[RP] A l'auberge de La grenouille bleue

[HRP] RP ouvert à tous ceux qui voudraient faire une halte, narbonnais ou voyageurs de passage.[/HRP]


En recevant la clef de son logis il y a une quinzaine de cela, Attala n'était pas préparé à la surprise qui l'attendait.
Arrivée dans la ruelle des Dames, elle constata vite que tous les bastiments étaient occupés sauf un... incroyable!
Il s'agissait d'une longue bastisse haute d'un étage et d'un soupente... il devait y avoir une erreur!
c'était presque un palais pour la jeune fille... L'extérieur était plutôt engageant.


Quant à l'intérieur... Beurk! Une vraie porcherie! ca sentait le renfermé, la pourriture, l'urine, la vinasse...
Mais la salle était vaste avec une grande cheminée et au milieu deux longues tablées... recouvertes de détritus...
En se bouchant le nez, Attala avait enjambé les tabourets et les tonneaux renversés pour atteindre au fond une petite porte qui donnait sur une cour encombrée de paille moisie et de trois poules qui s'envolèrent à son arrivée.
Dans la cour minuscule se trouvait un escalier menant à l'étage. Les marches étaient branlantes, mais par chance ça tenait!

La porte de l'étage était entrebaillée... apparemment les poules y avaient élu domicile...
A travers les toiles d'araignée et en évitant les souillures des poules (sales bêtes!) Attala avait remarqué deux grands lits séparés par une cloison de bois et quelques marches. Des lits pouvant accueillir chacun au moins cinq personnes!
Les draps étaient en lambeaux et la paille des matelas avait servi de nichoir.

En redescendant, Attala avait pris conscience de deux choses: d'un elle était désormais "propriétaire" d'une ancienne auberge et de deux elle avait du pain sur la planche... sa maigre fortune allait y passer... mais l'aventure la tentait...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Sergueï s'arrêta devant une bâtisse imposante.
La porte était ouverte et une odeur de nourriture s'en échappait,
une dame s'affairait et nettoyait les tables.
Vu de la porte ça ressemblait fort a une auberge.
Il entra et apostropha la dame en ces termes:

Le bonjour.
Ce bâtiment est-il une auberge?
Si oui pourquoi n'y a t-il point d'enseigne
Répondez je vous prie, je suis Sergueï Kolnyasov envoyé spécial de sa seigneurie impériale le Tsar de toutes les Russies.

Sergueï attendit que la jeune dame réponde.
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Attala, perdue dans ses pensées sursauta en entendant la voix grave de l'homme et faillit choir de son tabouret!

Flute! Les choses commençaient mal... En plus c'était un étranger... Sergueï quelquechose... Un envoyé spécial... de qui? Un star? Qu'est-ce que c'était que ce seigneur?

Mieux valait être aimable... Rassemblant tout son courage, Attala s'approcha:

Bienvenue Messire... Je me nomme Attala et vous vous trouvez céans à l'auberge de La grenouille verte... euh... mon enseigne... ne va pas tarder! Mais mon établissement est ouvert Messire. Si vous le désirez j'ai repas chaud et lit confortable à l'étage.
Il vous en coûtera 16 écus pour la nuitée et la pitance...

Ouf! C'était dit. En terminant sa tirade, Attala aperçut derrière l'homme une deuxième personne... Allons bon! Il était accompagné! Deux clients! Quelle chance!
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Appolonia s'avança et s'asseya sous l'invitation de Sergueï devant la table si agréablement bien mise et chaleureuse.

Elle avait une faim de loup et attendait la pitance avec impatience que cela se lisait sur son visage froid et gracieux.

Elle se pencha vers Sergueï quand celui ci lui soufflait mots.... Elle lui répondit : тем лучше, я теперь нуждаюсь в отдыхе

Puis elle fit un mouvement circulaire de la tête pour observer l'hôte de ces lieux. Elle la voyait s'affairer. Elle la regardait en silence un long moment.

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Sergueï regarda son hôtesse et hocha la tête compréhensif, il regarda sa compagne, se leva et se dirigea vers la porte.
Arrivé a la porte il apostropha l'équipage du carrosse et les envoya a l'écurie, monter les bagages de la comtesse et bouchonner les chevaux:
Устремляйтесь сами маленькие бинты хорошие имеет что угодно
И не забывают к чистым лошадям
le cocher et les valets de pieds se hâtèrent vers leurs occupations.

Il revint vers l'hôtesse et lui demanda
Dame auriez vous l'obligeance quand nos gens auront finis de leur servir un bol de soupe. Ils dormiront dans l'écurie.

Sergueï revint vers la table et dit a la comtesse :
Ne vous inquiétez pas Appolonia nous trouverons facilement de quoi nous divertir ce soir.

Aubergiste nous aimerions gouter votre vin de pays.
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celticdom arrive à l'auberge de la grenouille bleue avec une mauvaise nouvelle pour sa propriétaire.

Bonjour dame Atala
Je suis franchement désolé de m'imposer dans votre auberge mais je dois vous dire que Sergueï Kolnyasov a disparu.
en partant il m'a demandé de vous dire qu'il espère que votre enseigne sera magnifique.

Je compte organiser une soirée autour du pot pour ceux qui voudront s'inscrire,
seriez vous d'accord pour organiser ce repas?
en cas d'acceptation communiquez moi votre prix et je vous recontacte pour vous donner le nombre de participants.

Celtic avec un grand sourire saluât l'aubergiste et quitta la grenouille.

Voyant passer Dame Attala devant le commissariat Celtic se souvint du repas qu'il comptait organiser avec ses amis.
Il se leva rapidement de son siège, ouvrit la porte et s'élança dans la rue derrière elle.
Il la rattrapa rapidement et l'apostropha.

Dame Attala! Vous avez pensé a ma proposition? Vous pouvez nous préparer ça?

Celtic attendit qu'elle sorte de ses pensées et lui réponde.
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Celtic regarda Attala d'un air amusé.

D'accord, je previens les amis et vous donne le nombre exact.
Je vous remercie beaucoup.

Celtic toujours amusé par les yeux trops brillants et qui de temps en temps se voilaient legerement de l'aubergiste la salua et regagna son bureau.
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Enfin! Après quelques jours de travaux, de bruit, de poussière, le premier étage de l'auberge était complètement transformé.
Le maître menuisier et ses deux apprentis avaient fait du bon travail.
Attala, pendant ce temps, avait passé tous ses instants de liberté et une partie de ses nuitées à coudre, assembler les tissus achetés sur le marché pour en faire des dais, draps et courtepointes pour les deux nouveaux lits et elle était plutôt fière du résultat!


A présent, chacune des quatre chambres étaient meublées d'un grand coffre et d'une chaise percée...
En souriant, Attala se dit que sa bourse était exactement dans le même état... il ne lui restait pas grand chose... et aux dernières nouvelles, les écus ne poussaient pas encore dans les champs de maïs!
Mais l'auberge avait meilleure mine, d'autant plus que l'enlumineur avait terminé de peindre l'enseigne: une grenouille bleue grasse et hautaine lorgnant les clients éventuels...

En attendant la fin des travaux, Attala avait fermé les portes de son établissement. Il était grand temps que des clients se présentent enfin pour remplir sa bourse et et temps aussi de songer aux préparatifs du banquet commandé par Messire Celticdom.
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En redescendant de l'étage où elle avait aéré les lits et jeté une jonchée fraîche sur le sol, Attala frissonnait... la température n'était pas en cause... Elle songeait à ce que le brigadier Sylla leur avait appris en taverne... L'idée d'une femme tuée, c'était déjà angoissant mais en plus, il semblait que la malheureuse avait eu le ventre ouvert! Attala savait que les rues de la cité n'étaient pas sûres à la nuitée, malandrins et malfaiteurs de tous poils...

Mais là, beurk... ça dépasse l'entendement! D'ailleurs...

Attala observa attentivement les quatre marchands qui ripaillaient joyeusement à la tablée en attendant leurs chambres.


Mais non, gourdasse! Ceux-là ont d'honnêtes trognes malgré leurs coutels et ne sont là que pour faire des affaires sur le marché... pas de quoi s'inquiéter...

Par précaution, l'aubergiste alla quand même vérifier que la porte de l'auberge était bien close pour la nuit...

Pas question de laisser entrer un meurtrier... ou il finirait comme les souris... embrôché et grillé vif!

Attala sourit malgré son angoisse au souvenir de son combat contre les rongeurs, puis s'empressa autour de ses clients qui lui réclamaient de l'hypocras.
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Vlan!

Attala claqua d'un geste rageur la porte de l'auberge derrière elle et sortit de ses braies les deux parchemins qu'elle y tenait à l'abris pour les poser sur une étagère avant de se diriger vers l'âtre.
Elle fulminait à voix haute en ranimant le feu.

Mordieu de mordieu! Pas moyens de trouver un panneau d'affichage ou un crieur public à c'te heure! Pas étonnant qu'on soit au courant de rien dans c'te ville... Là, elle exagérait un peu...
J'vais faire comment moi? Mon offre d'emploi passe encore, je peux attendre... mais l'annonce du Sénéchal Amras et de la dame Roukina! Je vais quand même pas l'afficher à la porte de mon auberge?
Crénom de crénom! J'ai promis de m'en charger!

Enervée comme elle l'était, elle actionna un peu brusquement le soufflet et avala en retour un nuage de cendres...

Teuh... teuh... Satané feu! Teuh... teuh... et voilà que je pleure à présent!

Attala se releva, s'essuya la figure avec ses manches et attrapa une louche pour prendre une gorgée d'eau fraîche au tonneau.

Eh ben! On peut dire que la journée a mal commencé... Si j'en croise un qui ose me dire que la vie c'est de la grosse boulasse... y trouvera à qui causer!

Pour se calmer, l'aubergiste s'attaqua à la préparation du brouet... au moins, son coutel tranchait parfaitement et aucun légume ni résista.
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Sidérée... Hésitant entre la colère et le rire, Attala s'assit pour se remettre de ses émotions tandis que sa dernière "postulante" tournait les talons et claquait la porte de l'auberge derrière elle après un juron... salé!

C'est pas Dieu possible de tels boulets!

Son annonce à la Halle pour embaucher avait eu un certain succès... Ca oui! Mais pas celui escompté!
L'après-midi s'achevait et depuis mâtines elle avait vu passer un échantillon original de la population de Narbonne!

Il y avait d'abord eu ce minot d'à peine dix ans, maîgre comme un bâton, incapable de soulever un seau d'eau, des mains fureteuses et l'air insolent...De la future mauvaise graine... Elle lui avait glissé une miche de pain avant de lui conseiller d'aller fourrer son nez ailleurs.

Ensuite, était entré un homme avec une toison à faire hurler un barbier, un crasseux qui puait, vêtu de loques douteuses et accompagné d'un essaim de mouches... Elle l'avait fait fuir en exigeant qu'il prenne, comme elle, un bain par semaine. Le bonhomme l'avait regardé d'un air horrifié avant de filer vers la sortie.

Le troisième candidat présentait bien mais était peu loquace. En peu de temps, après avoir tenté quelques questions, Attala avait compris qu'elle avait affaire à un benêt à qui on avait renoncé à enseigner le sens du mot "dégourdi"! Il était reparti rouge comme un coquelicot après s'être emmêlé les sabots et avoir chu de tout son long...

Quant à la dernière...Une coureuse de remparts... pour sûr! Jupe rouge, chemise plus qu'échancrée, vocabulaire à réveiller les morts et très désireuse d'améliorer l'ordinaire en montant à l'étage avec les clients!

Ben ma foi! Un vrai spectacle! C'est mieux qu'à la cour des miracles...

Toc, toc,toc

Attala se releva et se dirigea vers la porte.

Au suivant! J'arrive!
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Ah!... enfin! En voilà un qui n'est pas maigrichon... et même plutôt bien bâti! Propre... quoique dépenaillé... un vagabond sans doute... mais qui a l'air de savoir ce qu'il veut! Et en plus il sait aligner deux mots sans bafouiller ou jurer... ça tient du miracle!

Attala s'avança, la main tendue et salua avec soulagement le nouveau venu.

Bienvenue l'ami! Kenrui? Drôle de nom...! Vous me semblez débrouillard et volontaire... voyons si on peut s'accorder... Venez!

D'un signe, Attala invita le jeune homme à s'asseoir et leur servit à tous deux un gobelet d'hypocras.

Alors voilà: j'ai reçu la jouissance de c'te auberge en arrivant à Narbonne. J'y ai apporté quelques améliorations grâce aux écus d'un client généreux. Mais j'ai besoin d'aide pour faire tourner la boutique, aller chercher l'eau à la fontaine, monter les seaux d'eau à l'étage pour le bain, changer la paille, curer les écuries... La liste est longue et le travail physique... mais vous m'avez l'air d'un gaillard en bonne santé!
Je crois deviner que vous ne roulez pas sur l'or aussi, pour la peine, je vous offre les repas et même une paillasse si vous désirez passer les nuitées ici... à moins que vous n'ayez déjà un logis?
Si le marché vous convient, je vous prends à l'essai et si nous nous accordons, je vous laisserai la charge de l'auberge quand je devrai m'absenter pour oeuvrer aux champs... quant à la tambouille, j'en fais mon affaire! Qu'en pensez-vous?

Attala pensait tenir enfin la perle rare. Elle resservit du vin à Kenrui en attendant sa réponse avec une pointe d'angoisse.

S'il dit "oui"... Je lui fais visiter la bastisse et je le mets à l'ouvr... Par Aristote! J'ai point mentionné la paie... pourvu qu'il soit pas trop gourmand!
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Attala sourit en entendant les propos directs et assurés du jeune homme. Avec un brin d'émotion, elle s'aperçut que par certains côtés, Kenrui lui rappelait Moyse son frère aîné...

En plus jeune bien-sûr! Kenrui ne doit pas avoir plus de vingt années alors que Moyse va bientôt fêter ses... quarante ans!! Déjà une année que je suis partie...

Attala se leva, ce n'était pas le moment de se laisser aller à la mélancolie.

Ma chaise! Bancale? Si y'avait que ça! Y'a les écuries à retaper, un poulailler à bâtir, des tonneaux à recintrer.... alors si vous vous y connaissez dans le travail du bois... j'ai de la chance!
Viens... on peut se dire "tu", non? On n'a pas gardé les vaches ensemble mais tu pourrais être mon frère de lait, je pense...

Sans cesser son bavardage, la jeune femme se dirigea vers la porte arrière de l'établissement.

Je te fais faire le tour et je t'explique ce qu'il y a à savoir... Le plus important, c'est de ne pas laisser les chandelles mourir le soir et d'éteindre le feu dans l'âtre avec soin!

Elle ouvrit la porte en jetant un regard en arrière pour voir si Kenrui suivait et continua:

Pour la paillasse, je t'arrangerai un coin ici-bas avec moi... les chambres c'est pour les clients... et pi ça m'fera de la compagnie... Ah... et aussi... j'suis du genre causeuse, alors si t'as la tête farcie, n'hésite pas à me le dire et j'essaierai de tenir ma langue!
Pour ta paie, voilà: j'avais pensé que soixante écus la semaine, avec le jour du Seigneur chômé ça pourrait convenir...

La porte se referma sur eux.
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Tope-là! ça me va....

Au moment où elle allait tendre la main en signe d'accord, Attala entrevit du coin de l'oeil un éclair noir qui passait dans son champ de vision ... et ni une ni deux elle fit demi-tour pour s'emparer d'une louche qui traînait là...

Ah non! ça va pas recommencer... les revoilà! Satanées bestioles! Par où êtes-vous entrées?

Elle se retourna un court instant pour lancer à Kenrui:

Désolée pour la visite... des souris! Une plaie! Elles sont têtues ... mais moi aussi!!

Avant de s'agenouiller pour partir en rampant à la recherche de la nouvelle cachette de ses petits ennemis voraces...
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Bouche-bée et pour une fois muette, Attala regardait Kenrui et son bouquet...
Quand il était entré, elle avait reposé la plume avec laquelle écrivait un court message à un moustachu de sa connaissance qu'elle n'avait pas croisé depuis fort longtemps... son message attendrait... Elle préférait écrire loin de tout regard pour éviter des regards méfiants.
Attala referma enfin la bouche et se leva.

Un bouquet!! C'est bien la première fois que je reçois un tel présent! Ce n'est ni mon anniversaire ni la fête de ma sainte patronne... qu'Aristote veille sur elle! A quoi dois-je cette offrande?

En approchant, elle vit qu'il s'agissait de roses.

Avec sa maigre fortune, Kenrui peut au mieux se permettre une brassée de fleurs des champs... d'où viennent ces roses-ci... c'est pour le moins étrange...
Etrange aussi de voir ce grand gaillard embarrassé et, pour une fois, un peu empoté!
Et... tiens, tiens, tiens qu'est-ce que ce bandage qu'il porte à la cuisse...? Serait-il tombé dans le buisson de roses pour les cueillir?

Souriant avec une pointe de malice, Attala prit les fleurs offertes.

Grand merci Kenrui! Ce bouquet est magnifique! Je ne sais ce que me vaut cet honneur mais il semble que tu as dû affronter un dragon pour l'aller cueillir, non?

En attendant d'en savoir plus, Attala attrapa une cruche sur la table pour y déposer les roses.
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Hum... hum... hum...

embarrassée à son tour, Attala cacha sa main derrière son dos. Un bouquet d'abord, puis ce geste galant et ces compliments... Tout cela était nouveau pour elle.

Que dire?

Je... heu...Hum...

Pas mirobolant comme réponse!

Mais il faut dire qu'avec ses frères, elle n'avait rien appris sur l'art de se comporter en société et à plus forte raison avec un homme aux manières si plaisantes.

Je ne sais que dire... UN CHIEN!! Mais... j'y suis! KENRUI!!! Ces roses ne viendraient-elles pas de chez Messire Celticdom? Le Lieutenant! C'est son chien qui t'a mordu n'est-ce pas? Quelle audace! Cet homme aurait pu t'arrêter ou te mettre en pièces... Il est plutôt sur les dents en ce moment avec ces crimes odieux... D'où est venue cette idée saugrenue de piller les rosiers du représentant de la maréchaussée?

Subitement, Attala se tut.

Allons bon, il me fait des compliments et je le houspille... T'as tout faux ma fille!

Heu... Heureusement que tu es sauf et... heu... Je suis touchée mais plus de risques inutiles... promis? Même pour me faire plaisir...

Puis Attala s'approcha de Kenrui et déposa un baiser sur sa joue avant de se reculer en rougissant bêtement.

Encore merci et... moi aussi je suis heureuse d'avoir fait ta connaissance.

Et elle s'empressa d'aller éteindre le feu qui crépitait toujours dans le foyer... Il commençait à se faire tard.
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Aux derniers mots de Kenrui, Attala se redressa vivement et manqua s'ouvrir le crâne sur le manteau de la cheminée!! Le choc la fit reculer et tomber sur les fesses... Il lui fallut un certain moment pour retrouver ses esprits.
Elle se releva tant bien que mal en frottant énergiquement son front sur lequel une bosse commençait à apparaître. En même temps, son coeur battait très fort sous le coup de l'émotion et elle tenta de rassembler ses idées pour répondre au mieux à une telle déclaration...

Il faut que ça tombe sur moi!... Décidemment tout va trop vite! Encore une première fois! Mes frères pourquoi n'êtes-vous pas là pour me conseiller!? Comment lui dire?

Je... Nous... Heu... Kenrui... Je suis flattée... et confuse... Je ne pensais pas que... C'est si soudain... pour moi! Tu es... je t'apprécies beaucoup, tu es solide, toujours de bonne humeur... un peu casse-cou... si j'en crois cette blessure à ta cuisse, serviable... Seulement... Heu... Seulement je ne pense pas être la bonne personne pour toi... Je ne veux pas m'attacher et avoir des regrets si je dois partir... Je suis désolée de te faire de la peine... mais Narbonne compte moult jeunes filles accortes et prêtes à aimer... Donne-leur seulement une chance de te le prouver!
Juste une chose... Je tiens à ton amitié alors soyons bons amis si tu es d'accord...

Attala déglutit péniblement, la gorge serrée soudain. Cela faisait presque aussi mal que quand elle avait fuit dans la nuit.
Elle s'avança, une main tendue en signe de paix ( valait mieux éviter un second baiser!) en espérant de tout son coeur que Kenrui allait comprendre et accepter.
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Kenrui se remit plutot vite de cette déception, il avait l'habitude de ce faire rejetter ou alors il passait toujours pour "l'ami" de tout le monde. Il se disait que ce n'était peut etre pas plus mal qu'Attala l'ai rejetté, avoir une relation plus serieuse avec sa patronne aurait pu mal finir. Il ne lui en voulait pas au contraire il avait aimé sa franchise, et avai accepté son amitié.
Un matin il lui annonça:

Voila il faut que je te disent, je vais partir en voyage, dans une dizaines de jours. J'espére que cela ne te dérangera pas trop. Mais je reviendrai un peu plus tard. Voila je voulais te prévenir assez a l'avance pour que si tu décidais de me remplacer tu puisse le faire tranquilement.
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Attala était assise près de la cheminée en train de surveiller une carbonnade de porc, retournant les morceaux de temps à autre à l'aide d'un croc.
Elle songeait à Kenrui et à son chagrin si vite consolé. Elle en était à la fois soulagée et... légèrement vexée!

Qu'on vienne pas me dire ensuite que souvent femme varie et bien fol qui s'y fie! Enfin... J'espère que son voyage lui apportera d'heureuses rencontres.

A ce point de ses réflexions, des coups retentirent à la porte de l'auberge et Attala se redressa prudemment: sa bosse n'avait pas encore disparu! Avant d'aller ouvrir.
Elle se trouva face à une jeune femme blonde aux vêtements de qualités mais... poussiéreux! Et à l'air harassé.

Bonjorn! Soyez la bienvenue en mon auberge ma bonne Dame. Je suis Attala... Si vous rechercher le gîte et le couvert, je suis à votre disposition! Entrez je vous prie... Que puis-je pour votre service?
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Ce matin, Kenrui pris la décision de finir de retaper l'écurie. Il commença par les enclos et les barriéres. L'écurie etait plutot grande et cela lui pris toute la matinée. Il était seul et c'est pour cette raison qu'il avait choisi de venir travailler ici aujourd'hui. il avait besoin de calme pour réfléchir... Il était plus perdu dans ces pensée que vraiment en train de travailler, bien qu'il fasse quant même du tres bon travail.

A midi, n'alla pas dejeuner, il resta dans l'écurie. Il commencait a réparrer les différentes fuites qui se tyrouvaient dans ce batiment. Il en vit une au dessus de la porte contre le mur. il pris la vieille échelle qui se trouvait au fond de l'écurie, et constata qu'elle était en tres mauvaise état. Mais il n'avais que ça, et pas envi de deçevoir Attala, il sentait bien que les chose ne serait plus pareil maintenant et ça lui faisait un peu peur. Il plaça l'échelle contre le mur et grimpa. Arrivé au cinquiéme barreaux, se dernier cassa sous le poid de Kenrui qui tomba sur la barriére qu'il vennait de faire. Se releva, regarda les degats autour de lui et vit la que la barriére etait entierement a refaire. Puis il constata également une petite douleur dans son avant bras droit. Il regarda et vit une petit coupure, rien de bien méchant, qui saigné un peu.

Comme si j'avais pas assez de problemet en se moment... pourquoi sa tombe sur moi, pourquoi...

Quant il se disait ça Kenrui pensait plus a se qui se passé dans ça vie en se moment qu'a l'accident qui venait d'arriver. Puis tout a coup il craqua, il se mit a pleurer et une rage incommensurable l'envahi, il prit l'echelle et la fracassa sur le sol. En pleur et énervé il libéra tout se qu'il avait gardé pour lui tout ces années, il cria de tout ces force...

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!!!!

Quant il eu reduit l'echelle en tout petit morceaux il s'assit fond de l'écurie et continua de penser a sa vie et a se qui se serai passé si ... si ... si il n'avait pas fait autant de mauvais choix.
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Kenrui releva la tête et aperçu Attala dans l'entrebaillement de la porte, il essuya rapidement ces larmes, pris une profonde inspiration, et se releva. Il se décala sur le coté pour qu'Attala ne le voix pas.

Que faire.... Mince elle a du me voir, comment vais je expliquer ça, que vais je lui dire....

Il repris une nouvelle fois son souffle, et comme si de rien ne c'était passé et comme si il n'avait pas remarqué la presence d'Attla, commença a rammasser les débrits.

Voila une erreur de plus...

Il avait, d'un coté, tres envis de lui parler mais, d'un autre, coté il ne savais pas quoi faire ni quoi lui dire. Plus perdu que jamais Kenrui chassa tout émotion de sur sont visage et continua a rammasser les morceau de l'echelle.
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Kenrui prit le goblet, et dit doucement.

Merci, et santé.

Il s'assit a coté d'Attala, but une petite gorgé, et prit une profonde inspiration, hésita quelque seconde et di d'une voix peu assuré.

Non, tout va tres bien, je crois que je suis peut etre un peu malade mais rien de bien grave ne t'en fait pas.

Se concentrant pour ne pas laisse voir ces émotions. Il sentit alors une larme couler le long de sa joue. Il détourna lentement la tête pour ne pas qu'Attala la remarque.

Excuse moi je ne suis pas tres productif en ce moment...

A chaque phases, a chaque mots, qu'il lui disait il sentait ces nerfs, peu a peu, lacher. Il ferma les yeux quelques secondes, finit son verre d'un trait puis apres avoir reprit le dessus, il se trouna vers elle et lui dit.

Excuse moi il me reste encore du travail. J'aimerai avoir fini un maximum de chose avant de partir.

Sur ces mots il ce leva et repris les travaux.
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Demain, demain, demain....

Comme une litanie, ces mots traînèrent dans la tête d'Attala toute la nuit, la faisant se retourner maintes fois sur sa paillasse. Les dés étaient jetés, Kenrui avait fait son choix.
A l'aube, la jeune femme se leva avant Kenrui pour ranimer le feu et préparer le repas du matin.

Montpensier... ça semble si loin.... mais le nom est beau....

Soudain Attala se rappela qu'elle avait réalisé en secret un couvre-chef pour le jeune homme. Elle monta à l'étage et, dans le couloir, ouvrit le coffre où elle enfermait ses biens.

Ah... Elle est là!

Elle prit la toque, referma le coffre et redescendit l'escalier.
Kenrui s'était levé pendant sa courte absence, sa paillasse était rangée...

Mais où est-il passé? Pas question qu'il parte sans que je lui dise adieu... Il doit être à la taverne... comme à son habitude!

Tenant toujours la toque, Attala sortit et prit elle aussi le chemin de la taverne, déterminée à faire montre d'une humeur égale afin que le départ de son ami se passe au mieux.
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Surprise par cet au revoir soudain, Attala regarda Kenrui s'éloigner...
Au moment où la porte se refermait, elle réagit et lui cria:

Bon voyage! Prend soin de toi! Et revient en un seul morceau.... sinon il t'en cuira!!

Ensuite, désoeuvrée et morose, elle erra toute la soirée dans l'auberge en pensant à Kenrui, aux dangers qui le guettaient... Et à ce pauvre Cleric dont elle venait d'apprendre la mort... un si charmant moustachu...ami des premiers jours... un si charmant moustachu...destin funeste!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

La grenouille bleue ?
On se demande comment c'est et comment ça vas etre , mais quand on entre ; on se retrouve emmené dans un univers fantastique rempli de reve et de désirs .
Elle nous fait peur , elle nous possède telle un ange qui nous emmene au paradis .
C'est comme une poésie , comme un reve que l'on a pas fini !

Rochelle qui avait reçu une lettre d'Attala se précipita chez elle.... Malgré une tristesse évidente de laisser des amis ici à Narbonne... Cette lettre lui avait fait très plaisir.... C'est d'un pas joyeux qu'elle se rendit chez elle pour lui donner la réponse.... Leur départ était imminent... il était question de quelques jours maintenant... Et plutot que de se laisser envahir par la tristesse... la peur de l'inconnu l'habitait déja... Elle trouvait l'idée d'Attala merveilleuse... Réunir tous leurs amis avant leur départ....

C'est toute essoufflée qu'elle arriva devant la porte.. Elle n'eut même pas le temps de reprendre son souffle que déjà elle frappait de quelques secs sur la grande porte en bois....
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Rochelle reprit son souffle..... Bonbonbonjour Dame Attala....

J'ai reçu votre courrier proposant une petite soirée chez vous et je dois avouer que je suis séduite par votre idée.... Ce serait l'occasion de reunir à nouveau les narbonnais....

Tout en discutant, Rochelle prit place sur une chaise....

Je ne peux vous dire quand nous partons exactement mais je pense que cela ne devrait pas trainer.....


Je peux vous aider à organiser tout ça ?
Je vais faire une affichette pour annoncer la fête que l'on pourrait accrocher sur votre porte d'entrée.... Pour la cuisine, je pourrai aussi vous aider pendant que Jeroen s'occupe de Lucas... Vous pouvez compter sur moi vous savez. Nous ne serons pas trop de deux....


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Le lendemain matin, en allant au marché, Rochelle déposa sur le bas de la porte de l'auberge de Dame Attala, le parchemin qu'elle venait de confectionner....




Puis elle repartit chercher de quoi festoyer, accompagnée de Lucas....

Ils chevauchèrent tous deux Crème et se dirigèrent vers la taverne municipale....
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Le lendemain en fin d'après-midi, Attala s'assit un instant pour boire un gobelet d'eau fraîche et faire le point...
Côté nourriture, tout était prêt. Sur une table le long du mur s'étalaient poulardes farcies à l'estragon, merlans frits, anguilles en croûte, carbonnade de porc aux poireaux pigeons à la broche aux fèves, brochets en galantine... Et pour le dessert, beignets de pommes, flans de crème, raisins et pommes dépices. En bout de table il y avait les miches de pain, les tonnelets du vin de Montpellier et les pichets d'hypocras.
Dans la cheminée, les brouets de carottes et pois mijotaient tranquillement à côté d'une porée aux bettes et un agneau tendre finissait de dorer à la broche...
En milieu de salle, sur les deux longues tablées, Attala avait disposé toute sa vaisselle: gobelets, écuelles, cuillères, tranchoirs tout y était et quelques rameaux de lierre décoraient l'ensemble.

Qu'est-ce que j'ai bien pu oublier...? Ah oui! Les aiguières...et il faut plus de lumière...

Attala se releva pour apporter les aiguières et ajouter ici et là quelques chandelles pour illuminer la piéce car la nuit n'allait pas tarder à tomber.

Ouf! Voilà c'est prêt!
Manque plus que.... les invités pardi!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Nunky entendait de loin le bruit de la fête et se dirigea d'un pas rapide vers l'auberge chez Attala puis poussa la porte.

Pas question de rater une telle fête, se disait-elle, surtout en l'honneur de ses ami(e)s et puis elle trouvait que c'était une rudement bonne d'idée qu'avait eu attala...

Elle entra et vit que déjà, l'auberge était bien remplie et toute joyeuse...
Elle s'avança parmi les invités en souriant
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Rochelle et Jeroen avaient bien du mal à quitter leur demeure ce soir.. .Il y avait tant de préparatifs en vu de leur départ qu'ils s'étaient mis en retard...

Quand enfin ils fût prêts, ils grimpèrent sur leur cheval, Lucas dans les bras de sa mère.... Jeroen aux commandes... Ils traversèrent tout Narbonne à vive allure....

Enfin, ils arrivèrent devant l'auberge de la Grenouille bleue... Jeroen descendit et tendit les bras vers Rochelle..... Elle sauta dans ses bras en lui souriant....

Heureux, ils s'embrassèrent sur le bas de la porte... frappèrent à la porte...et entrèrent....

Leurs amis étaient déja arrivés... Ils saluèrent tout le monde....
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Entrez, entrez... Mettez vous à l'aise! Un verre d'hypocras?
Un troubadour messer Toon?! Heureusement que vous êtes là, j'avais complètement oublié!
Bienvenue Dame Nunky!
J'ai un bon vin de Montpellier à vous proposer messer Franck... ça vaut bien une bière non? Je vous sers?

Sur le seuil de l'auberge, Attala accueillait les narbonnais les uns après les autres et les regardait s'installer joyeusement... La soirée s'annonçait bien même si empreinte de nostalgie.
A ce moment, les invités d'honneur arrivèrent...

Ah! Enfin! Messer Jeroen, Dame Rochelle... et le petit Lucas! On vous attendait pour commencer à festoyer!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Cebyss et Virgo arrivèrent à leur tour à la fête. La salle était déjà bien animée et les invités étaient arrivés. Il lui enleva son manteau et le posa à l'entrée puis ils allèrent saluer leurs amis, en commençant par Rochelle, Jeroen et Lucas.

Bonsoir à vous, rendons cette dernière soirée ensemble inoubliable.

Virgo serra la main de Jeroen et fit la bise à Rochelle et à Lucas, puis attendit Cebyss et entreprit le tour de la salle pour saluer chaque personne. Il interpela Attala, amusé.

Madame, magnifique travail, comme d'habitude.

Puis il se retourna vers Cebyss et lui demanda

Tu veux un verre, mon coeur ?

La propriétaire de cette auberge avait en effet quelques douceurs pour les papilles de Franck

C'est sera avec grand plaisir dame!
Merci bien pour cet accueil

Une fois son verre entamé, les principales personnes pour qui ce petit pot d'adieu avait lieux arrivèrent enfin

Bien le bonsoir mes amis!
Ravis de vous revoir une dernière fois avant votre départ

Il alla donc les saluer comme il se devait
Une forte poigne pour Jeroen qui peut de temps encore auparavant été son supérieur militaire et une bise sur la joue de Rochelle qui lui avait fait découvrir son merveilleux talent

Vous allez vraiment nous manquer...vous le savez sa?

C'est alors que deux nouveaux invités arrivèrent a leur tour
Max toujours son arc sur lui et Virgo une verre dans la main


Hey Hey Hey !!!
Comment sa va vous deux?

A nouveau, il sortit une bonne poinge pour ses deux nouveaux arrivants
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Tiphany suivit celtic et entra assez vite car il faisait tres froid dehors ^^ elle prit la main de celtic et le suiva pas a pas en disant bonsoir aux personnes présente ce soir

- bonsoir a tous

celtic et tiphany arriva devant rochelle et jeroen elle leur faisa la bise, puis alla vers le buffet
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Celtic se tourna complètement devant Dame Attala leur hôtesse et inclina légèrement son buste accompagnât cette courte révérence d'un mouvement de tète du haut vers le bas

Donà Attala el tindríeu un ganivet ben esmolat?
Auriez vous un coutel bien aiguisé

Mais laissez donc je vais prendre le mien.

Celtic sortit une superbe navaja plaques de manche en corne de cerf et lame en acier de Damas, l'ouvrit et après s'être vêtu d'un grand tablier blanc emprunté a son hôtesse, s'approcha de l'agneau et commença la découpe.

Il tailla une longue ligne de la nuque a la naissance de la queue séparant la chair en deux parties égales, la lame entrait dans la bête comme dans du beurre frais, le sang suintait doucement d'une chair légèrement rosée signe que le cuisson était parfaite.

Celtic dégagea les deux épaules et les déposa sur un grand plat, il en fit autant avec les deux gigots.

A partir du dos il dégagea les deux muscles situes de part et d'autre de la colonne vertébrale et les déposas intacts sur le plat.

Les cotes suivirent.

D'un habile coup de son couteau a la première vertèbre il dégageât la tête qu'il déposât au sommet des découpes, il y a de nombreux amateurs de tête de mouton.

Ceci fait , il prit le plat fumant et alla le placer au centre de la grande table.

Il essuya sa navaja , enleva son tablier et regagna sa place entre Rochelle et Tiphany.
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Cebyss était venue à la soirée en l’honneur de Rochelle, Jeroen et leur petit Lucas, accompagnée de Virgo, qui comme à son habitude était aux petits soins. Il venait de lui proposer un verre, elle le regarda et accepta en lui souriant.

Pendant ce temps, elle fit le tour de salle saluant les invités qui étaient déjà nombreux, elle cherchait Rochelle du regard afin d’aller l’embrasser. Attala était toute afférée, elle s’était vraiment donné du mal pour faire de cette soirée une réussite. Au bout d’un instant elle lança un

Tous les convives se dirigèrent vers la table pour y prendre place. Cebyss rejoignit Virgo et ils s’installèrent guidés par Attala.

Rochelle en bon « Maitre de cérémonie » souhaita un bon appétit à ses amis. La soirée promettait d’être animée et riche en émotions.
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Allez! Viens ma fille! Celtic tendit les bras et Maella en fit autant, il attrapa la petite et l'assis sur les genoux devant lui.
Elle attrapa une cuillère en bois et commença a taper sur le tranchoir de son père.
Celtic la regarda en souriant.
De la pointe de son coutel il piqua un morceau de viande dans le plat et le déposa sur son tranchoir.
Il prit une bonne tranche de pain, détacha un petit morceau de croute qu'il laissa tremper dans le jus de la viande et il humecta les lèvres de Maella avec le jus de viande.
Goute ma fille, bientôt tu mangeras la même chose que nous.
Puis, pris d'une inspiration soudaine , il remplit son verre d'hypocras, se leva tenant bien maella sur son bras gauche et leva son verre en direction de Rochelle et de Jeroen.
Nous sommes réunis ce soir en votre honneur et pour vous dire au revoir. Car c'est bien d'un au revoir qu'il s'agit. Je ne désespère pas de vous revoir un de ces jours. A ce sujet sachez que nous avons suffisamment de chambres pour vous loger tous les trois ou peut être tous les 4, qui sait ce que nous réserve l'avenir.
Rochelle et Jero nous avons fait de la route ensemble et nous en referons encore.
A vous et a votre fils mes amis.
Il but son verre d'un trait et l'envoya se fracasser dans l'âtre.
Plus personne ne boira dans cette choppe.
Il se rassit et mordit dans sa viande.
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Au bout de quelques minutes, Attala se rendit compte que les paroles de Celticdom avait jeté un froid... Tous les convives présents avaient en tête ce départ qui approchait et les séparations à venir.
Après avoir hésité quelques instants, elle se dirigea vers le troubadour qui semblait perdu dans ses rêveries ... C'était le moment ou jamais! Elle se pencha vers lui pour lui murmurer:

Allez mon brave! A votre tour! C'est le moment de nous montrer de quoi vous êtes capable! Si par hasard vous connaissiez un lai entraînant... l'assemblée est toute ouïe!

L'homme à la moustache sursauta en entendant sa voix et la regarda sans répondre avant de s'éclaicir la voix et

http://bseince.free.fr/Attala1/index.html

Attala sourit en l'écoutant.

Pas vraiment gai...mais ça s'écoute... S'il était un peu plus loquace il aurait un certain succès à la cour!
En tous cas, mes convives ont l'air d'apprécier...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Rochelle se mit à rire quand elle vit Attala courir devant l'âtre après le lancé de chope spectaculaire de Celtic....


Un troubadour fit son entrée et se mit à chanter... Toutes les têtes se tournèrent vers l'homme et restèrent bouches bées lors de son intervention.


Quand il eut terminé, l'assemblée se mit à applaudir bruyamment.... C'est à ce moment la qu'on frappa à la porte....
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Virgo se mit à rire à son tour, amusé par Attala.
Il balaya rapidement la salle, se leva, prit deux nouvelles choppes, en amena une à cette invité surprise et amena la seconde à Celtic.

Tiens donc l'ami, sur tes belles paroles, nous allons pouvoir trinquer, maintenant que nous sommes tous là.

Il se tourna vers Jeroen et Rochelle, leva sa choppe en leur direction et cria plus vivement :

A vous qui avez remplit nos vies d'agréables souvenirs ! A l'amitié !

Rochelle sourit à Virgo, elle leva son verre et renchérit... à l'amitié !
J'ai vécu de bons moments à Narbonne grâce à vous tous....

Des moments que je ne suis pas prête d'oublier....

Elle bu son verre d'un trait... Regarde l'âtre puis Dame Attala, un sourire aux lèvres.... mais finalement reposa sa choppe sur la table. Une envie de rire non dissimulée....

Rochelle sourit à la voyageuse qui cherchait le gîte et le couvert... Elle regarda Attala et d'un air entendu lui proposa de s'asseoir à la grande table où trônaient les Narbonnais....

Voulez vous partager notre repas Dame ?
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Rochelle regarda Attala et lui répondit....

La première chose que je ferai lors de notre installation est de faire construire d'immenses chambres pour vous y accueillir mon amie ainsi que tous ceux qui souhaitent voir Sontauban....

J'espère vous revoir très bientot, vous allez me manquer aussi... Attala ! nourrissez nos amis de viande bien rouge durant mon absence...

Rochelle lui fit un clin d'oeil d'un air entendu et lui sourit...

Elle se leva prit une bouteille de calva et servit tout le monde...

Là où je suis née, il faut faire une pause au milieu du repas... le trou normand... Elle regardait les convives qui avaient l'air ébahis, ne connaissant pas les coutumes de sa région natale....

Elle leva son verre, fit signe aux invités d'en faire autant et en bu une gorgée par politesse car en elle grandissait leur enfant....


Le trou normand fait, Rochelle se leva avec son assiette afin que tout le monde l'imite pour aller se servir au buffet....



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La soirée touchait à sa fin... Rochelle et Jeroen se levèrent, l'emploi du temps du lendemain allait être chargé, ils prenaient la route.....

Rochelle se dirigea vers ses amis... dans des accolades, elles les embrassait tous et regarda Attala.... prit ses mains dans les siennes et la remercia pour cette délicieuse soirée.... ce n'est qu'un au revoir, je sais que nous nous reverrons très bientôt...

Un dernier sourire et Rochelle et Jeroen sortirent pour rentrer chez eux....
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Tino entendit des festivités émanant de l'auberge ee Dame Attala.Intrigué,celui-ci frappa à la porte et entra dans l'auberge.

Bien le Bonsoir tout le monde.

Tino Vit tous ses amis présent en ce lieux.Après avoir salué La Gente Dame ainsi que toutes les personnes présentes,il se rapprocha de son ami le Sir Toon qui semblait il tenait une peinture en ses mains.

Et bien mon ami,vous êtes un artiste.Quel bel oeuvre que voilà!!!

Sur ces quelques mots Tino alla s'assoir à coté du Sir Toon et trinqua à la santé de la maîtresse de l'auberge.

Jaccuzi entra dans l'auberge. Elle reconnu tout de suite Attala.

Salut, Attala. Sa fais longtemps ! Je me disais que j'allais te prendre une chambre, pour une semaine. Ce serait possible ?

La jeune femme sourit.

Après la soirée joyeuse et nostalgique de la veille, Attala finissait de ranger sa vaisselle en baillant à s'en décrocher la mâchoire...
Fidèles à leur réputation, les sieurs Tino et Toon avaient été les derniers à partir en chantant à tue-tête dans la ruelle endormie les louanges de la Sainte Boulasse!
Avec tout le rangement, l'aubergiste avait à peine eut le temps de s'écrouler sur sa paillasse. Et ce matin, il avait bien fallu ranimer le feu pour réchauffer un brouet pour sa cliente.
Attala baillait une énième fois... quand Jaccuzi entra, fraîche et dispose, pour lui demander une chambre...
Attala mit un certain temps à réagir: ses pensées comme ses mouvements étaient engourdis... le froid? l'abus d'alcool? la fatigue? Allez savoir...

Une chambre? Une semaine? Ben pourquoi pas mais l'a-t'y pas un logis la fillote?

Au moment ou elle ouvrait la bouche pour répondre, la porte se fit à nouveau entendre.
Attala s'avança dans la salle commune et aperçut une autre femme.

Ben décidemment... pas le temps de souffler aujourd'huy!

La brune narbonnaise afficha un sourire de circonstance.

Bonjorn mes dames! Vous êtes les bienvenues à la Grenouille bleue!
Jaccuzi, je peux sans problème te loger à l'étage mais... pardonne ma curiosité... n'as-tu pas déjà un logement à Narbonne?
Quant à vous Dame, sachez que je me nomme Attala, tenancière du lieu... Oh, mais je vois que vous êtes transie! Venez donc vous réchauffez au coin du feu. On dirait qu'il gèle ce matin... Et puisqu'on y est...

Attala fila chercher trois gobelets qui avaient échappé au feu destructeur et aux lancers de Celticdom et les remplis de l'hypocras qui chauffait tranquillement sur le trépied.

Tenez! Buvez ça! Y'a rien de tel pour faire reculer la morsure du froid!
Santat!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Oh Sainte Mère !

Jaccuzi accourra et aida les deux femmes à transporter l'évanouie. Attala eu le mauvais réflexe de l'allonger, mais Jaccuzi le corrigea immédiatement.

Non, il faut qu'elle soit assise !

Jaccuzi courru jusqu'à la cuisine et en sortit, un verre d'eau à la main. Elle fit une manoeuvre qui força l'évanouie à avaler l'eau et comme par miracle la femme se réveilla.

Oh, mon dieu ! Vous êtes vivante ? On a eu peur, vous savez !

Allons bon! Qu'est-ce encore?

Se dit Attala en voyant la femme qui venait juste de reprendre ses esprits fondre en larmes.

De quel médaillon parle-t'elle?

Embarassée mais compatissante, elle se pencha vers l'inconnue.

Voyons Donã... Calmez-vous! Je suis Attala et vous êtes dans mon auberge.
Dites-nous plutôt comment vous vous nommez et d'où vous venez... Ensuite, si vous avez de quoi me payer, je vous promets un bon lit et vous retrouverez vos forces dès demain!
Pour votre médaillon, il doit pas être loin... Regardez donc dans votre giron! il ressemble à quoi d'ailleurs ce médaillon?

L'aidant à se relever, Attala la conduisit près du feu.

Tenez, asseyez-vous au coin de la cheminée et racontez nous ça pendant que je vous prépare une écuelle de brouet pour vous remplir la panse.

Attala était du genre à penser qu'on voyait les choses sous un meilleur jour l'estomac plein.
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Dolaine accepta l'invitation au coin du feu par la femme qui se mommait Attala. Elle but une boisson qui semblait réchauffer le corps. Une autre dame fit de même car elle semblait connaître la maîtresse des lieux. Elle s'adressa à Attala avec son accent espagnol :

Ennn...chantée Señora Attala, je me pré...sente Señorita Dolaine... Je viens d'Espagne et suis en vo...ya...ge... Je cher...che une cham...bre pour la nuit....

D'un coup, Dolaine fut arrêtée dans son discours car une deuxième personne fit son entrée dans l'auberge. Elle s'écroula sous leurs yeux et toutes se précipèrent pour lui porter secours. Les trois femmes s'occupèrent de la personne qui était mal en point.... Lorsque celle-ci reprit un peu de force, elle expliqua aux personnes autour d'elle, l'histoire de son médaillon... Dolaine écouta avec attention en essayant de comprendre le plus possible. Les deux autres femmes semblaient bien gérer la situation. Puis, elle repartit en route pour rechercher son médaillon... Dolaine s'adressa à nouveau à Dame Attala :

C'est... hum.... tou...jours comme... hum... ça ici ??? Au...tant a..gi...tée...

Puis, elle lui sourit en attendant sa réponse en espérant qu'elle est compris ce qu'elle venait de dire....

Je vais prendre la première chambre, je te remercie Attala. Quant à cette histoire de médaillon, il demeure tout de même un mystère... On ne sait pas pourquoi, ce bijoux est si important ! J'espère que ça ne rapportera pas de personnes indésirées à sa recherche, ici.

En vérité, Jaccuzi était paniquée. Elle n'avait pas peur pour elle, mais plutôt pour Narbonne et pour cette dame au médaillon perdu. Qu'allait-il lui arrivé ? Voyant qu'Attala était dans le même état, elle prit un ton rassurant et annonça, en tapotant l'épaule de l'aubergiste:

Mais ne t'en fais pas Attala. Narbonne est une ville tranquille, je ne pense pas qu'on aura de soucis. Et puis, nos brigadiers veillent, sur notre si jolie ville.

Jaccuzi sourit, puis reprit la parole :

Je te laisse, je vais m'installer tranquillement. Je serais là ce soir pour le dîner.

Jaccuzi entra dans sa chambre referma la porte et changea son petit, pour ensuite le coucher.

Après avoir installé ses clientes, Attala avait fait un saut jusqu'au marché pour se réapprovisionner. Il y avait foule malgré la neige. Un pélerinage était apparemment en cours et faisait halte à Narbonne...
En rentrant à l'auberge, Elle prépara de quoi rassasier des dames affamées puis alla chercher quelques oeufs auprès des poules dans la cour arrière de l'auberge.
Avec surprise, elle vit là deux pigeons porteurs de messages. Rapidement, l'aubergiste récolta les oeufs sous le ventre des poules caquetantes et retourna au chaud pour lire son courrier.
La première lettre était de Kenrui, à présent installé à Montpensier et toujours à la recherche d'une promise, qui lui demandait de venir le rejoindre... Tout en lisant le message de son ami, Attala souriait avec nostalgie.
La seconde lettre commencait par:


Sans avoir besoin de regarder la signature, Attala se mit à rire.

Ce bon frère Isaac! Comment a-t'il su où j'étais? Comment va-t'il? Voyons... Miséricorde!!



Le moine semblait décidé à venir...
Aussitôt, la jeune femme ressentit un fort sentiment de culpabilité.

Et moi qui n'ai même pas commencé la pastorale...

Accaparée par l'auberge et le travail aux champs, Attala avait complètement oublié sa promesse de se faire baptiser.

Faut dire aussi que les bondieuseries et moi... ça fait deux! Et faut pas s'y tromper, la grenouille de mon enseigne n'a rien d'une grenouille de bénitier!

Mais une promesse était une promesse et dès demain elle irait à l'archevêché pour étudier le dogme...
En attendant, elle ressortit dans la cour et monta à l'étage prévenir ses clientes que le repas était prêt.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Allongée sur sa paillasse dans un coin de la salle commune, Attala s'était réveillée en sursaut en entendant la porte de l'auberge s'ouvrir...
Aussitôt, elle s'était raidie, terrorisée à l'idée qu'un malandrin soit entré. N'osant ni bouger, ni respirer, mais les yeux grands ouverts, elles avait observé avec angoisse la forme qui se mouvait dans la pièce à la lueur du feu.
L'intrus n'était pas resté longtemps, mais cela lui avait semblé une éternité. Une éternité passée à se demander s'il allait la tuer, la violer, mettre le feu à l'auberge, monter à l'étage s'en prendre à ses clientes... Et puis l'ombre était repartie. Et Attala avait reprit son souffle, le corps trempé de sueur.
Avec précaution, elle se leva, s'attendant à tout moment à voir la porte s'ouvrir de nouveau...
Puis, soudain, en colère contre elle-même et son imprévoyance, elle fonça, ferma et barricada l'entrée en se demandant bien pourquoi elle avait oublié de le faire...?

Arg... Pardieu! J'attendais l'estrangère partie à la recherche de son médaillon... Mais vu la visite que je viens d'avoir l'histoire qu'elle nous a contées devait être vraie!

Peu rassurée, la brune aubergiste fit de la lumière et inspecta les lieux.





Sur une table elle aperçut un parchemin et, approchant la flamme de la bougie, déchiffra le message.
Un gros soupir de soulagement lui échappa.

Loué soit Aristote! C'était donc elle! Ben par ma foi, cette drôlesse doit être un peu dérangée mais pas démunie... Elle m'a payé et fort généreusement une nuité dont elle n'a même pas profité!

Attala souffla la chandelle, remit une bûche dans la cheminée pour conserver une chaleur agréable dans la pièce et retourna s'allonger bien décidée à finir sa nuit tranquillement avant que les matînes ne carillonnent.
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Quand les matînes carillonnèrent, Attala était debout depuis longtemps.
Enfin, debout est un bien grand mot... Plusieurs fois, elle avait dû plonger la tête dans le tonneau d'eau claire pour éviter de s'endormir ... Il y avait trop à faire...
Pour le moment, elle aérait et battait les courtepointes des chambres vides en maugréant après certaines mauvaises habitudes de certaines clientes... comme celle de quitter une auberge au petit matin en pensant ne réveiller personne...

Mais qu'est-ce qu'elles ont donc ces femmes du Sud à avoir la bougeote?! On dirait qu'elles ont le Sans-Nom à leurs trousses...
Au moins, la jeune Horlane est repartie au grand jour vers Montpelhier, ses forces retrouvées... m'a laissé une jolie somme!

A présent, il ne restait plus que Jaccuzi à l'auberge, Jaccuzi et son marmot.
Mais l'aubergiste savait que de ce côté là elle serait tranquille un bon moment étant donné que le dit marmot avait tenu sa jeune mère éveillée une bonne partie de la nuit...

Y doit faire ses dents...

Le ménage terminé, Attala redescendit pour trouver deux pigeons envoyés l'un par Rochelle:

Ah... encore ces espagnols! J'espère que Cahors sera plus accueillante pour eux...

Attala soupira, tracassée. l'autre courrier était de Kenrui:

Attala était partagée entre la joie et l'inquiétude: joie de revoir bientôt un ami et inquiétude de savoir qu'il allait s'aventurer dans un duché envahi de brigands et affaibli par les querelles... Elle se promit, dès qu'elle aurait un moment, de répondre à ses amis.

En attendant, la journée va être longue... j'vas faire un tour aux champs, cueillir du gui pour la veillée de Noël, filer à l'archevêché pour me renseigner sur ce fichu baptême, pis y'a encore l'hypocras qui infuse à filtrer, des victuailles à négocier au marché...
Allez! Zou! courage ma fille... et si j'commençais par aller prendre un p'tit remontant en taverne? Voilà une bonne idée! Ca va me requinquer...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

L'arrêt en taverne avait duré plus longtemps que prévu... difficile de s'arracher à la bière et à la convivialité qui y régnaient.
Mais à présent, Attala se hâtait car il lui restait encore à s'occuper de son hypocras qui infusait depuis trois jours en prévision de la veillée de Noël.
A cette idée, un sourire espiègle naquit qur ses lèvres... En l'honneur de ses frères, elle avait décidé d'attraper sous le gui tous les hommes qui lui tomberaient sous la main... et peu importe le quand-dira-t'on:

J'ai une coutûme familiale à respecter par Christos!

En entrant dans l'auberge, Attala vit un jeune homme assis près de la cheminée.

Tiens... un client?

En entendant du bruit, l'homme se retourna et l'aubergiste reconnut le vagabond dont elle avait fait la connaissance quelques heures plus tôt en taverne.

Oh... Bonne journée à vous Amydrion! Vous êtes venu jeter un coup d'oeil à mon auberge? Ou vous voulez que je vous enseigne le peu que je connais en occitan?

Attala lui fit un clin d'oeil au souvenir de leur conversation en taverne et ajouta:

Vous tombez bien... Vous allez m'aider à filtrer mon hypocras et en échange je vous le fait goûter! Et pis vous m'raconterez ce qui vous amène à c'te heure...

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Jaccuzi entra. Attala n'était pas au guichet alors pour ne pas la déranger, elle prit un crayon et un parchemin, puis elle écrivit:

Jaccuzi posa l'enveloppe contenant les écus à côté du message et cacha le tout derrière le comptoir. Après cela, elle repartit, refermant avec soin la porte de l'auberge.

[une matinée de janvier]

Quelques jours après la veillée de Noël qui s'était révélée riche en surprises, Attala était à l'étage.
Elle venait d'avoir une idée pour améliorer le confort de ses clients. Après avoir fouillé dans ses coffres et dans l'écurie attenante à la bastisse, son projet commençait à prendre forme...
En fait, l'aubergiste avait dans l'idée de proposer une salle d'étuve aux marchands poussiéreux et aux dames courbattues par les soubressauts des voitures ou des longues chevauchées.
Pour être honnête, la salle d'étuve en question était un petit réduit doté d'une minuscule fenêtre et situé entre deux chambres. Un grand baquet tenait lieu de bain. Les draps de bains et les serviettes étaient rèches et rapiécés... Elle n'avait pas trouvé mieux... Mais le lieu était à l'abri des regards. Quelques chandelles habilement disposées le rendraient chaleureux et intime.
Après maints allers et retours pour rassembler les objets nécéssaires à l'endroit, Attala s'arrêta, satisfaite.


Ouf! Une bonne chose de faite! Reste encore le souci de l'eau à chauffer et à monter... Mais les riches marchands et les nobles ont toujours dans leur suite un ou deux valets qui pourront s'acquitter de la tâche.

Attala ferma la porte de sa nouvelle "salle de bains" et descendit à la salle commune pour s'offrir un gobelet d'hypocras bien mérité. Elle le dégusta près de la cheminée en pensant aux récents changements survenus dans sa vie...

Saint Noël a été plus que généreux avec moi...
D'abord, il y a eu les quatre moutons achetés grâce aux écus gagnés en tissant des vêtements pour qui veut. Quatre moutons bien dodus qui paissent dans un enclos hors les murs. Quatre moutons nommés Chapi, Chapo, Esteban et Tao, sur une idée de Kiara, narbonnaise un brin originale...
Ensuite, il y a eu cette rencontre en taverne avec la femme du nouveau Coms, Dame Nanelle d'Euphor qui m'a proposée de devenir médiatrice comtale... J'ai fini par accepter... par curiosité!
Et pis y'a eu cette barque venue d'on ne sait où et qui a échoué devant la porte de l'auberge.

Attala sourit et termina son gobelet

Eh ben... Si on m'avait dit à l'été dernier que je traverserai tout le Royaumes pour m'installer ici, à Narbonne... Et que j'y ferai de belles rencontres....
Hum, ça mérite une autre tournée!

La jeune femme alla se servir et leva haut son gobelet en citant de mémoire.

Où l'amitié est bonne
Où l'amour se donne
Des louanges je chanterai pour toi, Narbonne!
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Tenant Romaric à bout de bras, Attala regardait alternativement le marmot et sa mère d'un air aterré...
La dite mère, Jaccuzi était entrée dans l'auberge à l'improviste et lui avait planté son rejeton dans les bras en devisant gaiement.
Attala n'osait bouger de peur de faire tomber son fardeau qui, en plus, commençait à gigoter.
C'était la première fois qu'elle tenait un enfant... En tant que petite dernière de la fratrie, elle n'avait jamais eu l'occasion de jouer avec un bambin ou même de s'en occuper.
En voyant que l'enfant la regardait, Attala tenta un sourire que Romaric lui retourna tout en gigotant de plus belle!

Un asticot! Qu'est-ce qu'il a à bouger comme ça?

Pas décidée à prolonger l'expérience, Attala profita de ce que Jaccuzi se rapprochait d'elle pour lui rendre son enfant. Soulagée...

Bonjorn Jaccuzi! Heureuse de te voir! Mercé pour tes compliments!
A ce que je vois, tu vas bien et ton petit... Il est magnifique! Et très...heu...dynamique!
Je dois aller au marché. Tu m'accompagnes et tu me racontes ce que me vaut ta visite?

De peur de devoir reprendre le paquet gigotant, Attala alla chercher deux grands paniers d'osier et ouvrit la porte à son amie en lui faisant signe de passer devant.

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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Et vlan.... Dans quel pétrin me suis-je fourrée?

Attala rougit, embarrassée, en voyant l'intérêt réel de son amie. Elle hésita un long moment entre la vérité et le mensonge.

Par Christos! Comment lui dire que les marmots et moi... c'est comme la tisane et moi...moins j'en vois...mieux j'me porte!

Comment dire cela à une jeune mère fière de sa géniture? Mieux valait louvoyer...

Plaisir? Bien-sûr que te voir est un plaisir mais... je suis très occupée entre mon champ, les moutons, la pastorale, le tissage... Au fait, ta houppelande sera bientôt achevée.... et un peu inquiète aussi. Depuis quelques jours, l'auberge marche au ralenti. J'ai peu de voyageurs en raison de la fermeture des frontières... Alors je m'interroge, je me pose des questions et parfois... Il me vient des envies d'aller voir ailleurs si la bière est meilleure...
Mais assez parlé de moi! T'aurais pas plutôt des ragots croustillants à me conter?

Attala sourit à Jaccuzi et l'entraîna en direction du marché où elles passèrent un long moment en devisant des dernières nouvelles de la cité.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Après avoir rassuré Jaccuzi et partagé quelques rumeurs avec elle, Attala reprit le chemin de l'auberge. Ses paniers ne pesaient pas lourd. Sur le marché, les étals n'étaient pas bien pourvus en cette saison. En marchandant, l'aubergiste avait réussi à obtenir des choux, des racines, une miche croustillante, six poissons, un bon gros morceau de lard... sans oublier quelques pommes séchées.
La salle commune de l'auberge était vide... Toujours pas de client ... et le feu se mourait lentement. Posant ses paniers, Attala commença par ajouter des bûches dans l'âtre.
Un, puis deux roucoulements l'avertirent que du courrier venait d'arriver. Elle délivra les pigeons de leur colis et s'assit pour lire.

Ah! Des nouvelles de Dame Rochelle!

Hum... l'a toujours la bougeote notre ancienne narbonnaise!

Le second courrier était de Kenrui. A la lecture de sa missive, Attala se rembrunit. Son ami, en route pour venir la visiter, avait dû faire demi-tour en raison d'une épidémie mortelle qui s'étendait en Guyenne...

Encore cette maudite Guyenne!

Il s'en était retourné à Montpensier, refoulé par les autorités du duché...

Et moi qui me faisait une joie de le revoir... mais sa santé avant tout!

En soupirant, Attala replia les missives et s'occupa des provisions, le moral en berne.
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

(Par une belle matinée)

La Journée était belle, la chasse à l'Ours allait démarré mais avant de partir rejoindre le groupe, un chose importante devait être faites.


Le groupe devait se trouver un nouveau lieu ou dormir, hier Corre avait escorté Attala chez elle, il en découvrit une très belle petite auberge des plus sympathiques.
Attala lui avait gentiment proposé de repassé.


Et dès le lendemain matin, c'est ce qu'il fit, avec armes et bagages.
Corre entra avec Laure et sa fille Julia et alla droit vers Attala


-Bonjour Attala tu aurais 2 chambres de libre Stp. Pour 2 semaines au moins
Comme tu peux le constater je vais accepter ton invitation, et suis venu en force

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Corre était arrivé a l'auberge, salua Attala et se dirrigea vers les chambres, pris une grande respiration. Puis frappa.


- Laure ? C'est Corre, ouvre-moi...


Julia lui ouvrit ,il la prit dans ses bras et l'embrassa puis demanda a la nourrice de l'enmener dehors.
Attendit près de la porte que ceux -ci sorte, puis s'approcha de Laure, lesyeux déjà empli de larmes.

-Je .... Je suis désolé , je ne l'ai point encore retrouver

Lui ouvre grand les bras , la serre très fort

J'ai trouvé sa trace, il s'est perdu, ...... Mais il ne faut pas perdre espoir, dès l'aube je repars a sa recherche

Marque un blanc ne sachant s'il doit lui parler de sa besace et de l'ours

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La serre très fort dans ses bras, lui tapottant de la main dans le dos.


-Oui , je te le dirai, d'ailleur j'ai trouvé quelque chose, sa besace, il a du l'abandonner elle était vide. J'ai également vu les traces de l'Ours , les deux si dirrigent vers le même endroits.

Demain dès l'aube nous repartons en 2 groupes et nous le retrouverons .


La serre fort, la sentant défaillir
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Le dîner fut rapidement avalé , Laure n'avait pas grand faim et cela se comprenait mais néanmoins elle dîna.


Après avoir joué avec Julia et la regarder s'endormir, les deux amis discutèrent de choses et d'autres, Corre la connaissait bien, il savait ce qui la toucherait, ils étaient si semblables.
Laure lui prit la main et se coucha , l'invitant a faire de même, il lui sourit et resta a ses côtés. Une grosse partie de la soirée, ils la passèrent a discuter de choses et d'autres, corre essayant de lui faire oublier , lui faire retrouver le sourire.

Tâche ardue, mais il savait quel mot la toucherais. Enfin ils s'endormirent sa main toujours dans la sienne.


Corre ne dormit pas beaucoup cette nuit là, il avait beaucoup de choses en têtes, tout ces évènements qui se bousculent sur ses 2 dernières semaines, Il ouvrit les yeux et regarda Laure dormir, il venait de passer la nuit, allongés côte a côté, il sourit, sa main était toujours dans la sienne, il l'observa quelques instants, puis retira délicatement sa main de la sienne, se leva sa la réveiller, déposa un tendre baiser sur son front, fait de même avec Julia, prit ses affaires et ses armes et sortit sans faire de bruit , allant rejoindre les chasseurs.
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En cette fin d'après-midi, l'aubergiste était dans la cour arrière à batailler avec ses poules. Elle avait dans l'idée de cuisiner une poularde à l'estragon pour les trois clients arrivés la veille.

Quat'e si je compte la nourrice de la petiote...

Parmi eux, le Sieur Correba qu'elle avait croisé en taverne et qui venait de repartir à la chasse à l'ours, l'air soucieux. A l'étage se trouvait la dame au regard triste qui n'avait pas quitté sa chambre depuis son arrivée.
Et Attala se disait qu'elle n'avait jamais eu autant de clients d'un coup, les quatre chambres de l'auberge étaient occupées...


Dire qu'y a deux jours à peine je me plaignais du manque de client et de la loi martiale... et ce jour, ma Grenouille est pleine! Vive la fin de la loi martiale et loué soit Aristote!
Mais en attendant....

Couti, couti, couti... viens par ici ma poulette....

Attala plongea, les bras tendus, vers une belle poule noire dodue et atterrit dans la paille, sa proie sous le bras. Elle se releva aussitôt en tenant fermement le volatile caquetant. Elle s'apprêtait à lui tordre le cou d'un geste décidé quand, à l'intérieur, une cloche retentit.

Tiens.... Qu'est-ce...? De la visite? Un client?

En soupirant, la jeune femme jeta un regard goguenard à la poule affolée.

Toi, ma belle... Tôt ou tard tu passeras à la broche... mais pour l'instant, je te laisse la vie sauve... file!

Attala lacha son dîner qui se réfugia auprès de ses congénères en caquetant sa réprobation.
En entrant dans la salle commune, l'aubergiste vit une de ses connaissances de taverne, Langededouceur.

Bonjorn Messer Lange, heureuse de vous voir céant! Que me vaut vostre visite?
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Etonnée, Attala regardait le paquet que lui tendait Langededouceur.
Elle le connaissait depuis un certain temps et lui avait rendu service à l'occasion. Quelques jours auparavant ils avaient même causé religion et aristotélisme ensemble, en taverne.

Un présent? Pour moi? Mais je... C'est trop aimable de vostre part Messer Lange...

L'aubergiste s'essuya les mains sur son tablier avant de s'avancer pour prendre le paquet... qui se révéla plutôt lourd. Avec précautions, elle le posa sur la table la plus proche et défit la corde qui fermait le parchemin grossier pour déballer....

Des.... des livres!! Oh....

Du bout des doigts, Attala effleura la couverture de cuir du premier ouvrage. C'était là un présent...inattendu! Elle n'avait jamais vu de livre chez son père mais à l'abbaye, Frère Isaac lui avait apporté une fois une copie du Livre des Vertus dont il avait tourné les pages de papier. Elle y avait observé, fascinée, les enluminures qui ornaient les écrits racontant la vie de Christos.
Mais là... il s'agissait de deux livres reliés!... De plus en plus étonnée, la jeune femme se tourna vers Langededouceur qui attendait visiblement une réaction de sa part. De la main, elle l'invita.

Prenez place près de moi Messer Lange... et expliquez-moi la raison de ce généreux présent... Je suis très honorée... mais je ne sais ...si je peux l'accepter!
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Deux livres... un trésor pour une femme de sa condition, une richesse, une source à laquelle satisfaire son désir de connaissance et abreuver sa curiosité....

Vraiment, Messer Lange, je ne sais comment vous remercier... Je vas conserver précieusement ces ouvrages. Le livre d'or me fera des souvenirs et le livre d'heures me sera d'une grande aide pour approfondir ce que l'on m'a enseigné à l'archevêché en vue du baptême.
Je suis honteuse de ne rien avoir à vous offrir en retour... à moins que.... Hum... J'ai bien une petite idée d'une chose qui pourrait vous faire plaisir... mais ...motus!
En attendant, le moins que je puisse faire, c'est de vous inviter pour la pitance de ce soir! J'avais pensé faire des poulardes farcies à l'estragon à la broche... trois devraient suffire...

Attala se leva, disparut quelques instants dans l'arrière-salle pour revenir un gobelet d'hypocras à la main.

Venez donc vous asseoir près du feu et goûtez-moi ceci... ma spécialité!

Pendant que Langededouceur s'installait près de l'âtre, l'aubergiste remballa les ouvrages, les porta dans son coffre à l'étage, puis redescendit au poulailler pour s'occuper du sort des trois poules qui devaient servir de repas à ses clients et son invité. Pour les pauvres volailles le répit fut donc de courte durée.

Edit pour cause de censure italienne!!
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Aider? Vous voulez m'aider!? Tudieu... un homme en cuisine... je demande à voir!

Une idée en tête, Attala s'approcha tenant les poules par le cou. Elle posa les volatiles avant de se pencher dans le foyer pour retirer le couvercle du large chaudron d'où s'échappa un nuage de vapeur. L'eau était prête. Elle saisit une des poules par les pattes et la plongea dans l'eau frémissante en expliquant:

Alors voilà... Si vous y tenez... J'vas vous demander de plumer les poulardes! Juste le temps de mouiller les plumes...

Tout en maintenant la poule d'une main, Attala attrapa un carré de toile qui séchait sur la crémaillère et le tendit à Langededouceur.

Assoyez-vous et mettez ça sur vos genoux. une fois la poularde ébouillantée, z'aurez plus qu'à lui arracher les plumes... Ca chauffe un peu les doigts mais c'est assez simple... Vous verrez!

Jugeant la peau prête, la cuisinière de la Grenouille bleue retira la volaille fumante de l'eau et la tendit à Langededouceur, l'air malicieux.

Allons Messer Lange... au travail!
Pendant que vous plumez les poulardes, je suis à costé. Je m'occupe des légumes pour la porée... C'est que j'ai des bouches à nourrir!
Quand vous aurez fini la première, appelez-moi pour que je vous prépare la seconde!
Et surtout, n'abimez pas les plumes! Elles me serviront pour remplir paillasses et oreillers...

Après ce flot d'ordres et de recommandations, la jeune femme fila dans l'arrière salle laver et couper les légumes. Amusée et vaguement honteuse du bon tour qu'elle venait de jouer à son "invité", en espérant qu'il n'en prendrait pas ombrage, elle souriait toute seule... Le souvenir d'un ami parti au loin lui revint.

Eh ben mon cher Kenrui... J'ai trouvé là une aide inattendue mais bienvenue... Et lui, il est prêt à aider en cuisine... talent rare pour un homme! Même toi tu ne t'aventurais pas à fourrer ton nez dans mon domaine... et pourtant tu as beaucoup de talents...
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[Dans sa chambre à l’étage]

Laure s’était réveillée de bonne heure ce matin là. Corre était déjà parti cependant. Ils avaient trouvés le sommeil très tard dans la nuit. Les deux amis avaient énormément parlé. Laure savait que Corre avait voulu la préparer au pire. Tout en douceur il lui avait expliqué qu’il existait une éventualité pour qu’Ayrton soit… Non, elle n’arrivait pas à prononcer ce mot et encore moins à l’imaginer. Il fallait qu’elle chasse cette idée de sa tête.

La jeune femme était seule dans la pièce, Julia était partie comme tous les matins au marché avec la nourrice. Elle ne voulait pas que la fillette en soit affectée même si à un moment ou à un autre il faudrait lui parlait. Elle arpentait la chambre de long en large, essayait de s’occuper par moment mais elle n’y arrivait pas.

Des pas résonnèrent dans le couloir, certainement un habitant de l’auberge. Des coups se firent entendre à la porte. Corre ??? Non, elle venait de passer un moment à la fenêtre et ne l’avait pas aperçu et il était encore trop tôt dans la journée pour qu’il rentre, sauf si… Elle ferma les yeux et prit une profonde inspiration avant d’aller ouvrir.

Face à elle, un jeune homme, encore un enfant qui lui tendait un parchemin tout froissé. La propriétaire de l’auberge, Attala était derrière lui. Certainement était elle monté avec lui pour être sur du motif de sa visite. Elle prit le parchemin entre ses mains et lança un petit sourire à Attala pour lui montrer que tout allait bien puis elle dit merci au jeune homme. Elle alla chercher une pièce qu’elle lui glissa dans la main avant qu’il ne fasse demi-tour et qu’il ne reparte comme il était venu sans un mot. Le regard des jeunes femmes se croisa aussi étonnées l’une que l’autre. Attala retourna à ses occupations et Laure rentra dans sa chambre.

Ses yeux se posèrent à nouveau sur le parchemin qu’elle ouvrit presque par obligations, ces pensées étant ailleurs. Elle resta pétrifiée devant le courrier ouvert. Cette écriture… Ayrton ??? Mais comment ??? Elle ravala ses larmes et parcourut la lettre…

Laure,
Quand tu auras ce courrier, je serai loin. J’avais monté une jolie mise en scène pour ma disparition mais contrairement à mon habitude, j’ai eu quelques remords.

Laure resta bouche bée devant ses mots. De quoi parlait-il ? Quelle disparition ? Elle ne comprenait plus rien… Elle poursuivit.

Tu m’as tant donné que je ne pouvais te laisser croire à ma mort. Donc, non, je ne suis pas mort ! Je suis juste un homme qui aime la vie comme j’aime dire et par-dessus tout qui aime profiter de la vie. Je vais te briser le cœur par ces mots mais je te les dois. Quelque part, je t’ai aimé mais pas assez pour rester à tes côtés ni aux côtés de celles qui t’ont précédées et celles qui te succèderont… Tu es la seule cependant qui a réussi à me donner des remords. Je te tire mon chapeau. Mais nos chemins se séparent tout de même ici. Adieu. Ayrton.

Son sang s’était glacé dans ses veines. Elle ne savait plus faire un mouvement, plus aucun son ne parvenait à sortir de ses lèvres. Il lui avait menti… une parmi tant d’autres… elle avait été abusée… Cette froideur dans ses écrits, comment cela pouvait il être possible ? Il en été presque amusé ! Elle ne pouvait y croire. Ses larmes roulaient sur ses joues, la pièce se mit à tourner autour d’elle, elle sentit ses jambes flageoler puis ce fut le trou noir… Elle s’écroula inconsciente sur le sol.
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Lange sourit content de son effet de surprise

Il suivi Attalla sans courrir,

Lorsqu’il entendit Attala, il accéléra le pas,
Il arriva sur le pas de la porte a l’instant même ou

Ils vit Attala a genoux devant le corps inerte de Laure

Oh Mon dieu !

Il s’approcha et s’accroupi pour mieux voir l’état de Laure. Il vit qu’elle respirait. Il la pris délicatement dans ses bras et alla la posé sur le lit, puis se retourna vers Attala :

Elle s’est évanouhie ! auriez vous des sels ou du vinaigre ?

Lange était rester près de Laure en essayant de la faire revenir a elle en lui tapotant les mains, mais rien ni fit.
A l'arrivée d'Attala, il la regarda, prenant le pichet qu'elle lui tendait avec le carré de tissus,il posa sa main sur celle de la jeune femme, restant un court instant ainsi, puis il l'as retira en la caressant doucement, il eu un tendre sourire,

Il sourit a la reflexion d'Attala et lui dit:

Ce sera en dernier recours.[/ b]

Il mis du vinaigre sur le morceau de tissus et le presentat devant le nez de Laure, tenant de l'autre main sa la tête de la cliente pour la relevé doucement, en esperant que cela fera effet.

Du coin de l'oeil il vit Attala regarder un parchemin

[b]C'est a cause de cela qu'elle s'est evanouie?

Mounira venait d'arriver à Narbonne. Insctivement, ses pas la conduire devant son ancienne maison. Elle eut un pincement au coeur et serra fort sa fille Candice dans ses bras. C'état ici où elle aurait du grandir, avec son père... Mais la mort l'avait rappelé, laissant la jeune femme seule avec sa fille. Elle avait alors décider de retourner à Carcassonne pour refaire sa vie, mais aussi pour être plus proche de sa famille. Et puis elle était là, de nouveau, pour une semaine. Voyant que sa fille s'était endormie, elle décida de passer dans une auberge pour y passer les quelques jours de sa venue.

C'est ainsi qu'elle se retrouva devant la lourde porte de l'auberge de la Grenouille bleue, espérant qu'Attala lui ouvre vite; il faisait froid en cette saison. Elle frappa trois coups tout en souriant. Elle était à Narbonne, ville de son coeur, tout allait pour le mieux.


Toc, Toc, Toc !!

En attendant, elle pensa à Jaccu qui lui manquait énormément, et qu'une fois installée dans l'auberge, elle passerait la voir avec Candice... Sans se douter que la mort avait encore frappé...
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Heureuse mère de Candice,
Triste, sans savoir que penser......

Laure prit le courrier que l'aubergiste lui tendait. Elle le posa sur sa table de chevet. Quand celle lui lui dit :

- Tenez Donã, et pardonnez-moi d'avoir lu ce.. ce tissu de vilenies qui explique le choc que vous avez dû ressentir et vostre évanouissement. Dire qu'il existe des hommes... des individus de ce genre... Ca fait froid dans le dos!
Dites-nous qui est cet ami que vous voulez avoir près de vous? S'il s'agit de Messer Correba...

La jeune femme lui répondit :

- Ne vous en faites pas d'avoir lu ce... enfin nous nous comprenons ! Et pour mon ami, je sais que Corre est parti à la chasse à l'ours. Mais si ça ne vous ennuie pas, je préfèrerai ne pas rester seule... Je peux peut être vous être d'une aide pour votre repas...

Laure les regarda avec un air supliant. Elle avait décidé qu'elle ne verserait une larme de plus pour Ayrton. Il s'était joué de ces sentiments, malgré la douleur, elle ne se rendrait pas malade pour lui, il n'en valait pas la peine... Il fallait qu'elle tourne la page, qu'elle n'y pense plus, ça serait dur mais il le fallait... pour elle et surtout pour Julia. Il ne fallait pas qu'elle voit sa mère dans cet état. Pour le moment, il était préférable qu'elle ne reste pas seule, cela lui éviterait de trop penser...
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Lange était rester près de Laure alors qu'attala etait descendu pour ouvrir a la porte.

Il regarda Laure et vit qu'elle était vraiment pas bien et que ce n'etait pas le moment pour elle de rester seule.

pour moi j'y voit q*aucun inconvéniant.

Nous pouvons descendre rejoindre Attala, je pense que l'on sera pas trop de trois pour tous faire

Il lui sourit en l'invitant a se levé et a sortir de la chambre.

Après avoir fait asseoir Mounira qui visiblement venait d'apprendre une triste nouvelle, Attala alla chercher un pichet du meilleur remède qu'elle connaissait... de l'hypocras!
Après en avoir bu plusieurs rasades, Mounira parvint, entre deux reniflements, à expliquer la cause de ses larmes. Jaccuzi était morte, décédée d'une maladie soudaine, laissant derrière elle le brigadier Sylla et Romaric leur rejeton, seuls.

Ben ma foi... pour une nouvelle...

Machinalement, l'aubergiste s'assit et se versa à son tour un, deux puis trois gobelets d'hypocras qu'elle but d'un trait... avant de réagir enfin.

Triste nouvelle... Paix à son âme! Voilà un homme privé de sa femme, un marmot sans sa mère et une ville sans tribun... Ca va de mal en pis à Narbonne, moi j'te le dis! Entre not'e Maire disparue, l'ours qui s'balade, les brigands qui pullulent comme la mauvaise herbe et maintenant...
Boudiou! Ben ma pauvre, j'ai l'impression que tu vas entamer ton séjour ici par une cérémonie funéraire...

Pour surmonter cette douloureuse nouvelle, Attala remplit à nouveau leurs gobelets.

Faut bien ça...

Tant et si bien que très vite...

Oh! Il est vide!

L'aubergiste se releva avec une sensation de légèreté étonnante pour retourner chercher de quoi étancher leur peine.
Dans l'arrière salle une autre surprise l'attendait. Son invité et sa cliente étaient là tranquillement occupés à trancher des légumes!
Attala sursauta... C'était le monde à l'envers! Instinctivement, elle tourna la tête vers la salle...

Ben oui-da, j'rêve point... j'suis bien chez moi...

Heu... Fallait pas vous déranger... Notez, c'est bien gentil à vous mais... Hum... mes légumes sont déjà prêts. Heu... dans le chaudron à vostre dextre... Y'a qu'à les mett'e sur l'feu... Enfin, je dis ça... c'est vous qui voyez...
Ca vous dirai une p'tite lichée d'hypocras?

La jeune femme remplit à nouveau le pichet mais le posa brusquement sur la desserte avec maladresse, manquant le faire tomber.

Scrogneugneu! J'allais oublier... mes poulardes!!

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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Laure et lange vit arrivé Attala toutes étonner de les voir là.

Lange sourit en la voyant se retourner pour s’assurer qu’elle était bien chez elle

Il lui sourit tendrement, ce disant qu’elle avait peut etre pris un peu trop d’hypocras.

Oh je suis navré j’avais pas vu !

Laure ne voulais pas rester seul alors je me suis permis de l’invité a nous aidez.

Il pris les légumes préparés et les mis dans le chaudron, et y ajouta ceux qu’il venait de faire.

Ils ne seront pas de trop car apparemment nous serons plus nombreux.

C’est pas de refus mais sans en abuser alors !

Dites nous ce qu’il faut faire et nous le ferons. Tu … euh ! vous y mettez quoi comme farce dans vos poulardes ?
Puis il regarda attala en lui souriant

Lange écoute attentivement les recommandations d’Attala, en s’amusant de son etat, et ce met au travail aider de laure.

Au bout d'un moment, il remarqua qu’attala s’était endormie.

Aillant mit les poulardes au feu il murmure a laure :

Tu peut surveillé le feu je vais allez allonger notre hôte qui a besoin de repos

Dis moi tu sait où est sa chambre ?


Il s’approcha d’attala doucement puis passe un bras sous le sien et et l’enlace puis passe l’autre doucement sous ses genoux et la soulève.

Lange était tout chose d’avoir attala dans ses bras il la regardait.
Il ne pouvait ôter ses yeux de ce visage si beaux et si doux


il se dirigea vers sa chambre

Apres avoir déposée Attala sur le lit elle ouvrit les yeux et surprise

Lange sourit, il ne voyait plus qu’elle et était émerveillé par cette jeune femme, son parfum, sa fraîcheur. L’avoir eu dans les bras et la sentir si près de lui l’avait transporté.

Se n’est pas votre chambre ?

Je pensais que… tu ….vous……aviez besoin de repos……

Lange bafouillait, et ne su quoi dire. Son cœur battait fort dans sa poitrine et ce qu’il ressentait n’était pas nouveau pour lui, mais jamais ce n’avais été aussi fort.

C’était la première fois que tous cela lui faisait perdre ses moyens.

Il la regarda puis lui pris la main. Et s’assis sur le lit a ses côtés.


Attala je euh…..
mon cœur euh….
Enfin je euh….
Vous me ….
Je vous …

Il inspira pronfondement et ce jeta a l'eau

Mes sentiments, pour vous, ne vont que grandissant

Mon cœur, quand auprès de vous je suis, va bringuebalant

Toutes mes pensées, à votre personne, sont portées

Et les heures, à vous espérée, sont éternité

Etre près de vous, est ma plus belle quête

Je vous aime et votre bonheur je souhaite


Etonné d’avoir pu dire tous cela il la regarde et lui sourit tendrement

Corre était épuisé, mais plus moralement que physiquement, la chasse à l'Ours n'avait pas rencontrés le succès espérer.

Avant le départ tomber sur le cadavre de Jaccu, puis cette recherche d'Ayrton infructueuse, comment allait t'il annoncer à Laure qu'il n'avait pas su le retrouver, voilà le village, d'abord retrouvé Céline et lui rendre Typhon, la pauvre elle doit être morte d'inquiétude sans son typhon.
Celui-ci par contre c'est bien amusé apparemment, il gambade, sautille dans tous les sens. Voilà c'est fait Céline a récupérer Typhon en bon état et heureux.

Maintenant comment annoncer à Laure. Corre s'avance vers l'auberge, prend une grande inspiration et ouvre la porte.


-Hola la compagnie


Personne , un peu de bruit dans la cuisine, Attala probablement.
Parle plus fort pour qu'elle entende, en se dirrigeant vers l'escalier.


Coucou Attala, je suis rentré, je monte voir Laure


Monte les escaliers deux par deux, puis en passant devant la première porte de la chambre, ...
Tiens elle est ouverte, Corre y jette un oeil puis Oh Attala sur le lit et Lange a ses côtés.
Grand sourire.


Je suis de retour, je vais voir Laure et après je devrai vous parler aussi.

Comment Laure est dans la cuisine?

Bon ben je redescend, merci.


Les quitte et redescend les escaliers.
Vois Laure enfin, lui sourit lui ouvre ses bras.

Tu vas bien?
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Corre devint livide, étonné de la nouvelle, il prit la lettre la lu

Au fur et a mesure qu'il la lu son étonnement se transforma en colère, la fin du voyage ne s'était pas bien passé entre les deux hommes, pour Laure il vait pris sur lui. Mais là s'en était trop. Il valait mieux pour lui que jamais il ne recroise sa route.

Corre respira profondément, il était devenu froid, ses yeux impassibles,son cerveau imaginait déjà les souffrances qu'illui infligerait, mais là c'est pas le moment, Laure avait besoin de lui. Une autre respiration, oubliez Ayrton, être là pour Laure.

Il s'approcha d'elle sans mot dire. Se plaça derrière elle et la pris dans ses bras la serrant très fort, lui apportant son réconfort de sa bouche le nom Ayrton venait d'être bannit.

-Je suis là si tu as besoin. Tu nous prépare quoi de bon?

Puis se rend compte que son odeur n'a pas vraiment sa place ici , une partie de chasse n'est pas faite pour l'esthétique, un bon bain était plus que nécessaire.

- Oups je flaire là, je vais prendre un bain. Je peux te laisser le temps de mon bain?
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Il regarda attala étonner, comme lui, d’ailleurs de ce qu’il venait de dire. Ce regard perdu fit battre encore plus vite son cœur qui prenait apparemment un malin plaisir a envoyer des salves de canons dans sa poitrine.

Il ce demanda un moment, si il avait bien fait de dire tous cela et n’aurait-il pas du ce taire ?

quand Attala lui répondit, il sourit, libérer, au dire de la jeune femme. Elle ne l’avait point repoussé, c’était plus qu’un espoir.

Doucement en lui caressant la main avec douceur il lui dit :

Tu as raison prenons le temps de nous connaître mieux, je te promet de m’habiller de patience.
Et te demande de me pardonner d’avance si quand mon cœur me presse je suis un peu trop entreprenant. Tu sait je n’arrive pas toujours a le contrôler, dit –il en souriant.

Son cœur a cet instant aimerai qu’il la prendre dans ses bras mais lange se maîtrise et n’en fait rien.

Il entendit du bruit dans l’escalier.

Attala n’avait pas plutot dit :

Que la porte s’ouvrit.
Ouf ! c’etait corre.

Il était autant etonner que nous.

Puis il reparti vers la cuisine.

Lange regarda Attala et lui sourit

Je peux te demander une chose ?

Je souhaite comme toi que nous nous connaissions mieux, j’aimerai t’invité a passer un moment ensemble rien que nous deux. Je t’invite a ma maison je te préparerait une de mes spécialité et nous pourrons bavarder, et si le temps si prête nous irons nous promener.

Lange lui fit son plus beau sourire, empreint de douceur et très légèrement suppliant espérant avoir une réponse positive.

Puis approcha la main de la jeune femme, qu'il tenais, pres de ces levres et lui deposa un tendre baiser sur le dos de sa main douce

Corre tourna la tête vers Attala qui venait d'arriver avec Lange, toujours Laure dans ses bras.

Il sourit a Attala ,pasdu tout gêner par la situation et amusé par la proposition de celle-ci.

Mais quel service dame Attala, je vous en remercie, corsé cela tombe bien, j'adore ce qui est corsé.
Et oui pour me frotter le dos?
Vous souhaitez vous en charger?
Mais je pense que Messer Lange a besoin de vous, je ne veux accaparer notre charmante hôtesses

Attalla était visiblement embarassée elle retrouva son sourire pivoine qu'il apperçu dans la chambre.

Corre éclata de rire, a cette phrase, il regarda Laure en lui souriant, , l'ayant toujours dans ses bras.
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La situation était cocasse, Laure allait lui frotter le dos, au grand soulagement d'Attala et de Lange, enfin pour Lange ce ne sont que supposition, mais vu la position dans laquelle il les a trouvé.

Les dames étaient occupées, Attala avec l'eau et Laure aux fourneaux. Corre aida attala à porter les seaux et en attendant il s'approcha de Lange.

- Alors Lange, c'est la forme?


Puis plus bas :

- Je profite que nous soyons seule et vu que tu es proche d'Attala, je pense qu'avoir une épaule solide à ses côtés ne sera pas un luxe. Son amie Jaccu est décédée, nous l'avons découverte ce matin.



Puis Corre, fut invité à monter, ce qu'il fit sans se faire prier. Il était joyeux et entama la chansonnette, se savonna. Laure frappa, puis entra. Quelle situation, eux, maintenant, ainsi tout les deux, d'abord les rires du comiques de se retrouvez ainsi.

- Que de souvenirs, tu ne trouve pas?

Puis ce calme, ce sérieux, la situation avait changé. Corre ferma les yeux, les souvenirs affluèrent, d'agréables souvenirs, Laure et lui, leurs fous rire, toute cette complicité, Laure avait toujours été spéciale à ses yeux, il savait pouvoir compter sur elle, Laure était tant de choses : ancienne maîtresse, meilleures amies, la parfaite confidente.

Puis cette phrase qui le ramenait à la réalité. Corre se retourna et son regard se plongea dans le sien, mais que se passe t il, cette sensation bizarre.

Jamais cela ne fut aussi fort, Corre hésita, que devait t il faire ? Pour la première fois en face d'une femme il ne savait que faire, c'est sa meilleure amie, mais ses sentiments à cet instant ne sont pas ceux pour une amie. Corre lui prit la main, son autre main se dirigea vers son visage qu'il caressa tendrement, il devenait fébrile, jamais une telle sensation ne le traversa, pour la première fois il avait peur, peur de tout gâcher, il ne voulait pas la perdre et avait peur que son comportement ne soit déplacé, mais ce sentiment ce coeur qui bat dans sa poitrine, tout en lui le poussait, mais ne pas bouger c'est aussi ne pas savoir. Corre était un battant, un fonceur, c'est aussi ce qui plaisait à Laure, mais là ce n'était pas le démon qui l'habitait, mais l'ange, il se lança sensuellement, son visage se rapprocha du sien, ses lèvres se tendirent vers les siennes, puis il lui déposa un baiser tendre à la commissure des lèvres, la sensation fût magique, ce baiser glissa doucement vers ses lèvres se transformant en baiser langoureux.
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[à l’étage]

Laure et Corre se regardaient intensément. Leurs regards ne pouvaient se détacher. Corre avança son visage vers le sien, elle ne su que faire. Une sorte de frisson la parcourut lorsqu’elle sentit sa main se poser sur son visage. Que leur arrivait-il ? Son visage se rapprochait toujours lentement du sien. Ses lèvres se posèrent à la commissure des siennes. Que devait-elle faire ? Le repousser ? Oui, elle l’aurait voulu mais son cœur lui disait le contraire.

Elle hésitait mais Corre pris les devant et laissa glisser ses lèvres sur les siennes. Elle en fut d’abord surprise, mais décida d’écouter son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine. Elle répondit à ce baiser que se fit très langoureux. Elle sentit ses bras glisser autour de sa taille, il l’enlaça. Ses mains glissèrent sur ses épaules. Il l’attira à lui, Laure glissa sur ses genoux dans le baquet… leur baiser se poursuivit un moment. Puis ils se regardèrent partagés entre la surprise, le comique de leur situation, et la douceur du moment qu’il venait de vivre.

Ils se sentaient heureux comme deux gamins. Ils se sourirent et Laure lui murmura :

- Je pense que nous devrions descendre, ils vont nous attendre pour le repas…

Corre lui fit signe de la tête que oui, tout deux étaient émus au plus haut point. Ils sortirent de l’eau. Corre se vêtit et Laure alla se changer.

Quelques minutes après, il passa la chercher pour descendre. Sans une parole, il lui tendit la main, qu’elle prit dans la sienne, et s’avancèrent vers les escaliers.
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Corre referma la porte qu’elle venait presque de franchir, la faisant rentrer à nouveau dans la chambre. Il la regardait avec insistance puis il lui ouvrit son cœur. La jeune femme allait prendre la parole mais son doigt vint se poser sur ses lèvres et l’en empêcha. Le jeune homme n’avait pas fini… Laure était troublée, émue, ses yeux s’était emplis de larmes.

Il était face à elle. Les questions s’entrechoquaient dans sa tête. Lors de ce baiser, elle avait ressenti une telle sensation. Et là, son meilleur ami, son confident qui lui disait qu’il l’aimait, qu’il l’avait toujours aimé…

Lorsqu’il se mit à genoux et qu’il prononça ses dernières paroles, elle ne put retenir la larme qui coula le long de son visage. Sentir ses bras autour de sa taille et sa tête contre son ventre… Elle ferma les yeux, tout se bousculait dans sa tête. Mais il fallait qu’elle se rende à l’évidence, leur rapprochement, leur entente si parfaite, leur complicité envers et contre tous…

Laure se laissa tomber à genoux, leurs visages à quelques millimètres l’un de l’autre. Elle laissa couler ses larmes sans retenue. Corre la fixait, il attendait qu’elle parle, qu’elle lui réponde, il ne savait que penser de ses pleurs… Il passa ses mains sur son visage pour lui essuyer les joues. A travers ces larmes, elle lui sourit et prenant à son tour une profonde inspiration, elle se lança.

- Corre, tu es tellement pour moi… Elle plaça sa main sur sa poitrine, sur le tatouage qu’elle lui avait fait. Depuis un bon moment, tu es mon meilleur ami. Mais je mentirai si je te disais qu’aujourd’hui, je ne ressens rien d’autre que de l’amitié. Le baiser que nous avons échangé tout à l’heure a été une révélation pour moi.

Le visage de Corre s’était éclairé, il lui souriait. Elle poursuivit donc dans un souffle, presque un murmure :

- Je t’aime Corre.

Il la serra très fort dans ses bras et ils échangèrent un long baiser. Ils étaient à ce moment précis, les plus heureux au monde, ils s’aimaient… Corre se releva, emmenant Laure avec lui, il la souleva dans ses bras et l’embrassa à nouveau. Leurs lèvres se détachèrent enfin, ils se sourient et ne prononçant aucune autre parole, ils se dirigèrent vers la porte. Pas besoin de rajouter quoi que se soit, il y a des regards qui en disent bien plus long. Les deux amoureux descendirent les escaliers main dans la main et rejoignirent leurs amis en cuisine pour le repas.
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Plantée devant sa porte, Attala hésitait.
Pour la première fois depuis une semaine, elle n'avait aucun client.
Ce matin elle en avait profité pour laver et récurer les planchers, renouveler la paille des matelas et battre les courtepointes et draps.
Après avoir avalé un brouet consistant, elle sortit pour finir ses tâches en nettoyant le seuil de son auberge. C'est seulement à ce moment là qu'elle s'aperçut que la journée était belle et fleurait bon le printemps (malgré les odeurs douteuses qui montaient de la ruelle!)

Enfin! Il estait plus que temps... Et si j'en profitais pour musarder?

Elle songea d'abord à l'invitation de Langededouceur mais la journée était déjà bien entamée.

La plage? Hum... trop loin!
Et si... et si je prenais un bain maintenant que j'ai ma propre étuve? Ca fait si longtemps....

Très longtemps en effet, Narbonne ne possédant pas de bain publique et le lavoir étant un poil trop froid à son goût, Attala avait dû jusqu'à présent se contenter de toilettes de chat à la nuit tombée une fois ses clients servis et couchés. N'ayant pas de chambre, elle n'avait que peu d'intimité à l'auberge. Mais depuis peu, elle avait installé cette baignoire à l'étage et Laure et Correba avaient semblé l'apprécier...

Pourquoi pas... Je pourrai mesme utiliser le flacon d'eau de rose que Messer Lange m'a grâcieusement offert...

L'idée la tentait de plus en plus.

Y'a plus qu'à faire chauffer l'eau et monter les seaux!

Ravie à l'idée de patauger en toute quiétude, elle allait rentrer quand elle aperçut dans la ruelle animée une silhouette familière, un pêcheur de sa connaissance....
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Bien le bonjour Messer Asterix!
Des clients? Pas un, mon auberge est déserte... Oh! Par Christos....

Malgré elle, après avoir chaleureusement salué le blond pêcheur, Attala recula d'un pas en fronçant le nez.

Mon ami... En un mot comme en cent....Tu puis!
Une méchante odeur de poisson crevé... sans vouloir te vexer, c'est point comme ça que tu pourras attraper des donzelles dans tes filets!
M'est avis qu'un bon bain... Enfin, je dis ça...

La jeune femme se mordit la lèvre. Encore une fois, elle avait parlé sans réfléchir. Discrètement, elle s'obligea à respirer par la bouche... Cela valait mieux que de défaillir!

Heu... Désolée... Mais entre! Ta visite ma fait grand plaisir malgré l'odeur! Oups... Qu'est-ce qui t'amène céant?
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asterix écouta attala l'acceuilir il souriait, mais quand elle recula et lui dit qu'il puait , astérix pensa: encore .... ça doit cesser! Elle laissa echapper l'eventualité d'un bain pour eliminer cette odeur oppressante, asterix souriat

eh bien tout d'abord je t'ai amené une bouteille de lambig que je suis sur, tu appreciera mais attention pas boire trop trop vite !

et par ailleurs puisque tu emet l'hypothese d'un bain je suis venu en ces lieux pour une requete! etant donné qu'il n'y a pas de client comme tu viens de me le dire je me demandais si il etait possible que je prenne un bain afin de comment dire...liberer la ville de mon odeur si pesante comme j'ai pu le remarquer dans les rues!



asterix rentra dans l'auberge qui ma foi etait chaleureuse puis dit a attala

tu me ferais visiter l'auberge j'aimerais bien la connaitre ?

asterix écouta les recommandations d'attala, il posa son sac contre un mur posa le chaudron sur le foyer. Attala mit de l'eau dans ce chaudron et asterix entretenait le feu

Attala semblait montrer beaucoup d'interet pour le présent qu'asterix venait de lui offir il souriait

ça t'intrigue hein cette bouteille de lambig??

il versa un peu de lambig dans chacun des gobelets que lui donna l'aubergiste puis il lui dit en lui tendant son verre rempli.

Ceci est breton fait a base de pommes, c'est un digestif qui a plusieurs dizaines de degrés pour lui suivant la fabrication ça peut monter tres haut! C'est l'alcool des guerriers ça tu m'en diras des nouvelles!

c'est vraiment sympathique de ta part de m'acceuillir comme ça surtout pour un bain. Je touve ton auberge tres chaleureuse en passant ! dit il en ayant un grand sourire

asterix trinqua avec attala

Aulambig et a mon prochain bain alors santattt

il but une razade,plus habitué qu'attala a ce breuvage, asterix ne'aurais jamais pensé qu'elle en boirait autant que lui, cependant il aperçut le visage d'attala qui devint plus rouge que rouge.

il la regarda se demandant si elle n'en avait pas bu trop puis elle dit :

"euf, keuf, keuf... keuf...oh.... keuf, keuf.... Gné pas potib!! Keuf... Misère!"

apres ces bruits il comprit tres vite.

mais non attala je ne veux pas ta mort bien au contraire, je t'avais prévenu tu ne m'a pas ecouté rhooo ! Je vais te chercher un verre d'eau tu en as besoin.

il s'empressa d'aller chercher un verre d'eau et de l'apporter a la dame rouge quand il revint il s'aperçut qu'attala avait enlevé a coiffe et delacé un peu son corsage. Il pensa "ça a du la secouer"

tiens ton verre d'eau atta euh tu ne veux pas t'aérer ou te passer de l'eau sur le visage ça a l'air de t'avoir fait un choc non?


etrangement il n pouvais s'empecher de la regarder avec des yeux comprehensifs et balladeurs et de sourire en la voyant rouge comme cela

Toujours sur les fesses, Attala regarda Asterix et son verre d'eau d'un air goguenard... c'était pas avec ça qu'elle allait éteindre l'incendie déclenché par le lambig!

Enfin, c'est mieux que rien...

D'une main, elle saisit le gobelet et s'en aspergea le visage.

Oups... Mercé! Ben ma foi... c'est fort ton jus de pomme mais cela dit... assez goûteux!

La jeune femme claqua la langue avec une moue d'appréciation avant de se relever, dégoulinante.

Ouf... ça va mieux. Tu m'en resserts une lichée maintenant que je sais à quoi m'attendre?

Apparemment ravi de son effet, Asterix avait un petit sourire en coin mais avant qu'il puisse la resservir, des coups retentirent à la porte.

Crénom! Pas moyen d'estre tranquille... Désolée, je vas voir.

Attala s'essuya le visage avec le bas de son tablier et alla ouvrir.
Un homme pas très reluisant se tenait devant la porte. Jetant un coup d'oeil aux alentours, elle aperçut une charette.

Bonjorn... C'est pour quoi? Vous désirez une chambre?
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L'homme vit la porte s'ouvrir sur une jeune femme. Il la regarda de la tête au pied et ce demanda ou il etait tomber. Il fut surpris de l'odeur de marée qui reignait dans l'auberge. Mais encore plus lors que la jeune femme ouvrir la bouche par son haleine qui empestait l'alcool.
La jeune femme legerement humide le corssage defait lui paru bien jeune et il lui dit d'un ton paternaliste:

Ma cherrrre enfant vous devrrriez vous rrrevetirrr, aprrres quoi allez me cherrrcher votre patronne, c'est elle que je desir voir!

L'homme se demanda encore plus ou il etait tombé.

Excuser moi c'est bien une auberrrge ici? C'est pas un clac?

Dans se cas si j'peut vous donner un conseil ma p'tite, c'est pas une tenue pour accueillirrr les client et a plus forrrte rrraison si un d'eux vous atends, a moins que ce soit pour la baguatelle mais bon !
Et si vous buviez moins vous n'aurrriez pas chaud!
mais ce que j'en dit c'est pourrr vous et vot' rrreputation ma p'tite dame.

Bon j'suis pas la pourrr ça moué mais pour livrrré, j'ai quatre sterrre de boué pour vous qui sont payer et je doit les mettrrre où vous voulez?

De mal en pis... adieu quiétude, oisiveté et bain.... Est-ce que toute la ville s'est donnée le mot pour me gâcher mon après-midi?!

Attala regarda sur son bras nu la marque laissée par les doigts de Langededouceur.

C'est qu'il a une forte poigne le bougre!

En se demandant où était passé l'homme galant, souriant et calme qui lui avait ouvert son coeur. Là, il semblait furieux et pas seulement contre le livreur.
L'aubergiste inspira un grand coup, relaça son corsage en tournant sept fois sa langue dans sa bouche puis, son calme revenu, leva les yeux vers Langededouceur.

Tout doux mon ami... Et d'un, ma tenue ne regarde que moi quand je suis chez moi. Et de deux, je viens de goûter un alcool de pomme fameux ce qui explique l'odeur mais....

Attala ferma les yeux en manquant laisser échapper un juron: dans l'esclandre elle avait oublié Asterix!

Par Christos! Pourvu qu'il ne s'en mêle point! Pas la peine qu'il vienne ajouter son grain de sel à une situation déjà compliqué... si y bouge un doigt... y sera privé de bain!!

N'osant se retourner pour vérifier ce que faisait le blond pêcheur, Attala enchaina:

Mais que toi Lange tu me réprimande, passe encore... quoique... Par contre, ce fichu livreur qui ne me connaît ni d'Eve ni d'Adam..

Tirant à son tour Langededouceur par le bras, la jeune femme ressortit pour dire son fait au bonhomme toujours planté devant la porte.

Faites excuses, mon ami a cru bien faire mais.... Ma réputation mon bon Monsieur ne regarde que moi! De même que ma tenue! Non mais!! Est-ce que moi je juge vot'e drôle d'accent? Non! Alors de grâce, épargnez-moi vos remarques!
Quant à vostre chargement... J'ai rien commandé ni acheté mais c'est toujours ça de gagné. Entassez ce bois dans la cour si ça vous chante...

En s'écartant du seuil pour laisser passer le livreur, elle désigna la porte qu'on apercevait à l'arrière de la salle commune.

Tiens... Où c'est qu'il est?

Asterix semblait avoir disparu. Sur la table, trônaient une bouteille et deux gobelets....
Revenant au livreur, elle termina:

C'est la porte là au fond. Je vous laisse faire.

Puis, après un soupir reflétant contrariété et contrition, Attala s'adressa à Langededouceur.

Quant à toi Messer Lange, ne te soucie point de moi et fais ce que tu as à faire. Je pense être assez grande pour me débrouiller seule et j'ai la situation en main. Tu peux me faire confiance.... Je te souhaite une bonne fin de journée...

Attala espérait de tout coeur que les choses allaient en rester là.
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L'homme fut interloquer par la venue du jeune homme qui lui ferma la porte au nez. Il ne compris pas et resta là, regadant sa charrette et la porte, la porte et sa charrette,....la porte se reouvrit.
la jeune feme le corsage en place apparue.

je vous disait c'la pourrr vo'te bien ma p'tite dame vous pourrriez e'tes ma fille. Moué c'que j'en dit.

Suivant les conseille de la jeune femme il mis le bois dans la cours en bougonnant

Mon accent? J'ai pas d'accent moué, elle c'est pas entendu. C'est elle qui as un accent.

Une fois Langededouceur parti, Attala soupira. Elle espérait ne pas avoir été trop brusque.

Mais quand mesme... Qu'est-ce qu'y lui a pris de me sauter dessus comme ça? Et son air soupçonneux... Est-ce qu'il sait que j'ai de la compagnie? Bah... de toutes façons, j'ai rien à me reprocher que je sache! Je m'expliquerai plus sereinement avec lui à l'occasion.
Bon, revenons à nos moutons ou plutôt à mon pêcheur! Où qu'il est passé? Avec l'odeur qu'il répand, y devrait pas être difficile à dénicher....

Sourire aux lèvres en songeant à ce qui attendait Asterix, Attala s'avança vers la table où se trouvaient la bouteille d'alcool et les gobelets. Ces derniers étaient pleins...
Le livreur étant toujours occupé dans la cour avec le bois, Attala en profita pour vérifier si le lambig lui ferait le même effet que la première fois. Elle s'empara d'un gobelet et le vida à petites gorgées en claquant la langue entre chaque.

Mmm...On s'y fait... je dirai mesme que c'est fameux!

Quand le livreur réapparut, elle reposa vivement le gobelet vide et s'essuya la bouche de la main en essayant de prendre un air dégagé.

Hum... Vous avez fini? Fort bien. Juste, avant que vous ne partiez, vous ne m'avez point dit... Qui vous a mandé de faire cette *hips* livraison? Tant qu'à faire, j'aimerai savoir qui je dois *hips* remercier!
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Une fois le livreur bien pensant parti, Attala regarda la bouteille de lambig. Un troisième gobelet l'aurait bien tentée...Mais il y avait plus urgent: un bain!

Où est-il passé?

Se dirigeant vers la cheminée, elle vit que le chaudron avait été retiré du feu. rapidement, elle en remplit un autre et l'installa sur le trépied. Puis elle alla chercher deux seaux.
Un craquement du plancher à l'étage lui fit lever la tête.

Qu'est-ce qu'il fiche là-haut? il visite?
Oh... par le Très-Haut! Il va me répandre cette odeur de poisson crevé dans toute l'auberge!

Lâchant les seaux, Attala ouvrit la porte donnant sur la cour et cria:

Messer Asterix! Messer Asterix! Viens donc m'aider à monter les seaux!
Et t'avises pas de mettre tes fesses sur les lits! En tous cas pas avant d'avoir pris ce fichu bain! Sinon tout mon establissement va puir le poisson...
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Attala regarda Asterix en soupirant.

Ah! Les hommes... soit ils sont trop protecteurs, soit méfiants à outrance, soit ils n'ont jamais pris de bain... ou alors il y a très longtemps! Et on ose dire que les femmes sont compliquées...pfff!

Voyons Messer Asterix, tu crois quand mesme pas que deux seaux y suffiront pour remplir le baquet? D'accord, l'est point bien grand mais avec deux seaux t'auras que le bout des fesses de mouillé et crois-moi, vue ton odeur... c'est loin d'estre suffisant!
Enfin, puisque tu connais les lieux à présent, je te laisse monter ces seaux pendant que je remplis les suivants.
Il nous faudra bien dix seaux d'eau froide et tout autant d'eau chaude afin que tu en aies jusqu'au cou!
Ce qui nous fait pas mal d'allers et retours... Allez zou!! hardi matelot!
Et ne t'inquiètes point, je crois que nous ne serons plus dérangés .

Et il en fut ainsi, tandis qu'Asterix montait les seaux, Attala en remplissait d'autres et les lui tendait à son retour... Pas folle la guêpe!
Le pêcheur redescendit un peu "essoufflé" de son dernier voyage.
L'aubergiste lui tendit avec malice un gobelet de lambig.

Tiens! Pour ta peine... Tu l'as bien mérité! II ne reste plus que deux seaux d'eau chaude et je m'en occupe. Pendant ce temps, va à l'étuve, enlève ces vestements que je puisse les laver et installe-toi dans le baquet... Tu as de la chance, j'ai acheté ce matin un bloc de savon: comme chez les nobles qu'on va faire! Quand j'en aurai fini avec toi, tu attireras les donzelles comme les fleurs avec les abeilles... foi d'Attala!
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Voilà! J'arrive!

Attala posa les deux seaux fumants et ouvrit la porte de la salle de bains. A l'intérieur il régnait une chaleur humide. Elle allait refermer la porte quand elle avisa le tas de linges au sol. D'un air dégoûté, elle attrapa les vêtements et les laissa tomber dans le couloir.
Puis, la porte refermée elle prit savon et gant de crin dans le panier contenant le nécessaire de toilette avant de se retourner vers Asterix.
Celui-ci souriait béatement dans son baquet.
La jeune femme le regarda avec l'air d'un soldat en mission.

Alors? C'est pas mieux que tes bains de mer?
Et tu vas voir, quand j'en aurai fini avec toi... Tu brilleras comme un écu neuf!
On commence par la tignasse, plonge la teste dans l'eau... je te prie.

En attendant qu'Asterix s'exécute, Attala passa derrière lui et enleva son corsage pour être plus à l'aise (que les bonnes âmes se rassurent, dessous elle porte une chainse de gros drap!).
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Pour sûr que ça fait du bien.... surtout pour l'odeur tu vas voir!

L'aubergiste pouffa puis, absorbée par sa tâche en oublia de jacasser.
En lavant les cheveux d'Asterix, elle se prit à sourire.
Ce geste la ramenait presque deux ans en arrière avant qu'elle ne s'enfuit.
Dans la maison familiale, depuis ses onze ans, c'était elle qui s'occupait du bain de ses frères pas encore mariés. Et notamment le plus jeune Adrian, dix ans de plus qu'elle et blond comme Asterix.
Savonnant et frottant, elle se revit montée sur un tabouret pour atteindre leur tignasse. C'est qu'ils étaient grands ses frères... et cavaleurs!
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le père avait décidé de renvoyer la servante qui officiait à l'étuve. A ce qu'il semblait, un ou plusieurs des garçons avaient pris la mauvaise habitude de lutiner la femme en question. Et la pauvre s'était retrouvée enceinte de leurs oeuvres.

Une fois qu'Attala jugea la tête d'Asterix assez frottée et couverte de mousse, elle lui versa lentement le premier seau d'eau chaude sur la tête pour le rincer.

Une bonne chose de faite! A la suite....

L'aubergiste commençait à avoir chaud, elle remonta ses manches.
En savonnant les épaules -ma foi fort musclées - du pêcheur, elle effleura du doigt une petite cicatrice qu'il avait au creux de l'une d'elle.

Hum... qu'est-ce que cela? Un accident de pêche? Un mauvais coup?
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Un coup de poignard? Tes arrières? La Bretagne....

Les paroles d'Attala étaient un peu décousues, et pour cause: sous ses doigts elle venait de prendre conscience de la peau chaude d'Asterix et sur sur doigts à elle, les siens...

Qu'est-ce qu'il vient de dire? Ah oui...

Soudain, la jeune femme eut un coup de chaud et ce n'était ni le lambig ni la température de la pièce qui étaient en cause...
Elle venait de se rendre compte qu'Asterix n'était en rien un de ses frères, qu'elle était seule avec lui, qu'il était très bien bâti et qu'il semblait ravi de la situation!
Rougissante, elle voulut retirer ses doigts de ceux d'Asterix mais ce faisant, son autre main lâcha le savon qu'elle tenait.
Savon qui glissa dans l'eau ...savonneuse.

Gloup....

Oups...

Sans réfléchir, Attala passa sur le côté et plongea les mains dans le baquet, à la recherche de son savon.
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Penchée en avant, bras et mains dans l'eau savonneuse, Attala tâtonnait, tâtonnait, tâtonnait...

Quand Asterix se redressa pour se mêler de l'aider avec un sourire en coin, elle évita de croiser son regard, tâtonnant toujours...
Quand, sous l'eau il s'hasarda à la frôler, elle se demanda où dans un baquet si petit un morceau de savon pouvait bien se cacher!?

Quand il l'éclaboussa, trempant sa chainse qui se colla à sa peau et l'aveuglant par la même occasion, elle comprit que la situation menaçait de prendre une tournure... glissante...

C'est bien le moment de bâtifoler! Messer Asterix tu es pire qu'un marmot! Tiens-toi tranquille!

Menaça-t'elle en secouant la tête pour se débarrasser de l'eau qui lui tombait sur les yeux.
A cet instant, sous ses doigts, elle crut enfin sentir son savon et l'empoigna fermement.
Mais alors qu'elle allait le sortir de l'eau, elle devint cramoisie... ce qu'elle avait en main était chaud, palpitant et bien plus tendre qu'un morceau de savon....

Oups... Iésu Maria!!!

Dans une grande gerbe d'eau, Attala retira ses mains du baquet en éclaboussant le baigneur et en innondant ses jupes ainsi que le sol de la pièce.
Ne sachant où se mettre, elle porta les mains à ses joues en regardant Asterix avec l'air d'une nonne qui vient d'avoir une révélation divine...foudroyante!
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Pressée contre le corps nu d'Asterix, Attala avait la tête qui tournait. Cette bouche sur la sienne... Elle avait l'impression de perdre pied, de se noyer... Prise dans un tourbillon de sensations, elle en oublia de se débattre.
Quand enfin Asterix la relâcha, l'air égrillard, elle manquait d'air et le sang battait à ses tempes.
Troublée par ce baiser, elle baissa les yeux. Sa jupe était trempée. Si ça continuait ainsi elle n'aurait bientôt plus un poil de sec!

Miséricorde! qu'est-ce qui m'arrive?

Tentant de retrouver son calme, elle inspira profondément puis releva la tête vers le pêcheur le regardant résolument dans les yeux même si elle était bien tenter de vérifier si ce qu'elle avait senti entre ses doigts et contre son bas-ventre....

Non! Satanée curiosité!

S'approchant à nouveau, elle pointa son index sur le torse masculin en menaçant:

Messer Asterix! Je commence à me demander si tu n'avais point une idée en teste autre que le bain en venant ici...
Mais je suppose que je ne dois m'en prendre qu'à moi-mesme... J'aurai dû m'en douter après ce baiser dans la grange...
Passons! Assieds toi et ne crois pas m'impressionner par tes baisers et ton.. tes... j'ai vu ceux de mes frères! Et à ce que je sais, quand on en a vu un... On les a tous vus!
Mais d'abord, puisque tu es pêcheur de ton estat. Pêche donc mon savon dans ce baquet et rends-le moi!

Elle faisait la fière mais n'en menait pas large, grisée par le lambig et les grands yeux bleus coquins.
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Empêtrée dans ses vêtements gorgés d'eau, aveuglée par ses cheveux dénoués qui lui tombaient devant les yeux et crachant l'eau savonneuse avalée lors de la chute d'Asterix, Attala tentait d'évaluer la situation.
Une chose était sûre, elle était en train de prendre un bain toute habillée en compagnie d'un homme tout déshabillé!
Le baquet étant très étroit, l'aubergiste tenta malgré tout de se redresser. Mais ce faisant, elle prit un malin plaisir à s'appuyer sur le corps musclé nu sous elle.
Une fois à genoux entre les cuisses d'Asterix, elle récupéra sa coiffe qui flottait dans ce qui restait de l'eau du bain.
Puis, elle regarda le pêcheur qui riait toujours, hésitant entre le meurtre ou un baiser pour le faire taire...

Comment ça si j'ai rien?! regarde dans quel estat je suis! Hormis mon corsage j'ai plus un seul vestement de sec... Scrogneugneu!

Suivant le regard d'Asterix, elle baissa les yeux sur sa chainse qui lui collait à la peau et ne cachait plus grand chose de sa poitrine qui pointait hardiment sous le tissu.

Oh...Fripon! C'est donc ça que tu reluques...? Attends voir...Moi aussi je peux jouer!

Et elle lui envoya une grande gerbe d'eau dans la figure, histoire de faire disparaître ce grand sourire qu'il arborait.
Ensuite, troublée malgré elle par ce corps si proche, la jeune femme essaya de se lever pour échapper à la tentation d'en découvrir plus.
Elle venait de comprendre qu'à ce jeu sa vertu risquait gros...
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Les lèvres en feu, Attala reprenait son souffle.

Ah... bah au moins, ça a le mérite d'estre clair! Une donzelle! Y me prend pour une donzelle! Y va me le payer! Mais mon Dieu... qu'il est séduisant ce scélérat!

Serrée dans l'étreinte d'Asterix, elle leva les yeux vers la bouche qui venait de fougeusement l'embrasser et d'un sourire malicieux lui lança:

Un bain avec toi? Quelle bonne idée... mais attends donc que je me mette à l'aise d'abord!

Puis elle lui déposa un baiser furtif au coin des lèvres avant de se redresser à nouveau.
Sans attendre, elle saisit sa jupe et enjamba le baquet. A terre, une immense flaque d'eau s'étendait.
Se retournant vers Asterix, Attala afficha un sourire trompeur.

Tu as raison mon beau pêcheur, mes vestements m'embestent.

En tremblant un peu (elle n'avait pas l'habitude de ce genre de choses) elle dénoua la corde qui retenait sa jupe trempée et laissa celle-ci lentement tomber au sol. Ensuite, elle saisit le bas de sa chainse pour la relever... mais s'arrêta à mi-cuisses.

Oh... j'oubliais... ajoutons donc d'abord ce seau d'eau chaude...

La jeune femme souleva le lourd seau avec difficultés puis déversa en une seconde tout son contenu sur la tête d'Asterix!
Et sans plus s'attarder, lâchant le seau vide, elle quitta la pièce avant qu'il ne puisse la retenir.
Dans le couloir, Attala saisit les vêtements masculins qu'elle avait posés là peu auparavant.

Je les prends, c'est plus sûr... Il osera point sortir sans ses effets...

Entrant dans la chambre attenante, elle ota le drap du lit et, frissonnante, se hâta de quitter sa chainse qui ne cachait plus grand chose de ses formes.
Nue, elle hésita un instant, regardant de tous côtés avant de cacher les vêtements du pêcheur sous le grand lit. En se relevant, elle entendit du bruit dans l'étuve à côté. Remis de son "arrosage", Asterix devait être en train de sortir du baquet.
Avec un rire nerveux, Attala se dit:

Il ira pas bien loin nu comme un vers...

Puis, vivement, tenant le drap roulé en boule sous le bras, elle sortit dans le couloir.

Personne...

Et descendit l'escalier avant d'entrer dans la salle commune.

Ouf... une folie que j'ai failli faire...

Une fois loin de la tentation, elle rougit en repensant à ce qui venait de se passer tout en s'enroulant tant bien que mal dans le drap de toile.

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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

Perdue dans ses pensées, Attala sursauta en voyant débouler le blond pêcheur nu comme un vers et pas du tout honteux de se montrer à elle ainsi.

Faut dire, il aurait tort... Est-ce que tous les pêcheurs de Narbonne sont aussi bien pourvus? Crénom! Qu'est-ce que je raconte moi?

Cours ma fille! cours! Taïau!!

Le drap enroulé sous les bras, Attala appeurée détalla à l'approche d'Asterix.
S'ensuivit une course effrénée et hasardeuse autour des deux tablées de l'auberge.
A ce jeu, la jeune femme savait bien qu'elle ne faisait pas le poids, empêtrée dans son drap. Cependant, à chaque fois que son poursuivant pensait l'avoir coincée, elle se tortillait pour lui échapper.
Finalement, épuisée elle abandonna et le laissa tomber au sol, près de la cheminée, partagée entre le rire et la peur.
Levant les mains et les yeux vers lui, elle fit mine de l'implorer .

Pitié Messer... Arrêtons là...Je... Je vas te rendre tes vestements... mais admet que tu avais bien mérité ce seau... et en plus, tu aurais tort de te plaindre... snif... Tu sens bon à présent! Mais de grâce...


Attala rougissante balaya d'un regard le corps nu de l'homme avant de revenir à son visage.

Cache-moi ce ... hum... ces joyaux que je ne saurai voir... ma pudeur est mise à rude épreuve...et dire que je dois bientôt être baptisée...

Tout d'un coup, la brunette frissonna malgré le feu dans son dos, elle batifolait et n'avait pas songé aux conséquences. D'une voix faible elle ajouta:

Je crois... je crois qu'un petit remontant serait le bienvenu... y'aurait'y encore de ce lambig?
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

asterix retrouva attala dans la salle commune, elle ne savait plus ou se mettre elle rougissait etonnée de voir le pecheur debarqué devant elle. Lui tres a l'aise avec sa personne, réalisa qu'a present il sentait bon apres qu'elle le lui signala!



c'est bien vrai que je sens bon a present merci beaucoup. d'accord nous allons nous arretez la meme si c'est a contre coeur pour moi!

il lui souriait. attala semblait vouloir un remontant, il commença a se rapprocher de la table pour lui servir le breuvage breton que asterix lui avait offert et qui lui avait donné un bon coup de chaud la derniere fois. il lui tendit le verre bien rempli

tiens je t'en prie voila......

quand tout d'un coup la porte de l'auberge s'ouvrit laissant rentrer la lumiere et par la meme occasion une silouhette qu'on ne distinguait pas vraiment. quand ses yeux virent un peu plus clair il reconnut elfarranne a sa chevelure blonde et a son allure posée. il s'arreta net et la regarda puis regardait le corps d'attala puis le sien il etait un peu surpris tout d'abord puis un peu géné. Mais il ne voulait pas montrer cette gène alors il dit a elfie sereinnement:

tiens coucou elfie ça va? tu veux un peu de lambig?

il esperait que la situation ne dégènerait pas trop......

Elfarranne regardait toujours les deux jeunes gens. Astérix le plus naturellement du monde lui dit :

Puis Attala qui elle avait eu au moins la décence de s’envelopper d’un drap lui dit aussi

Elfie se demandait ce que pouvais être ce breuvage. Effectivement, elle avait bien besoin d’un remontant, mais elle pensait se délecter de l’hypocras de l’aubergiste.

Suivant les indications d’Attala, elle s’assit et se servit une choppe de ce mystérieux liquide. Elle en bu une bonne gorgée et se mit à tousser. Sa gorge était en feu. Heureusement qu’elle était assise, sinon ses jambes aurait céder. La jeune femme avait le souffle coupé. Elle sentait qu’elle devenait toute rouge.

Pendant qu’elle buvait, ou du moins s’étouffait Attala, avait donné un morceau de son drap à Astérix pour que celui- ci cache sa nudité. Il faut dire que de voir ainsi son ami nu la troublait beaucoup. Elle ne pensait pas qu’il était si bel homme. D’ailleurs Attala la belle brunette avait également un très joli corps, du peu qu’elle en devinait malgré le drap qui la couvrait

Puis l’aubergiste s’enfuie laissant Elfie au bon soin d’Astérix.

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Elfarranne regarda Astérix pendant que celui- ci se couvrait d’un drap, il le faisait avec tellement de naturel qu’Elfie en avait presque oublié que quelques instants plutôt, il était nu comme un vers. Pendant que la jeune femme se remettait de son breuvage, le jeune homme lui dit :

alors elfaranne comment trouve tu ce lambig? il donne chaud n'est ce pas ça avait surpris attala aussi euhh pour qui ce qui est de notre tenue il s'agit d'un malentendu hein moi je sort du bain et attala a eu le malheur de tomber dedans egalement héhé je suppose que tu dois etre surprise de nous voir comme ça

Retrouvant la parole, elle lui dit :

Dis donc, c’est fort ta boisson, tu aurais pu me prévenir. En parlant de coup de chaud, j’en ai un sacré et je me demande si un bon bain tiède me ferait du bien. L’hypocras ne me fait pas le même effet heureusement.

Peux tu me conduire au baquet et t’occuper de l’eau, j’i l’impression que cela bout à l’intérieur de moi. Alors comme cela tu prenais un bain et Attala par accident t’as rejoins ? Dis ton breuvage, ce ne serait pas un truc pour faire succomber les femmes ?

La jeune femme sourit en parlant à Astérix, puis elle attendit qu’il lui montre le chemin. Ayant trop chaud, elle commença à délacer son corsage, pour avoir plus d’air.
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A l'étage, penchée sur son coffre, Attala cherchait en vain quoi mettre en attendant que ses vêtements sèchent.
Finalement, elle finit par dénicher une paire de braies blanches, la chainse mainte fois ravaudée qu'elle portait en arrivant à Narbonne ainsi que sa vieille pélerine grise.

C'est mieux que rien...

Au moment de refermer le coffre, son regard tomba sur les cadeaux de Langededouceur. Du bout des doigts elle caressa le Livre d'Heures qu'elle n'avait pas encore ouvert en soupirant.

Messer Lange... mon ami... Je me demande ce que tu vas penser de tout ça? Si jamais tu l'apprends...

Puis, renonçant à aprofondir le sujet pour l'instant, elle se releva et enfila les vêtements secs avant d'aller prendre ceux d'Asterix restés sous le lit dans la première chambre.
Elle était encore à genoux en train de les renifler d'un air dégouté quand des pas se firent entendre dans le couloir...
Le temps qu'elle se lève et atteigne la porte pour jeter un coup d'oeil, elle entrevit fugitivement un bout de tissu rose et la porte de l'étuve qui se refermait.

Elfarranne?!

Un fou rire la prit qu'elle réprima tant bien que mal.

Tiens, elle aussi... Décidemment, c'est point une auberge que j'aurai dû ouvrir mais des bains publics!!

Mais quand la voix d'Asterix se fit entendre en réponse à un propos d'Elfarranne, Attala en resta bouche béée, à la fois étonnée et vexée.

Eh ben! Voyez-vous ça? Ce fripon lui fait les honneurs de mon étuve... Y perd point de temps le bougre! Pfff... les hommes....

Sa fierté féminine venait d'en prendre un coup.
Elle tourna les talons, résistant à la tentation d'entrer dans la pièce d'eau pour interrompre ce qui s'y passait, ramassa tous les vêtements, descendit l'escalier, alla chercher sa brouette dans l'écurie et...

En route pour le lavoir!

Elle avait besoin de se calmer un peu en frappant sur les vêtements du pêcheur ... à défaut de leur propriétaire!
Pas un instant elle ne pensa qu'Asterix serait coincé à l'auberge sans ses vêtements.
Ses pensées étaient toutes occupées par ce qui pouvait bien se passer dans la salle de bains à ce moment même...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

(Quelques semaines plus tard)

Attablée dans un coin de la salle commune, éclairée par une chandelle et le rougeoiment du foyer, Attala comptait ses écus.
100, 110, 120... Pour que ça soit plus facile, elle avait fait de petites piles. 220, 230, 240... Depuis dix mois qu'elle avait ouvert son auberge, elle s'était constitué un joli pécule. 450, 460, 470... En tant que tisserande elle n'avait pas à se plaindre non plus... 780, 790, 800... Entendant un bruit à l'étage, elle arrêta un instant son comptage. Pour être tranquille, elle avait attendu que tous ses clients soient couchés... 990, 1000, 1010... La somme commençait à être intéressante et de nouvelles perspectives s'ouvraient à elle... 1100, 1110, 1120...

De nouveaux vestements? Une houppelande? Lange m'a dit....

A l'évocation de son soupirant, elle sourit et son coeur fit une embardée. Langededouceur lui avait fait remarquer que pour une tisserande elle avait à peine de quoi se changer. 1220, 1230, 1240...

Ou alors améliorer l'étuve et acheter un baquet plus grand?

La pensée d'Asterix nu la fit pouffer puis froncer les sourcils. Depuis ce bain particulier, elle l'avait à peine vu et il semblait morose... 1350, 1360, 1370...

Et pourquoi pas voyager, partir sur les routes?

Parfois, elle se languissait de revoir son père et ses frères, de revoir les amis partis au loin et de découvrir de nouvelles têtes... 1420, 1430, 1440... Soudain elle s'arrêta et mis deux piles de côté pour donner à la quête et aux mendiants après la messe... 1500, 1510, 1520... Quelques jours auparavant, le nouveau curé de Narbonne l'avait entendue en confession et la pénitence n'était pas trop rude... faut dire aussi qu'elle n'avait pas tout dit...
Encore quelques piles à compter et Attala acheva sa tâche, les yeux brillants dans la pénombre.

Mazette! Quel magot!!

Jamais elle n'aurait pensé avoir une telle fortune.
Après avoir un instant admiré son trésor, elle remit avec précaution tous les écus dans sa cassette. Puis, ferma celle-ci, souffla la chandelle, sortit sa paillasse du recoin où elle la tenait, y mis la cassette à la place et s'allongea pour dormir, les yeux encore brillants des possibilités qui s'offraient à elle.

Et des estudes? Pourquoi pas aller à l'université? Ou alors acheter un appartement à la capitale du comté? Ou un castel en Espagne? C'est à la mode......ZZZZZZZ

La petite aubergiste qu'elle était se prenait à rêver...
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Pffff.... bannière partie en fumée elle-aussi!

le lendemain asté se promena dans les rues de narbonne reflechissant, pensant a plein de choses, il s'arreta un moment devant l'auberge d'attala.

des souvenirs de baignoires arriverent a son esprit, il voulait rendre visite a l'aubergiste qu'il n'avait pas vu depuis quelques temps. C'etait de sa faute trop occupé a pécher, asterix se réfugiait sur la mer.

il frappa a la porte et attendit attala, ne sachant pas si elle etait la ou non


IL y a quelqu'un???? dit il assez fortement

peu de temps apres sa derniere visite a l'auberge de la grenouille bleue, asterix revint, attala etait partie mais il alla a l'auberge quand meme!

il se trouva face a la porte mais il ne frappait il fouilla dans sa poche et sortit les clés de la porte. En effet l' aubergiste actuellement en voyage lui avait a son plus grand etonnement donner les clés de l'auberge le temps de son voyage.

bonn aller faut que je previenne les gens!

il se mit a fabriquer des affiches et des panneaux pour prevenir les gens ça disait :

CHANGEMENT TEMPORAIRE DE PROPRIETAIRE A L AUBERGE DE LA GRENOUILLE BLEUE ASTERIX REMPLACE ATTALA LE TEMPS DE SON VOYAGE

il s'installa mit quelques elements de decorations nouveaux comme des ptits trolls sympathique pour rappeler sa bretagne natale en esperant que cela plaise aux gens.

Guilhem arriva à son tour, mis pied à terre puis attacha la bride d'Actéon à une charrette.

Voyant ses amis commencer à s'installer dans la cours, il gromella.

Bein voyons... pas encore pour ce soir le Luxe le Calme et la Volupté...
J'aurais mieux fait de rester sur mon chantier...

Guilhem se dirigea vers l'aubergiste

Mon brave, vous tombez à pic, je commençai à craindre que nous dussions dormir dehors cette nuit, alors qu'il a plu tout le jour et menace de repleuvoir.
Auriez vous quatre chambres disponibles?

Elle avait trainé Félicien, et donc elle sur son dos, jusqu’en Languedoc. Arrivée non loin derrière Russo, elle ronchonnait que ce n’était pas la destination qu’elle avait choisie pour les jours à venir. Seulement le choix n’avait ici pas grande place il faut dire.
Elle se demandait également où pouvait bien être Rose, il était ici lui aussi, elle le savait.

Trouver une auberge il fallait.. plus tard.. elle était partie faire un tour, profiter de l’accalmie, pour aller voir la mer agitée…vive les capes en tissu fin serré huilé, elle était humide certes, mais n’avait pas des allures des rat mouillé tout de même, c’était toujours ça.

Elle revint dans l’enceinte de la ville, tomba un peu au hasard sur une Grenouille, aperçut Russo et Guilhem. Additionnant 1 et 1, qui donnent chacun le sait 3.. ou peut-être 2 hein, bref, logiquement elle en déduit que c’était le lieu choisi par les ex-languedociens toulousains pour passer la nuit.
Elle leur laissa le soin de papoter avec l’aubergiste, chose qu’ils avaient semble-t-il de toute façon déjà commencé, et alla directement mettre Félicien à l’écurie et s’en occuper, se vider l’esprit, avant de les rejoindre.

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Guilhem, soulagé, était sur le point de dire à ses domestiques de monter ses bagages quand la dure réalité se rappela à lui, il n'avait pas encore de domestiques.
Il se retourna vers l'aubergiste.

Messer, je gouterai volontiers de votre... lambig.
J'aimerais aussi trouver pitance, préparez moi ce que vous voulez, mais quelque chose de consistant, chaud ou froid si les cuisines sont déjà closes.
Pendant que vous préparez ça j'irai mettre Actéon à l'écurie et je monterai mes affaires dans ma chambre.

Elle s’était glissée dans l’auberge, avait monté ses affaires dans l’une des chambres et était redescendue dans la salle commune. Là, l’aubergiste dont elle apprendrait qu’il avait un fameux nom gaulois, avait déjà sorti de quoi boire et manger.. elle regarda et regarda.. et retint un léger soupir. Pain, pâté, liquide indéniablement néfaste à la sobriété, tout ça était parfait.. pour Russo. Si elle pouvait avoir juste une tisane, du foin mouillé certain dirait, mais l’appellation de la chose la laissait de marbre, bref un truc avec de l’eau chaude.

Pas vraiment le temps de déjà embêter l’aubergiste avec sa demande que la porte s’ouvre en grand, et qu’elle se retrouve avec les tympans à moitié percés et un Rose au cou qui lui claque une énorme bise sur la joue, qu’elle lui rendit avec un sourire.

Coucou Rose

Elle lui ébouriffa les cheveux malicieusement

Ca fait plaisir de te retrouver, comment vas-tu ?

'lut Zak fit-elle quand celui-ci les rejoint.
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Ils avaient passé la soirée tranquillement dans la salle commune. A parler principalement de flamand rose, desquels chasser – surtout pas ceux de Quirin, mais les sauvages plutôt, sinon il faudrait qu’elle le dédommage pour une sombre histoire de serment et promesse de justice.
Le couillard n’était pas approprié et de toute façon Zak et Russo l’avait oublié à Foix, ce qui n’était pas plus mal. Il avait été question d’armes de jet, d’épée, et de ruse pour attirer les bêtes…

Et inévitablement, il avait été question de crevette… Ayant une affinité particulière avec les petits crustacés pour une raison qui lui était propre, il lui avait fallu être inventive pour protéger ces petites bestioles que d’aucun aimait à manger, surtout les flamands d’ailleurs. Bref, ainsi une tortueuse idée lui était venue, à savoir : faire des leurs, des fausses crevette en somme. Comment ? avec une technique bien particulière connue sous le nom d’origami. Il suffisait d’utiliser des feuilles de papier rose pour faire naitre une armée de petits – et non vivants – crustacés, tout prêt à endosser le rôle d’appât.

Forts d’avoir trouvé finalement un plan pour la chasse du lendemain, ils étaient partis se coucher chacun dans leur chambre respective. Rien de telle qu’une bonne nuit auprès de Salamandra, à courir après Morphée, réussir à le ficeler quelques heures, et ensuite attaquer une nouvelle journée.
Rapidement se réveiller en se passant de l’eau sur le visage, et s’habiller pour sortir et aller dans la salle commune.

‘jour tout le monde.

Constatant que c’était le même repas qu’au soir, elle se mit de l’eau à chauffer vers l’âtre et jeta dans un gobelet propre trouvé par là quelques bâtons de cannelle pris dans une petite sacoche et mâchouilla quelque chose qui ressemblait à s’y tromper à un biscuit sorti d’on ne sait où, sans doute d'un ballotin.

Ché quand qu’on y va ?
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Vanyel préféra ne pas relever l’allusion sur un hypothétique oubli d’appâts. Ce n’est pas comme si Russo ne savait pas qu’elle avait décrété les crevettes espèce protégée à Villemur, réaction en parti provoquée par une certaine personne avait trouvé de bon ton de lui offrir un malheureux sacrifié crustacé pour sceller une allégeance…

Elle prit sa tisane tout en regardant la carte de Russo, hochant juste la tête et évitant de parler, surtout qu’elle venait de se brûler la langue avec son infusion de cannelle…

Moins pressée que Russo, il faut dire que contrairement à elle, Vanyel n’avait pas vraiment envie d’un rôti de flamand, mais bon la n’était pas la question… Tout sauf qu’elle ait à nouveau droit à un « mais j’ai pas eu ça.. » en rentrant. Le coup des fromages, ça suffisait.

Tasse finie, elle la reposa tandis que Russo était déjà sur le pas de la porte.
Vérifier l’attache de Salamandra, même si ce n’était pas son rôle dans la stratégie russo-ienne de prendre l’épée pour .. faire moisson de flamand, elle aurait tout de même la lame avec elle.
Attraper les petits pliages roses mimiquant les crevettes, et sortir à son tour.

Elle rejoint Russo qui reprenait son souffle, un petit sourire en coin

J’espère que tu n’as pas effrayé tous les flamands avec ton cri de guerre hein.

Puis elle lui fourra quelques crevettes appâts dans les mains et pointa une marre laissée là par la marée, bordée de quelques herbes, pas assez hautes à son goût, mais bon, à défaut de mieux.

On va mettre les leurres par là, y a pas grand-chose d’herbe à côté, mais bon les hommes auront qu’à se faire petit et puis se fondre dans la paysage, pis c’est à eux de voir sont assez grands pour ça, c’est pas comme s’ils avaient pas d’expérience militaire.

Et d’aller disposer ses petites crevettes-qui-n-en-étaient-pas, en les enterrant un peu dans le sable mais pas trop quand même, fallait qu'elles restent visibles.
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