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[RP] Torre del Taison.

Maleus
Ahh les fortifications de Toulouse ! Remparts et tours tout autour de la ville, défense que l’on souhaitait imprenable contre des forces d’invasion. Mais les toulousains avait-il pensé à quelque chose au cas où le danger viendrait de l’intérieur ? Oui d’une certaine manière la maréchaussée et quelques soldats comtaux patrouillaient du coté du château et de la mairie, lieux précieux pour tout comté qui se respectait.

Et les tours qui agrémentaient les remparts dans tout ça ?

Le borgne avait fait part lors d’une après midi de sa dernière lubie, acquérir l’une des tours des remparts du quartier de San Subran où se trouvait leur taverne, et n’avait été que très peu surpris de constater que sa cousine le rejoignait là-dessus.

Après quelques ébauches de plans, ils convinrent que l’occupation devrait débuter en soirée, le quartier de Saint Cyprien avait population bien différente la nuit, catins et mauvais garçons étaient bien plus visibles qu’en journée et de ce fait la maréchaussée bien plus occupée. La cible ce trouvait être la tour juste à coté de la Torre de la Pietat, quartier général des maréchaux, elle devait donc avoir sentinelle devant sa petite porte, la question fut de savoir comment s'en débarrasser…

On oublia rapidement l’idée de charmer le garde à la vue de l’actuelle trogne de sa bretono-scandinave de cousine. Après plusieurs propositions ils furent d’accord pour utiliser le vieux Rollon comme appât.

Et le reste ? Ils verraient le moment venu…

*********

Comme convenu, l’insupportable petit vieux qui n’avait que le talent de courir assez vite, éloigna le garde en faction de la tour et Mal’ fit, tout en levant sa lanterne, un bref signe de tête à sa cousine et son acolyte anglois pour lancer l’opération.

La petite équipe étant vêtue de grandes capes noires à capuches, ils couvrirent tous leurs caboches et s’avancèrent d’un pas rapide jusque là porte en bois. Le cyclope illumina la serrure massive et grogna doucement.

" Vous n’avez pas oublié le matériel à crochetage j’espère… "

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Adieu Fab'
Astana
Avoir une Tour : nouvelle lubie de la blonde. À défaut de partir en mission périlleuse avec le cousin dans les hauts lieux de la mascarade papiste. Ça, ils le feront plus tard. Quand le moment viendra, quand... il seront plus que trois - quatre si on compte le vieux croulant qui leur sert présentement de diversion et qui ne manque pas de crier à l'hérétique sitôt qu'ils ont le dos tourné. Un jour ils frapperont, et après ils seront les Rois du Monde. Enfin, question d'point de vue.

Drapée de noir, Blondeur joue la sentinelle postée à l'arrière de l'escouade. Saint Cyprien se fait coupe-gorge à la nuit tombée. En témoigne le cadavre encore frais d'un malheureux retrouvé devant la porte au petit matin. "Les toulousains, c'est comme les yétis, on en a jamais vu mais on en parle en tremblant"*. Faudrait pas se taper sur la tronche avant même d'avoir investi le nouveau squat. Signal donné et capuches qui couvrent les carafes huguenotes.


- « Vous n’avez pas oublié le matériel à crochetage j’espère… »

Rictus.

Drôle de question pour celle qui ne se balade jamais sans ses crochets, son nécessaire à coudre - les plaies only ** -, son collier de dents Made in Maine - bon répulsif à gosses sauf pour l'Aliénor sauvage - et une flasque. Le kit de la parfaite survivante, en fait. La Fendue plonge la main dans sa poche et refourgue le matos au Troué.


- « Je te la tiens. »

En chopant la lanterne. - Ceux qui ont l'esprit mal tourné filent au coin.

- « Montre-nous tes talents. »

- « Et vite. J'ai envie de pisser ! »

Bruit sourd.

- « Aïeuuuh. »

Y'a plus qu'à, comme dirait l'autre.
Sésame...



* © Taros.
** Seulement

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Le.menestrel
C'est en chantant de l'autre côté du rempart qu'un ménestrel attira l'attention des gardes - trop inquiet de ce qu'ils allaient boire pour s'enquérir des cliquetis qui arrivaient jusqu'alors à leurs oreilles, par l'autre côté.

    Elle a dit "peut-être"
    Il a cru "demain"
    Souvent d'être à être
    Y a plus de chemin
    La foule est trop grande
    Pour les beaux retours
    Et nos corps se rendent
    Vers d'autres amours

    Ils ont mis pierre sur pierre entre terre et ciel
    Ils ont construit de leurs mains la tour de Babel

    Il a crié "donne"
    L'autre a dit "trop tard"
    Lorsque entre homme et homme
    Y a plus de regard
    La terre est trop grande
    Et les hommes sourds
    Et nos mains se tendent
    Ouvertes toujours

    Ils ont mis pierre sur pierre entre terre et ciel
    Ils ont construits de leurs mains la tour de Babel

Attirés par cette étrange mélopée les sentinelles qui veillaient au quartier général de la prévôté tendirent les escourges, un brin de nostalgie dans l'âme.

    Pour un mot qui clame
    Un mot de travers
    Il y aura des flammes
    Dans tout l'univers
    Les bouches sont grandes
    Pour les beaux discours
    Mais les peaux se vendent
    Les peaux de tambours

    Un jour nos langages
    Parleront de fleurs
    Et du mariage
    Des quatre couleurs,
    Sauras-tu comprendre
    Qu'ils parlent d'amour ?
    Moi, je vais t'attendre
    Au pied de la Tour

    En attendant, Caïn chasse toujours Abel
    Mais j'ai construit de mes mains la Tour de Babel*


Le menestrel part. Le silence se fait. Jusqu'à ce qu'un Bruit sourd en bas de la tour les alerte.Enfoirat ! Que passa ?! - Interloqués les gardes observent aux pieds des remparts et ne distinguent encore rien, mais par acquis de conscience gueulèrent un bon coup: Que va aquí ?** Le ménestrel parti ne répondra pas.

**Enfoiré ! Qu'est-ce qui se passe ?
Qui va là ?

** La tour de babel, Marie Laforet
Maleus
Sésame ouvre toi ? Non hélas ça aurait été trop beau. Fut une époque, quand ils ne jouaient pas aux " citoyens modèles ", le garde se serait pris un bon coup de gourdin au coin du museau et l’affaire aurait été vite réglée avec le trousseau de clés, mais Toulouse était devenue leur nouvelle terre d’accueil aussi avaient-ils opté pour une méthode discrète et pacifique…

Le borgne s’affairait à déniaiser la serrure avec les outils à adéquats. Elle résistait cette grognasse, le borgne y allait doucement pourtant, il ne la brusquait pas, comme toute les premières fois, il y allait doucement mais surement.

" Gast* !... "

Farouche pucelle qu’était cette porte, des timides gestes, le va et vient des outils était devenu sec et brusque, le crocheteur avait des besoins qu’il lui fallait assouvir, tant pis pour elle, la patience avait ses limites. Fallait dire qu’il avait la pression avec les deux autres qui tenaient la « chandelle », le travail en équipe ça… Plus moyen de crocheter en toute intimité.

Clic...CLIC.

Gémissement de la serrure, le pasteur mercenaire poussa un grand soupir de soulagement. Au final elle avait été un peu réticente au début mais avait finit par céder à ses avances.

"Je lui ai fait son aff… "

La satisfaction fut balayée par le chant lointain d’un barde et les grognements en patois local de la garde toute proche. Un coup d’œil à ses acolytes, la cousine et l’anglois, le borgne donna un grand coup de botte dans la porte pour l’ouvrir, la discrétion n’était plus de mise.

"Kaoc’h **! On entre ! Vite ! L’rouquin ! Barre l’entrée ça nous laissera un peu de temps… "

L’œil unique se posa sur la lumineuse Astana (bah ouais elle tenait la lanterne), il y avait encore à faire, bloquer les accès via les remparts, dresser l’étendard… La main gantée du d’Assay pointa l’escalier en colimaçon qui leur faisait face.

" On continue ma grande ?... "



En breton
* put***
** Merd*

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Adieu Fab'
Leyoun
Comme les oisillons du printemps, certains toulousains aiment être perchés ? Assouvir leur besoin de grandeur sociale ? Etre au dessus de tous ? Le plus stimulant ...hum...non...jouissif ? Oc ! C'est ça...Le plus jouissif est de se sentir au dessus des lois et encore d'avantage se payer la tête de la police ! Mais que fait la police ?

Santat ! Deux godets s'entrechoquent en haut de la babel tower of M. Tyson.

A nos amis chauriens ! Il s'en envoie une lampée dans l'gosier et sourit à son hôte confortablement installé autour d'un bon feu de cheminée. Et ce, pendant que certains se les gèlent vingt mètre en contrebas en s'excitant sur une fente....de serrure ! Toujours cracher dessus pour que ça décroch'te en douceur...sujet glissant ou houleux suivant les marées. On s'y connait en la capitale ! Pour sûr y'a un port...euh...des porcs aussi !

Le brave s'adosse contre le manteau de pierres chaudes de la cheminée.

Donnez moi des nouvelles de vostre chère bourgmestrà Panpa....Pandora !

Discutions somme toute purement amicale sans qu'une bribe de soupçon vienne effleurer les esgourdes du sergent en charge du barri toulousain. La caisse de résonance des escaliers ne tardera pas de trahir leur présence.
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Membre actif de l'E.M.R.* !
*Extremist Movement Roleplay
Astana
Ma grande. Ma grande... Depuis la cousinade confirmée, le borgne semble prendre un malin plaisir à adopter ce ton paternel. Bientôt quoi ? Il lui embrassera le front ? Déjà fait. Même qu'en réponse Blondeur lui a léché la joue. On va pas recommencer, si ? Elle grogne.

- « Je t'en foutrais de la "grande" moi... »

Bref regard par dessus l'épaule destiné au roussâtre resté en retrait, et la danoise embarque son cousin par le bras direction l'escalier en colimaçon. Elle commence à grimper les marches trois par trois - eh quoi ? y'a pas d'heure pour faire de l'exercice, hein !

- « Perdons pas de temps. »


Trois marches.

- « Si la rousse* se radine, faut qu'on agisse fissa. »

Un triplé de plus. Dans sa poche cogne légèrement l'étendard plié en quatre.

- « Y'a plutôt intérêt à ce qu'on trouve de quoi faire là-haut. »


De quoi nous barricader et faire de cette tour Notre fort.

Si tu savais, Sa Blondeur. Si tu savais ce qui vous attend. Tu escaladerais encore plus vite.

La siphonnée ralentit un brin, laissant de fait passer le cousin devant. La grisaille observe au-dehors à travers une meurtrière. Un petit attroupement se distingue devant la porte blindée par l'Athelstan. Combien de temps encore avant qu'ils ne fassent une percée ? La pensée s'échappe un instant, vagabonde.

- « Fais chier. J'aurais dû ramener Jean-Eudes. On aurait pu le balancer par-dessus bord. »

Jean-Eudes le blaireau rescapé. Oui.

* Maréchaussée, en argot.
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Maleus
Tout en grimpant les marches trois par trois (la cousine avait fixé un rythme), le borgne ne pouvait s’empêcher de ronchonner contre le foutu ménestrel qui avait par son art, déclenché l’alerte. Pour sûr que si Maleus mettait la main dessus plus tard, l’artiste n’aurait plus qu’à prier pour que son instrument de travail ne soit point trop épais.

Des années d’expérience et toujours pas foutu de se rentrer dans sa caboche troué que rien, absolument rien ne se déroulait jamais comme prévu. Il n’aurait pas du être surpris, relativiser même, mais rien n’y faisait, le borgne s’acharnait à rester optimiste, un jour cela le perdrait.

" Je te jure que le prochain foutu artiste que je croise, je le donne à grailler à une meute de blaireaux affamés. "


Un coup d’œil à la cousine, elle le collait de trop près, une glissade et sûr qu’ils redescendraient sur le séant tout ce qu’ils avait gravi à pieds… Pouarf pas le temps de se soucier de ça.

" Sûr qu’il les aurait mis en pièces le Jean-Eudes… "

Un ton un peu cassant ? Non… Enfin si, un peu. Quelque peu essoufflé aussi, ça grimpait sec quand même. L’ascension continuait pourtant et le cyclope continuait à ronchonner pour se donner du courage quand il freina brusquement, heurtant par la même la rasée scandinave.

Faisant rapidement volte-face, le d’Assay agrippa fermement par le bras d'Astana pour l’empêcher de chuter et grogna.

" Chhhttttt… T’as entendu !? "

Sourcil haussé, mâchoire crispée, d’autres mauvaises surprises en perspectives ? Une troupe de comédiens itinérants pendant qu’on y était ?

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Adieu Fab'
Astana
- « Hé, ho ! »

Comment tu parles de Jean-Eudes, toi ?!

Elle l'engueule mais à voix-basse. Bizarrement par instinct.


- « J'aimerais bien t'y voir, à te prendre un blaireau qui a descendu une tour au complet avant de t'arriver dans la tronche ! »

Bien sûr qu'il défoncerait tout. Hein.

Dans sa tirade, Blondeur n'a pas regardé où elle foutait les pieds et manque de peu de dévaler l'édifice en sens inverse après avoir heurté Maleus. Retenue in-extremis, elle lui chope le bras en écho et pose l'autre main contre le mur pour leur assurer un semblant de stabilité. Non pas que la force du cousin soit à remettre en question ; mais les marches sont usées, toutes creusées par le temps, les nombreux passages dessus, et donc potentiellement traitres.


- « Chhhttttt… T’as entendu !? »

Froncement de sourcils et esgourdes à l'affût.

- « Qu'est-ce que... »

La danoise secoue la trogne, cherche à faire la part des choses entre le grabuge qu'il y a en bas et le danger éventuel au-dessus d'eux. Inspiration. Expiration. Grimpage de marches en loucedé, quelques unes à peine. Bruits de voix indistincts. Elle marmonne en sourdine, dans l'urgence.

- « 'tain c'était censé être inoccupé ! »
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Athelstan


[Plus bas]

Barre l'entrée, ça nous laissera un peu de temps ! qu'il a dit. Encore une fois, c'est lui qu'on sacrifie sur l'autel de la bonne cause. Pourtant, le rouquin ne bronche pas. Pire : il s’exécute et laisse les deux timbrés à leur trip de blaireaux et de tour imprenable. Le dos plaqué contre la porte, les deux mains de part et d'autre du mur, roussâtre cherche n'importe quoi qui pourrait servir d'entrave. Dehors, ça commence déjà à s'agiter devant la lourde, et l'Anglois n'a pas franchement envie de se retrouver derrière lorsqu'elle cèdera.

Le borgne est bien gentil de tout défoncer sur son passage, mais ça complique la tâche. Sans parler de la vessie qui se fait pressante... et qui commence à montrer des signes d'impatience. Tic-tac, tic-tac. Même en tendant l'esgourde, il n'arrive pas à savoir si la maréchaussée s'est décidée à entrer par la force ou a passé son chemin. C'est que les deux râlent plus haut, et que ça fait de l'écho. Tic-tac, tic-tac. Athelstan ne tient plus. Délaissant la porte, il s'empare - non sans mal - du présentoir à armes le plus proche et l'appose contre cette dernière. L'action fait un boucan pas possible, les hallebardes accrochées s'entrechoquent et répercutent le bruit dans la cage d'escalier. Oups ?


- « Bah tant pis, ça les ralentira assez. J'vais éclateeeer. »

Pas question de pisser dans les escaliers - après ça glisse, et tomber dedans serait fâcheux. Le rouquin grimpe à toute vitesse, espérant rejoindre ses deux comparses avant qu'il n'y ait une fuite, mais gnépapotib. À peine est-il arrivé un étage plus haut que ça bloque. C'est tout de suite. Maintenant. Maintenant. Main-te-nant !

- « Rhaaaa !!! »

Ho, une meurtrière ! Sans une once d'hésitation, l'anglois se soulage à travers tout en poussant un soupir bienheureux. Sans percuter, par ailleurs, que ses latrines de secours sont situées juste au-dessus de l'entrée de la tour. Et donc qu'arroser les passants n'est pas foncièrement la meilleure chose à faire pour passer inaperçu.

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Calico
Rotation du cou en sortant d'une taverne, Calico s'emplissait les narines d'un air frais. A trop rester dans un bouge puant, on en oubliait presque que l'odeur viciée de la gargote contrastait autant avec le dehors. La petite sauterelle s'apprêtait à rentrer chez elle quand elle entendit une chanson.
Quel était le gros bourrin qui se prenait pour un rossignol à une heure si tardive?
Elle tendit l'oreille. La tour de Babel...il aurait pu trouver une chanson en adéquation avec le lieu en fredonnant une bonne chanson paillarde, au moins ça aurait fait une petite animation. Elle chercha la voix mais dans la nuit avec comme seule lueur, des lieux de vie encore ouverts comme les tavernes, et les quelques braséro installés sur les remparts, ce n'était pas facile de franchir cette barrière crépusculaire.
Elle aurait voulu ôter sa chausse et l'envoyer dans le bec du rossignol mais au lieu de cela, elle vit trois ombres.
La brunette plissa les yeux pour mieux voir ce qui se passait. Elle étira son coup pour pallier à l'obscurité et les détailler. Ils avaient l'air louche, comme une bande qui prépare un mauvais coup.

Question animation c'était bien mieux qu'une chanson de gay luron.
La Sauterelle de Bouillon, se mit en mode félin. Démarche souple et inaudible pour se rapprocher au mieux de ce groupe d'individus.
Trois contre un. Puff la belle affaire, qu'est ce qu'elle risquait au pire? Un trou dans le bide? La Sauterelle ne se dégonflait jamais.
Elle avait la fâcheuse tendance à se croire invulnérable mais c'était dû à l'apanage de la jeunesse.

Sans bruit, la brunette se rapprocha. Pas chassés, pas de côté, pas de souris....La voilà suivant leur trace sans bruit, à bonne distance toutefois.
Elle se cala contre un mur des remparts attendant de leur donner de l'avance quand elle se reçu un liquide chaud sur la trogne.
Dégueulasse cette odeur.
Il ne fallu pas quinze ans au chevalier pour s'apercevoir qu'on venait de lui pisser dessus.
Quelle chance!!!!!

Elle grimaça et se décala histoire qu'elle ne se prenne pas en plus la dernière gougoutte, des larmes du cyclope. Un juron entre une mâchoire serrée fut lancé mais le mal était fait, elle venait d'être baptisée à la pisse. Elle n'avait aucune idée de qui est l'auteur du crime mais elle comptait bien lui donner une leçon. En s'aidant de la manche de sa veste, Calico frotta le liquide odorant qui coulait sur ses cheveux courts.

Telle une panthère, aspergée de pipi, elle suivait maintenant ses proies. Elle entra dans la tour, leur emboitant le pas .

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Scoubidou
Scoubidou, de passage sur Toulouse avait décidé de rendre visite a Messire Leyoun.

Il se dirigea vers la Tour et après avoir montré " Patte Blanche", il gravit les marches d'un pas alerte.

Leyoun ravi de le revoir, l'invita a entrer et s’installèrent tranquillement dans de moelleux fauteuils.


Santat ! les godets s'entrechoquent et les deux hommes boivent une gorgée, a nos amis chauriens !!

Scoubidou tendit les mains vers le feu de cheminée : mais vous êtes bien installé ici !!

Donnez moi des nouvelles de vostre chère bourgmestrà Panpa....Pandora !

Leyoun s’était levé et adossé contre les briques chaudes de la cheminée.

Et bien tout va bien, elle essayes de faire de son mieux et le fait parfaitement ! sourit et repris : elle entame son deuxième mandat et j’espère qu'elle va continuer ainsi !
Calico
Suite des épisodes précédents:

"Telle une panthère, aspergée de pipi, elle suivait maintenant ses proies. Elle entra dans la tour, leur emboitant le pas."

Mais ça c'était avant.
Oui avant d'essayer d'ouvrir la porte qui menait à la tour et de la trouver légèrement fermée. On sentait qu'elle s'ouvrait mais s'entrebâillait à peine. Quelque chose ou quelqu'un gênait l'action, enfin plutôt quelque chose car vu que la brunette appuyait sur la porte aidée de son épaule, si c'était quelqu'un, il aurait déjà gueulé.

Et vas y que ça tape, que ça force, que ça pousse. Peu à peu le passage se fait plus grand, laissant un espace assez conséquent pour lui permettre de se glisser dans l'huis. Le seul petit soucis, ce fut le bruit engendré.
Un présentoir avait été placé derrière la porte dans le but de la bloquer ou de ralentir la progression d'un poursuivant. Gagnéééééé!!!!!
Calico avait fait un bordel montre mais d'un autre côté elle avait réussi à passer. Maintenant elle pouvait les suivre.
Le meuble maintenant au sol fut enjambé et elle resta quelques instants à tendre l'oreille pour estimer si un danger était imminent ou si elle pouvait progresser dans les escaliers.


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Aimy
La forge dragonne éteinte, Aimy prit la route pour rejoindre la garde à la tour de guet.
Ses bottes avaient étés ressemelées la veille et leur chuintement de cuir frais lui tenant compagnie, son souffle régulier, main sur son épée, elle dépassa les tavernes obscures a grands pas L'odeur de bière rependue par les alcoolisants contre les murs lézardés, lui prenait toujours la gorge, elle enfouit son visage dans son col

Parvenue à la tour, la toute jeune fille, poussa la porte épaisse Etonnée de trouver ainsi flanqué un petit meuble, elle l'enjamba se promettant de demander explication à ses compagnons, elle commença à grimper les escaliers en empêchant son épée de frotter le sol ce qui l'aurait ralenti.
Elle évitait de compter les marches ... chaque ascension lui aurait paru interminable sinon, impatiente qu'elle était toujours en tout.
Un frolement plus haut la surprit, elle suspendit sa course ...
Maleus
Dans la position débile où ils se trouvaient, le borgne failli balancer un "On danse ?" à sa cousine. L’heure n’était pourtant pas à la plaisanterie, depuis que la serrure de la tour se remettait doucement de ses ébats avec le crocheteur, rien n’avait l’air de se dérouler positivement pour eux.

Les regards des cousins se croisèrent de nouveau, la grisaille devenant tempête quand l’énervement commençait à s’installer durablement chez les d’Assay.

" Non mais c’est quoi leur problème ? Ils ont une méga tour juste à coté et faut qu’ils squattent celle la ? L’humanité aurait-elle perdu sa soif de grandeur ?... "

Une fois la tirade lancée, le cyclope lacha sèchement le bras de la scandinave tout en se dégageant et en vérifiant qu’ils gardaient tous deux un minimum de stabilité.

" Bref… Y’a toujours moyen de… "

Du boucan dans les escaliers, un anglois qui débarque l’air ahuri sans s’annoncer manquant de faire clamser sur place le borgne. Non vraiment tout allait d’une façon peu agréable dans l’évolution du plan.

L’œil gris du borgne alla du rouquin à sa cousine, les mots semblaient bloqués dans le gosier de l’anglais.

" Bah accouche !... "


Non décidément, entre les squatteurs pas prévu dans le programme en haut du bâtiment, les bruits suspects et l’autre avec ses yeux grands ouverts comme si il avait aperçu les parties intimes d’un curé centenaire… La patience du borgne était mise à rude épreuve…

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Adieu Fab'
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