[RP]J'ai pas d'idée de titre. Ca viendra p'tet. Ou pas.

[If the sun refused to shine, I would still be loving you.
When mountains crumble to the sea, there will still be you and me.

Kind woman, I give you my all, Kind woman, nothing more.

Little drops of rain whisper of the pain, tears of loves lost in the days gone by.
My love is strong, with you there is no wrong,
Together we shall go until we die. My, my, my.]*

Ca c'est quand même le pré-requis. A quoi, me direz-vous ? au mariage, pardi ! si, au moment où deux jeunes (ou moins jeunes) gens s'apprêtent à échanger leurs vœux, ils ne ressentent pas l'un pour l'autre ce genre de sentiment, et d'une telle intensité de surcroît, alors le mariage est vain d'avance.

Aigneas avait recollé le cœur parti en mille morceaux du jeune Mumia. Elle maîtrisait parfaitement la mécanique du cœur. Chaque petit morceau avait été méticuleusement, minutieusement, avec une patience infinie remis à sa place. Tant et si bien qu'il en sortit plus grand, plus fort, pulsant d'un amour inconsidéré pour celle qui l'avait arraché aux flammes délicieusement mortelles de l'Enfer.

Ceux qui les connaissent savent qu'ils sont prompts à s'engueuler, à se bouder. Que la jalousie maladive de la jolie blonde n'a d'égal que l'incompréhension qu'a le jeune brun au manque flagrant de confiance qu'elle lui fait. Ou qu'il ressent ainsi. Ce qui amène parfois à des situations électriques, tendues à l'extrême, où l'assourdissant dialogue n'a de fin.

Mais ce que remarquent également, au delà de tout autre considération d'ailleurs, ces mêmes personnes qui les côtoient, c'est l'amour passionné qu'ils ressentent l'un pour l'autre.

Désolé pour l'introduction, mais c'était pour planter le décor. Parce que, vous l'aurez compris, cet amour débordant (certains diront dégoulinant de mièvrerie, et je ne leur donnerais pas tout à fait tort !) ne peut déboucher que sur un mariage. Mariage dont les bans ont été publiés - et avec la manière s'il vous plaît ! - par l'ex-ducaillon mais néanmoins ami du couple, Tiernvael de Kerdren en personne. Rien de moins.

La scène se passe donc dans la taverne "Tavarn Gwened", sorte de siège social de la holding Mim&Mum inc. Où ils passent leurs journées, en fait, polchtrons qu'ils sont.

Les personnages présents sont les suivants :
- Aigneas du canari crevé : appelée ainsi grâce (à cause de ?) à son cousin Finn qui lui a tué son canari. Ah oui, Mim & Mum avaient dans l'idée de se lancer dans l'élevage de canaris. Grâce au cousin, c'est mort. Tué dans l’œuf, si j'puis dire.

- Mumia_jr tout court : appelé ainsi à cause (grâce à ?) d'un père volage. Il y perdit d'ailleurs des plumes. Et la vie.

- Flore de GuEnnec : et non pas Flore de Guinnec. Appelée ainsi grâce (à cause de ?) à un mariage avec celui qui deviendrait un jour le xxème (non pas vingtième, j'ai juste la flemme de vérifier) duc de Bretagne. Pourquoi elle est là ? parce qu'elle est toujours là. Pardi. On dirait qu'elle fait partie des murs. Et aussi parce que c'est la témouine de Mumia.

- Tiernvael de Kerdren : appelé ainsi grâce à (à cause de ?) parents qui s'appelaient ainsi. Ben oui. De son père il tient aussi une paire de collants verts. Mais il n'est pas géant, Titi. Oh oh oh. Pourquoi il est là ? parce que j'en avais envie. Il est pas au courant qu'il est là, mais promis bientôt je lui dis. Et aussi parce qu'il est le témoin de Mumia.

Mumia, paniqué, à Aigneas : Mimosaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa! c'est la cata, la cata, la catastrophe ! on s'marie dans moins de deux semaines et j'ai rien à me mettre !!!!

Mumia, paniqué, à Flore : Consoooooooooooooooort c'est la cata, la cata, la catastrophe ! on s'marie dans moins de deux semaines et on n'a pas préparé le banquet !!!!!

Mumia, paniqué, à Tiernvael : Titiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! c'est la cata, la cata, la catastrophe ! on s'marie dans moins de deux semaines et j'sais pas comment on fait les bébés !!!!

Mais à part ça il est tout zen, le garçon.




*Si le soleil refusait de briller, je t'aimerais toujours
Quand les montagnes s'ébouleront dans la mer, il y aura toujours toi et moi

Charmante femme, je me donne à toi, charmante femme, rien de plus

Les petites gouttes de pluie murmurent de la douleur, larmes d'amour perdues parties des jours
Mon amour est fort, avec toi il n'y a rien de faux
Ensemble, nous partirons jusqu'à ce que nous mourions. Ma, ma, ma
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Dire qu'elle essaye d'oublier son ennui au fond d'une chope serait tout de même beaucoup dire ... mais il faut bien avouer que la rousse traine les tavernes assidûment depuis quelques temps, mais ce n'est pas la peine d'en déduire que la Duchesse consort est une ivrogne !

D'ailleurs, pour sa défense, elle traine aussi Tristan, petit homme à l'age incertain (ben oui c'est Gui qui l'a dit !!!) dépendant du "balcon" nourricier que Gui (encore lui !) lui envie et lui jalouse .... si si ! Quant à son chaton, petit roux de deux ans, elle ne compte plus guère sur lui, vu qu'il court les bêtises avec la chipie de Rohan ! Son Duc d'époux a son bureau, Eliotte sa cabane dans les arbres, il reste quoi à la rousse ? ... les tavernes ! et dans les tavernes parfois on y rencontre des gens ! si si, des gens parfois improbables qui vous donnent envie de vous noyer dans votre chope, et d'autres avec qui vous trinquez encore et encore sans en perdre une goutte !

Et quand vous en croisez certains autres, qui vous font rire qui plus est, et qui développent en vous une empathie instinctive, alors là c'est le nirvâna ! Et le nirvâna pour Flore en ce moment ce n'est pas son lit où elle dort seule , ni le bureau de Gui ... enfin quoique, parfois .... hum ! Enfin bref, en ce moment, le nirvâna pour Flore porte deux noms ... Mumia et Mimosa ! joli couple de futurs mariés au statut romantique des plus aléatoires, même si la rousse sent entre eux un réel lien !

Alors il y a Mumia, jeune garçon qui n'a pas la langue dans sa poche, au point que parfois Flore a du mal à suivre une conversation aux jeux de mots qui demandent à la rousse un minimum de concentration pour en comprendre le sens ... Et puis il y a Mimosa, qui n'aime point trop Gui, qui lui rend bien d'ailleurs, mais qu'importe à la rousse ... elle elle aime bien Mimosa !

Et la voilà promue témouine du marié, ce qui ne la rend pas peu fière, malgré les "vannes" du futur marié à son encontre, mais avec cet énergumène il semblerait que personne ne soit à l'abri de ses blagues douteuses parfois !

Hééééé, il s'imagine quoi le Mum ? que Flore va enfiler son tablier et lui concocter un repas de mariage ? faudrait voir à voir tout de même, une Duchesse Consort ne trempe pas ses mains dans la mangeaille ! elle , elle pose son joli derrière Duchessois (si si je viens de l'inventer !) dans une chaise à coussins et se laisse servir !

Vous n'avez qu'à aller à la chasse mon cher, et nous rapporter moults sangliers que nous mangerons à la mode orientale ! un mets chou hi ils appellent ça je crois bien ! drôle de mot quand même ! et si vous n'avez point le temps, il y a des canards sur le lac, je vous prêterais un filet pour les attrapper !

Moi j'ai ma robe à m'occuper, c'est le plus important non ?
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[Imagine there's no heaven,
It's easy if you try,
No hell below us,
Above us only sky,
Imagine all the people,
Living for today...]*

Ce qui est bien, dans la vie, c'est qu'on déduit à peu près tout ce qu'on veut d'absolument tout. Les hirondelles arrivent ? ah ben dame ! l'printemps c'est pour bientôt ! les hirondelles se barrent ? ah ben dame, l'hiver arrive. Et il sera rude, elles sont partie tôt c't'année. Flore écume les tavernes ? boudiou ben oui, c't'une sacrée polchtronne. Elle a l'teint aussi rouge que ses cheveux !
Propos tenus le matin même au marché de Vannes, entre l'étal de poireaux et celui d'abats. Mou, coeur, la totale. Un étal absolument infâme. Et deux p'tites vieilles qui papotaient hirondelles. Et Flore, donc.

Ce qui est bien, dans la vie, c'est qu'on peut imaginer à peu près tout ce qu'on veut sur absolument tout. Les hirondelles sont en retard cette année ? c'est la faute à c'te putain d'printemps pourrave. Ah ça dame dans l'temps, j'me souviens d'l'hiver 54, 1454, y'avait de vraies saisons. Là c'est tout déréglé ! Les hirondelles restent longtemps cette année ? ah dame, j'imagine que ça vient du fait que l'automne est doux. Une duchesse consort qu'enfile un tablier (et des volailles huhu). Et pourquoiiiii pas ? vous vous souv'nez pas m'dame Germaine, la femme du xxème (toujours pas vingtième, hein ?) duc de Bretagne ? oulàlà oui, elle était bien celle-là m'dame Jeaninne. Toute simple, toute gentille. Elle mettait la main à la pâte, elle. L'avait pas peur de s'salir les mains !
Propos tenus le matin même dans une taverne proche dudit marché auxdits étals tout pourrave, autour d'une gnôle de contrebande.

Vous l'aurez compris, on peut tout imaginer, tout déduire dans la vie. Pis si on s'goure, c'est pas très grave.

Vous n'avez qu'à aller à la chasse mon cher, et nous rapporter moults sangliers que nous mangerons à la mode orientale ! un mets chou hi ils appellent ça je crois bien ! drôle de mot quand même ! et si vous n'avez point le temps, il y a des canards sur le lac, je vous prêterais un filet pour les attrapper !

Moi j'ai ma robe à m'occuper, c'est le plus important non ?

Ah mais la chasse il compte bien y aller. Pour ceux que la vie du jeune homme intéresse, ou plus probablement ceux qui sont tombés inopinément dessus, ils auront remarqué qu'il s'est inscrit à la chasse de Samhain. [note pour moi-même : vérifier que les dates concordent, sinon tu passeras pour un con].

Pfffeu Réplique du siècle.
Moui. Abandon.
Gast ! Consternation.
Titiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! comment on fourre un cerf ????????? Action.

*Imaginez qu'il n'y a aucun Paradis,
C'est facile si vous essayez,
Aucun enfer en dessous de nous,
Au dessus de nous seulement le ciel,
Imaginez tous les gens,
Vivant pour aujourd'hui...
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Rien à se mettre.
J - 11.
Comment dire qu'il était donc dans le caca complet ?
Lui et uniquement lui, parce que la Mimosa elle prenait les choses à coeur mine de rien, elle avait beau plaisanter sur le sujet, jouer la désinvolture et tout ce qui y ressemble, beh elle y pensait tout le temps à ce mariage et avait demandé très tôt à sa Rosie si elle pouvait y être présente. La réponse fut évidente et le souci de la robe, évaporé.
Le souci de la tenue de Mumia, par contre, toujours d'actualité. Et il fallait que ce soit elle qui règle ça ?
Hors de question, elle avait assez galéré pour trouver une personne volontaire et motivée pour faire les bans, assez galéré pour trouver un arrangement pour aller essayer sa tenue à Paris, assez galéré pour secouer son brun afin qu'il trouve des témoins.
En gros elle n'avait pas envie, et avait grave la flemme. L'urgence du moment, c'était plutot de s'assurer que le jeune vannetais reste en ville jusqu'au 1er minimum histoire qu'elle soit sure d'être une femme mariée ce jour la.

En attendant il fallait tout de même rassurer le fiancé.
Son fiancé, celui qui était arrivé dans sa vie pile au bon moment. Le moment opportun, celui où elle avait décidé d'en finir. Oh non, pas de suicide sanglant et tout ce qui va avec, non non non.
Le suicide social.
Celui de ne plus fréquenter personne, ou de devenir tout simplement asocial pour ne plus avoir à croiser le moindre individu qui pourrait encore la décevoir. Forte de cette idée, solitaire elle devint mais pour peu de temps avant que son chemin ne croise celui de Konrad, le pilleur de Bretons, à Chinon où elle avait également retrouvé son cousin perdu quelques mois plus tôt en Bourgogne, Finn.
Une soirée de beuverie, une escorte trop courte, et un attérissage à Saumur malgré elle.
Et Bang-Bang ! V'la le Mumia.
Oh, elle le connaissait déjà et ne l'appréciait pas, il avait fallu d'une unique humiliation publique - pour lui - afin qu'elle le prenne en peine. Affection se développant, il avait fallu peu de temps - et un tiquet gratuit pour s'envoyer en l'air - pour qu'elle en tombe éperdument amoureuse.

Et de cet amour, tout le monde était témoin. Beaucoup ne pouvait comprendre malgré tout ... La tête en l'air avec la terre à terre.
Trop opposés pour s'attirer, et finalement c'était arrivé.
Heureusement, si une personne semblait saisir l'intensité de leur sentiments c'était bien Flore, la nouvelle amie de Mimosa.

L'arrivée à Vannes fut triste, l'accueil peu bon, les disputes s'installèrent et les doutes avec, si la de Guennec n'avait pas été la, le début de séjour aurait été bien plus difficile à supporter, bien heureusement ce ne fut pas le cas et c'est régulièrement que ces jeunes gens se retrouvaient tous ensemble dans la taverne municipale de la ville.
Un comptoir défoncé, quelques chaises éclatées, mais une ambiance chaleureuse - bien que parfois explosive - pour tenir compagnie à nos 4 comparses.

Je ne peux rien faire.

C'était clair, limpide, une réponse honnête. Tout ça, en restant calme et souriante.

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« La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. »

Albert Camus

Désespéré, sans raison de vivre, abandonné à lui-même.
Heureux, rayonnant de joie de vivre, prêt à aider le monde entier.

Le petit Mumia, oui car vous devez être au courant qu'il y en avait un grand non ?
Ce petit-là a saisi l'absurdité de la vie, jusqu'à se laisser envahir par la vacuité.
A vrai dire la lettre annonçant la séparation avait été déchirante si bien qu'on imaginait que trop bien la balafre entre lui et son ancien monde, plaie béante sur un cœur qui avait le malheur de battre trop vite, trop fort, et qui se vida en une marée de sel.
Passionné, l'homme ne vivait alors que pour un seul être.
Il avait certes cette raison, qu'on jugera bien déraisonnable, de vivre.

Vivait-il ? Il trichait, oui.
Et pris dans cette spirale du but qui parait toujours plus loin alors que l'allure ne se fait que plus folle, il perdit pied, glissant sur une épine alors qu'il arrivait au sommet de la rose.
L'inertie aidant il manquât de se faire happer par le néant grâce à une main tendue.
Vous avez deviné : c'est là qu'entre Aigneas.
Terrible background non ?
Cette lutte à deux vers des sommets amoureux les avait uni pour avoir touché le pavé chacun de leurs côtés.

Uni ? Pas encore à vrai dire, il manque encore quelques formalités.
On ne sait pas pourquoi, c'était à Tiernvael de s'occuper du bon déroulement de la nuit de noces du moins en renseignant le futur mari.
Dans un souffle, il ne put que lui suggérer ...

Bon écoute vieux frère, tu m'invites pendant euh ... et je te chuchote comment t'y prendre d'accord ? Hinhin

On ne vous fera pas l'injure, cher lecteur, de vous faire lire le langage grossier que rencontrèrent de bien belles oreilles de collanté.
Seconde tentative du lutin.

On va au bor ... ? J'ai rien dit !

Une p'tite dernière ?
D'accord mais faut que ça soit plus évasif.

Bon, mon cher Mumichou.
Il faut que tu te laisses guider par l'instinct, le flux de love qui circule en toi.
Tu verras sur le moment, tu auras une véritable envie de ... la conquérir.
Et crois-moi qu'en cette matière tu seras un fin conquérant.

Clin d’œil taquin tout en mimant un Napoléon franchissant le Grand Saint Bernard.
Vous a-t-on déjà parlé de son père ? Hinhin. Sacré gaillard.
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[Help, I need somebody,
Help, not just anybody,
Help, you know I need someone, Help !]*

C'est ça les proches de Mumia ? c'est ça ce qu'on pourrait appeler sa "garde rapprochée" (notez les guillemets je vous prie) ?
Il est temps de procéder à un rapide récapitulatif.
Banquet --> Flore --> raté
Vêtements -->Aigneas --> planté
Fabrication de bébés --> Tiernvael --> bottage en touche.

On est seuls dans la vie. Seuls. Horriblement seuls. Définitivement seuls.
Ou alors p'tet qu'il faut qu'il se prenne en main. Enfin façon de parler hein ?
Possibilité 1 : changer de garde rapprochée. S'en doter d'une qui soit digne de lui. Je déconne.
Possibilité 2 : se charger de tout. Après tout ça n'a pas l'air compliqué. Les 2 premiers points. Pour le troisième, il panique. Ne comptez pas sur moi pour faire un jeu de mots graveleux. Disons qu'il improvisera le moment venu.

Trèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèès bien. Puisque c'est ainsi :
Flore, comment on fait les bébés ?
Aigny, on mange quoi ?
Titi, je m'habille comment ?

Un mariage. 3 trucs à faire, ils sont 3, ça donne 9 possibilités. Y'en a bien une ou deux qui va coller dans le tas non ?

*A l'aide, j'ai besoin de quelqu'un,
A l'aide, pas simplement n'importe qui,
A l'aide, tu sais que j'ai besoin de quelqu'un, à l'aide !
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["Mumia" c'est mes coups d'jus , c'est mes coups d'foudre, c'est mes coups d'blues...
C'est la luciole au fond des nuits...]*

S'il voulait elle pouvait lui coudre des milliers de robes, des milliers de braies, tout ce qu'il veut...
S'il voulait elle lui prépare des tonnes de choucroute pour des tonnes d'invités dans des tonnes de mariages.
S'il veut elle lui montre maintenant comment on fait les bébés.

La vie d'Aigny se résume actuellement à la dé-vo-tion absolue.
La flemme à la poubelle, l'envie ça s'rattrape.
Sauf que la, d'un coup, elle est un petit peu vexée parce que bon, le repas, on l'sait déjà ce qu'il y aura au banquet.

Saucisse + choucroute + bain de lait d'anesse + digestion + galipettes dans les champs verts mais froids.
Le programme est tout trouvé puisque évident, et il se trouve qu'au début de celui ci se trouve le menu du banquet, alors beh cette fois elle s'en fiche, elle a la réponse facile, le solution miracle - car trouvée depuis un moment - et lui annonce d'une voix tout aussi claire que tout à l'heure.

De la choucroute.

Quoi ? Ca suffit pas ? Ca ne convient pas aux Vannetais ? Ils font la fine bouche ?
Bouffer un met pareil à Carnac en plus, elle voit pas comment on peut faire mieux franchement.
Par contre le problème qui se pose c'est qui qui va faire un plat pareil pour Vannes entière et les quelques françoys qu'invite Mimosa, mais on va éviter d'évoquer ce détail à Mumia, qui est en so panic en ce jour.




* Saez : marguerite.
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[ En sautant de mon lit,
J'ai compté les morceaux... C'est alors que j'ai vu le regard
Inhumain de ton amant maudit qui me lorgnait comme une
Bête à travers les pales du ventilateur tout en te faisant l'amour
Dans une baignoire remplie de choucroute garnie...]

Bon sang ! mais c'est bien sûr ! (imitation approximative de Raymond Souplex jouant l'inspecteur Bourrel dans les 5 dernières minutes).
Je vous l'avais dit. 9 possibilités, forcé que ça allait coller, à un moment où un autre.

Mimosa, je vous aime ! Certes c'est pas un scoop, mais un véritable cri du coeur.

Vous êtes géniale.
Y'a un pré à Carnac ?

A un moment donné, faut être pratique. C'est vrai quoi.
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