Alix_ann
Parce qu'ils étaient deux. Avant, il y avait Alesius. Mais Alesius était mort. Et en ce moment ça la reprenait, elle n'en dormait pas la nuit et quand elle y parvenait c'était pour faire un cauchemar. De terribles cauchemars. Poursuivit, dépecée, folle furieuse, traquée, tranquant, poursuivant, dépeçant, égorgeant, abattue. Rien de follement jouasse, ma foi. Et ça avait cessé de la reprendre, pourtant. Elle y avait cru un temps que ça ne reviendrait pas, qu'elle avait fait la paix avec cela. Mais l'évidence était là, Alesius lui manquait et elle ne savait ce qui se tramait. Elle s'en voulait.
Elle s'en voulait qu'il soit parti, elle s'en voulait que maman lui en ait voulu, elle s'en voulait, et elle ne se l'avouerait jamais, d'avoir laissé maman contre son gré. Et elle lui en voulait, beaucoup, énormément, de les avoir délaissé Alesius et elle pour un autre homme, et encore un autre.
Alesius, son jumeau, était mort.
Et sa mère, Marie, s'était laissé mourir.
Et son père? Aucunes nouvelles.
Il y avait un grand vide dans le coeur de la jeune fille.
Ce matin là elle s'était réveillée à son plus grand désespoir trop tôt. Et ça ne servait à rien, lorsqu'elle logeait à Retz sous la bonne garde de son oncle Taliesyn et sa marraine Marzina de se lever trop tôt. Marzina était avec Finn. Et Taliesyn? On préférait ne pas forcement savoir, si vous voulez mon avis (sait-on jamais...).
Alors elle se lève, et dès qu'elle lève une paupière elle sait qu'elle n'arrivera plus à se rendormir. D'ailleurs elle n'a pas envie, c'est toujours pénible ces matins là, ceux où on se réveille déjà bien réveillée et on les pensées vagabondent déjà trop vite, déjà trop efficace pour qu'on ait le temps de les voir venir, de les anticiper.
Ce matin là elle décida de se bouge le cul de son lit et de faire quelque chose de productif comme... marcher par exemple. Etait-ce vraiment important, d'ailleurs? Qui pouvait bien veiller sur elle puisque Marzina dormait à point fermé, elle s'imaginait, et Taliesyn était trop occupé à faire quelque chose qu'elle n'imaginait pas. Qui pouvait bien être là si ce n'était Alesius, si ce n'était maman, si ce n'était papa, pour veiller sur elle? Elle qui n'a pas assez dormi, qui est déjà trop fatiguée par l'idée de sa journée, par toutes ses mauvaises idées.
Elle était alors bien loin de la vérité contrairement à ce qu'on pourrait croire.
Et à Alix d'enfiler de quoi se tenir chaud et de déambuler dans les couloirs de Retz à la recherche de quelque chose à faire. Comme à son habitude.
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Elle s'en voulait qu'il soit parti, elle s'en voulait que maman lui en ait voulu, elle s'en voulait, et elle ne se l'avouerait jamais, d'avoir laissé maman contre son gré. Et elle lui en voulait, beaucoup, énormément, de les avoir délaissé Alesius et elle pour un autre homme, et encore un autre.
Alesius, son jumeau, était mort.
Et sa mère, Marie, s'était laissé mourir.
Et son père? Aucunes nouvelles.
Il y avait un grand vide dans le coeur de la jeune fille.
Ce matin là elle s'était réveillée à son plus grand désespoir trop tôt. Et ça ne servait à rien, lorsqu'elle logeait à Retz sous la bonne garde de son oncle Taliesyn et sa marraine Marzina de se lever trop tôt. Marzina était avec Finn. Et Taliesyn? On préférait ne pas forcement savoir, si vous voulez mon avis (sait-on jamais...).
Alors elle se lève, et dès qu'elle lève une paupière elle sait qu'elle n'arrivera plus à se rendormir. D'ailleurs elle n'a pas envie, c'est toujours pénible ces matins là, ceux où on se réveille déjà bien réveillée et on les pensées vagabondent déjà trop vite, déjà trop efficace pour qu'on ait le temps de les voir venir, de les anticiper.
Ce matin là elle décida de se bouge le cul de son lit et de faire quelque chose de productif comme... marcher par exemple. Etait-ce vraiment important, d'ailleurs? Qui pouvait bien veiller sur elle puisque Marzina dormait à point fermé, elle s'imaginait, et Taliesyn était trop occupé à faire quelque chose qu'elle n'imaginait pas. Qui pouvait bien être là si ce n'était Alesius, si ce n'était maman, si ce n'était papa, pour veiller sur elle? Elle qui n'a pas assez dormi, qui est déjà trop fatiguée par l'idée de sa journée, par toutes ses mauvaises idées.
Elle était alors bien loin de la vérité contrairement à ce qu'on pourrait croire.
Et à Alix d'enfiler de quoi se tenir chaud et de déambuler dans les couloirs de Retz à la recherche de quelque chose à faire. Comme à son habitude.
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