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[RP] En... presque... toute discrétion

Dd0die
Jour J.
Ou plutôt Day D... ça sonne mieux, non ?
Le jour du passage de corde au cou, d'alliance au doigt, de "Oui" de parts et d'autre, grands sourire à l'appuie dans l'espoir de nager dans le bonheur jusqu'à la fin des temps... Utopie vite mise de côté à la première contrariété, bruit d'assiettes cassés après avoir pris leurs envols pour preuve.

Aux premières lueurs du jour, le double D est déjà à pieds d'oeuvre, après une nuit sans trop de sommeil, d'une première partie de nuit exténuante avec sa douce qui n'aura certainement pas fait chambre à part - On laisse ça aux puristes - et d'une seconde à se tourner dans le lit, multiples questions en tête... De là à appeler ça de l'angoisse... Mouais, faut voir...

Le triple D, c'est Lui et Elle.
Histoire improbable du doux et de la belle, hasard d'une route, d'un regard, d'une taverne, d'une bagarre et d'une remise. D'une nuit comme il n'en avait jamais connu, à osciller entre provocation, sourire, pitié, tendresse, douleur et... Affection... Envie... Amour...
L'évidence d'une rencontre, oeuvre du Destin pour que le Nous devienne une réalité, quitte à tout perdre, y compris Eux, dont certains ressasseront leur rancœur et leur animosité jusqu'à la fin, jalousie, insulte ou menace pour arme...

Mais point de fin.
Juste un début.

Un dernier regard sur la presque femme, accompagné d'un baiser sur le front avant de se lancer à l'assaut de la journée mémorable, censé être parfaite, le plus beau jour de blabla... ce genre de connerie quoi.
L'aube pointe le bout de son nez en cette journée d'été à la chaleur timide dans le centre du Royaume tandis que Mr Pouic - Longue histoire - charge la charrette des victuailles, de bois, de vieux draps et des quelques chaises à leurs dispositions, le chien et même le chat immonde, le tout le bras toujours en écharpe - Ca aussi... longue histoire -

Vu le peu d'Ami, la cérémonie se déroule en plein air.
Aux portes de la Ville.
Entre en chêne et une rivière.
Sur un carré d'herbe ratissé pour l'occasion.
Endroit qu'il rejoint rapidement afin d'installer l'ensemble, conformément aux souhaits de Madame.

Minutieusement, en prenant soin de ne pas tacher sa chemise blanche, le barbecue est préparé, les draps posés à même le sol, l'alcool - Sangria maison, Calva et vin - attaché par une corde posé dans l'eau fraîche de la rivière, les quelques chaises disposés face au chêne sous lequel le curé les unira pour le restant de leurs jours - Mouais, on peu y croire, non ? -, puis le bras est retiré de l'écharpe pour l'occasion, en espérant que les onguents du médicastre soit à la hauteur du chanvre qu'il s'est fumé quelques jours plus tôt.
Les mains tâtonnent les alliances dans la poche pour la énième fois de la matinée, celles là même que minimoyette se chargera d'amener le moment venu.

M'enfin...
En attendant Madame et Mademoiselle, une petite gorgée de Sangria est glissé derrière la cravate...
Pour la douleur...
Pour le courage...
Pour le souvenir...

" A 50 écus, c'est toi que j'achète..."
Le bleu Gris s'était posé sur le bleu Acier, sans se douter à ce moment là qu'il avait devant lui son âme soeur, qu'il y penserait jour et nuit, qu'il sacrifierait tout et que devant une Mairie, ils ne se quitteraient plus jamais...



Le temps de passer les deux mains derrière la nuque, avant de remettre la fameuse capuche en place, le claquement de doigt pour le gros. Va savoir ce qu'il y comprend... Se lever, veiller la bourse en cas de refus, attraper les chatons en cas d'accord, ne pas les bouffer, les ramener aux petites, foutre la paix, fermer sa gueule, respirer... Sûr qu'il pourrait s'y perdre tellement il est con... m'enfin la thune, il l'a quitte pas des yeux toujours.
Il pointe la Dame de l'index, bras tendu :
- On dîne ensemble" C'est pas une question, les questions appellent des réponses.


[...]

BINGO, la bourse rejoint la table et j'peux vous dire qu'au clinquatement -c'est lui qui l'a dit- que ça fait sur la table, le bidule est bien fourni. La Chiasse va pas pousser le vice jusqu'à l'ouvrir et recompter devant tout le monde, de toute façon si elle veut en "blanchir" la moitié, le but est que personne ne voit c'qui tombe dans ses mains. Bien sûr l'homme est un fin connaisseur, l'argent est sous bonne garde et l'affaire n'en restera pas là...

On dîne ensemble.

Sourire de la victoire. Ou de la défaite on n'sait pas trop. Les mirettes lorgnent le doigt accusateur, puis le corps se redresse, le visage s'illumine -limite elle retient le petit "heuuu" qui la démange, pourtant elle se contente de réhausser sa voix et d'envoyer un clin d'oeil au brun




Les fesses sont posés sur le drap, un ultime coup d'oeil est porté sur l'ensemble de la préparation, les victuailles à l'ombre toujours posés dans la charrette, entre poissons cuisinés la veille, viande séchés et celle à faire cuire dans le barbecue de fortune composé de grosse pierres et d'une grille, quelques légumes de son champs, lavés et coupés en bâtonnet, à déguster - Ouais, le mot est ptet grand - avec la sauce à la crème fraîche et la ciboulette que Monsieur et Madame auront pris soin de mettre au point la veille.

"Manque quoi ?"

Parce que c'est évident...
Il manque toujours un truc...

_________________
Andrea_
Il y avait eu le coup fourré, puis le coup de dague. Et enfin, seulement, le coup de foudre. Enfin... Alors que ce n'était que le début.

C'était mon troisième mariage. J'étais pourtant tout aussi stressée que les deux premières fois. Les choses étaient pourtant différentes. C'était un mariage irréfléchi. Avec une personne que je ne connaissais pas. C'était un mariage qui mettait en péril ma relation avec mon fils, mes ex époux et nos nombreux amis. C'était un mariage qui mettait, sinon un point final, un sacré frein à ma vie professionnelle qui désormais se limiterait à quelques récoltes, la mine m'étant interdite depuis un coup de grisou -version officielle-, un malaise à la sortie -putain de vraie version-.

C'était mon troisième mariage, et la nuit qui l'avait précédée m'avait bercée de promesses toutes plus folles les unes que les autres, me rassurant sur plusieurs points non négligeables à mon âge. Ma libido est au top de sa forme, elles ont raison les femmes, 30 ans c'est le top, ma souplesse n'a rien à envier à élastique, mon corps est toujours attirant, je suis "bandante" et "bonne" et c'est pas moi qui l'dit -nan, moi j'me trouve juste parfaite-, j'ai encore suffisament de souffle pour en perdre une partie entre les lèvres de mon presque époux. J'ai atteint la sagesse kamasutrale et peux me targuer de n'avoir plus rien à apprendre -au lit-.
Oui, cette dernière nuit comme Andrea Di Foscari Widman D'Ibelin De la Colombière aura été encore un spectacle d'une rare beauté, une pyrotechnie merveilleuse, une... Ouai, Madame et Monsieur auront pris leurs pieds, encore ,ça pose un souci?

C'était mon troisième mariage, et j'avais bien du mal à sortir de mon lit cette fois. Une flemme monumentale, un mal de rein de tabaillot et, pour conclure en beauté, l'absence de futur marié qui ne présager rien de bon. Et si cette fois, le marié s'était fait la belle? -oui, il se l'ai faite hier soir, mais je parle de partir là, pfiout, envolé le marié-.

C'était mon troisième mariage et cette fois...



MERDEUH !


Je n'avais RIEN prévu. Sauf la petite sauce ciboulette, les invités peuvent être rassurés.
Pas de robes.
Pas de voeux.
Pas de coiffures.
Pas de tenue pour Victoire.
Pas de voeux.
Pas de voeux.
Pas de voeux!

Parce qu'on peut improviser pour la petite robe, j'en ai plein l'armoire des petites robes, des petites et des pas petites d'ailleurs, la coiffure c'est pareil, j'ai les cheveux, j'ai une brosse, on va y arriver. Victoire, elle en a plein des fringues, presqu'autant que moi, mais les voeux, ils vont pas tomber du ciel les voeux... Peut être d'une poche de son ancienne robe de mariée... Ouai mais ça l'ferait pas hein!

Le "Merdeuh", c'est aussi le top départ de la journée marathon, même si un détail affole la Colombe... Ignace et sa smala ne sont pas là -on les aurait entendu, rien que la maréchaussée serait en branle-, deux solutions : soit ils ne sont pas arrivés, ce qui est fort improbable parce que Gnace lui avait dit qu'il louerait un concordesupersonic pour l'occasion et vu le nom super sérieux, c'était sûr, il serait là à l'heure. Soit... Soit ils sont déjà dans la ville, faudra juste aller les chercher en tôle : " bonjour bonjour, je cherche une bande de brigands, innofensifs bien sûr, quoiiiiiii ils ont pillés votre ville y a quelques mois, nan c'pas eux... Vous pouvez les faire sortir? Quoiiiiiiii cent cinquante écus, mais bien sûr..." C't'un coup à se marier en prison pour être tous ensemble. Et à perdre le furut marié d'une jolie syncope.

Le jour J, c'est l'occasion pour la belle de se laver, de s'habiller, de se coiffer, le tout avec un soin particulier. C'est l'occasion de dompter l'épaisse crinière, de redonner vie aux boucles qui cascaderont le long de ses épaules dénudées, de revêtir une robe inédite, d'un blanc immaculé qui, non contente de laisser apparant un putain de décolleté laisse aussi à l'air le dos Colombesque, hanche finement lacée dans une robe taille empire qui laisse peu de place à l'imagination.
C'est aussi l'occasion de glisser dans la tignasse un petit diadème en argent emprunté à une grognasse il y a quelques années et, bien entendu de faire tenir sur le cuissot Colombesque une jartière bleue.
Il n'y aura pas de bouquet cette fois, seulement un artichaud offert par le voisin à Victoire -tout en beauté dans sa robe bleue-, qui, trop contente de son cadeau l'offrira à sa mère juste avant qu'elles ne rejoignent l'endroit E, choisi par le couple la veille.


Et c'est quand tout est prêt que la Belle fait son entrée.




La mariée peut être ?


Enfin j'dis ça j'dis rien hein...
C'était mon troisième mariage, et comme les deux précédentes fois -bleu en plus-, je regardais mon futur mari comme si je lui confiais ma vie... Persuadée toutefois que l'adage, jamais deux sans trois serait réaliste.
C'était mon troisième mariage, et la seule chose qui différait, c'est que cette fois ci, ça serait le dernier.

_________________
Ignace.
Il avait braillé, quand elle lui avait écrit que pour son Lui -Nan pas L'As, son gonze à Elle- elle arrêtait la truande et allait payer ses TAXES !
Foutre en l'air des années d'éducation Piquiesque pour une histoire de cul, non franchement … Ce jour là il aurai pu les lapider à coups de figues molles, pour la peine.

Il avait gueulé, quand elle lui avait écrit qu'elle allait se refaire couillonner devant un type en robe de burnes.

Elle l'avait prévenu pourtant qu'elle était srabe love love.
Il avait même tester l'amour de la Belle, en tentant de lui en rouler une. Ça lui avait valu une grosse mandale dans les dents.
Il avait sourit, elle était vraiment amoureuse.

Mais de là à ce marier … merdouille !

Et comme quand on plante une dague dans le bide de quelqu'un , on aime à la tourner dans la plaie, fallait en plus qu'il la porte jusqu'à l'autel.

Tout ceux qui connaissent la vie de L'As, savent que pour lui, entrer dans un de ces lieux maudits, c'est pire que de se faire arracher son dernier œil.
Tout ceux qui le connaissent savent pourquoi, il a ces endroits en horreur, et qu'il préfère les faire cramer avec le curaillon dedans, et toutes ses dindes .. 'fin ses ouailles, quoi.

Il lui avait dit qu'ils le faisaient tous chier … Faut dire qu'en ce moment, il était rageur. Merci à Swan et à son escargot qui bave là où il faut pas.
Mais comme le con qu'il est, il avait accepté. Pour leur amitié. Pour leur histoire. Parce que c'était elle, qu'elle lui avait demandé, et qu'il avait jamais rien pu lui refuser. Même pas un bon coup de pied au cul, d'habitude réservés à sa grande, pour vous dire.

Le bateau avait été ancré dans une crique.
Concorde super sonique attelé, ainsi que les autres. Bah oui il était balèze son bourrin, mais quand même là ça en faisait des paires de miches à transporter.

L'As s'était fait beau, ce qui pour lui veut dire qu'il a mis des frusques propres.
Tout de noir vêtu, comme pour un enterrement, et de toute façon, il a que ça comme fringues dans ses malles. C'est plus discret que le blanc pour prendre une mairie ou éviter une armée qui en voudrait à sa santé.
Sa smala, installée sur leurs différentes montures.
Et voilà qu'ils se mettent en branle, c'est qu'ils sont déjà la bourre.
Alors le voyage se passe à la vitesse d'un TGV au grand galop -Tiens, TGV, à noter pour son prochain bourrin, une fois qu'il aura étripé celui là, parce qu'il l'aura fait valdinguer-

Orléans … Arrivé aux portes de la ville, une pensée lui vient à l'esprit.
« J'me souviens pas l'avoir déjà piller cette ville. Faudra que j'repasse un d'ces quatre »

Enfin le Pique Pocket débarque dans la place. Et tout de suite, les regards noirs ou inquiets -c'est selon- des gardes, qui se posent sur eux. Sans compter celui qui part en courant prévenir son boss.
C'est si bon de se sentir aimer.

Interminables palabres.

Si tu m'laisses pas passer, j'te marave la tronche, j'viole ta mère, écorche vive ta sœur, épile ton clebs, et j'bouffe tes reins avec une sauce aux morilles !
Mais vous fachez pas … Je note quoi sur le registre des entrées ..?
T'as cas l'boulotter, ça t 'évitera de t'faire des ampoules aux doigts et d'dire des conneries !
… D'accord

Que c'est longs toutes ses paperasseries ...

Et les voilà enfin qui débarque au lieu de la sauterie et de faire son entrée.


'Lut les moches !
L'est où la broche pour faire rotir l'cureton ?

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Le Très Haut a voulu jouer au con ... J'lui ferais regretter d'avoir gagné !!
Swan
Un mariage ? Mais d’qui bon sang ! Dréa ? Ah bon … Mais ‘vec qui ?

Ouai, nan parce que bon, la rouquine voyait pas trop avec qui Dréa pouvait bien se marier. Obert n’en savait rien, elle ne connaissait même pas Andréa. Pas grave en soit, son père avait dit qu’ils iraient, même s’ils voulaient tous sa mort, son assassineuse la première. Ouai c'était son nouveau surnom ça !

C’est que depuis quelques temps, l’As, son cher paternel était d’humeur charmante et pour cause. La rouquine était enceinte, conséquence d’un voyage interminable ou les occupations à part briquer le pont et affaler les voiles étaient bien maigres. Par contre passer du temps dans la cale de l’Oghma avec son blond à poser pour ses sculptures, là ouiiiiii !!!

Voilà donc la smala qui suivait le chef de famille pour Orléans. La Rouquine connait, elle. Elle était venue fureter ici lorsqu’il y avait un tournoi à Chartres, organisé par les Amahir-Euphor. Sa poule aux d’or était ici. Elle avait bien aimé d’ailleurs. Elle y était venue avec Heidi, Genevoise pure souche avec tout ce qu'il fallait, là où il fallait et elles y avaient fait un carnage, volant même un porcelet. Bin oui quoi fallait pas exhiber toute cette bouffe comme ça hein !

Orléans donc. Elle laissa son père régler la question paperasse avec le douanier qui n’en menait pas large et enfin les voilà devant un pré. A voir la trogne de son père, elle savait combien il était contente de ne pas entrer dans un lieu saint.

La rousse attacha son canasson à un arbre et tout sourire, alla voir Dréa !


B’jour m’belle ! Alors comme ça tu t’maries ? P’tain t’en red’mande !

Lui colle une bise et lui fait un clin d’œil.

T’es toute belle dit donc ! Bon et l’est où ton z’homme ? T’me présentes ?
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Lena.
Encore une fête comme la petite les aimait.

Bien sure, comme d’habitude, tout s’était décidé très vite.
Il semblait à la gosse que la vie n’était en fait qu’une grande course, un immense voyage ou l’on sautait de ville en ville au hasard des événements et du métier de son papa.

Ben vi c’est sérieux le travail et la môme Léna avait devant les yeux un magnifique exemple de conscience professionnelle, de gout de l’effort et du sens de l’organisation rien qu’en observant son paternel.
Pi il avait aussi une autorité naturelle et un sens évidant de la diplomatie et du dialogue.

Rien qu’à voir comme il parlait aux déguisés rigolos qui gardaient les portes de la ville, elle en était submergée d’admiration enfantine.


Il n’y avait pas d’école obligatoire chez les de Pique. L’éducation par l’exemple primait chez eux, rien de plus au top sur la compréhension des acquisitions de l’enfant.

La petiote essaya bien quand même de capter l’attention de son père en chuchotant au passage des remparts


Ben non papa, ze veux pas ça
On tond pas le chien, c’est zentil un chien tu sais, pi il aura tout froid.
Moi z’aime bien celui de Tinig. Un zour moi aussi z’en veux un de chien!


Oui Ignace avait hérité d’enfants merveilleux et sensibles qui prenaient corps et âme partie pour la cause animale. Et la bardot du 15 eme siècle, haute comme 3 pommes et les pieds nus, lui jeta un regard noir.

On ne fait pas de mal aux zamimaux nonmeho

Donc voyage surprise, folle traversée de terres au galop mais même si son père râlait un peu, cette rapidité signifiait qu’il était content d’être là.

C’est bizarre les grands.

Des fois ça dit des zoses qu’ils pensent même pas !
Depuis que Swan avait un petit poisson dans son ventre aquarium, elle voyait bien que leur père louchait dessus d’un air attendri quand il croyait qu’on ne le regardait pas. Fallait pas qu’elle s’inquiète de trop sa grande soeurette, il l’aimera le gosse en préparation.


Et même si Lena pensait qu’après deux petits frères, ça allait lui faire une responsabilité supplémentaire ce neveu ou cette nièce, elle se réjouissait de bientôt voir sa bouille.
Faudra juste qu’elle demande à Swan comment il allait sortir ce poisson là
Parce que son poisson rouge à elle, surnommé bubulle, s’était jamais carapaté de sa boule en verre


Elle attacha Belle à coté du canasson de sa sœur et fila à ses cotés.
Elle connaissait un peu la future mariée. Mais Lena était encore toute petite à cette époque là.
Elle fit un sourire un peu timide dans la direction de celle qui les avait invités


Tu te souviens de moi ? ze suis Lena, la princesse de mon papa.
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Dd0die
Madame arrive et forcément, ça à plus de classe.
Madame est belle, Madame est majestueuse, Madame est est somptueuse, Madame est merveilleuse, Madame est... Ouais, Madame est bonne... Et les pensées qui traversent l'esprit Dd0dien ne sont pas toutes très catholique - On en profite vu que le curée se fait attendre - et dérivent lentement mais sûrement vers une petite sieste - Appelez ça comme vous voulez - rapide contre un arbre, avec une robe retrousser à la va vite, pour un dé-troussage en règle, histoire de consommer avant de signer devant l'Eternel... Juste au cas ou... pour vérifier... Etre sûr que... Enfin voilà...

Il en est là de ses pensées, sourire coquin aux lèvres quand débarque la smala... Car s'en est une.
Un borgne et sa caravane de rousse et d'enfants, manque plus qu'un blond suffisant et le remake des Ecorcheurs à de quoi faire peur.

Faut dire que ces derniers ne sont plus vraiment des Amis.
Faut dire que l'ex femme de l'un est devenu la femme de l'autre.
Faut dire que les courriers reçus n'augurent rien de très plaisant.
Faut dire qu'il faudra sûrement regarder derrière soi fréquemment et éviter les ruelles obscures pendant quelques années... Disons toute une vie...
Faut dire que le Royaume est vaste, mais pas assez pour oser espérer vivre une vie peinarde à l'abri du passé de Monsieur et futur Madame.
Faut dire que... Un brigand en vaut un autre, et qu'ils se connaissent tous, non ?
Faut dire qu'il manquerait plus que ça... Passer la journée sous les menaces, les reproches, les injures, les regards méfiants ou carrément noirs d'une troupe un peu trop ami avec les deux Hédonistes mi Escorteurs, mi Ecorcheurs...

Et la Smala en question n'a pas vraiment l'air d'une caravane de marchand ambulant, mais tient plus de la flopée de Manouche qui s'installe sur le terrain vague devant chez toi et qui, même sans arrière pensée traversant un esprit ouvert, n'a franchement rien de rassurant... En particulier pour un homme honnête et légèrement suspicieux comme Mister Pouic...

Largement de quoi se dire que la journée va être très longue.
Largement de quoi souhaiter qu'elle se termine rapidement.
Largement de quoi regretter que la Colombe - Ou la Chiasse, pour le coup - ne s'en soit pas tenu à une cérémonie en toute intimité.
Largement de quoi présumé que... Merde, on à pas le cul sorti des ronces...


Les lèvres sont donc effleurés, tandis que le regard se porte sur les nouveaux arrivants en espérant que Madame Pouic fasse les présentations sans retomber dare dare dans ses travers d'antan, et le bras valide de masser machinalement son frère douloureux en regrettant non seulement l'épée manquante, mais surtout le fait de passer pour un gros handicapé devant la fleur du brigandage...

" Chérie ?..."

Feu Mamour !
Lance les présentations.
Et ne change pas d'avis, ne m'abandonne pas pour retrouver ta vie d'emprunteuse d'écus en Mairie - Parce que c'est un emprunt, hein ? -
Résiste, choisis Nous.
Et fait en sorte qu'on commence pas tous à se filer des baffes la première heure...

Go Mamour,
Love you.

_________________
Andrea_
Le marié à l'air un peu "tendu". On peut pas lui en vouloir, c'est son premier, et on sait tous que les premières fois... Ouai bon, cette fois on va tenter d'en faire un souvenir impérissable hein! On se colle les lèvres aux lèvres on rassure un peu en glissant une main contre ses reins, et...


'Lut les moches ! Bon, c'est mal barré.
L'est où la broche pour faire rôtir l'cureton ? La voix est reconnue et visiblement Ignace est grande forme. Salut Ignace, moi c'est Déa, lui c'est... hahum, laissez moi l'temps. J'vais trouver un truc.


Le corps et sa robe empire -j'y tiens!- se retournent, sourire au bec, le tout s'élance sur le Matou, on lui saute au coup et on le serre au point de l'étouffer, on lui colle une léchouille sur la joue et...

Ah. Ça se corse. Il est pas tout seul. J'avais occulté ce détail.
Faut la jouer serré. Déjà on se décolle de l'Ignace, on regarde le Dd sauvage pour lui lancer un regard rassurant en haussant légèrement les épaules -bah voilà, c'est eux hein-, on bisouille Swan, et on ébouriffe les cheveux de Lena. C'est t'y pas un joli départ ça ? Comment ça je comble?!



Chérie ?...


On respire un bon coup, on tend la main au double D pour qu'il s'approche - J'te jure ils mordent pas, enfin... pas toujours- et on fait signe à Victoire de sortir son museau de la jupe de Maman -on ne SALIT pas la robe de Maman!-
Accrochez vous, y a du débit, le stress peut être...



Ignace Matou, mon mentor, celui qui m'a tout appris, il est borgne mais c'est pas grave on l'aime quand même, pis regarde ses doigts... Enfin bref j'te présente Dd0die, MON Dd celui dont je t'ai parlé, que même si tu l'aimes pas c'est pareil, Dd0die, Matou. Ici c'est Swan sa fille, elle est rousse mais c'est pareil on finit par s'y faire, mais tu t'y fais pas trop hein, pas la peine de... Enfin elle est prise, toi aussi d'ailleurs, avec moi, on se marie.. Aujourd'hui... pis elle partage son pieu avec un poisson qui sculpte d'ailleurs il est pas là, pourquoi il est pas là? Et voilà la grenouille, Lena, je l'ai vu elle était toute petite petite d'ailleurs je l'ai connu elle était encore dans les couilles à Matou, t'as compris Mamour, c'est la fille d'Ignace aussi, c'est un sérial papa. En parlant de Princesse, c'est Victoire, la soeur de Nicolas, elle est belle, vous trouvez pas qu'on se ressemble?
Et puis voilà voilà, j'me remarie, avec Dd0die vous avez tous compris, on est tous là je crois, ah non il manque le curé...



Le curé... Et le regard qui se porte sur Ignace.


On ne mange pas le curé, d'ailleurs je préfère t'arrêter tout d'suite, on n'va ni le manger, ni le voler, ni lui cracher dessus ni le scalper ni rien du tout. On va l'écouter, on va même pousser le vice à lui offrir un verre après et on le laissera repartir dans son petit presbytère.


Pour vous c'est évident. Mais croyez moi, si j'le dis, c'est pas pour rien. Y a pas si longtemps que ça que l'curé j'l'aurais moi même séquestré, volé et brûlé pour le simple plaisir de le faire. D'ailleurs s'il pouvait se ramener...
On respire de nouveau, on sourit pour faire passer la pilule et...
Et on redevient la gamine capricieuse qui se mordille la lettre et balance doucement la tête...



Vous avez amené des cadeaux?


Bah quoi?!
Allez Mamour respire, je t'aime c'est tout ce qui compte.

_________________
Sarpedon
Hein? Quoi? qui j'suis?

Mais j'suis avec eux! Hey, l'As! ... Swan!


Trop tard. Pourquoi les douaniers ne voulaient-ils jamais croire qu'il faisait parti du groupe? Et comme Sarpé s'était arrêté pour flâner et observer un magnifique chêne qu'il aurait bien tailladé de tous côtés, les autres avaient pris de l'avance. Ils n'avaient donc pas entendu ses appels à l'aide et le douanier ne voulait rien entendre.

Bougon, le sculpteur décida que tout était de la faute de l'autre enrubanné de douanier et non de lui. S'arrêter pour laisser libre court à son imagination, ça ne compte pas comme une faute! Impossible! N'est-ce pas? Hein? Enfin... je crois. Bref! Notre blondinet jette un regard haineux au douanier. Quand on y pense, un douanier, c'est comme un portier... mais pour une ville. Et les portiers, Sarpé... Ils les DETESTENT!


Grouille-toi de m'laisser passer ou j'te perce un autre trou pour chier droit!

Oui, Sarpédon, sculpteur dont le renom l'accompagnait et ne le dépassait jamais, avait une âme de poète.

Malheureusement, le douanier, comme tout douanier, ne connaissait rien de rien à la poésie. Quand Sarpédon vit les acolytes de ce portier urbain s'approcher, il ne se posa pas de question. Un orphelin sans nom, sans bourse, rêveur et échappé de son monastère, il ne savait que trop comment sa finissait quand les autorités étaient de mauvais poil. Sarpédon prit son couteau de sculpture, celui toujours à sa ceinture et fit un mouvement ample du bras vers le visage -moche à la base de toute façon- du douanier. Plus rapide que courageux et fort, le lanceur de couteau qui n'avait pas l'espace nécessaire entre lui et les bonhommes pour lancer en toute sécurité préféra faire un bond en arrière et partirent en courant dans les rues de la ville.

Il ne tarda pas à perdre ses poursuivants dans la foule... et de s'y perdre aussi. Une fois de plus, Sarpédon, fidèle à lui même, était paumé dans un bourg dont il trouvait que toutes les rues se ressemblaient. L'histoire de cette nouvelle errance de Sarpédon dans la ville ne serra épargnée au lecteur dans le seul but de ne pas entâcher la réputation du blondinet.

Quelques minutes plus tard, donc, sachant très bien que tout ce qu'il avait à y gagner était de se perdre encore plus, Sarpédon préféra revenir vers la porte. Il prit soin de sortir au milieu d'un groupe de pélerin, capuchon sur le crâne. Un douanier, c'est con, mais ça a une de ses mémoires! Ca pouvait facilement se souvenir de vous après quelques minutes! Ce qui, pour Sarpédon, était déjà un exploit.

Une fois dehors, il décida de ne pas rester trop proche de ses amis des douanes et d'aller vers ce coin d'herbes proche de la rivière pour passer le temps en bonne compagnie. et...


Oh! L'As! Swan! Et....

Il marqua un temps d'arrêt, puis :

Dréa? Mais qu'est-ce que tu fous là, le piaffe?

Evidemment, Sarpédon avait déjà oublié ce que Swan lui avait déjà expliqué une centaine de fois. C'était aussi pour cela qu'il l'aimait, sa Swan : elle avait la patience de lui rappeler les choses.
_________________
Dd0die
Ils mordent pas, ils mordent pas...
C'est vite dit, non ?
Perso, le dernier borgne que j'ai vu avait l'air tout prêt de me bouffer. Et je parle même pas de son amant et de sa horde.


Quand faut y aller...

La main tendu l'incite à s'approcher doucement, tandis que la Colombe se lance dans son monologue en guise de présentation ce qui, allez savoir pourquoi, n'a pas grand chose de rassurant mais fait tout de même doucement sourire le double D qui glisse sa main autour de la taille de sa presque femme passé en mode Moulin à Parole dans l'espoir de lui rappeler que parfois... ben ouais, faut respirer...

Bouffer le curé ?
Pour des mecs qui mordent pas...
Ben non, hein !
Déjà parce qu'il est pas encore là.
Puis parce qu'il faudrait quand même qu'il nous unisse.
Enfin parce que... ça se fait ?


" C'est moi...

La laaa, surprise !
Ouais, un peu con comme entrée en matière.
Forcément, tout le monde l'aurait ptet deviné, vu qu'il n'y à personne d'autre. Puis accoutré dans les frusques blanches, pas besoin de chercher midi à 14 heures...


- Dd0die, mais la plupart des gens m'appelle Dd ... C'est faux, la plupart des gens... ne m'appelent plus ... Enchanté ... Disons que pour le moment...c'est pas totalement vrai non plus... Vous avez fait bon voyage ? Fallait pas se donner tant de peine, hein...

La taille est lachée, la main tendue vers le mentor papa borgne d'une fille rousse enceinte éprise d'un poisson, et d'une minimoyette.
Tu vois, j'ai tout compris chérie !
Sauf...
Sauf le blond...


Parce que là, il cherche des yeux un brun fou de rage...
Parce que forcément, un borgne, un blond, une rousse, ça lui rappelle vaguement quelque chose, et c'est très loin d'être une bonne vanne à faire poeler une assistance en délire. C'est plutôt dans le genre écorché devant l'autel - Qu'on à pas - sous les yeux d'un curé - Qu'est vraisemblablement avec l'autel-

Pas de brun cela dit.
Puis le blond à quelque chose d'avenant, comme tout droit sorti de son sommeil...

- On est peut être pas obligé d'attendre le curé pour s'en jeter un petit, non ?

Ca, sûr que ça va mettre tout le monde d'accord.

Quand à ton cadeau Amour... Je te dirai bien que c'est moi, mais vu que tu l'as déballé hier, y'a plus de surprise hein...
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Ignace.
Si même sa princesse grenouille si met …

Pas tondre le clebs … Merde, hein. Si en plus on peut plus menacer tranquillement …

L'As est un père … Et pire que ça ! C'est un père qui aime ses gosses, à s'en faire arracher la clavicule pour qu'ils soient heureux !!
Alors il bougonne, silencieusement, puis sourit tendrement à sa gamine.


Mouais … On touche pas à son clébard, promis ma petite princesse. Mais j'ai quand même le droit d'violer sa mère et d'écorcher vive sa sœur, hein ? Rassures moi.


Retour au mode silencieux.

Un clebs … Bordel, elle veut un clebs !!

Tout le monde connait l'aversion naturel des chats pour ces trucs qui puent quand ils sont mouillés, et même quand ils sont secs, hein. Et en plus ça fait un bacanal du diable, quand ils voient un pigeon qui s'envolent, ou juste pour le plaisir d'emmerder le monde ...
Alors imaginez la joie du Matou, quand il apprend que bientôt y aura une nouveau chien dans la tribu … Comme si Chien ne suffisait pas …

Respires lentement L'As, respires trèèèèèès lentement ! Faudrait pas te faire sauter la couscoussière tout de suite, ça ferai mauvais genre au milieu de la petite sauterie.

Quelques respiration plus tard, une colombe qui finit sont monologue, et un escargot qui ramène sa bave … Pensée réjouissante et pleine d'espoir « J'aurais du dire aux gardes de le foutre en taule et de le castrer » Une sorte de bouffée d'oxygène pour le borgne, qui sourit à l'idée, alors qu'une main se tend vers lui, celle du double D.

Dédé ? Tiens, c'est marrant, j'avais un cochon qui s'appelait comme ça. Mais je l'ai bouffé car il perdait mes tunes au jeu, c't'enfoiré !

Deux mains qui se serrent vigoureusement.
Attention, pas d'animosité, hein. Juste une virilité amicale.


'Chanté, Dédé. Ravi de voir ta trogne, depuis le temps qu'on me jacte de toi.
Alors comme ça, c'est toi qu'a piquer la Colombe des bras d'mon tocard de frangin ? 'Tain, rien qu'pour ça j'te pardonnerai presque de saloper ma Colombe avec tes idées d'merde, de légalité et d'paiement de taxes !
Depuis l'temps que j'lui disait qu'il était tout moisi l'frangin …


Puis il se tourne vers la Chiasse, en lui souriant … pas.
Sourcil levé, il la fixe quelques instants.

On va l'laisser repartir dans son presse bite air ? C'est quoi c'truc là ? Z'ont pas assez d'se flageller les roustons, qu'il faut en plus un endroit où ils se la pressent ?
C'est vraiment des grands malades … Rien qu'pour ça faudrait tous les faire cramer, façon feu d'la Saint Jean …


Et enfin une parole sensée.

« - On est peut être pas obligé d'attendre le curé pour s'en jeter un petit, non ? »

C'est vrai qu'j'aurai presque soif, moi. On a quand même le droit d'picoler pour ton mariage, à défaut d'becter un curé ?

Eludant la dernière question de la Chiasse. Comme si de rien entendu
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Le Très Haut a voulu jouer au con ... J'lui ferais regretter d'avoir gagné !!
Andrea_
Je respire, j'te jure que je respire. Regarde, inspiration, expiration, et j'enchaine


C'que j'fous là la poiscaille? Bin T'es un peu là pour mon mariage...
PERSONNE LUI A DIT, PUTAIN VOUS CONNAISSEZ PAS LA COMMUNICATION ? Swan, tu savais toi?



Tu vois Mamour, j'avais même assez d'souffle pour pousser une beuglante
Et vas-y que ça se sert la main, pour sûr nous avons là deux mâles de catégorie supérieure. Penchons nous sur les dires, parce qu'en plus d'être beaux et forts, ils parlent -z'êtes jaloux hein!-



Chanté, Dédé. Ravi de voir ta trogne, depuis le temps qu'on me jacte de toi. Vrai que ça fait au moins deux mois que moi je le connais, et que j'ai du t'en parler deux fois...
Alors comme ça, c'est toi qu'a piquer la Colombe des bras d'mon tocard de frangin ? Allo Ignace? Oui ici la Colombe, dis moi, t'aurais pas envie de changer de sujet, c'est comme qui dirait LE sujet épineux dont je n'ai pas envie de parler, encore moins aujourd'hui... 'Tain, rien qu'pour ça j'te pardonnerai presque de saloper ma Colombe Saloper ?! avec tes idées d'merde, Et allez, ça va parler de taxes... de légalité et d'paiement de taxes ! Qu'est ce que j'avais dit?
Depuis l'temps que j'lui disait qu'il était tout moisi l'frangin … Oui t'as raison, remets en une couche, on avait pas compris...

Au moins c'est de l'entrée en la matière, et pour moi un p'tit mot mon Matou minou?

On va l'laisser repartir dans son presse bite air ? C'est quoi c'truc là ? Z'ont pas assez d'se flageller les roustons, qu'il faut en plus un endroit où ils se la pressent ?
C'est vraiment des grands malades … Rien qu'pour ça faudrait tous les faire cramer, façon feu d'la Saint Jean …



Est ce que j'ai VRAIMENT besoin de répondre à ça? C'est que moi j'en sais rien de c'qu'ils fichent dans les presbytères, j'pense qu'ils prient... T'façon à part prier et faire mumuse avec les enfants de coeur -cf la raie au milieu-, j'pense pas qu'y ai grand chose à foutre. En même temps, l'idée du feu de la saint Jean, moi j'adhère mais j'suis pas sûre que Dd soit du même avis. L'idée vient d'toi, faudra assumer..

Et déjà voilà le Borgne qui enchaîne sur la phrase du double D, en même temps, ça parle boisson, forcément que ça allait pas r'fuser hein. Juste... Oui, autant prévenir...



Juste un verre, si on pouvait rester potable jusqu'à l'échange des voeux...

Mais... Je rêve? J'deviens rabat-joie? Je limite mes invités en alcool? Moi, MOI ? Déa? Putain, fait pas bon vieillir, j'vous l'dis!

Et la Chiasse de quand même attraper de quoi servir les invités, collant un verre dans chaque paire de mains -en gros si t'es manchot, dommage pour toi- en évitant soigneusement la Grenouille et Victoire, Dd, t'avais prévu autre chose que la sangria?
Et de servir les verres, en finissant par Matou. L'acier sonde l'oeil -parce que fixer le bandeau ça le fait pas-.



Et mon cadeau?

Parce que toi, t'as peut être éludé la question, mais moi j'vois bien que tu sautes la réponse. T'aurais quand même pas oublié mon cadeau Matou ?!
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Dd0die
" Le frère hein...

Ca se passe de commentaire.
Ca pour une surprise...

Disons qu'on va rester...

... Stoïque...
Normal, c'est ça la classe.
Aucun regard en biais vers la Colombe qui accumule les cachotteries, et pas toutes de bon goût - Voir même aucune - avec la dernière en date qui éclabousse en plein visage d'un double D qui se demande quand même comment il aurait PU oublier que Ignace et Louis, au delà de se connaître - Ce qui était déjà pas mal flippant - sont carrément frère. De quoi en faire imploser plus d'un, mais Mr Pouic est d'une patience inouï avec la Chiasse qui aurait presque tendance à BEAUCOUP en abuser... Note pour plus tard, règlement de compte sous la couette.

Mais pour le moment, faut rester...

... Stoïque...
Normal, c'est ça la classe.
Aucune contraction de muscles, pas de mâchoires qui se serrent, aucun regard affolé vers l'horizon à la recherche d'un hargneux couple d'hédoniste, pas de mandale qui partent par réflexes - faut dire qu'il n'y a pas de mandale non plus qui arrivent - et juste une poignée de main quasi naturelle pour clore les présentations.

Mais franchement...
Le frère de ton ex mari.
A notre mariage.
Le tout en espérant que ce TRES léger détails passe à l'as...
Chérie, ma chérie, mon amour... Sûrement que pas grand chose ne transparaît, mais nous allons devoir nous expliquer sur tes manières de faire...


Heureusement, à priori, la Matou en question avait l'air plutôt suspicieux sur l'avenir du Capitaine et de la Colombe... Au moins, pour un borgne, il est clairvoyant !

Un verre dans la main, le retour du cadeau - Cupide ? Ma femme ?... tut tut tut... si peu - également le retour du curé - Ou plutôt de savoir si faut le brûler ou non - le moment venu d'aller saluer la rousse, de tendre la main au blond.

" Enchanté...

Puis le moment venu, il va chercher les - ah non, pardon chérie - LA bouteille pour se filer du courage, avant l'arrivée du prêtre et de remplir les verres vide que tout le monde se trimbale... Ah non, pas tout le monde... Pour les enfants ? Ah ben je savais bien que j'avais zappé quelque chose...
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Sarpedon
Tu t'maries, toi?

Là, il faut à Sarpédon un moment. C'est qu'une nouvelle comme ça, ça demande le temps de l'enregistrer, hein! Il se mit à penser tout haut en marmonnant.

Alors, la dernière fois qu'j'ai eu des nouvelles d'c'te histoire... Le L a voulu s'débarraser d'la colombe pour n'être qu'avec Lestat, mais a changé d'avis parce qu'quand même, s'étaient mariés avant, quoi... Puis l'a r'voulu plumer l'piaffe, qu'est parti, mais qu'est rev'nu... Mais là, elle s'marie... Alors c'veut dire qu'j'ai dû rater au moins un tour d'j't'aime, moi non plus...

Et là, paf! Eclair! Illumination! Enfer et damnation : Sarpédon comprit! Il eut une idée! Car oui, l'Espadon est blond, mais il PEUT penser! A côté de la plaque, certes... mais c'est déjà un début! Il sert machinalement la main de l'autre gars. Mais si, celui qui a deux dés et doit sûrement en chercher trois autres pour jouer au yams! Il se tourne vivement vers Andréa, jetant des regards méfiants autour de lui.

Et... hum... l'frère d'l'As, t'l'as caché où? Parce qu'j'suis pas sûr qu'il m'veuille à son mariage...

Sarpédon se souvient de ses derniers échanges avec l'autre écorcheur écorché qui mériterait d'être écartelé... et il n'a pas envie de connaître la suite.

Parce qu'tu comprends... j'sais plus où vous en êtes dans vos histoires tordues, mais même paumé, j'suis sûr qu'veut toujours pas m'voir en sculpture!

Ami lecteur, je sais. Toute cette histoire semble trop grosse et Sarpédon ne PEUT PAS ne pas avoir compris que le double D est le futur Monsieur Piaffe. Mais même ton serviteur ne sait toujours pas s'il fait exprès de donner raison aux histoires de blonds ou s'il est juste complètement demeuré. Probablement la vérité est-elle entre les deux... Le Très-Haut lui-même n'en est pas sûr.

Les pensées de Sarpédon vont vite, en tout cas. Parce qu'il soupçonne Louis -nommons-le- d'être dans les parages, il s'attend aussi à voir débarquer Lestat. Et l'un comme l'autre, ce n'est pas une bonne nouvelle pour sa reine de Pique. Il se colle tout contre elle et son bras se fait protecteur. Il enlace les hanches de Swan. Et tant pis pour l'As! Qu'il s'étouffe d'indignation s'il veut : les deux cousins dans le coin, Sarpédon lâche pas celle qu'il aime! Nah!

L'heure nétant pas à tirer la langue à beau-papa pour se faire transpercer par dC'est lui qui l'a prise dans le bateau bieeeen plus d'une fois! Qui lui a fait l'amour avant, pendant et après les escales... C'est lui qui, une nuit, dans une roulotte, puis pleins de nuits dans la même roulotte, a... MERDE! Attention, n'allons pas sur ce terrain-là! Pas envie d'expliquer à beau-papa pourquoi j'ai un sourire niais sur les lèvres. Un coup à m'en prendre une, ça! Et puis faut protéger Swan des cousins! Petit baiser sur le front et...


T'en fais pas, ma Swan... On va pas les laisser t'faire du tord, ces empalés d'cousins!
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Swan
Lena arriva et elle sourit à sa prunelle en lui tapotant sur la tête. Tapoter hein, pas ébouriffer, pas folle la rousse nan plus, c'est que ça mordrait ses petites choses-là ! Et voilà enfin l'heureux élu qui arrivait. Bin ouai, parait que c'était comme ça qu'il fallait dire. En parlant d'heureux élu, il était où le sien ? Et alors qu'Andréa partait dans une présentation des plus .... Han respire Dréa ! Elle chercha des yeux son blond, dict l'Espadon-Raie-Escargot-baveux. Ouai tout ça en même temps, faut le faire hein !

[... ] Ici c'est Swan sa fille, [...]

" C'est moi...

La rousse lève gentiment la main, des fois qu'on l'aurait pas vue.

- Dd0die, mais la plupart des gens m'appelle Dd ...

S'lut Ddodie !

[...] elle est rousse mais c'est pareil on finit par s'y faire, [...]

La dite rousse plissa les yeux, genre « t'as un souci 'vec mes ch'veux Dréa ? »

" Enchanté...

Contente d'te connaitre !

[...] mais tu t'y fais pas trop hein, pas la peine de... Enfin elle est prise [...]

Ouai elle était prise la rousse, mais pour faire râler Dréa, elle colla une grosse bise bien sonore sur la joue du Dédé juste au moment ou arrivait enfin son escargot. Vous comprenez pourquoi le surnom d'escargot maintenant ?

Oh! L'As! Swan! Et....
Dréa? Mais qu'est-ce que tu fous là, le piaffe?


Le sourire que la rouquine affichait en le voyant arriver, venait de s'effacer d'un coup. Un nouveau surnom était de mise, « poisson rouge ».

Hannn ! Nan mais Sarpé ! Boudiou t'écoutes rien à c'que j'te dis ou quoi ? J't'ai pourtant dit qu'on allait au mariage de Dréa !

Et toc, une tape façon Gibbs derrière sa tignasse blonde, des fois que ça servirait à quelque chose. Comment ça il était martyrisé cet homme-là ? Jamais de la vie ! Il était aimé et il en redemandait en plus ! Ouaiiii !

C'que j'fous là la poiscaille? Bin T'es un peu là pour mon mariage...
PERSONNE LUI A DIT, PUTAIN VOUS CONNAISSEZ PAS LA COMMUNICATION ?


Ecoutes donc c'que dit Dréa au lieu d'faire l'étonné !

Swan, tu savais toi?

Bah ouai que j'savais tssss, mais Sarpé aussi hein !

La rouquine se tapa le front en écoutant les explications datant un peu de son blond. Grand sourire de la rouquine, histoire de noyer le poisson dans l'eau, c'était le cas de le dire.

- On est peut être pas obligé d'attendre le curé pour s'en jeter un petit, non ?

Et mon cadeau?

Pour s'en jeter un petit, pour elle se sera un tout petit, même si son père disait le contraire et qu'il fallait habituer l'petit dès maintenant à la boulasse. Pour le cadeau, grand moment de solitude ... [...] ... Ouaiiiiiii ça arrivait des fois, mais une lueur de génie traversa l'esprit rouquinesque. Matez ça un peu.

Sarpé ! Mon coeur, t'as pensé au cadeau d'Dréa ?

Hop, elle n'était pas belle la pirouette ? Allez Sarpé montre-nous un peu comment tu vas t'en tirer ! Sourire d'ange à qui on pouvait rien refuser destiné à son amour, les bras autour d'elle. Sourire niais qui revenait et moue septique sur la bouille quand elle entendit le mot "cousin"

T'en fais pas, ma Swan... On va pas les laisser t'faire du tord, ces empalés d'cousins!

Nan mais Sarpé, sont pô invités eux ! Mais t'peux laisser tes bras là ! Répond plutôt à ma question. Tas mis où l'cadeau ?
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Andrea_
Bon, on recommence, parce qu'il est blond le Blond en plus d'être un poisson, un escargot, un baveur et un sculpteur. Faut dire que le Sarpé c'est avant tout un artiste et sans faire de généralités -mais un peu quand même-, on sait comment sont les artistes. Un peu rêveur, beaucoup dans la lune et le tout saupoudré d'une bonne dose de fumette. Bon celui ci à l'air de se shooter aux cheveux roux, mais chacun sa drogue hein, par exemple la mienne, c'est Ddodie et son...sa, ouai, chacun sa drogue.

La main Colombienne sert celle de son futur époux alors que les yeux fusillent la Swann du regard, ouai, j'ai vu ton bisou, mais c'est MON mien -c'est la fête du slip ici!-. Mais t'as du bol Rouquine, j'dois m'occuper de ton baveux qui comprend un truc sur quinze, d'ailleurs...



Ah pour faire un gosse à la Swannie, t'as compris du premier coup hein! Non j'agrave pas ton cas auprès d'Ignace, j'vois pas pourquoi tu dis ça!
Y aura pas les "autres" Sarpé. Y a plus de je t'aime moi non plus, le trait est tiré, définitivement. Dd est le chanceux qui va m'épouser Ouai, j'ai bien dit chanceux, un souci?Dd0die a travaillé avec Louis et nous nous sommes rencontrés par hasard, le hasard fait bien les choses tu vois ?


La question est : est ce que le poisson va remettre les cases dans le bon ordre et arriver à la conclusion finale ?
Oui, alleluia Sarpé, tu es là pour MON mariage avec Dd0die! Oui, rhalala, c'est beau !
Bon revenons en à nos moutons, mon cadeau, nan parce que je lâcherais pas l'affaire. Et ça arrange pas ta situation poiscaille cette histoire, parce qu'en plus c'est TOI qui devait l'amener!
Une gorgée rince le gosier de la Chiasse avant que les bras se croisent. La pointe du pied tapote le sol et les yeux se plissent...



Bah oui Sarpé, t'as mis où l'cadeau ?


Nan mais en plus c'est d'la triche, le poisson il a toujours une merde de bois sculpté dans la poche, avec le bol qu'on a il va dégainer son couteau et le tailler sur place.
Les aciers se tournent rapidement vers Dd0die, le temps de vérifier qu'il n'est pas entré en décomposition après l'intervention de Sarpé -ah merci bien poisson, MERCI!- et de lui souffler dans un baiser



Pour les gosses on peut tenter de couper la sangria avec de l'eau, on est près d'un ruisseau, autant que ça serve...


Oui je soulage ta conscience pour que tu avales la pilule... Alors, ça marche?
Un dernier regard vers les autres en mode " s'il se casse j'vous tue tous" et un sourire... Ouai,, faudrait quand même pas que le cadeau nous passe sous l'nez.

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