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[RP] Les fiançailles sont un compromis

Sofja



La dernière fois qu’elle avait vu les tourtereaux, c’était dans une auberge sordide de la Normandie. Nikolaï était mourant à cause d’une folle idée de garder sa jeune jeunesse, c’est vrai qu’à 17 ans c’était le début de la fin ! A son arrivée, Sofja retrouva le couple en pleine dispute, tandis qu’Elizabelle réclamait plus d’attention, d’échange, de découverte, ce dernier pensait que c’était chose acquise lors de ce stupide pari lors d’une chasse.
Voilà ce qui arrivait quand on jouait !

Pour l’ainée des Jagellons, les fiançailles étaient compromises ce jour-là. Mais à sa plus grande surprise la jeune Irissarri maintenu la cérémonie. Elle était donc en charge de l’organisation malgré cette boule au ventre. Mesme si elle savait que son frère pouvait surprendre tout le monde, elle avait peur qu’Elizabelle ne se braque complètement à lui. Et l’idée d’un mariage « parié » était aussi horrible qu’un mariage « arrangé ». Ses parents l’avaient protégé de cela, elle ne pouvait supporter qu’une autre femme de son entourage puisse le subir.
Mais d’un autre côté cela n’était pas ses affaires. Elle savait Elizabelle intelligente, si elle s’aventurait à ce mariage c’est qu’elle devait y croire ou que cela l’arrangerait.
Alors elle essaya d’y faire abstraction.

Le lieu choisi avait été le Vicomté de Bellegarde en Marche et la personne officiant cet acte serait Monseigneur Eloin. Le choix n’avait pas été dur, Sofja avait une grande confiance en elle, la vénérant presque. Elle avait célébré son mariage, bientôt le baptème de son fils, il était normal qu’elle soit là pour cet évènement.

Cela faisait plusieurs jours que tout le personnel préparer le domaine. Les recommandations avait été claires sur les taches de la journée du jour J. Alors que leur maitresse vaquait à ses occupations quotidiennes, les petites mains se mirent au travail. Pendant que les cuisiniers avaient pris possession de la cuisine, le reste du personnel s’occupèrent de la décoration de l’intérieur du domaine.

Les premières odeurs s’élevaient déjà depuis quelques heures : Maître Auffrin règne sur les cuisines du château. Il a l’entière confiance de sa châtelaine, et ses responsabilités sont grandes ! Vêtu d’un pourpoint et d’un tablier, coiffé d’un chapeau de feutre, il surveille sa brigade. Pourtant que de chemin parcouru depuis ce temps lointain où, enfant de cuisine, on le surnommait « happe-loppin » ! Il guettait certes les menus morceaux pour les déguster, mais cette espièglerie a enrichi sa palette des goûts et des saveurs… En cuisine, il maintient l’ordre et la propreté, goûte les mets afin de s’assurer que leur saveur est conforme au souhait de sa maîtresse. Il faut tenir compte de chaque invité et de la quantité de nourriture correspondant au rang social de chacun… un artisan de renom, malgré son talent, ne pourra jamais déguster des mets aussi nombreux et délicats qu’un grand seigneur ! Les médecins ont aussi leur mot à dire… et lors des grandes occasions, il faut tout prévoir… Au cas où les festivités dureraient plusieurs jours ! En véritable artiste, il conçoit des entremets, montrant ainsi son habileté : un paon ou un faisan, doré, rôti, puis revêtu de sa peau et de ses plumes ! Le hasteur rôtit les viandes, le potagier prépare soupes et ragoûts, le saussier conçoit les sauces, le pâtissier confectionne pâtés et tourtes. Tout ce monde s’active dans la chaleur de la cuisine… les souffleurs arrivent pour activer le feu sous les haudrons, les porteurs d’eau déposent leurs 8 baquets et les huissiers… gardent la porte ! Maître Auffrin est aussi un maître des mots, et sa truculence donne l’eau à la bouche ! Il faut l’entendre parler du brouet rosé, des tourtes aux herbes, des faisans rôtis et de la sauce cameline le tout rafraîchi de vin clairet !

La vaste salle de réception du logis se pare de mille feux, une grande table est dressée, nappes et longières faites des plus belles pièces de lin, sont mises en place, la vaisselle la plus luxueuse orne le mobilier. Après avoir bien nettoyé la vaisselle, elles disposèrent verres à tige, carafes, plats en céramique, tailloirs, écuelles, couteaux, cuillèrs. Ce qui resta fut exposé sur des dressoirs.
Elles n’oublièrent la pièce importante sur la table, la salière qui signalait la place des maîtres. Le sel qu’elle contenait représentait en outre une manifestation de l’alliance des convives avec Dieu. Cet aspect symbolique se traduit par l’inscription latine sur le couvercle : “Lorsque tu es à table, pense d’abord au pauvre ; lorsque tu en nourris un, c’est Dieu que tu nourris, mon ami”. Celle-ci encadre la Crucifixion, alors qu’à l’extérieur, l’Annonciation est accompagnée de la signature du créateur : “Bosetus me fecit”.

Les servantes cueillirent à la rosé, quelques fleurs encore fraiches et les déposèrent à l'entrée du domaine, dans la salle de réception, sur les tables et dans les chambres. Il fallait que tout cela soit convenable et rien de négliger pour ces fiançailles.

Acelina s’occupait de son côté d’accueillir moults troubadours, jongleurs, jongleurs, acrobates ménestrels qu’elle installa dans une pièce derrière la pièce principale. Ces derniers commencèrent à investir la salle de réception afin d’installer leur matériel.
Une fois que cela fut fait, elle vérifia un par un le personnel de maison afin de s’assurer qu’ils étaient tous propres et bien conscient de leurs taches pour cette journée qui ne faisait que commencer au final.

Parallèlement, Loulan l’échanson, s’occupait de la gestion des boissons (vins, hypocras, cervoise, cidre, bière, eau…) mais également de s’assurer que le vin n’était point empoisonné, grâce à des produits sensés réagir au poison comme la fameuse corne de licorne. Il avait avec lui sommeliers, bariliers pour le service du repas.

La matinée arrivait à terme, tout suivez son cours. A son retour, elle fit le tour pour s'assurer que tout était à la hauteur de son envie du jour. Le personnel avait bien respecté ses ordres, elle partit donc se préparer et cela prendrait son temps.
Alors qu'elle grimpait l'escalier, elle se souvint de son fils qu’elle avait un peu négligé ces deux derniers jours. Heureusement qu’elle avait la nourrice, cette brave Thédora lui était d’une aide cruciale. Elle se rendit dans la chambre de son fils qui était en pleine tétée.


Bonjour Thédora, comment va mon fils ? Il n’a pas perdu l’appétit en tous cas.

Galaad avait déjà 6 mois, 6 mois de bonheur mais de stress. La peur d’une maladie n’était jamais loin. Chaque mois était un succès sur cette peur, vivement qu’il devienne des plus gaillards.

N’oubliez pas de lui mettre les langes que m’a confectionné le Manoir. Il sera charmant dedans.

Un baiser sur le front, la jeune mère alla s’occuper d’elle. Muni de ses deux chambrières, elle prit un bon bain aux moults senteurs orientales qu'elle avait acheté à Merwyn aux bains de Bourganeuf. Elle cachait de bien beaux trésors.
Une fois cela de fait, elle se glissa dans un linge blanc afin de sécher et s'installa sur une chaise. Pendant qu'une chambrière alla chercher sa robe, l'autre s'occupa de sa coiffe. Elle se devait d'être parfaite pour se donner de l'assurance. Elle n'avait pas l'habitude de recevoir, aimant sa douce vie paisible. Mais là, c'était comme son père qui arrivait, alors elle était heureuse.

Une bonne heure plus tard, alors qu'elles étaient aux finitions, un son de cor se fit retentir dans la vallée de Bellegarde. Elle sursauta et le stress la gagna.


Les voilà, vite, vite, vite, bougez-vous !!!

Elle jeta un œil dans son miroir, elle était parfaite une fois de plus grâce à Clarinha, cette robe violette et or était sublime.

Sofja sortie de sa chambre, descendit l'escalier puis alla sur le perron afin d'accueillir les voyageurs. Ses chiens étaient à côté d'elle et l'avantage d'avoir de gros et grand chiens, c'était qu'ils étaient à hauteur des mains et qu'elle pouvait les caresser. Cela avait un effet apaisant, elle en avait bien besoin à ce moment-là, surtout qu'elle n'avait pas encore vu son mari.


[Bonjour, merci de traduire chaque mot non français ou en langue morte :

“Bosetus me fecit”.
Extrait des règles d'or des aRP' : Les passages de RP en langues étrangères/mortes sont admis, mais doivent être traduits en français.

Modo Eden]

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Nikolai_jagellon
Il était bien tôt sur Chambéry et le soleil commençait à peine à se lever. Mais le blond était prêt. Serte habitué à se trouver en retard et tout ce qui s'en suit, il ne pouvait se le permettre pour deux raisons. Bientôt il se devait d'être à ses fiançailles et plusieurs de jours de route l'attendait, de même qu'il ne venait pas seul, et son ami, le Seigneur Di Leostilla, l'attendait chez lui pour l'accompagner.
Il était ainsi fin prêt. Habillé en tenue de voyage relativement simple, soit une chemise blanche et un bas de cuir le moulant quelque peu.
Un carrosse aux armes de la Savoie avait été préparé, profitant de sa Charge de Capitaine et de celle d'ambassadeur pour se le procurer. He oui, il fallait bien profiter un peu de ses privilèges.
C'est ainsi au château Ducal qu'il monta dans le convoie et donna l'ordre de départ.

Le lendemain matin, il se trouva enfin à Belley, face à la demeure de César. Un valet alla chercher celui-ci et c'est tout deux qu'ils se retrouvèrent dans le véhicule à discuter de choses et d'autres lors du trajets jusqu'à ses terres natales du Limousin. Celles-ci tournèrent cependant principalement autour de la défense de la Savoie face aux différents problèmes qu'elle connaissait à ce niveau à cette époque.

Les jours se suivirent, les parchemins s'entassèrent dans le carrosse, de la même façon que l'impatience du blond grandissait. Il ne savait ce qu'allait donner ces fiançailles après son dernier entretient avec Elizabelle. Elle allait très certainement se trouver bien froide, bien distante... Mais leur avenir avait été scellé lors de leur fameuse partie de chasse et le pari que celui-ci lui avait lancé.


Arrivé à la frontière Limousine, il ne restait maintenant plus qu'un jour de route avant d'arriver à Bellegarde et retrouver sa famille. Cette famille qui l'avait vu pour la dernière fois dans un état plus que pitoyable. Depuis, le blond avait retrouvé sa forme, il avait retrouvé de la vigueur, et cette dernière nuit en taverne allait tourner autour du travail de son apparence. Il devait être le plus beau de l'événement, celui sur qui tout les regards allaient se tourner avec admiration. Il voulait et il ferait tout pour cela.

Au matin, il fit ainsi préparer un bain chaud et aromatisé afin de le détendre et convia un valet à déballer sa tenue pour les dites fiançailles. Regardant celle-ci il eu pour première réaction de grimacer face à la couleur. Il n'aimait que le mélange entre le noir, l'or et le rouge... Mais la belle n'aimait point cela. De la même façon que ce jour ne devait pas s'apparenter à un quelconque deuil. Puis, tout compte fait, la présence d'une cape en hermine et de tissus luxueux le conforta quelque peu et l'impatienta pour la vêtir.

Nettoyé et habillé, il mandat ensuite un barbier, celui-ci réajustant sa mèche et le rasant de près, du moins, retirant quelques poils se battants en duel sur son visage encore imberbe.
S'en suivit l'épilation de ses sourcils et l'étape principale, son maquillage. En effet, caractérisé par le dose de fards qu'il appliquait , le Jagellon ressemblait constamment à une statut de cire, les moindres imperfections et taches se trouvant masquées, de la même façon que le masque se formant ainsi sur son visage, en parfaite harmonie avec la couleur de sa peau, empêchait bien souvent de pouvoir sourire ou effectuer d'autres mouvements faciaux.


C'est ainsi au bout de deux heures qu'il apparu face à son ami, déjà présent dans la cour de la taverne. Le prenant dans ses bras, il ne su comment le remercier de l'avoir accompagné jusqu'ici et se contenta ainsi de lui tapoter l'épaule. Il détailla ensuite l'ensemble des valets et hommes d'armes, aux couleurs de la Savoie présents dans le convoi et ajusta certains de leurs uniformes.
Ceci étant fait, il entra dans le carrosse d'or, de rouge et de blanc, s'installa en face du di Leostilla et tira le lourd rideau de velours. Aux alentours de midi, il se trouverait à l'entrée du château de Bellegarde et il reverrait sa famille proche.


J'ai peur César. Je vais revoir celle pour qui mon cœur balance et je sais que mon comportement lui a fort déplu. Je t'en prie, aides moi ce jour. Je te revaudrai cela.

Il détourna ensuite son regard azur de son interlocuteur et le porta sur un tas de parchemins.

Reprenons nostre travail, cela me permettra de pense à autre chose.

Aussitôt dit, il s'empara de ceux-ci et trempa sa plume dans un encrier, discutaillant et noircissant des feuilles avec le Connétable.


C'est lorsque le soleil fut à son zénith que la trouve entra dans le domaine dans un vacarme grandissant. Les chevaux étaient au trot et les tours lointaines du Castel laissèrent place à son entrée de pierre où la chef de famille attendait aux côtés de ses deux molosses.

Le carrosse se stoppa face à celle-ci et la porte s'ouvrit, laissant en sortir Nikolaï, musclé, même plus qu'avant sa maladie, et les yeux pétillants, loin du bleu livide que Sofja avait pu voir avant de le quitter.
Il laissa César sortir à son tour, et, à ses côtés, il alla embrasser sa sœur.


Le bonjour ma sœur. Comment te portes tu ?... Voici César Philippe Auguste di Leostilla, mon ami et connétable de Savoie.
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Cesarphilippeauguste
Comme chaque matin, le soleil entamait peu à peu son ascension dans le ciel savoyard, un ciel particulièrement clair pour cette journée d’automne. Comme chaque matin, il était debout à contempler quelques instants l’aurore qui laissait peu à peu place à l’astre. Il en profitait particulièrement, ce matin là. En effet, il ne reverrait pas avant quelques jours, voire semaines, l’aube savoyarde. Il partait. Loin. Vers la terra incognita, vers le Comté du Limousin, qu’il ne connaissait que de nom, à peine. C’était pour lui la seconde fois qu’il allait partir si loin du Duché de Savoie, la première ayant été pour acquérir quelques denrées à Paris, voyage pendant lequel il s’était égaré pour finir dans la Cour des Miracles.

Il s’était sobrement préparé pour le voyage, quelques vêtements classiques, bien qu’ils montraient assurément la classe sociale du fils du Duc de Savoie, alors que dans un coffre avait été rangée la tenue commandée pour l’évènement, des fiançailles, chose à quoi il n’avait jamais assisté de sa vie. Quant vint le valet chercher le connétable, celui-ci fut présent et emporta quelques, une bonne centaine, de parchemins qu’il allait devoir traiter tout le temps du voyage, en partie avec le capitaine de Savoie, afin d’assurer tout de même une certaine permanence de l’armée savoyarde malgré l’absence de ses deux dirigeants.

Le di Leostilla avait accepté d’accompagner le Jagellon à ses fiançailles lorsque celui-ci lui avait demandé, après avoir mûrement réfléchi. Il ne connaissait rien de la famille du Capitaine, si ce n’est que le nom, ni de ses membres. L’homme avait vaguement entendu parler de quelques uns d’entre eux, d’une vicomtesse notamment, en creusant un peu dans la bibliothèque de la Chancellerie où étaient rangés les annonces - et déclarations - du conseil comtal, femme dont il ne connaissait nullement les liens de parentés avec son ami, ce qu’il n’avait d’ailleurs jamais pensé à lui demander un jour ; car quand ils se voyaient, ces derniers parlaient davantage de l’armée que famille.

Ainsi franchirent-ils non pas le Rubicon, mais plutôt la frontière Limousine, sans trop de problème par le statut d’ambassadeur savoyard auprès dudit comté qu’avait le Capitaine, en plus de sa charge ducale, et du statut similaire - ainsi que la fonction de Connétable de Savoie - qu’avait César, en plus d’être fils de l’actuel Duc. Il ne savait guère où devaient-ils exactement aller, peut-être que Nikolaï lui avait dit le nom pendant le voyage, et qu’il l’avait déjà oublié, si ce n’est qu’entendu, peut-être à Limoges, la capitale, seule ville dont il se souvenait à peu près du nom.

Le matin même des fiançailles, l’héritier de l’illustre famille savoyarde se prépara. Il prit, comme régulièrement, un bain, chose courante dans la noblesse. Après s’être lavé avec le Crescas Davin, communément appelé savon de Marseille, qu’il avait fait importer de la ville provençale éponyme il y a quelques semaines seulement, comme tous les trois mois ; César ouvrit sa « fourgeoire », contenant l’escurrette - ou le cure-oreille -, une furgette - cure-ongle - et le fusequoir, permettant de se curer les dents ; ce qui, selon le dicton, était possédé par toute femme bien organisée. Les hommes aussi, pouvaient en avoir, ce qui était le cas du di Leostilla.

Une fois tout cela fait, les oreilles parfaitement nettoyées, les ongles lavés de toute impureté qui serait restée au nettoyage, et les dents parfaitement blanche, après avoir été frottées par une esguillette, c’est-à-dire un cordon de soie qui permettait de retirer toute saleté de la dentition d’une personne, ainsi que de les rendre aussi blanche que la soie dont il se servait pour ; César se vêtit de sa tenue qui laissait transpirer en lui la richesse, le luxe, la gloire, la puissance, le prestige, une certaine volupté aussi, le tout entouré d’une certaine modestie inexistante ; avant de rejoindre le futur fiancé dans la cour d’une taverne, puis de reprendre la route vers la destination.



    « - Sois sans crainte, Nikolaï, tout se déroulera comme il se doit. Si son cœur est à toi, elle saura te pardonner. Je serai là, près de toi, n’ai crainte. »


Le connétable, peut-être légèrement mal à l’aise dans ce genre de situation, laissa apparaître un sourire se voulant rassurant, après ces quelques mots, sourire qui pouvait laisser paraître une certaine incertitude tout de même quant aux propos qu’il venait de tenir au capitaine. Quand ce dernier l’invita à reprendre le travail, celui-ci se contenta d’un simplement hochement de tête avant de tremper la plume dans l’encrier, et de laisser les gouttes rédiger les actes qui devaient l’être. Et soudainement, après plusieurs heures de route, le carrosse s’arrêta de nouveau, définitivement cette fois. Les voilà arriver, enfin. Il descendit de la voiture, et fit la courbette protocolaire devant des nobles.
Sofja
A sa grande surprise, ce fut son petit frère qui arriva le premier accompagnait d'un charmant jeune homme. Les chiens s'avancèrent vers eux pour les renifler. Pendant ce tant, la maîtresse de maison rejoignit son frère, qui avait drôlement bien changé, en descendant les quelques marches du perron.

Mon beau petit frère. Je merveilleusement bien maintenant que je vois le nouvel homme que tu es. Tu es beau avec de la chair sur les os et un visage non creusé.

Bon il était toujours autant maquillé mais ça, ils n'arriveraient jamais à le changer. Puis c'était son côté coquet, d'autres portaient tous leurs bijoux sur eux.

Enchantée de faire vostre connaissant Sieur Di Leostilla. C'est rare de rencontrer les amis de mon frère.

Les présentations de faites, elle les invita à rentrer d'un signe de main.

Venez donc à l'intérieur, nous allons attendre les autres. Puis le voyage a du bien vous fatiguer depuis la Savoie.
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Nikolai_jagellon
Lorsque sa sœur le complimenta sur son apparence, le Jagellon fut aussitôt satisfait et un petit sourire apparu sur son visage. Il posa délicatement sa main sur le tête de l'un des chiens et la retira bien rapidement de peur que celui-ci le lui la lèche.

Une fois entré au sein du château, tout ses souvenirs d'enfance lui revinrent à l'esprit. Plusieurs années plus tôt, il se trouvait là à courir et se cacher aux côtés de sa jumelle afin d'éviter les remontrances de ses parents lorsqu'ils se lançaient la terrible et effroyable mission de voler un morceau de gâteau en cuisine, ou pire, dérober la sois-disant épée magique de son père. De la même façon, peut être un jour devrait-il avouer à Sofja que c'était eux qui s'amusaient à lui mettre des grenouilles dans son bain sans que celle-ci ne s'en rende compte... Mais les secrets de famille n'étaient-ils pas faits pour être conservés au fin fond de chacun ?

Le menton relevé, il observa les moindres détails de la pièce. Bellegarde était toujours aussi accueillant et certains visages de domestiques se trouvaient encore présents. Détournant la tête vers la table, il se demanda de quelle façon les places allaient-elles êtres attribuées. Il ne savait qui était invité... Si bien que le nombre de couverts l'effraya un peu. Qui allait donc se trouver là ? Lui qui débarquait après une si longue absence et qui lors de son départ de l'auberge avait confié le soin à sa sœur d'effectuer cet événement, seule encore en contact avec Elizabelle.


Heu... Combien serons nous ?... Le nombre de sièges me semble quelque peu... Important... J'ose espérer que les convives ne mettront pas bien longtemps à arriver. J'ai une sainte horreur de l'attente !

Il marqua une pause et observa les marches menant aux chambres.

Où se trouve Bosk ? Et ton... fils ?

Il ne connaissait pas le nom de l'enfant. De même qu'il ne l'avait jamais vu et n'en avait que rapidement apprit la naissance. De même que celle du.. bâtard de sa sœur.

Anna n'habite plus ici ? Ou se prépare t-elle encore ?
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Sofja
Sofja ouvrait la route. Ils passèrent par la grande pièce du domaine qui servait de salle de réception. C'était ici qu'avait lieu les grandes réunions d'affaire, l'acceuil des voyageurs mais aussi les repas de famille. Des tapisseries ornaient les murs ainsi que des chandeliers un peu partout, cela donnait un peu de chaleur au mobilier lourd et rustique.

Bosk ne devrait pas tarder, il est maire suite à une révolte organisée par le Comté. Il devrait être sur la route.
Et ton neveu, Galaad fini sa tétée. Sa nourrice le descendra quant il sera disposer à la lâcher. C'est un gourmand, il tiens bien ça de moi...


Elle avait perdu la majorité de ces kilos dût à sa grossesse mais seulement deux trois s'accrochaient désespérément a elle. Ça c'était les bons petits plats de Firmin mais la grossesse avait bon dos, mettons cela la dessus.

Concernant ta sœur, après s'être séparée du père de son enfant, elle a rencontré un autre homme et elle est partie vivre avec lui. D'ailleurs ils ont mesme déménagé mais ne me demande pas ou. Je ne suis pas sur qu'ils le savent eux mesme.
En tous cas elle a été convié à ces fiançailles, j'espère que nous les verrons.


Nul besoin d'étaler devant l'ami de son frère les disputes dues à la situation d'Anna et à ses choix. Aujourd'hui était jour de fête, ils auraient surement d'autres moments privés pour en parler.

Sofja poussa une porte qui donna sur un salon plus petit mais plus conviviale.


Installez vous dons.
Et vous Messieurs, que faites vous donc en Savoie ? Est ce joli et agréable à vivre ?

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Boskdeportkar
[Domaine des Billanges de très bonne heure]

"Fantine ! Fantine ! Viens me dire si je suis présentable ! Dépeche toi. Je dois passer à la mairie vérifier que tout est en ordre. M'as tu préparé un autre habit au cas où je me salisse un peu !

Je serai absent deux jours, mais j'ai donné mes consignes hier soir à Firmin. Tout devrait tourner rond en mon absence."


Mon cheval m'attendait au perron de la demeure. Deux besaces de chaque coté de ses flancs.
Une cape pour me couper du vent, un chapeau bien vissé pour éviter d'etre mouillé par les feuillages des arbres. Je filai à toute allure vers Bourga.

Arret obligatoire par la mairie. Les elections étaient toutes proches, et j'allais passer le relais, à ma grande satisfaction. Toutefois, il fallait faire les choses du mieux possible. Alimenter suffisamment la taverne, surveiller ce qui devait l'etre, selon les moyens du bord.
Une caisse de vin blanc et une autre de rouge avaient ete commandées pendant la foire de Bourga, et livrées, à mes frais, à la cave de la Mairie, histoire de faire perdurer la tradition. Plus une bonne bouteille de prune, pour ceux qui auraient besoin d'un remontant plus puissant.

Une heure passée à la mairie, un quart d'heure à l'Astaroth pour grignoter un petit déjeuner conséquent, et me voilà reparti pour Bellegarde.
Je n'avais aucune idée quand les tourtereaux allaient arriver. J'avais bien recu leur invitation, mais le dernier épisode que nous avions pu observer s'etait, dirons nous, etrangement passé.
Malgré tout, c'est assez confiant en ces fiançailles, que je galopai vers l'est, laissant Bourga derriere moi.

Un carrosse aux armoiries inconnues tronait dans la cour de Bellegarde.


"Ah, ils sont déja là !" me dis-je

J'attachai mon cheval à un anneau prevu à cet effet, et tombai sur une fourmilière une fois avoir passé la porte. Grosse animation des gens de maison.
Et savoureuses odeurs de cuisine !!!!


Je questionnai la premiere servante qui passait.

"Les tourtereaux sont arrivés ? depuis longtemps ?"

On me répondit. "Oui, et non, enfin, le frère de Madame est arrivé depuis un moment, il est accompagné d'un ami. Je crois qu'ils sont tous dans la grande salle."

"Merci, fais panser mon cheval, je l'ai bien fourbu"

J'avancai dans les couloirs tout en verifiant que je n'etais pas poussiereux"

Je poussai la porte de la grande salle. J'entendais deja le son d'une conversation sans en comprendre le sens.
Mon épouse tenant discussion avec deux hommes. A m'approcher davantage, je bénis le ciel de voir le visage vivant de mon jeune beau frère.


"Est-ce bien toi Nikolaï ? Comme tu as changé depuis la Normandie ! Que cela m'emplit de joie de te voir bonne mine ! J'en oublie même d'embrasser ma femme ! Mais je me rattraperai plus tard."
Mais j'oublie la politesse.


Et me tournai vers l'autre homme.


"Nikolaï, tu me présentes ton ami ?"


J'allais demander où était Elizabelle mais je me retins.

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Jenifael..luna
[Sur la route]

La jeune fille avait répondu à l'invitation de sa sœur. vêtu de manière à lui faire honneur d'un crème doux, d'or étincelant et de fourrure blanche et somptueuse.La voiture aux armes Castelnau de Montmiral, neuve. Jenifael ne le sait pas, mais sa tante la baronne de Voiron et de Varce et bien moins dépensière désormais, car malade, crise sur crise, c'est elle qui profite des revenues de ces baronnies riche. Pour l'occasion son garde à revêtu une tenue un soupçon plus riche, elle est entièrement noir, d'un tissu de moindre qualité mais noir. L'Anne par contre à garder la cotte de velours crème qu'elle aborde désormais.
La jeune fille elle à attaché ses cheveux en chignon et tresse, parsemé d'un riche filet d'or et de perle nacrée.Le garde et la domestique porte discrètement sur leurs vêtements les armes de la jeune fille, sur les genoux de celle-ci se trouve son chat, Vermine Charlemagne, noir et blanc, râleur à souhait, mais attachant. Tout se petit monde se retrouverais bientôt à Bellegarde en Manche en Limousin pour le mariage de la fausse-sœur-véritable-cousine Elizabelle d'Irissarri.
La voiture tiré par les deux chevaux de la jeune fille, un étalon noir et rapide, une jument plus petite et élégante au museau poudré, ils arrivèrent à Bellegarde ...


[ Bellegarde ]

La voiture s'arrêta et Jenifael sortie, accompagnée de son petit monde. Anne demanda à se qu'on leurs indique où se trouvait Elizabelle, où aller ainsi que de s'occuper de leurs chevaux. Pendant se temps la jeune fille observa le domaine, les yeux doré cerclé d'émeraude détaillant la bâtisse. C'était grand, beau, propre ... Entretenu. Cela lui faisait penser un peu château de Voiron, qui était une terre vicomtal rétrogradé au rang de baronnie. Jenifael s'appuyer sur une canne de bois pour marché, elle boiter également. La petite troupe avait subit une attaque de brigands ... Autour de son cou, se trouvait ses médailles de baptême, deux blasons différents, aisni qu'un petit médaillon sertie d'une pierre noir et commune ... Tout d'un bric-à-brac pour deux chaînes d'or mêlé.
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Cesarphilippeauguste
Le connétable toisa, non sans un certain regard hautain, la dame qui se tenait devant elle, et devant qui il avait fait la courbette protocolaire quelques instants plus tôt, qui devait assurément être la sœur de Nikolaï, puisque celle-ci l’avait appelé « mon beau petit frère », appellation en soi peu commune, dirons-nous. Il se contenta de laisser apparaître un sourire, cette fois bien plus sûr que celui qui s’était dessiné dans le carrosse au capitaine de Savoie ; avant de répondre à la dame.


    « - Je suis également ravi de vous rencontrer, dame … »


L’hésitation laissait supposer qu’il dirait le nom de la vicomtesse, qu’il ne connaissait guère et qu’il ne pourrait donc prononcer. César se contenta d’un simple hochement de tête lorsque celle-ci les invita à rentrer dans le château, regardant d’un œil avisé les décorations ornant les murs tout en écoutant d’une oreille la discussion entre la maîtresse des lieux et son ami, avant d’entrer dans un petit salon.


    « - J’exerce actuellement la fonction de Connétable de Savoie, et suis par conséquent dans la politique provinciale, uniquement. Les paysages sont magnifiques, et la vie agréable, quoi qu’il y fait froid l’hiver, notamment vers les montagnes. »
Sofja
    [Dans le salon]



Voyant l'arrêt qu'avec marqué l'invité après le "Dame", Sofja se souvint que son frère l'avait présenté sous le prénom de "ma soeur". Vu qu'ils allaient passé plusieurs heures ensemble et que la famille Jagellon avait l'habitude de passer des instants simples en oubliant les protocoles, autant mettre à l'aise l'homme.

Sofja, je m'appelle Sofja !

Un sourire en sa direction puis elle écouta donc sa charge en Savoie.

Connétable, c'est donc dans l'armée que vous vous êtes connus. Cela ne m'a jamais trop attiré, cela doit être un métier d'homme, j'affectionne plutôt la justice.
En tous cas, dès que je prendrai congés de la politique, je me ferai un plaisir de venir visiter la Savoie, si mon frère n'aura pas déménagé entre temps.
J'en ai entendu que de très bons compliments. Beaucoup de verdures et de lacs. La nature est reposante !


A cet instant son époux entra dans le salon. Sofja les laissa entre eux, ayant vu un nouveau carrosse entrer dans la cour.

Excusez moi, de nouveaux invités arrivent !


    [Sur le perron du domaine]



Alors que son personnel s'occupaient du convoi, Sofja s'avança vers la jeune femme qui devait surement être une amie ou de la famille d'Elizabelle.

Bienvenue à Bellegarde en Marche Dame ! Je suis Sofja Jagellon de Port Kar, la soeur du fiancé. J'espère que vous avez fait bonne route ?

Sa gouvernante alla vers le personnel de la Dame afin qu'ils s'organisent entre eux. Il avait été convenu que les invités d'Elizabelle résideraient au château tandis que les Jagellons iraient dans la seigneurie des Billanges à quelques lieux de là.
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Jenifael..luna
[ Sur le perron]

Jenifael, appuyer à sa canne écouta la blonde parler.

Bienvenue à Bellegarde en Marche Dame ! Je suis Sofja Jagellon de Port Kar, la soeur du fiancé. J'espère que vous avez fait bonne route ?

Voilà donc, la sœur du fiancé, c'était étrange, pour Jenifael, comment devait-elle se présenter? Elle tenta :

"- Merci, je suis Jenifael Luna de Castelnau de Montmiral, la sœur par adoption d'Elizabelle mais de la Maison qu'elle par le sang. "

Tout cela était si complexe ! Elle n'était pas Irissarri, mais Castelnau de Montmiral, du haut de sa petite quatorzaine d'années elle ajouta :

"- S'il vous plaît, je ne suis pas mariée, Demoiselle ira "

Un sourire éclot sur ses douces lèvres boudeuses.

"- La route était bonne, nous avons subit une attaque de brigands mais c'était avant de venir ici. "

L'Anne c'est activée, le garde également, Jenifael observe amusée les deux domestiques. Jenifael remet en place le pan brocarder de sa robe, cousu par Elizabelle. Elle s'imagine enfant, derrière les jupes de sa mère, alors que celle-ci les présenter toutes deux. La brunette sourit à la blonde, respectueusement.
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Elizabelle
[Dans le Limousin, quelque part non loin de Bellegarde mais pas encore arrivée. ]

Vous allez être en retard...

Et bien peu m'importe.

Mais la Vicomtesse va s'inquiéter...

Je veux que Lui, s'inquiète... Qu'Il comprenne que je suis ici contre mon gré et que je ne l'épouse que parce que je n'ai pas le choix.

Mais...

Une promesse est une promesse.

Mademoiselle...

Il suffit Susie. Aide-moi plutôt à défroisser ma robe.


Elizabelle écouta le soupire résigner de sa camériste sans sourciller. Aujourd'hui, elle se fiançait, mais elle n'était certainement pas heureuse de le faire. A cause des absences de Nikolaï et de la cérémonie toujours retardée, elle se trouvait devoir porter une robe d'été en plein automne. Si jamais elle devait tomber malade, elle le ferait payer au blond Jagellon. Emmitouflée dans sa cape, elle laissa Susie arranger ses cheveux en un chignon complexe coiffé d'un diadème. Des boucles brunes s'en échappaient et venaient caresser sa nuque blanche.

Les yeux gris se portèrent sur le paysage, là où elle avait fait stopper l'attelage. C'était un coin paisible, bien loin des sentiments ombrageux qui couvaient en elle. Elle patienterait ici le temps qu'il faut... Jusqu'à la nuit tombée si elle le pensait nécessaire... Il était temps d'apprendre à Nikolaï que tout n'était pas acquis, et surtout pas elle.

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Cassandre_louna
« La beauté est la splendeur du visage divin. »

La beauté, qu'est-ce la beauté ? La beauté pour Cassandre c'est essentiel c'est la source de toute chose, elle n'adressera jamais la parole à quelqu'un qu'elle considère comme moche car à ses yeux il ne vaut rien.
Quand sa vassal lui avait parlé que son futur promis buvait de l'or en liquide pour être plus beau, la première réaction de la duchesse fut "pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ", tout le monde semblait choquer qu'un homme puisse faire cela, la blonde, elle était juste jalouse que cela puisse marcher avec cet homme alors qu'elle n'avait jamais songé à cette idée.

Il faut bien avouer, que entres ses deux personnes bien différente s'il y'avait une chose qu'ils pouvaient avoir en commun, encore peut être aujourd'hui, c'est leur fixations sur la vieillesse et la beauté.
Cassandre elle, pour être belle, se forçait une fois par trimestre à boire une grosse coupe de sang de vierge, elle prenait des bains de lait, et s'exposait parfois des nuits entière les soirs de pleine lune pour que son teint reste aussi pale et que sa beauté soit aussi belle que celle-ci.

La seule chose qu'elle trouvait désagréable chez cet homme, et qu'elle pouvait lui reprocher c'est son absence, car la beauté n’empêche pas la présence, quand on est beau faut bien le montrer pour rehausser un peu le niveau du monde.
Il paraitrait donc, selon les dernières nouvelles, qu'il aurait arrêté de boire de l'or, mais Cassandre se demandait surtout s’il était devenu moche après cela, car personnellement, elle préférait mourir belle que vieillir moche. Elle aurait réponse rapidement, aujourd’hui même, et aurait peut-être tout le loisir de prendre le promis à part pour discuter de divers moyen pour embellir une personne vu qu'elle savait très bien que sa chère Elizabelle serait en retard, cependant elle espérait qu'elle ne le serait pas trop, c'est qu'elle aime pas sauter les repas la duchesse.

Elle avait donc fini de se préparer, laissant ses cheveux à demi détaché, elle était pas mariée après tout et elle aimait montré que la nature l'avait doté d'une grande beauté et qu'elle avait su la conserver.
Après une longue préparation et un court trajet elle arriva enfin sur le lieu où son carrosse ducal donna de suite la note sur sa personne.
Elle descendit avança de quelques pas et regarda la dame devant elle, l’observant un instant avant de s'annoncer, tout en arrangeant correctement sa robe


Bien le bon jour, je me présente Sa Grasce Cassandre Louna de Leffe van Loos, je viens pour les fiançailles de ma vassal, je suis expressément invitée par celle-ci.

Point, elle n'avait rien d'autre à ajouter, une fois que Sofja lui répondit elle s'en alla vers l'intérieur de la bâtisse cherchant du regard le fameux fiancé qu'elle avait aperçu sans s’arrêter déçus, à vrai dire, elle avait oublié qui il était...
Nikolai_jagellon
Le Jagellon laissa son ami s'entretenir avec sa sœur lorsque son beau-frère fit son entrée dans la pièce. Allant à sa rencontre, il l'enserra contre lui, bien que peu tactile, et fut d'autant plus heureux d'entendre les paroles prononcées par l'homme.

Oui c'est bien moi ! Il est vrai que nostre dernière entrevue ne se trouvait point à mon avantage dirons nous. Mais l'air vivifiant de la Savoie ainsi que ma charge de Capitaine m'ont donnés une seconde vie. Je retrouve désormais les joies d'être conseiller Ducal et qui plus est les nuits à m'occuper de mon armée.

Il marqua une pause et se plaça aux côtés du Savoyard l'accompagnant.

Il s'agit de César Philippe Auguste di Leostilla, Connétable et fils de nostre actuel Duc.

Il ponctua sa phrase par un petit sourire puis alla s'installer dans l'un des lourds fauteuils du salon. Cependant, il ne choisit pas n'importe lequel et détaillant le mobilier ainsi que l'agencement, c'est bien sur celui le plus proche de la cheminée qu'il posa son postérieur, observant de son regard azur un trophée de chasse empaillé de son feu père.
Un jour il pourra dire avec fierté qu'il est le digne fils du patriarche. Mais ceci ne saurait être possible si il ne travaillait pas encore et encore pour l'égaler. Ainsi au sein de son esprit se trouvaient deux opposions : être l'égal de son père en œuvrant avec acharnement ou bien plaire au mieux à Elizabelle en se contentant de passer sa vie au sein de la seigneurie de celle-ci... Il ne savait que faire... Il ne savait trouver un compromis... Mais il devait y réfléchir...

Le blond était perdu dans son flot de pensées, les yeux toujours plongés sur cette tête de cerf au dessus de la porte, lorsque de nouveaux bruits de pas se firent entendre dans la salle de réception adjacente.
Seul de la pièce à se trouver installer assis alors que Bosk et César discutaient tranquillement, il observa de loin la nouvelle entrante, se demandant qui cela pouvait bien être, bien que le visage ne lui était pas inconnu, et si celle-ci allait être introduite dans le petit salon.

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Bellabs
[A Valence]

Une invitation avait atterrit chez la rouquine alors qu'Elizabelle était déjà chez elle. Ca y est c'était les fiançailles! Bella afficha un large sourire et sentit l'excitation la gagner. Oui la donzelle adorait les mariages et ça promettait avec les deux zozos. Courant partout elle criait

ELIIIIIIIIIIIIIIIIIIIZAAAAAABELLLE!!!

Bin oui hop hop hop fallait se préparer seulement c'est une Elizabelle pas du tout joviale qu'elle trouva dans sa demeure. Tant pis la donzelle continuait dans son tourbillon de folie prenant au passage les tenues qu'il fallait et ordonnant à tout le monde de se bouger les fesses. Tout opposait la rousse et la brune mais en ces circonstances rien ne pouvait gâcher l'humeur folle de la donzelle.


Syyyyyylvaiiiin!!!!!
Allez on se prépare et on y va.


Allant vers Elizabelle qui avait déjà sa camériste.


Quelle tenue voulez vous mettre? Vous avez à votre dispositions plusieurs servantes si vous le désirez. Je vais me changer à côté.

Dans la pièce d'à côté Bella regardait toutes ses tenues et trouva enfin son bonheur. Elle enfila donc une magnifique robe crée par l'ange des DO. Lorsqu'elle sortit de sa chambre tout le monde était prêt en bas. Deux voitures prirent la route la première était celle d'Elizabelle avec sa camériste, la seconde celle de Sylvain et Bella.

Le voyage dura toute la journée et enfin on entrait dans le Limousin.


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