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[RP] Je suis une légende*

Sorianne

A moins que nous ne soyons deux?

Enroulée frileusement dans un drap, à la sortie d'un bain chaud à souhait, la noiraude est plongée dans le coffre contenant ses affaires, à la recherche de quelque chose de chaud. Après quelques hésitations, elle finit par attraper cette robe de laine grise tout simple, au col carré mais sage. Elle frissonne à l'idée de se séparer du drap qui la recouvre, mais elle s'est mis en tête d'aller explorer la ville plus en... Profondeur. Un regard à l'âtre, et la brune prend les vêtements préparés pour se rendre à la cheminée où crépite un joyeux feu.

Le drap tombe, une ample chemise est passée, les jupons suivent et enfin la robe qu'elle frotte doucement pour effacer les plis disgracieux. Une ceinture noire pour trancher un peu, et le nez bas, la demoiselle s'observe, assez contente du résultat. Adepte de la simplicité, ce n'est pas compliqué ceci dit. Nus pieds, elle s'en retourne jusqu'à la couche et s'y assoit afin de mettre les bas chauds qu'elle a préparé et qu'elle roule déjà le long de ses jambes.

Déjà l'esprit vagabonde, s'imaginant trouver mille et une choses toutes plus farfelues les unes que les autres.
Les habitants partis ou disparus ont-ils tout laissé chez eux en l'état?
Ont-ils tout emmené?
Y- a-t-il des secrets à découvrir?

La curiosité est un défaut qui lui a déjà valu bien des déboires. Mais si elle est certaine d'une chose, c'est bien qu'elle n'allait pas tomber nez à nez avec son pire cauchemar. Aussi, elle ne s'effraye pas, persuadée que cette ville est fantôme, ou presque. Tous ces quartiers à l'abandon qu'elle voit depuis les murs en sont témoins.

Après une brève hésitation, la So se dirige vers la grande pièce, bottes en main. Personne? Avec une légère moue, la jeune femme se place dans un de ces lourds coussins qu'elle affectionne et se chausse lentement, prend son temps pour nouer les lacets... Et se voit gênée par une mèche sombre qui tombe devant elle. Qu'à cela ne tienne, une natte est vite faite, et rejetée dans son dos.

Chaud manteau de laine, col, besace... Ah oui! Ne point omettre le principal. So prit le chemin des cuisines et glisse quelques pommes venues de vergers environnant, dans sa sacoche, et n'oublie pas de s'équiper d'une lampe ainsi que d'un briquet, et de quelques bougies qui rejoignent rapidement les fruits.

Retour à a pièce principale toujours vide... Un petit tour sur elle même pour en être tout de même sûre et au final... C'est sa voix encore éraillée et grinçante, poussive, de celle s'étant trouvée aphone pendant un bon moment qui résonne dans la pièce à vivre.


Je vais explorer les quartiers abandonnés...

Si elle retrouve la voix, ce n'est pas encore ça et il lui faut vraiment se forcer pour se faire entendre. Mais au moins, elle n'a plus de fièvre et se sent bien mieux. Partie.

Une fois passée la porte qu'elle referme avec délicatesse, la noiraude esquisse un sourire à voir un morceau de ciel bleu, et ce, même si le froid et l'humidité ont fait leur retour. Ce n'est pas cela qui va la freiner, même si cela aurait été plus drôle à deux. Qui sait... Peut-être va-t-elle croiser son promis sur le chemin? Toute réjouie à l'idée, la So s'en va en direction des quartiers Ouest. Là où les hautes maisons à encorbellement, collées les unes aux autres, cachent le soleil et se trouvent complétement délabrées.

Quelques oiseaux piaillent dans les arbres, et le pas irrégulier de la jeune femme est rythmé par le cliquetis de la lampe qui se balance doucement contre elle, dans un silence de plomb.

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Sorianne
Ou bien seule finalement...? A moins que... Toujours garder espoir...

Avançant dans les ruelles, la petite noiraude ne peut que vraiment réaliser l'ampleur de la désertion de cette ville qui pourrait être si jolie si elle était un tant soit peu animée... Les marchands ne se battent pas sur le marché, tout juste si on les entend derrière leurs étaux... Les venelles sont vides de monde, et l'on y croise presque des virevoltants roulant sur la terre dans un bruissement léger.

Tout en avançant doucement, nullement pressée, Sorianne repense au décompte qu'elle a effectuée il y a peu. Triste constat que celui qu'elle a fait... Le monastère et le couvent accueillent en leurs murs pas loin de quinze personnes, tandis que les villageois ne sont plus qu'une trentaine...
Trente à s'éviter sans forcément le vouloir du fait de la taille de la ville pour une si faible populace...

Avec un soupir la brune tourne au coin d'une rue et lève le nez vers les hautes maisons aux volets grinçant. Le silence ambiant est maître et le moindre son porte dans les rues. Tellement vides que cela en devient sinistre malgré les rayons du soleil qui illuminent le haut des bâtisses et le coin de ciel bleu que l'on devine par delà les toits. La So en est même prête à tourner talons et à oublier son idée d'exploration.

Avec une petite moue, elle regarde là d'où elle vient. Elle n'a malheureusement pas eu la chance de croiser Achim et ne sait pas où il peut se trouver, pour l'heure... Le regard de la jeune femme est de nouveau porté sur la ruelle où elle a débouché, et finalement, la curiosité s'avère la plus forte. La marche est reprise dans le léger cliquetis de la lampe au bout de son anneau, et du pas irrégulier de la So sur la terre battue.

Ici semblait s'élever les vestiges d'une ville animée... Des boutiques, des artisans... De larges fenêtres sur la façade de l'une des maisons l'attire et la noiraude s'y dirige, posant la tranche de ses mains sur la vitre après l'avoir nettoyé un peu, afin d'essayer de voir à l'intérieur. Du noir... De la poussière... Quelques bottes de pailles... Des caisses et sans doute les vestiges d'un tonneau... Rien de bien concluant. La jeune femme se recule alors d'un pas ou deux et reprend sa route...

Un bruit métallique sous son pied, à peine après quelques pas, lui fait baisser le nez et s'accroupir. Une enseigne de boulanger. Un coup d’œil à la maison et à la barre de métal qui devait accueillir le boulanger de fer forgé, allant sortir le pain de son fournil, vide à présent, et la jeune femme ne peut que hausser les épaules en redressant la plaque et en la posant contre la façade.

Bien triste que l'abandon de cette ville... Mais si cette échoppe semble vide, peut-être que ce n'est pas le cas d'autres.

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Sorianne
L'espoir fait vivre...

Les maisons se succèdent, toutes plus vides et délabrées les unes que les autres. Les fenêtres de certaines sont ouvertes à tout vent, parfois on voit le verre brisé qui gît encore au sol et qui crisse quand la noiraude marche dessus. Certaines portes sont tombées... Toutes ces ouvertures laissent entrapercevoir l'intérieur des masures, les murs assombris par le temps et les intempéries.

Les quelques sons que l'on peut entendre ne sont que grincements de portes ou de fenêtres, le couinement du fer de la lampe que tient Sorianne, et le bruit de ses bottes sur le sol. Quelques oiseaux de ci de là, mais c'est tout juste si elle n'a pas l'impression d'être arrivée dans une nouvelle dimension, un autre monde. Mais aux sons, elle n'y prête pas vraiment attention à dire vrai. La brune se concentre surtout sur les ouvertures et les possibles habitations encore pleines. Non qu'elle veuille piller, loin d'elle cette idée, mais la curiosité l'y pousse.

Chaque enseigne est scrutée, chaque façade et intérieur accessible. Une promenade comme une autre au final et un léger sourire au visage, la jeune femme voit ses pensées vagabonder et s'aventurer auprès de son Promis. Ah pour sûr, on dirait presque une jeune fille en fleur pensant à ses premières amourettes. D'ailleurs ne rougit-elle pas quelque peu?

La cadence du pas s'est considérablement ralentit et de cela elle se rend compte. So accélère à nouveau, pas parce qu'elle se promène qu'il lui faut aller à allure d'escargot non plus. D'ailleurs... Un sourcil haussé, la brune se retourne pour voir d'où elle vient. Son esprit s'est envolé peut-être un peu plus longtemps qu'elle ne l'a cru de prime abord... D'ailleurs derrière elle, une maison lui attire le regard et la noiraude fait donc marche arrière, jusqu'à l'échoppe qui se tenait là auparavant.

Un regard par la fenêtre et ce sont des débris de verre brisés qui luisent dans la pénombre. Faisait-il du vin? Peut-être pourra-t-elle ramener quelques bouteilles? Porte avisée, la jeune femme s'y rend et observe le sombre passage, perplexe. Étroit... Des deux mains, elle entreprend donc de pousser et tirer le panneau de bois qui barricade l'entrée et qui avant, servait de porte. Elle y mit toutes ses forces, mais se doit de renoncer. Il est bien coincé. Qu'à cela ne tienne...

Prenant soin de faire attention, So se glissé de côté dans l'ouverture percée par l'usure du bois. Quelques planches sont tombées et... La brune n'est pas suffisamment grosse pour ne pas passer! Même si le manteau de laine se retrouve soudain accroché à une énorme écharde dépassant de l'une des planches. C'est malin!! Des doigts, elle cherche alors les fils qui ont trouvé le moyen de s’agripper là et parvient à se libérer tout en pénétrant la pénombre de la maison.

La poussière vole dans son sillage ou dans les courants d'air qui s'engouffrent par les carreaux cassés comme par la porte abîmée. Chacun de ses pas crisse au sol et brise un peu plus les débris qui s'y trouvent. Finalement, Sorianne se décide à allumer la lampe qu'elle a prise. Autant s'en servir, surtout qu'elle sert à cela.

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Sorianne
Si si il fait vivre.

Le briquet ouvragé est ainsi frotté sur la petite pierre jointe et l'amadou allumé vient enflammer l'allumette, qui elle même allume la bougie de la lampe posée au sol sur les gravas. Dans un grincement métallique, la petite fenêtre est refermée et après avoir rangé tout ce petit matériel, la So se relève avec quelques difficultés et peut enfin observer la pièce avec davantage de facilités.

La lumière jaune et vacillante lui révèle un intérieur gris et terne, mais où brille quantité de petits morceaux de verre provenant sans doutes de fioles brisées lors du départ du propriétaire. La poussière soulevée par les courant d'air forment des volutes étranges et, il faut l'avouer, la noiraude n'est pas bien rassurée. Quelques étagères sur l'un des murs, ont conservé leurs petits trésors, aussi les quelques pas qui l'en séparent sont facilement avalés, et levant haut la lampe, la jeune femme essaye de déchiffrer ce qu'elle y voit. Une main levée, elle frotte même la fiole ronde du bout des doigts afin d'en ôter la couche grise qui s'y est déposée.

Pour rien au final... Le toucher ne permet que l'effritement et transforme en poussière la matière sur laquelle est inscrit le nom de ce que renferme ce récipient. La couleur n'attire cependant point l’œil, et la So ne compte pas y risquer son nez en tentant de sentir pour découvrir ce dont il pourrait s'agir. Sait-on jamais ce qui était vendu là... Elle n'avait pas pensé à regarder l'enseigne. Est-ce qu'elle pendait encore d'ailleurs? Ou était-elle tombée comme beaucoup croisées sur le chemin?

Faisant le tour de la grande salle, un trou sombre attire le regard de la jeune femme, ainsi que deux point lumineux et jaunes qui brillent en la fixant avant de... Disparaitre? Le souffle court, et la gorge serrée, la noiraude hésite un bref instant entre... Prendre ses jambes à son cou... Ou pousser sa curiosité au maximum. Les fantômes n'existent pas après tout... Les Démon non pl... Elle en aurait haussé les sourcils de dépit, mais autant ne pas réfléchir. Mieux vaut cela oui... Éviter de penser au fait que les Démons, ou un, l'a pris sous son aile, et au fait qu'elle est déjà entrée dans une taverne où des voix étranges se sont fait entendre et où des chaises bougeaient seules, tandis qu'elle suivait du regard une étrange lumière rougeoyante...

Lampe en avant, la lumière se diffuse dans la pénombre de la pièce aveugle. Encore peu sûre de sa démarche, la brune s’enfonce à la suite de son bras tendu et observe la petite pièce, un brin sur les nerfs. Des débris de meubles, sans doutes une table, des chaises, dont l'une tient encore sur ses quatre pieds. L'odeur d'humidité la prend au nez et la fait même éternuer. Elle qui n'a fait que ça durant plusieurs jours, voire bien deux bonnes grosses semaines, s'en passerait bien!

Finalement, il n'y a rien, aussi se détend-t-elle en allant plus avant dans la petite arrière boutique, en avançant paisiblement sur le plancher de bois craquant. Un gros bahut éventré prend une place importante contre l'un des murs, dévoilant par là ce qu'il contient encore. Sorianne s'y rend alors, mais est soudain interrompue, et se retourne avec un sursaut en entendant quelque chose bouger derrière elle. Prête à courir aussi vite que le lui permettrait son souci, elle ne peut que souffler de soulagement en voyant ce qui lui a causé pareille frayeur.

Un chat.

Par tous les saints, elle a l'impression d'avoir failli y passer... Si elle avait eu toute sa voix, pour sûr que le chat l'aurait entendu... Mais elle préfère l'économiser. Du coup la jeune femme se penche, main tendue et appelle le monstre aux yeux incandescents dans la lumière de la lampe. Quelques pas en sa direction, il ne bouge pas, se contente de la regarder venir. Et concentrée sur la bête, la noiraude ne prête nullement attention au plancher vermoulu sur lequel elle évolue.

Un pas de trop, un craquement sonore qui résonne sans doutes jusque dans la venelle et plus loin, un cri et... Ne reste dans la pièce où se trouvait Sorianne, qu'un chat qui s'en va tranquillement, sans bruits... Et un trou noir d'où s'échappe encore de la poussière en quantité.


... Peut-être pas finalement...

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Sorianne
... Peut crever en fait...

Oh qu'il est douloureux de chercher à se redresser. La noiraude porte la main à sa tête douloureuse, tout en toussant faute de trop de poussière volant autour d'elle. Elle ouvre enfin les yeux, pour ne voir qu'un trou de lumière au dessus d'elle. Une cave... Elle est tombée dans une cave... Et sur l'un des bris de parquet, pend et tournoie la chaine en or et la chevalière qui lui est si chère.

Toujours sans bouger de trop, So tourne la tête afin d'observer autour d'elle. L'obscurité ambiante n'y aide pas, mais elle devine de ci de là des étagères sur lesquelles semblent se trouver tonnelets, fioles, peut-être des restants de réserve de nourriture à l'odeur de saumure rance qui flotte dans la pièce lugubre.

Il est temps de chercher à se relever. C'est qu'elle ne compte pas rester éternellement dans cet endroit. Doucement la So se redresse avant de grimacer. Une douleur vive la saisit au moment de plier l'une de ses jambes et elle baisse le museau, peinée de constater qu'un fin morceau de planche s'est fiché dans sa cuisse. Décidément, la chance n'est pas avec elle. Soufflant doucement pour s'asseoir malgré sa hanche de nouveau douloureuse à cause de l'atterrissage des moins délicat, So laisse passer un court instant avant de se pencher sur cette grosse écharde passée au travers des tissus des jupes et jupons portés.

La jeune femme ne cherche pas plus avant, pas envie de voir ce que cela peut donner, aussi prenant son courage à deux mains, elle empoigne le morceau de bois et tire sans ménagement. Un gémissement de douleur derrière les mâchoires crispées et finalement ce n'était qu'un mauvais moment à passer! De la main, elle appuie sur la cuisse et souffle pour chercher à oublier le mal... Ça va passer.

Où appuyer? A dire vrai tout son côté gauche se rappelle à elle au moindre mouvement. Cuisse? Hanche? Assez restée au sol, la So, grande courageuse -hum- devant l'éternel, finit, après moult hésitations, à se lever. Pliée en deux, à limite de défaillir à cause de cette maudite hanche. Oh comme elle hait cet orage qui lui a valu ça! Oh comme elle hait cet orage qui lui a gâché la vie, et Kabotine et Gmat et Vegoku et Colhomban, oh comme elle hait tout son passé! Qu'ils aillent tous au Diable.

Après un moment passé à vouloir faire taire la douleur, la jeune femme lève son nez sur le trou au dessus d'elle. Petite, elle n'a aucune chance de sortir par là où elle est entrée... Mais peut-être peut-elle récupérer son précieux bien. Dents serrées, la So se redresse au mieux qu'elle peut et tend la main. Elle la veut, elle l'aura. Finalement, la chevalière glisse doucement sur la planche brisée à laquelle elle est accrochée et la jeune femme la récupère, la chérie et la garde dans son poing serré. Elle finit par s'adosser contre un mur pour en sortir de quoi allumer un peu de lumière, la lampe prise avec elle n'ayant pas survécu à la chute. Heureusement qu'elle avait pensé à quelques bougies...

Quand la flamme vacille enfin, Sorianne lève la chandelle afin d'y voir clair. Première chose vue : un rat... Tout sec. Pour sûr, il n'était pas là de la veille. Si elle devait prendre une bonne résolution sur le moment, ce serait qu'il était hors de question de finir comme lui. Le regard porté plus loin, et la jeune femme en soupire de soulagement. Forcément pour venir dans une cave, il fallait des escaliers. Et vu où ceux ci étaient situés, ils menaient au dehors, d'un côté ou de l'autre de la ruelle.

Son boitement accentué par la chute, la noiraude se rendit jusqu'aux marches et les gravit, prenant soin de veiller où elle posait les pieds. Hors de question de tomber de nouveau à cause de bois vermoulu. La main en avant, So pousse alors le battant de bois qui la sépare de l'extérieur, et s'il bouge, il ne s'ouvre pas pour autant... Sueurs froides. Elle se voit déjà coincée là.

La brune pose la bougie au coin d'une marche, et remet la chaine à son cou. C'est avec l'énergie du désespoir qu'elle parvint finalement à ouvrir, et au prix d'une épaule aussi, mais ça... Elle ne le criera pas sur les toits. Fini l'exploration. Mal en point, boiteuse plus qu'à l'ordinaire, une légère tâche pourpre sur la jupe et des égratignures partout, elle finit par repasser la porte de la maison du chirurgien... Essayant de se faire surtout discrète pour éviter de se faire voir... Même si cacher cette pitoyable aventure n'allait pas être aisé. Ne serait-ce qu'avec la brûlure de la chaine à sa mâchoire, ou les bleus qu'elle pouvait avoir... Mouarf... Nan. Fière! Elle n'a pas à se cacher.. Mais elle se fait petite tout de même..

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