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[RP] Chateau Comtal - Une présence qui nous honore

Mahelya
Tout était fin prêt, tout avait été briqué du sol au plafond, de vastes chambres avaient également été mise à disposition. Bref, le Château était prêt à accueillir sa Majesté Nicolas Ier qui nous faisait l'honneur de sa présence en Limousin et Marche. Si sa venue avait été tenue secrète jusqu'à présent c'était par mesure de sécurité, il n'empêche qu'en coulisse tout avait été méticuleusement préparé. Un buffet somptueux avait été dressé dans la salle du trône comtal et pour se faire la Rousse incendiaire n'avait pas pioché dans les caisses du Comté mais dans les siennes, personnelles. Gibiers, Volailles, Poissons, grillés, bouillis ou encore en croûte, fruits et légumes, douceurs et pâtisseries dont le fameux clafoutis sans oublier le vin avec pour grande vedette de cette table, le vin de Paille, spécialité régionale dont on ne pouvait que se délecter. Tout lui semblait parfait pour l'arrivée du Roy. Espérons qu'il soit d'accord avec son Jugement.

Ce matin là, l’Étincelle au ventre rebondi de six mois et quelques, avait revêtu une robe simple mais chic, d'un bleu profond, sans fanfreluche et sans dentelle, un simple galon tissé de fils d'or dissimulait gracieusement les coutures. Là encore nulle dépense superflus, heureusement la Flammèche était Tisserande. Les consignes avaient été données, il n'y avait plus qu'à patienter sagement.

Bref tout était prêt y compris elle, malgré les battements effrénés de son cœur. C'est que c'était un honneur que de recevoir sa Majesté, c'était aussi très impressionnant. Courage jeune fille, ça va bien se passer.

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Nicolas.1er
Au fil des étapes, le cortège royal s'était progressivement renforcé et atteignait à présent une taille tout à fait respectable. Contrairement à ce qui s'était produit en Armagnac et en Béarn, Nicolas ne se présenterait pas aux portes du castel de Limoges escorté en tout et pour tout de sa maîtresse et d'un homme d'armes muet. Question prestige, l'amélioration était indéniable : précédé par une bannière à fleurs de lys et entouré de gardes royaux pimpants, le borgne faisait son petit effet.

Ils ralentirent à l'approche du pont-levis, afin de le franchir au pas et de laisser les sentinelles prévenir qui de droit de leur arrivée. Dans la cour, des pages vinrent prendre les montures en charge, tandis que le comité d'accueil approchait...

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Mahelya
Et le comité d'accueil, la Comtesse en tête se présenta devant le cortège. Un fin sourire étirait les traits de la Frêle lorsqu'elle fit la révérence devant le Roy.

- Majesté, Bonjour !
C'est un immense honneur que de vous recevoir.


Attendant qu'il l'invite à se redresser elle ajouta.

- Rendons-nous dans la salle du Trône Comtal. Tout a été préparé pour vous accueillir et un buffet vous y attend.
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Nicolas.1er
A la révérence répondit une courtoise inclinaison du chef.

Je vous en prie, comtesse, redressez-vous.

Les fois où il avait eu à prononcer ces mots depuis son accession au trône se comptaient probablement sur les doigts des deux mains. La nouvelle feudataire du Limousin et de la Marche avait des leçons d'étiquette à donner à beaucoup de courtisans, parisiens ou provinciaux.

C'est un plaisir de profiter de votre hospitalité, je suis heureux que les hasards du calendrier aient fourni cette occasion. Je vous suis donc.

Un accueil conforme aux exigences protocolaires, un buffet... le Roy était d'excellente humeur et le sourire sur son visage en attestait.
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Mahelya
A l'invitation, la Futur Mère se relève, portant instinctivement une main à son ventre pour remettre ses jupons en place de façon discrète. Alors doucement elle prend la tête du cortège et indique la direction à suivre pour se rendre en salle du Trône. Le Roy sourit et rien que pour cela la Rousse est ravie.

- Le plaisir est plus que partagé Majesté. Sincèrement.

Sincèrement oui, la Rousse n'est pas du genre a brosser dans le sens du poil, si elle le dit, c'est qu'elle le pense.
Quelques pas encore et deux gardes ouvrent les portes en chêne ouvragé, laissant apparaitre une vaste salle haut de plafond, aux épais murs de pierre, la décoration est discrète mais confère à la pièce un aspect chaleureux, d'épais coussin de velours rouge recouvre les assises afin qu'elles soient plus confortable. Contre l'un des murs s'appuie une longue table sur laquelle s’alignent fièrement les plats que les cuisiniers viennent de disposer.


- Et voilà la Salle du Trône Comtal.

Petite pause afin de laisser à chacun le temps de prendre ses marques, de se repérer dans cet endroit qui doit leur être inconnu. Libre au Roy de France désormais d’entamer le buffet ou d'organiser les allégeances, tout le personnel du Château se tenait en place pour satisfaire ses demandes. La journée se déroulerait selon ses préférences.
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Hildegarde_vb
Le nouveau roi n'était pas totalement inconnu de la veuve : lors de son passage à la cour d'appel de Paris, celle-ci avait croisé l'alors juge royal dans quelques salles et couloirs. Plus tard, après la démission du juge mais avant que la procureur ne présente la sienne, elle avait fait partie de son équipe de campagne et avait assisté de près à l'éclatante victoire du borgne. Depuis, de l'eau avait coulé sous les ponts, comme on dit dans le peuple : le roi avait accepté ses fonctions d'un seul coup et la veuve avait quitté la magistrature de Paris pour prendre la tête du parquet de Limoges. Autant dire que, occupés à des fonctions nécessitant une résidence permanente pour elle et une itinérance perpétuelle pour lui, les deux anciens confrères ne s'étaient guère croisés depuis la victoire borgnesque.


Lorsqu'elle avait appris le venue du roi dans son comté d'adoption, Hildegarde avait apprécié le geste autant pour la future comtesse que pour elle-même qui avait une occasion de revoir ce roi qu'elle était fière de voir siéger sur le trône. Vêtue de son traditionnel habit de veuve, elle prit place sur le banc réservé aux conseillers dans la salle du trône et attendit la venue du roi et de la future comtesse.

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Kylian.
Le jeune homme s'etait bien appreté en ce jour particulier . Particulier en tellement de point qu'il finissait par en perdre les compte. D'abord sa Belle, sa douce Marie devenait Comtesse. Il etait heureux et tellement fier de ce qu'elle avait accompli. Personne ne lui avait fait de cadeau ni sur le plan personnel, ni sur le plan professionnel. Seul Kylian tentait d'etre son appui.

Ensuite sur le plan du Conseil, en temps que Cam il trouvait la aussi lui meme une legitimité. Et enfin rencontrer le Roy. Son Roy. Kylian etait un royaliste convaincu. En tant qu'escuyer de la Licorne, il donnerait sa vie pour son Souverain. Mais pour ce jour, c'etait le fete qui prédominerait.

La salle du Castel avait été fort bien amenagé. Et meme si il n'avait pu voir sa Fiancée avant il se doutait que ses jolies et fines jambes devaient trembler comme des feuilles. Un bonjour aux autres conseillers, puis enfin l'annonce tant attendu.

Et les voilà qui entrent. Le regard Vicomtal se porte d'abord sur Marie, plus belle ce jour qu'hier.. comme si cela etait possible. Puis son regard glissa sur le Souverain. Il l'observe, le jauge. Un Roy enfin. Son Roy. Puis comme toute l'assemblée, il s'incline avec respect.

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Esyllt_catarina
    Le GRAND jour ! Si elle avait eu un agenda, Esyllt l'aurait entouré au moins trois ou quatre fois à l'encre rouge. A défaut, elle s'était contentée d'un réveil au son tonitruant d'un cors de chasse. Le Roi, tout le monde voudrait le voir, tel le cerf pourchassé dans la foret. Cependant, elle n’emmènerait pas sa meute, tout juste son fils, et heureusement, elle n'avait aucune intention meurtrière à son encontre. Une tête de cerf au dessus d'une cheminée c'est sympa, une tête de Roi, ça fait tâche.

    Pas besoin de passer un temps incalculable à choisir sa tenue, pour l'événement, elle avait fait concocter par un couturier en devenir - pour ne pas dire local et inconnu - une robe qui la comblait de bout en bout. Un petit déjeuner expéditif et elle rejoignit ses appartements pour terminer de se rafraichir et coiffer ses cheveux tressés d'un cerclet d'or retenant un long voile presque aussi léger qu'une toile d'yraigne. Sa robe à tassel était de soie bleu, d'un bleu plus soutenu que celui du dais, aux reflets moirés. La coupe en était simple et la longueur à peine trainant dans son sillage. Le bandier était d'or et le tassel immaculé. L'encolure et les différents bords étaient de galons dorés, notamment ceux des manches longues et évasées. Pour parure, elle avait simplement opté pour l'héritage qui était sien, soit une fine chaine en or aux pendentifs d'ambre représentant une louve et un dragon.
    Son fils quand à lui resterait dans les bras de sa nourrice, il avait donc fallu dépenser pour habiller les deux, quelle plaie ! A presque un an, le garçonnet ne marchait toujours pas et dormait encore beaucoup, un habit simple avait été préparé, chaud et confortable pour qu'il évite de se plaindre et de perturber l'événement. Un petit linge de soie bleue pour rappeler sa mère et embellir la lassante sobriété du précédent linge.

    Un petit mot fut laissé pour le comte de Turenne, l'époux, le père. "Je suis partie avec Nicolas pour voir Nicolas. Ton aimée." Un petit soupçon de "Débrouilles toi avec cela" saupoudré d'amour. Les absents ont toujours tord de toute façon. Turenne - Limoges. Un trajet simple et rapide mais surtout agité. Si bien qu'Esyllt s'était faite recoiffer en arrivant. On est coquette ou on ne l'est pas.
    La salle du trône était à son habitude, vide. De quoi grignoter en arrière plan, deux conseillers, la comtesse et le Roi. Un salut aux deux premiers, sans bruit pour ne rien perturber, et puis la comtesse de Turenne maugréa d'avoir une robe assortie à celle de l'autre rousse, l'autre comtesse, elle feudataire de France. Fichtre ! Qu'importe cependant car Nicolas était là. Non pas son fils, l'autre -il faut bien suivre. Depuis tout ce temps, les circonstances avaient bien changé mais le plaisir de le côtoyer était resté le même. Elle ne le quitta pas du regard, restant debout le temps que la cérémonie commence et ne sachant pas, de toute façon, où s'installer. C'est qu'on ne leur avait rien dit sur le protocole, tout juste la date exacte d'arrivée fut communiquée. Esyllt commettrait un impair un autre jour.

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Eloin
Peu après la comtesse de Turenne, Eloin entra elle aussi dans la salle, pour aller prendre place, derrière les membres du conseil comtal. L'Evesque souhaitait, elle aussi, mettre un nom sur le visage de ce Roy qui semblait vouloir faire repartir le royaume sur de bonnes bases. Un Roy pour lequel elle avait voté, après avoir discuté des programmes et des personnalités des différents candidats au seing de l'Assemblée Episcopale de France, après avoir également échangé quelques courriers avec dauna Hildegarde, qui avait mené campagne en Limousin pour le borgne.
Puys, une foys qu'il fut élu, elle avait suivi avec attention les diverses annonces du souverain, comme la plupart de ses confrères et consoeurs prélats, approuvant la ligne de conduite de ce dernier. La véritable Foy était en passe d'estre restaurée là où elle avait été malmenée, et c'était un grand pas en avant. Aussi était-elle heureuse de voir Sa Majesté faire l'effort de se déplacer jusque dans les provinces vassales si peu de temps après son élection, et qu'elle tenait à assister à cette journée qui s'annonçait pourtant longue, du moins, si les allégeances duraient aussi longtemps que lorsqu'elle fut naguère membre du conseil comtal, en Maine...

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Héraldique
Nicolas.Ier, incarné par Mahelya


Pour la énième fois depuis son départ du Louvre, Nicolas sourit en imaginant le visage de son Grand chambellan confronté aux mœurs provinciales. Tout le monde n'avait pas le savoir protocolaire encyclopédique de l'Aiglon et la nouvelle comtesse du Limousin n'était probablement pas consciente de commettre un grave impair en précédant le Roy. Ce dernier n'en prit donc pas ombrage et s'arrangea simplement pour revenir à sa hauteur en allongeant un peu les foulées. L'étiquette était sauve.

Lorsqu'ils arrivèrent en salle du trône, il apparut rapidement que Mahelya lui laissait l'initiative. Son ventre le tirait vers le buffet... mais il ne pouvait décemment laisser patienter plus longtemps celle qui deviendrait sous peu sa vassale.


Que diriez-vous de commencer par l'échange de serments, comtesse ? Cela fournirait un excellent prétexte aux réjouissances. Si nous procédons dans l'autre sens, j'ai peur que la sieste digestive ne nous prive d'une partie de l'assistance.

Il y avait en outre fort à parier que les esprits seraient plus détendus après l'allégeance et que le formalisme du banquet s'en ressentirait. Le borgne avait aperçu du coin de l’œil et discrètement salué Hildegarde, Esyllt et le mini-lui, auxquels il comptait bien consacrer un peu de temps au cours des festivités avant de reprendre la route.
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(posté avec accord du joueur)
Mahelya
En sentant le Roy allongée le pas pour parvenir à sa hauteur, la Rousse comprend qu'elle a commis un impair. La démarche de la Flamme se fait plus lente et ainsi Sa majesté la précède d'un demi-pas, distance idéale pour lui indiquer tout de même discrètement la direction de la salle. Le cœur battant se demandant s'il va perdre sa bonne humeur, elle ne peut s'empêcher de lui lancer des petits coups d'oeil furtifs. Pataper pataper pataper ... La Rousse est dans ces petits souliers, c'est la première fois qu'elle rencontre un Roy qu'elle ne considère pas comme de sa famille. Des souvenirs s'envolent vers Nebisa, celle qu'elle avait appelé Mamie quand elle était plus jeune et qu'Aldraien l'avait prise sous son aile. Ahhh si seulement la regrettée Malemort était toujours là, elle aurai pu lui demander... Le cœur se serre à la pensée de cette absence, elle ne l'avait connu que peu ... pas assez !

Lui laissant le temps pour s'approprier les lieux, elle reste en silence juste un peu en retrait. Merdum ! Pourquoi personne ne lui a appris le protocole ? C'est pas faute d'avoir demandé comment cela se passait pourtant. Mais peut-être qu'on voulait qu'elle se plante ... Et re merdum ! Les prunelles dans lesquelles passent une lueur d’inquiétude balaie la salle. Kylian est là ! Ouf ! Mais aussi Hildegarde, cette femme qu'elle admire et qu'elle respecte. Tout deux sont salués d'un sourire ravie mais aussi soulagé. Esyllt aussi est présente, dans une tenue presque identique à la sienne et re re merdum ... Parce qu'évidement sans le ventre d'une femme enceinte Esyllt était magnifique ... Inclinaison polie du Minois envers la Comtesse de Turenne, le sourire ne tarit pas sur le minois aux tâches de rousseurs de la Kierkegaard.

Une arrivée plus discrète, Eloin fait son entrée et la jeune femme ne perd son expression ravie lorsqu'elle la salue à son Tour. Mais bientôt le monarque reprend la parole alors toute l'attention de la Frêle est tournée vers lui.


- A votre convenance Majesté.

Attendant qu'il prenne place, elle se prépare à ployer genoux devant ce Roy qu'elle admire déjà. Fan la Rousse sans doute.
Un coup d'oeil furtif à son Deschenaux, sa Force était là, ça irait... croisons les doigts.

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Sofja
    [A Bellegarde en Marche]


Le ROY était en Limousin ! C’était un évènement très rare, tellement rare d’avoir la chance d’accueillir son ROY sur ces terres. Une telle chance qu’elle comptait bien être présente lors des allégeances de la nouvelle Comtesse. Elle fut surprise de ne pas en avoir cure plus tôt mais surement que cela était dans le but de protéger le ROY des troupes de brigands.

Alors aussitôt qu’elle eut tous les éléments entre ses mains, elle envoya quelqu’un à la recherche de son époux et prit deux chambrières pour qu’on la prépare. Tandis qu’on préparer son bain parfumé aux feuilles de rose, elle avait la tête dans sa penderie. Elle voulait mettre sa plus belle robe mais c’était celle de son mariage, Alors il fallait en trouver une autre et cela fut très dur. Après en avoir fit valser plus d’une vingtaine sur son lit, elle se décida sur l’un d’elle, une robe de la grande Clarinha, d’un bleu aussi étincelant que les couleurs du Royaume sans parler de ses finitions en or. Au final, cette robe était parfaite pour l’occasion. Alors qu’elle se détendait dans bain, qu’une paire de main s’attelait aux nœuds dans ses cheveux, à l’extérieur elle reconnut le bruit des fers du cheval de son mari.


Dépêches toi de sauter dans le bain, le Roy est en Limousin. Il faut que nous nous rendions au Castel au plus vite.

Bien évidemment, ce ne fut pas en délicatesse qu’il la rejoignit, l’arrosant à moitié.

Rooo tu exagères, tu abimes tous le travail de Margueritte sur mes cheveux.

Autant vous dire que forcement la jeune femme répondit, elle adorait les jeux de mains, et lui envoya une éclaboussure. Sans tarder, elle bondit du bain et sortie tout en riant.

Héhéhhéé tu fais moins le malin !!! Allez décrasse toi petit cochon.

Le narguant de la silhouette qu’elle avait enfin retrouvé d’avant son accouchement grâce à la levée de ban ou ils s’étaient engagés tous deux, elle se confia aux mains de ses chambrières qui firent un vrai miracle en quelques minutes. Elle était habillée, coiffée, maquillée, parfumée… prête pour accueillir son ROY.

Tu es prêt mon amour ? La voiture nous attend.
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Victoire.
    "La gourmandise est respectable, surtout lorsqu'elle se partage"
    V de J-D


Victoire avait refusé de prendre un carrosse, car si par malheur Roland, qui ne savait toujours pas lire la carte des chemins, avait osé fiche en l'air la boîte de "douceries" pour sûr qu'elle l'aurait envoyé dans les géôles parisiennes à tout jamais.
C'est donc accompagnée de Madame Berchoux, et à pieds, qu'elle se dirigea vers le Château. Pour l'occasion elle aurait pu porter sa robe bleue, celle qui lui avait coûté un bras, mais elle préféra arborer sa cape hospitalière soigneusement brossée, et son épée de cérémonie au coté.



    Madame Berchoux ne vous avisez pas à renverser la boîte !
    Tenez-vous droite, avancez doucement et surtout pas un mot, de grâce ne vous faites pas remarquer.


Ajoute en insistant

    Ne faites pas votre ronchon non plus, c'est inutile.


Château Comtal en vue, là où notre équipage ne tarde pas à arriver. Voila , elles y sont presque et c'était merveilleux, la boîte est toujours intacte et Madame Berchoux ne pipe pas mot.
A l'huissier elle s'annonçe tout en ôtant des mains de sa cuisinière le paquet meringué.


    Merci Madame Berchoux !


Ce qui en résumé signifie qu'elle est invitée à rebrousser chemin. Fin sourire qui se dessine sur ses lèvres, aller zou, plus l’heure de traînasser, il est grand temps d'entrer puisque l'huissier se contorsione de la nuque pour lui indiquer la salle du trône.
Coup d'oeil circulaire pour repérer qui est là. Pas le moment de bavarder avec les uns ou les autres ou de donner la confiture de poires à Mahé. Alors la duchesse dodeline de la tête pour saluer tout ce petit monde, dodeline un peu plus à l'encontre du Roy, adresse un chaleureux sourire à son fillot avant de se caler, près de la Comtesse de Turenne, on est moins seul à deux quand il s'agit d'attendre.
Délicatement elle dépose la boîte sur un fauteuil sur lequel elle veillerait le temps de la cérémonie.

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Gailen_d_arduilet
[Limoges, Hostel d’Arduilet, un beau matin…]

Réveillé par un doux rayon de soleil et la bonne odeur de la brioche made in Marguerite, le jeune comte était plein d’entrain ce beau matin. Les mondanités n’étaient pas sa tasse de thé, mais il se devait de ne pas manquer ce jour important pour le province de son ancestrale province. Une visite royale n’était pas une vaine chose et puisqu’il y avait un nouveau souverain à juger, quelle meilleure façon que de le faire de visu.
L’Arduilet ne craignait rien, l’Arduilet ne doutait de rien et s’imaginait pouvoir discuter avec le plus récents des rois éphémères. Comment pourrait-il en être autrement, comment ce Nicolas pourrait il ne pas venir saluer son auguste grandeur le comte de Meymac ?
Il se releva donc, s’installa confortablement assis, le dos sur l’oreiller préparé soigneusement par sa bonne et prit un rapide petit-déjeuner. Il se fit, ensuite, habiller et rejoignit la grande salle du bas pour y attendre Cassandre.

Pour ceux qui ne le savent pas, Cassandre n’est pas une employée comme les autres en la maison d’Arduilet. Sa proximité avec le comte a fait d’elle bien plus qu’un simple fauconnier. La jeune femme est à la fois sa garde chasse (puisque en charge de la ménagerie), sa garde du corps (puisqu’elle le suit partout comme son ombre et même si ce rôle est, en fait, celui de Bart), sa dame de compagnie (même si ça fait jaser qu’un homme ait une dame de compagnie et que les mauvaises langues trouveront certainement des ragots salaces à répandre à ce sujet), etc…

A l’entrée de la jeune femme, un sourire illumina son visage.


Vous avez bien dormi ? J’espère que vous n’avez pas encore couru les tavernes toutes la nuit en mauvaise compagnie ?


Jetant un regard accusateur à Marguerite, il enchaîna :

Les cernes ne vous vont pas au teint et ce serait dommage que ce bon Roy ne puisse admirer votre jolie frimousse.



[Plus tard au Castel.]


Ils arrivèrent à l’entrée du château comtal. Gaïlen fringuant comme à son habitude piétinait d’impatience. Ils se présentèrent au huissier qui leur indiqua la salle d’un simple geste de tête.
L’Arduilet lui dit un simple :

Vous ne nous annoncez pas ?

Pénétrant dans la salle, il vit une foule conséquente mais bien silencieuse. Peut-être la raisson du silence du huissier. Non l’homme ne s’époumonerait pas en hurlant : « Sa grandeur Gaïlen d’Arduilet, Comte de Meymac et de Hazebrouck, Vicomte de Roubaix, Baron d’Albussac de Watrelos et de Courtrai ! » Tous se perdait ma bonne Lucette. Ils continuèrent donc leur joyeuse entrée (Cassandre bien accrochée à son bras , tellement bien que la pauvre jeune fille serait bonne pour une cure d’Arnica les deux prochaines semaines.) et vinrent se placer aux cotés de la tante Esylt et de la Joncheray-Devirieux. Puisque l’heure était au silence, il alua de la tête attendant la cloche qui lancerait les bavardages.
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Ceci est un jeu. . MP moi si je vous oublie.
Cassandre_
[Limoges, Hostel d’Arduilet, toujours le fameux beau matin…]

L'employée multifonctions Limougeaud-Flamand-Lyonnais du Comte de Meymac, c’est elle. Une petite blonde aux cheveux longs ondulés et aux formes féminines prometteuses avec un regard émeraude. Contrairement à ce que son ami et employeur semblait croire, l’adolescente ne finissait pas non plus toutes les nuits dans les fossés à cuver. Remarquez, elle devrait peut-être lui faire le coup quelques fois, en hurlant à tue-tête dans les rues de Limoges, que le Comte de Meymac est un gros radin - certains vous diront qu’il est économe - si bien que la pauvre Marguerite peinait à s’acheter des braies et une chemise.

La Blondinette imaginait déjà son regard et sa tentative de lui coller un taquet discrètement pour le nouvel affront. Ce qui ne manqua pas de la faire rire devant son miroir, alors qu’elle replaçait quelques plis de sa robe couleur bordeaux. Oui, elle aurait pu choisir du bleu. Mais non. Déjà parce que les teintes rouges rappelaient toujours la richesse du porteur. Et puis pour cette journée, la Blonde trouvait cela mal venu, ne faisant pas parti de la famille Royale. Marguerite l’avait coiffé avec précaution, réalisant un chignon qui était d’apparence négligé dû aux quelques mèches qui dépassaient volontairement et de façon stratégique de ci de là. Enfin la servante noua son bustier tandis qu’elle laissait quelques effluves de rose parfumer sa peau.

Elle descendit dans le salon avec une certaine fougue pour ne pas trop faire attendre le Brun. C’est qu’il serait capable de râler si jamais il s’était levé du pied gauche. Mais à peine entrait-elle dans la pièce, qu’il la cherchait en lui offrant de surcroît un sourire radieux. Cassandre lui sourit en retour tout en lui faisant une révérence.


Voyez, aujourd’hui j’ai décidé de ne point vous faire honte. Les cernes ne seront pas venues me tenir compagnie. Je progresse n’est-il pas ?

La Castelléo se redressa, toujours des plus souriantes.

Et j’ai bien dormi, je vous remercie. Et votre nuit? Fut-elle bonne ? Du peu que j’ai pu constater, vous semblez de fort bonne humeur.


[Castel Comtal]


Qu’est-ce que fait une blonde qui accompagne un impatient ? Elle essaye tant bien que mal de tirer doucement sur son bras afin de lui rappeler qu’ils n’étaient pas là pour faire une course. Il ne savait pas ce que c’était lui de porter une robe pour ce genre d’évènement. Fallait y aller doucement mais surement. Toutefois l’Arduilet semblait ne pas l’entendre de cette oreille. Cassie s’était donc fortement accrochée à son bras, suivant le mouvement avec élégance malgré tout.

Il fallait dire qu’il avait la sale habitude de l’abandonner en plein milieu d’inconnus lors de leurs sorties. Alors pour sûr, jamais elle ne relâcherait l’étreinte du bras. Toutefois, en cas de perte, elle a de la ressource et savait être une vraie pipelette. Mais quelque chose lui disait que le lieu ne s’y prêtait guère. Sans doute parce qu’on pouvait entendre les mouches voler lorsqu’ils furent dans la grande salle. Ses pupilles détaillèrent les lieux tandis que Gailen les trainaient vers sa tante. Elle salua les deux femmes d’un signe de tête respectueux.

Et sinon, juste pour me mettre au parfum, le premier qui parle a perdu, c’est ça ?

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