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[RP Juillet] Anniversaire de Flex

Flex


Enguerrand Mirandole était enfin libéré du joug du roi Eusaias. La mort de ce dernier avait entrainé de facto l'élection de son ami Nicolas de Firenze. Grâce à son comportement patriotisme, Nicolas 1er abrogea certains décrets et en particulier il leva le confinement du borgne dans le royaume français. Six mois qu'il ne s'était pas rendu à Paris. De quoi devenir fou pour un mondain féru des tripots ainsi que des plaisirs spécifiques aux bordels. Enguerrand avait bien monté une petite affaire en or dans la ville-basse de Muret, mais la qualité des prestations n'égalaient pas la capitale française. Rongée par le vices, l'excellence de leurs prestataires atteignaient la perfection. Les putains savaient comment caresser les hommes sans les toucher et les ingrédients dernière génération s'arrachaient à des prix d'or. Le duc du Mussidanais ferait découvrir à sa fille, d'autre part, la diversité des établissements parisiens et en particulier les enseignes plus prompt à son jeune âge. Tels que les ateliers de coutures ou de petites friandises sucrées ; mais avant de l’emmener à Lutès, Enguerrand de la Mirandole avait mieux à faire que de fêter ses vingt sept ans à l'Aphrodite. Il devait à nouveau s'imprégner de la température parisienne mais surtout n'avait-il pas donné un rendez-vous ici ? Si, il l'avait fait.

A Paris, le jeune duc portait les couleurs de ses armoiries. Cette création Déco de printemps le mettait en valeur au sortir de la guerre. Enguerrand provoquait aussi la populace aisée de la ville. Il voulait afficher les couleurs interdites de son duché souverain pour leur rappeler sa présence malgré leurs pensées insultantes à son encontre. De toute manière, il ne faisait que se rendre à l'Aphrodite derrière Saint-Honoré. Le borgne retira la fine couche de tissu qui effleurait à moitié son visage. En même temps de le protéger de la poussière malsaine, sa peau restait blanche contre la chaleur étouffante des beaux jours.

Enguerrand fait savoir à Fabian qu'ils sont séparés par une porte. Le jeune borgne remit une mèche rebelle en place. Une odeur amicale vint lui chatouiller les narines. C'était le mélange de la sensualité et des drogues.

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--Kayah
[L’espace réservé aux courtisans]

Et une autre soirée allée débutait et déjà on entendait jaser les commère des courtisanes, se demandant quel clients allaient venir, quelle tenue mettre. La brune roula des yeux pour elle pas de surprise elle savait que sa soirée allé être prometteuse comme à chaque fois d’ailleurs.

L’orgueilleuse enfila unr robe blanche au tissus très léger, découvrant ses épaules et sa gorge, mettant en valeur les forme féminine de la jeune femme. Ses cheveux remontés dans un chignon savamment négligé. Son visage resterait au naturel, elle n’avait pas besoin pour être belle, car elle l’était et elle le savait ! son visage aux trais fins à la couleur blanche, ses yeux noisettes tirants verts le vert et surtout sa bouche rosis naturellement. Un dernier coup d’œil dans le miroir, et la catin partit à la rencontre du client, mais avant elle souffla à l’oreille de Dacien « que le meilleur gagne », petit sourire amusée et la voila déjà partit.


[Au salon]

Le début de soirée était plutôt calme, mais l’animation était là des rires des catins ou de leurs clients, des gémissements, des bruits contre les murs. La belle marchait entre ce monde, où cette petite agitation aiguisée ses sens, alors qu’elle marchait vers le bar son regard fut attiré par un vêtement haut en couleur, oui elle avait beau être une catin elle restait une femme qui aimait ce genre de chose.

Elle s’approcha de cet homme, un borgne, au visage marqué, mais élégant très élégant, à croire que les hommes pour aller au bordel mettait plus de temps que les catins à se préparer et plus d’ardeur dans cette tâche, enfin c’était ainsi de toute façon le but était le même , passer une nuit de passion.


    -« Bonsoir Messire et bien venue à l’Aphrodite, ne restez donc pas sur le palier et venez-vous désaltérer au bar. »


Un sourire apparut sur son visage, sourire polie et aguichant, sa posture était droite et pouvait trahir une certaine éducation, même si Kayah était née dans un bordel, d’une mère catin, cette dernière avait voulu que sa fille soit de bonne éducation. Son regard cependant était toujours le même, un regard joueur, remplie de malice et de perversion, car même si elle était courtisane c’était pour elle un choix, et elle y prenait plaisir à ce travail.


Cersei_


    [Un samedi soir sur la terre]


    C'était la veille de la messe. Pas qu'elle y aille, mais elle le savait, le Dimanche était un jour de repos pour tous les travailleur et donc, conclusion, un soir ou la foule se permettait de sortir, tard, très tard.
    Encore dans sa chambre elle terminait de se préparer.
    Cerseï choisi une tenue des plus insolites. Une robe bien de chez elle, de Valencia. Rouge sang, ornée de volant avec un décolleté à en faire tourner plus d'un sur son passage. Pas de chausse, ce soir l'hispanique sortirait chercher le client à pieds nus.

    Ses cheveux noir était attachés en une longue tresse qui retombaient sur son épaule droite. Quelques mèches avaient été soigneusement ondulées pour retomber sur chaque coté de son visage. Et la rose, la fameuse rose rouge n'était pas cette fois sur son bustier mais au dessus de son oreille gauche.


    Cerseï était prête à retrouver les parfums enivrant du salon. Elle ouvrit la porte de sa chambre, saluant Kayah et Dacien qui se trouvaient la. Petit clin d’œil à Dacien et elle prit la direction du bar.
    Il y avait déjà un peu de monde, certaines courtisanes travaillaient, d'autres chercher à s'y mettre.


    C'était le deuxième samedi soir que la Sulfureuse allait prendre place au bar, espérant y trouver de quoi s'offrir une nouvelle tenue qui puisse la mettre encore plus en valeur que ce qu'elle ne l'était déjà.

    Que la chasse commence ...
Flex


Enguerrand répondit à Kayah.

« - Bonjour dona, dit-il en hochant la tête. Le jeune homme connaissait bien ces endroits et il respectait beaucoup les filles. Elles exerçaient le plus vieux métier du monde. A ce propos Enguerrand tenait en considération beaucoup plus les putains que le reste des corps du métiers de la société. A part les artisans, tout le reste n'avait aucune importance. Même si il était un noble, Enguerrand avait conscience du travail manuel des autres. Comme le forgeron ou encore le tourneur dont les instruments étaient en fin de compte l'expansion de leurs mains. Kayah l'avait invité au bar. Avant d'aller se rafraichir, le jeune homme s'imprégnait de l'ambiance du bordel. Chacun de ses sens étaient stimulés. Un peu plus tôt il avait senti les délicieuses odeurs qui parfumaient l'établissement. Maintenant il observait les couleurs chatoyantes ainsi que les femmes jouer leur rôle à merveille.

Il rejoignit le bar et découvrit un lieu où les mélanges enivraient les hommes. Ici, il pouvait prendre tout son temps. Il glissa la main dans son aumônière et déposa quelques écus sur le comptoir. On reconnut le joueur à ses réflexes gestuels de faire tourner les pièces entre ses doigts - recouverts sous des gants fins blanc crème. Enguerrand se retourna et jeta par dessus son épaule un regard afin de trouver Kayah. Elle a été la première à l'accueillir et possédait par conséquent cette idée de bienvenue. Il lui accorda un sourire sans trop flirter avec ses zygomatiques : sa balafre tendait à faire de ses sourires des vilaines grimaces. Il commanda.


J'aimerais consommer sur place. Que me conseilleriez-vous ? Ha ! Dit-il curieux, faites jouez un air mélodieux. C'est mon anniversaire aujourd'hui. »

Le borgne n'avait pas omis la présence du clavecin.

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--Adryan
[Derrière le bar]

Malgré ses airs retranchés et lointains, Adryan, surveillait les allers et venues, prêt à prendre commande des boissons, mais ne bronchant pas tant qu’on ne s’adressait pas à lui. Un nouvel arrivant lui fit hausser un sourcil aussitôt accueillit par Kayah. Et la question de l’homme il sourit, curieux.

Alors Brunette, quel sera ton choix ? Seras tu assez audacieuse pour faire couler l’or à flot dans les caisses de l’Aphrodite et dans tes poches ce soir?

Jenifaelr
Elle s'y rend, l'anniversaire de son maître d'arme, le borgne.Elle arrive à l'Aphrodite.La première fois, la première fois qu'elle se rend dans ces lieux, sa famille en possède pourtant plusieurs mais jamais elle ne s'y est rendu, préférant envoyer Bismuth le pouilleux. Elle c'est vêtu richement, une robe noir, contrastant avec son habituel blanc crème. Un satin venu de son italie natal, qui se laisse couler sur les épaules puis les formes de la jeune femme jusqu'au sol, broder d'argent sur le col et les manches, en des roses compliquée. La robe couvre avec soin ses bras et une cape rouge sang d'un draps de lin de moindre qualité sur les épaules, les cheveux blonds vénitien son laisser libre, à son poignet un cordon du même satin noir pour les attacher, une bourse remplit est caché sur elle.
La jeune femme sent des odeurs qui lui son inconnu ou presque, elle les à senties durant son enfance lorsque Ezios, Luigi ou Lisabelle utiliser les poisons et les herbes dans le domaine des Vitalis.

Pour un ami, on se déplace, même à Paris la puante.

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Maryha
Au bout d'la rue St Honoré qu'y z'ont dit ... La silhouette avance et s'arrête devant la lanterne rouge. Alors c'est là l'Aphrodite ?! L'bordel de la Rose Rouge, les visages de la Succube et de Thorvald passent d'vant ses yeux. Elle se redresse, ça va, personne ne va la r'connaitre et son nouveau nom n'éveill'ra pas les soupçons. Quelques années s'sont écoulées tout d'même, mais faut qu'elle le voit ! Faut qu'il voit c'qu'il n'a pas réussi à faire d'Elle !

Les deux poivrots et leur jacqu'tance l'ont conduit là, paraît qu'tout est à ses frais pour son 27ème printemps ... viv'ment l'hiver ! L'moment idéal pour l'faire payer, puisqu'tout s'ra à ses frais ! Elle a les poches pleines, et c'soir elle s'fera traiter en bonhomme et en bonne compagnie ! Belle revanche sur la vie.

Pour l'occasion, elle s'était vêtue en jeune homme. Fait coutumier dans c'genre d'endroits que les bourgeoises et les nobliottes puissent venir pour mater, sans toucher ni s'faire toucher. Suffit d'payer, d'boire et d'fumer à volonté.
Aussi c'est dans des braies bouffantes et une chemise large, bottée et gantée, que la Maryah s'approcha. Les cheveux retenus sous un foulard noir, le tout engoncé dans l'chapeau droit, le "Jeune Homme" avança :


Bien l'bonsoir, Martyn, un ami d'Enguerrand ; j'viens pour la p'tite saut'rie, 'fin pour la soirée d'anniversaire ! Paraît qu'le Borgne a l'coeur sur la main c'soir ... et pas que ...

Petit clin d'oeil au portier. Et d'lui graisser la patte avec une bourse d'écus sonnants.

Elle entre, rassurée par son déguisement. L'ambiance l'oppresse, les souv'nirs remontent à la surface, et elle se fait violence pour les ravaler !

Il est là bas, au bar. Elle l'entrevoit, le dévisage pendant qu'il parlemente avec une donzelle. Son coeur s'arrête. Son corps refuse désormais de respirer. Plus jamais elle n'a mis les pieds dans un bordel, plus jamais ! Et c'était presque mission impossibl' qu'un homme réussisse à se glisser à nouveau entre ses cuisses. Mais bon, c'est p't'êt'ça un mari au final : un homme qui glisse en vous, sans payer, sans massacrer, sans poignarder ...
Et côté lacération, l'Mirandole n'a pas son pareil. La Maryah frémit et détourne son regard noir, qui trahit ses origines du Royaume d'en deça des Mers. Que craint-elle donc ? Elle a changé d'vie maint'nant, pas d'crime ou d'info à effacer, pas b'soin d'argent, tout pour elle s'déroule calmement ... loin d'tout ça.


Alors ... qu'est c'que j'fous là ? , ne peut elle s'empêcher de marmonner.

On l'installe mieux que confortablement, et on lui sert son premier godet. D'une traite ! Tu parles ... le Traître ! Un second, cul sec, ça fait r'monter les souv'nirs !

Le temps s'arrête, son regard glisse sur l'dandy et le passé afflue ... Autre bar, autre bordel ... Avant l'bordel, la prison St Lazare ... la torture ... c'était p't'êt'lui qui l'avait rendu stérile ? ou Brutus ... les géoliers c'est jamais tendres ! Pis ça supporte pas les muets !
Frisson ... ses yeux se font soudain'ment fuyants, sa respiration rapide, elle va passer pour un jeune puceau qui vit ses premiers émois !
Quand j'vous l'dis ... troisième verre ... allez les filles on s'magne ... et re cul sec !

Souv'nir d'la cellule moisie où la maréchaussée l'a jetée ! Elle dira rien, elle connait pas un fichtre mot à l'exception des jurons d'Tord Fer, qu'il lui a inculqué à grand renfort de coups rompus et déferlants. Les parchemins compromettant l'royaume ??? c'pas elle ... elle sait pas lire. Elle sait même pas c'que c'est. Eux de toute évidence oui ...
Souffre ma belle, et moisie ...
Ton compagnon d'infortune n'est jamais v'nu ...

L'Enguerrand ... la plume et le sang, la Lune et ses obscures étoiles. L'Mirandole, c'est toute une farandole hein ! La battre pour l'assujettir, l'enfermer pour la libérer, l'éduquer la manipuler, l'acheter pour la jeter. Tout un poème l'homme qui n'a qu'un oeil ! Et j'vous assure qu'c'est pas le gentil d'l'histoire !
Eclair de génie que d's'offrir les services d'une voleuse, pour en faire une catin exotique, lui amener des clients influents, échanger ses charmes contre quelques confidences diplomatiques ou stratégiques, et devenir un des meilleurs espions. Eclair de folie oui !

Avait-elle aimé son bourreau ? Ses maux infligés, ses mots murmurés ?
Peut être.
En tout cas pas plus tard que la nuit où elle avait crié, où elle s'était révoltée, où elle avait hurlé préférer retourner à la Prison St Lazare !
Le poète ne s'était pas démonté, et repoussant une mèche de cheveux s'était déclamé :

Citation:
Trop tard l'Infidèle ...
Mieux vaut garder ce que l'on possède,
que de courir après ce que l'on n'a pas.
Le chien repus, affamé par son ombre ...


Tout était dit, elle l'avait Maudit ! Puis elle avait repris du poil de la Bête.
Se souviendrait il de la nuit où elle l'avait drogué ?
Elle s'y revoyait, stoïque, froide, déterminée, lui faire les poches et s'en aller.
Ouais ça avait été son dernier jour à Paris.
Par prudence, elle avait quitté l'Royaume de France et avait r'joint l'Empire.
Après c'qu'elle avait connu à la Cour des Miracles, y aurait jamais pire ... v'là c'qu'elle s'était dit. Et c'est vrai, y avait pas pire.

Elle s'approche du jeune mondain, moins jeune désormais ... s'asseoit non loin, plonge son museau d'jeune puceau dans son énième verre, et s'adressant à l'homme :


J'sais pas c'qu'elle va vous proposer la donzelle, mais avec la balaf'qu'vous avez, y a intérêt à c'que ça soit fort ; vous d'vez avoir bien des choses à oublier ...

Et de croiser son regard pour la première fois, pour la millième fois ...
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Lanceline
    Line c'était le genre de fille naïve qui se retrouvait n'importe où par hasard, parce qu'elle suivait une coccinelle qui la menait par le bout du nez.
    JD Lanceline. Dédicace à JD Arnaut.

Eh bien vous seriez surpris. Parce que pour une fois -en fait, ce n'est pas la première ni, sûrement, la dernière-, la Blonde n'était ni en retard (clap clap d'encouragement) ni perdue (tonnerre d'applaudissements). Oui, enfin, il faut être honnête : elle aurait pu arriver plus tôt encore si elle savait où se trouvait l'Aphrodite (et ce que c'était exactement). Sauf qu'elle ne savait pas. Donc elle avait une bonne excuse. Et puis, étant donné le personnage, arriver à ce moment de l'histoire cela mérite un dix-huit sur vingt. Au moins.

Alors elle est là, la Blanche, la Naïve, la Balafrée. Comme touj-- souvent, elle se demande pourquoi elle a suivi « les ordres » (on est d'accord que là c'était une invitation et rien d'autre ; et puis il fallait qu'elle mette les points dans la f-- sur les « i » quant à l'en-tête de la précédente lettre envoyée) plutôt que son instinct qui, malheureusement pour elle, se réveille souvent bien trop tard.

Timidement elle poussa la porte et parcourut la salle des yeux. Le Mirandole était là-bas. La Blonde s'en approcha, lentement. Quelqu'un d'autre s'adressait à lui, aussi, attendrait-elle son tour.

... Oh merde, le cadeau ! Il fallait amener un truc ?!

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Flex
Enguerrand Mirandole émit un petit rire amusé. Il semblerait que Adryan et Kayah soient joueurs entre eux. Oui d'ailleurs, qu'allait-elle lui commander ? Enguerrand en était curieux. Mais il avait soif et ne voulait pas que le calvaire s'éternise. Le simple fait de porter un verre suffirait à calmer sa soif. Même si celui-ci était vide, il voulait se donner cet air charmant - les gadgets aident beaucoup à ce propos, cigare, canne et verre étaient ses compagnons parfaits. Puis il admirait le spectacle donné par Maryah. Ses courbes asiatiques attiraient son regard, passionné par ce genre de danse. Elle l'interpella dans un langage provocant. Enguerrand inspira et lui répondit, mystérieux :

« - Certes. Certains souvenirs sont rudes.

Enguerrand dévisageait de bas en haut les courbes de son interlocutrice. Il reconnu tout de suite une personne qui lui était familière. Au-delà de son camouflage bien pensé, le borgne lui confia quelque chose que seul le travestit pouvait comprendre.

Vous êtes mieux avec les cheveux relâchés. »

Enfin Lanceline s'avança par le jeune homme. Ce soir il serait le centre du monde a priori. Cette idée ne lui déplut pas mais il souhaitait quand même rester le maitre de sa soirée. Après tout, ne fêtait-il pas ses vingt-sept ans ? Plus il se rapprochait de l'âge limite, plus il craignait le décès. Enguerrand salua Lanceline d'un geste amical de la main. Il appréciait beaucoup cette jeune femme.
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Maryha
'tain ... ce r'gard qui vous déshabille, c'est pas trop plaisant quand on a changé de vie ! ça rappelle d'mauvais souv'nirs aussi.

Vu les deux phrases qu'ils prononcent, semblerait bien qu'il l'ait reconnu ... malgré l'chapeau, malgré la large tenue ... La Maryah déglutit, mal à l'aise, elle a comm' l'impression qu'il devine son corps sous les habits d'homme.

Le poète ... les mots murmurés ... susurrés ... arghhhh ! Si elle pouvait, elle le poignarderait sur place. Mais c'est un peu tôt, un peu trop tôt. La vengeance est un plat qui se mange froid, n'est c'pas ?! Qu'il laisse sa précieuse chevelure tranquille ...

Besoin de reprendre cont'nance, elle regarde l'homme derrière le bar :


C'que vous avez d'plus fort ... sur son compte ...
Désigne Enguerrant d'un coup d'menton ...
Faut l'fêter son anniversaire, ça s'arrose nan ?!
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Della
Paris pue, c'est bien connu.
Paris attire malgré ses égouts, c'est bien connu aussi.
Paris et Della, c'est une longue histoire d'adieux et de retrouvailles.
Paris, cette fois, c'est bien pratique d'y avoir son bureau à la Chambre des Exécutions car cela permet de se rendre à l'anniversaire d'Enguerrand sans devoir en parler à son entourage (entendez son époux) qui ne se serait pas privé de faire savoir son mécontentement sur cette sortie parisienne - d'ailleurs l'entourage en question grogne sur tout. Mais l'entourage est loin aujourd'hui et comme dit l'adage : "Loin des yeux, loin du coeur" ou presque car n'exagérons rien, la Renarde Noire a du coeur et elle prend soin de son entourage, elle est charitable.

L'invitation de Flex était arrivée à point nommé, juste au moment où sa nièce avait besoin d'un petit coup de folie, d'une respiration, d'oublier le trop plein de sagesse de sa vie trop bien réglée. Et qui d'autre que son oncle pouvait lui offrir ce sentiment d'ivresse ?

Ne refaisons pas l'histoire et contentons-nous de divulguer que Flex a déjà tenu sa nièce dans ses bras. Point.


L'Aphrodite ?
Hum, avec un nom pareil, l'établissement n'est certainement pas une maison d'accueil pour pèlerins égarés.

Telle fut la réflexion que Della se fit en lisant l'adresse du lieu du jour, de la nuit.

De fait. Rien qu'en observant le devant du lieu, l'on devinait très aisément quel genre de commerce s'organisait derrière les murs épais et les fenêtres closes de riches étoffes. La Duchesse leva le nez, admirant l'architecture du bâtiment perdu dans cette petite rue pourtant calme.

Il fallait se rendre dans la Maison Haute précisait la lettre à l'élégante signature. La porte passée, des odeurs particulières vinrent chatouiller les narines de la blonde, parfums suaves et entêtants, troublants et tentants...Bien vite le léger châle de soie recouvrant pudiquement les épaules découvertes par le décolleté d'une robe bleu lauragais fut abandonné à un serviteur poli et zélé qui d'une voix neutre mais agréable lui promit qu'elle le retrouverait à sa sortie et qui d'un geste, l'invita à pénétrer plus avant lorsqu'elle précisa qu'elle venait pour fêter l'anniversaire d'Enguerrand de la Mirandole. Au même serviteur, elle confia un objet lourd recouvert d'un carré de velours, il devrait venir lorsqu'elle l'appellerait et il présenterait l'objet au Duc du Mussidanais.

Bientôt le regard bleuté repéra l'homme du jour, déjà bien entouré, occupé. Elle sourit de le voir ainsi...Prince parmi sa Cour. Elle ne put que rejoindre le bar à son tour, saluant d'un signe de tête les personnes déjà présentes avant de venir poser une main sur l'épaule de son oncle et sur sa joue, un baiser léger.


Heureux anniversaire, Enguerrand ! Lança-t-elle, d'une voix enjouée.

Mesdames, messire. Ensuite, aux autres, sans s'adresser à l'homme derrière son comptoir car ne mélangeons pas torchons et serviettes, Noblesse et serviteur, Noble l'on est, Mirandole de surcroit !

Je suis bien heureuse de vous revoir, mon oncle. Ajouta-t-elle encore avec un petit sourire taquin, trouvant que le "mon oncle" était assez osé et ne manquerait sans doute d'attirer la curiosité des autres personnes, pour le plaisir amusé de chacun, cela va sans dire car en un tel jour, ne pensez pas que la Renarde désire chercher noise, non non, seulement s'amuser...

Permettez que je vous offre...D'un geste, elle fit venir le serviteur à qui elle avait confié le précieux objet. D'un geste théâtral, elle retira le tissu et laissa découvrir un écritoire fabriqué dans du bois de châtaigner avec en incrustation d'invoir sur le couvercle, le blason du Mussidanais. A l'intérieur, dans un tiroir frontal, Flex découvrirait un encrier de porcelaine blanche, un poudrier assorti ainsi que plusieurs plumes de la meilleure qualité alignées dans un plumier, une éponge et un grattoir. Plusieurs autres boîtes pourraient accueillir la cire et les sceaux divers.

J'espère qu'il vous inspirera. Chuchota-t-elle alors dans un sourire.

Puis, avisant alors les personnes présentes, le serviteur derrière le bar y compris, cette fois :
Que coule le vin et le meilleur ! Enguerrand de la Mirandole le vaut bien !
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Kha
    Luna & Jonas

    |DANS SES APPARTEMENTS|


« Mais moi je veux y alleeeeeeeer ! »

- Votre père a dit que Paris n’était pas fait pour vous.
Et puis… Cet endroit ne m’est pas inconnu, ce n’est pas un lieu pour une enfant comme vous.


« Maaaaaaaaaaaais ! Ils vont faire la fête ! Et sans moi ! Je suis certaine que père sera content de me voir !
C’est son anniversaire quand même ! Y’aura pleins de gens sauf moi ! SAUF MOI ! »
Oui, elle se voyait comme la personne la plus importante pour son père, mais ça, c’était un peu de sa faute.

- Voyons… Vous aurez l’occasion de le voir dans de meilleurs conditions.

L’enfant boude, parce que les conseils de Jonas étaient de plus en plus tous pourris et qu’elle ne les aimait plus.

« Et mon cadeau ? Je veux qu’il ait mon cadeau ! »

- J’irai.

Luna n’avait plus envie de répondre, de contrer, c’était trop nul et son père saurait que Jonas, c’est le plus incompétent des gardes du corps, et toc !
Et puis, le moins futé, parce que si Jonas partait, qui prendrait soin de l’Enfant ?
C’était injuste mais c’était ainsi. Alors la mini Mirandole attrapa la plume.


Citation:
      A Vous, Mon père,

      De Moi, Luna, votre sang


    Salutations.

    J’ai appris que vous faisiez votre anniversaire dans un lieu où je n’étais guère bienvenue, d’après les dires de Jonas. J’appuie le fait que c’est un mauvais garde du corps et que je devrais en changer. Son jugement implique trop le mien et cela ne me plait guère. Toutefois, mise à part ceci, j’espère que durant votre petite fête, vous prendrez grand plaisir. Même loin de moi.

    Pardonnez cette pointe d’amertume, mais vous comprendrez qu’il me blesse de ne pas vous avoir près de moi un jour si important pour vous. Mais passons, ce n’est guère un courrier baigné de tristesse que je souhaitais vous envoyer, bien au contraire.

    Vous savez surement que pour moi, vous êtes l’Être le plus Merveilleux qui soit. Vous êtes pour moi, mon Unique et je vous voue un respect sans faille. Si vous ne le saviez pas, c’est chose faite ! Je ne me tarderais guère davantage sur tout le bonheur que vous m’apportez, nous aurons l’occasion d’en disserter une autre fois. Et mieux vaut garder quelques bonnes choses pour plus tard ! N’est-ce pas ?

    Si Jonas ne l’a pas perdu en route, en complément de cette lettre, vous trouverez un anneau. Un anneau que j’ai fait forger dans des couleurs qui me sont chères. Les émeraudes pour mes yeux et le rubis pour ma chevelure. J’ose espérer qu’à votre doigt, jamais vous ne m’oublierez. C’est un alliage d’or et d’argent, bien que l’on dise ses matières incompatibles, j’ose espérer qu’elles feront le bonheur à votre doigt.

    Vous pourrez y voir deux lettres dorées entremêlées, un L et un F, car j’espère que jamais mauvaise chose pourront nous séparer.

    Je vous aime Père, et vous souhaite un merveilleux anniversaire.

    PS : Pour la gravure, je vous laisse la découvrir de vous-même.

      Que le Très-Haut vous protège.
      Respectueusement,





Citation:
Lanceline
Oh zut le borgne venait de poser les yeux sur elle. Oh zut elle n'avait rien. Vite. Trouver l'inspiration. Elle inclina un peu la tête vers lui, lui adressant un sourire qui rehaussa sa propre balafre.

Elle n'aurait pas dû venir. En effet, il y a une semaine exactement, la Valdesti s'était terrée chez elle pour ne voir personne. Parce qu'il y a une semaine, le vingt, c'était son propre anniversaire. Et elle-même avait fêté ses vingt-sept ans. Enfin, « fêté ». C'était un bien grand mot puisqu'elle avait refusé de recevoir quiconque. Et c'était bien mieux ainsi parce qu'elle refusait qu'on lui rappelle le temps qui passe. De toutes manières une seule personne avait pensé à lui souhaiter -ou alors avait osé lui rappeler- et elle avait reçu des fleurs. Elle en avait été très touchée, quoi qu'elle ait pu en dire.

Elle attendit que Della se soit éloignée pour s'approcher du borgne, non sans avoir grommelé un
Damoiselle au « Mesdames » qu'elle avait lancé. Eh non, elle ne changerait pas.
Se plantant devant lui elle s'inclina légèrement sans se départir de son sourire (oui elle souriait tout le temps, aussi.).


- Un bon anniversaire à vous. Et si vous cherchez votre cadeau, il est devant vous. Non, vous ne rêvez pas, elle vient bien de lui dire que son cadeau... C'était sa présence ce soir. On improvise quand on peut hein ! (Surtout quand on s'appelle Line.) Se penchant un peu plus vers lui, elle lui murmura sur le ton de la confidence : C'est amusant, mon anniversaire à moi tombait il y a une semaine tout pile...

Et moi je me demande : après tout ce qu'elle avait fait pour que personne ne le sache, que tout le monde l'oublie, pourquoi, pourquoi venait-elle de le révéler au Mirandole ?
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Rosalinde
Pia-pia-pia. Ça piaille dans le carrosse qui transporte les cousines Wolback de leur point A à leur point B, à défaut de G.

Départ fixé aux locaux parisiens de l'AAP, à la tombée du soir, arrivée prévue trente minutes plus tard aux portes de l'Aphrodite. En attendant, c'est branle-bas de combat dans le coche, il s'agit à présent de se changer, hors de question de quitter l'AAP vêtues comme deux gourgandines parties en vadrouille. Le ton, pourtant, était donné, c'était bel et bien dans un bordel que l’inénarrable Enguerrand de la Mirandole les avait toutes deux convié pour, disait-il, fêter son anniversaire. Finalement... Sans doute Flex allait, ce soir, entrer par là même où il était sorti quelques années auparavant, seule changerait la donzelle. Enfin, il fallait espérer qu’œdipe ne serait pas au rendez-vous, ce serait trop... Trop décadent. Même pour lui.

Bref, revenons-en à nos moutons : Les cousines se changent. Pour Rose, il s'agira de troquer une sage robe mauve pour sa fierté à elle, une robe rouge sang outrageusement décolletée, dans laquelle elle n'arrivait à rentrer que depuis quelques jours, car elle avait enfin perdu suffisamment du poids accumulé pendant sa grossesse pour pouvoir la remettre. C'était cette même robe qui avait par plusieurs fois pu alimenter les fantasmes de son futur ex-époux, et, pour parachever le tout, Nicolas lui-même n'avait pas encore eu l'occasion de l'en voir vêtue. Il s'agissait pour la belle de ménager ses effets.

A cela, elle n'ajouta rien d'autre qu'une paire de souliers assortis. Et conserva son alliance, faut pas déconner non plus. Un instant, elle avait hésité à se masquer. La dulcinée royale dans un bordel, en compagnie du Roy passe encore, mais seule... Et puis finalement, elle s'était dit que Blanche serait sa caution "bonne conduite", et quiconque connaissait la légendaire sévérité de sa cousine saurait que la rousse avait intérêt à se tenir à carreau.

Une fois arrivées à bon port, elles sortirent enfin de leur habitacle de bois, et Rose, qui connaissait vaguement les lieux, de la diriger vers l'entrée. On les introduisit dans la Maison Haute, jusqu'à une salle où les premiers invités se massaient. Et non, je ne parle pas de se faire un massage. Un instant, la rouquine se figea, lorsqu'elle aperçut le visage de Della. Sans KériKéri. Misère. Elle allait se faire bouffer toute crue. Instantanément, elle regretta 1) l'absence de masque 2) son décolleté. Il était encore temps de faire demi-tour. Oui mais le coche devait être reparti. Et elle ne pouvait décemment pas se balader dans les rues de Paris avec une dégaine pareille, c'était un coup à se faire violer dans un coin. L'esquiver ? Impossible. Il allait donc falloir qu'elle s'arme d'humour et de courage.

Là, Rose, ça va aller.

Mais elle commençait à trouver qu'il faisait sacrément chaud, et ni les courtisans de l'Aphrodite ni l'alcool n'y étaient pour quelque chose. Qu'à cela ne tienne, elle était suffisamment aérée de par devant pour survivre, aussi s'élança-t-elle dans la salle, toujours en compagnie de Blanche. Et, tant qu'à faire, tenta de sauver la mise de Lanceline en accaparant l'attention du borgne.


- Enguerrand ? Joyeux anniversaire !

Et, hop, magie, elle sortit une bouteille de l'un des meilleurs rouges de Bourgogne de derrière son dos. Tant qu'à faire, il fournissait les femmes, elle se chargerait du vin, même si elle ne doutait guère que ce dernier coulerait à flots... Oh, d'ailleurs, nouvelle caution sagesse.

- Nicolas vous prie d'excuser son absence, il n'a hélas pas pu se libérer.

Il n'avait pas été invité ? Qu'importe ! D'entrée de jeu, elle jouerait cartes sur table : Elle était prise !
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Pour de vrai !
Marzina
Sur la routeuuh (pala palapalam)

"Je vous rappelle qu'à la base, c'est vous qui avez eu cette idée à la con."

La blonde, engoncée dans une robe bleu nuit habillée, rumine encore et toujours. C'était presque devenu une habitude depuis l'Anjou. Une constante même, à en écouter certains. Et toujours les mêmes sujets qui finissaient par revenir, valeurs sûres pour déclencher une guerre. Et d'imiter le bourru d'à coté:

"Faudrait que je vous accompagne un de ces jours."

Elle croise les bras, pose rageusement ses pieds nus sur la banquette d'en face, et détourne le regard vers la fenêtre.

"Venir à une fête d'anniversaire dans un lupanar en armure, je vous en fouterais moi! Des coquetteries en ferraille et des risques de bataille en plein milieu d'un bordel!"

Voyage en voiture, elle qui a horreur de ca...Mais bon, autant quand elle porte une robe simple faire de l'équitation ne lui fait pas peur, autant quand la robe est aussi encombrante elle préfère éviter. Surtout de cette chaleur. Le tricorne a donc été échangé au profit d'un diadème-tiare d'entrelacs lui ceignant le front et disparaissant sous ses boucles blondes libres, bien plus approprié pour ce genre d'événement.

"C'est pas une raison pour y aller tout NU ! Vous auriez au moins pu me laisser l'arbalète."

Sans un regard vers l'Irlandais qui grogne, elle lui répond d'un ton blasé.

"Ben voyons, vous comptez jouer à Guillaume Tell avec une des courtisanes?!
- Courtisane, portier, empereur, le premier qui vous touche je lui ouvre l'estomac.
- Raaaah, vous m'agacez à la fin! C'est un bordel, un bordel Finn! Y'aura forcément des mains qui vont trainer!
- Et elles seront coupées ! Vous voulez une dague vous aussi ? J'en ai en rab."

Après avoir grommelé un vague "Pas la place", elle cessa d'envenimer la situation pour observer Paris qui se présentait maintenant à ses yeux toujours émerveillés. Symbole ultime de la décadence française à ses yeux, Paris a toujours été source d'un amusement certain chez la blonde. Détachant finalement ses yeux du spectacle désolant, elle se hâta d'enfiler rapidement ses bas blancs abandonnés le temps du voyage pour cause de chaleur étouffante. Les petites poulaines sont réenfilées, et la voilà prête à affronter la soirée. Elle descend d'un petit bond leste en retenant le bas de sa robe et fait son entrée, son cadeau sous le bras, se dirigeant vers le bar, le port altier et le regard curieux allant d'un bout à l'autre de la pièce, découvrant.
Non, elle n'avait jamais visité tel endroit.

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