de rien n'était ? Pouikie ne le voulait plus. Si elle avait passé la majorité de son temps à renier son père et à le haïr. Aujourd'hui, elle n'y arrivait plus, elle avait besoin de savoir, besoin de le comprendre.


- Bon Ropt, dis moi si je dois y aller !
- Et bien vas-y Gazoute. Mais je ne viendrais pas avec toi, il ne faut pas effrayer cette mystérieuse dame.

Nouvelle moue pouikesque, cette taupe la rendait folle. Mais cette taupe avait raison, Pouikie ne devait pas paraître étrange, même si converser avec sa taupe lui était devenu naturel.
Parchemin en main, la jeune fille se dirigea vers son lieu de rendez-vous. La cathédrale surplombait une place où la populace grouillait. Pouikie se signa et se mit à la recherche de son mystérieux correspondant.

Et elle se mit à penser à Prudence, sa tante Poum. Elle se souvenait parfaitement de la borgne unijambiste, des tresses qu'elle avait pu lui faire. Et son regard, il ressemblait parfois à celui de son géniteur.
Le seul regret de la gazoute, c'était d'apprendre sa parenté avec Prudence après sa mort.

Une heure passa et toujours personne. Pouikie voulait abandonnait mais elle voulait rester. Comme pour chercher l'inspiration, la brunette se percha sur les marches de la cathédrale, implorant Aristote de lui faire signe.

Et le signe arriva. Une femme passait, avec ce regard qu'elle connaissait. Sans attendre, elle rattrapa la femme et tira sur sa manche pour l'arrêter et attirer son attention.


- La lettre disait vrai, vous ressemblez à Prudence.
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Le Berry c'est trop géniaaaal!
Zelgius
Champlecy. Champlecy ! Ah les Champlecy... Une famille en voie d'extinction en Berry. Qui restait-il finalement ?

Le Dément, Faramine* du Berry.
Pouikie, la bâtarde du premier.
Et un enfant à naître encore protégé par la chaleur de celle qui le porte en son sein.

Trois personnes dont l'une d'elle encore étrangère à ce monde bien décidé à se purger de la démence des Champlecy du Berry.

Mais ces Champlecy n'étaient pas les seuls. Non, non non non ! Ils étaient loin d'être les seuls, les derniers. Le Champlecy n'était pas le plus vieux de sa branche, il n'était pas non plus le dernier gardien d'un secret protégé par leur famille depuis moult générations.

Il y en avait d'autres ! Et ceux-là semblaient pour le moins sains d'esprits au contraire de Zelgius, de feue sa soeur et de ce qui veillait Pouikie.

La rencontre avec cette Espérance avait laissé le Dément soucieux de la sécurité de son propre secret. Il lui avait donc annoncé sa propre mort en sus de celle de Prudence.

Mais elle ne s'était pas arrêté là, il avait placé un piège pour elle, afin de savoir qui elle était réellement et le courrier qu'il tenait entre les mains lui fit comprendre qu'elle sautait dedans les deux pieds en avant. Le seul souci : le lieu du rendez-vous. Le Champlecy n'avait pas remis les pieds dans la cathédrale depuis la mort de sa soeur. Il n'avait d'ailleurs pas remis les pieds dans quelconque lieu de croyance depuis bientôt un an.

Ainsi, il décida de se servir d'une chose qu'il saurait ne pas être attendue par celle qui se prétendait du même sang que lui : Clémence.

Sa fille était celle qui irait à ce rendez-vous. Lui observerait la chose de loin : voir les réactions, découvrir certaines vérités. Des choses pour lesquelles il excellait. Il fit déposer un parchemin sur la couche de Pouikie à la caserne, il y avait encore ses entrées et le lieu était... Un véritable moulin !

Lorsque l'heure dite arriva, le Champlecy était sur la place de la cathédrale, assis sur un banc non loin des marches mais assez bien placé pour que ceux devant la bâtisse n'y fassent guère attention. Il voyait Pouikie tourner encore et encore devant les marches jusqu'à ce qu'à l'arrivée de la femme qui lui avait donné rendez-vous. Voilà que le véritable jeu débutait.


Faramine > Bête légendaire en berrichon
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Myrcela
Le jour était arrivé, c'était un mercredi comme un autre en fait, juste qu'elle avait un rendez vous la Champlecy. N'ayant rien d'autre à faire pour passer le temps elle fit sa toilette et enfila une longue robe en voleur sombre, un peu chaude pour la saison, mais à son âge on avait froid pour rien. Vous noterez que j'en ai rien à carré de la tenue, c'est juste pour meubler le rp, et pour me faire écrire le temps que l'inspiration arrive. Donc le temps avait fini par passer sans savoir exactement si son frère serait présent, dans son dernier courrier il exprimait sa crainte de le rencontrer... Fronçant les sourcils en y repensant elle alla se poser devant la cathédrale, elle porta un regard sombre autour d'elle afin de chercher celui qu'on appel le Dément mais rien.

Rieuse elle agrandit son sourire et lâcha tout haut pour elle même,


On dirait bien que mon cousin est un pleu...

Pas le temps de finir que déjà une jeune fille lui tirait la manche, surement une mendiante... Quelle idée d'aller devant la cathédrale ou tous les miséreux devaient réclamer piétaille.

La lettre disait vrai, vous ressemblez à Prudence.


Pardon ?

Fronçant les sourcils elle dévisagea l'enfant. La petite était brune muni de prunelles sombre, ce n'était pas une rareté mais était-elle une des enfants Champlecy dont l'homme lui avait parlé ?

Comment connait tu ma cousine ? Et qui es tu d'ailleurs ?

Elle n'avait jamais vu sa cousine Prudence et cela lui était bien difficile de savoir si elle lui ressemblait ou non. On lui avait racontée enfant que les enfants de Grâce ressemblaient beaucoup à leur mère et tout ce qu'elle avait vu de sa tante était un vieux portrait de famille représentant ses grands parents et leurs enfants, Grâce à cette époque était souriante lui avait dit son père, c'était la dernière fois qu'il avait vu se sourire innocent sur son visage, après il n'avait plus été que folie et démence.... Démence... Tout comme celui qui se faisait nommer "le Dément" surement... "Et après que le Rose Noire l'ai quittée elle s'est tuée..." elle entendait encore la voix brisée de son père lorsqu'il terminait l'histoire de sa sœur. "Mais que son devenu ses enfants à sa mort ?"... Il n'avait jamais su lui répondre et elle s'était alors toujours jurée d'obtenir la réponse elle même. Elle s'était alors imaginée dans son esprit d'enfant qu'un seigneur du coin les avaient recueillit. Doucement elle secoua la tête pour sortir de ses rêveries et reporter son attention sur la jeune fille devant elle.
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