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[RP] Fers & Bouillon - Premier tour

Simeon.charles
[Debout les morts, on change de cimetière*.]


Salade sur la tête, dont le terne couvrant l'éclat prouvait l'ancienneté du casque, l'artésien avança. La visière relevée dévoilait un visage rongé par la repousse d'une barbe sel et poivre et un oeil gauche caché derrière un bandeau. Le reste du tronc était protégé par une brigantine elle aussi plutôt bien trop usée.

Siméon dévisageait les patients et les impatients qui attendaient la suite du tournois. Il tonna :


Toi qui est venu de loin, verser eau et sang afin de prouver ton hardiesse et rançonner gens de bonne lignée je dis : tiens toi prêt !
Le premier tour va commencer, les coups vont pleuvoir tout comme les larmes sur les joues de vos compagnes !


Il avança de quelques pas et désigna de sa main gantée la lice.

Vont commencer les combats du groupe I opposants :

Le lieutenant de prévôté Marie Du Lourdou affrontera le Prince de Retz, Taliesyn de Monfort. Le guépard guyennois saisira-t-il le cerbère ?


Le connétable de France Fred de Castelviray, Vicomte de Rémalard et de Chateauneuf-en-Thymerais Baron D'Authon du Perche se mesurera à l'allier historique écossais Arthanagor Urquhart. Vont-ils se mettre en pièce ?


Le commandeur de Lorraine Zeiss d'Acoma s'offrira-t-il la délicieuse archevêque de Rouen Asphodelle di Césarini. Pour toute information le droit de rançon oui, le droit de besognage non.


Mortimer De Montestier le hardi bourguignon devra se mesurer au mercenaire pasteur Maleus d'Assay Seigneur des Bassauges et de Castel Gelos. Que le plus tenace gagne !


Il sera alors temps de vous désaltérer car nous devrons dégager la lice des morceaux de ferraille et de corps que les aimables participants auront oublié de ramener avec eux !


Le borgne Madenig de la Mirandole devra défendre sa vie face au prince de France Charlemagne Henri Lévan de Castelmaure - Frayner, Duc de Bolchen, Duc du Nivernais, Vicomte de Baudricourt, Vicomte de Chastellux, Baron de Thuillières, de Chablis et de Laignes. Deux jeunes gens pour un combat sanglant !


L'ancien capitaine de Champagne Hersent d'Ar Sparfel Dame de Vignory et de Maizières. devra sortir toutes griffes afin de terrasser le Duc de Montréal, Vicomte de Sennecey Niall de Rivien. Que le meilleur gagne !


L'aventurier impérial Lancelot de Bénoïc devra dompté l'hermine bretonne Roxanne de Montfort Laval Baronne de Langolen. Monsieur si on gagne on ne tripote pas !


Le routier Tynop défiera la Princesse de Montmorency, Comtesse de Monbazillac, Vicomtesse de Bellac, Baronne de Segré, Dame de Fleurance, Aloara de Carpadant de Dénéré. Si le droit de rançon est un fait, princesse ne rime pas avec fesses ! Gare aux demandes !



*Attribué l'adjudant Jospeh Péricard
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Zeiss
Le lorrain avait la mine amère, et ce malgré sa victoire écrasante. En effet, sa soeur, elle avait été vaincue. Et soumise. Il ne pouvait même pas savoir si elle allait bien.

Alors que Zeiss repensait à ses événements, un homme débarqua pour commencer un discours. Ah, il annonçait les prochains combats. Et le Commandeur était dans le premier groupe, nul besoin d'attendre la fin de la journée cette fois. L'homme, prêt au combat et certainement de Bouillon, parla de droit de besognage. Il n'y avait pas pensé. Non pas que c'était une idée qui l'intéressait, non. Par contre, il repensa à sa soeur. Au besoin, il avait, en plus de l'épée émoussée, amené son épée, la vraie.

Sur ces joyeuses pensées, Zeiss retourna à sa tente.

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Mortimer_
Il est bien présent, le Montestier, qui représente le Maine, car il n'a pas encore l'heur d'avoir visité la Bourgogne, patrie de son frère, chose qui ne saurait tarder néanmoins.

Il a fait long voyage depuis les terres d'Euphor pour venir se mesurer aux épéistes de tous horizons. Il est présent, avec pour seule arme rapière qu'il ne sait manier et son courage - sa folie, c'est selon- .
Arrivé à l'aube sur le dos du canasson qu'il escompte offrir au duc de Bourgogne, Crezus, comme cadeau tardif de mariage, il n'a guère put encore profiter de l'ambiance festive de Bouillon, de sa bière, de ses femmes, de sa joie en cette période de liesse. A dire vrai, il est un peu en colère que de devoir attaquer dans les premiers, de ne pouvoir profiter d'un repos, même minime. Mais soit.

Il a passé chiffon humide sur son visage pour effacer les dernières traces du voyage, et écoute encore la diatribe tonitruante du vieux borgne. Son unique majordome est partis quérir chambre d'auberge pour le bourgeois qu'est le Montestier, qui ne saurait festoyer que confortablement. Pour l'heure, il attend, bras croisés sur son maigre torse que se présente les autres concurrents, et le pasteur mercenaire qui risquait fortement de faire de lui de la charpie.
Non, le jeune notaire ne tremblait pas, au contraire, il exsudait le contentement. Il testait ses limites, un peu plus à chaque fois. Il avait ca dans le sang, l'amour du risque, du danger, le tout recouvert d'une dose certaine de roublardise. Et à cette pensée, un rictus vint découvrir les dents du Montestier, félin, guettant la suite comme un jeu.

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Asphodelle
Fred de Castelviray...J'ai promis de lui couper les roustons.

A ce stade là de l'histoire, Asphodelle ne connaissait pas personnellement Crezus de Montestier, ni Simeon Charles.
Elle fut présentée comme "archevêque", ce n'était plus vrai et en même temps, ça lui plaisait bien. Lui donner le rang de son combat, d'une image de son combat religieux, c'était bien.

Elle fut adressée comme "délicieuse", et elle se promit de smacker l'homme si elle devait le revoir, à un moment qu'il n'attendrait pas, tant le compliment, sincère ou non, lui réchauffa son cœur de vieille fille paumée.

Fred, oui elle connaissait bien. La jambe croisée sur l'autre, assise dans les tribunes vides depuis le lever du jour, elle venait de considérer ce fait comme clair et sans ressentiments, comme si elle venait de se rappeler d'acheter des oignons, et verrait s'il est possible de profiter de la lice pour s'affairer à ce règlement de comptes avec parcimonie et soin.

Zeiss avait des rapports avec son cousin Leg, mais difficile à ce stade là de l'histoire de se penser le connaître bien.

Se levant, elle se souvient qu'elle n'avait plus envie d'y aller. Pourtant, elle sort un laconique :


Vous venez m'habiller? Elle avait ronflé dans l'herbe, à bien y regarder, une trace de tige graminée glissait sur sa joue rose.
Je ne suis plus entrainée, je ne gagnerai pas le tournoi.

Mais je veux bien me bousculer un peu.
Et après réflexions : sortons les paris...si je gagne? et si je perds? Jouons !
Hervald
J'arrive oui...

Et Hervald, comme il l'avait promis, vint aider Asphodelle. Elle allait rencontrer un d'Acoma, qui était donc de la famille de celui qui fut son beau frère pendant quelques mois : et comme le fils Blackney était mauvais en généalogie , il ne savait pas réellement qui était cet adversaire. Quoi qu'il en soit, Hervald était prêt à habiller Asphodelle pour le combat.

Vous souhaitez débuter par quoi? Je ne voudrais pas bouleverser vos habitudes. Et puis vous n'avez pas un autre casque? Il a l'air bizarre celui là? Le jeune blond tripotait la pièce d'armure machinalement pour avoir à dire quelque chose, car il se retrouvait en réalité un peu gêné d'habiller l'Aspho.

Si vous gagnez ...je veux bien payer moi-même la rançon d'une éventuelle défaite lors des prochains tours. A vous de proposer en cas de défaite, j'attends votre idée. Et...vous avez quelque chose là. Et il lui enleva délicatement le petit brin d'herbe du visage, ou la tige, enfin le machin sur la joue. De ses mains habiles malgré leur rudesse.
Xalta
Du mouvement. Elle s'étire et sort de sa réserve pour aller à la rencontre des autres. Elle a assisté aux éliminatoire spectatrice silencieuse et invisible. Sa taille lui permet de se faufiler facilement et de se faire aussi petite qu'une souris. Il y a des avantages à être contrariée verticalement. Une voix de stentor s'élève et annonce les prochains combats. L'Orléanaise fronce le nez et tente de se concentrer sur la déclamation, faisant fi des bruits qui l'entourent.

Premier combat, les noms lui disent vaguement quelque chose, moue perplexe, elle n'arrive pas à donner de visages. Second duel, elle connait le connétable pour l'avoir côtoyé lors de son mandat de duduche... Arthanagor... ce nom décidément lui dit quelque chose. Petit pincement de lèvre et de fouiller dans sa mémoire: Cosne... Minimiu... Bellule et Tiio. Possible à vérifier ou pas. Troisième rencontre: des noms qui ne lui sont pas inconnus surtout celui de la femme qu'elle associe aussi à la campagne en Bourgogne. Quatrième affrontement: De Montestier ... hum de faire le lien avec Adonis, et de sourire en se souvenant d'une soirée en FC durant laquelle ledit Maximien-Adonis a tenté de dressé un arbre généalogique mais trop de branches ou comme on dit chez elle: "famille tuyau de poêle".... Maleus? Inconnu au bataillon.

Cinquième confrontation, elle ne retient que le nom du VF rencontré, croisé en divers lieux. Et d'esquisser un sourire en se souvenant de l'avoir qualifié d'enfant en taverne angevine. Sixième combat, alors là elle connait bien les deux adversaires, Hersent côtoyée en de multiples occasions et collaboration entre leurs deux provinces. Niall, élu duc de Bourgogne quand elle devenait celle d’Orléans, elle l'associe à de bonnes soirées, de bons fous rires et à deux soirées mémorables. C'est un duel auquel elle ira assister avec plaisir. Septième rencontre, alors là les noms n’évoquent rien, il faudrait qu'elle voit les visages peut-être que... Huitième et dernière rencontre: un illustre inconnu pour elle et une femme par contre croisées en diverses occasions.

La journée s'annonçait intéressante, elle irait faire un tour, se faire une idée. La seule chose à laquelle elle n'avait guère songé et pourtant elle y serait confrontée d'une manière ou d'une autre ou pas d'ailleurs c'est le rançonnement/ rançonnage enfin le prix du vainqueur !

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Maleus
En oyant son nom, le cyclope poussa un grand soupir. La rouquine avait une fois de plus poussé le bouchon en l’inscrivant à un foutu tournoi et en ne le prévenant que trop peu de temps avant pour qu’il ne puisse pas se désister sans perdre la face.

Il le disait souvent lors des prêches au temple réformé aristotélicien de Toulouse, la vie était un enchainement d’épreuves, certaines plaisantes et d’autres vraiment moins, auxquelles il fallait dignement faire face quand on était bon aristotélicien… Merde ! Foutue rouquine, d’une manière ou d’une autre il trouverait le moyen de lui rendre en centuple cette vilaine farce au point qu’elle s’en souviendrait à vie.

En oyant son nom donc, le borgne sentait sa mauvaise humeur se confirmer et le reste ne l’intéressait déjà que bien peu. Le nom de son adversaire ne lui disait rien et il n’avait pas suivi le reste… Surement tous de foutus idolâtres papistes ou autres déviants de la foi… Tant pis, il profiterait du tournoi pour se défouler… Homme de foi zélé et vieux grincheux vétéran ancien chef de la "Zoko", le d’Assay creuserait peut être son trou dans la compétition et s’imaginait déjà coller un taquer bruyant sur la caboche de la Scath.

Marmonnant un léger " advienne que pourra ", il rouvrit son exemplaire de la " Conduite " à la page où il s’était arrêté et repris sa lecture des versets déjà maintes fois lus.

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Astana
La curiosité. C'est pour cette raison que l'on aperçoit le crâne danois se faufiler dans la foule. La bestiole dépasse d'une bonne tête la plupart des personnes réunies, et n'a aucun mal à localiser le haut-parleur sur pattes. Curiosité, donc. Envers ses potentiels futurs adversaires. Si le tour éliminatoire a livré un avant-goût plutôt satisfaisant des combats à venir, il n'en demeure pas moins qu'un nom sur un visage n'est pas quelque chose de négligeable. Elle est donc là, à jauger à la louche les trognes des uns et des autres, cherchant quelque signe permettant d'identifier les nommés.

Finalement, la dépigmentée ne tique qu'à l'annonce du huitième prénom. Et par association, au septième également. Elle écarquille les yeux puis fronce les sourcils. Que vient foutre le borgne ici sans l'avoir avertie ? Et ce Mortimer, il ressemble à quoi ? Astana se fait tête chercheuse et débusque un type qui sourit bizarre. Lui, pas lui ? Si c'est lui, nul doute qu'il finira en morceaux vu le gabarit de l'oiseau. Dans le cas contraire, avouons qu'il est plutôt joli à regarder, même de profil. Haussement d'épaules soudain. C'est pas l'heure de mater du fessier masculin ou quoi que ce soit, Sa Blondeur. Trouve plutôt ton cousin.

Chose faite dans la minute qui suit. Elle se marre en loucedé et s'approche du côté de son angle mort - oui, l'amour du risque, tout ça...
La Conduite dans ses mains agrandit le rictus déjà présent. Une idée. Et la voilà qui l'aborde du museau et taquine à voix haute :


- « " Verset 5 : Le fidèle ne devra point se pervertir dans des jeux, il ne participera donc pas aux jeux d’argent ou de concours... »

... Car c'est là l'oeuvre du Sans Nom que de donner de faux espoirs. Seule la prière et la croyance dans l'Unique sauvent."

- « Tu vois, que tu ne les respecte pas tous non plus. »

Hinhin.
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Maleus
Grognement.

Le borgne dévisagea Astana, l'air encore plus renfrogné que de coutume. Bah voyons, il était déjà obligé de participer à cette mascarade, il fallait en prime que la cousine y ajouta son grain de sel et qui plus est en le taclant avec les écritures... Si elle voulait se lancer dans une baston théologique, Maleus était prêt à sortir les armes.

"Tiens donc, moi qui croyait que tu n'avais jamais posé les yeux sur ce chapitre de la "Conduite". Je te conseille vivement de rentrer en ta petite caboche les versets 4 et 6 qui vont avec celui la... Surtout le verset 4 d'ailleurs, c'est pas faute de te le citer hein."

La tête se penche de coté, un sourire teigneux fit son apparition sur le visage du cyclope.

"Oh tiens d'ailleurs... "Verset 3 : Lorsque vous rencontrez au combat les mécréants et les infidèles, frappez-les. Puis, quand vous les avez dominés, enchaînez-les solidement. Ensuite, c'est soit la libération gratuite, soit la rançon..." Je te passe le reste hein mais je crois bien que le pourcentage de suivre fidèlement les écritures durant ce tournoi est...grand."


Dans tes dents.

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Astana
Plissement d'yeux.

Le verset 4. Pour sûr qu'il allait lui revenir dans la tronche celui-la. Comme dans ses cauchemars où elle voit le borgne avec une Conduite de poche. Vrai que c'est de loin celui que la danoise enfreint le plus. Mais il faut dire que certains passages sont inutiles, aussi. Bien sûr qu'elle a lu tous les chapitres. Mais cela ne veut pas dire qu'elle les a tous retenus non plus. Ou plutôt : elle a choisi - volontairement - d'en oublier certains. Elle rétorque au tac-au-tac.


- « Es-tu certain d'appliquer à la lettre le verset 6 ? Non, parce que... sain, je veux bien. Vertueux aussi. Mais sage ? ... »

Personne n'est parfait. Pas même son pasteur de cousin.

Ricanement. Avant de tirer la gueule à nouveau.

T'aurais pas dû le lancer là-dessus, Blondeur, parce qu'une fois qu'il est parti, le Troué, on ne l'arrête plus. Néanmoins, un rire s'amène. Qu'elle ne retient pas. Car le rire c'est Bien, et qu'en plus de ça, un autre verset lui vient en tête. Astana sait qu'elle ne le battra pas à ce petit jeu, ce qui ne l'empêche pas d'éprouver un amusement sincère. C'est pas tous les jours qu'on peut faire une baston théologique en plein milieu d'une foule de papistes chevronnés ou d'ignares avec son cousin. Quoique...


- « Tu parles de la guerre. Le sommes-nous ? Avoues plutôt que ça te donne une bonne occasion de taper sur du papiste. "Verset 4 : l'Unique a doté l'Homme de nombreuses facultés. Il lui a accordé la Volonté. Et, Il a choisi de lui donner la liberté d'agir car tel est son bon plaisir." Parce que tu rouilles. »


Et vlan.
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Maleus
Ah ouais.

"Verset 4 : Ouvrez grand vos oreilles, Ô fidèles ! Car le rire est le son de l'esprit. Certains rires sonnent bête, comme une pièce d'un écu sonne faux."

Bah ouais, le borgne était obligé d'admettre que la cousine n'avait pas tort mais ça ne l'empêchait pas pour autant de lui balancer une vacherie bien placée.

Un sourire en coin, mange cousine, mange.

"Le Très Haut est miséricordieux Astana, je pense qu'il me pardonnera mon écart de conduite surtout que je suis déjà repentant avant même de m'y être livré... J'avais rien demandé moi c'est encore cette fichue teigneuse de rouquine. Mais t'as pas foncièrement tort, j'ai besoin de me dérouiller un peu..."


D'ailleurs l'envie de lui coller un taquet en guise de mise en bouche était encore bien forte.

"Bref, cessons ces enfantillages et essayons de rétamer nos adversaires pieusement et dignement. Il y aura toujours des trucs plus intéressants à faire plus tard."

L'humeur du borgne ne s'étant hélas pas améliorée, il poussa un énième grognement et regarda enfin les autres personnes présentes à la recherche de son adversaire désigné.

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Astana
Teuteuteu. On va pas s'arrêter si rapidement, si ?

Un bref coup d'oeil aux alentours l'invite à repenser la chose. Quelques uns semblent suivre l'échange d'un œil réprobateur, n'attendant que le moment propice pour venir gâcher la petite fête familiale sur entrée vip uniquement. Faudrait pas crier au scandale, ni même que certains viennent à prononcer le mot "hérétiques" à haute voix, sous peine de voir les taloches voler. Ce qui ferait un bon entrainement au borgne en soit. Mais non. De justesse, Blondeur se retient de citer un verset qui dit : "Il leur a confié le choix et la liberté, ainsi que la volonté et la puissance, mais il ne cautionne pas leurs actions." Sauf qu'il lui manque le début et la fin, et qu'elle a manifestement oublié lequel est-ce.

Petite tape sur le râble du cousin. Emmerdante à souhait.


- « Parles pour toi. J'en ai déjà rétamé un, moi. »

C'était d'ailleurs trop facile.
Léger soupir agacé.


- « Un foutu Gaélique. »

Grognement - c'est de famille on vous dit.


- « D'ailleurs, tu vois le type qui ressemble à une brindille, là-bas ? Je crois que c'est lui que tu vas devoir écraser. »

Index pointé dans la direction du fameux Mortimer. Oui, c'est moche de montrer du doigt.
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Maleus
Le cyclope grogna doucement quand sa cousine lui colla une tape tout à fait déplacée.

" Plaise au Tout Puissant que tu l’ais au moins rançonné. "

Eh ouais, chez les huguenots le profit sonnait généralement bien plus mélodiquement que la victoire. Quitte à gagner autant faire des bénéfices en prime, fallait récompenser les efforts tout de même et il était de notoriété publique qu’un bon aristotélicien se devait de faire du profit.

" Et je t’ai déjà expliqué que "gaélique" ça veut rien dire. Il était d’où cet homme, tu sais au moins ? "

Les grognements c’était de famille, mais pas que, le coté tête de mule aussi, et peut être cette mémoire défaillante qui ne faisait son office que lorsqu’ils ne voulaient pas se souvenir de quelque chose ou bien encore que cela ne les intéressaient pas.

Petite tape sur la main de la d’Assay-Sorensen, fallait-il qu’elle se conduise comme une poissonnière alors qu’il ne souhaitait qu’une chose, se faire oublier ?

"Verset 11 : Même si ton adversaire te semble une souris, surveille-le comme s'il était un lion. "

Maigre sourire, la mirette métallique détailla un instant l’adversaire en question.

" Une brindille tu dis... Et pourtant ce n'est pas dit qu’il ne me file pas entre les pattes pour mieux m’allonger ensuite. "

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Gnia
Une fois qu'elle eut atteint la tribune, elle embrassa du regard la lice en contrebas où Simeon venait d'annoncer la teneur des combats du matin. Une buée légère sortait des bouches des bretteurs en attente comme autant de petites cheminées qui élevaient leurs fumées dans les airs. Agnès, dans un de ses jours où son esprit vagabondait, observa le phénomène un instant en sirotant son vin chaud qu'elle avait exigé d'un geste péremptoire à son arrivée sur la tribune.
Délaissant enfin sa contemplation des petites nappes de brouillards éphémères exhalées par les duellistes, elle vida d'un trait son godet et s'avança tout contre la rambarde de bois et de sa voix éraillée à l'indécrottable accent picard, elle lança le début des hostilités, en reprenant la devise chère aux Grands Festivals de la Couronne.


Qu'importe la victoire pourvu que le spectacle soit beau !

Et elle laissa choir à nouveau l'écharpe de soie qui avait ouvert le tournoi et qu'un des bretteurs avait eu la délicatesse de lui faire rapporter.

Cela dit, je vous conseille fortement d'en sortir victorieux.

La main lestée d'un nouveau godet de vin chaud, elle prit place sur le siège qui lui avait installé et depuis lequel elle avait une vue imprenable sur la lice.
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Agnès de Saint Just
Ne pouvant se corriger de sa folie elle lui donnait l'apparence de la raison.

Mortimer_
Son œil a paré l'index grossièrement pointé vers lui. Ainsi, l'on commence déjà à le désigner. De là à l'adorer ou le craindre, il ne reste qu'un pas que le jeune Montestier vient à franchir de sa démarche souple, quoique volontaire. Il avance en vainqueur, toujours, et cette journée qui le verra surement terminé en charpie n'échappe pas à la règle qui est sienne, celle de la confiance absolue en soi, de la réussite.

Ainsi tandis que la duchesse de Bouillon s'exclame et qu'un borgne le fixe, il s'avance vers ce dernier et sa comparse rasée de près, dégaine qui arrachera un millième de seconde une grimace dédaigneuse bien vite dissimulée par le jeune notaire.


C'est bien le futur vainqueur de ces festivités que vous fixiez.

Il a dit cela en englobant dans son regard les deux cousins.

Mais pour vaincre, encore faut-il trouver adversaire, et c'est un type du nom de Mal-eus que je recherche. Peut être pourriez vous me renseigner?

Il pense avoir trouvé le dit adversaire, la dégaine de ses interlocuteurs ne laissant que très peu de doutes quant à leur profession, d'autant plus que le jais de sa pupille a lui capté le livre que tient l'homme. Mais las, il agit avec l'indolence de la jeunesse, la folie qui est souvent liée à cette dernière, car Mortimer en de rares occasions s'amuse à braver sa petite vie de notaire embourgeoisé en jouant à se faire peur, ou a se faire mal et, ce tournois était l'occasion parfaite pour cela.
" Advienne que pourra", comme dirait l'autre.

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