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[RP] Fers & Bouillon - Premier tour (après-midi)

Scath_la_grande
[La lice groupe II : dès la 2ème heure après le midi]


Les guerriers farouches ne se plaisent que dans la mort*.

La Rouge est de cette race-là, intrépide enfant qui ne connait point la peur du Faucheur, tête brûlée encore couronnée de flamme tel un cavalier de l’Apocalypse et de Juge, mille fois elle eut préférée prendre le fer et démonter un adversaire plutôt qu’à rester en entité bénigne assisse sur son siège.
Ainsi dans l’après-midi blafarde, le soleil se décide à griller quelques rayons au-dessus de Bouillon, réchauffant les humeurs et les os, et la Musteile affiche un sourire ravi.
Sa matinée fut richement occupée à exercer un semblant de son petitime pouvoir sur son semblable.
Satisfaite, elle invite à faire silence avant d’entamer son annonce.


« Bretteurs ! Par le fer gagnez honneur ! Par le sang soyez couronné !
Par l’audace et la hardiesse goûtez à l’immortalité qu’acquerra votre nom, résonnant en tout Bouillon, glorieux !
Soyez encensés avant le glas.

Foule, acclame comme il se doit les hardis ferrailleurs que voilà.


Déplie son parchemin, et proclame.

Est-ce que l’Orléans tremblera face à la terrible Bretagne, ou le charme d’Exaltation Lablanche d’Abancourt Dame de Tronchay adoucira l’acerbe coup de taille de Varek Salaun de Kerkreñv ?

Espérons que mirifique Phénix –dont les groupies ont été jeté dans la Sémois- Sa Seigneurie Actarius d’Emphorde pleins de truc que si je les nomme pas son épouse me fera la peau, c’est sûr-
Prend une grande bouffée d’air avant de lâcher tout dret. Merveilleux-pair-de-France- marquis-de-Dourdan-et-encore-de-La-Roche-duc-de-Mamour-et-d’Auxerre- comte-du-Tournel-vicomte-de-Durbuy-baron-de-Fonzy-et-de-Florac… et heuuu c’est tout… ne rompra point devant la guyennoise Lize.

La rousse n’étant point comme son paternel, elle ne s’étalera guère plus sur la blonde.
Ah si seulement Actarius pouvait lui faire la peau !


Fier et vaillant bourguignon, Etienne Lahire froissera le fer avec le féroce Kraken danois, Astana Sørensen, championne de Bertrix.

Bourguignonnes en lice, pourvu que cela ne se termine point en ragoût. La Corbelette, Jusoor de Blanc-Combaz, baronne d'Uchon, chancelière et chevalier banneret de Bouillon, dame de la Guiche donnera-t-elle de son hardi bec à Effelissianor de Vosne-Romanée Dame des Doreaux.

Après une courte pause où vous pourrez acheter deux saucisses toulousaines pour un godet de bière offert sous la tenture bleue, nous reprendrons.


Il faut penser aux petits commerces ! Surtout lorsque ce sont les siens.
Raclement de gorge.


La valeureuse toulousaine Marion Delorme se frottera à la piquante brune Sélène d'Hambers, le sud réussira-t-il à éclipser la Lune ?

Ce duel est à surveiller, deux vaillants Ails-glandeurs vont se maraver, Fearghass Mac Lean, vainqueur des éliminatoires et la merveille croqueuse de mort, Marvailh Canmore.

Le secrétaire d’état toulousain, Siméon de Saint-Just portera haut couleur de Bouillon pour sa nièce la Duchesse, et ferraillera avec l’impérial chevalier de Katzenthal et de Colmar, la hardie Elektra d’Acoma puisque Sa Grâce Kelso Declairveaux de par son absence est déclarée forfait.

La très féale écuyère et protégée du Capitaine de Bouillon, Minah Lebergier dite N’a-qu’une-patte, démontrera toute sa valeur et son ardeur aux chamaillis du fer face à la Bourgogne, allié de toujours, représentée par son Duc, Sa gracieuse Grâce Crezus de Montestier.

Bretteurs ! Préparez-vous… »



Les noms des bretteurs sont accompagnés selon les préférences de la foule par des applaudissements plus ou moins fort, de cris et de sifflements en tous genres et nettement plus appuyés lorsque de Bouillon il était question.
Se tournant vers un des garde, le sourcil froncé.


« Dis ? Elle est passée où Son Altesse ? »

Encore à écluser son vin, pourvu qu’elle n’arrive pas imbibée comme une griotte au kirch.


*Ossian
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Arthanagor
{...Quand le bretteur s'en va près du pré...(*)}

A peine remis de son combat de la matinée, Arth arrive en boitillant sur le bord de la lice, pour assister aux combats de l'après-midi. Grimaçant contre la douleur lancinante qui irradiait de son membre blessé, il avait réquisitionné pour l'occasion le bâton d'un jeune pâtre bouillonnant pour se servir de canne.
- Dis m'sieur tu m'le rends mon bâton ?!
- An dèidh....(**)
- Namé moi j'en ais besoin...maintenant !!
- Plus tard !...l'Highlander regarde le gamin...on regarde le combat, et après je te rends ton bâton ..
- C'est pô juste !!!...dit le môme...on voit que c'est pas vous qui aller encore prendre des coups de sabots sur le fessard !!
- Dùin do bheul !.(***)..dit l’Écossais...on annonce les combats
Et les deux de tendre l'oreille et d'écouter les annonces de La Rouge...« Ce duel est à surveiller, deux vaillants Ails-glandeurs vont se maraver, Fearghass Mac Lean, vainqueur des éliminatoires et la merveille croqueuse de mort, Marvailh Canmore. »

Mortecouille !!
Si Arth était entrain de boire, il en manquerait de s'étouffer. Son regard émeraude se porte vers le gamin
.
- Tha sibh trang an dràda nach eil ?(****)
- Hein ?
- P'tain...le Nessien se reprend...(****) tu es occupé en ce moment ? Ouais en même temps qu'il parles, il se rend compte de l'incongruité de sa question... Un écu pour toi si tu vas porter maintenant ce message a la dame là bas...il montre la mustélidé . Le gamin opine du chef, tout content de gagner une piécette et file vers la tribune officielle.

Le gamin trottine jusqu'à l'endroit indiqué, franchissant les cordons d'hommes en armes qui se tiennent là avec la souplesse d'un Lynx, et tirant par la manche la dame pour attirer son attention :
- M'dame !! ...m'dame...y'a l'messire là bas...il montre l’Écossais....ben il dit que si Marvailh c'est une Highlander lui c'est l'grand Muphty de Jérusalem, et pis qu'il faudrait voir a pas confondre hein !!

Traduction du Gaélique et Divers :
(*) Vaguement capillotractée de la chanson « La Boiteuse ».
( **) Après...
(***) Tais-toi !!
(****) traduction directe

_________________
Elektra.
Concours de circonstances? Chance du débutant? ... ouais, bon ça va ... Ou alors le messire avait tout simplement autre chose à faire. Toujours est-il que le chevalier s’était retrouvé sur ses pieds, un peu mal en point de par sa blessure mais aussi par la baffe qui l'avait ranimée ... apparemment elle passait pour le chevalier avant d’être la dame, ils ne sont pas portés sur la galanterie ces français ... et donc amené dans une tente où des soins lui avaient été prodigués avec célérité, et il faut bien le reconnaitre, efficacité.

Elle avait donc échappé in-extremis à cette histoire de rançon, chose qu'elle venait de découvrir, mais de plus, les obligations de son adversaire le retenant ailleurs, elle retournait au cœur de l’arène. Diantre !

Ainsi le lendemain ...


Oui, oui, chevalier, votre nom a ete annoncé pour le tour de cet apres-midi ! Je vais verifier l'etat de votre plastron ... et pour le casque, vous etes sure que ...

Le regard vert de plus en plus assombri que lui porta Elektra, fit stopper net l’écuyer dans son emphase. Un mot de plus, et son fichu casque il irait le chercher à l'autre bout de l'Empire ! Passant une main sur le bandage de son épaule avec une légère grimace, elle laissa l’écuyer en plan et plongea au milieu du campement. Elle espérait qu'elle ne serait pas trop gênée par sa blessure puisqu'il lui fallait y retourner.
Son frère avait vaincu au premier tour, il devait forcement combattre au second. Mais où était-il ? Si il l'avait vue mordre la poussière, il devait s’inquiéter, peut-être même s'en vouloir de l'avoir amenée jusqu'ici.

La question était : comment retrouver un impérial au milieu d'une foule "bouillonnante" de français ...

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Grand Maitre de l'ODL , Chevalier Imperial de Colmar
Marvailh
- Ce duel est à surveiller, deux vaillants Ails-glandeurs vont se maraver, Fearghass Mac Lean, vainqueur des éliminatoires et la merveille croqueuse de mort, Marvailh Canmore.

Mince. Les nobliaux du coin sont au courant de son métier de croque-mort mais la prennent pour une Highlander ? Allons bon, l'administration l'épatera toujours. Mais enfin, peut-on blâmer les François de croire que tous les Ecossais sont nés dans un château solitaire au bord d'un lac brumeux ? Elle a un petit rire amusé en songeant aux caricatures qu'elle-même dépeint avec beaucoup de clichés.
Toujours est-il qu'elle est absolument ravie de ce duel. Contre un compatriote qu'elle ne connaît pas, en plus ! Oubliant d'un coup tout son trac, elle enjambe souplement la barrière, rajustant son semblant d'armure, et se campe au milieu de la lice, mains sur les hanches, cheveux au vent, nuages de poussière de sable autour des jambes. De quoi faire un portrait tellement épique qu'elle en pleurerait de fierté. Elle se sent forte, rajeunie de dix ans, rapide, alerte, prête à rendre coup pour coup, prête à botter des fesses et à faire régurgiter son haggis à son adversaire. Molendard elle-même, dans son dos, semble plus légère que d'habitude. Une bonne bouffée d'adrénaline avant un combat prometteur, voilà ce qui lui convient !
Elle jette un oeil autour d'elle, ne craignant plus les regards du public, cherchant même à attirer encore plus l'attention, un rictus affamé de combat sur les lèvres. Est-ce que sa coiffure tiendra le coup ? A-t-elle bien attaché tous les liens de son armure ? Ses bottes ne sont-elles pas trop sales ? Sa quartefeuilles est-elle bien huilée ? Tant de questions qu'elle passe rapidement en revue en pensée, tandis qu'une légère brise lui soufflète une mèche noire devant les yeux. D'un geste élégant, elle la remet en place, puis s'impatiente.
Les mains en porte-voix, elle lance au hasard en direction des barrières :


- Bon, Fearghass Mac Lean, lâche ta brebis et viens ici, si t'es un homme !
_________________
Etienne_lahire
[Blond Bourguignon contre Danoise Chauve : une chronique furtive du choc des civilisations (Prélude)]



- Pastaga, c'est la vieille édentée là-bas ?

Le doigt du môme pointe la silhouette danoise avec une belle précision.

- Pas édentée, chauve, corrige Etienne, patient et pédagogue comme un précepteur.
- Bah c'est pareil. Quand on commence à perdre des bouts, hein...

Souris hausse ses maigres épaules. C'est un tic récent qu'il a pris à Etienne. Ça lui donne un petit air de marionnette qui hoquette, question d'envergure : il lui manque encore quelques centimètres et un peu d'exercice pour étoffer ses membres encore filiformes. Cela dit, il y a déjà un fond de sagesse dans ses observations.

- Championne de Bertrix, c'est grave ? s'enquiert-il tout de même. Après tout, on ne sait jamais quel danger un mot inconnu est destiné à cacher.
- Ha bah. Tu vois la gro... la rousse prégnante là-bas ?
- Celle qui boit tout le temps ?
- Celle-là-même. La Bertrix, c'est elle.
- Hou.
- Comme tu dis, elle a l'air féroce hein ? Parait qu'elle bouffe un mâle tous les soirs, ce qui expliquerait la disparition de son mari. Même pas sûr qu'elle aie laissé les os.
- Ho...
-Oui. Ça doit être ce qu'on appelle consommer le mariage.


Hélas, l'ironie passe assez largement au-dessus de la tête de Souris qui a déjà l'esprit ailleurs : l'heureux jouvenceau vient d'apercevoir la blonde et accorte Hadelize. Dépité par le peu d'attention que l'on porte à ses jeux de mots, Etienne lui envoie une bourrade.

- Arrête de mater, t'as pas l'âge pour elle. Va plutôt me repérer la Princesse tiens. Elle doit traîner dans le coin elle aussi.

Une main en visière, le Nivernais scrute la foule. La Sorensen a disparu, Hadelize est bien en vue (et quelle vue, ma mère !), la Corbelette est discrète. Les premières annonces des combats de l'après-midi ont été faites. Sur la lice, une brune aussi dégingandée qu'échevelée lance un appel désespéré. Elle cherche son mâle adversaire.

- Hmmm hmmm... se dit Etienne, songeur

La donzelle a une prestance indéniable, assez le style de notre Bourguignon qui, amateur d'exotisme et d'épices, apprécie sans modération les grandes brunes agiles et athlétiques. Peut-être va t'il se trouver des envies d'aller faire un voyage en Ecosse, allez savoir. Accoudé aux barrières, il entreprend de détailler la gueuse. Croqueuse de Maures disait la Rouge. Ma foi, c'est un joli métier. Reste à juger du principal : comment la femme manie l'épée.
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Etienne LaHire, dit Herode
Xalta
Est-ce que l’Orléans tremblera face à la terrible Bretagne, ou le charme d’Exaltation Lablanche d’Abancourt Dame de Tronchay adoucira l’acerbe coup de taille de Varek Salaun de Kerkreñv ?

Humpf.. y aurait pas comme du favoritisme là ? "Terrible Bretagne" , "acerbe coup de taille".. et pour Orléans: rien et elle réduite à "charme". De quoi blesser l'orgueil de l'Orléanaise. S'attendait-on à ce qu'elle se batte à coup d’œillades langoureuses, de décolleté profond et d'effets de jambes aguicheurs ? Choses dont elle était déjà incapable en temps normal alors face à un duelliste, imaginez ! Un soupir agacé siffla entre ses lèvres mais elle se reprit rapidement, après tout, elle n’était qu'une inconnue ici. Mais ! _ encore un_ Mais Orléans méritait tout de même un bel adjectif tout d'abord parce que c’était une belle province ligérienne, on y produisait quelques vins dont un qui avait sa faveur: le Rébrechien, délicieux vin blanc.

Son regard balaya l'assemblée à la recherche de son adversaire, mais difficile de distinguer quiconque hormis les visages connus. Il lui faudrait donc attendre de se retrouver face à lui. La diaconesse prit le chemin de sa tente, et pour se préparer mentalement à son futur combat, se fit servir un verre du fameux vin orléanais qui lui apporta au moins le plaisir des papilles à défaut d'une complète sérénité. Puis elle s'équipa d'un simple plastron de cuir d'excellente qualité.

Ma dame, vos gants !

mes gants ?

Oui vous devriez peut-être en changer.

Un regard vers les-dits gants. Un sourire et d'opiner.

Vous avez raison. Donnez moi ceux en cuir qui viennent de Chaumont.


Elle ôte ses gants de fin velours, elle enfile ceux en tissu noir puis après voir ceint son épée, elle prend ceux en cuir dans sa main gauche. Elle ne les mettra qu'au dernier moment.

Vos doigts, ils ont...

Oui Jean, ils ont. Je crois qu'ils n’apprécient pas l'humidité ambiante mais ils ont connu pire et moi aussi.

Et puis peut-être que comme dans l'annonce mon charme suffira à vaincre mon adversaire.


La Châtaigne roussie sourit amusée cette fois-ci et sort de sa tente suivie de près par Jean.

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Minah
[N’a-qu’une-patte news – avant la castagne]

Ça allait bientôt être son tour. N’a-qu’une-patte renâclait au bord de la lice, bête de guerre avant la bataille.
Elle était caparaçonnée comme tel ; une cotte de mailles presque pas rouillée lui pendait aux épaules, et au flanc une épée qui semblait bien trop lourde pour une môme mutilée. Sur les joues, deux grands sillons de crasse en guise de peinture de guerre. Sur le chef, un hibou aux plumes ébouriffées et au regard mort.

Excitée, terrorisée. L’écuyère de Bouillon ne tenait plus en place.

Avec tout ce remue-ménage, elle n’avait eu qu’à peine le temps de s’exercer. Comprendre par là réduire en charpie un mannequin de paille en hurlant des insanités à propos de sa mère. Il fallait avouer que la technique de Minah en matière de combat manquait quelque peu… de technique. Et de grâce.
Bourriner, elle connaissait. Foncer dans la mêlée en gueulant et en agitant l’épée dans tous les sens s’était révélé efficace à plusieurs reprises sur le champ de bataille. Le combat au corps à corps – et à la loyale ! – était une toute autre histoire.

D’autant qu’elle le savait à présent, son adversaire était du genre mâle en pleine possession de ses moyens. Et noble, avec ça. Probablement bien nourri, bien entraîné. Rien à voir avec la petite bestiole estropiée qu’elle était, nourrie toute son enfance au régime «
imagine ta bouffe, c’est tout c’que t’aura ».
Question combat déséquilibré, ça se posait un max. L’animal avait de la ressource, cela dit. Ce qu’elle appelait de la détermination et qui n’était en réalité qu’une solide absence de bon sens. Et puis pour palier son handicap, elle était bien plus musclée qu’on ne se le figurait au premier abord.



J’peux l’faire. J’peux l’faire. J’vous en prie. Dieu, Aristote, Christos, Sainte Boulasse et tous les autres saints, Sans-Nom, les fées, tous les trucs bizarres qu’ils vénèrent dans les aut’ religions, le monstre sous le lit, mémé Glaviotte si t’es vraiment une sorcière, mes p’tites bestioles mortes chéries que j’m’occupe avec amour, faites un geste pour môman*… Faites que j’me fasse pas casser la gueule !


* Question foi valait mieux ratisser large quand on avait une prière à faire.
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