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[RP] Sinon, vous pouvez m'foutre la paix.

Andrea_
Elle est de mauvaise humeur la Chiasse. Ça fait déjà un petit moment qu'elle rumine.
Faut savoir que c'est une femme. Qui dit femme dit '"râleuse" qui dit râleuse dit "casse bonbon", et ça, c'est pour rester polie, parce que j'aime autant vous dire qu'en ce moment, c'est pas les bonbons qu'elle nous casse mais plutôt les roustons.



On se pousse...
Pas la peine de pousser...
Allez, dégagez...
Les gens sont d'une impolitesse...
Vous allez bouger votre CUL ouai ?!



J'avais prévenu, et encore, elle prend des gants.
Pour tout vous avouer, elle vit un mauvais moment. Un truc tout con que connait la plupart des couples mariés. Une fois l'euphorie des premiers moments passés, la nuit de noces appréciée, il a fallu que les deux corps fourbus bien qu'amoureux, reprennent la route du travail. Parait que le travail c'est la santé, j'sais pas quel est l'con qu'à dit ça mais il a jamais du bosser*, toujours est-il que Monsieur s'est vu offrir une boulangerie et qu'il s'est mis à y passer les matinées. Puis ses journées. Puis ses nuits, pour ne finalement rentrer au bercail que lorsqu'il tombait de fatigue.

Et elle est pas aveugle la Chiasse, elle voit bien qu'y a autre chose. Que c'est pas seulement la folle envie de produire du pain pour la veuve et l'orphelin qui l'anime, parce qu'à cette allure, on pourra commencer l'exportation de pain Ddodien dans le monde entier.
Ouai, elle voit bien qu'y a autre chose, mais à défaut de savoir quoi, elle préfère mettre les voiles, comme toujours. En étant persuadée que cette fois, c'est juste de temps qu'ils ont besoin, que l'amour ne se fera pas la malle.


Et quand on met les voiles, généralement on arrive...



Mais quel est le CON qu'a laissé son bourrin en plein milieu du chemin ?
J'compte jusqu'à trois, après l'est à moi.

TROIS



Je jure qu'elle est capable.
Que tu sois en train de pisser, de trousser une câtin -ou ta femme-, que tu sois en train de pique-niquer, ou même de laver ton clébard, rien à faire.



DEUX.
J'attends!



Parce qu'on peut ne pas être d'humeur, vouloir faire chier son monde et se poser LA question :
Mais qu'est ce que je ferais d'ce bourricot ?






* Rémy.

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Hildegardeii
Voilà deux jours qu'on est partis de la riante ville de La Rochelle. Pas qu'on se fasse chier là bas non non, mais une envie d'aller respirer l'air du large à l'intérieur des terres voyez, sentir l'air un peu plus sec, être moins poisseux d'embruns. En plus, il s'est mis à pleuvoir, alors autant vous dire amigos, que déjà que j'en ai chié pour récupérer mon Matador, à demi crevé, tout faiblot', c'est pas ce temps de merde qui va remettre en ordre les réflexions dans ma cervelle de fille.

Il me faut de l'air !

Donc, exit La Rochelle, on a usé les chiots, on part en chercher des neufs.

Je bourre (si si) le Persifleur de nourriture surprotéinée manière de retaper la bête, et vamos ! On va se changer les idées.
La charette est vide, vous emmerdez pas à nous brigander, on a juste un peu de beurre-du-Poitou-qui-entre-partout comme dit le crieur du marché et une bouteille de Jack pour les soirées culturelles où le monde est refait façon bombe atomique surréaliste.

Falcounet tire la cariole, tout fringant de repartir de nouveau sur les routes. Le clebs, Brad Pitt, renifle les colchiques et Cobra est quelque part derrière, à renifler Brad Pitt.... ou l'inverse, je ne sais pas... puisque je suis loin devant et que je ne les vois pas !

J'avance tellement lentement avec cet âne "fougueux" que je me surprends à causer aux escargots qui me doublent. On taille une bavette sympa sur la qualité des auberges qui bordent le trajet, sur l'empierrement de la nationale 147 qui est en cours de réfection et qui crée un bouchon à l'entrée de Thouars.... Et puis arrive une côte un peu raide et les escargots nous doublent définitivement.

Reeedioos ! Falcounet ! T'as fait du lard cet été mon vieux, t'assures pas une galette, on va bientôt reculer.....

Je saute à bas de la charette et me poste derrière de façon à aider un peu autant que faire se peut of course, vu l'immense puissance qui se dégage de mes bras ô combien musclés ça va pas porter loin.
Mais comme chacun sait, un âne ça ne se tire pas, ça se pousse. Je m'acqueboute donc au cul de "l'ensemble roulant" et je force.


J'ai beau pousser, secouer, serrer les dents à m'en faire péter l'émail, rien n'y fait, la bourrique est plantée au milieu de la montée et j'ai beau suer sang et eau rien ne bouge.
Je suis dégoutée.
Sûr que ce serait le Persifleur à ma place, il aurait su comment faire bouger l'animal, entre collègues ils s'entendent mais moi... que nenni, impossible de faire remuer un sabot de ce diable de Falcounet.

Ah d'accord... Ben on va attendre hein... On va pas s'facher dès le départ. Je vais poser mon cul sur ce p'tit coin de mousse là et attendre qu'el Magnifico rapplique avec Brad, cet âne est un sentimental, il lui faut toute la troupe autour de lui sinon il déprime.

Soit.

Pour tout vous dire, amigos, je m'endors un peu après avoir ruminé sur la gouvernante qu'on vient de virer et qui, si elle avait été moins ......... enfin bref. Je ferme un oeil.

... Et le rouvre presque aussitôt en entendant une voix grincer.

Mais quel est le CON qu'a laissé son bourrin en plein milieu du chemin ?
J'compte jusqu'à trois, après l'est à moi.


TROIS

Té... v'là une fille qui sait compter...

DEUX.
J'attends!


Ah. oui je confirme elle sait, mais à l'envers... Ouhaa...
Je sens quand même un chouilla d'agacement dans ce "j'attends !". Peut être qu'elle est pressée ? Auquel cas, je lui souhaite bien du plaisir avec Falcounet en travers. Si elle arrive à le bouger, parole ! je lui sculpte une statue dans la motte de beurre qu'on a dans la carriole.

Je vois pas sa tête, je l'imagine juste et je dois dire que ça m'amuse hein... Je visualise bien la nobliote, le soulier tout crotté dans les flaques, les jupons soulevés pour pas laisser traîner, en train de vitupérer après ma bourrique !

Dites donc Madame ! Vous pourriez pas dire "s'il vous plait ?" On vous a pas appris la politesse dans vos salons ?!

Qu'est ce que je fais ? J'attends qu'elle fasse le tour pour venir m'insulter ou je la laisse s'escrimer dans un combat asin que je sais perdu d'avance ?

Bah... on va attendre... de toutes façons, je suis coincée alors....
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Stradivarius.
-Bon. On va pas y passer la nuit, c'est du ramponneau! C'est pas un jeu d'échec! Grouille!

-Il me reste une pièce à miser, laisse-moi réfléchir bordel.

-Ça fait une heure que tu réfléchis, si tu tentes de bluffer, c'est un peu foiré là!

-Ça prendra le temps que ça prendra, faut que j'analyse la situation! Fous moi la paix merde!

-Tu m'diras, avec le cervelet que tu te coltines, t'es pas prêt d'jouer... Allez! T'es pas en train de miser ta mère non plus!

-Grumpft


L'ambiance était bien morose dans cette piaule de jeu. Cette auberge de petite fortune dans laquelle l'on pouvait miser des richesses à en faire pâlir un Roy. Enfin, normalement. Là, je jouais pour dix écus et l'autre rampant commençait sérieusement à me taper sur le système. Encore un vieux rapiat qui compte ses piécettes et qui peste lorsqu'il lui en manque une. Un peu comme ce Marquis qui se faisait réveiller le matin par le doux chant de l'or tout en ayant un domestique serviable bien trop grand comparé au noble qui lui chantait la berceuse du réveil en faisant des rimes en "or". Ce que ces personnes me débectent. Je ne cours pas vers l'or, moi! L'or vient à moi. D'ailleurs, je gagne cette partie. Du moins, je pourrai gagner si l'autre daignait jouer. Un écu. Un seul écu. Et on dirait qu'il hésite à vendre son pénis pour rafler la mise. Vous pensez que je peux en tirer combien d'un pénis? Ça pourrait intéresser des nonnes? Il faudrait que je me renseigne. Je toise mon compagnon de jeu, je le défie du regard, je le somme de poser sa somme. Et lui, de continuer à regarder ses cartes, les cartes sur la table, mes cartes camouflées à sa vue, son écu, mes écus. Ça commence sincèrement à me saouler. Je commande une nouvelle cervoise. Il ne joue pas. Je termine ma cervoise. Il ne joue pas. Je fronce les sourcils. Il hésite. Il ne joue pas. Je frappe du poing contre la table faisant tomber mon godet à terre. Il regarde mon poing. Lève les yeux sur les miens.

-C'est quoi ça?

-De quoi, ça?

-Ça?

-Hen?

-Cette carte qui est tombée de ta manche.

-Plaît-il?


Je crois qu'il se doute de quelque chose.
Je suis pas sûr, mais je le vois fouiller dans ses poches. Faisons l'innocent, ça passera peut-être. Mais je ne suis pas tranquille. Bon, c'est certain, je l'ai bien cherché à essayer de l'entuber. C'est juste que les fins de mois sont complexes et que l'or manque un peu par manque de contrats. Est-ce qu'il va jouer? Ah, non. Il sort une dague et me menace de ses yeux lubriques. Je crois que je suis foutu. Je lance un sourire, me lève précipitamment, m'empare de toutes les pièces qui traînent sur la table et file en vitesse. J'entends gueuler derrière moi. J'entends le parquet gronder de quelques godilles lancées à pleine vitesse à ma poursuite. Il hurle qu'il aura ma peau si je ne reviens pas de suite lui rendre son argent. Mais un doute subsiste. Est-ce qu'il ne me butera pas aussi une fois que lui aurai rendu son bien? Une chose est sûre, je n'aurai pas gagné son pénis. Seulement quelques pennies. J'entends même le tavernier gueuler que je ne lui ai pas payé les boissons. Et merde, je l'ai oublié celui-là! Mon compagnon pourrait être sympa et payer la note, après tout! Bref, je cours, je cours, je cours. Et je cours encore. Je traverse les ruelles dans une vitesse folle, bousculant les uns et les autres, entendant encore hurler derrière moi d'autres personnes cinglées qui me pourchassent encore. Il y a bien des journées comme celle-ci où rester au lit s'imposerait. Ce serait même primordial.

Je goutte du front.
Je rougis, je suffoque. Bon Dieu que la course est longue. Il faudrait bien que j'envisage un jour de me remettre au sport, parce que là, ça craint. Je crois que je sème un peu tout le monde. Tant mieux, j'ai de l'avance! J'ai tout de même l'habitude de fuir, non pas que je sois couard, mais c'est un peu mon métier. Pas de fuir, mais de se faire oublier. Je continue ma cavalcade. Je jète un regard en arrière et ne vois plus ce qui se passe en avant. Je me sens partir sur un corps féminin. Un corps qui termine dans la boue. Je perd mon équilibre et termine sur une espèce d'âne court sur pattes qui bouchait le chemin. Il hennit. Je l'honnis. Ou bien je suis honnis. Je sais plus trop là, le coup sur la tête, ça déboussole un homme. Je me contente donc de pester.


-Bordel! Mais qu'est-ce qu'il fout là ce maudit truc poilu?!

Un destrier, aussi petit soit-il, ça peut toujours servir.
J'essaie de le grimper tant bien que mal. Frappe ses flancs de mes bottes et crie un "hue" magistral. Et... rien. Il ne bouge pas.


-Allez, Cannabis! Hue, Cannabis! Hue! Tu n'avances pas du tout, Cannabis*

Rien n'y fait. Le truc en question ne daigne pas bouger d'un poil.
Je regarde mes alentours. Vois la femme que j'ai jeté au préalable dans la boue.


-Sérieusement. C'est à vous ça? Vous êtes au courant que ça ne sert à rien? On ne peut même pas le voler! C'est un monde ça!

Je tourne la tête.
Vois une autre femme sur un coin de mousse. Il y a des femmes partout dans ce bled. On s'y perd. On ne sait même plus qui on vole. Incroyable.


-Y'a un antivol au moins, là-dessus?



*Réplique honteusement piquée d'un film avec Astérix et Obélix. Y'a même Cléopâtre dedans!
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Andrea_
C'est vrai que je ressemble à une nobliotte.
Mais c'est pas vraiment de ma faute, j'ai le port de tête altier et le menton fier, je pense que ça doit jouer. Bon, j'avoue y a pas que ça, mais j'y peux rien si j'ai découvert "sur le tard" qu'on pouvait bien s'habiller ! Quand j'étais jeune -si j'avais cru dire ça un jour...-, un rien m'habillait. Maintenant, un rien m'déshabille. Rho ça va je plaisante ! Donc je disais, quand j'étais jeune, une paire de braies et une chemise et j'étais la plus heureuse. Puis j'ai découvert les corsets. Leur pouvoir sur les hommes. Puis j'ai eu des enfants et j'ai compris que la seule manière d'avoir un semblant de maintien pour la poitrine, il fallait mettre des corsets. Donc tout de suite on met des corsets on est des bourges. Mais moi je dis " stop aux préjugés!". Y a bien des gens qu'on pas d'cheveux et qui sont des filles! Y a bien des chiens avec des grandes dents et qui mordent pas, y a bien des flaques qu'on a envie de sauter d'dans pis qu'en fait c'est du pipi, je continue ou vous avez compris?

Y a bien de la paille qu'on s'roulerait d'dans alors que c'est plein d'serpent, y a bien des... Okay, j'arrête, je pense que vous avez saisi le principe.


Bref revenons en à nos moutons, ou, en l’occurrence à notre âne.
Et à une voix sortie de nulle part et dont -pour le moment-, je ne chercherais pas l'origine.


Dites donc Madame ! Vous pourriez pas dire "s'il vous plait ?" On vous a pas appris la politesse dans vos salons ?!


Arrêt sur image. J'ai déjà une main qui tient mon jupon, parce que cet andouille de bourricot s'est calé dans une jolie flaque de boue, et l'autre main sur la croupe de la bestiole, parce que BIEN SÛR que je vais tenter de le bouger d'là, t'as quand même pas cru que j'allais changer mon itinéraire juste pour tes beaux yeux ?
Bref ma grande, j'sais pas qui t'es, mais j'étais pas d'humeur et tu viens d'en rajouter une couche.



Pour commencer, ta politesse tu peux t'la carer bien profond Moi? Moi j'suis pas polie? Et bin Berdol de Merd' ça m'f'rait un deuxième trou du cul!
Ensuite tu pensais vraiment qu'en posant ton machin au milieu d'un chemin j'allais gentiment mettre ma bouche en coeur et lancer un " tut tut" en espérant qu'il veuille bien avancer avant que la fougère devienne rouge ? On va pas y passer l'automne si tu vois c'que j'v........aaAAAAAAAAAAAAAA


Faut imaginer la scène au ralenti.
La Colombe avec sa robe de princesse et sa gueule des grands jours qui tentait tant bien que mal de faire avancer -d'une main- un bourrin, posé là par on ne sait qui. Un mec, arrive d'on ne sait où -qui fait l'scénar' ici?-, ne voit pas la Colombe -allo? tu vois pas la Colombe?-, lui fait du rentre dedans -hahum- et l'envoie valser.
Saur qu'elle ne sait pas danser et que la valse se termine dans une flaque de boue. Pas une petite éclaboussure sur les bottes blanches hein, nan nan, on fait les choses bien ici, étalage de tout son long. Les bottes sont sales, la robe dégueulasse, les cheveux j'en parle même pas.
Elle est tellement "sur l'cul" qu'elle sait pas quoi dire -ça va pas durer-. Position quat'pattes pour la Chiasse qui se redresse tant bien que mal, pour fixer d'un oeil noir le cavalier d'un jour.
Rageuse, la main vient essuyer les lèvres qui cherchent encore ce qu'elles vont dire.

Un tout petit instant de calme lorsqu'enfin le pélos la remarque. -ouai, coucou c'est moi-


-Sérieusement. C'est à vous ça? Vous êtes au courant que ça ne sert à rien? On ne peut même pas le voler! C'est un monde ça!

Et c'est le drame.
Pas une excuse, où est la politesse dans ce putain de monde de brutes?
Excusez vous les uns les autres, vous connaissez pas?
Les poings se ferment, les bras se tendent le long du corps, et la petite goutelette de bout se fraye un chemin entre les deux seins. Bah voilà, y en a même dedans!
Le pied se lève doucement et la botte percute la boue, envoyant ça et là quelques éclaboussures. Et la tête se penche un peu, juste assez pour apercevoir une dame sur un... tas de mousse?! Faut dire que voir avec des gouttes de je n'sais quoi dans les yeux c'pas facile -faite que ça soit QUE de la boue...-



Est ce que vous vous foutez d'ma gueule ?

On dirait une question hein?
Oui mais non. Et ça vous concerne tous les deux.
TOI parce que tu viens de me pousser, et TOI parce que... Parce que c'est ton âne merd' !
Et un antivol? T'es sérieux? Tu vois bien que même sans vouloir l'voler il veut pas démarrer!



EST CE QUE VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE, OUI OU NON ?


Moi, j'ai prévenu, c'pas une question. Maintenant vous pouvez répondre. A vos risques et périls.
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Hildegardeii
Mais qu'est ce que c'est que cet attroupement devant ma bourrique ?!

Une fille qui s'anime... passe.... Qu'elle gueule, passe encore, en général je laisse dire, ces ptites bêtes là s'essoufflent au bout d'un moment.
Qu'elle se fasse bousculer par son jules pour un combat de boue torride....... admettons.... passe !
Mais que l'escogriffe viennent escalader mon Falcounet, donnant du bassin spasmodiquement (et surtout inutilement), alors là .... je dis STOOOP !

Le type hahane, avec force coups de reins sur le dos de sa monture dont l'échine, parcourue de frissons n'annonce rien de bon pour la suite... contrairement à ce qu'on pourrait penser !

Mais ... pute borgne mais.... qu'est ce qu'il fait ???? !!!!

D'un bond souple et gracieux (j'y tiens), je me retrouve debout et me précipite vers mon âne qui me regarde avec ses grands yeux désespérés. Une envie de rire me prend mais comme je suis bien élevée......... ben.... je ris !

Il va peut être falloir calmer vos ardeurs messire hein....! C'est pas un âne libre service que vous avez entre les jambes, c'est du délicat, de l'artistique, du précieux... D'ailleurs voyez comme vous l'effrayez, ces longues oreilles s'en trouvent toutes affolées... et sa queue frétille d'inquiétude.

Non mais vous allez lui faire monter la sanquète oui ! Déjà qu'il n'avance pas vite, là j'en suis pour me fendre d'un seau de carottes si je veux en tirer quelque chose !

Poussez vous ! Dioooos !!! Pute borgne mais vous allez descendre oui ?


La fille que l'impudent a poussé dans la boue est aussi estomaquée que Falcounet on dirait... Elle n'a, tout d'abord, pas bougé d'un iota, à croire que les bains de siège n'ont pas été inventé par Tatie Zaraï mais par son ancètre moyen âgeuse. Puis, élégamment, elle se met à quatre pattes, fouille son corsage pour en extirper de la bouillasse et vient se poster de l'autre coté de Falcounet qui ne sait plus où donner de la tête, le pauvre !

EST CE QUE VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE, OUI OU NON ?

Hein ?!

Je la regarde. Je le regarde.... Pèse le pour et le contre, évalue les risques, entre un zoophile la goutte au front et une harpie boueuse, quel est le moindre mal ?

Instant d'intense réflexion..... En plus, la fille, sous son maquillage de baroudeuse, j'ai l'impression que je l'ai déjà vue quelque part, mais où.......... ? Impossible de me souvenir. Ce devait pas être dans la boue...
L'instant d'après le choix est fait.
Sans ménagement, je tire sur la manche du type et le fait descendre du piédestal majestueux sur lequel il était monté, faisant tomber au passage, tout un tas de cartes à jouer.

Allez, allez ! On est arrivés ! Deux minutes d'arrêt, buffet, cabinets ....... ! ... Oh ! Un magicien !

Falcounet couche ses oreilles en arrière, près à lui remettre les idées en place et tente une ruade magistrale qui manque de peu Garcimore et tape dans la charette.

Ohééé Falcounet ! Toi aussi tu te calmes hein, sinon j'en parle au patron et ta ration de picotin... ce soir... tu l'as vue hein !

Est ce cela ou bien l'idée d'avoir été secoué par le type ? Toujours est il que le bourricot décide subitement de démarrer et que la cariole s'ébranle. Je pousse le gars sur le bas coté, direction la flaque de boue, pendant que je cavale derrière la charrette n'attendant pas que tout ce beau monde ne se relève pour me flanquer une rouste.

Bordel Falcounet ! Avance ! J'te jure que là.... j'ai plus envie de rire !

oooh.... je vais pas faire de vieux os ici moi...
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Stradivarius.
C'est dingue comme un corps souple et svelte peut faire.
Mais le bourricot ne bouge pas d'un poil, et je commence à m'énerver faisant même quelques gestuelles presque tendancieuses et inadmissibles. Oui, on est pas dans un bordel, mais tout de même! Il faut en faire des choses pour pouvoir faire avancer un truc pareil. Non seulement, c'est laid, c'est moche, c'est horrifiant, ça chlingue, mais en plus, ça n'obéit pas d'un poil. L'idée de fuite hors de la ville est donc corrompue, malheureusement. Il fallait simplement espérer que les crétins qui me suivaient se soient perdus dans un dédale de ruelles. Oui, j'aime bien ce mot "dédale". Je viens tout de même de parcourir un labyrinthe impressionnant, non fait d'arbustes et de haies en tout genre, mais de toitures chaumées, de briques, de pierres et de quelques bourrées, pour finir par tomber sur ce Minotaure presque complètement minable et peu effrayant. Voire, pas du tout. Je perd un peu le fil de tout cela, et Ariane se met à gueuler. Bon, ce n'est peut-être pas Ariane, mais elle part en fusée, enfin, en furie, en hurlant à qui voulait bien l'entendre, enfin, au final tout le monde l'entendait puisque sa voix portait pas mal. De plus, elle se voulait jouer ses grands airs en posant une question totalement rhétorique qui ne méritait aucunement une réponse. Mais j'aime bien répondre tout de même quand on me parle. Je suis bien élevé, moi, au moins.


-Oui, un peu. Mais là n'est pas la question. Vous avez un peu de boue sur... sur le truc là. Enfin, la poitrine. Si on peut appeler ça une poitrine.

Bien éduqué, j'vous dis.
C'était un peu lancé de façon nauséeuse, je le conçois. Au final, elle était plutôt mignonne cette petite. Mais je n'aime pas qu'on me casse mes petites oreilles chastes! Après tout, je suis un musicien, et talentueux, s'il vous plaît. Si l'on doit me foutre des acouphènes à chaque fois qu'un petit drame s'octroie à ma vie bien rangée, je n'en finirai plus! Et plus aucune note ne pourra sortir de mes instruments magnifique que je manie avec puissance et élégance. En somme, elle pourrait bien fermer sa gue... bouche! Bien élevé, bien élevé! En tout cas, ça me fait bien rire de la voir ainsi, boueuse. À vrai dire, je dois avouer que les combats de boue m'ont toujours excités. Là, il n'y avait pas de concurrente, l'autre étant de l'autre côté et bien propre. C'est dommage. Deux femmes, ensemble, se déchirant les vêtements dans une boue épaisse qui se calque aux formes voluptueuse... Quoi?! Me regardez pas comme ça! Je ne suis pas fétichiste non plus! Qu'est-ce que vous croyez? Et les gestes que j'offre à cet animal ne s'apparentent aucunement à de la zoophilie! Non mais arrêtez quoi! Si je dois vous écouter, nous ne devrions plus vivre et plus rien faire! Quelles mauvaises langues, sérieusement!

Évitons de trop s'occuper de la gueuse boueuse.
L'autre me cause. Et à l'entendre, elle doit être l'heureuse propriétaire d'une machine agricole en panne. C'est bien ma veine, vraiment, de tomber sur des casse-pieds. Bon, je lui lance un sourire, tout de même, il faut bien montrer qu'on est aimable et gentil. Et puis, je ne comptait pas réellement voler ce truc, mais simplement l'emprunter... pour une longue durée. D'accord, je l'aurai perdu dans un coin. C'est pas ma faute, je suis un peu bordélique! En tout cas, elle cause bien. C'est appréciable, quelqu'un de distingué, pour une fois. Mis à part la phrase qui parle de dieu qui est une pute borgne. Je savais qu'il cachait bien son jeu celui-là. Mais sous sa barbe velue, je ne le pensais si gourgandin et borgne de surcroit. Il se sera peut-être fait mordre l'oeil par un serpent ou pire. Par une pomme. Oui, c'est dangereux ces petites bêtes là. Les pommes, j'entends.


-Veuillez me pardonner, ma petite dame. Mais il était là, au milieu de la route, sans personne pour le tenir, ni même l'en faire déloger de cette route sale. Cette dame, là, elle peut vous le dire. Qu'elle est sale. La route. Donc, du coup, il m'est bien évidemment venu à l'esprit qu'il était libre de droit! Après tout! Je l'ai trouvé! Cependant, je vous le concède, il est bien artistiquement et délicatement précieux... Un poil trop précieux. Il n'aime pas qu'on le monte. Le bougre.

Il doit pas aimer les hommes, en fait.
C'est marrant ce qu'il fait avec ses oreilles. Quoiqu'un peu étrange, mais bon, ça reste un âne, on peut lui pardonner ses tares génétiques. Et puis, s'il aime la nature, c'est qu'il est vraiment pas rancunier le bidule. Bon, je me fais descendre de cette machine infernale. J'en perd mes cartes, mais c'est pas grave, j'en aurai plus besoin. Au pire, la boueuse pourra les prendre, ça lui complètement sa collection de pouilleuse! Ça peut faire classe, en collier! Ben quoi? Je donne des conseils de mode! Faut m'écouter de temps en temps! Je scrute l'âne qui commence à bouger, à se cabrer, se cambrer, se carapater. Et l'autre, de me pousser. Comme une merde dans la flaque déjà habitée. Je tombe comme une vulgaire feuille d'un arbre tout pourri. Je m'éclate dans cette eau croupie et nauséeuse, qui pue la mort. S'il y avait des jurés pour le grand splash, j'aurai peut-être eu la note de 10 sur 10.Du coup, me voilà à m'agripper sur la robe de la gueuse et me retrouver tout aussi gueux qu'elle. Je me relève difficilement, manquant de chuter à nouveau. Ne suis-je donc pas sexy dans ces nouveaux atours?


-Je ne sais pas vous... mais j'ai fort faim. Une côtelette d'âne, ça vous tente?

Ça doit pas être mauvais.
Jamais goûté, mais si seulement ça peut faire passer une quelconque haine, une quelconque rage envers ce domestique mal dressé. Je suis preneur. J'ai déjà les couteaux de prêts au besoin!

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Andrea_
Je crois que je dois rêver. Je vois pas d'autre solution. Alors bon, vous, peut être. J'dis pas le contraire, j'veux pas vous fâcher, pis vous êtes p't'êt' dans un mauvais jour mais là, moi, j'vois pas comment ça pourrait être autrement qu'un rêve.
Y a l'autre couillon sur le bourrin, qui tente un truc nommé Anô-philie, même que j'suis pas sûre que ça soit très aristotélicien comme façon de faire. M'enfin j'ai beau plisser les yeux pour mieux voir -ouai on fait toujours ça mais c'est d'un con!-, j'ai pas l'impression que l'âne avance d'un poil. Pourtant il y met les formes l'animal -celui qui n'a que 2 pattes-, il manque plus qu'une petite musique en arrière plan et un petit "flou" artistique et c'est so romantic'.
On notera qu'en plus il se fou de ma gueule, mais seulement " un peu", mais il a raison, c'est pas la question.

La main en profite quand même pour fouiller dans le corset histoire de sortir un filet de boue pendant que le violeur d'âne est en pleine conversation avec la greluche dont le séant a quitté la chaise de mousse.

Et là, j'ai une illumination. J'la connais. Sa tête me dit quelque chose. C'est... C'est... Mais si c'est...
Ah non ça vient pas. Elle sera désormais " la femme au cul bordé d'mousse" -ça claque, râle pas-.

Alors bon, j'suis là, j'les r'garde, l'autre qui se prend pour un grand chevalier, peut être que quelqu'un pourrait lui dire qu'il ressemble à rien sur son grand bourricot ? Et la "femme au cul bordé d'mousse" qui pense que "pute" c'est pas assez et qu'en rajoutant "borgne" on obtient la pire des insultes -si elle veut des cours...-. On est dans une mauvaise histoire, d'ailleurs avec un peu d'bol y en a un des deux qui improvise et qu'était pas prévu dans le scénar' !
J'ai même la soudaine impression d'être transparente. J'ai presque envie de me mettre à danser la macaréna pour voir s'ils me verraient mais... Mais putain j'suis pleine de boue !

Les aciers se posent sur la robe qui est désormais perdue. Les mains tentent de débouer -si, ça existe- et une idée passe dans l'esprit Colombien... Et si...



Vous voulez peut être un thé aussi? Et des p'tits biscuits, VOUS VOULEZ PAS DES BISCUITS AUSSI ?


Nan mais c'est vrai quoi, on me jette dans la boue alors que j'ai rien demandé, ma robe est fichue - parce que j'vais pas la laver-, j'vais devoir prendre un bain, le bourrin est encore au milieu du chemin et...
Putain, j'aime cette femme. Vous auriez vu le vol plané du zoophile dans la bouillasse, berdol, j'en serais presque morte de rire.
S'il s'agrippait pas à ma robe.
Si j'étais pas obligée de faire un grand écart -pas maîtrisé du tout- pour rester debout
Si la sus-cité robe ne s'était pas déchirée à la taille après avoir descendu d'environ dix centimètres, dévoilant un peu plus que ce que j'avais prévu de montrer



Je ne sais pas vous... mais j'ai fort faim. Une côtelette d'âne, ça vous tente?


Il avait prévenu, il se fou de ma gueule.
Le bustier est remonté et le pied voltige dans les tibias du pecno embouillassé -pour l'honneur, merd'!- et en plus la gueuse n'a plus l'cul bordé d'mousse -mais qui gardera ce surnom- et part avec le repas, j'te retrouverai Toi, j'te retrouveras, j'me le promets -pis Dieu m'la dit!-.
Nous voilà bien.

Les aciers se posent sur le violon*.
A nous deux.



J'peux pas manger en étant crado, si vous oui, soit, mais pas moi.
Alors je te déroule le programme, mais avant...


Mais avant je mets mes mains en porte-voix

J'vous jure, et je dis bien JURER que cet âne, ne finira pas l'année! Faut-y êt' COUILLON pour garder un animal comme ça et PAS L' BOUFFER !


Ouai, j'aime bien m'faire la voix, et toi Stradi, tu aimes? Allez.. ça débouche les esgourdes!
Bon on en était où ? Ah oui, le programme.
Et l'index se lève




UN, tu te débrouilles comme tu veux mais tu trouves un point d'eau PROPRE pour que je me nettoie.
DEUX, tu vas me trouver une tenue, n'importe quoi de JOLI et tu vas me l'offrir.
TROIS, tu vas nous dégoter une côte de boeuf et des patates dans une auberge dont tu payeras l'addition.



Parce que ouai, j'ai vu tes cartes et j'sais bien pourquoi tu t'es barré en courant.


Sinon, je crie au viol.

Ça, c'est pour la poitrine.
Tu vois que je te laisse une marge de manoeuvre!




* tiré de Jd Hilde -qui n'a pas toujours des idées à la con- qui le tenait de Cobra ( qui le tenait, mais de qui?), MERCI !

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Cobra.
C'est quoi cette farce encore qu'elle a bien pu m'faire la Pucelle de Touraine, Hildegardeii avec deux I !
L'temps que j'vide mes intestins derrière un fourrée, plus de charette ! Plus de femme et plus de Falcounet !
Le voyage commence bien té !
J'regarde le chien et l'chien me regarde.
Oui mon chien m'aime lui, il m'a attendu !
Ca va chier....! Non ça c'est fait ....

On y va .....faut les retrouver et vite avant qu'un malheur arrive mon vieux Brad !
Tu sais bien qu'on ne peut la laisser seule trois minutes c'est comme le lait elle déborde vite. Buisson, les catastrophes s'enchaînent.

J'ai pas l'temps de faire 200 mètres que j'assiste de loin à une scène que je ne vais pas vous narrer encore les autres viennent de le faire trois fois ! Quoique !
Un type en train de s'y prendre comme un manche pour contenter Falcounet....pas ainsi malheureux..lui faut de la douceur ! Il pèle sa carotte sur le dos de mon âne comme un damné !
C'est ti pas malheureux. Maltraitance envers un animal, je vais devoir faire appel à Bridget Bardeau.



Mais ce que j'entends là après avoir vu Ma brune cavaler comme si l'feu était à ses trousses, m'fait sortir de ma léthargie.
J'sais que j'ai rien à foutre ici, mais Hilde nous y a foutu alors tant pis....J'peux pas passer devant les deux zouaves et fermer ma gue...bouche !

J'approche de la harpie qui vient de hurler d'un pas décidé. Clair qu'en l'état n'sont pas dangereux.
Poisseux, boueux, tout juste si on peut deviner qui est l'mâle, qui est la femelle.

J'vais vous dire une chose ma ptite dame ! Je me nomme Cobra dict Le Persifleur, cet âne est mien !
J'suis donc l'heureux couillon de ce magnifique équidé !
Tentez seulement de toucher un poil de mon âne ! J'dis bien un seul ........!

Et c'est pas c'type à terre qui va vous violer ! Mais moi !
Quoique comme j'ai pu voir comme il s'y prenait avec Falcounet...vous m'en seriez reconnaissante à vie.

Ne me répondez pas ! J'ai de la route à faire et rien à faire ici !!
Seul conseil vous deux ! Lavez vous ! Vous puez grave !

Je me tire ...... J'suis déjà en retard ........! Et pour finir j'devrais même pas être là !
On n'peut faire confiance aux femmes ! Jamais !
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Stradivarius.
Se retrouver à deux avec une folle furieuse.
Ça promet les pires choses d'une vie. Voilà tout. L'autre avait l'air sympathique avec son steak sur pattes. En plus d'avoir de beaux yeux lustrés par des années de soleil. Enfin, on s'en fout des yeux. Mais la gueuse n'avait pas vraiment d'allure, toute pouilleuse qu'elle était. Je peux parler, du moins, vu que je suis dans le même état à présent. À croire que trainailler dans le coin, ça déteint sur moi. Dieu que c'est répugnant. Enfin, cela fera peut-être un délicieux camouflage. Puant camouflage, même, aux yeux de ceux qui me recherchent. Faut avouer que j'ai quitté la partie un peu précipitamment. Et même que j'eus cru que le gars étrange qui était venu était finalement l'un des bouches trous qui m'accompagnaient dans la partie. Il n'en était rien. Et ce n'était pas un gars sympathique qui deviendra un ami. C'est certain. Je ne sens pas trop mauvais non plus, faut pas exagérer. Je suis de bonne humeur, je ne répondrai pas. Puis, il ne réclame pas de réponses. C'est bien.

Par contre, la gueuse tend à me porter du côté obscur.
C'est dingue comme ça peut gueuler une femme. Toujours, toujours, toujours. Les cordes vocales qu'on lui a octroyé doivent être mal réglées. C'est certain. Ça déchire les oreilles. Et me voilà encore à avoir des acouphènes. Raaah! Ça n'arrive que très rarement, et voilà qu'elle cause tout cela! J'vous jure, y'a des claques qui se perdent. Mon regard se pointe sur les prunelles de la boueuse.


-Déjà, la gueuse, je suis "crado", comme vous le dîtes, simplement pour que vous ne vous sentiez point seule dans votre maladie écoeurante. Cependant, vous n'avez pas l'air de poindre sourire sur votre visage répugnant de terre humide. Donc, j'ai raté ma vocation. Quant à manger de la sorte, cela ne me dérange guère. Il faut savoir vivre!

Non, mais c'est vrai.
N'a t'on pas idée de voir une pouilleuse réclamer des couverts d'argent pour manger? C'est incroyable! Il n'y a donc plus de vie? De respect pour les procédures? Une catin doit manger avec les doigts. C'est née ainsi. Une catin. Ça se sert toujours de ses doigts et de sa bouche. Bon, parfois ça met le couvert, mais d'une toute autre façon. Ça gobe, ça lèche, ça fait des trucs avec les mains, avec la langue, parfois avec autre chose. Mais ça ne râle pas. Ça mange même en étant crade. Ça ne fait pas d'histoire. Une catin, c'est une femme parfaite. Là, je dois avoir en face de moi une catin ratée. Je ne peux pas dire une catin de luxe, ça ne peut pas être le cas. Ni une paysanne simplette. Une paysanne simplette ça s'en fout royalement de la bouillasse. Non, cette chose est diabolique. Ça ne devrait pas exister. Même moi qui suit un produit du démon, je ne suis pas si chiant.

Bon, je l'écoute.
De toutes façons, il n'y a que cela à faire. C'est un moulin à paroles, et elle dit des choses insensées. Complètement idiotes. Elle ne doit pas avoir la bougie à tout les étages. Croyez-moi. Je sais de quoi je parle.


-Bon, t'as terminé?
Non, parce que j'ai pas que ça à foutre. Mais je vais te répondre tout de même, pour être sympathique.
Déjà, d'une, tu te démerdes toi même. Tu peux même nager dans cette eau croupie qui se trouve juste ici, j'en ai cure. T'es grande, t'es pas trop forte, mais tu devrais être capable de t'adapter!
De deux. Tu peux demande au marchand de légumes là-bas de te filer un sac de bure que tu pourras porter. Je te jure, c'est à la dernière mode ces derniers temps pour les gueux et les hommes d'Eglise.
De trois. Tu as laissé partir la seule bouffe sur pattes que je connaisse en braillant comme un porc mal luné. Bien évidemment, à moins que tu veuilles courir pour le rattraper et lui planter une de tes seules dents qu'il te reste dans l'encolure. J'en ai cure. Tu peux même aller choper quelques vers dans la terre. Tu dois en avoir l'habitude, vu ton allure.
Ensuite, tu peux gueuler au viol, personne te croira. On doit pas te toucher très souvent, toi! Du moins, un désespéré pourrait avoir l'envie. On croira pas au viol, mais à une bénédiction pour toi. Ou une bonne action, à la limite.


Non mais c'est vrai!
De quel droit elle se permet de me donner des ordres, comme ça. Je ne la connais pas. Elle ne me connait pas! Pis c'est vrai quoi! C'est quoi cette odeur? Han, l'autre avait raison au final. Je chlingue légèrement. Bon, vu le regard qu'elle me lance, autant mettre les points sur les i.


-Moi, je me barre.
Je vais me chercher un endroit où me laver convenablement.
De nouveaux vêtements.
Et de la nourriture.
T'as pas intérêt à me suivre. Je veux pas de toi, on va me prendre pour un gueux, un bouseux. Je ne veux pas qu'on nous voit ensemble! Comprendo?


Allez, je m'en vais.
C'est alors que j'avance, la laissant dans mon dos, que je vois au loin des gens courir dans tout les sens. Non! Pas eux! Pas là! Je ne dois pas me faire repérer! Boueux que je suis, cela devrait aller, mais on ne sait jamais! Vite, une solution! Ils vont me découper en morceau. Me manger. Me vomir. Me redécouper en morceaux. Et me remanger pour me digérer! Quelle affreuse idée que celle-ci!

Adieu les principes.
Je me retourne en vitesse. Lui empoigne les bras pour la faire basculer vers moi et l'embrasser avec fougue. Je grimace un peu à avoir une bouse contre mes lèvres. Mais c'est la seule chose à faire. Mon regard se porte sur le côté pour voir ce que les hommes font. Je sens qu'elle bouge entre mes doigts. Je retire légèrement mes lèvres pour pouvoir parler.

-Chut! Taisez-vous un instant! Je vous paierai ce que vous voudrez! Taisez vous!

Si elle parle.
Je suis mort.
Et elle va parler.
Du coup.
Je suis mort...

_________________
Andrea_
Je sais pas si vous avez déjà écouté un homme parler. Il faut bien faire la différence entre " entendre" et "écouter". Parce qu'on a tous déjà ENTENDU un homme, mais écouté, là, c'est plus rare.
Exemple. Prenons le pecno ici présent. Un modèle masculin donc. Dégueulasse, jusque là normal parce qu'il vient de finir dans la boue.
Attention... Action.



Déjà la gueuse
L'homme a BESOIN de te prendre de haut, c'est ainsi, il veut avoir l'ascendant donc il est irrespectueux.

je suis "crado", comme vous le dîtes, simplement pour que vous ne vous sentiez point seule Mais oui Misteur, tu t'es JETÉ dans la boue, par pure charité, mais bien sûr! Et la marmotte... Non mais attendez, c'pas fini, on a un sacré spécimen


votre maladie écoeurante Bin voyons... Maladie écoeurante, tout d'suite les grands mots.

Cependant, vous n'avez pas l'air de poindre sourire sur votre visage répugnant de terre humide. Donc, j'ai raté ma vocation. En parlant de grands mots... C'est qu'l'homme en général, pense qu'en utilisant des mots de plus de deux syllabes il perd les 3/4 de sn auditoire. Terre humide... Il peut pas dire boue?!

Quant à manger de la sorte, cela ne me dérange guère. Il faut savoir vivre! Blablablabla, je sors mon viol.. oups !


Quelque chose me dit qu'il va pas se laisser faire, j'hésite entre sa façn de me regarder, la façon dont il a abordé le sujet ou... peut être les deux.

Et elle a raison la Chiasse, le Violon n'a pas l'intention de se laisser faire. A chaque point qu'il démonte, le visage de la colombe se déconfit un peu plus. Il y met les formes le mâle. La mâchoire est limite en train de caresser le bout de ses bottes quand Monsieur annonce son départ.


Ouai c'est ça, cassez vous. Pour se laver enplus J'pensais qu'vous en aviez rien à foutre de bouffer dans cet état à tout d'suite on a moins de....mmmmmmm


Je rêve. Dites moi que je rêve. Pincez moi !
Plus fort!
AIEEEEEE!
Putain mais c'est un cauchemard ! Le mec meroule une galoche !
Oui bon, j'en rajoute il met pas la langue. il m'embrasse juste. En fait non, même pas, je dirais qu'il écrase mes lèvres avec les siennes. J'en grogne. Mais c'est loin d'être de plaisir.

STOP !
Je sais pas ce qui est le mieux... Qu'il arrête de m'embrasser, qu'il me demande de me taire, qu'il me propose de payer ce que je veux...

Les lèvres Colombiennes s'approchent de celles du Violon pour venir lui souffler entre les lippes



Deux cents écus. Payable tout de suite. Ou je crie.Chéri.


La différence entre un homme et une femme en fait... C'est que la femme, t'as pas besoin de l'entendre pour l'écouter. Tu vois quand tu veux!
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