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[RP] Allez viens

Mumia_jr
[Allez viens j''temmène au vent
Je t'emmène au dessus des gens
Et je voudrais que tu te rappelles
Notre amour est éternel
Et pas artificiel]


Chose promise, chose due. De (très) bonne heure et de (non moins très) bonne humeur, le neo-vannetais est devant le lieu de villégiature de sa belle. En fait de très tôt, c'est même carrément le milieu de la nuit. La mi-nuit, pour être précis.
3 petits coups secs à la porte, sorte de code. Sauf qu'il est le seul à le connaître et à l'avoir défini, ce code. Et que, même, sa femmiancée n'est même pas au courant de sa venue. Que c'est un coup à se prendre une hache entre les omoplates, ce genre de connerie là. On pourrait tout à fait le prendre pour un rôdeur. La nuit, tous les chats sont gris. On pourrait aisément le prendre pour Amor ! brrrr, il frissonne à cette idée.

C'est une Aigneas la gueule passablement dans le cul qui ouvre la porte (et un oeil interloqué) sur lui. Et qui l'accueille (et le cueille) d'un


Non mais ça va pas voute tête vous ! vous n'avez pas vu l'heure ?????

Ben euh...c'est que Carnac c'est pas la porte à côté vous savez ?

32km exactement, si on s'en réfère à viabibendum, et en prenant les voies rapides, via Auray. Sachant qu'en 1461 les voies rapides n'existaient pas encore mais que le chemin le plus court entre deux points est la ligne droite, on peut raisonnablement rester sur ces 32 bornes.

Allez zou, habillez vous de manière à être à l'aise, on va faire une petite virée nocturne, ça va être troooooop coule !

Et l'éponyme d'attendre sa dulcinée dans la fraîcheur de la nuit automnale. Les brumes ne les attendront pas...
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Aigneas
[Allez viens
C'est sûr qu'on peut rester tout seul putain
Mais on a vraiment toute la vie pour ça
Allez viens
Laisse toi faire]


Ah oui.
En effet il n'avait pas prévenu que le départ se ferait au beau milieu de la nuit, mais lorsqu'on est la future d'un Mumia il faut se préparer à ce genre de surprises.
Le souci avec Aigny, c'est que justement, elle ne s'y prépare jamais et c'est donc avec l'enthousiasme d'un enfant d'à peine cinq ans qu'elle saute les deux pieds dans les bêtises de son promis.
Bon.. là, de suite, elle n'a pas envie de rire, mais d'ici 32km ça ira certainement mieux, l'amoureuse aura eu le temps de se réveiller, un bon coup de fouet pour bien commencer la journée.
Tout d'abord se vêtir convenablement, et ensuite... bah partir. Y'a pas 3 000 questions à se poser, elle a beau être de mauvaise humeur et la tête loin des épaules pour l'moment , elle n'avait qu'une envie : Partir avec SON Mumia.
Son Mumia qui provoquait en elle bien plus que des ulcères bien heureusement. Il faisait également naître un tas de petits papillons qui venaient chatouiller les parois de son bidou.
Bidou qui avait fortement souffert quelques mois encore auparavant. Mais ça, il ne le savait pas, impossible de lui avouer d'ailleurs, il était si bon de profiter d'une relation simple, sans questions, sans suspicions réelles.
Un véritable amour, sans complications.

Et c'était mieux ainsi.

...

En route... mauvaise troupe !

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Mumia_jr
[un kilomètre à pied, ça use ça use
un kilomètre à pied, ça use les souliers]


Pourtant rien n'entame la bonne humeur du jeune Mumia. Comme un enfant (mais il en est encore un), il est surexcité à l'idée de montrer à sa bien-aimée les beautés bretonnes, qu'il avait lui-même découvertes lors de son précédent séjour dans le pays de ses aïeuls.

La noirceur d'une nuit sans Lune empêche les amoureux de profiter du paysage qui leur est offert. En effet, ils longent le golfe du Morbihan, dont ils entendent, parfois, la rumeur et dont ils sentent, en permanence, les doux embruns.

La bonne humeur du jeune homme est communicative et, petit à petit, la belle blonde se déride, en même temps qu'elle se réveille. La nuit leur offre une intimité qu'ils n'avaient jamais encore connue. Ils se sentent seuls au monde, n'ayant cure des dangers qui les guettent sur ces chemins escarpés semés d'embûches. La faible lueur d'une torche leur suffit à voir quelques mètres devant eux, anticipant les ornières et autres arbres à terre.


[trente-deux kilomètres à pied, ça use, ça use
trente-deux kilomètres à pied, ça use les souliers]


Et pas que. Ca use un peu les nerfs aussi. Heureusement, ils ont pu s'éviter un sacré détour en utilisant un bac pour passer la rivière d'Auray. Ce qui fait qu'ils arrivent bien avant l'aube à proximité de Carnac. Le ciel est constellé d'étoile et la fraîcheur matinale s'installe. Tout est décidément parfait, conforme à l'idée qu'avait le jeune homme quand il a décidé d'emmener Aigny là-bas.

Ils ont le temps, donc. Le temps de prendre un solide petit-déjeuner à l'auberge du coin avant d'aller sur le site mythique (mystique ?). Au menu : crêpes, kouign-aman, lait chaud. De quoi se refaire une santé avant d'arriver.

Le jeune garçon, lui, mange des yeux sa bien-aimée. Celle qui a su être là au moment où il en avait le plus besoin. Celle qui lui a, probablement, sauvé la vie.

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Aigneas
[c'est toi et moi.
Contre le monde entier, toi seul à mes côtés,
Comprenant mes tristesses tu es l'ombre de ma peine
Le chagrin de mon chagrin]


Elle découvrait.
Les paysages et les mets bretons, la marche à pied - et donc les ampoules - la pauvreté de ses poches et surtout l'amour.
Tout l'émerveillait, et heureusement, car loin de Bourgogne - seul lieu d'habitation où elle pu vivre plus d'un mois sans en avoir assez - la sans patrie et presque sans famille, se sentait rarement bien.
Sauf prés de son M.

Pendant qu'elle mangeait, lui il la dévorait des yeux. la famine était donc loin derrière eux et c'est la panse pleine et les idées claires qu'ils ont pu reprendre la route, là où ils l'avaient laissé.
Un godet de lait chaud dans la main gauche, et la main de son autre dans la dextre, la jaune avance, d'un pas léger.

Le bonheur tient à peu de chose finalement, la torture qu'elle s'était infligée auprès d'Anthoyne n'avait rien donné de bon au final, l'amour aveugle et surtout à sens unique qu'elle vouait à Gildwen tout autant...
Il avait fallu oublier le prince brocéliande, pour ensuite se faire trahir et mieux revenir dans les jupons de sa cousine pour disparaitre dans ceux d'un germain à la grande gueule pour enfin... oui enfin, attérir dans les bras du fils Mumiesque.

Expérience acquise, il ne lui restait plus qu'à apprendre d'avantage. Mais cette fois ci rien ne pouvait amener à la destruction, ou aux pleurs non ! Cette fois ci, Mimosa faisait un pas vers l'évolution, et le bonheur.


C'est encore loin ?

Parce que tout de même, ça faisait un petit bout de chemin.
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Mumia_jr
[Le canari s'est suicidé
Avec une lettre de créance
Mais n'en fais pas une céphalée
Ton bateau repart pour l'enfance]


C'est encore loin ?

Non parce que tout de même, ça faisait un petit bout. Les blagues les plus courtes sont les meilleures, paraît-il. Bien qu'il ne considérait évidemment pas cette escapade comme une mascarade. Bien au contraire.

Revigorés par ce copieux petit déjeuner fait de tout ce que la Bretagne a de plus sirupeux (sauf Lallie, évidemment, qui est un monument de tendresse et de douceur bretonne, huhu), ils prirent la route pour les derniers tout petits, minuscules, riquiqui kilomètres.


Nous sommes bientôt arrivés, amour de moi

Et en effet, le jeune éponyme ne mentait pas. Au détour d'un chemin, ils découvrirent ceci :



Bien qu'il ait déjà eu l'occasion de venir ici lors d'un précédent voyage, il eut à nouveau le souffle coupé par la beauté et la magie du site, magie exacerbée par la brume qui semblait lécher les pieds de granit.
Il lança à sa fiancée un regard interrogateur.

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Aigneas
[Viens petite fille dans mon comic strip
Viens faire des bull's, viens faire des WIP !
Des CLIP ! CRAP ! des BANG ! des VLOP ! et
des ZIP !
SHEBAM ! POW ! BLOP ! WIZZ !]


Clipcapbangvlopzipshbampowblopwizzzzzzzzz !


Tout ça oui !
Si la Bretagne n'était décidément pas son endroit favori, si ces terres n'étaient qu'ennemies et s'il lui fallait faire finalement pas mal d'efforts pour y vivre sans geindre à longueur de temps... il fallait admettre que ce duché détenait les plus beaux paysages du monde entier.
L'endroit où Mumia venait de l'emmener chamboula tout son petit coeur, et c'est tout naturellement qu'elle versa des larmes de bonheur.

Oui le bonheur... la joie d'être avec lui dans un endroit aussi beau.
C'était -presque- aussi bien que la catapulte et le champs de mimosas, c'était -presque- aussi bien que leur premier véritable baiser au beau milieu des flammes de chez Chalva.
C'était donc, forcément le lieu, où ils devraient se marier. Quoi une Eglise ? On ne peut pas l'oublier 5 minutes l'Eglise ? Quand on est devant une telle merveille, on accepte de comprendre le besoin de vouloir s'unir ici.
Dans un endroit pareil.


Mumia.
C'est superbe.
Epousez- moi ici.
Je vous en supplie.


Non pas là tout de suite, on a déjà 4 ou 5 faux mariages dérrière nous, mais pour le prochain, mon poussin !
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Mumia_jr
[Come from down in the valley where mister when you're young
They bring you up to do like your daddy done
Me and Mary we met in high school when she was just seventeen
We'd ride out of that valley down to where the fields were green]
*

Soyons honnêtes. Il lui vendait un peu la Bretagne, là. Il savait ses réticences à s'installer ici, même s'il ne comprenait pas les racines de l'aversion qu'elle semblait ressentir à l'encontre de ce pays et des ses habitants. Et comme le jeune homme aimait à se donner des défis plus invraisemblables les uns que les autres, il s'était mis en tête non pas de simplement lui faire accepter leur installation ici, mais de l'apprécier. D'aimer son pays d'adoption. Il voulait qu'elle se sente plus bretonne que la plus bretonne des bretonnes.

Et puis il voulait également lui faire ressentir les frissons que lui-même ressentait à chaque fois qu'au détour d'un chemin il découvrait ce genre de paysage, qu'à l'approche du littoral il sentait les embruns lui fouetter le visage, qu'au bord d'une falaise il sentait, quelques dizaines de mètres en contrebas, la puissance sauvage de l'océan. Oui, ce pays avait quelque chose de magique qu'il avait, surtout, envie de partager avec elle. Il voulait qu'elle ressente des émotions à la mesure de la majesté des lieux. Parce que nulle part ailleurs on ne pouvait ressentir ce que l'on ressentait ici. Ce mélange à la fois subtil et puissant de nature sauvage et de terres de légendes.

Et il vit les larmes couler le long de sa joue. Oh non, pas des larmes de tristesse, mais de ces larmes qui viennent quand on est surpris, subjugué par ce que l'on voit.

Tandis qu'il tournait à nouveau son visage souriant vers elle et qu'il lui séchait délicatement la joue, elle lui dit :


Mumia.
C'est superbe.
Epousez- moi ici.
Je vous en supplie.


Il comprit qu'elle ne souhaitait pas un ènième faux mariage, mais qu'elle voulait que ces monolithes soient les témoins privilégiés de leur union, public nombreux et silencieux des voeux qu'ils partageraient, bientôt. Le baiser qu'il lui donna alors eut valeur de réponse. Leur mariage aurait lieu ici.


*Je viens du fond de la vallée où monsieur quand tu es jeune
Ils t'élèvent pour que tu fasses comme a fait ton père
Marie et moi on s'est rencontrés au lycée quand elle avait à peine dix-sept ans
Nous descendions cette vallée pour aller où les champs étaient verts
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