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[RP]On se fait une Lestre partie ?

Deedee
    L’automne, le moment propice des jardins encore fleuris et des pommiers jaunissant doucement. Trop heureuse de sa dernière trouvaille, Adeline avait rameuté sa marraine, sa cousine et sa vassale pour une Lestre* parti entre fille et juste entre fille !

    Quelque heure loin des hommes, des enfants et des charges pour déguster du calva-frais-qui-n-a-pas-gout-a-l-eau-de-mer et les merveilleuses galettes de sa cuisinière tyran embarqués dans un panier. Elle avait un plan la de Courcy, et quand elle avait une idée en tête, impossible de l’arrêter.

    Arrêtant alors son cocher juste devant une merveilleuse bâtisse dont l’on entendait la mer chantant derrière, elle se tourna vers Matou.


    -Alors ? Qu’est ce que tu en dis ? Il y a un grand jardin derrière et un petit chemin qui mène à la plage.



Petit moment historicolinguistique ! Lestre est une petite ville de la manche dont le nom signifie tout simplement le jardin d'une maison

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(Affaire réglé, plus de bannière !)
Matouminou


Encore une fantaisie de sa filleule, qui n'avait de cesse de bouger sans arrêt. Elle était passée quelques semaines auparavant à Fécamp, mais Matou était en Angleterre. Elles n'avaient donc pu se voir.
Et puis, cette invitation à la rejoindre à une "Lestre partie". Matou avait tout d'abord froncé les sourcils...Une "Lestre partie" késako?? Nulle doute que sa fillote avait cette fois-ci, bel et bien perdu la tête, ou alors, elle causait plus tout à fait comme tout le monde.
Restait aussi une autre possibilité: Matou avait trop vécu en recluse et ignorait les dernières fêtes à la mode! Peut-être que, finalement, c'était ça, une "Lestre partie".

Toutefois, trop heureuse de passer un moment avec Adeline, elle avait accepté de la suivre, laissant Volcan, enfants et Fécamp pour la journée.
En vérité, il y avait aussi la cousine et la vassale d'Adeline, ce qui donnait un joli quatuor de filles et ... quatre filles dans le vent, ça vous décoiffe le paysage normand.

La conversation allait bon train dans la cariole, patati, patata....que pouvaient-elle bien se raconter? Peu importe les sujets, en femmes dignes de se nom, elles papotaient, jacassaient, et riaient.
Ainsi, le chemin fut fait en un rien de temps, pas même le temps d'admirer le paysage.
L'attelage passa une grille, s'engagea dans une large allée et s'arrêta enfin devant une bâtisse imposante. Celle-ci avait fière allure et se dressait avec majesté. Immédiatement, elle plut beaucoup à Matou.

Matou regarda Adeline, elle n'avait aucune idée d'où elle se trouvait et était curieuse de savoir où elle les avait emmenées. Sa première idée fut que sa filleule avait dégoté un nouveau lieu pour peut-être, enfin, se poser.


Citation:
-Alors ? Qu’est ce que tu en dis ? Il y a un grand jardin derrière et un petit chemin qui mène à la plage.


Matou hocha la tête. L'endroit était très beau. Elle sourit:

- J'en dis que c'est une très belle demeure. Tu y seras très bien, et j'ai hâte de voir ce petit chemin qui mène à la mer.

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Kathryn.brehnian
Une petite sortie en cette fin d'été pour rompre l'isolement, volontaire, dans lequel elle s'était plongée tout l'été. Voila qui tombait bien et c'est avec un enthousiasme sincère qu'elle avait retrouvé les autres femmes. Leur compagnie la changeait de celle de ses fils. Enfants qui ne sont pas bien loin, elle devient une vraie mère poule avec le temps, mais cette fois ils sont restés à Angoville, à quelques lieux de là.
Pour la dernière partie du trajet, elle avait rejoint cousine, marraine et vassale à La Haye du Puits et laissé Adeline mener tout ce petit monde vers une destination qui restait assez mystérieuse. L'impatience avait été trompée à force de bavardage, et quand la carriole s'immobilisa toutes les nouvelles ou presque avaient été racontées. en chemin ou presque. Laissant Adeline et sa marraine descendre les premières, Kate suivit tranquillement. La bouteille de cidre, précaution nécessaire si l'on ne veut ni mourir empoisonnée, ni finir déshydratée, resta pour l'instant sagement dans la carriole.

Ecoutant la conversation d'Ad et de Matou, elle suivit les consignes indiquées, et bientôt la surface grise et mouvante de la mer apparut à l'horizon. La marée était assez basse et le sable s'étendait sur plusieurs centaines de mètres. Le vent mettait à mal sa coiffure, et les pans de sa robe claquaient avec bruit alors qu'elle s'obstinait encore quelques instants.
Un sourire aux lèvres, elle revint sur ses pas, près des dunes, là où tout le vent avant moins d'emprise. Elle ne doutait pas que d'ici quelques minutes ses compagnes la rejoindraient sur la plage.

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Deedee
    Elle était excitée, fébrile, ne tenant plus en place, sautillant presque sur place comme une enfant sur le point de découvrir une surprise. Elle était tellement fier de sa trouvaille, fier de cette terre qu’elle ne tenait plus en place de savoir comment sa marraine trouvait l’endroit. Mais la réponse de Matou lui arracha un sourire espiègle, amusé et même… taquin !
    Comment ? Matou avait oublié ?!


    -Ça oui c’est une magnifique demeure et on dit aussi qu’on y fait le meilleur cidre de Normandie, mais ça…. Je n’ai pas encore pu le confirmer.


    Ça changerait sans doute du calva, mais chut, valait mieux pas l’avouer tout de suite.

    -Par contre… je ne sais pas encore si je m’y installe ou si je demande à quelqu’un de veiller sur cette terre. Ça fait tout de même loin de la Haye du Puits et puis tu sais que je ne suis jamais chez moi….

    Et voilà, la perche était lancée, mais ne voulant pas rentrer dans les détails tout de suite, Adeline attrapa la main de sa marraine et l’emmena d’office sur le petit chemin derrière la bâtisse qui conduisait à la plage. Elle avait remarqué sa cousine l’emprunter quelque minute plus tôt et tenait absolument a la rejoindre avant d’annoncer officiellement quel serait le but de cette « Lestre partie » !

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(Affaire réglé, plus de bannière !)
Matouminou


Tandis qu'elle suivait des yeux Kathryn qui s'éloignait en direction de la plage, elle écoutait Adeline et elle se mit à rire en la voyant si emballée, elle ne tenait tout simplement pas en place.
Elle hocha la tête en l'entendant dire que c'était peut-être ici qu'on faisait le meilleur cidre. Adeline avait toujours le souci du détail, même si un bon cidre ou un bon calva, ce n'était pas à prendre à la lègère.
La suite de la conversation, dans un premier temps ne l'étonna pas.


Citation:
-Par contre… je ne sais pas encore si je m’y installe ou si je demande à quelqu’un de veiller sur cette terre. Ça fait tout de même loin de la Haye du Puits et puis tu sais que je ne suis jamais chez moi….


Elle était si heureuse de ce moment avec elle, que de l'intervention de sa filleule, elle ne retint que l'hésitation à s'installer ici et le constat qu'elle n'était jamais chez elle.
Et c'est après un petit instant durant lequel, elle admira le parc qui se parait tranquillement de ses couleurs automnales, qu'elle sentit brusquement l'information pincipale parvenir à son cerveau. Son sourire se figea, elle regarda Adeline, ouvrit la bouche, la referma.
"....ou si je demande à quelqu'un de veiller sur cette terre....

Elle posa sa main sur le bras de sa filleule, de son autre main libre, elle tenta de remettre en place une méche de cheveux avec laquelle la brise légère du bord de mer jouait.
Un profond trouble la submergea, et brusquement elle comprit.

Mais déjà, Deedee avait saisi sa main et l'entrainait sur les pas de Kathryn, sans doute vers la plage; elle contournèrent le bâtiment et empruntèrent un petit chemin.
Matou ne put que dire:


- Deedee....ne me dis pas que....

L'image de son Volcan passa devant ses yeux, et son coeur se mit à s'affoler. Se pourrait-il que ce fusse vraiment cela?

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Deedee
    -Dire quoi ?

    Adeline afficha un large sourire sans rajouter un seul mot à sa question anodine. Qu’est ce que sa marraine voulait qu’elle dise de plus ? Il n’y avait pas besoin. Un seul regard avait suffit, yeux prunelle pétillant de malice ne pouvant plus cacher un petit secret décidé de longue date. Pas besoin d’en rajouter d’avantage, Matouminou connaissant trop bien la de Courcy pour savoir ce qu’il se cachait derrière ce regard.

    -Sur la plage qu’est ce que tu en dis ?!

    Elle lâcha la main de la jeune femme et fit quelque pas avant de se retourner.

    -Avec une table ici et quelque plat : du jambon, du saucisson, des pommes, quelque galettes, des petits pain et sans oublié le calva ! De La Haye cette fois. Et puis là…

    Elle fit encore quelque pas supplémentaire sur le coté.
    -Le pupitre du Héraut ! Très important !

    Elle s’arrêta alors et regarda sa marraine, un sourire jusqu’aux oreilles guettant sa réaction. Puis… comme inquiète tout a coup de cette idée plutôt saugrenue, Adeline afficha une petite moue.

    -Mais si tu pense que la plage ne convient pas, nous pouvons faire ça aussi la haut dans le jardin, c’est tout aussi jolie et on surplombe la plage. Par contre il faudra faire avec les poules et les quelque moutons qui passe.
    Alors ? Dis ? Qu’en penses-tu ?

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Matouminou


Un sourire s'afficha sur son visage, du moins, il s'accentua. Voilà que Deedee faisait comme si de rien n'était.
Mille questions se bousculaient dans la tête de la dame de Guilberville, mais eut-elle pu les poser, elle aurait bafouillé. Et puis, déjà, sa filleule l'entrainait et comme si tout semblait bien clair et surtout longuement muri, voilà qu'elle organisait la suite:


Citation:
-Avec une table ici et quelque plat : du jambon, du saucisson, des pommes, quelque galettes, des petits pain et sans oublié le calva ! De La Haye cette fois. Et puis là…


Matou l'écoutait, heureuse, en oubliant même de relever qu'il faudrait aussi du calva de Fécamp, et elle ne put s'empêcher de porter sa main à sa gorge, saisie, quand elle entendit la suite:

Citation:
-Le pupitre du Héraut ! Très important !


Elle sentit les larmes lui monter aux yeux, bouleversée que ce qu'ils attendaient depuis si longtemps, semblait maintenant au bout de leurs doigts. Elle soupira, de cet anoblissement dépendait leur mariage. Elle avait été jusqu'à offrir à Stromb de renoncer à son titre et à ses terres, il avait catégoriquement refusé, lui rappelant qu'elle avait mérité cette reconnaissance, et qu'elle ne devait pas sacrifier cela.
elle sourit, en pensant à son volcan, si impétueux parfois, et pourtant depuis des mois, il avait fait montre d'une incroyable patience, tandis qu'elle, elle piétinait, bouillonnait même. Il savait, alors, d'un tendre baiser lui faire comprendre que tout arrivait à qui savait attendre.
Et il avait raison!

Elle regarda Adeline qui s'était arrêtée de parler songeant qu'elle était pire qu'elle, un vrai moulin à parole et pouffa. Puis, elle ouvrit la bouche pour répondre, mais Adeline poursuivait, inquiète cette fois-ci:


Citation:
-Mais si tu pense que la plage ne convient pas, nous pouvons faire ça aussi la haut dans le jardin, c’est tout aussi jolie et on surplombe la plage. Par contre il faudra faire avec les poules et les quelque moutons qui passe.
Alors ? Dis ? Qu’en penses-tu ?


Matou leva les bras et se mit à rire. Elle réussit enfin à dire:

- Arfff, Deedee!! laisse moi digérer tout ça!! j'avoue que c''est une formidable surprise!!
J'adore cet endroit, et je crois pouvoir te dire que Stromb va aussi être emballé.


Elle regarda autour d'elle, les yeux brillants. Le paysage qui s'offrait à ses yeux était de toute beauté. La mer s'étalait à perte de vue. Elle se retourna pour lui faire dos, et put tout à loisir observer l'arrière de la grande bâtisse. Cette dernière inspirait un sentiment de protection et de sérénité.
Matou sut qu'ils seraient bien ici. Et déjà, elle entendait les rires des enfants courir dans les allées, elle voyait son seigneur de Volcan arpenter le domaine et les balades qu'ils feraient main dans la main...
Un sourire béât s'afficha sur son visage. Bien sûr, ça s'était le côté tranquille du titre que leur offrait sa filleule. Matou savait qu'il y aurait aussi des devoirs et des obligations, mais Stromb était sérieux et il avait bien trop de respect pour Adeline pour faire défaut à son statut de vassal.
Elle se tourna vers elle:


- J'aime beaucoup cet endroit, je pense que ce cadre sera idéal pour cette cérémonie...mais au fait...sais-tu quand elle peut avoir lieu?

Puis, elle s'approcha d'elle, et la serra dans ses bras, en lui disant, très émue:

- Jamais, je ne te remercierai assez...

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Deedee
    Elle la serra dans ses bras a son tour, lui murmurant quelque mot qu’elle seule pouvait entendre…. Et comprendre.

    -C’est moi qui ne te remercierais jamais assez… C’est grâce à toi si je suis encore de ce monde et tu le sais…

    Que ce serait-il passé si elle n’avait pas croisé sa route en cette soirée orageuse. Perdue, blessée, affamée, meurtries, elle avait pris soin d’elle comme une sœur, une amie, une marraine… Toujours là quand elle perdait pied, toujours là avant que le pire n’arrive… Et encore maintenant, elle était là…
    Elle la regarda un instant, les yeux remplis de reconnaissance, et la serra encore une fois dans ses bras avant de se tourné vers la batisse.


    -Je ne sais pas encore quand ça aura lieu. En fait… ca va surtout dépendre de nous.


    Elle laissa volontairement le doute planer sur ses derniers mots, et sans lâcher son sourire, regarda tour a tour sa marraine, et sa cousine un peu plus loin.

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Matouminou


Elle ne put s'empêcher de rougir en entendant Deedee. Elle secoua la tête, incapable de dire un mot. Qu'avait-elle vraiment fait? Rien que ce qui lui avait paru des plus normal. L'amitié s'en était mêlée, et avait grandi, de ces amitiés qui sont sans faille, et qui jamais ne faiblissent même si, parfois, les nouvelles se sont faites rares.
Curieusement, et Adeline était la seule avec qui elle ressentait ça, à chaque fois qu'elle la retrouvait, c'est comme si elle l'avait quittée la veille.

Heureusement, la conversation revint sur cette cérémonie et Adeline répondit à la question posée par Matou, d'une façon un peu énigmatique.


Citation:
-Je ne sais pas encore quand ça aura lieu. En fait… ca va surtout dépendre de nous


Matou retint une exclamation! En voilà une réponse qu'elle était bien normande!! Aussi bien dans le fond que dans la forme! Elle se mit à rire:

- Vraiment!! alors , envoie un pigeon à Perrinne, et dis lui qu'on l'attend!!

Elle avait failli dire "dis lui de ramener ses fesses", mais bon, elle avait assez de retenue pour ne faire que le penser.

- Je vais de mon côté prévenir Stromb!!

Elle se mit à rire, sachant que bien entendu, ce n'était pas aussi simple que ça. Pourtant elle ajouta:

- Pourquoi cela dépend-il que de nous? Tu veux dire qu'il nous incombe de tout préparer pour cette cérémonie?

Elle avait enfin compris la nuance. Alors avec un grand sourire, elle se lança, et en arpentant la plage avec moults gestes et paroles, elle expliqua:

- Donc ici, tu as raison, le pupitre du Héraut...là bien sûr quelques....euh...il est long le discours? ...bon, on va prévoir quelques chaises...et puis là...tu vois, face à la mer, des tables, afin de disposer le buffet...alors moi, je verrais bien un buffet sur le thème de la mer...des sardines, des escalopes de baleines, du poulpe....naaan, pas du poulpe, c'est dur à manger...pis toutes ses tentacules....brrrr....non, on pourrait mettre un plateau de moules, d'huitres, des tartes aux poissons, des salades de poissons, des algues confites...euh...et un immense gateau représentant un navire!!!
Bon si tu préfères un buffet sur le thème champêtre....ça peut se faire aussi...hein!!


Elle regarda Deedee en riant, puis elle ajouta:

- il faut envisager, compte tenu de la saison, que peut-être le temps sera couvert, aussi , je pense qu'il est prudent de prévoir de grandes tentes, roses....avec des fleurs, des papillons et des coeurs partout...en guirlandes, en coussins, en parchemins....des coccinelles, et des mouettes empaillées....euh...non, pas des mouettes empaillées, on a des vraies au-dessus de nos têtes...

Bien sûr Matou était emportée par la joie que lui procurait déjà cette cérémonie. Elle imaginait la tête de son volcan, le voyant rester digne jusqu'au bout, presque blasé des fantaisies de sa compagne.
En attendant c'est Deede qui en faisait une, de drôle de tête.


- Euh....oui, je sais, c'est pas facile à imaginer, mais tu vois faut se projeter...
Mais dis moi comment tu vois les choses, tes idées sont les bienvenues...et puis, moi, j'ai tendance à m'emballer....

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