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[RP] Joutes : Parade & tirage au sort – 21 août matin

Ingeburge
[Champ-clos, soleil au beau fixe]


Les oriflammes du Tournel et des Euphor claquaient doucement, mus par la caresse de l'aouro.


Ingeburge, postée à l'une des extrémités de la lice, nez levé vers le haut et tranche de la main droite en visière posée sur son front, observait la voûte céruléenne. Pas un nuage ne venait parer celle-ci, pas une nuée ne dissimulait, ne serait-ce qu'un peu, le soleil. C'était donc une bonne nouvelle... pour les jouteurs, car il y avait peu de chances qu'il pleuve et que le terrain se retrouve donc détrempé, mais pour elle qui redoutait les rayons de l'astre du jour, c'était déjà moins favorable. Elle pouvait bénir pour cela le dais de velours pourpre qui avait été installé sur l'estrade qui lui était réservée. Ses prunelles glissèrent sur le promontoire sur lequel elle se tiendrait et d'où elle arbitrerait chaque duel, chaque passage de jouteurs. Il avait été monté au pied des gradins et faisait face au milieu du champ-clos. Les tribunes bordant celui-ci avaient été montées de manière à faire face au château des comtes du Tournel. Tournées vers l'est, elles permettraient aux spectateurs de jouir d'un panorama incomparable, fait d'un éperon rocheux ceinturé par le Lot et la forteresse – véritable nid... de Phœnix – que l'on disait imprenable qui y était juchée. L'on pouvait encore embrasser depuis cette position privilégiée tout un coin de nature luxuriante faite de garrigue, de pins et de hêtres. La construction de bois avait été montée dès les premiers jours d'aménagement de la clairière et avait été entièrement couverte afin que nul ne souffre des rayons du soleil d'août. La tribune d'honneur, flanquée des couleurs comtales et familiales des maîtres des lieux accueilleraient le roi pour lequel une cathèdre avait été montée et les invités du couple Euphor. Le placement dans le reste des gradins était libre et chaque banc était garni de carreaux de tapisserie rembourrés.

À gauche des tribunes avait été dressée un vaste pavillon qui ferait office de taverne éphémère le temps des festivités : cette tente serait ouverte toutes les festivités durant, de jour comme de nuit, et pourvoiraient à toute heure tournoyeurs, festoyeurs et tous les curieux en spécialités locales. À droite, l'on distinguait plus ou moins le ruban du Lot, mais il fallait marcher un peu, passer quelques arbres pour l'atteindre; c'était le même chemin qui menait aux forges installées pour permettre aux cavaliers, qu'ils joutent ou participent à la course, de faire réaliser les travaux nécessaires; route qui débouchait finalement sur la pâture où étaient parquées toutes les montures. En face enfin, ayant pour toile de fond le superbe château du Tournel, s'étirait le champ-clos. Celui-ci consistait en un terrain de forme rectangulaire long de plusieurs dizaines de mètres et délimité par des palissades de bois – les lices – que nul ne pourrait franchir sous peine d'encourir le redoutable courroux montjoyesque (et accessoirement de se prendre dans la poire un destrier lancé à pleine bourre) une fois les joutes ouvertes. Y seraient accrochées, la parade achevée, les armes chatoyantes des compétiteurs. Le terrain était en outre séparé en deux rectangles longitudinaux par des barrières de bois – les toiles ou contre-lice – et sur celles-ci avaient été suspendues des oriflammes aux couleurs du comté du Tournel – un champ de gueules chargé d'une pointe d'argent. Chaque rectangle enfin voyait délimitée en l'une de ses extrémités une petite zone, le rang : c'est de là que chaque jouteur s'élancerait au galop vers son adversaire, lance à la verticale.

Et c'était sur l'un d'entre eux qu'Ingeburge et sa petite suite se tenaient. La parade allait bientôt commencer et songeuse, la Prinzessin observait les tribunes se remplir.

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Absente jusqu'à mercredi 04/09
Ingeburge
[Champ-clos, soleil au beau fixe]


Il était temps. On amena à Ingeburge son destrier, celui-ci, un frison à la robe noire zain, était caparaçonné d'or et d'azur, en rappel de la dignité qui était la sienne en ce jour et de la Couronne de France qu'elle servait. On plaça ensuite un montoir afin qu'elle puisse s'installer sur sa selle, ce qu'elle fit, aidée de deux valets. Ses pieds bottés placés dans chaque étrier, elle hocha légèrement la tête et on lui remit les rênes qui eux aussi présentaient une alternance de doré et de bleu. La bête, nerveuse, fit quelques pas vers l'avant et fut tranquillisée par un palefrenier lui flattant le chanfrein dissimulé sous des plumes bleues et jaunes. Une servante s'était approchée, elle arrangeait en corolle le bliaud de taffetas noir qu'Ingeburge avait passé, le vêtement de dessus, au col rond et à l'amigaut galonné, aux manches collantes et à la taille serrée, de sous la poitrine jusqu'aux hanches par un corselet sombre, avait été coupé de manière à favoriser la monte à califourchon. On en voyait cependant pas le haut qui était dissimulé par une cotte de velours armé azur; sur le devant et l'arrière du tabard se déployait une grande fleur de lys d'or couronnée du même, sur la demi-manche dextre une broderie au fil d'or écrivait « Montjoye Sainct-Denys » et sur la senestre « Roy d'Armes de France ». Autre attribut qui indiquait que c'était en tant que tel qu'Ingeburge allait sous peu fouler le sable du champ-clos, le cercle d'or serti de gemmes et de perles, exhaussé de huit fleurons dont en forme de fleurs de lys aussi d'or et quatre formées de trois perles blanches, en alternance; la couronne servait tant à désigner sa propriétaire qu'à en retenir la huve courte de mollequin noir qui couvrait la chevelure coiffée en cadenet. Le bijou de tête étincelait de mille feux sous le soleil tournelois, comme brillant les saphirs et l'or du Collier de l'Ordre du Lys sur ses épaules et son buste. Il y eut encore le dépôt sur ses épaules du manteau de pair de France taillé dans un velours aussi bleu que le tabard et doublé et bordé d'hermine et attaché au cou par un fermail ouvragé et la transmission du caducée.

Un nouveau signe de tête et le cortège du Roi d'Armes de France s'ébranla, au pas. Devant Ingeburge venaient quatre trompettes qui convoyaient chacun une bannière à ses armes, quatre chevaucheurs portant également les mêmes armoiries et enfin quatre juges-diseurs à dos de cheval vêtus d'une cape de velours écarlate. Ces quatre hommes-là, stratégiquement déployés autour du champ-clos, seraient les yeux et les oreilles supplémentaires d'Ingeburge et apporteraient à celle-ci toutes les informations nécessaires ainsi que des conseils pour que son arbitrage se révèle le plus juste. Plus tôt le matin, elle avait regardé avec eux les armoiries de chaque tournoyeur pour l'ultime fois, avaient été également examinés les heaumes et cimiers qui pareraient les têtes des combattants. Tout se devait en effet être en ordre pour garantir la bonne tenue et la régularité des joutes du Tournel. Ingeburge intima à son frison d'avancer, d'un claquement de langue et d'une impulsion des talons et le destrier paré de son riche harnois entra à son tour. Derrière le premier héraut de France se tenant bien droit, son bâton de charge dans sa main gantée, la gauche serrant les guides, s'échelonna toute une colonne faite de valets et de gens d'armes. Ce fut donc dans un joyeux tintamarre et dans une débauche de vêtures aux couleurs chatoyantes, de harnais brodés et chamarrés, de plumes, de pierreries, de brigandines aux armes d'Auxerre et de Namur, que Montjoie, Roi d'Armes de France, gagna le milieu du terrain.

Là, quand elle se fut immobilisée face aux hourds que les quatre juges diseurs se furent placés de la même manière, mais en retrait, elle réclama d'un geste le silence, tant de la part des spectateurs que des membres de son cortège. Là, elle s'inclina avec déférence en direction de la tribune d'honneur puis déclara d'une voix forte, s'étant redressée :

— Très hauts et puissants princes, marquis, ducs, comtes, vicomtes, barons, chevaliers, seigneurs! Les autres... Soyez les bienvenus en ce jour de la Saint-Privat sur les terres du Tournel! Sous peu va s'ouvrir les grands joutes du Tournel placées sous la protection conjointe de Saint Louis, patron du Royaume de France et de Privat, saint des temps anciens et antique évêque de Mende.
De la même voix ferme, elle poursuivit :
— Il appert, avant toute chose, de procéder à quelques rappels d'importance.
Qu'il soit d'abord su que les présentes joutes sont à plaisance et non à outrance et que si d'aucuns devaient se retrouver navrés, ce ne serait que par cause des conséquences d'un combat courtois et loyal et non par suite d'un coup vicieux. C'est pourquoi les lances de frêne devront être munies d'un rochet émoussé et que les épées des duels devront avoir leur estoc mussé et leur cœur vidé et être suffisamment larges pour ne pas pouvoir pénétrer la vue du heaume. Il est tout aussi proscrit, sous peine de bannissement et d'amende, de férir de sa lance le cheval adverse.
Qu'il soit pareillement su que les présentes joutes se tenant sur un pied équitable, chacun se pourra armer ainsi que bon lui semblera, de harnachements double ou simple pourvu que ce soient harnais accoutumés de nobles hommes porter en lices, en champ-clos, et aussi que lesdits harnachements n'y ait fourberie, ni mal engin quelconque et sans arrêt avantageux; et que nul tournoyeur ne saura autorisé à être attaché ou lié de quelque façon que ce soit à sa selle de guerre.
Qu'il soit en outre su que de coutume chaque jouteur se présentera en cimier, armet, cotte d'armes et houssure de cheval armoyée de ses armes.
Qu'il soit enfin su que la décision de la victoire se fera au nombre de bris, à l'issue de trois passages. S'il advenait, ce que Dieu ne veuille, que l'un des deux jouteurs fût porté par terre, la course à la toile serait achevée. S'il advenait, à ce que Dieu ne plaise, que l'un chût et que l'autre pareillement, la décision se ferait à l'épée, au meilleur des sept passages. S'il advenait que nul n'eût bris à l'issue des trois passages de la course, d'autres seraient organisés jusqu'à ce que la décision se fît, par bris ou par chute. S'il advenait, ce que Dieu ne veuille, que l'un des combattants fût blessé en façon qu'il ne pût parfournir son duel, icelui serait tenue pour accomplie et perdu.


Les habitués des joutes, qu'ils le soient parce qu'ils étaient de ceux participant régulièrement aux courses à la toile ou par assiduité dans les tribunes, étaient parfaitement au courant des usages. Mais il y aurait durant ces quelques jours des personnes moins au fait et quand bien même, Ingeburge tenait à que tout soit dit, d'entrée de jeu. Restait maintenant à introduire celles et ceux qui se présenteraient sur les lices, pour acquérir, en tout honneur et en toute paix, gloire et renommée.
— Très hauts et puissants princes, marquis, ducs, comtes, vicomtes, barons, chevaliers, seigneurs! Les autres... Ce sont pas moins de quatre-vingt-treize hommes et femmes pleins de hardiesse et dignes de noblesse dûment reconnus qui jouteront sous vos yeux et vos encouragements. Place donc à leurs armoiries!
Les écuyers encore dans les rangs, munis de planches figurant lesdites armoiries se redressèrent, prêts à entrer à leur tour sur le champ-clos. Ils n'étaient pas fiers les petiots car ils avaient été recrutés à travers le pays par la comtesse du Tournel en personne.

Celle-ci, toujours bien droite sur son cheval, s'était fait remettre un long parchemin sur lequel figurait le nom, la titulature et les armes des participants. Bientôt débuta l'inventaire :

— Soutenez d'abord ceux qui par leur expérience limitée, n'en sont pas moins décidés à faire jeu égal avec les plus grands. Certains vont débuter, d'autres se sont déjà retrouvés une lance à la main...
Son Altesse Royale Charlemagne von Frayner-Castelmaure, duc de Bolchen et du Nivernais, vicomte de Baudricourt et de Chastellux, baron de Chablis, de Laignes et de Thuillières !
Son Altesse Royale Hadrien Marcus de Sparte, duc impérial d'Ensisheim, prince de Dinant, baron de Menezalban, seigneur de Chevigny!
Son Altesse Jade de Sparte d'Avila, duchesse impériale de Salzbourg, duchesse de Pompey, régente de Blâmont et de Vittel, baronne de Rouvroy, dame d'Autrey-lès-Gray, de Baccarat et de Châtenois!

Sa Grâce Bailey Kenobi, duc de Guyenne!
Sa Grâce Crezus de Montestier, duc de Bourgogne!
Sa Grâce Cyrinea Rondot, duchesse de Bénauges, dame de Castelmoron-sur-Lot!
Sa Grâce David Stanislas de la Duranxie, duc d'Ornon, baron de Fumel!
Sa Grâce Luaine von Strass, duchesse de Courtomer, vicomtesse de Lonlay-l'Abbaye, dame d'Augnax et de Belleville-sur-Vie!
Sa Grâce Maud Saint-Anthelme, duchesse de Montréal, vicomtesse de Sennecey!
Sa Grâce Ninouchka du Val Ancien, duchesse d'Orléans!

Sa Grandeur Alandrisse de Montbazon-Navailles, comtesse de Cessenon et de Pézenas, vicomtesse de Lomagne, baronne du Pouget, dame de Bueil!
Sa Grandeur ]Cyphus Garion , comte de Châtellerault, vicomte de La Chaize-le-Vicomte, baron de Tiffauges, seigneur d'Erguenault!
Sa Grandeur Floriane de Chéroy, comtesse de Moissey, vicomtesse de Chaumergy, dame de Cusy et de Liroux!
Sa Grandeur Hector Eribert Livius Isidore Orphée, comte de Miglos!
Sa Grandeur Khaliama de Trévière, comtesse d'Astarac, dame de Neufchâteau-en-Ardenne et de Saint-Clar!
Sa Grandeur Lafa de Bussac, comtesse de Talmont, dame de Bussac!
Sa Grandeur Oane de Surgères, comtesse d'Oléron et de Saintonge, vicomtesse de Frontenay, baronne de Luçon!
Sa Grandeur Riwenn de Castel Vilar de La Duranxie, comte de Pardiac, vicomte de Gimoez, seigneur de Cazarilh!
Sa Grandeur Sophie Garion, comtesse de Châtellerault, vicomtesse de La Chaize-le-Vicomte, baronne de Tiffauges, dame d'Erguenault!

Monseigneur Erasme de Cardevac d'Havrincourt, vicomte de Corneillan, seigneur d'Aussat!
Dame Gatimasse, vicomtesse du Rivau, baronne d'Azay-sur-Cher, dame de Saulaie!
Dame Malone de Beauvoir-sur-Mer, vicomtesse de Sainte-Hermine, dame de Beauvoir-sur-Mer et de l'Île d'Olonne!
Monseigneur Orandin de Litneg, vicomte de Calvignac, seigneur de Haget!
Monseigneur Pikattosai, vicomte de Montoire, seigneur du Faulxbourg-Saint-Denis!

Messire Audric de Targaryen, baron de Kehlen, seigneur de Rouvres-en-Xaintois!

Dame Baile de Kestel, dame de Lascaux, chevalier et Grande Amazone de l'Ordre de la Dame Blanche à l’Écu Vert!

Dame Albine de la Fléchère-Marigny, dame de Sauvagnat-Sainte-Marthe!
Messire Alexakis d'Orélus de Litneg, seigneur de Berganty!
Messire Anthoyne de la Louveterie, seigneur de Chasnay-en-Marzy et de Maillé !
Messire Argawaen Dehuit de Malemort, seigneur de Cosnac et de Lugan!
Messire Armenos de Miramont, seigneur de Lège !
Messire Aymeri Bisac, seigneur de Chevenon!
Messire Bernard de Padirotte, seigneur d'Épalais!
Dame Brunehaut de Navarot, dame de Saint-Florent-des-Bois!
Messire Castelreng dit du Cougain, seigneur de Cordes et de Marseillan; joute en l'honneur de son épouse Maxiuszedeus de Montmorency, baronne de Penne d'Albigeois, dame de Cunault!
Dame Cleopatre dePayns de Trevière, dame d'Enfruts, de Sadournin et de Villeneuve-la-Crémade!
Messire Cyrus Sinclar, seigneur de La Beaumontdière!
Messire Davor d'Estissac-Lisaran, seigneur de Château-Larcher!
Messire Enzo de Montbray-Sempère, seigneur de Dréhance et de Valsiger!
Dame Gabrielle de Montbray-Sempère, dame de Dréhance et de Valsiger!
Messire Guitail, seigneur de Laval-près-Puycelci!
Dame Hélène Blackney Guérande, dame de Bouillon-sur-Mer!
Dame Kateyll de Loubezac, dame de La Mothe-de-Couréjan!
Dame Lucie-Anne de Castelviray-Shanley, dame des Hayes!
Messire Marc d'Amboise, seigneur du Manoir-Saint-Thomas!
Dame Margot d'Euphor, dame de Fontenay-en-Charolais!
Dame Melisende d'Euphor, dame de Rocheblave!
Messire Ricco, seigneur de Fénelon et de Saint-Laurent-du-Buisson!
Messire Socrate Miller, seigneur de Riols; défend les couleurs de sa suzeraine et marraine Cebyss l'Acier, comtesse de Minerve, vicomtesse de Saissac, baronne de Saint-Pons-de-Thomières!
Dame Wendoline de Sisley, dame de Giremontiers!
Messire Woland von Selenios, seigneur de La Condamine-Castellard!
Messire Miguaël Enguerrand de la Louveterie-Montfort!

La liste achevée, les écuyers concernés commencèrent à présenter les armoiries aux spectateurs.

























Une cinquantaine d'écus passés, Ingeburge reprit :
— Les suivants sont déjà plus rodés à l'exercice de la joutes, ils ont en effet participé de manière concluante à au moins dix tournois. Encouragez-les donc, eux qui ont su dépasser ce cap!
Sa Seigneurie Angelyque de la Mirandole, pair de France, duchesse de Bourgogne consort!
Sa Seigneurie Keridil d'Amahir-Euphor, pair de France, duc de Chartres, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan et de Railly!

Son Altesse Royale Agnès de Saint-Just, princesse de Dammartin-en-Goële, duchesse de Bouillon, comtesse du Lavedan, vicomtesse de Bapaume, baronne de Desvres, dame de Seuiri!
Son Altesse Ellesya de la Louveterie d'Amahir, princesse de Montlhéry, duchesse d'Alluyes, d'Amboise et de Luynes, vicomtesse de Montbazon, baronne d'Auneau, de Château-Landon, de Vouvray et de Yèvre-le-Châtel, dame de Pleaux; cette année, championne des joutes d'Étampes-sur-Marne et d'Oléron!

Sa Magnificence Perrinne de Gisors-Breuil, marquise de Rosny, duchesse de Lillebonne, baronne de Cambremer, dame de Guibray, de Neaufles et de Saint-Michel-aux-Loups!

Sa Grâce Della d'Amahir-Euphor, duchesse de Chartres, vicomtesse de Montpipeau, baronne de Seignelay, dame de Bréman et Railly!
Sa Grâce Éleïce de Valten di Maggio et d'Astralgan, duchesse du Lavardin, vicomtesse de l'Isle-Bouchard, baronne du Gault-Perche, dame de Tyx!
Sa Grâce Erwelyn Corleone de Jeneffe, duchesse de Saint-Fargeau, baronne d'Auxonne et d'Évron, dame de Saint-Antoine-de-Rochefort!
Sa Grâce Lanfeust de Troy, duc de Riom et de Souvigny, baron d'Ischia et de Creil, seigneur de Chamalières!
Sa Grâce Maltea di Favara Fontanaz, duchesse consort de Champagne!
Sa Grâce Rotule Baccard, duc de Clermont-en-Viennois, seigneur de Clansayes!
Sa Grâce Victoire de Joncheray-Devirieux, duchesse de Château-Queyras, vicomtesse de la Garde-Adhémar, dame de Mirmande, Saint-Chaffrey et de Vernet-Sainte-Marguerite!

Sa Grandeur Ascalon Breydel, comte de Bergues, baron de Rumes, seigneur de Cazaux et de Temse!
Sa Grandeur Geoker de Loxley, comte de Saint-Gilles!

Monseigneur Fred de Castelviray, vicomte de Châteauneuf-du-Thymerais et de Rémalard, baron d'Authon-du-Perche!
Monseigneur Joachim de Fargot, vicomte de Saint-Mars, baron de Candès-Saint-Martin, seigneur de Fargot!
Monseigneur Mc Legrand, vicomte de Montgommery, seigneur de Gaudigny et de Romont!
Dame Tsampa d'Eusébius, vicomtesse de Montgommery, dame de Gaudigny et de Romont!

Dame Colombe-Alix Amnell, baronne de Chalancey, dame d'Ussy-sur-Marne!
Dame Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, baronne de Virargues, chevalier de l'Ordre de la Dame Blanche à l’Écu Vert!

Messire Albin d'Ar Sparfel, seigneur de Baillou!
Messire Bel Garath d'Oulvenne, seigneur d'Aunay-sous-Auneau!
Dame Elisabeth Stilton, dame de Lusigny!
Dame Exaltation Lablanche d'Abancourt, dame de Tronchay!
Messire Gamalinas Lanas, seigneur de Larche!
Messire Kantin Aymeric de Mialans, seigneur de Banson et de Clavières-sur-Alagnon!
Dame Leanore, dame de Sennely!

Nouvelle entrée en piste d'écuyers :




















Le temps était venu de procéder à la présentation du dernier groupe de jouteurs. Un ultime coup d’œil fut jeté au parchemin armorié et Ingeburge déclama :
— Voici enfin les couleurs de ceux qui ont participé de manière significative à plus de vingt joutes. Ils passent d'un tournoi à un autre, acquérant ainsi une expérience qui font d'eux ceux à abattre. Soutenez maintenant les tournoyeurs les plus expérimentés de la Ligue de Joutes!
Sa Seigneurie Actarius d'Euphor, pair de France, duc impérial de Namur, marquis de Dourdan et de La Roche, duc d'Auxerre, comte du Tournel, vicomte de Durbuy, baron de Donzy et de Florac; cette année, champion des joutes de Courtomer et des Chéroy-Montestier!
Sa Seigneurie Lexhor d'Amahir de la Louveterie, pair de France, prince de Montlhéry, duc d'Alluyes, d'Amboise et de Luynes, vicomte de Montbazon, baron d'Auneau, de Château-Landon, de Vouvray et de Yèvre-le-Châtel, seigneur de Pleaux; ette année, champion des joutes de Creissels!
Sa Seigneurie Llyr di Maggio et d'Astralgan, pair émérite de France, duc du Lavardin, vicomte de l'Isle-Bouchard, baron du Gault-Perche, seigneur de Tyx!

Sa Grâce Ereon d'Asceline, duc d'Andelot-Blancheville, vicomte de Condry, baron de Maligny, seigneur de Rosoy-sur-Amance et de Savigny!
Sa Grâce Heimdal von Strass, duc de Courtomer, vicomte de Lonlay-l'Abbaye, seigneur d'Augnax et de Belleville-sur-Vie; cette année, champion des joutes de Champagne!
Sa Grâce Niall de Rivien, duc de Montréal, vicomte de Sennecey!
Sa Grâce Ursus de Valbois, duc de Châteaurenard, seigneur de Chevilly, de Quiers-sur-Bezonde et du Mée!

Messire Elhrik Vonlichtenchein d'Erementar, baron de Hautpoul, seigneur de Brassac; cette année, champion des joutes de Montréal!
Dame Neyco de la Franche Mariemont Casaviecchi Erementar, baronne de Hautpoul, dame de Brassac; cette année, championne des joutes d'Orléans et de Brassac!

Messire Aimelin de Millelieues, seigneur d'Étampes-sur-Marne; cette année, champion des joutes de Hautpoul!
Dame Boudicca d'Arkan, dame des Roches-Saint-Quentin!
Dame Célénya Océalys, dame de Lasson; cette année, championne des joutes de Châteaurenard et de Maizières!
Dame Hersent d'Ar Sparfel, dame de Maizières et de Vignory!
Messire Romuald MacCornell, seigneur de Cornillon-en-Trièves!

Pour une dernière fois, un groupe d'écuyers fit son apparition, lestés des armoiries à présenter aux personnes assises dans les gradins.







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Absente jusqu'à mercredi 04/09
Jehanne_elissa
Jehanne était dans la tribune, au côté de Miguaël, qui pour l'heure ne joutait pas - c'était le jour de parade, la joute viendrait ensuite. Elle ne cessait de chercher des visages connus dans la foule, mais combien il y en avait, de participants ! C'était interminable, ces rangées de visages, ces gens penchés pour parler à leurs voisins, ces cris d'extase à l'annonce de champion, ces couleurs, ces trompettes... À vous faire tourner la tête.

Elle écouta la litanie qu'avait entamée la Comtesse du Tournel, et la plaignit de n'avoir rien pour se rafraîchir la voix entre deux salves tirades.
Son ouïe, au début en tout cas, était vive, dressée à tout entendre. Elle entendit que Charly était là — il devait avoir bien changé depuis la dernière fois qu'elle l'avait vu — , que Jade de Sparte était là... La suzeraine de Carlotta, se pourrait-il qu'elle fût venue aussi ? Il faudrait chercher !
Et puis des noms, des noms, encore des noms.
Elle s'étonna d'entendre la Grande Amazone dans la liste des novices. Assurément, celle-là savait se battre mieux que bien des hommes, mais... mais elle était novice ? Sans doute a-t-elle davantage jouté sur le champ de bataille, à outrance, et non à plaisance sur une lice.
Des femmes... Ça lui faisait toujours bizarre de se dire que les femmes et hommes concourraient dans la même catégorie. Ils n'avaient pourtant pas la même force dans le bras, fût-ce le bras le plus entraîné de France et de Navarre ! Elle ne put se retenir de hocher la tête en entendant que le seigneur de Riols joutait pour sa suzeraine, la Comtesse de Minerve. Sur tant de noms, un seul avait déclaré jouter selon la courtoise fin'amor...

Et puis le nom de Miguaël. Sans rien. Elle tourna vers lui un œil sévère, sourcils froncés :


- « Tu ne joutes donc pour personne ? »

Les blasons tournoyaient devant leurs yeux, pâmés de couleurs et d'ornements, mais tout cela, si joyeusement magique, n'intéressait plus la Goupile. Seule la réponse de Miguaël, sur lequel son œil inquisiteur se posait, avait de l'importance.
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Pas trop dispo le week-end du 31 août, be patient!
Sakurahime
C'était presque ce qu'elle préférait dans les joutes en réalité, cette effusion festive, ce bruit, ces couleurs, et surtout, surtout, cette profusion de blason qui avait donnée naissance à son jeu favori: "maiskikidonckiportecesarmes?"

Mais là, d'une part il y en avait trop annoncés d'un coup, et surtout, les noms étaient donnés.
Normal me direz-vous, il s'agissait de l'annonce des participants.
Du coup, pas de maiskikidonckiportecesarmes aujourd'hui... tant pis ce serait pour une autre fois.

Pour le moment, elle se contentait de se régaler de l'oeil, savourant cet esprit léger de fête perdu depuis si longtemps avec les conflits successifs qui n'avaient que trop secoué le Royaume.

Et il fallait l'avouer, c'était sa deuxième participation aux joutes de la Saint-Privat, et celui-ci avait détrôné le Lavardin dans son coeur.
Un pardon mental à sa Line pour cette petite pensée.
Mais tout de même, la Marquise de Dourdan, qui n'était pas Maman Piou-piou en ce jour, enfin, un peu si, mais 90% d'Ingeburge pour 10% de piou-piouterie, et son époux, le Grand Prévôt de France, aux côtés duquel elle avait eu le plaisir de tirer l'épée - ou plutôt la hache - et la lance, lors du pas d'armes organisé pour leurs épousailles.

L'énoncé et la présentation finie, elle laissa dériver son regard tronqué sur les tribunes, à la recherche d'un visage éventuellement connu, mais avec une foule pareille, l'entreprise s'avérait plutôt complexe...

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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche Très en retard, mea culpa!
Miguael_enguerrand
Miguaël applaudissait les blasons. A l'énoncé de tous ces titres, le jeune homme était ravi. Il se sentait dans son élément alors même que lui n'avait aucun titre à arborer. Ce fut à ce propos la première chose qui le marqua, il n'entendit que son nom.
Lorsqu'il vit l’œil de Jehanne, il comprit vite qu'une chose n'allait pas. Il n'y eut pas besoin de plus quelques instants pour qu'il soit informé.
La situation était critique, il avait oublié de préciser qu'il joutait pour sa fiancée... Il ne pouvait pas simplement dire qu'il l'avait oubliée d'une part parce qu'elle ne l'aurait pas accepté, et d'autre part parce que ce n'était pas strictement vrai. Il reconstruisit mentalement le moment durant lequel il avait conclu son inscription... mais rien n'y fait, pourtant, il devait répondre.


Cela me paraissait implicite que je n'ai pas pensé le préciser... C'est une méprise. Je vais laisser un petit mot à l'attention de ma Marraine pour lui demander de le préciser quand mon tour sera venu de jouter !

Il avait réussi à se convaincre lui-même du bien fondé de ses intentions et de son oubli. Il adressa un sourire simple et contrit à sa fiancée pour se faire pardonner, et contre attaqua, parce qu'elle le valait bien.

Tes couleurs sont-elles prêtes ? Je me sentirais nu de ton amour si je ne les portais pas lors du duel...

L'expression était audacieuse, ferait-elle mouche ?
Jehanne_elissa
Aux explications de son fiancé, Jehanne haussa les épaules, et quoique blessée, en était également attendrie. Le jeune Mimi, toujours étourdi, toujours ingénu, toujours tombé des nues. Ne faisant jamais rien de mal qui ne fût involontaire. Elle baissa les yeux sur sa main, où brillait la bague qu'il lui avait offerte, héritage familial, et affecta une voix détachée, presque insolente :

- « Comme tu ne me les as pas demandées, j'ai bien dû les donner à un autre.

Tiens, lui, là ! »


Dit-elle en bougeant mollement la main en direction de la file de blasons qui défilaient — ils en étaient à la deuxième liste, ceux des plus-de-dix-tournois. Elle avait bougé la main dans le vague, ignorant même qui elle désignait là. Juste pour l'embêter.
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Pas trop dispo le week-end du 31 août, be patient!
Miguael_enguerrand
Miguaël évacua rapidement deux réactions de son esprit : être vexé et le dire simplement -en tombant dans la tristesse- ; être vexé et se montrer corrosif -avec une réplique du genre "Alors rends-moi cette bague, que j'aille trouver sa nouvelle propriétaire" : Deux idées tuées dans l’œuf au sein des méninges du louveteau.
Jehanne avait la fâcheuse habitude de toujours le quereller sans qu'il ne répondit jamais, elle gagnait ainsi tout ce qui pouvait être un duel entre eux. Depuis la veille, à la messe en plein air, Miguaël s'était convaincu qu'il ne pouvait pas être toujours conciliant et lui offrir sa reddition. Il répondrait, cherchant la mesure, mais il était bien déterminé à gagner cette joute, avant celle qui se tiendrait sur la lice. Et si c'était l'épreuve pour qu'elle lui offre ses couleurs ? Un lecteur averti se souviendra que lors de sa première joute, Miguaël avait gagné les couleurs de Jehanne au jeu des dames.


Quelles grâces t'a t-il offertes pour que tu succombes si vite ?

Évidemment, Miguaël était convaincu que Jehanne n'était pas sérieuse, c'est bien pourquoi il se permettait de jouer. Il regardait en cet instant sa fiancée les yeux grands ouverts et les sourcils relevés jusqu'au milieu du front -au moins. Il voulait l'entendre énumérer et s'embourber.
Boudicca
Boudicca, dans les tribunes écoutait l'annonce des participants. 93 participants! il n'y avait qu'au Grand Festival de la Couronne qu'elle avait croisé autant de participants! Cela promettait du beau spectacle. Elle plaignit l'oratrice de sa charge de travail à citer autant de noms. La Blonde entendit des noms coutumiers des joutes. Le sien nommé dans le dernier groupe. La jeune femme faillit s'étrangler en entendant qu'elle faisait parti des "jouteurs à abattre". Il vrai qu'elle avait pas mal sillonner le Royaume de France depuis l'an dernier, en oubliant même de s'inscrire aux joutes du Lavardin en Touriane même! La dernière en date, celle de Toulouse lui avait permit d'atteindre la finale où elle s'était finalement incliné devant son adversaire. Elle espérait faire aussi bien mais sans grand espoir, souvent les éliminatoire lui était fatale. Cette fois encore, elle ne dérogerait peut etre pas à la régle. Boudicca espérait surtout ne pas tomber face à Lexhor ou Ellesya. Bon si, c'était Marc, il avait l'habitude de se faire déculotter par ses soins mais s'il gagnait, elle l'entendrait un bon moment se vanter surement. Elle sourit à cette idée.
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Albine.
La parade était des plus impressionnante. L'auvergnate, droite comme un I tentait de maîtriser ses genoux qui jouaient des castagnettes sans autorisation.
Le nombre de jouteurs semblait infini et les spectateurs dans les tribunes tout autant.

Elle observe le ballet des blasons se déployant en tout sens comme des rubans de couleurs vives. Presque étrangère à ce spectacle, elle sursaute à l'énoncé de son nom, réalisant qu'elle se trouvait elle-même noyée parmi les jouteurs.

Elle n'avait pas encore beaucoup d'expérience, mais un jour elle passerai dans le groupe des plus de 10 tournois. Intérieurement, elle fait le bilan des joutes précédentes. Celui qui la battait quasiment à chaque fois n'était pas là. Mais que de grands noms. Encore une fois, ce ne serait pas simple. Elle sourit à cette idée.

Son regard balaie les tribunes. Mais où sont-ils ? D'instinct, elle retrouve Gothy sans chercher bien longtemps. Que pouvait-il bien penser à cet instant ? Alix était là aussi.

Dans le champ, les 2 blondes cote à cote, amies dans la vie, peut-être adversaires bientôt. Petits sourires discrets à l'attention de Sakurah. Un jour, il lui faudra prendre le temps de la questionner un peu sur les dames blanches. Un jour...

Carabistouille commence à avoir des fourmis et l'envie de galoper, sa maîtresse aussi, allez on joute, on joute.

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Jehanne_elissa
Quelles grâces t'a t-il offertes pour que tu succombes si vite ?

Jehanne se força à ne pas le regarder, à rester bien sérieuse, à énumérer, avec autant de conviction que possible :

- « Il a été fort galant, vois-tu, rien de déplacé ; il n'a pas demandé ma main, pas encore, parce qu'il a vu la bague. Il m'a offert un onguent pour le soin des pieds, et une jolie pince à couper les griffes des lapins. Et... il m'a promis un château en Navarre, et qu'il gagnerait, et qu'il... m'emmènerait en Orient, à Alexandrie, où il a été déjà, pour me montrer de vieux manuscrits, et des pyramides, et des souks avec plus d'épices et de soie qu'on ne peut en mettre dans dix bateaux ! Il a beaucoup de terres, tu sais ! Et puis, il m'a promis de gagner, c'est le plus important, hein ? »

Elle inspira fortement, un sourire flottant sur son visage, ses yeux perdus dans le défilé de blasons qui continuait. Ingeburge annonçait les plus grands champions.

- « Qu'est-ce qui peut rivaliser avec tout ça ? »
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Pas trop dispo le week-end du 31 août, be patient!
Mamaion
Mamaion de Nanteuil s'était déplacée dès que sa cousine Constance l'avait prévenue que Lanfeust participait aux joutes. Elle bonne cousine, elle était très fière d'aller soutenir son cousin, sa famille. Sa fille adoptive, Hailey, avait fait le déplacement avec elle. Depuis la baisse de régime de Mamaion et leur installation à la Guilde des herboristes pour son repos, Hailey avait été d'une aide précieuse pour sa mère. Les deux jeunes femmes avaient donc bien mérités quelques jours de vacances, et d'activité après le repos forcé de Mamaion.

Arrivées le matin même, Mamaion et Hailey entendirent le début du discours d'ouverture fait par la nouvelle Grand Maitre des cérémonies, Son Altesse Ingeburge. Mamaion prêta l'oreille aux noms énoncés, reconnaissant certains : "Son Altesse Royale Charlemagne von Frayner-Castelmaure, duc de Bolchen et du Nivernais, vicomte de Baudricourt et de Chastellux, baron de Chablis, de Laignes et de Thuillières", tient il joute le Grand Chambellan ? "Sa Grâce Ninouchka du Val Ancien, duchesse d'Orléans", oh ! Ninoucka est là ! Elle se promit d'aller l'embrasser le plus vite possible. "Dame Albine de la Fléchère-Marigny, dame de Sauvagnat-Sainte-Marthe", Albine, elle l'avait déjà croisé plusieurs fois lors de réunions de famille. "Dame Hélène Blackney Guérande, dame de Bouillon-sur-Mer", "Sa Seigneurie Keridil d'Amahir-Euphor, pair de France, duc de Chartres, vicomte de Montpipeau, baron de Seignelay, seigneur de Bréméan et de Railly", une autre figure importante d'Orléans. "Son Altesse Royale Agnès de Saint-Just, princesse de Dammartin-en-Goële, duchesse de Bouillon, comtesse du Lavedan, vicomtesse de Bapaume, baronne de Desvres, dame de Seuiri", "Sa Grâce Della d'Amahir-Euphor, duchesse de Chartres, vicomtesse de Montpipeau, baronne de Seignelay, dame de Bréman et Railly", "Sa Grâce Lanfeust de Troy, duc de Riom et de Souvigny, baron d'Ischia et de Creil, seigneur de Chamalières", son cher cousin, "Sa Grâce Rotule Baccard, duc de Clermont-en-Viennois, seigneur de Clansayes", "Dame Elisabeth Stilton, dame de Lusigny", "Dame Exaltation Lablanche d'Abancourt, dame de Tronchay", Oh Xalta ! Elle aussi il faudra aller l'embrasser. "Dame Leanore, dame de Sennely" Leanore, que de souvenirs tous ces noms évoquent en elle, son Duché d'origine, Orléans. "Sa Seigneurie Lexhor d'Amahir de la Louveterie, pair de France, prince de Montlhéry, duc d'Alluyes, d'Amboise et de Luynes, vicomte de Montbazon, baron d'Auneau, de Château-Landon, de Vouvray et de Yèvre-le-Châtel, seigneur de Pleaux; ette année, champion des joutes de Creissels", "Sa Grâce Ursus de Valbois, duc de Châteaurenard, seigneur de Chevilly, de Quiers-sur-Bezonde et du Mée", "Dame Neyco de la Franche Mariemont Casaviecchi Erementar, baronne de Hautpoul, dame de Brassac; cette année, championne des joutes d'Orléans et de Brassac", "Dame Hersent d'Ar Sparfel, dame de Maizières et de Vignory".

Et bien elle en aurait du monde à encourager, certains plus que d'autres bien sur. Mamaion n'était pas venue pour rien. Mamaion et Hailey regardèrent avec plaisir le ballet des armoiries. Elle chercha des yeux sa famille.

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Jade.de.sparte
Assise en amazone sur Tornade, sa jument pur sang provenait d'Andalousie, la Duchesse s’apprêtait à défiler. Elle n’avait pas encore connu de joutes aussi impressionnantes que celles-ci, le nombre de participants l’avait étonnée. Jade se pencha légèrement pour parler avec douceur à sa monture qui semblait quelque peu fébrile, caressant en même temps sa robe gris clair.

Tout doux ma belle, gardes ton énergie pour la joute!

Pas très haute, la jument convenait parfaitement à la taille de la Duchesse. Animal endurant, docile, rapide, réagissant rapidement, de tempérament un peu nerveux mais à l'allure élégante, Tornade était une source de joie pour sa cavalière.

Coup d’œil maternel à ses enfants puis à Carlotta, Constance et Rose, il était temps de parader…

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Miguael_enguerrand
Ah ! Je retiens.

Lâcha t-il laconiquement après l'énoncé des cadeaux, promesses, belles paroles du soupirant que s'était inventé Jehanne ; assurément, elle voulait faire passer un message à Miguaël, le comprendrait-il ?

Il quitta sa posture faciale fort déplaisante à tenir, et fixa simplement les réactions que pouvait avoir sa fiancée. Il ne la voyait que de côté, elle semblait absorbée par l'admiration du blason de
l'autre comme l'aurait appelé le jeune homme si on lui avait demandé de lui attacher un sobriquet.

Il approcha un peu sa bouche du visage, et plus exactement de l'oreille, de Jehanne avec pour objectif de poursuivre l'énumération. Il lui la questionna, plus bas parce qu'il était plus proche.


Est-il beau ? Sent-il bon ?
Jehanne_elissa
Mon ami comprends-tu ce que je te fais dire ?
Quelque idée vagabonde auréolant mon sein,
L’invincible idée conjuguant meilleur et pire...
Mon ami voudrais-tu juste prendre ma main ?

Jehanne avait secrètement espéré qu'il répondrait « L'Amour ! » ou « Notre vœu de mariage ! », et qu'il ne le fît pas la dérouta, car elle ne savait comment continuer. C'aurait dû être l'apothéose de la joute verbale, la sublimation de cette lutte, et Miguaël... cherchait juste à en savoir davantage. Alors, troublée, sa lèvre inférieure tremblait, ses regards s'agitaient sur les blasons qu'elle voyait défiler. Les plus grands jouteurs... Elle sentit qu'il était proche, qu'il l'épiait, et elle ne tournerait son visage vers lui pour rien au monde, avant qu'ils n'eussent fini de s'écharper gentiment.

Mais tu ne comprends pas, mais tout cela est vain,
Alors luttons encor, non que je le désire...
Excitons jalousie, et orgueil, et dédain,
Mais sans foi, mais par jeu, pour de faux, pour de rire !


- « Il n'a pas son pareil, et il sent la violette. Son torse est large et rassurant, son poing solide s'il le doit, et... courtois, doux, gracieux quand il le faut. Et comme ses yeux sont... clairs comme de l'eau de roche, je... »
Que pouvait-elle dire ? Décrire quelqu'un que l'on n'a jamais rencontré, quelle gageure !
- « J'ai manqué m'y noyer. Sais-tu ce qui m'a sauvée ? »
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Pas trop dispo le week-end du 31 août, be patient!
Miguael_enguerrand
Comme elle ne lâchait pas prise et attendait que, lui, solde leur joute, Miguaël s'y attarderait. Il s'y attarderait même si cela le faisait souffrir. Ce qui était un jeu étrange au commencement devenait un jeu pervers. Entendre Jehanne lui décrire l'homme parfait, du moins c'est ainsi que le fiancé considérait les détails énumérés, cela le ramena à la dure réalité qu'il n'était pas celui-là. L'amour avait ce défaut qu'il était un kaléidoscope -au sens littéral-, toute la vie passait par ce prisme et semblait beau, sublime même. Dans leur bulle, elle-même n'était-elle pas la plus belle femme, et lui le plus bel homme ? Chacun atteignant la perfection du genre. Ces détails, c'était l'éclatement de la bulle, la mort de l'idéalisme. Et tant qu'à le tuer, Miguaël poussait Jehanne à lui dégoter un enterrement grandiose, pas national, non, mais presque (comme chanterait un grand monsieur).

Tout ce jeu malsain le remuait, l'aurait étranglé s'il n'avait pas cette fierté si solidement accrochée au cœur. Il recula un peu le visage, pour retrouver sa position initiale. A présent, il regardait lui aussi les blasons passer, tout un charivari de couleurs prêt à lui coller une céphalée.


L'eau s'est évaporée ? Le miracle s'est évanoui ? Tu me le diras.

Et avant qu'elle n'ait le temps de répondre, il s'acharna, presque amer.

Est-il parfait ?
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