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[rp] La plage...

Satyre
Mimizan...

Ils venaient de fouler la terre de la ville, pour certains, inconnue. C'était son cas à elle, elle n'était jamais passée par là et ne savait rien de ses traditions, pour peu que la ville en est. Pourtant, pas la peine d'être du pays pour sentir l'air iodé et marin qu'elle respira à plein poumons dés son arrivée... Tout ça promettait une journée tout en douceur sur le sable et un repas riche en coquillages. Le temps se prêtait enfin aux longues après midi de farniente et elle avait bien l'intention d'en profiter au maximum même s'ils repartaient dans la foulée.

Elle alla se renseigner en taverne et tomba sur un tisserand aux bons gouts qui lui indiqua le chemin à prendre pour trouver la plus belle plage du coin. Bien sur, pas question de faire un geste sans Jo. Rien ne pouvait lui arriver, il veillait sur elle depuis leur départ et trouva lui aussi très séduisante l'idée de visiter les bords marins... Ils n'étaient pas seuls dans cette épopée bien moins romantique qu'on pourrait l'imaginer mais...certains brillaient par leur absence et Sat commençait à trouver la situation lourde à gérer. Aujourd'hui, elle voulait ne plus y penser et prendre du temps pour un peu de légèreté comme elle aimait à le dire...

Amadeus les conduisit, leur faisant découvrir un endroit semi paradisiaque où la terre, la mer et le ciel se rejoignaient pour former un paysage digne des plus beaux rêves... L'endroit était à couper le souffle...l'océan faisant rouler ses vagues lentement sur le sable mouillé, les mouettes le frôlant avec désinvolture... c'était époustouflant...Profitant lui aussi de ce moment de paix et d'une température ambiante déjà estivale, Amadeus quitta ses bottes et enfonça ses pieds dans le sable chaud. Elle regarda faire l'homme, sourit, et, sans y réfléchir plus longtemps, l'imita.

La sensation de tout se sable qui vient s’immiscer contre la peau et entre les orteils...hummm... elle en ferma les yeux de plaisir. Ses pieds, comme beaucoup de femmes, sont le siège de nombreuses sensations et la chaleur qui se repartit soudain tout autour d'eux malgré l'heure matinale, lui arrache un frisson qui courent jusqu'en bas des reins...

Reprenant ses esprits plus ou moins rapidement, elle lança un regard complice et explicite à son ami..



Ça Jo...je te le conseille... c'est tout simplement divin !!! J'attends ça depuis l'été dernier... déchausse toi et... pour une fois... écoute ton corps ...

Elle lâcha un sourire qui en disait long sur ses sensations à elle et, alors qu'une fine brise venait lui léchait le visage, elle posa ses affaires en boule sur le sol et avança vers l'océan qui n'attendait qu'eux pour jouer à leur mouiller les mollets...
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Jo620
La plage cette grande inconnue pour Jo;il ne l'avait jamais vu tout comme la mer.Bien sur il en avait entendu parler et là il en était tout près.Il ne se l'imaginait pas aussi immense! grandiose! infinie.........elle lui faisait un peu peur.Elle était vivante même;elle bougeait et semblait vouloir se retenir au sable comme on fait pour ne pas tomber.

Ça Jo...je te le conseille... c'est tout simplement divin !!! J'attends ça depuis l'été dernier... déchausse toi et... pour une fois... écoute ton corps ...


Cria Sat dans sa direstion
Tout tétanisé par la grandeur des lieux Jo ne bougea pas il avait un peu peur.

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Satyre
Passer de la chaleur qui mordait sa peau au sable humide puis enfin à l'eau plus que fraiche, arrêta un instant sa respiration. Bon sang que c'était froid et surprenant, elle savait, pour l'avoir testé des centaines de fois, la différence était suffocante mais à chaque fois elle redécouvrait la sensation qui, immanquablement, la stoppait nette. Cette fois ne dérogea pas à la règle et elle plissa le nez pour résister à l'envie de courir dans l'autre sens pour échapper au froid de l'eau autour de ses pieds.

Un regard en arrière lui indique la position de son ami. Stoïque, enfin non, même pas... figé plutôt. On sent bien dans son regard qu'il éprouve un truc mais c'est quand même plus un mélange confus d’appréhension et d'émerveillement, le tout en proportions si équivalentes que son corps semble être resté en suspend pour prendre une décision sur la marche à suivre. Ses yeux trahissaient la panique et son corps semblait fasciné et enclin à se détendre...

Elle sourit. L'océan dans toute sa splendeur avait prit possession de Jo...Elle le laissa seul à se débattre avec toutes ces vagues d'émotions. Il s'en sortirait rapidement seul, elle le savait fort et déterminé, il saurait faire le bon choix...

Ses orteils remuèrent et elle se rendit compte que déjà elle s'habituait à la fraicheur de l'eau. Elle fit un pas supplémentaire puis un autre jusqu'à ce que le liquide lèche ses chevilles avant de se retirer pour encore y revenir...La métaphore lui fit penser à la nuit qu'elle venait de passer... A l’entêtement de cet inconnu qui l'avait obligé à réfléchir sur sa condition puis ensuite à tout ce qui en avait découlé...ses envies, ses besoins... tout ce qui n'était pas et qui pourtant l'aidait à vivre. Tout devenait si confus, si compliqué... sa vie avait été pourtant si simple...

Un soupire l'arracha à cette douloureuse méditation... elle s'agenouilla dans le sable mouillé et posa, devant elle, ses mains qui s'enfoncèrent lentement lorsque l'eau revint à la charge...Puis elle les souleva et l'eau recula laissant l'endroit aussi propre qu'avant ses empreintes... c'était si simple en effet. Elle réitéra l'opération...les doigts se refermant sur le sable qui s'échappe entre eux au gré de l'eau...


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Jo620
Jo sortit de sa torpeur quand il entendit la voix de Sat.Il s'assied sur le sable mou,Drôle d'impression.Il retira ses bottes se releva et avança doucement vers la mer.Le bruit des vagues devenait plus fortIl s'arrêta sur le sable mouillé curieux "hum"Il posa ses bottes retira sa chemise et avança lentement mais d'un pas décidé vers les vagues qui semblaient l'appelé.il avait maintenant de l'eau jusqu'au chevilles il décida de continuer;L'eau montait maintenant jusque la taille il plongea l'eau était encore fraîche:quelques mouvement de brasse pour le propulser plus loin et après quelques secondes réapparut.
Il émergea d'un coup en inspirant bruyamment secouant la tête de gauche à droite faisant perler l'eau de mer "ça ravigote "se dit il puis après avoir prit une grosse inspiration se laissa engloutir lentement

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Satyre
Elle est perdue dans ses pensées qui la torture plus qu'elles ne la rassurent alors que Jo, lui, aussi inquiet qu'il était, la dépasse sans lui jeter un regard et avance contre les vagues qui s'enroulent autour de lui, l'aspergeant comme pour jouer, trop ravies d'enfin trouver un téméraire comme compagnon improvisé. Et il semble y prendre du plaisir. L'eau monte rapidement et, sans prévenir, Jo s'engouffre comme avalé par l'eau qui le fait disparaitre...

Un sourcil en accent circonflexe, Sat se redresse pour tenter de l'apercevoir... il a déjà prit un peu d'avance et nage vers le large, se délectant de la fraicheur de l'eau qui le porte. Elle hésite un instant, plisse le nez, le regarde encore puis, hausse les épaules..après tout...pourquoi pas ?... Elle se lève, revient vers le tas que composent ses bas et ses bottes et quitte le reste de ses frusques gardant pour seuls vêtements une espèce de culotte longue et un chemisette de peau blanche...à peine convenable c'est sûr mais après tout...à la guerre...comme à la guerre !!!

Elle se tourna et avisa de loin son ami qui, lui, semblait l'attendre plus loin...Elle prend son courage à deux mains et retient son souffle une fois de plus...l'eau est froide, pour sûr, mais si elle réfléchit trop elle n'ira pas et elle le sait... Elle prend son souffle..profond, avance rapidement d'encore un pas ou deux et, alors que l'eau semble vouloir remplir son nombril, elle s'élance de tout son long pour pénétrer l'eau...l'effet est à couper le souffle, tout ses muscles lui hurlent dessus de la méchante blague qu'elle vient de leur faire...

Elle ressort quelques mètres plus loin, transit encore par le froid qui la transperce... pour y remédier elle entame une nage rapide et rejoint Jo...Un regard, un sourire...quelle bonne idée d'être venu durant leur temps libre...


Il faudra revenir se baigner plus souvent ... j'espère qu'on va rester quelques jours ici... Alors ? L'océan ? Tu en penses quoi ?
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Jo620
Jo la vit s'approcher nageant rapidement,elle ne devait pas avoir chaud il sourit rien qu'en y pensant,Arrivée près de lui elle respirait difficilement manque d'entraînement sans doute il ne pu s'empêcher de rire

Il faudra revenir se baigner plus souvent ... j'espère qu'on va rester quelques jours ici... Alors ? L'océan ? Tu en penses quoi ?


Mais c'est une excellente idée m'dame

en guise de réponse il s'approcha d'elle lui sourit et cria

Salééééééééééééééééé!!!!

et tout en riant il lui enfonça la tête sous l'eau.Elle réapparue cherchant respiration et battant des bras en colère.Il la regarda longuement.qu'elle est belle pensa-t-il.Elle était si près qu'il pouvait sentir la respiration de la sirène qui rageait devant lui.Il s'approcha lentement et ses lèvres effleurèrent les siennes;cela dura longtemps enfin cela lui paru une éternité, les yeux mis clos il savourait cet instant il s'arrêta soudain et la regarda s'attendant au pire
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Kenneth.
la plage, planqué derriere la dune.

Sur c’est impossible il vient pas sur la plage, l’Anglois tans il aime l’ocean.

Sauf ce matin
Vu il est coupable dun petit larcin..
Il decide dune planque derriere une dune.
Pour grignoter quelques cerise exquise
Quil trouve en arrivant sur le chemin
Il gobe une ,puis encore une
Une pensée pour le proprietaire de larbre aux cerise
Allez une derniere, sans rancune.

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Atalante - Travel Journals::Volume 1- Volume 2
Domdom
[Face à la mer]


Assis à mi pente du cordon dunaire surplombant la plage de Mimizan , l’encapuché plongeait son regard akène dans la contemplation de l ’océan , qui envoyait inlassablement ses rouleaux crêtés d’écume à l’assaut du sable.
Et finalement , le sable finissait toujours par aspirer les vagues , une à une , avant qu’elles ne se retirent ,en un voile de dentelle blanchâtre festonnant la plage.
Un combat de titans ,antédiluvien , de toute évidence , entre l’élément liquide et l’élément absorbant .
Un peu comme un général lançant sa cavalerie contre une forteresse sans remparts , avant d’ordonner un repli stratégique en bon ordre.
Puis sonnant à nouveau la charge , infatigablement, dans un fracas grondant.

Bien avant qu’il ne puisse admirer ce spectacle captivant , Domdom avait été impressionné par le bruit de fond , d’abord assourdi et confus, puis de plus en plus présent, à mesure qu'il s’éloignait du village et s’était rapproché du littoral.

Pourtant , il connaissait déjà l’océan , ayant habité quelques temps à Vannes , en Bretagne .
Mais , mises à part quelques tempêtes assez faramineuses, force était de constater que les vagues bretonnes n‘avaient aucune commune mesure avec ce qui se déroulait sous ses yeux.

Tout au long de son voyage depuis la Savoie jusqu'à Mimizan , l’encapuché avait rêvé ce tête à tête avec l'océan , seul ou bien avec Satine, son aimée , essayant de l'imaginer, les yeux brillants , buvant les mots des rencontres de passage qui essayaient de le décrire .

Mais la réalité dépassait largement l'imagination , face à cet opéra primaire et grandiose.

Domdom ferma les yeux, s'imprégnant de ce moment de pureté originelle , le visage fouetté par le vent marin , les cheveux ébourriffés.

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Satineduval
Vous êtes l'horizon
et nous sommes la mer*


Dom et Satine étaient arrivés enfin à Mimizan après un voyage haut en couleur fait de multiples rencontres plutôt agréables..Ils avaient retrouvés leurs amis Lilith et John Lockwood et leur bambin avec grand plaisir, puis la voyageuse lorraine avait aussi fait la connaissance de la petite Jenny qui vivait avec le couple. La noiraude appréciait beaucoup la fillette, vive et amusante et passait des journées bien remplies, soit de garde sur les remparts, rarement à la mine, mais ce dont elle se réjouissait toujours le plus, c'étaient les instants de partage avec l'homme de ses rêves, conteur d'histoires, mais avant tout..l'homme qu'elle aimait.

Se promenant sur les dunes, pour pouvoir admirer le panorama incroyable qui s'offrait devant elle, la lorraine le vit assis dans le sable, les yeux perdus au loin, sa silhouette se découpant sur le fond doré du sable et le bleu du ciel..

Satine resta là à le contempler de ses yeux myosotis, songeant à tout ce qu'ils avaient vécus comme aventure ensemble. La vie avait été mouvementée à ses côtés, comme ces rouleaux qu'elle avait admirés tantôt, se formant au loin sur une mer étale, prenant de l'ampleur, grossissant pour devenir gigantesques, avançant avec une force ravageuse pour se briser sur la plage dans un bruit assourdissant et mourir gentiment sur le sable doré..Puis la vague se retirait et se reformait à nouveau au loin, pour reprendre sans relâche son va-et-vient, inlassablement.

Chaque jour avec son amant, une nouvelle et unique vague se formait dans leur vie, les emportant jusqu'au rivage pour s'y échouer et finissait toujours par y caresser le sable pour reprendre de plus belle le lendemain. Chaque vague était différent de la précédente et c'est ce qui donnait le charme bien particulier à leur relation...

Arrivant derrière lui à pas de loup, elle se laissa gracieusement choir tout contre Dom puis lui caressa tendrement la joue, y déposant quelques grains de sable blond qui collaient à ses doigts..

La gitane le regarda dans les yeux avec plaisir, contente de le voir, puis glissa sa main dans la sienne avec douceur.


Bonjour, pirate de mon coeur ! Que c'est beau !! l'océan...c'est vraiment incroyable cette force, quasiment irréelle..je n'en reviens pas !

Elle lui adressa un sourire complice, se sentant merveilleusement sereine à cet instant..à contempler son beau brun puis l'étendue d'eau devant eux..puis l'horizon...là où le ciel et la terre font l'amour.


*On ira ZAZ
Mishael
Une plage ? Où ça une plage ? Pourquoi ne l'avait-il pas encore remarquée. Son séjour ne devait pas perdurer. Il ne reste grand maximum que un ou deux jours ou nuits, selon. Pour amasser un peu d'écu qui lui permettront de se nourrir pour les quelques jours suivants. Il transgresse sa réglé. Peut-être parce qu'en taverne, il y a du monde et que cela semble vivant. Il écoute le conseil de découvrir la plage. Il est vrai qu'il n' a qu'une chose en tête, quitter la France au plus vite, pour rejoindre l'Italie.

Il s'avance pour laisser l'horizon lui faire profiter du sable, dés que ses pieds s'y enfonce dedans. Il ne ressent pas grand chose avec ses bottes de cuir. Il retrouve soudain cette envies des choses simples, qu'il a toujours gardé en lui, comme une part d'enfance, qui a du mal, à disparaître. Un regard autour de lui. Et les embruns, ce petit vent se soulevant de plus en plus à mesure qu'il approche la mer, l'océan...Il ne connait pour reconnaître les divers points maritimes.

Seul le port et les bateaux, ont eu toute son attention dés son arrivée. Il aime se promener parmi eux, entendre claquer les voiles dans le vide, les voir se secouer. Comme à cette seconde, le vent qui fouette ses mèches de cheveux, de toutes petites mèches. Ses bottes à la main, ses bas à l'intérieur d'elles, il sent le sable sous ses plantes. Il a l'impression qu'on lui fait un massage des pieds. Il sent le sang bien circulé. Ses doigts lâchent ses bottes sur le peu de sable sec à cet endroit.

Il se sent si bien. Léger. Vide. Ses pieds ressentent la fraîcheur de l'humidité de plus en plus. Les vagues déferlent, se défoulent au large. A ses pieds, ce sont des vaguelettes qui ont à peine le temps de se former et se meurent de suite dans un roulement de mousse. Il scrute l'horizon. Une telle beauté. Il doit bien contempler un tel paysage de paix, de sérénité. Il lui semble soudain tout comprendre de lui, de son passé, de sa vie d'aujourd'hui.

Pourquoi retourner en Italie, où son sort sera pire que celui en France ? D'un côté ou de l'autre, il ne lui sera rien pardonné. Bien au contraire, il se retrouve non point avec un crime à son actif mais...Il préfère taire le nombre, est-il exact ou existe-t-il, des victimes, qu'on lui attribuerait encore ? En Italie, il serait jugé, condamné certes mais pour le seul et l'unique dont il est l'auteur. Tout est flou, que des cauchemars, il avait pourtant réussit à vivre un an, un peu plus, comme tout en chacun, dans la normalité, la plus aberrante.

Sans se rendre compte, il avance dans l'eau fraîche, cela ne semble pas l'arréter. Il avance. Perdu dans ses pensées, loin de la réalité, peu conscient comme cela lui arrive bien souvent, d'être ailleurs, bientôt, les vaguelettes laissent place aux vagues qui fouette ses hanches, son bassin, certaines si forte qu'elles le poussent en arrière, presque à le faire chuter. Il lutte, se bat contre elle. Il avance, avance...

Sait-il nager ? Il ne se souvient pas. Il campe sur ses jambes et cuisses bien ancrées dans le fond quand un pigeon vient à lui. Il tente de l'attraper, les vagues l'en empêche, maintenant trop loin, pour ne pas se prendre en plein visage des flots d'eau incessants. Il tourne juste la tête pour apercevoir le pigeon se diriger vers ses bottes, sur le sable au loin, et se poser à côté.

Il a suffit d'un pas dans un creux, pour perdre pied, ne plus l'avoir et se laisser ensevelir par des vagues successives, qui s'abattant sur lui, à chaque fois qu'il immerge pour une bouffée d'oxygène. Il plonge sous les vagues à chaque fois, qu'elles se déroulent sur lui. Il profite qu'elles s'allongent, pour se laisser porter, ramener vers la plage.

Il s'épuise, se fatigue, c'est loin. Le pigeon. Il doit le lire. C'est un signe. Il fait la planche, le mort, bras en croix, sur le dos. Les vagues le repousseront bien telle une bouteille à la mer.
Ellana_


Le premier endroit que voulut visiter Ellana n'était pas si dur à deviner...
Ses pieds l'emmenaient déjà à cette endroit avant qu'elle y ait pensé elle-même comme si pour elle c'était juste une évidence, un appel de son océan qu'elle aime tant...
Elle ne mit pas longtemps avant d'arriver près de celui ci et le vent qui s'engouffra doucement dans ses cheveux la fit sourire lui faisant fermé les yeux... Son océan lui disait bonjour

"Bonjour à toi aussi mon très cher Océan..."

Elle enleva ses bottes quelle posa à terre puis remonta sa robe au dessus des cuisses qu'elle noua pour avoir les gambettes à l'air.... Il faisait bon et chaud aujourd'hui, il fallait qu'elle en profite... Et même si c'était le seul endroit qu'elle verrait de Mimizan avant de repartir et bien soit que ça se fasse...
Elle avança tout doucement laissant chacun de ses pieds le temps de s'enfoncer délicatement dans le sable... Qu'est-ce qu'elle aimait cette sensation...
Elle arriva au bord et sentit les vagues lui lécher les pieds... Elle sourit grandement à cette sensation qui la fit frissonner... Il faisait chaud mais l'eau était encore fraîche...
De ses yeux océans, elle regarda l'horizon, le soleil lui faisant légèrement mal aux yeux... Puis elle regarda vite fait autour d'elle voir s'il n'y avait personne... Apparemment c'était tout bon...
Ella n'était pas pudique mais bon quand même... Elle se déshabilla doucement laissant ses affaires près de ses bottes pour ne pas qu'elle se mouille puis posa sa serviette au plus près qu'elle pouvait...
Lentement, elle rentra dans l'eau... Sa peau avait déjà la chair de poule mais peu importe, ça faisait si longtemps pour la belle blonde qu'elle n'avait pas goûté aux douceurs de l'océan...
Lentement elle s'enfonça dans l'eau laissant les vagues lui caresser sa peau nue...

"C'est juste parfait"
Mishael
Il ne fallut pas longtemps pour qu'il se retrouve rejeté, nez en premier dans le sable, grelottant et transit de froid. Pour une découverte, s'en est une. Il ne cherche pas à bouger, tout son corps est épuisé, sa respiration haletante, il est bien. Il sent sur lui, la lourdeur des tissus qui ne font qu'un avec sa peau. Il lève à peine un bras, il retombe aussitôt sur le sable. Il roule sur le côté, puis s'abat lourdement sur le dos. Le bruit des vagues est dans sa tête, il résonne tel un écho infini. Une sensation de peur mélèe à l'attraction de la profondeur. Un goût de tentation. Il connait cette impression. Lutter et repousser ce qui provoque en lui, le désir, l'envie. Il relève un peu la tête, observe l'horizon, l'océan. C'est magnifique, magnétique. Il n'a pas la notion du temps. il n'a plus aucune force. Ses yeux se ferment.

Une minute. Une demi-heure, il sombre. Bercé par les rouleaux des vagues, il part loin dans son sommeil. Il glisse dans ce noir parfait. Petit à petit, sa respiration se calme. Seul le froid s'insinue en lui, il se recroqueville sur lui, remonte ses genoux contre son torse, ses bras bien autour.

Un bruissement d'ailes. Un cri d'oiseau. Il se réveille sur le champs. Les yeux sur le rivage, surtout la plage en majeure partie. Le pigeon. Le message. Bon sang. A quelques mètres de lui, il plisse ses yeux pour mieux définir ce qu'il voit, pas loin de lui. Des bottes. Il se lève avec difficulté, le poids lourd, très lourd de ses habits contre sa peau. Ses dents se mettent à claquer. Il arrive à la hauteur des bottes. Pas de pigeon alentours, il reviendra bien. Il doit se dépêcher. Il a prévu de prendre la route cette nuit, et n'a pas travaillé aujourd'hui. Il soupire. Il aura moins d'argent que prévu. Il a assez, pour rejoindre, la prochaine ville, sans avoir, l'estomac qui gargouille.

Sans prêter attention, aux vêtements ni à la serviette, il prend les bottes. Il presse le pas vers la ville, il traverse les rues dans cet état, tout mouillé de la tête aux pieds, recouvert de sable.
Alida
Au sortir de la ville il y a un ciel immense et la route se transforme en chemin de sable blond qui va tout droit vers la mer.
Alida suit la route, puis le chemin poudreux, attirée par le bruit du ressac, scandé d'appels de mouettes, le vent du large faisant voler derrière elle des mèches rousses.
Quand elle débouche sur la plage, l'épaisseur de sable entrave sa marche, alors elle s'assied, et ôte ses bottes et ses bas, et continue nu-pieds.Le sable est tiède, bien que la température soit juste médiocre pour un mois de juin.Il glisse entre ses orteils, se creuse complaisamment sous la plante de ses pieds, fait courir un plaisant frisson le long de ses jambes voyageuses.Elle sourit.
A marcher droit vers les vagues, elle arrive dans les dunes.Et là juste au moment où elle se baisse pour ramasser un coquillage particulièrement rond et rosé, elle reçoit le choc bienvenu d'un rayon de soleil: D'un coup, l'été rayonne de tous ses feux , et elle se sent une envie de chanter. Comme Jenny lui a dit venir jouer tous les jours sur la plage, elle regarde bien partout:pas la moindre drôlesse de 8 ans bientôt à l'horizon!Dommage!
Elle avise un creux parmi des dunes, une petite crique solitaire et qui ouvre sur le bleu, du ciel et de l'eau:elle s'y étend, ferme les yeux ahhhhhhh!

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Stromboli
Retour face à l'océan, plusieurs semaines après l'avoir laissé.

Stromb ce soir-là était calme. Oui, calme. Chose surprenante lorsque l'on connait bien le personnage. Sans sa flamme, le volcan s'était mis en sommeil. Sans sa flamme, il était devenu un personnage neutre, inodore et incolore, passant parfaitement inaperçu dans une foule. On aurait pu à peine l’apercevoir. Oui, sans sa flamme, il n'avait tout simplement plus d'âme. Et cette fameuse flamme était aux côtés de la marmaille, parsqu'il faut bien s'en occuper. Une flamme... une femme... Ce n'est pas pour rien que le mot se prononce presque de la même façon.

Alors pour tromper l'ennui, il avait fait un petit tour en ville, flânant dans les petites rues, le nez en l'air, serein malgré tout. Il aimait découvrir de nouvelles villes et il appréciait Mimizan. Un petit tour en taverne pour retrouver Satine, une jeune femme fort charmante et sympathique, comme il ne s'en fait plus. Quelques rencontres également, un ancien diplomate envoyé en Normandie, connaisseur en matière de chantier naval, et une tavernière un peu silencieuse mais toute en douceur. La ville est à l'image de ses habitants : un écrin de velours où il fait bon se reposer...

La plage... Mais pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? En début de soirée, alors que le soleil brille encore et que l'air commence à fraîchir, il s'y rendit. Les mains dans les poches, il marchait tranquillement, respirant l'air marin à pleins poumons. Certes depuis quelques semaines, il en avait bouffé, de l'air marin. Mais l'océan vu de la plage a un goût tout autre... Le vent balayait son visage et faisait voleter quelques petites mèches de cheveux rebelles. Sous ses pas, le sable décollait pour venir se recoucher immédiatement, comme agacé par ce fauteur de trouble.

Stromb s'assit là, les pieds à plat, ses bras entourant ses genoux. Il regardait l'océan et laissa son esprit s'échapper à des lieues d'ici.. Dieu que c'est bon d'être vivant.

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Satineduval
La Lorraine faisait son tour de garde, comme à son habitude depuis qu'elle était arrivée à Mimizan, son principe étant de se mettre le plus souvent en milice pour défendre les villages où elle se trouvait.

Longeant le long de l'océan, pas nonchalant et ronde rondement menée, Satine aperçut un homme seul sur la plage et son regard myosotis se fit plus attentif encore. Tiens, tiens, elle reconnut l'homme qui se prénommait Stromboli, qui avait débarqué dans le village avec ses amis et sa compagne, la charmante Matouminou, couple avec lequel la noiraude avait sympathisé le soir précédent.

Regardant à gauche et à droite, elle se permit de quitter le petit chemin de ronde pour descendre sur la plage de sable et rejoindre l'homme qui avait l'air très absorbé par l'océan, les yeux dans le vague..voire les vagues.

Avec malice elle se planta à ses côtés, bardée de son épée, son bouclier et surtout sa lanterne, que la femme aux cheveux noirs ne manquait jamais de trimballer sur chaque champ de bataille. Elle le regarda d'un air intrigué, se demandant ce qu'il faisait là à la tombée de la nuit, puis lui fit résonner sa voix de femme guerrière..



HOLA!! La bourse ou la vie?


Après tout, il fallait bien passer le temps, puisqu'aucun pirate ni brigand ne se pointait à Mimizan..autant se prendre au jeu et brigander les hommes seuls sur la plage..n'était-ce pas amusant?
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