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[RP]L'argent ne fait pas l'bonheur mais il y contribue, non?

Mary_de_birmouzant
[Une ballade sur la place du marché]

Le vent s'élevait de plus en plus souvent, et en cette douce matinée de septembre, il faisait bon de se faire gentiment fouetté par celui ci. 

En tout cas, Mary aimait cette demi saison, la fin des grosses chaleurs, le début de la fraîcheur, et bien qu'elle ne soit pas disposé à sourire pour rien, ce matin là, elle avait décidé de faire des efforts d'amabilité. Elle saluait donc poliment le peu de visages connus qu'elle croisait.

Les étales du marché s'étendaient dans plusieurs rues, mais Mary n'avait ni l'intention ni les moyens de faire des folies, c'est donc avec une certaine aisance qu'elle se faufila jusqu'à son but ultime: un marchand d'étoffes.

Elle tournait le dos au brouhaha des villageois qui piaillaient les uns avec les autres, concentrée, et pas qu'un peu, elle examinait avec attention les différents tissus. Celui qui ose dire que rien qu'à sa tête on voit qu'elle n'y connaît rien, je lui botte le séant avant d'avouer qu'il n'a pas tort!

Loin d'être l'une de ses femmes qui maîtrise l'art de la couture, il fallait quand même qu'elle fasse un choix. 

Elle avait une idée bien précise, celui qu'elle avait en main ferait l'affaire, avec ce marron chocolaté elle pourrait faire confectionner  une jolie robe à sa fille. Le tissu paraissait solide et foncé, les tâches s'y verraient moins facilement et les accrocs mettraient plus longtemps à faire leurs apparitions. 

Il en restait très peu mais certainement suffisamment pour habiller une fillette de pas tout à fait 5 ans.


Je prends celui la!

Elle désigna le morceau du menton alors qu'elle fouillait dans sa besace pour en ressortir les écus demandés, certainement le seul achat superflu pour les deux trois mois à venir, et ça lui vaudrait bien quelques  heures de travail en plus par jour pour combler le trou. Mais au moins celui la n'était pas si cher et plutôt agréable au toucher.
_________________
Andrea.
[Marché d'un bled paumé - 10 minutes avant impact]


09:55 (bah oui le décompte commence dés maintenant!)

Voilà qu'on lui avait chapardé son froc au sortir de sa paillasse.
Parlons de vol et non pas d'oubli. Il nierait avoir prit jambes à son cou pour fuir devant les tentatives d'enfourchements d'un époux visiblement vexé d'avoir retrouvé sa gueuse dans son plus simple appareil en compagnie d'un homme qui visiblement n'avait pas eu à lui passer l'anneau pour profiter de la chose.

Tôt ce matin là, il s'était donc retrouvé à découvert dans les rues de cette ville Bourguignonne dont il n'avait pas encore mémorisé le nom...
Peut être Cosne, Chalon, Macon ou Tarte-en-Pion...

Cela n'avait pas d'importance, pour le moment il était à poil, naked, ou comme ont dit chez les Suions : Krisprolls...
Une main devant et d'un pas soutenu, il embrancha vers la place du marché dans l'espoir de trouver quelques vêtements de faible facture. La qualité attendrait, l'important était de remballer le tout...


07:32 (la précision, Deutsche Qualität !*)

Le marché était déjà bien fréquenté malgré l'heure matinale et le brun plus fort que le vent s'engouffrant dans sa crinière, sentait surtout le regard des uns et des autres le parcourant de haut en bas.
Il faut dire qu'il y avait peu de bels hommes par ici, alors par moment la main recouvrant le matériel se dégageait pour laisser l'entrevoir aux demoiselles.

Oui, souvent, Andrea pouvait être pervers, mais il assumait sa condition.



06:00 (tut tut, tut tut)

Les tisserands de cette ville avaient un gout assez étrange pour l'habillement...

Des braies aux couleurs à vous explosez les yeux, des chemises trop larges, et tout ça dans un tissu qui à coup sûr rappait la peau.

Je ne vais surement pas m'habiller en toile de jute, je ne suis pas si désespéré, pensa t-il.
D'étales en étales, de grimaces en grimaces, le brun se planta finalement devant le rayonnage d'un marchand de tissus finement ouvragés.
D'un coup de fesses bien placé, il invita une vieille femme à aller crever quelques rues plus loin.
Il lui fallait de l'espace, de la lumière pour trouver le morceau de tissu idéal, celui qui mettrait en valeur la moindre parcelle de son corps.


02:40 (le fil rouge, coupe le fil rouge Jake!)

Le choix était complexe, il recherchait un tissu sobre, le but n'était pas de ressembler à une poupée de chiffon.
Frénétiquement, l'homme à poil caressait chaque textile pour déceler la douceur, la fraicheur de la matière.
C'est alors que sa main -celle qui est disponible- s’arrêta sur un morceau d'étoffe marron.

Ce n'était pas de la soie, mais le touché était agréable.
Il porta sa main à sa botte pour y attraper une petite bourse qu'il dissimulait là en cas de coup dur.
La bourse principale étant restée chez sa maitresse de la nuit précédente.
Nécessairement, il lui faudrait récupérer son pécule plus tard.
Habillé serait plus judicieux en cas d'affrontement avec le pauvre époux.


00:10 (ça va exploser !)

Il tira donc sur le tissu afin de le désigner au marchand et de pouvoir le payer comme il se devait.
C'est sans prêter attention à la légère résistance exercée sur la matière qu'il interpella l'homme :


Hé, toi là ! Je le prends !



00:00 (la suite, dans un instant)


* Qualité Allemande
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Mary_de_birmouzant
[A la guerre comme à la guerre]

Le nez plongé dans sa besace, à la recherche des piécettes perdues, son attention fut détournée par SON tissus qui lui glissait d'entre les doigts.

Sans se démonter, elle tira énergiquement d'un coup d'un seul, histoire de faire lâcher prise à l'homme qui avait osé poser ses paluches sur SON morceau. 

C'était une belle journée mais il ne fallait pas trop pousser non plus, elle essaya de se contenir et de rester le plus aimable possible. Dure dure.


 Non. Il est à moi! Enfin, pour moi! J'étais là avant vous.

Elle redressa les épaules et suréleva le menton pour appuyer ses dires, et bien entendu, sa main, aussi fine puisse t elle être, ne bougea pas d'un millimètre. 

Elle le toisa du regard et le détailla finement. 

Bel homme, oui, avec un certain charme.
Belle chemise, froissée mais classe.
Belles braies, euh, absentes?

Ses joues rosirent sous l'effet de la vision des cuisses nues de l'homme et de cette main qui servait de bouclier?

Abasourdit, elle n'empêcha pas ses pensées de vagabonder, l'espace de quelques secondes elle aurait presque baladés ses yeux vers des horizons un peu plus sauvages, mais la réalité lui revint en pleine face.


Non non et non! Tu te fiches de savoir pourquoi cet homme se trouve presque nu, ici, à vouloir TON tissus! Tourne toi! Paie et dégage de là vite fait bien fait!*

Et donc, elle lui tourna impoliment le dos et tendit tout son argent au marchand.

Tenez pour vous! Et ça c'est pour moi! 

Elle plia l'étoffe en quatre pour faciliter son entrée dans son panier, évitant soigneusement de se retourner.

*vous êtes en communication directe avec sa conscience.

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Andrea.
[Sérieux ? C'est à moi que tu causes?]


L’étole lui glissa des mains, happée par une force colossale.
Il devait bien y avoir dix hommes au bout de la pièce de tissu.
A la vue des événements récents, Andrea s'inquiéta de savoir qu'il s'agissait peut être d'un attroupement d'hommes cocufiés en soif de vengeance.
La situation serait alors critique pour le jeune homme. Se battre face à un seul adversaire les roustons à l'air ne poserait éventuellement pas de soucis. L'individu était malin et pourrait en découdre.
Mais dix hommes, cela serait bien trop, et il craignait de retrouver ses bijoux de famille détaillés en rondelles après quelques mois au séchage.
Voila pourquoi il ne mangeait jamais de saucisse sèche en taverne... surtout dans les tavernes municipales.
Le type était expérimenté sur la question pour avoir été maire de nombreux mois.
La bière municipale était sa spécialité. Délicat mélange de bière d'abbaye et de pisse du bourgmestre.
A Rochechouart, son village natal, la spécialité était appréciée des gueux...

A sa grande surprise, la voix qui l'interpella était plus féminine qu'attendue.

Ses yeux pivotèrent de droite à gauche pour observer la source du bruit.

Là, à portée de bras se tenait une petite blonde, sourire crispé, un bout de tissu en main, quelques écus dans l'autre.
L'homme à poil se planta face à elle, prêt à lui montrer son infériorité due à sa condition de femme.

Alors qu'il allait dégainer son sempiternel argumentaire prémâché, il constatait que la jeune femme détaillait au fur et à mesure son corps dénudé jusqu'au point encore dissimulé par l'une de ses mains.

Ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait s'offusquer d'une telle situation, bien au contraire, il en souriait intérieurement.
Petit clin d’œil vers la dame en guise d'invitation à profiter de ce bon plaisir.
Pour tout dire, le brun pensait franchir la paillasse de sa voleuse de tissu au même instant.
Cette situation devait être résolue rapidement afin de passer aux choses sérieuses.


Marchand, je te donne le double de ce que te donnera la bougresse. Pareille matière ne peut être confiée à cette chose.

Il en ferait surement sa chose le soir même, avec un peu de chance celle ci n'aurait pas d'homme à la chaumière.
Puis se tournant vers la fille :


Donnez moi donc mon bien ! Je paye en conséquence, je ne voudrai pas qu'il soit usé ou crassé si rapidement.

Les deux mains tendues vers le panier de la donzelle en attente de récupérer son dû, laissant par la même occasion libre vue sur son service trois pièces.
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Mary_de_birmouzant
[Moi, une chose ? Non mais je rêve !]

Avez-vous déjà vu un taureau charger ? La tête baissée, le pied qui tambourine le sol, les narines qui expulsent leur colère par une étrange fumée… ben voilà à quoi aurait ressemblé la jeune femme qui faisait face à son voleur, si elle n’avait pas pris sur elle pour se maitriser !

Grande inspiration.

Clignement d’œil, des deux pour paraitre moins cloche.

Elle se serait presque giflée pour éviter à sa vue de dévier des deux mains de son interlocuteur à son bas ventre. Bah oui quoi, qui dit deux mains en l’air, dit plus rien en bas !

C’est donc, la bouche entre ouverte, qu’elle cherchait ses mots, ses yeux s’offrant une agréable danse de haut en bas, de bas en haut, de haut en bas, ect….

Quelques secondes auront été nécessaires pour permettre à son esprit de se remettre en ordre. Oui, l’était plutôt bien monté, dommage qu’il ne gardât pas la bouche fermée.

Toussotement. Deuxième toussotement même.

Elle n’avait pas les moyens de surenchérir, elle ne pouvait donc pas lutter, à moins de lui sauter dessus et de lui arracher ses cheveux un à un ? Ah ben bravo, beau spectacle ça ferait !

Lui jetant l’étoffe à la tronche.


La chose espère que vous attraperez froid, et que vous succomberez à une bonne grippe !

Les joues en feux, elle faisait son possible pour rester sûr d’elle, pas si facile, surtout avec un homme à poil devant soi.

A la fois gênée et contrariée, elle lui aurait bien arraché les yeux, juste pour se soulager.

Elle regardait ses mains, puis sa tenue, histoire de vérifier qu’elle n’était pas si sale que ça. Etre au service de la duchesse de Chartre avait quand même des avantages, une tenue correcte lui avait été confiée à ses débuts.


Et… et… Je ne suis pas une… crasseuse !

Comment ça, elle balbutiait en plus ? Et depuis quand elle se justifiait ? Il est où le temps où elle aurait sauté à la gorge de son adversaire sans se soucier du regard des gens ?

Elle lui tourna le dos, encore une fois.
Elle aimait bien faire ça, ainsi ça montrait un peu qu’elle avait le dernier mot en clôturant la conversation, indiquant à son prochain que de parler à son séant était encore moins efficace.

Déjà à la recherche d’un nouveau tissu, elle marmonna entre ses dents :

Bougre d’homme…

Non mais je rêve !

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Andrea.
[Vous voulez tâter la bête ?]


Encore une qui devait avoir ses trucs pour en être d'aussi mauvais poil.
Les femmes... Pas un jour sans qu'elles soient casses noisettes.
Celle-ci était plus ou moins passablement énervée mais semblait savoir se contrôler.

Finalement peut-être qu'il s'était trompé dans son jugement, la vexée avait un accoutrement plutôt soigné et comble de tout, des mains presque propres.
Se prêtant à rêver de recevoir une belle fessée sur son postérieur refroidi par le vent frais, il vit l'étole de la discorde lui arriver en plein visage.

Extrayant le tissu et le portant sur son torse, le jeune homme encore un peu bousculé par la réaction de la dame prit de plein fouet les quelques mots qu'elle pestait.
De cette brève incartade, il ne retiendra que : "La chose espère bien que vous succomberez à une bonne !", les cris des marchands dissimulant une partie des mots prononcés par l’excitée.

Un peu déçu de constater que son attirail n’intéressait plus, il ceintura le bas de son corps avec la pièce de textile, veillant à ne pas laisser dépasser de quoi émoustiller la petite dame.

Visiblement vexée ou outrée du comportement qu'avait pu avoir Andrea, l'inconnue lui présenta son postérieur dans une tentative d'évitement.
Il n'y avait bien qu'une femme pour penser qu'afficher son croupion à un homme le pousserait à se confondre en excuse.
Après tout, les hommes ont tous les droits, la femme tous les devoirs, dont celui de satisfaire l'homme.
D'ailleurs quand il s'agit de contenter, l'Homme n'est pas compliqué, tout se passe par la paillasse et quelques heures d'effort physique.
Pour aujourd'hui il avait déjà eu sa dose, mais à l'occasion, il s'occuperait d'elle bien volontiers pour la dérider.

Le marchand attendait son dû depuis quelques instants à présent, Andrea glissa une poignée d'écus sur l'étale puis se rapprocha de la donzelle.
Perdant ses yeux sur la courbe de ses reins et son séant saillant, il lui chuchota au creux de l'oreille quelques mots :


Moi ça me convient bien le coup de se faire la bonne.

A la réflexion, il n'avait pas jugé propice de lui pincer la fesse mais cela le tentait grandement.
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--Alberto_fronzac
Alberto Fronzac, je suis marchand depuis des années lumières, de père en fils à vrai dire.

Je savais que j’allais enfin vendre quelque chose ce matin, la blondine semblait avoir trouvé son bonheur.

Je vois des spécimens chaque jour, mais là, voir l’homme arriver les fesses à l’air me fendit le visage d’un sourire.
Mes seules dents encore en place apparaissaient, hélas pour moi et vous autres, elles ne sont plus d’un blanc éclatant…

Je fus d’abord près à intervenir en la faveur de la p’tite dame, pour cette descente de gorge affriolante j’aurais presque fait n’importe quoi, voyez vous les avantages de mon métier ? C’est d’être toujours placé au bon endroit pour admirer ces dames, c’est pas pour rien que je persiste à vendre ces étoles ! Bien que je sois des plus croulant vu mon âge, les bonnes choses de la vie ne sont jamais à refuser.

Mais, entre un coup que je n’arriverais jamais à avoir et le double de ce que je pensais gagner, j’ai pas mis longtemps à dévier ma vue, floutée oui, mais encore bonne, sur la pile de pièces qui s’amoncelèrent entre mes piles de linges.


Allez ma p’tite’dame, fermez votre clapet et rendez vous à l’évidence. Z’êtes pas en position de négocier….


Je voulais pas la vexer mais bon, si il pouvait me donner quelques écus de plus juste pour soutien moral, ça s’rait pas de refus !
Mary_de_birmouzant
[Alors là même pas en rêve… Euh… Quoique?]

Les hommes. Ahhhh ces hommes. Mary avait pris soin d’éviter tout contact avec eux depuis plusieurs mois.

D’abord veuve, puis mère, et sans un écu d’avance, elle n’avait rien de la femme fréquentable. Personne n’avait daigné vouloir la courtiser, elle devait faire peur, qui sait ?

Bref, elle était bien décidé à résister à toutes tentations bestiales, ainsi, personne ne l’avait touché depuis des lustres et peut être était ce la raison de son agacement précoce ?

Ou bien savait t elle d’avance que ce combat était perdu, puisque face à deux hommes, elle ne faisait pas le poids?

C’est donc, encore perturbée, qu’elle se raidit au souffle qui s’abattit contre son oreille. Il était encore là ? Pourvu qu’il ne s’approche pas plus, elle serait vite coincée entre l’homme et l’étale, et cette idée lui donna presque le vertige.

Droite comme un i, elle siffla entre ses dents :


Encore faut il qu’une bonne vous fasse l’honneur de se laisser prendre !

De mauvaise foi, oui, elle l’était.

Elle devrait se rendre à l’évidence, le mieux était de rentrer au domaine, le plus vite possible, a défaut de toutes autres choses, ce type lui avait permis d’économiser quelques écus, et il n'était pas venu le temps de se faire corriger pour son audace, encore fallait il filer et prestement.

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Andrea.
[Farouche]


C'est qu'il n'était pas habitué à ce qu'on lui tienne tête le Mortemart.

Ce petit bout de femme avait du tempérament, c'était une bonne chose, mais elle devrait en user pour d'autres. Il ne s'y laisserait pas prendre lui.
Elle vociférait entre ses lèvres des propos vexant pour un homme de sa trempe.
Lui, ne pas pouvoir se farcir la bonne, tiens qu'elle est drôle mais blessante la bougresse.

Alors qu'elle était dressée comme une poule se pavanant devant un coq en période estivale, l'envie lui vint à trois reprises de lui coller une claque sur le séant.
La première pour la corriger du ton qu'elle employait, la seconde pour avoir zieuter en toute impunité son engin, la troisième... juste pour toucher comme ça -beh, c'est comme le rouge, ça fait pas de mal-.
Ses mains prisent dans un balai d'hésitation, c'est qu'il préférait réserver ça à un moment plus intime... Chevauchée sauvage, Voyage en trois nœuds, attaque furtive à la mode brigands.

Jamais la femme n'aurait le dernier mot, question de principe.
Si les femmes... enfin... pour être une femme, encore faut il avoir un peu de rang, de prestige ou tout autre qualité qu’élèverait une femme en tant que Femme -vous saisissez la nuance, le raisonnement du type est un peu tiré par les cheveux. Il faut simplement comprendre que pour lui il y a les petites femmes (presque des gueuses) et les grandes femmes (des comtesses, duchesses, etc)-, portaient la culotte à la chaumière, nous serions bien mal barrés !

L'occasion de partager la couche d'une Femme -une comtesse donc, ou un truc du même acabit- ne s'était jamais présentée.
Il avait du charme mais visiblement pas assez pour ce genre de proie... Ou alors elles étaient timides...
Mais non mesdames, il ne faut pas être timide, il est demandeur ! Des bisous, des câlins, il en veut tous les jours le monsieur.

Le marchand louchait sur la pile d'écus qu'il avait déposé auparavant sur l'étale.
C'était peut être bien la première fois qu'il en voyait autant de la dorure.
Un peu offusqué par tant d'admiration, c'est qu'ils étaient pauvres les pouilleux d'ici. Affligeant...


Allez, prends ton argent sac à viande ! Je n'ai pas que ça à faire, et puis je ne voudrais pas que tu te fasses chapardé par la grognasse.

Soupir prolongé, accompagné d'un levé de jambe droite pour relacer une botte qui se barrait en cahuète, laissant au gré du mouvement apparaitre une bourse encore bien lourde, sûrement pas d'écus.

Son programme chargé l’incitait à quitter le marché, les bons tailleurs ne courant pas les rues par ici, il devrait mettre un pied à l'étrier si il comptait passer la fin de la journée le derrière au chaud dans une paire de braies taillée sur mesure.


Très chère voisine, je vous laisse à vos emplettes, moi j'ai à faire.

Demi-tour en direction des rues de l'artisanat en quête d'un couturier pas trop à déféquer.

A ce moment là, il ne savait pas que leurs chemins allaient se croiser un peu plus tard -et si il l'avait su, ptetre bien qu'il serait pas venu-.

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Mary_de_birmouzant
[Non, caractérielle!]

De toutes façons elle n'avait rien vu de plus, bien trop prude pour oser se retourner et offrir à sa vue un spectacle suffisant, elle avait farfouillé en priant le très haut qu'il s'en aille, et vite.

Une fois enfin libéré de cette emprise masculine, elle posa ses yeux sur le marchand.


Hé oh, arrêtez de me regarder comme ça vous! Ramassez votre argent! Ou dois je le faire à votre place? 

D'un coup de châle elle recouvrit sa gorge bien trop dénudée apparemment.

Et oubliez tout de suite vos idées mal placées, vous allez en perdre vos seules dents encore en place! Vieil obsédé de mes deux!

Et c'est là qu'elle se mît à courir, les pans de sa robe relevés  pour faciliter ses enjambées, elle regrettait déjà de ne pas avoir pris un bout de tissus avant de partir mais si le jeune défroqué ne lui avait pas donné de correction, le vieil ours ne se ferait peut être pas prier lui, impossible donc de faire demi tour. 

Le reste de sa journée n'en fut pas des plus sympathique, pour sûr, elle n'oublierait pas l'entre j... Euh, le visage de son voleur.



[Enfin un bon repas]

Le lendemain, au soir.

Il faisait déjà noir dehors, la nuit tombait de plus en plus tôt, et quelques astres brillaient au loin, il ferait certainement beau demain.

Mary poussa la lourde porte de l'auberge, elle aimait venir là, les ribaudes du coin n'y venaient pas et donc, on évitait d'y croiser de vieux soûlots. Et surtout, les entrecôtes y étaient d'un délice incontestable.

Sans prendre la peine de discuter avec qui le voulait bien, elle grimpa aussitôt sur un tabouret pour s'accouder au comptoir. Un peu poisseux il était, mais affamée elle devenait.


Gilberte! Une entrecôte s'il te plaît, avec ta fameuse sauce aux oignons hein! 

Ah qu'il était  bon de se retrouver là. La vie d'une femme seule, avec un enfant à élever, n'était pas des plus facile, il faut bien l'avouer. Mary avait un appétit d'homme mais elle pouvait se le permettre, avec toutes les activités qu'elle avait, elle n'avait pas le temps de grossir.

Une paire de hanche assez développées pour avoir enfanté, un petit ventre tout juste plat, témoin lui aussi d'une grossesse déjà passée , et un décolleté plutôt agréable au toucher, bien que personne n'en fasse bon usage ces derniers temps, il était rarement en vue, juste un moyen de ne pas attirer l'attention. 
Bref, elle avait une ossature fine, et de petite taille, ses proches se demandaient toujours comment elle faisait pour avaler tout ça.  

Revenons en aux gargarismes que son ventre faisait. Elle avait faim la petite dame.

Tu as d'la chanc' ma jolie, il m'en rest'une, j'te la fait griller d'suite.

Parfait, sers moi donc un godet de vinasse s'te plaît en attendant.

Mary lui adressa un chaleureux sourire et décida donc d'attendre son festin en buvant, il piquait en bouche, mais de toutes façons, elle n'avait pas les moyens de boire autre chose.
_________________
Andrea.
[La bête à faim]


La nuit avait été agréable, agrémentée de quelques petites nuisances nocturnes, le petit plus.
Miaulements de chats, hululement d'une chouette qui avait élue domicile pas plus loin que le chêne surplombant la cours de l'auberge.

Le cadre lui avait semblé prompt au repos du guerrier.

Une poignée de jours durant lesquels son programme se résumerait à dormir, boire, manger... et puis évacuer le tout par des moyens peu gracieux.

Ce matin là il avait donc débuté sa journée par une bonne lampée de jus de pomme servi à la chambre par la maitresse des lieux.
Elle ne s'était tout d'abord pas montrée très coopérative mais le bruit de la bigaille avait fini par faire pencher la balance en sa faveur.

Son arme secrète? Tout l'or qu'il transportait avec lui. Au risque de se faire égorger au long de ses voyages. Il était imprudent de parcourir les chemins du royaume avec une bourse pleine de mille écus.

Chaque chose avait un prix, quoi qu'on en dise, et le brun avait depuis son plus jeune age négocié tout ce qui pouvait l'être.

Pas plus tard qu'il y a une semaine, un heureux habitant de Guéret en Limousin avait pu profiter de quelques kilos d'or en échange d'un morceau de carte bien étrange.
Oui, le jeune homme ne savait pas tenir en place et et ressentait constamment le besoin de faire des recherches sur tout et rien.
La dernière en date donc : un éventuel trésor, puisque qui disait carte, disait trésor.
Peut être serait ce de l'argent jeté par les fenêtres mais il relativisait, le document serait une pièce de plus à sa collection d'objets divers et variés.

C'est donc sous une couverture de laine qu'il se retrouvait, gobelet en main, sirotant un jus de pomme du pays.
L'aubergiste, en guise de gratitude avait également présenté sur un plateau une grande tranche de pain recouverte de beurre battu de la veille. Délicate attention...

Expression de dégout sur la face du brun à la vue de la matière jaunâtre.


Que... mais... Bordel ! Nan mais on se moque de moi dans ce taudis !

Hé la catin
, hurla t-il à travers la pièce.

Ramène toi par ici grosse bonne femme que je te le fasse bouffer ton concentré de gras.

La tavernière un peu boulotte accourra dans la chambre de ce client fort désagréable... Faut dire qu'il n'aimait pas le beurre, la fabrication de l'aliment lui paraissant suspecte. Beh oui, comment du lait blanc pouvait se transformer en ce truc jaune et dur...

Non non non, il se refusait à avaler ça.

Tête basse, marmonnant, gênée, qu'elle allait lui apporter une nouvelle tartine sans beurre, avec une compote de pomme si il le souhaitait et tout le blabla.


Fait donc, andouille !

Si tôt et déjà de mauvaise humeur, il fallait qu'il se lève, sa couverture commençait à faire bouillir son corps à petit feu.

D'un bras il repoussa la pièce de laine se découvrant nu comme un vers.

Quelques pas de côté pour passer la tête par une fenêtre étroite mais trop peu pour dissimuler l’entièreté de son anatomie.
Il faut avouer qu'il était plutôt d'un naturel très à l'aise avec son corps.
A de nombreuses occasions, les habitants de son village natal avaient eu à profiter de son sans gêne.

Alors qu'il se grattait allégrement la fesse droite, son hôte se pointa pour lui déposer une tartine fraichement préparée.
Pour seul accueil, celle-ci se retrouva face à un derrière que ses dents auraient croquées avec grand plaisir.
Sa présence se faisait sentir et le brun passablement agacé lui signifia d'un signe de main de déposer son petit déjeuner et de lever le camp en vitesse.



[Plus tard en fin de journée]


Plus tard dans la journée, après avoir flâné dans les rues avoisinantes, son ventre commençait à exprimer son mécontentement.

Il retournait alors vers son auberge d'accueil, son gourbi comme il se plaisait à dire.

La veille au soir, le cœur en berne de ne pas avoir pu ramener donzelle dans son nid, il s'était consolé en dégustant une entrecôte digne des meilleures auberges.
Inattendu de la part de l'établissement qu'il fréquentait.
Celui-ci n'était pas non plus malfamé, bien au contraire, la douceur du lieu contrastait avec les rues parallèles au bâtiment.

Une fois la porte de l'auberge passée, il fila droit au comptoir, glissa son postérieur sur le tabouret qu'il avait à porter de main.

La cuisinière -qui est aussi, l'aubergiste, la tavernière- était occupée à prendre la commande d'une dame dont le visage lui donnait une impression de déjà vu.

Attendre ce n'était pas son genre, il attira l'attention de l'aubergiste en frappant d'un coup sec du point sur le comptoir.


Hé, toi, je veux ta meilleure entrecôte, préparée comme hier !

La tavernière jetait un regard alternativement à l'inconnue servie au préalable et au brun.

C'est que ma dernière est à la cuisson pour cette dame mon bon monsieur...
La gêne était palpable.

Sans attendre, l'enquiquineur hurla à nouveau contre la pauvre femme :

Écoute moi bien laideron, je te paye grassement pour la casbah du dessus alors je veux, j'EXIGE que tu me donne ma pitance !

Laisse donc crever tes autres clients ! Je te donne dix écus de plus pour te décider !


Hésitante, elle se rapprocha de sa cliente, sûrement pour lui annoncer la nouvelle.
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Mary_de_birmouzant
[Il devient son pire cauchemar]

Accoudée au comptoir, l'esprit ailleurs, occupée à explorer son vin, Mary n'avait pas entendu son pire cauchemar arriver. Même le grand coup sec sur le comptoir ne la fît pas sortir de ses pensées. Obnubilé par l'odeur alléchante de la viande grillée, elle devenait affamée. 

C'est quand Gilberte se pencha gracieusement (ou plutôt grassieusement) contre son oreille qu'elle releva la tête pour voir de quoi il s'agissait.


Désolé mon p'tit, mais le bel apollon là bas me propose dix écus de plus pour ton entrecôte....

Mary suivit des yeux la direction que la Gilberte indiquait, son visage se décomposa à la vue de l'homme, heureusement que le soleil avait coloré sa peau ces derniers jours, elle serait presque passée pour une palote sur ce coup.

Bel apollon? Non mais je rêve... je dirais un trou du cul sans tête oui..... 

Bien entendu, elle avait pris soin de chuchoter ses derniers mots. Et encore une fois elle était de mauvaise fois, enfin à moitié, parce que apollon il l'était mais trou du cul aussi, donc....

Elle posa ses prunelles sur les siennes, le fixant, sans défaillir une seconde, elle articula en exagérant bien comme il le fallait pour agacer:


Je t'en donne 10 de plus Gilberte, et maintenant amène moi mon repas tu veux!

Son entrecôte lui coûterait la peau du cul mais oeil pour œil dent pour dent estomac pour estomac, non, ça marche pas?

   
_________________
Andrea.
[Une surenchère ?]


Ce qui se passait à l'instant au comptoir de la taverne était inattendu pour le jeune homme.
Celle qui lui semblait encore inconnue allait de sa petite surenchère sur le morceau de bidoche !
Mais pourquoi ? N'était-elle pas censée penser à sa ligne comme toute femme qui se respecte ?
Il était sûr qu'elle faisait partie de ses femmes qui avaient un petit bourrelet disgracieux (selon elles) sous chaque fesse.

Pourquoi tant de haine, pourquoi tant de carnivorité de la part de cette donzelle ?

Trente écus pour une misérable entrecôte ? Du vol pur et simple... Non la tavernière ne pouvait laisser faire ça.
Cependant, le brun ne pouvait montrer à quel point l'émotion l'envahissait.
La viande c'était essentiel pour sa survie -oui, il aime autre chose que les femmes-, et sûr qu'il ne se passerait pas un jour sans qu'il en mange, du moins pas avant des années.
Ce jour ne serait pas LE jour.

C'est qu'elle le dévisageait en plus, la petite vicieuse espérait sûrement constater les dégâts de son attaque psychologique.
Les dents serrées, la narine mouvante et la lèvre supérieure dressée sur la partie gauche, un léger grognement émanant de sa gorge, le beau se transformait peu à peu en bête.
Ce serait sa guerre mon capitaine !
Reprenant ses esprits, il aboya en direction de l'aubergiste :


Hé Mochitude, tu devrais bien obéir à l'homme plutôt qu'à cette pécore.
Si tu ne veux pas que je te botte le train, tu ferais bien de revenir à la raison.


Il sauta au bas de son tabouret puis tel un ours mal-léché, gagna le périmètre vitale de sa proie.
Une zone qui s'en fut violée par l'approche de son visage au plus proche de la face de cette dame.
Le regard suspicieux, le nez embrassant de quelques millimètre celui de sa future victime (déjà victimisée la veille par notre bougre).


Dites, vous, là, votre tête me dit quelque chose, on a déjà partagés la même couche ensemble ? Joué à la bête à deux dos ?

Tout en continuant à la fixer du regard de très prêt, il fit à nouveau trembler le comptoir d'un coup de poing :

Tavernière Gertrude ! Je te donne 10 écus de plus que la poucrave !

Si elle veut jouer, on va jouer...

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Mary_de_birmouzant
[Provocation]

Elle sentait son haleine balayer son visage, elle ne savait si c'était lui où elle mais ça sentait fort le vin en tout cas. 

Elle ne pût se retenir de sourire en le voyant s'énerver ainsi, à défaut de manger de la viande elle aurait au moins réussit à transformer l'apollon en lion. Il avait la tempe qui battait à plein, signe d'une tension palpable, et avouons que ça lui donnait un nouveau petit charme.

Bon plaisanterie mise à part, impossible pour elle de donner plus.


Si les bœufs sont des femelles et les vaches vêtues de laine, alors oui nous avons sûrement déjà partagés la même couche.

Elle leva les yeux en l'air, signe évocateur de son agacement. Si lui trempait son biscuit partout, elle, ne servait pas de tasse de thé à n'importe qui.

D'une main délicate mais ferme sur le haut de son torse, elle le repoussera suffisamment loin pour ne plus partager le même air. 


C'est une manie chez vous, rien ne doit vous être refusé et vous ne vous refusez rien! 

D'un signe de tête à la tavernière, elle lui indiqua qu'elle pouvait lui céder SON morceau de viande. 

Bien entendu, elle voua au passage une légère prière en direction du très haut qui disait " Ô mon dieu, faite qu'il s'étouffe et meurt lentement", bon d'accord pas très aristocratique mais on peut bien faire des exceptions parfois, non?


 Je prendrais un bol de soupe pendant que mon sieur se délecte de mon repas! 

Ni une ni deux, l'entrecôte alléchante fut servie à son voisin. Elle le fusillait du regard et ne doutait pas qu'il se ferait un plaisir à la déguster  sous son nez.

 
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Andrea.
[Encore une victoire !]


La blonde lui susurrait des mots d'amour au travers de la pièce, encore une fois, malgré le peu de distance, l'environnement bruyant l’empêchait de comprendre la totalité de ses paroles.
Il apprit donc :
qu'il avait déjà partagé la couche de la donzelle, qu'elle ne s'y refuserait pas une nouvelle fois et qu'elle avait l'intention de se délecter de lui...

Fallait donc qu'il se presse de manger, mais en tout état de cause, de retour à sa place, monsieur était servi !

La viande était à lui, à luiiii !
Sous son nez, une odeur alléchante, quelques herbes recouvraient l'entrecôte grillée à souhait à l’extérieur et saignante à l'intérieur.
Une petite sauce accompagnait le plat, des échalotes surement réduites dans du vin...

Encore une chose qu'il détestait, non pas l’échalote, ni le vin, mais les deux !
Sa caboche fumait, un plan en pleine préparation. Il n'avait pas encore eu le temps de faire sa mauvaise action du jour.
Non pas que voler la viande de la bouche d'une femme n'était pas une mauvaise action, mais il avait payé le prix fort pour son repas, ce qui pour lui relevait de la dure loi du marché.

Il aspira d'un trait le liquide ocre brun, grimaçant en sentant le gout acidulé du mélange vin-échalotes puis tapa à nouveau du poing sur le comptoir.
La tavernière s'approcha de lui, roulement des yeux exprimant son mépris pour le jeune homme.
En face d'elle, le brun esquissa un sourire mesquin avant de projeter dans un crachat garnie la sauce qu'il détestait tant à son visage.
Tout en s'essuyant la bouche du revers de la manche il baragouina rapidement :


Je crois que tu devrais revoir ta recette, c'est infect... Y a bien que les pauvres gens pour manger ta victuaille à gerber.

Se concentrant à nouveau vers la dame qui s'était rabattue sur un bol de soupe puisqu'elle n'avait en fait pas très faim, il reprit :

Alors comme ça on à fait ses choses là ensemble ? Je devais être inoubliable, par contre vous...

Petite grimace ironique pour accentuer ses paroles, et tout en riant :

Si vous voulez je veux bien remettre ça, mais faudrait voir à pas trop tirer sur le rouge, ça vous charge l'haleine...

Andrea n'était pas un corniaud sans sentiment, il avait un ithyphalle qui lui demandait de ne pas laisser la jeune dame seule. C'est ça avoir du coeur !

Il se rapprocha d'elle puis ramenant sa gamelle à porter de fourchette il plongea son regard dans ses yeux avant de reprendre la parole :


Elle à l'air bonne votre soupe, y a quoi dedans ? Des légumes ? Un peu de viande ?

Petit à petit l'une de ses mains avait pris place sur la cuisse droite de la donzelle.

Je vous remets maintenant, vous êtes ma voleuse de tissu. Vous savez je vois tellement de monde que j'ai parfois du mal à garder un visage en tête.
Mais vous ça ne m'étonne pas que vous vous souveniez de moi.


Petit clin d'oeil et sourire coquin vers l’intéressée.

Il faut dire que vous ne devez pas voir d'homme aussi bien bâti que moi
, dit-il en désignant son entre jambes.
Dépêchez vous de manger, qu'on règle les détails dans ma chambre...
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