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[RP]Notre petit nid d'amour au bord du lac

Morganblack
Quelques minutes et hop, une douce main était sur la sienne et il fut encore moins de temps pour être inviter à dîner. Il ne s'y attendait pas mais il en fut fort content.

Hum. Je sais pas... Bon aller, d'accord mais il y aura probablement ma fille si cela ne te dérange pas.
Asselyne_de_lavieu
Elle se sentait bien chez elle, le départ d'Hael et tout ce qui s'était passé par la suite lui importait peu. Elle se sentait revivre.

Combien de fois, lui avait-il fait la tête, lorsqu'elle invitait ses amis, elle avait fini par ne plus recevoir personne et ne sortait presque plus de chez elle.

Ce soir, ses yeux brillaient et son sourire prenait le dessus sur toute sa personne.

Lylianna s'était endormie dans ses bras, et poussait de temps en temps de petits soupirs. On aurait dit un petit ange.

Elle retira sa main de celle de Morgan, se leva doucement pour ne pas la réveiller et la coucha dans le panier posé près de la cheminée.

Elle en profita pour prendre le courrier, jeta un œil dessus machinalement sans trop prêter attention et le posa sur la table, cela pouvait bien attendre demain.

Elle fronça les yeux et regarda longuement Morgan, étonnée par ce qu'elle venait d'entendre.


Citation:
Hum. Je sais pas... Bon aller, d'accord mais il y aura probablement ma fille si cela ne te dérange pas.


Ta fille ? Je ne savais pas que tu avais une fille, comment s'appelle t-elle ?


Elle se rendait compte qu'elle ne connaissait que très peu, la vie de ses amis alors qu'elle aurait du s'y intéresser davantage.

Tu penses bien, je suis heureuse que tu amènes ta fille, c'est donc entendu comme cela, je vais dire à Yolande de nous préparer une soupe de poissons pour ce soir, et je vais préparer le dessert moi même.

Tiens encore un petit verre avant de prendre la route !


Lyne remplit le verre de Morgan ainsi que le sien et trinqua

A notre belle amitié !
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Morganblack
Il se rendit compte que son amie ne le connaissais pas tant que cela car lorsqu'il annonça qu'il avait une fille, elle réagit comme-ci cela n'était pas normal. Comme-ci Morgan n'avait, n'a et n'aurait jamais de fille.

Il n'en fut pas blesser pour autant, après tout, il ne l'avait pas non plus crier sur les toits.


Oui j'ai une fille, elle s'appelle Élisa et elle a 4 ans.

A la réaction de Lyne, il sourit. Elle en fut presque choquée et c'était amusant à voir pour le vieux loup d'mer qu'il était.

C'est la fille d'Emeline mais c'est comme ma fille. Mais avec Emi, nous aimerions en avoir un bébé. D'ailleurs, l'on a essayer. Est-ce fructueux ? Je verrais bien lorsqu'Emi me réveillera en pleine nuit pour me dire qu'elle ne va pas bien

Il sourit de nouveau et se demanda d'un coup si ses autres aventures avant Emi était fertiles ou non. Il devient pâle d'un coup et pendant qu'il réfléchissait, Lyne lui servit un autre verre qu'il ne prit pas peine de déguster mais d'engloutir.

Il comptait se renseigner en rentrant.


Je dois partir. Désolé. Je... Je reviendrais avec Emi et Élisa. Promis. A toute à l'heure !

Il posa un baiser sur la joue droite de Lyne et partit d'un pas presser. Il ouvrit la porte, sortit sans prendre peine de la refermer et grimpa rapidement sur son cheval avant que ce dernier cabre et parte au galop direction son domaine.

Dans l'action, Morgan oublia ses gants de cuir beige.
Asselyne_de_lavieu
Citation:
C'est la fille d'Emeline mais c'est comme ma fille. Mais avec Emi, nous aimerions en avoir un bébé. D'ailleurs, l'on a essayer. Est-ce fructueux ? Je verrais bien lorsqu'Emi me réveillera en pleine nuit pour me dire qu'elle ne va pas bien


Je souris contente de voir que dans quelques temps, leur petite famille s'agrandirait, en tout cas, Morgan en avait très envie.

Citation:
Je dois partir. Désolé. Je... Je reviendrais avec Emi et Élisa. Promis. A toute à l'heure !


Morgan prit congé soudainement, en promettant de repasser avec sa fille et sa compagne. Finalement, je me retrouvai seule avec ma petite princesse, j'avais envie d'en profiter. Je saluai Morgan en l'embrassant avec quelques regrets de le voir partir si vite et la promesse qu'il reviendrait avec sa petite famille. J'étais heureuse pour lui, il semblait heureux et le fait d'avoir découvert qu'il avait une fille me rassurait à quelque part. Ce serait certainement plus tard, une aide précieuse pour l'éducation de Lylianna. Il me tardait de voir Elisa et sa mère.


Bien Morgan on fait comme cela, je vous attends tous les trois ce soir, pour le dîner... à tout à l'heure !


Il était parti tellement vite, qu'il en avait oublié ses gants, elle ne s'en aperçut que bien plus tard, lorsqu'elle débarrassa la table pour préparer le dessert. Elle les déposa sur le petit meuble à l'entrée.
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Asselyne_de_lavieu
[Début de l'après-midi]

Après de départ de Morgan et après avoir confectionné un bon dessert pour le dîner, elle prit sa fille et sa besace direction, le jardin. C'était une belle journée, pas un nuage, le rêve pour aller se détendre un peu dans le verger et faire profiter Lylianna des rayons du soleil même si encore timide en cette saison, cette journée, la première depuis son arrivée était magnifique, il fallait en profiter.




Quelques petits pas, main dans la main et elles arrivèrent devant un pommier avec de belles pommes prêtes à être cueillies. Ni une, ni deux, elle prit Lylianna au bras, l'aida à saisir une belle pomme rouge. Pur instant de bonheur où elle se délectai de la voir s'émerveiller devant dame nature et d'en découvrir tous ses bienfaits. Elle croqua la pomme à pleines dents.

Elle resta au pied de l'arbre un moment puis, prit la petite dans ses bras et toutes deux allèrent au bord du lac qui juxtaposait le verger.

Allongée sur l'herbe grasse, elle avait le regard rivé vers le ciel, et plus particulièrement sur les nuages qui dérivaient au gré du vent. Après une nuit plutôt agitée à chevaucher la campagne, ce passe-temps était reposant, presque soporifique. Cela lui permettait aussi de réfléchir posément aux divers évènements qui s'étaient déroulés depuis le départ de son mari. Des évènements dont elle ne se serait jamais doutée et qui pourtant étaient bien réels. En premier lieu, sa rencontre avec le frère Ambroise, puis son entrée à l'hospice Ste Hildegarde de Cheny et enfin, ce bal masqué.

Ambroise était un homme de Dieu, un homme de bien qui l'avait fortement impressionnée. Son admission en tant qu'apprentie miresse à l'hospice de Cheny était pour elle une chance inouïe d'étudier la médecine.

Lylianna était assise et arrachait par petites poignées l'herbe verte, qu'elle entassait les unes au-dessus des autres, jusqu'à former une petite montagne. La blonde souriait en la voyant faire et se souvenait de son enfance, une larme coula sur sa joue, qu'elle essuya aussitôt. De douloureux souvenirs refaisaient surface : La séparation ainsi que le décès de ses parents adoptifs, ses yeux se posèrent sur Lylianna. Elle aussi, n'avait plus de père mais elle avait une mère qui veillait sur elle et qui était prête à tout sacrifier, pour le bonheur de sa fille. Chance qu'Asselyne n'avait pas eu. A l’âge de quinze ans, ses parents adoptifs décédèrent emportés par la maladie. Elle du faire face à la famine, la pauvreté et la mendicité. Ce n'est que lorsqu'elle partit de Lisieux pour se rendre à Pau, où elle trouva refuge et s'y installa, qu'elle reprit une vie à peu près convenable.




[Quelques heures plus tard ]

Jugeant qu'elle avait assez rêvassé au bord de l'eau, la jeune femme se leva, étira ses muscles endoloris et ramassa son paquetage. Elle prit la main de Lylianna et toutes deux, se dirigèrent lentement vers la maison. Lyne entama une chanson pour divertir sa fille qui commençait à peiner dans sa marche.

[La lettre]

Elle fit goûter Lylianna qui avait une grande faim. Le grand air, ça creuse l'appétit, c'est bien connu....
Yolande arriva et prit la petite dans les bras pour lui donner le bain. Lyne en profita pour ramasser et lire le courrier qui était resté sur le meuble de l'entrée.

Il n'y avait que deux lettres, dont une, attira l'attention de la blonde. Elle était adressée à Damoiselle Asselyne de Lavieu. Elle l'ouvrit, son cœur se mit à battre très fort lorsqu'elle parcourut les premières lignes. Ainsi, il ne l'avait pas oublié et avait pris le temps de s'excuser de sa fuite, l'homme mystère, son cavalier masqué...


Citation:
De: --L_impiccato
A: Asselyne
Posté le: 25 Avr 2014 08:21

Sujet: Lettre à Damoiselle Asselyne de Lavieu

Nevers, le vingt quatrième jour du moi d'avril de l'an de grâce mil quatre cent soixante deux

Très chère Damoiselle Asselyne,

Je vous écris ces quelques lignes pour vous présenter à nouveau mes plus sincères excuses suite à mon départ précipité du bal masqué. Vous avez sans doute trouvé mes manières bien peu convenables mais un état de nécessité (ainsi qu'un instinct de survie) m'a contraint à une sortie peu honorable et peu galante.
Vous m'avez murmuré joliment que j'avais ravi un morceau de votre âme mais les hommes d'armes qui étaient à ma recherche ne me poursuivaient pas pour ce genre de délit. Pour pouvoir accéder à cette aile du château et à la salle du bal, j'ai du me grimer et me contrefaire et pour en ressortir j'ai du faire le grand saut et me mouiller un peu.
Sachez que ces instants passés en votre douce compagnie ont été pour moi un enchantement au milieu de ma grisaille quotidienne et qu'il fut très agréable de vous avoir comme cavalière. Votre beauté naturelle est un ravissement pour les yeux et il émane de votre gracieuse personne une volupté incomparable.
Je garderai un souvenir impérissable de cette danse que vous avez merveilleusement accompagnée par vos pas légers et vos mouvements gracieux. Peut-être nous recroiserons-nous un jour, je le souhaite vivement, au cours de mes pérégrinations qui me conduisent toujours vers Dijon même si je suis condamné à rester dans l'ombre et à évoluer la plupart du temps les soirs de nuits noires.

Veuillez avoir l'obligeance et la gentillesse d'accepter mes excuses et je vous prie de croire, Damoiselle, à l'expression de mes sentiments les plus distingués.
Je vous souhaite une longue vie de bonheur !

Votre dévoué serviteur L'Impiccato


Elle alla jusqu'à son écritoire où elle prit un vélin, une plume et une encre de couleur bleue et commença à rédiger sa réponse. Elle n'avait aucune difficulté à trouver ses mots, elle laissa aller sa main et son cœur.

Citation:
De: Asselyne
A: --L_impiccato
Posté le: 25 Avr 2014 17:05
Sujet: Re: Lettre à Damoiselle Asselyne de Lavieu

Très cher ami,

Votre lettre m'attendait à mon retour de voyage, vous n'êtes pas sans savoir que notre rencontre fut une des plus belles qu'il m'ait été donné ces derniers temps. C'est un bien précieux et j'y attache une grande importance.
Peut-être, nous reverrons-nous à la croisée des chemins, et si cela devait se faire, sachez que j'aimerai vous garder à mes côtés un peu plus longtemps cette fois, et vous connaître davantage. Il est vrai que votre départ précipité m'a quelque peu choquée et même inquiétée.
J'ai bien compris qu'il ne s'agissait pas du vol d'une partie de mon âme, mon âme, que vous avez su si bien vous approprier mais d'une fuite, comme si vous vous sentiez traqué pour d'autres méfaits, dont j'ose espérer pas trop lourds de conséquences.
Je ne vous connais pas, l'on pourrait se croiser en taverne que je ne vous reconnaîtrai même pas, à moins que... Vous avez un avantage sur moi, ce n'est pas juste !
Vous connaissez ma demeure et certainement bien d'autres choses sur moi !
Quoiqu'il en soit, j'ai passé une merveilleuse soirée à vos côtés, sans doute trop courte mais inoubliable, je peux vous l'assurer.

A mon tour de vous souhaiter une longue et belle vie et surtout, prenez soin de vous, il ne me plairait pas d'apprendre qu'il vous est arrivé un malheur.

Une aide, si tant est que vous en ayez besoin, n'hésitez pas, vous connaissez le chemin.

Bien à vous,
Asselyne



Après l'avoir relu plusieurs fois, Elle siffla Falkor, accrocha la missive à l'une de ses pattes, lui donna son envol et le regarda partir au loin, de la fenêtre de la cuisine. Elle alla ensuite, le cœur joyeux, fredonnant une vieille chanson de son enfance, rejoindre Yolande et l'aida à donner le bain à Lylianna.

_________________
Morganblack
"Le ciel d'étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l'ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout bas.

Le vent, soufflant des empyrées,
Fait frissonner dans l'onde, où luit
Le drap d'or des claires soirées,
Les sombres moires de la nuit.

Puis la nuit fait un pas encore.
Tout à l'heure, tout écoutait.
Maintenant nul bruit n'ose éclore ;
Tout s'enfuit, se cache et se tait.

Tout ce qui vit, existe ou pense,
Regarde avec anxiété
S'avancer ce sombre silence
Dans cette sombre immensité.

C'est l'heure où toute créature
Sent distinctement dans les cieux,
Dans la grande étendue obscure,
Le grand Être mystérieux !"

Il est 21.35, la nuit commence à arrivée, doucement, perfide et traitre qu'elle est. Bientôt les rue seront obscures l'air sera froid et les gens chez eux ou dans leurs lits.

Alors que Morgan grimpait chez lui dans son carrosse avec seulement sa fille et qu'il prit la route de chez son amie, il n'était que 21.40. Son ventre criais famine mais il devait aller vérifier quelque chose. Quelque chose qui apprécierait mais en même temps détesterait. Quelque chose qu'il redoutait mais quelque chose qu'il imaginait.

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Depuis ses 20 ans, Morgan avait enchaîné les ébats amoureux, certains plus souvent que d'autre, certains qui nécessitait de la souplesse. Il avait eu comme crainte de devoir avoir un enfant de ses ébats amoureux non légitimes. Il ne voulait pas d'un bâtard car cela ferait tache et pour le bâtard et pour la famille. Il avait appris que l'un de ses ébats fut fructueux et qu'il avait une fille de 19 ans. Une fille apparemment blonde, jeune et fraîche tel une rose du matin.

Il n'en avait encore parler à personne et ne désirait le faire. Il avait une fille du nom de Elsa et c'est tout ce qu'il savait.

Il tapa sur le plafond du carrosse et ce dernier prit route vers là ou l'on sait. En route, Elisa posa les yeux sur son père et lui demanda avec toute la franchise et l'innocence du monde


Père, Est-ce que je vais rentrée avec toi après le manger ?

Il sourit. Il adorait entendre sa fille l'appelé Père et surtout "le manger" pour désigner le moment de se nourrir. Le matin c'était le Manger tôt, le midi, le manger froid et le soir le manger. Il adorait cela oui car Morgan était dévoué pour sa fille. Il lui sourit encore et fini par répondre.

Et bien ma chérie, où irais-je sans toi ? Tu es une Black, cela signifie que tu es autant important que l'est ta maman. Sans vous deux je ne serais pas grand chose alors si je te perd, je serais la moitié de ce que je suis.

De son visage innocent l'on pouvait lire qu'elle avait compris seulement qu'elle était une Black. Elle n'avait rien compris d'autre mais elle ne se gêna pas pour se lever et aller poser un baiser sur la joue de son père avant de s'asseoir et de lui sourire.

Morgan entrepris de faire passer le temps en faisant récité à sa fille une petite chanson. Celle que Élisa préférait.

Soudain, dans un demi suspens, le cocher s'arrêta. De son poids, l'on sentait qu'il descendait du carrosse et qu'il alla vers la porte. Là il l'ouvrit et c'est Élisa qui descendit la première sous prétexte que c'était une dame. Ô oui une très grande fille qu'elle était cette Élisa.

Puis Morgan descendit, prit la main de sa fille et alla devant la porte et frappa à l'aide de l'anneau disposé sur la porte.
Asselyne_de_lavieu
Un petit chemin de terre vous mène jusqu'à un petit parterre de fleurs. Une grosse porte, en bois ornementé constitue la porte de la chaumière. A hauteur de visage, une petite cloche en métal jouxte un petit écriteau en bois gravé qui indique "Demeure de Lylianna et d'Asselyne ". Alors qu'elle venait juste de terminer les derniers préparatifs pour le repas, elle entendit des voix qui semblaient provenir de l'extérieur. Elle parvint à distinguer un rire; il s'agissait d'une voix familière. Elle passa alors la tête par la fenêtre et reconnut son ami Morgan accompagné d'une petite fille. Elle ne put s'empêcher de repenser à la conversation, qu'ils avaient eu quelques heures auparavant. Une fille, Morgan avait une fille de quatre ans, Elle leur fit un signe de la main, referma la fenêtre et sortit de la maison pour les rejoindre. Un sourire aux lèvres, elle s'avança vers eux.

Contente de te revoir Morgan !

Elle tourna la tête vers la petite fille et lui dit en souriant

Je me présente, je suis Asselyne, je suppose que tu es Élisa... ton père m'a beaucoup parlé de toi !

Elle était surprise et un peu déçue de ne pas voir Emi. Elle les dirigea vers la salle à manger. La pièce était immense, des poutres en bois recouvraient le plafond. Au sol un parquet en bois de chêne. Des fenêtres, on avait la vue sur une partie du lac. Une des raisons majeures pour laquelle, elle avait choisi cet endroit.



Un bouquet de fleurs était posé en plein centre de la table ainsi qu'un chandelier. Elle laisserait le soin à Yolande un peu plus tard, de dresser la table.

Installez-vous, je reviens de suite.

Petit coup d’œil dans la cuisine, tout va bien. Yolande est un vrai cordon bleu. Comme elle était très gourmande, elle prit quelques petits pains d'épices qu'elle apporta dans une assiette et en offrit à Elisa et à Morgan.


Que diriez-vous d'une petite douceur pour commencer ?

Tenez, une de mes spécialités, ils sont tout frais d'aujourd'hui ! ce sont des pains d'épices à la cannelle et à la marmelade d'orange
.




S'adressant à Morgan.

Que dirais-tu d'un bon petit verre d' hypocras pour ouvrir l'appétit ?



Elle le regardait tout sourire, c'est vrai qu'elle aimait bien boire un bon verre tout en discutant avec ses amis. Il y avait longtemps que cela ne lui était plus arrivé...
Nevers était triste en ce moment, les tavernes étaient désertées, l'ambiance n'était plus la même et Lyne envisageait de déménager. Elle se leva et alla chercher l'hypocras qu'elle posa sur la table.

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Morganblack
Il réajustait le ruban de soie que sa fille portait dans ses cheveux. C'est un beau ruban de soie rouge qu'elle gardait tout le temps avec elle car pour certain c'était les ours en peluche, pour Elisa c'était les rubans.

Lorsqu'il entendit une fenêtre s'ouvrir et qu'il aperçut la tête de Lyne, il sourit. Quelques instants plus tard, elle était devant eux et tout sourire, elle s'adressa à Élisa.


Je me présente, je suis Asselyne, je suppose que tu es Élisa... ton père m'a beaucoup parlé de toi !


L'homme pouvait entendre tout en regardant sa fille sa réponse. Le sourire s'agrandissait.

Buongiorno midame. Ze suis Élisa Black. Pipa il parle bucoup de vous ! Enfin un peu...


Dans l'instant qui suivit, il entra avec sa fille. Il arriva devant une immense salle à manger presque semblable à la sienne à l’exception qu'il manquait une cheminée. Il s'installa après y avoir été invité et installa sa fille sur ses genoux.

Lyne s'éclipsa et l'instant qu'elle suivit, elle revint avec une assiette remplie d'homme d'épice. L'un des mets que raffolait Élisa. Il en prit un qu'il donna à Élisa puis en prit un autre pour lui. Avant de commencé de manger, chose qu'Élisa se soucia guère, Lyne lui proposa de quoi nettoyer son gosier.


Et bien, ma foi pourquoi pas ? Après tout, l'Hypocras est l'un de mes vins préféré.
Asselyne_de_lavieu
Elle tourna la tête regarda la fillette qui venait de prendre la parole, et dit d'une voix douce

Tu es adorable ma chère enfant ! quel âge as-tu ?
Elle sourit puis s'adressant à Morgan.

Tu dois être un bon père... toi au moins, tu t'occupes de ton enfant !
Elle soupira
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Morganblack
Il regardait autour de lui et à ce moment là, il entendit Lyne poser une question à sa fille qui lui répondit directement. Il entendit un mélodieux

Zai bicoup de lage ! zai quate pintemps !


Il sourit. Il adorait entendre sa fille parler. Il sourit à Lyne qui à présent s'adressait à lui.

Je suis désolé pour toi. Je ne le connaissais pas mais je n'aurais jamais cru qu'il te laisserais sans mot dire.

Il baissa sa tête et bu un peu
Asselyne_de_lavieu
Elle avait une très grande sagesse et savait prendre soin de tout le monde. Enfant abandonnée puis recueillie par des paysans qui s'en occupèrent jusqu'à l'âge de quinze ans. A leur mort, elle se trouva, seule pour gérer sa vie. Plutôt que de se laisser aller à l'amertume devant le vide familial créé par leur décès, elle préféra se mettre à l'œuvre pour redéfinir sa vie. De nouvelles valeurs émergeront de cette période difficile, et c'est avec courage qu'elle entreprendra des changements importants qui bouleverseront son quotidien...
Du coup, ce petit bout de femme perdra bon nombre de repères sécurisants. Loin d'être découragée par ce branle-bas de combat, elle placera chaque morceau de sa nouvelle vie avec la certitude d'avancer dans la bonne direction. Ces deuils, bien que souffrants, lui ont apporté un équilibre intérieur qui se reflète sans réserve dans ses rires comme dans ses pleurs, et qui témoigne d'une âme mûrie par l'effet de l'épreuve. La dignité et la générosité. Voilà les mots qui s'imposent quand on voit la blonde.

La discussion se prolongea au dîner car tout à fait spontanément, ils avaient décidé de faire plus ample connaissance en dînant ensemble. Cette soirée s'est transformée très vite en échange chaleureux et par la suite en une vraie amitié. Mince gracieuse, avec le regard pétillant et les manières d'une jeune fille, Lyne était une femme charmante, très raffinée et dotée d'une grande culture. Morgan était plus âgé, passionné de chasse, il s'absentait souvent pendants plusieurs jours et ne réapparaissait, que lorsqu'il avait attrapé un beau trophée de chasse. Toujours à l'écoute des gens, prêt à rendre service. Ils s'étaient rencontrés dans la taverne des Basilics. A l'époque, elle venait juste de s'installer à Nevers et ne connaissait encore personne. Le courant a passé très rapidement entre eux puis ils se sont un peu perdus de vue. Lyne ayant énormément de travail à l'échoppe et sa grossesse faisait qu'on ne la voyait pratiquement plus. Et pourtant, comme elle le regrettait...

Élisa lui répondit avec un fort accent italien qui la fit sourire.


Citation:
Zai bicoup de lage ! zai quate pintemps !


Manifestement, son âge avait une grande importance pour elle. Comme toutes les petites filles, Élisa voulait grandir trop vite.

Ho.. ho.. ho.. je vois, tu es une grande fille ! et j'imagine que tu dois bien t'occuper de ton papa ?

Morgan paraissait gêné lorsque Lyne avait constaté qu'il s'occupait bien de son enfant, contrairement au père de Lylianna qui lui, l'avait abandonné. Elle le regarda baisser la tête et boire puis lui répondit d'une voix rassurante.

Tu sais, j'ai tourné la page mais parfois, j'aimerai que ma fille connaisse les mêmes joies que la tienne connait avec toi. Tu dois être heureux !
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Morganblack
C'était un moment convivial. La visite se transforma en dîner et le dîner en réunion familial. Il ne manquait plus que le plaisir d'un doux crépitement de cheminé, un bon morceau de viande fraîchement chasser et un peu de musique. Bien que tout cela manquait, Morgan appréciait l'instant.

Il regrettait juste que sa femme ne soit pas là. Il regrettait souvent qu'elle ne soit pas là.

Lyne continuait à jonglé entre Élisa et Morgan. Cela était assez amusant d'ailleurs. Lyne posa une question à Élisa qui cette dernière, sourit en serrant son père dans ses bras mais sans mot dire.

Ce fut le tour de Morgan, et alors qu'il caressait doucement les cheveux soyeux de sa fille, il répondit


Tu sais, tu es encore jeune, encore belle. Ta fille aussi est jeune, si cela se trouve, tu trouvera un homme qui acceptera de faire ce que Hael n'arrivait pas à faire. Certes, toi tu saura que ce n'est pas son père biologique mais après tout, regarde moi. Il y a quelques mois je n'étais pas père, me voilà papa d'une fille de 4 printemps. Qui parle presque couramment Italien en plus !

Tout en posant sa main sur celle de Lyne, il continua

Ne désespère pas ma douce, tu trouvera. Sinon, j'ai appris que tu partais ? Qui plus est, avec Allessandra. Vous me laissez mourir seul ici ?
Asselyne.
On arrivait au dessert, Lyne écoutait les propos de Morgan avec grand intérêt. Ce n'était pas sûre qu'elle trouverait un père pour son enfant, elle ne cherchait pas à vrai dire et elle ne voulait même pas en entendre parler.

Sauf, que pour Lylianna, s'eut été bien d'avoir l'amour et la protection d'un père ! Morgan posa sa main sur la sienne et souriait essayant de la rassurer comme il le pouvait.

Sur ces entrefaites, Yolande apporta le dessert et le posa au centre de la table. C'était une tarte royale avec de la poudre d'amande, du citron et de la cannelle. Un dessert dont Lyne avait eu la recette de par une amie, lorsqu'elle vivait encore à Pau.

C'était un dessert typiquement espagnol et royal.




Et voilà le dessert... merci Yolande !

Elle sourit et regarda Elisa qui lorgnait sur le gâteau comme si c'était un trésor.

Citation:
Ne désespère pas ma douce, tu trouvera. Sinon, j'ai appris que tu partais ? Qui plus est, avec Allessandra. Vous me laissez mourir seul ici ?


Mourir ici, pourquoi dis-tu cela ?

Elle le regarda, étonnée de par sa réaction, pencha légèrement sa tête. Souriant avec tendresse, elle prit sa main, la serra doucement dans la sienne puis grimaça. Elle se demandait bien, comment il avait su, qu'elle allait quitter Nevers.

Morgan serait certainement une des personnes qu'elle regretterait le plus dans cette ville. Les nouvelles allaient très vite par ici, plus vite que le réapprovisionnement au marché et surtout qu'elle n'en avait encore parlé à personne . C'est avec tristesse qu'elle lui répondit


Oui Morgan, je vais partir avec Allessandra, on ne se plaît plus ici, Nevers a trop changé hélas !

Une larme coula sur sa joue.
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Morganblack
La soirée se passait vraiment bien. Le repas était tellement bon, Morgan était plein mais pour une raison ou pour une autre, il arrivait à encore manger sans que cela ne lui fasse mal. Il pensait qu'il devait se calmer et il prendrait juste un peu de dessert et un dernier vers d'Hypocrate.

Soudain, il arriva Yolande avec le dessert. Le voyant, il préparait déjà un plan d'attaque pour le dessert.


Parce qu'un jour ou un autre je vais mourir et je vais mourir chez moi avec ma femme à mes côtés et mes enfants. Car un jour je mourrais. Bien évidemment pas maintenant...

La discussions continuait et il advint que Morgan posa La question. Lyne commença à perdre des larmes. Il posa sa main sur sa joue et du pousse essuya la larme.

J'ai un domaine ici. J'ai une vie. Ce fut un temps ou j'aurais pu partir avec vous mais cette fois-ci je ne pense pas pouvoir. Où alors il faudrait tout refaire et ailleurs et cela je n'ai pas tellement envie. Enfin, si mais je serais de nouveau pauvre. Enfin, pauvre en matière d'argent et comment ferais-je pour convaincre Emi ?

Enfin bref. Vous viendrez me voir au moins ? De toutes façons, vous n'avez point le choix.


Il sourit et se leva pour déposer un baiser sur l'une des joues de Lyne
Asselyne.
Elle leva ses yeux sombres vers Morgan, comme si elle souhaitait s'exprimer, fronça les sourcils, hésitante, replaça une mèche blonde derrière son oreille. Morgan déposa un baiser sur sa joue. Elle le lui rendit aussitôt, reprit son souffle et, moins agitée, poursuivit.

Tu sais, tu es une des rares personnes que je connaisse et que j'apprécie autant. Bien sûr que je viendrai te rendre visite !

Elle avait pris machinalement le couteau pour découper le gâteau en plusieurs parts, regarda la fille de Morgan qui était restée silencieuse tout ce temps là. Lyne lui tendit une part, en donna une à Morgan puis se servit à son tour. Soudain, une chose lui revint à l'esprit.


Tiens, j'ai eu des nouvelles de mon mari !

Cela faisait longtemps qu'elle n'avait eu de ses nouvelles et ce matin, en rentrant de son voyage, elle avait reçut une lettre provenant de Genève dont elle avait de suite reconnut l'écriture.
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