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[RP] Un jour, certains secrets doivent se dévoiler.

Harchi
[Bibliothèque des Cars]

La flamme vacille légèrement, un courant d'air anime la faible lueur qui éclaire l'écritoire face auquel le Vieil Harchi a pris place. Une vélin reste fermement maintenu dans sa main usée par le temps. L'autre posée sur son front supporte sa tête et dissimile ses yeux. Est-ce que le vieil Homme pleure ? Aucun son ne trouble la danse désordonnée de la bougie. Tout semble figé sauf bien sur cette faible lumière. Pas âme qui vive dans ce château. Au bout de quelques minutes un long soupire s'échappe du corps noueux et courbé mais gardant une musculature imposante, celle d'un Homme qui a sacrifié sa vie aux armes. Le visage buriné se relève, et les sillons humides s'attardent sur ses joues. Les opales s'accrochent à l'écriture de sa fille. Les mots sont froids, dures, et mettent le reitre mal à l'aise, comme si un manteau de glace recouvrait le corps du pauvre homme. La peau tannée est posée sur un coin de l'écritoire. Une longue inspiration brise le silence de la pièce. La main quelques peu tremblante se tend vers un parchemin vierge, l'encre bleue est ouverte. La Réponse à l’Étincelle attendra. Ce soir, il y a plus important, plus urgent ... Certains secrets longtemps gardés, devront être dévoilés. La main rédige un courrier, pour le presque gendre, le presque fils, le Fiancé de sa prunelle. N'avait-il pas prévu de discuter ? Il était temps à présent !

Citation:

A Kylian Deschenaux-Carsenac
D'Harchi,

Salutations,

Nous avions convenu qu'il fallait que nous nous rencontrions afin de parler de celle que nous aimons. Cette discussion ne souffre plus aucun délais et doit avoir lieu prochainement. Je vous en prie, Vicomte, venez me retrouver demain dans une petite auberge en sortie de la ville de Guéret. Et venez seul s'il vous plait. Il faut vraiment que je vous parle. Accordez-moi cette dernière volonté. Et si j'ose vous le demander, si vous aviez un portrait de ma Filia Solis (*) que je puisse la voir.

Que le Trés Haut guide vos pas.
Harchi.



Le vieux Soldat, ne dormit pas très bien cette nuit là. Sa Folie, plus présente depuis quelques jours lui susurrait des images effroyables. Le jour n'était pas encore levé quand il s'extirpa des draps et qu'il se prépara pour son rendez-vous avec le Vicomte de Montmaur. L'homme que sa fille avait choisi, l'homme a qui il délèguerait le droit de la protéger et de veiller sur elle, mais aussi et surtout l'homme qui apprendrait bientôt son terrible et funeste secret.

[L'auberge à la sortie de Guéret]


Il était donc très tôt quand le vieil homme, encapuchonné entra dans l'auberge modeste mais agréable cependant. Le lieu était encore vide, pourtant un odeur de cuisine passait par la porte se situant derrière le comptoir, les hommes de cuisine devaient sans doute préparer le repas du midi. Peut-être mangerai-il ici alors, peut-être même ce soir qui sait, le soldat avait prévu sa journée pour attendre le Vicomte. Dans la lettre qu'il avait envoyé, il n'avait précisé aucune heure de rendez-vous, ainsi le Jeune Homme était-il libre de le rencontrer quand il le désirerait, si bien sur, il venait au rendez-vous.

Les rayons du soleil éclairaient au loin les champs de blé, le regard de l'homme agé, se perd à l'horizon. Viendra-t-il ? Ne viendra-t-il pas ?
Une pointe d'appréhension assaillait les entrailles de l'Ombre, qui en avait pourtant vécu des aventures. Maintenant, en proie à ses interrogations et ses doutes, il ne restait plus qu'à attendre.




__________________________
(*) fille du soleil en latin, surnom donné à Mahe par Harchi
_________________
Kylian.
(Un auberge a Gueret meme. )

La nuit qui avait precédé le retour du Vicomte dans cette petite chambre causie, avait été l'un des plus passionnés de ces derniers mois. Marie et lui s'etaient aimés d'une facon si forte et si intense que le monde aurait pu s'ecrouler sans que les deux amants ne s'en rendent compte. Cela avait été un moment de desir, d'harmonie dans le couple qu'il formait avec la belle rousse.

Pourtant il avait fallu la quitter quelques heures allant sur les remparts. Après tout ils etaient la pour ca. Abandonnant sa belle endormie, il n 'avait cessé de repenser a cet instant un peu irreel, hors du temps et de ce monde . Et c'est donc un Kylian tout heureux et le sourire aux levres qui revient dans la petite chambrée tot le matin. Sans faire de bruit, il entra deposant son épée et bouclier, puis retira sa cotte de Maille finissant torse nu . Il allait s'allonger a ses cotés, prendre quelques heures de sommeil quand un pigeon vint de poser non loin deux.

Le saisissant, il en detacha le parchemin et s'assit pour lire le parchemin. Se redressant a la lecture de son contenu, son visage se ferma un peu plus en observant sa belle qui ronflotait legerement

. Harchi.. il l'avait completement oublié ce derniers temps, mais oui il fallait le voir, lui parler et surtout savoir si l'intuition du jeune homme envers lui etait une folie ou la vérité. Tapotant ses doigts sur la petit table, il resta la un moment assis avant de voir les emeraudes de sa belle s'ouvrir pour le regarder dans ce sourire qui le faisait completement fondre. Froissant le parchemin en une boule, il la laissa sur la table allant s'assoir sur le rebord du lit. Caressant avec douceur la joue de sa belle du bout du doigts


Bonjour mon Amour.. Je dois filer quelques instants, repose toi mon amour et nous finirons notre.. discussion tout a l'heure

Un leger sourire alors qu'il lui posait un tendre baiser. Tendre baiser qui trouva eccho en un baiser passionné, et d'un baiser passionné, le courrier fut oublié , et les deux reprirent la danse de l'amour de longues heures ou leurs coprs se donnèrent l'un a l'autre, avant qu'epuisé ils ne retombent sur le lit dans un melange de sourire, de beatitude et de bonheur unique d'etre simplement ensemble.

[Après .. bien après. )

Un oeil ouvert..le soleil etait dejà bien haut dans le ciel. Un grognement alors qu'il s'etira longuement , il se recale bien ensuite contre sa belle , posant doucement sa main le long de sa taille et sur son ventre arrondi. Un sourire aux levres, il etait la le plus heureux des hommes jusqu'a ce que son regard se pose sur la boule de papier sur la table.

Soupir.. Hesitation.. Devait-il en parler a Marie? ..Non .. non il reglerait ca lui meme. Un dernier baiser deposé sur l'epaule denudée de sa belle, il se releva et s'habilla d'une fine chemise blanche , braie et botte noire. Deposant un petit mot a sa belle lui disant qu'l etat parti au campement , Un Mensonge, .. Il avait horreur de ca..

Il prit le chemin de la taverne decrite par le vieil homme qui les avait elevé et qui avait brisé Marie en la frappant. Kylian ne savait pas comment il reagirait devant lui. Meme si cela datait maintenant, Harchi avait osé faire mal a la plus precieuse des personnes pour lui. Essayant de ne pas trop y penser , du moins pour le moment, il arriva finalement et entra dans la taverne vide.

Il etait la. Vieilli comme jamais. Le poids du remord? Le poids de sa vie? Allez savoir. Il se dirirgea vers le vieil homme et prit une chaise sans un mot se posant devant lui a l'opposé de la petite table. Par quoi commencer? Quoi dire a cet homme.. et surtout ne pas exploser.

Long soupire..


Je suis la Harchi , que voulez vous dire qu'on en finisse.

Oui bon coté diplomate il repassera. Non .. Non Kylian ne pouvait effacer l'image de sa belle frappée. Non il n'y arrivera pas. Il n'aurait pas du venir.
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Harchi
[Auberge à la sortie de Guéret, le temps passe, le temps passe ... passe ...]

L'aube était devenue matin, et matin devenait milieu de journée. Il était resté là, sans succomber à la moindre goute d'alcool, ce serait trop dangereux que de laisser une brèche pour que sa Folie s’immisce dans son esprit. Les opales perdues vers l'horizon, une tisane à la main, il regarder les ombres tourner doucement. A chaque heure écoulé, le vieil homme perdait un peu l'espoir de voir le Vicomte. La mi-journée passé d'une heure, d'un geste nonchalant, le Vieux Reitre commanda sa pitance. Une soupe tiède, une caille grillée, et une miche de pain constituait un bon repas, certes moins consistant que ceux dont il bénéficiait aux Cars, mais pas mauvais du tout, voir même goûtu. Une part de clafoutis avait constitué son dessert, et c'est avec gourmandise que l'ancien soldat se curait les dents à la recherche de morceaux perdus. Signe que le repas avait été apprécié.

Repus, le temps de la ripaille avait laissé place à l'observation, la capuche avait été abaissée, laissant apparaitre un visage sans doute bien plus marqué par le temps quand dans les souvenirs du Jeune Homme. En Pensant à Kylian ... Que se passerait-il une fois qu'il serait arrivé ? Assurément, il lui en voudrait. Le jeune Deschenaux connaissait la terrible histoire de la chute dans l'escalier. Le pire c'est que le vieil Homme lui même ne pouvait justifier son acte. L'angoisse de ne pas voir Kylian se muait doucement en l'angoisse du face à face. Il savait le jeune homme calme, posé, réfléchit et gentil, mais il connaissait aussi la part d'ombre du Brun. Les coups de sang pouvaient arriver vite chez lui surtout quand Marie n'était pas là pour le tempérer. Marie ... Sa fille ... L'esprit divague sur les images de la petite Rousse lorsque enfant elle imaginait à Ussac, des bêtises toutes plus farfelues les unes que les autres. Inconsciemment un sourire étira le visage buriné, et les opales fatiguées s'attendrirent à ses pensées.

Le temps s'égraina encore un peu, et il s'accrochait aux souvenirs d'elle, heureux. Et c'est lorsqu'il ne s'y attendait plus, que le jeune homme entra enfin. En silence. Cela commençait mal, et le sourire accueillant qui se dessinait sur le visage du vieil homme, se fana bien vite, pour prendre une expression plus grave.


- Kylian ! Bon ... Jour

Le salut poli tomba bien vite aux oubliettes aussi. Au moins Harchi était-il fixé sur le ressenti du Vicomte. Il lui en voulait ! Plus que cela, il était furieux. Mais qui l'aimait Elle, ne le serait pas ?... Les opales se baissent honteuses. *Allez Harchi, c'est maintenant que tu dois te lancer.*

- Vous l'aimez n'est-ce pas ? Je veux dire vous l'aimez vraiment ?

Les yeux ridés, n'ont rien perdu de leur superbe et le vieux soldat ose défier le jeune homme d'un regard sévère. * Ne te joue pas d'elle mon garçon ! Tu risquerais bien de le regretter. * Mais qui es-tu Harchi pour menacer l'homme qui la fait vivre, qui, jamais ne l'a poussé dans les escaliers, Lui. La honte revient aussi rapidement qu'elle était partie au profit du défis. La voix se fait moins assurée, et les mains du vieux valet, s'entrelacent, se tordent, se contorsionnent, il est gêné.

- Je vous demande pardon, pour mon geste inconsidéré ... J'ai failli la ... j'aurai pu la ... Seigneur !

Une main calleuse se porte au visage, qu'elle frotte d'un geste lent.


- Je vous en prie pardonnez-moi pour ce que je lui ai fait !
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Kylian.
- Vous l'aimez n'est-ce pas ? Je veux dire vous l'aimez vraiment ?

La question lui semble si idiote a ce moment precis, qui oserait bien croire que l'amour de Kylian pour la belle Marie est feint. Faut -il qu'Harchi soit fou ou aveugle pour penser de telles choses? N'a t-il donc jamais vu le regard des deux. Regard ou il n'y a que tendresse, amour veritable, amour sincère et passion. Le bouillant Kylian ressort tel hulk en devenant tout vert,. Tapant du poing sur la table, faisant trembler les chopes qui s'y trouvent.

La voix Froide du Vicomte resonne, le visage colereux comme peu peuvent le connaitre.

Comment osez vous Harchi? Comment osez vous douter de ma sincerité? Comment osez vous douter de mon Amour? Vous.. Il marqua un temps d'arret avant de reprendre Vous moins que quiconque n'avez le droit de me juger, Vous moins que quiconque , n'avez le droit de remettre notre amour en cause, je vous l'interdis ! Ce que je ressens pour Marie jamais vous ne pourrez vous l'imaginer, jamais vous ne pourrez ne serais ce qu'effleurer du doigts ce bonheur que nous vivons, alors vous Petit Valet à la noix, ne vous avisez plus jamais , jamais je dis bien, douter de mon Amour

Bon Kylian regrettait dejà ses mots, surtout le "petit valet a la noix" . Harchi, tout comme Loic le précepteur du jeune homme les avaient elevé. Harchi n'avait jamais été considéré de la sorte par Kylian ni par personne de la famille. Au contraire, il en faisait parti.De nombreuses images de leur enfance ou Harchi etait la bien plus qu'un Père qui l'avait oublié, bien plus qu'un beau Père absent. L'image paternelle, il la tenait du vieil homme et de Loic. Se redressant un peu pour cacher ce qu'il ressentait. Il savait que ce soir il pousserait Harchi dans ses retranchements. Il le devait. Au fond de lui il en etait convaincu.

Vous pardonner ? Oh non Harchi Jamais je ne le pourrais. Vous avez failli tuer Marie, vous en rendez vous compte au moins? ou feignez vous un repentir ? Et croyez moi Bien que jamais vous ne reverrez Marie ! Jamais ! Je ferais tout vieil homme pour vous tenir eloigné d'elle . Vous n'avez plus ce role de .. Père ..

Il le regarda dans les yeux tentant de voir si les opales du vieil homme le trahissait . Les yeux, le miroir de l'ame.. ...

... Role que Marie vous a laissé pendant des années. Non plus jamais vous ne l'approcherez, et jamais vous ne verrez notre enfant, car oui Marie est enceinte, oui elle va devenir mon epouse, oui vous raterez tout ca. Pourquoi Harchi, pourquoi?? Vous auriez tout sacrifié pour elle, pourquoi avoir perdu en la frappant? POURQUOI??

Il ne voulait pas entendre des plates excuses, il ne voulait meme pas savoir comment cela c'etait passé.. Non il voulait juste savoir.. Pourquoi.
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Harchi
Il aura suffit d'une simple question pour que le Deschenaux sorte de ses gongs. Une phrase, une seule, quelques mots assemblés afin de vérifier encore que le jeune homme est sincère avec sa fille. A peine ponctuée, que le Vieux Valet sent l'onde de colère de Kylian lui piqueter la peau. Sensation désagréable quand on sait qu'elle est une réponse à ce qu'il a fait. Attention, cela va exploser ... Et cela explose en effet, dans un coup sourd, poing contre table. L'expression de surprise qui passe sur le visage buriné ne reste sans doute pas assez longtemps pour être remarquable. Mais oui, le Vieil Homme ne s'attendait pas à cela. Les opales s'attardent quelques instants là, où le poing a frappé. Tel le marteau de la Justice. Harchi je te déclare coupable ! Le vieil homme se perd dans cette courte contemplation et déjà la folie lui susurre des mots d'à mort :"Regarde ... regarde comment il ose te par... Suffit !". Luttant contre lui même. Combat intérieur. Envie contre Folie. Le Vieil Homme s'accroche à son humanité, à ce qu'il lui reste de censé, à cette Étincelle qui fut son soleil. Il n'y a pas de place pour la déraison aujourd'hui. Les sourcils neigeux se froncent tandis que le regard s'attarde. Le léger renfoncement était-il là avant ? Ou est-ce que Kylian avait laissé sa marque dans les sillons du bois de la table. Quelques goutes de bières avait été éparpillées, mais pour sur que le meuble avait du en voir bien d'autre que ces quelques misérables perles ambrées.

L'homme usé reste impassible, du moins en apparence, mais chaque parole versée par celui qui aurait pu être son fils, le blessent. Son Âme se pare de meurtrissures supplémentaires. La vie n'a pas finit de le punir. "Faut-il donc que je souffre mille morts pour qu'enfin tu me fauche ?" Pourrait être ses pensées, si les poings serrés le vieux soldat ne faisait pas tout son possible pour rester là, à cet instant présent. Sa Folie s'était tut certes, mais il est une chose à apprendre avec les amantes ni désirée, ni aimée, c'est qu'elles ne restent jamais bien loin, bien longtemps. Et si la voix décharnée ne murmure plus à son oreille, elle dicte néanmoins le cours de ses émotions. Alors oui, il semble calme et impassible face à la fureur de son futur gendre. Mais sous la carapace jaillit de la lave en fusion. Le Cœur bouillonne d'une colère nouvelle. Colère qui se mue en Rage incendiaire lorsque le mot Père lui est balancé non sans malice. Les pupilles se dilatent de surprise. Mer.de. Harchi le devine, il le sent, Le Licorneux aurait-il découvert son terrible et funeste secret ? Non impossible ! Personne ne sait ! Personne ne doit savoir hormis celles qui veillent sur elle ! La carcasse abîmée néanmoins musculeuse se lève à présent. Tentative veine de se montrer supérieur d'affirmer qu'il était dans son bon droit par ce geste inconsidéré ... Et la voix tremblante, le vieil homme prend la parole. Le masque du sain d'esprit s'étiole sur les bords, à peine. Mais Sa Folie n'est plus très loin ....


- Pourquoi ? Pourquoi ?? Vous me demandez POUR-QUOI ?! Mais parce qu'elle lui donnait TOUT d'elle ! Et que lui se FOUTAIT d'elle ! Qu'auriez-vous fait VOUS ?! à la voir lui donner SA vie et à le voir en jouir et en jubiler, sans pour autant ne jamais lui accorder la moindre importance !
J'ai failli la tuer ! je ne le sais que trop ! Pas un jour ne passe sans que je n'y pense ! Mais qu'auriez-vous fait vous à ma Place ? Il fallait que je l'en empêche ! Il fallait qu'elle cesse de le voir !..


Et si sa mort avait été la réponse à ce problème, alors La Folie n'y voyait aucun inconvénient. La Folie oui ... Mais pas le vieil Harchi ... Et tandis qu'il s'exprimait par une voix tremblante de rage, vibrante d'Elle, maîtresse de son Esprit, quelques perles d'eau salées se formaient au coin de ses opales. Mon Dieu ... Il avait failli perdre sa lumière. Deux consciences pour un seul être. A l'évidence il y en a une de trop. La main calleuse essuie d'un revers énergique les larmes qui s'étaient aventurée au-delà de ses cils. L'image immobile de Marie en bas des escaliers hantait à présent son esprit. Et comme un point d'encrage inespéré dans une tempête en pleine mer, le vieux Reitre s'y accrocha comme à une bouée de sauvetage. Souffrir pour ne pas oublier qu'il l'aime plus que sa vie. Se torturer pour que la Folie ne pointe pas le bout de son nez. Un calme fragile, sommaire revient cependant. Et le vieux valet s'exprime à nouveau à peu près normalement.

- Je sais qu'elle porte la vie. *Je le sais parce qu'elle me l'a dit dans une de ces lettre.* - On aura beau m'interdire de la voir, jamais je ne cesserai de veiller sur elle. * Demandez donc à votre Mère qui lui a écrit pour lui faire la moral sur votre couple ...

Elle est Lumière quand je suis Ombre. A jamais pour toujours je la chercherai. Car sans Lumière, l'Ombre n'a plus lieu d'exister. *

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Kylian.
Lui. le Garde. Ce fils de chien qui avait frequenté Marie . Cette ordure qui c'etait servit d'Elle afin d'avoir ce que lui voulait. Ainsi donc ce que Marie lui avait dit été vrai. Harchi etait peut-etre la main qui avait que.. mais LUI etait le vrai responsable. Le Vicomte n'etait pas jaloux du passé de sa belle. Chacun des deux avait une histoire, chacun des deux avait des erreurs, certaines plus flagrantes que d'autres. Non .. Il haïssait le garde par la douleur qu'il avait provoqué en se moquant de la rousse . Meme si cette peine avait permit au couple futur marié d'enfin s'avouer leur amour.

Harchi, bien sur qu'on devait l'arreter, elle, lui. Bien sur qu'il n'etait pas fait pour elle, bien sur qu'il allait lui faire mal, mais Harchi il y a bien d'autres moyens que de risquer la vie de Marie. Vous auriez pu m'ecrire, ecrire a Mère, ecrire a Sinda, vous savez qu'elles avaient de l’influence sur Elle.La vous avez pris une decision la mettant en danger et c'est en cela que jamais plus je ne vous laisserais l'approcher. Pour Elle. Pour notre enfant.

Le jeune homme se recula un peu afin de reprendre une position confortable sur son tabouret. Il observait le vieil homme, cherchant a connaitre le secret de sa vie. Pourquoi tout cela? Pourquoi se sentait-il si concerné par Marie. Et si ce que le Vicomte pensait etait vrai. Serait-il possible.. Son regard tentant de rester aussi froid et dur alors que le doute le prenait a la gorge. Lui. Si près. Lui qu'elle cherchait tant. Non cela etait impossible. Impossible .. Le souffle etait plus long, la voix qui se degagea des levres Vicomtale plus calme

Mais laissons cela, je vous l'ai dis, vous ne l'approcherez plus jamais.  Je vais cependant vous compter deux histoires Harchi, vous me direz si cela vous evoque quelque chose.

Il etait une fois un soldat, fier et fine lame. Ce soldat tomba amoureux d'une belle jeune femme. Après de longs moments d'amour, elle tomba enceinte, et donna au soldat, une fille, fruit de leur amour. Pourtant malgrè tout, le soldat partit encore et encore en campagne.. jusqu'a ce qu'on le pense mort. L'enfant livrée a elle meme trouva un protecteur en la personne d'un valet sortit de nul part. Elle grandit, devint une magnifique jeune femme, vive et intelligente. Elle trouva un equilibre en aimant celui avec lequel elle avait été elevé. Cependant et malgré tout l'amour qu'il lui donnait, Il manquait un amour a la jeune femme. Celui de son Père. Cela vous rappelle quelque chose Harchi?


Sans lui laisser le temps de dire un mot, il reprit de plus belle,

Cependant il existe une autre histoire. Celle d'un valet, d'un ami, d'un protecteur. Ce vieil homme la depuis de nombreuses années a proteger une jeune fille qu'il ne connaissait pas. Cet homme chaque jour aurait donner sa vie pour cette enfant. Cet homme etait bien plus un père pour elle que n'importe quel homme qui aurait pu se pretendre Père. Un jour cet homme doux et genereux prit d'une folie de voir la jeune fille gacher son avenir avec un brigand a bien faillit avoir raison d'elle. Il se comporta comme n'importe quel Père envers son enfant. La jeune femme fort heureusement se trouva soignée, et trouva son bonheur dans des bras qui, cette fois ci semblaient plaire a ce valet. Peut-etre une marque de confiance. Ce valet se trouva etre mis sous la protection d'une des familles les plus en vue du Limousin. Pourquoi? Pourquoi donc une Vicomtesse et une Baronne aurait fait cela pour un petit membre de son personnel? cela va a contresens de toute lignée noble. Pourtant cela est ainsi depuis de nombreux mois.

Un jour le valet ecrivit au fiancé de la jeune femme, lui demandant de venir le voir , puis lorsque cela fut le cas, il defia l'homme. Un Vicomte doublé d'un Escuyer defié par cet homme simple, ce valet. Cet homme qui se prenait la encore pour un Père pour la demoiselle voulant interferer dans sa vie et vouloir lui offrir le meilleur. Cela vous rappelle t-il quelque chose, .. Theobald?


Les emeraudes du Vicomte se fixèrent aux yeux vieillissant d'Harchi. Un seul clignement de paupière et Kylian saurait. Meme si a ce moment precis, il n'avait plus aucun doute.. L'histoire qu'il avait conté sans idée de la suite ne pouvait avoir quu'ne seule finalité. Harchi.. Theobald..
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Harchi
Lui, Le Vieux, debout, essayant vainement de garder le dessus sur celui qui deviendra son fils par alliance. Il se tait, il écoute, il tremble intérieurement. Son secret est en péril et avec lui, sa sécurité et sa santé mental. Et alors que le Valet marche sur un fil entre conscience et Folie. Cette dernière fourbe, vicieuse, pernicieuse, infiltre sa voix décharnée dans le peu de raison qu'il reste au vieil Harchi. * Tu aurais du t'en défaire quand l'occasion s'était présentée ... Non pas l'escalier ... souviens-toi de ce poupon qui te souriait dans son berceau ... l'envie t'enserrait le cœur pas vrai ?! Tu aurais du ... Oui tu aurais du ... FERME-LA ! Laisses-moi ! Va t'en ! Tais-toi ! * La raison s'étiole mais le Reitre n'a pas l'intention de céder son esprit à la maîtresse de sa vie ! Non ! pas cette fois ! Pas maintenant que le Vicomte défini et affine le résultat de ses constatations. Pas maintenant qu'il devine que son intuition est la bonne.

Les opales usées presque opaques détaillent le Jeune Brun assis calmement devant lui. Bien que contrarié qu'il effleure, presque écorne son secret, il ne peut réprimer une pointe de fierté. Dès leur plus jeune age il avait accordé à Kylian, les qualités de l'intelligence et l’ingéniosité. Un constat s'imposait : il ne s'était nullement trompé. L'expression qu'il arbore sur son visage buriné, reste impassible du moins, l'espère-t-il. Cependant le rythme des battements de son cœur fait une embardée et son esprit raisonnable lutte toujours pour garder l'avantage. * Dieu faites que je reste dans le moment présent ! *
Un silence pesant s'installe à leur table et les opales ne peuvent se défaire de l'observation du Deschenaux. Le temps file et les secondes paraissent minutes ... Éternité. Puis la silhouette fatiguée reprend place sur le tabouret et après un long soupire, lâche simplement :


- Perspicace !

Une fois de plus, la main usée passe sur le visage buriné, et c'est un homme fatigué qui apparait devant le jeune Vicomte. A bas les masques ...

- A mon tour, je peux vous raconter une histoire ?

Et sans vraiment lui permettre de répondre, le Reitre se livre sans secret aucun.

-Reprenons votre soldat, fier et fine lame. Ce soldat tomba amoureux d'une belle jeune femme dont il était chargé d'escorter. La femme venait de loin mais parlait très bien le Français. Mais ils tombèrent amoureux l'un de l'autre et après un voyage en Russie, le fier chevalier obtient de ses parents la main de celle qu'il aimait. Le soldat partie de rien épousait donc l'héritière d'une illustre famille Russe au sang bleu. En Touraine, le couple nouvellement marié décida de poser ses valises. Douze années de bonheur où ils eurent d'abord un fils, puis une fille qui arrivèrent dans les trois ans ... Et au bout de ces douze années, s'éveillait dans le ventre de la Merveilleuse Russe, le miracle d'un couple vieillissant : Un dernier enfant.
Mais le Soldat était trop fier et vaniteux et pas pêcher d'orgueil, il accepta une dernière mission, un dernier combat, une dernière guerre à gagner. Il partit en campagne laissant sa femme enceinte et sa première fille gérer le foyer. Le fils avait déjà trouvé sa vocation dans les ordres ...
Il les pensait en sécurité, et c'est donc fier et sans remord qu'il se lança à corps dans la bataille ...


La gorge se serre et la voix déraille. Un long soupire s'échappe des lèvres du Vieux, déformée par la haine. Haine contre lui évidemment ... Mais place au récit ... Inutile de cacher ce qui est à présent vérité.

- Lors d'un ultime affrontement, le soldat blessé fut fait prisonnier. Les bourreaux apprirent qu'il était le vassale et l'époux de noble famille et on décida alors d'en faire un esclave pour que jamais il ne se relève et pour que jamais il ne menace à nouveau la quiétude de cette famille de bourreaux ... On lui fit oublier son nom ... son identité ... sa vie ...
Pour être sur qu'il ne se relèverait plus jamais, qu'il n'aurait plus aucune volonté ... on s'en prit à sa famille et on lui laissa voir le résultat. Un corps sans vie dans une neige écarlate ... et une odeur de fumée qui s'échappait des décombres de la si jolie maison. Plus tard un message du monastère où son fils étudiait, lui apprenait que ce dernier avait été assassiné.
Le fier soldat avait tout perdu, il devint l'ombre de lui même, ... Mais, on trouvait que ce n'était pas suffisant encore à ses souffrances et on l'obligea à s'occuper du dernier né de la famille de Bourreaux : Une petite fille Rousse.
Oh évidemment, l'homme meurtri voulut tuer ce petit être, symbole ultime de tout ce qu'il avait perdu. Mais devant le sourire de l'enfant, il ne put se résoudre à lui faire le moindre mal. Alors le soldat se fit une promesse ... Il devint l'ombre de la fillette et s’évertua à la séparer de sa famille pourrie.


Les larmes à présent coulaient sur le visage ridé, les sillons humides marquait un peu plus les usure du temps. Le vieux Reitre tremblait presque : de rage et de tristesse ... Mais l'histoire devait continuer, tout encore n'avait pas été révélé. Juste quelques seconde, pour calmer les trémolos de sa voix, juste quelques minutes pour se remémorer le souvenir de Sylvine, souriante, belle, lumineuse comme un soleil, juste quelques instants pour avaler l'amertume d'avoir vécu qu'une demi vie pendant 14 ans.

- Tout allait bien entre l'Ombre et la Lumière. Une complicité distante demeurait entre eux et en un simple regard, ils se comprenaient. Il veillait sur elle et elle l'empêchait de devenir fou, de succomber aux images qui hantaient ses nuits. Un jour ils vinrent s'installer en Limousin et Une Baronne décida de prendre la Flammèche sous son aile. Trop proches, trop complices, trop tout, La Petite Rousse imposa son Ombre au reste de la Famille. Le Soldat, valet, ombre, côtoya alors de nobles familles et tout allait bien dans le meilleur des mondes ... Jusqu'au jour de son Baptême ...
Comment pouvait-il le savoir le Soldat, que feue son Epouse Rousse s'était assurer de mettre en sureté les documents importants. Comme aurait-il pu deviner qu'en réalité Marie-Amélya dite Mahelya, n'était pas le nom de la fille de son ennemi mais celle de sa propre fille. Comment aurait-il pu savoir que pendant des années celle qu'il protégeait à distance de peur de s'attacher était sa chair et son sang ... Ma Fille.


Les poings étaient serrés et les larmes coulaient abondamment à présent.

- Je suis Théobald d’Elicahre, Père de Marie-Amélya, Oncle de Sindanarie. Et votre Mère protège mon secret.
_________________
Kylian.
Citation:
Je suis Théobald d’Elicahre, Père de Marie-Amélya, Oncle de Sindanarie. Et votre Mère protège mon secret.


Kylian avait ecouté l'histoire. Son Histoire. L'histoire de sa Marie adorée. Ce secret qui bouleversait les vies qui tentaient de l'effleurer. Il n'avait soufflé mot en ecoutant Harchi.. Ou Theobald, a vrai dire a ce moment precis,il ne savait qui etait devant lui. Une profonde colère s'insinuait en lui, en meme temps qu'une tristesse sincère. Tristesse pour cet homme ayant tout perdu, tristesse pour Marie qui, chaque jour, pleurait ce père absent.. ou Disparu. L'espoir certainement d'un jour retrouver celui qui avait été son Père, alors que celui ci se trouvait si près d'elle. Alors que pendant ces années, c'etait lui. Lui qui les avaient elevés. Si Kylian avait vecu la meme chose avec son Père, si celui ci se cachait plutot que l'elever.. qu'aurait-il fait a ce moment precis.

Fermant les yeux un moment tentant de cacher ce leger tremolo, il prit une profonde inspiration, en le fixant un moment après sa dernière phrase et ce leger choc. Ainsi donc tout le monde savait. Tous sauf la principale interessée et lui meme . Qu'etais ce donc cette famille emplie de secrets plus ou moins lourds? Sa mère meme ... pourtant elle connaissait la peine de Marie, pourquoi personne ne s'etait dit qu'elle avait le DROIT de savoir. Pourquoi personne ne comblait sa souffrance en lui disant juste ces mots qu'elle attendait depuis si longtemps. .


Que dire a cela Harchi oui Harchi car pour moi tu sera toujours celui qui me racontait des histoires . Vous mentez a Marie, tout le monde ment a Marie, elle .. le regard du Vicomte se posa sur un point imaginaire alors que sa voix se faisait plus inaudible . Pourquoi personne ne veut la soulager ? dites le moi donc. Long soupir et long silence puis de reprendre en se levant. Comment osez vous tous lui faire autant de mal? de quel droit Harchi? Votre histoire comporte une faille. Vous avez cru que Marie etait la fille de votre ennemie, mais depuis maintenant des mois et des mois vous savez la verité, vous auriez pu le lui dire si vous l'aimiez autant que vous semblez le dire. Mère n'aurait pas du vous aider, Sinda non plus, vous auriez tous du lui faire ce cadeau, au lieu de cela vous vous cachez derrière cette image de vieil homme etranger a sa vie. Comment osez vous Harchi? Et surtout pourquoi. Vous la connaissez, vous connaissez ses blessures, alors .. Pourquoi Harchi?

Remettant sa cape sur ses epaules bien decidé sans plus regarder le vieil homme

Je ne rentrerais pas dans ce jeu Harchi, je n'ai jamais menti a ma fiancée ce n'est pas maintenant que je vais commencer. Je vais rentrer a l'auberge et vous allez venir avec moi, VOUS lui direz la verité, il n'y a pas de discussion, vous venez et maintenant . Devrais je vous trainer sur le sol que je le ferais sans hesiter
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Harchi
La main burinée essuie le visage où le temps à laisser l'emprunte de ses sillons. Les opales fatiguées détaillent le jeune Vicomte. Incrédules. Ne comprend-il pas ? Ne voit-il pas qu'une révélation ne pourrait que leur faire du mal à tout deux, maintenant ? L'Ombre et La Lumière n'avaient-ils pas vécu ensemble de longues années ? N'avaient-ils pas partager de bons moments de complicité, d'amitié que même un père et une fille ne vivent que rarement ? Et révéler le secret maintenant, ne remettrait-il pas tout en cause ? Une distance gênée, étrange ne s'installerait-elle pas de façon permanente ? Ironique que le Vieux Fou pense à cela alors que voilà presque deux années qu'il n'a pas eu l'occasion de réellement approcher l’Étincelle. Tout juste ce sont-ils croisés, ça et là, à peine quelques banalités échangées, comme s'ils étaient de parfait étrangers. Et pendant se temps là, sa Folie ne faisait que grignoter son Esprit.

Kylian se lève, et le Soldat pense que l'entretien est terminé. Mais la dernière phrase du Vicomte, le fait paniquer plus encore. Lui dire ? A elle ? Ce secret ? Maintenant ? Non !!! Il refuse !!! Cela ne peut-être !!! Ne s'échine-t-il pas à tout expliquer dans des lettres à sens unique dont elle hériterait, une fois qu'il serait parti, une fois qu'aucune dispute, aucun rejet ne pourrait avoir court ? Les opales deviennent démente, le vieil homme sent la peur s'insinuer en lui et comme à chaque fois qu'il perd pied, le pauvre, sa Folle maîtresse s'accapare de son Esprit, de ses pensées et lui susurre des mots glacials : " Oui ! Oui pauvre fou ! Dis-le lui ! Dis-le lui maintenant ! Elle se mettra en colère et tu ne seras plus qu'à moi désormais. Plus rien pour me faire fuire, plus rien pour me brider ! Acceptes vieil homme, au nom de notre longues inimitié." Il perd pied plus encore, un Fou n'aime pas l'imprévu, n'aime pas les surprises. Il préfère l'ordre, et la droiture des évènement, rien ne doit fragiliser le pauvre funambule qu'il est devenu et qui oscille dangereusement entre raison et folie.

La carcasse fragilisée par le temps se lève et Harchi bafouille :


- Non ! ... non ... Vicomte ... Vous ne pouvez le lui dire ... Pensez à elle ... pensez à moi ... Que dira-t-elle quand elle saura que je les ai tous laissé mourir ? ... Vicomte vous ne pouvez ! ... Ne faites pas cela ... Je vous en Prie ... Je vous en conjure ...


Mais le Deschenaux semble bien décidé à ne pas lâcher prise car c'est d'un pas assuré qu'il avance dans les rues pleines de Guéret. Et c'est un Fou implorant, suppliant, pitoyable qui le suit désormais comme son ombre, murmurant, criant, pleurant, hurlant, implorant le jeune Homme d'abandonner cette idée. Le vieux est tellement paniqué qu'il ne se rend pas compte qu'ils arrivent là où Elle se trouve.

- Pitié ! Kylian ... Ne lui infligez pas cela ... Ne m'y obligez pas ...
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