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[RP] La plage de Fécamp pour une chasse aux crustacés

Crakity


Fécamp-plage, 16 Octobre, milieu d'après midi, sous la pluie..


Crakity, d'humeur maussade, avait bien besoin de se changer les idées. On lui avait parlé de crabes comestibles que l'on pouvait trouver à la plage. Ce "on", les habitants de Fécamp, mais il se méfiait. Ces derniers pouvaient tout aussi bien lui raconter n'importe quoi pour qu'il s'empoisonne... Savait on.

Donc, le jeune homme, avait tenté de chercher un guide, un local, pour l'aider à dénicher les bestioles comestibles. Mais c'est seul qu'il arrivait aujourd'hui sur la grande étendue de sable. L'océan gris marron en cette triste saison se perdait à l'horizon avec le ciel de la même couleur.

Voilà notre Crakity errant donc sur la plage, la marée étant basse.

Il avait retiré ses bottes et marchait pied nu sur le sable humide, laissant des empreintes éphémères derrière lui. Il cherchait des petites vasques naturelles. Il n'y connaissait rien, mais pensait bien trouvé dans ces petites mares quelques crabes pour le souper de ce soir.
Esprit tout occupé à la chasse, il ne pensait plus à rien, cela lui faisait du bien..

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Stromboli
Depuis qu'il avait laissé la mairie, Stromb s'était attelé à deux choses : prendre soin des siens, et pêcher. Après tout le brouhaha à Fécamp ces derniers jours, il avait décidé de laissé la mairie et les jérémiades à ceux qui voulaient tirer à eux la couverture en temps de guerre. Lui, ça ne l'intéressait pas. Désormais, et avec sérénité, il savourait la vie à Fécamp comme il l'aimait : festive en soirée, tranquille en journée.

Il avait emprunté une barque sur laquelle il passait ses journées. Un appât jeté à la mer au bout d'un fil, de quoi manger et boire, et il passait sa journée à se laisser entraîner au fil de l'eau. Il laissait parfois le large l'emporter, repliant les rames à l'intérieur de l'embarcation. Là, son regard caressait la côte, les falaises, le phare non loin, les petites maisons et le clocher de l'église qui résonnait dans le lointain... Sur sa barque qui tanguait légèrement, il grignotait quelques victuailles emportées le matin même, et laissait filer le temps ainsi. Il était serein, et calmé.

En ce milieu d'après-midi, Stromb voguait non loin des côtes, restant quand même à bonne distance vue la marée basse. Son regard était perdu sur la bande de sable, lorsqu'il aperçut un homme qui marchait, un peu au hasard. On aurait dit qu'il cherchait quelque chose dans le sable...

Stromb hésita, puis finalement se décida à se rapprocher. Il sortit l'appât de l'eau, dégagea les rames et dirigea la barque jusqu'à ce qu'elle s'échoue sur le sable. Il récupéra ses affaires et sauta à terre, ses chausses sous le bras, les bras légèrement encombrés. Il tira la barque afin qu'elle ne laisse pas emporter par les flots et l'attacha solidement.

D'un pas tranquille, il s'approcha. Il reconnut rapidement Crakity. Un homme du Fatum certes, mais un homme qu'il appréciait quand même. Il laisserait le soin aux gens de jaser plus tard sur cette rencontre, il n'en avait d'ailleurs cure.

A quelques pas du jeune homme, Stromb s'arrêta.


Bonjour Crakity. Chouette temps pour une promenade n'est-ce pas ? Je me suis dit la même chose en partant ce matin, avant de me prendre une bonne rafale de pluie.

Il afficha un sourire amusé, un peu ironique quant à ce temps maussade.

Il semblerait que vous ayez perdu quelque chose...
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Crakity
Crakity errait toujours sur la plage. Il avait vu des Bernard-l'Hermite, mais pas de crabe. Les crustacés à coquilles étaient ils comestibles? Il ne lui semblait pas.

La pluie, ou plutôt ce fin crachin, accompagnait toujours ses pas. Il avait enfin réussi à se libérer de ses noires pensées et ses inquiétudes en se concentrant tout à sa tâche.

Il allait donc de flaques en mares, apercevant parfois petits poissons ou trous dans le sable renfermant des coques.

Soudain, au dernier moment, il vit quelqu'un arriver. Il s'était laissé surprendre, sa main vola rapidement à la garde de son épée, mais il se détendit tout aussi rapidement en reconnaissant son interlocuteur. Il sourit, sincèrement et lui répondit :


Et bien, le temps ici est particulier en effet, mais cela n'est pas si désagréable, on s'habitue à tout, n'est ce pas?

A sa seconde phrase, il lui dit :

Et bien, vous allez rire, je cherche des crabes, il parait qu'il y en a ici, mais je n'arrive pas à mettre la main sur une seule de ces bestioles!

Il n'y avait pas grand monde sur la plage mais il savait que partout on pouvait les surprendre. Après tout, le jeune ne s'en émouvait pas plus que cela. Il savait qu'on parlait déjà dans son dos. Aussi il proposa à Stromboli :

Et si nous en cherchions ensemble? Vous devez connaitre leurs cachettes, non?
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Stromboli
Stromb avait senti la surprise de Crakity lorsque celui-ci porta la main à l'épée. Sain réflexe, qui peut s'avérer salvateur, mais un peu tardif sur ce coup là. Heureusement que Stromb n'avait pas d'intentions hostiles.

Il vit un sourire franc sur le visage de Crakity, qui s'était apaisé.


Citation:
Et bien, le temps ici est particulier en effet, mais cela n'est pas si désagréable, on s'habitue à tout, n'est ce pas?


Il hocha la tête

C'est vrai, on se fait à tout. J'avais plutôt l'habitude des longues chaleurs du sud, mais l'air vivifiant d'ici débouche bien les narines. Votre médicastre avait raison, finalement, de vous envoyer en Normandie soigner votre encombrement nasal...

Un sourire en coin se dessina sur son visage en repensant à ce motif donné quelques jours plutôt, pour se couvrir. Stromb n'avait pas été dupe. Mais aujourd'hui, il trouvait cela plutôt cocasse, et digne de figurer dans les plus belles excuses données par les visiteurs qui cachent quelque chose de louche.

Citation:
Et bien, vous allez rire, je cherche des crabes, il parait qu'il y en a ici, mais je n'arrive pas à mettre la main sur une seule de ces bestioles!

Et si nous en cherchions ensemble? Vous devez connaitre leurs cachettes, non?


Stromb afficha un air surpris

Des crabes ? Arff... Oui. Seulement je n'ai jamais été très bon pour cela. Et pour tout vous dire, non seulement je ne sais pas les attraper sans manquer de me faire cisailler un doigt, mais en plus j'étais persuadé que ça se trouvait dans les rochers et pas dans le sable... C'est dire si nous sommes peu sûr de rentrer avec de quoi dîner !

Il rigola franchement

Mais qu'à cela ne tienne, cherchons. Au moins nous aurons essayé.

Stromb posa son attirail dans la barque penchée sur le sable. Il fouilla la grosse besace qu'il avait amené pour sortir un filet, une lance et une poêle. Il proposa l'un des objets à son équipier, conscient que ce n'était peut-être pas forcément le meilleur moyen d'attraper des crabes..

Ahem... Encore une fois, je n'en ai encore jamais attrapé... Alors je vous propose s'improviser avec les moyens du bord.

Ajouté à cela, il pris 2 bouteilles de calva. Il en tendit une à Crakity et garda la seconde pour lui. Il l'avisa d'un regard sûr

Au moins si on ne trouve pas, on pourra toujours boire un p'tit coup... Et puis qui sait, si à force de boire on finit la tête dans le sable, peut-être qu'en nous relevant nous trouverons tout un tas de crabes attachés à nous, telle la pince sur le linge des lavandières..

Il ricana et se mis en marche, zieutant les plaques d'eau salées jonchant le sol.
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Crakity
Citation:
C'est vrai, on se fait à tout. J'avais plutôt l'habitude des longues chaleurs du sud, mais l'air vivifiant d'ici débouche bien les narines. Votre médicastre avait raison, finalement, de vous envoyer en Normandie soigner votre encombrement nasal...


Crakity sourit aux propos de Stromboli et inspira profondément :

Il est vrai que ce climat, l'air marin, dégage les voies respiratoires. Mon médicastre est meilleur que celle que vous avez ici qui elle, me proposait une découpe au scalpel..

Puis il regarda, perplexe, les trois objets qu'il lui proposait. Il hésita puis pointa la lance du doigt et s'en empara. La poêle, cela lui paraissait prématuré, quand au filet, il le laissa à l'ancien maire.

Citation:
Au moins si on ne trouve pas, on pourra toujours boire un p'tit coup... Et puis qui sait, si à force de boire on finit la tête dans le sable, peut-être qu'en nous relevant nous trouverons tout un tas de crabes attachés à nous, telle la pince sur le linge des lavandières..


Il avisa les bouteilles de Calva, alcool local et regarda Stromboli :

Hmmm et bien, voilà qui nous réchauffera en effet.

Et ils partirent tous les deux fouillant les flaques d'eau salée, regardant de ci de là. Au bout d'un moment Crakity lui dit :

Messire Stromboli, je crois que vous avez raison, nous devrions chercher des rochers ou des cailloux, m'est avis que nous ne trouverons pas de crabe ici, nous n'avons pas vu l'ombre d'une pince, qu'en pensez vous?

Il s'appuya sur la lance et ouvrit la bouteille de calva, dans laquelle il préleva une bonne rasade. Il voulait parler affaire avec Stromboli, mais il appréciait ce moment de détente bien venu. L'esprit ailleurs, cela lui faisait du bien. Il tendit la bouteille à Stromboli, malgré que ce dernier en ait une, puis lui dit :

Vous ne connaîtriez pas un endroit caillouteux?

Petit edit, j'avais oublié de relever la réflexion sur l'encombrement^^

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Matouminou


Elle avait besoin de calme, sortir du phare, et de la taverne aussi. Le temps pourtant ne s'y prêtait guère. Le brouillard commençait la journée, puis, s'il se levait, celle-ci restait grise quand même.
Fort heureusement, il ne pleuvait plus.
Son lieu de prédilection, quand elle avait envie de se laisser aller à de multiples émotions, ou tout simplement quand elle avait envie de se reposer l'esprit, était les falaises. Pour y parvenir, il fallait longer la plage.
Elle en prit donc le chemin, se disant que cela faisait un moment qu'elle n'y avait guère prêté attention. Il est vrai que depuis plusieurs semaines, le ciel normand s'était obscurci et avait retenti de sourds coups de tonnerre. L'ennemi Fatum en avait pris possession, semant la discorde, faisant couler le sang.
Il n'y avait pas que ça, elle aurait presque pu dire qu'il y avait plus grave...qu'est ce qui pouvait être plus grave qu'un duché souillé par une horde de brigands sans foi ni loi? Elle secoua la tête et murmura pour elle-même:


- un village désuni....un village où certains se refusent à comprendre la situation...et font plus de mal que de bien...

C'est en longeant la plage, qu'elle pensa trouver déserte, qu'elle vit qu'il s'y trouvait deux personnes. Elle fronça les sourcils, il y avait une barque également. Était-il arrivé quelque chose?
Elle se rapprocha donc, et reconnut son Volcan et Crakity.
Elle eut un instant d'hésitation, se souvenant de quel bord ce dernier était, et puis elle se rappela l'histoire qu'il lui avait servi pour justifier sa présence à Fécamp...un encombrement nasal nécessitant le bon air de la mer....arffff...et pourquoi pas une petite cure d'algue avec ça?

Chose curieuse, et c'est ce qui lui vint à l'esprit en premier, ils semblaient chercher quelque chose.
Elle les observa un moment, perplexe, d'autant qu'ils étaient tellement absorbés qu'ils ne l'avaient point entendu arriver.

Alors , elle avança doucement, veillant à faire le moins possible crisser le sable sous ses chausses et lorsqu'elle ne fut plus qu'à quelques toises d'eux, elle leur dit d'une voix forte:


- VOUS CHERCHEZ QUOI??? SI VOUS TROUVEZ UN TRÉSOR, JE VEUX BIEN PARTAGER AVEC VOUS!!

Il y avait un peu de moquerie dans le ton qu'elle avait employé. Elle sourit.

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Stromboli
Stromb avait beau tourner encore et encore, il n'avait guère de succès... Quelques poissons prisonniers des petites flaques, des petits crustacés... mais pas de crabes ! Il semblerait que son comparse n'ait pas plus de chance :

Citation:
Messire Stromboli, je crois que vous avez raison, nous devrions chercher des rochers ou des cailloux, m'est avis que nous ne trouverons pas de crabe ici, nous n'avons pas vu l'ombre d'une pince, qu'en pensez vous?


Stromb se redressa et soupira

Humm... En effet, il serait plus judicieux de nous diriger du côté des falaises. Nous aurons nettement plus de chance je crois.

Il vit Crakity entamer sa bouteille et la lui tendre. Il la pris volontiers, la leva brièvement dans un "à ta santé" muet, avant de boire quelques gorgées. Il réfléchit aux dire de Crakity

Il y a des coins caillouteux oui, nous pourrons chasser tout en parlant tranquillement

Car Stromb aussi aurait aimé parler affaires.. Il n'y a pas d'heures pour en faire !

Suivez-moi, je vais vous montrer...

Et tandis qu'il lui rendait sa bouteille, il tourna les talons et sursauta en voyant Matou apparue là comme par enchantement

Citation:
- VOUS CHERCHEZ QUOI??? SI VOUS TROUVEZ UN TRÉSOR, JE VEUX BIEN PARTAGER AVEC VOUS!!


Il sourit

Nous cherchons des crabes ! Non pas ceux qu'on met dans un panier et qu'on appelle plus couramment politiciens, non, mais des petites bestioles que tu pourras nous cuisiner pour ce soir, par exemple ^^

Il rigola et se mis en route
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Caliana
Comme un sentiments de déjà vu...Vous avez déjà eu ce sentiment ?
Un objet, un fredonnement...Un lieux ou même une scène...Oui. Vous avez déjà eu ce sentiment...

La blonde était assise sur un rocher au dessus des falaises, ses cheveux détaché volaient au gré du vent, ses joues légèrement rougie par le froid. Assise en tailleur en face du vide. Le vide...Oui. C'est ce qu'elle ressentait en ce moment même. Complétement perdue, elle ne savait pas quoi faire, trop de choix...La jeune femme savait que n'importe le choix qu'elle ferait, elle perdrait quelque chose de cher pour elle.
D'ici, elle surplombait la ville. Une vue magnifique. Tous était si petit vu d'ici...
Le regard de la blonde glissait sur la mer avant que ses paupières se ferment. Une grande inspiration comme pour imprimer ce qu'elle venait de voir dans sa mémoire dans le but ne jamais oublier cette vue. Cette ville, ces gens. Ils lui avaient beaucoup apporté. Peut-être trop. Elle s'était attaché à cette cité malgré elle. La jeune femme n'était pas faite pour une vie bien rangé, calme.

Le départ se ferait bientôt, il le fallait. Elle manquait d'air...Un soupire s'échappa des lèvres rose de la demoiselle. Elle avait essayée. Elle aurait aimé pouvoir vivre comme eux...Paisiblement dans une ville où toutes les personnes se connaissent, s'entendent, rient ensemble. Elle aurait aimé avoir une vie calme qui lui plaise. Avoir quelque chose qui la retienne, qui lui donne envie de vivre. Qui lui donne une raison de continuer.

Tous s'étaient enchainé vite, beaucoup trop vite. La main de la femme glisse sur le pommeau de son épée et ses doigts se refermèrent sur celui-ci. Elle ouvrit les yeux et regarda devant elle. Ce paysage. Il était temps de faire un choix. Il était temps de n'avoir ni regret ni remord.

Elle regardait devant elle, sa vie défiler. Elle repartirait, seule, une énième fois...

Et, c'était comme...Un sentiment...De déjà vue.

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Galla
Galla du haut de sa falaise voyait un drôle de spectacle des hommes qui discutaient, l'un deux d'abord ayant porté la main à son épée à l'approche du second... Un échange verbal s'en était suivi... Le second sortit tout un attirail de son immense besace qui lui battait dans le dos... Du haut de sa falaise elle put distinguer un objet culinaire qui lui sembla être une poêle à frire, une sorte de filet, une lance !!!! Elle ouvrit des yeux tous ronds elle avait droit à voir en action le frère de Joseph Hine l'ange gardien cas todique, (cas todique est une étrange fenêtre derrière laquelle s'agitent toutes sortes de pantins aux coutumes étranges )...
Intriguée elle continue d'observer, en se demandant que vont-ils faire de tout cet attirail incongru, quand le second sortit encore de ladite besace deux bouteilles de Calva, ce ne pouvait être que du Calva, quoi donc si l'on est un vrai et bon normand ???
C'est alors qu'elle vit arriver une femme, elle les interpela d'une voix suffisamment haute, ce qui fit que Galla entendit de son perchoir !! La femme voulait se joindre à eux car elle pensait qu'ils cherchaient un trésor !
Elle sourit en voyant la gracieuse silhouette se rapprocher des hommes, il lui sembla avoir reconnu la voix... il semblerait que c'était...... Oui on dirait que c'est..... Matouminette !!!!!
Elle se posait la question de savoir si elle devait les rejoindre, sortir de sa réclusion, elle balaya du regard la plage et puis la falaise, elle vit sur un rocher un peu plus haut qu'elle, une femme assise qui comme elle regardait vers la mer ou les autres sur la plage... Une chevelure blonde que l'air faisait se soulever... Elle la reconnut aussi... Elle l'observa... De quel bord était-elle celle-là ? Galla se l'était toujours demandé, pour elle et d'autres, certains des membres de Fatum savaient se montrer charmants, c'était aussi une de leur stratégie pour enrôler... On ne se méfie pas d'une femme charmante et souriante, ni d'un homme tout sourire et courtois, mais non pas plus de ceux qui disent je ne suis pas méchant vous savez !
Tiens donc pas méchant !!!! Il nous prend pour des crétins en plus celui qui a dit ça ! Pourquoi alors pillez-vous mairies et châteaux au milieu de cette harde ??? Vous le faites par bonté d'âme !!!! Laissez moi rire, hélas je ne peux même pas rire mes lèvres sont trop gercées.... Elle remuait toutes ses pensées contradictoires dans sa tête qui lui faisait mal, tout comme son coeur lui faisait mal, tout son corps manifestait sa douleur parce qu'elle avait mal à sa Normandie.

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Crakity.
Citation:
VOUS CHERCHEZ QUOI??? SI VOUS TROUVEZ UN TRÉSOR, JE VEUX BIEN PARTAGER AVEC VOUS!!


Crakity leva le nez et remarqua que Matouminou était à deux pas d'eux et qu'il n'avait encore une fois rien entendu.
Il sourit néanmoins à la jeune femme et acquièsça aux propos de Stromboli puis dit à Matouminou :


Bonjour Dame Matou. Oui que vous nous cuisineriez... sans fiente...

Puis à Stromboli :

Messire, je vous suis, il nous faudrait tout même que nous trouvions de quoi remplis la gamelle ce soir.

Il agita la lance en souriant :

J'aimerai piquer un ou deux gros tourteaux!

Il regarda en direction des falaises. Les vagues venaient s'écraser sur le littoral avec grand fracas. Oui il y avait du minéral là bas, avec certainement de nombreux rochers recouvert d'algues offrant cachette et nourriture à une foultitude de crustacés et autres poissons.
Son regard se porta alors sur le haut de la falaise. Il plissa les yeux, il lui semblait apercevoir quelqu'un en haut, tout en haut.
Matouminou


Citation:
Nous cherchons des crabes ! Non pas ceux qu'on met dans un panier et qu'on appelle plus couramment politiciens, non, mais des petites bestioles que tu pourras nous cuisiner pour ce soir, par exemple ^^


Elle hocha la tête, et pouffa, bien que l'idée de cuisiner ce genre de bestioles ne l'enchantait guère. On lui avait dit qu'il fallait les faire bouillir vivantes, ce qui pour elle n'était même pas envisageable. Une pensée lui vint à l'esprit, est ce que ça criait un crabe comme une personne à qui on balançait un seau d'eau bouillante?

Elle fit la moue, mais acquiesça, au pire Suzon s'en occuperait.

Crakity, entretemps, l'avait saluée:


Citation:
Bonjour Dame Matou. Oui que vous nous cuisineriez... sans fiente...


Elle se mit à rougir, quelque peu gênée. C'est vrai qu'elle lui avait donné une recette de crabe pour le moins dégoutante.

- Euh....bien sûr, sans fiente!! Quelle drôle d'idée de vouloir accomoder cela avec des fientes, vous avez du mal comprendre ma recette...j'ai dit avec un brin de menthe....voilà....ça se marie bien le crabe avec la menthe, ça donne un gout de fraicheur...comme l'air vivvifiant de la mer...

Puis, elle suivit du regard celui de Crakity. Elle mit sa main en visière au-dessus de ses yeux et s'exclama:

- Ohh, mais c'est Galla, là haut!! je suis sûre que c'est elle!!

Elle se mit à agiter ses bras en criant:

- HEYYY, GALAAAAAA??? TU DESCENDS????

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Crakity
Crakity se tourna vers Stromboli et profita du fait que Matouminou soit occupée à appeler quelqu'un sur la falaise pour lui dire sur le ton de la confidence :

Messire, je sais que nous sommes là, détendus, à chercher des crabes, mais j'aimerai vous glisser un petit mot à propos de la mairie et tout cela, vous voyez?

Il jeta un coup d'oeil vers Matouminou et sourit en la voyant agiter les bras pour se faire remarquer de la personne en haut de la falaise, puis reporta son attention vers Stromboli :

Vous avez l'intention de rester à Fécamp, Matouminou et vous? Je dois vous avouer que vous me semblez digne de confiance. Cela va vous faire sourire, des propos comme cela venant de moi, mais je crois que nous aurions intérêt à "nous" entendre, ne croyez vous pas?

Il ne quitta pas Strombli du regard et but une rasade de calva, toujours appuyé sur la lance.
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