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[RP semi ouvert] Une visite inattendue....

Helena.
Octobre mois de la couleur et de l’automne…n’est-ce pas une saison des plus splendide comme le printemps, pleines de nuances qui viennent teinter la nature, les forêts et les champs.

Derrière la fenêtre de sa chambre, la brunette regardait à perdre de vue son domaine devenu ocre laissant vagabonder son esprit loin. Loin de tout mais si proche de quelqu’un à la fois. Pourquoi hésitait-elle à aller à sa rencontre ? Pourtant leur relation était sans ambiguë, une relation d’amitié sincère. Il était noble, elle l’était et pourtant il s’entendait à merveille.

Son regard se posa sur la fontaine dont l’eau brillant sous les rayons du soleil. Il n’était plus question de rester enfermer et le temps lui faisait un clin d’œil. N’était-ce pas un signe que ce temps magnifique ? Elle avait besoin de le voir, de lui parler et de retrouver son oreille attentive. Il était toujours là pour elle et s’était réciproque. La brunette avait dû à plusieurs reprises calmer sa fougue et son coté salaud, le raisonnant. Étrangement elle il l’écoutait. Elle avait su le dompter avec sa patience, sa compréhension, sa douceur. Mais jamais ils n’étaient allés plus loin que l’amitié même si pour Helena, Etienne était un homme séduisant et qui avait tout pour plaire aux femmes. D’ailleurs, la brunette savait qu’il aimait les femmes allant parfois même dans des lieux malfamés, voire des catins. Et pourtant un jour il faudrait bien qu’il se calme mais il est jeune autant qu’il s’amuse. La brunette parfois regrettait d’avoir été si sage dans sa jeunesse enfin après son divorce un homme lui avait fait découvert certaine chose. C’était l’un de ses secrets que personne ne savait. Finalement Helena n’était plus la femme si sage qu’elle avait été avant son mariage et pendant son mariage. Elle avait appris à ces dépendants que les hommes pouvaient être pire que salaud, que certains ne pouvaient pas résister à un jupon ou une poitrine généreuse.

Dans un bruissement de tissus, la brunette se détourna de la fenêtre. S’était décidé !! Elle irait rendre visite à son confident et ami Etienne De Ligny. Mais pour cela il lui fallait choisir une robe, prendre un bon bain tout simplement se pouponner. Helena ouvrit doucement la porte de sa chambre et descendit le grand escalier en chêne. Un sourire se dessina en croisant sa petite merveille qui courait déjà de bon matin. Elle l’attrapa en riant et lui fit un gros câlin. Que c’était bon de sentir cette petite merveille dans ses bras, de la couvrir de baisers et de câlins. Anna était la fierté et le bonheur de la jeune nobliote. Un petit déjeuner en famille se proliférait à l’horizon. Juste derrière Anna se découpait la fine silhouette d’Ophélie. Helena s’adressa à elle tout en gardant Anna dans ses bras.


Bonjour Ophélie. Comment allez-vous en cette superbe journée ?


Nous prendrons Anna et moi le petit déjeuner sur la terrasse. Ensuite préparez-moi un bon bain chaud parfumé à l’huile essentielle de rose, s’il vous plait.


Je vais bien merci, Madame. Tout sera fait comme vous le désirez.


Ophélie s’inclina respectueusement et partie préparer le petit déjeuner et surtout le bain de sa maitresse. Après ce petit repas en famille, la brunette monta se pouponner et profiter de la douceur du bain préparé minutieusement par sa domestique. Il ne lui fallait pas trop trainer si elle voulait arriver pas trop tard chez son ami. Elle avait décidé qu’elle s’y rendrait à cheval et non en carrosse. Fougère, sa fidèle jument, avait également besoin de sortir un peu et sentir le vent sur son visage lui ferait le plus grand bien ! Et il faut dire qu’une cavalière seule passait beaucoup plus inaperçu qu’un carrosse cahotant sur les sentiers caillouteux. Après une bonne heure la brunette était fin prête. Elle se rendit à l’écurie pour préparer sa jument. Elle commença par la brosser puis installa la scelle. D’un geste précis et souple, malgré la robe et la cape, elle s’installa sur Fougère et mis les pieds dans l’étrier. Fin prête elle lança au galop la jument qui ne se fit pas prier.

Allez ma belle en avant.


Le paysage défilait et un sourire de satisfaction se dessina sur le visage de la cavalière. Quel bonheur de sentir le vent effleurer son visage, ses longs cheveux ébènes virevoltant librement. Elle traversa la forêt suivant la route pour arriver le plus vite au domaine de son ami.

Elle stoppa un instant sa monture et observa le lieu. Se mordillant la lèvre elle se demandait bien si elle n’avait pas été un peu trop impulsive. Elle aurait dû lui envoyer une missive avant de se présenter chez lui. Ho pis tampis ! Maintenant qu’elle était là elle n’allait pas reculer ! C’est donc au pas qu’elle fit les derniers mètres qui la séparait de l’entrée de la demeure. Elle descendit de Fougère doucement et la caresse un petit peu tout en lui chuchotant de ne pas bouger.

Elle remit sa robe et sa cape en place. Elle monta les quelques marches et tira sur la chaine de la cloche qui se mit à tinter.


edit pour baliser le topic comme stipulé dans les règles d'or. Fait modo Andréa_ ^^
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Quentin_locke
Le domaine est en ébullition.

Les serviteurs s’activent afin de préparer le départ des deux héritiers pour la capitale. Les locaux sont nettoyés de fond en comble, les bagages et le nécessaire sont déjà préparés et disposés dans le cellier. Etienne quant à lui est noyé dans la paperasse, essayant de retrouver tant bien que mal les habitudes de son père ainsi que son aisance avec l’administration. Si son paternel était plus à l’aise avec la noblesse et les éléments qui s’y prêtent, le Griffé était plus à l’aise dans les ruelles et en combine de tout genre. Néanmoins, chose à laquelle il ne s’était pas préparé ce fut l’arrivée de son amie, Helena, la douceur incarnée.

La porte est enfin ouverte et cette dernière est accueillie par l’un des serviteurs pendant qu’un autre s’empresse de gravir deux par deux les marches qui le conduise à l’étage. Sauvé par le gong, Etienne est aussitôt sortir de sa paperasse. Un sourcil s’arque alors qu’on le renseigne sur l’identité du visiteur.

- Helena ?
- Le 15 du mois d'Octobre, sir.
- Ce n'est pourtant pas...Merde.. Moment de silence. Dites à la cuisine de s’activer qu’ils nous sortent un repas copieux pour ce midi. Préparer de quoi boire, avec le voyage qu’elle vient de réaliser elle doit être assoiffée. Prévenez Aliénor également que mon amie est arrivée, elle se fera une joie de la retrouver et de voir qu’elle femme elle est devenue. Et prévenez l’écuyer de prendre soin de ses montures et… au cas où…préparez une chambre…

Doucement il range sa paperasse et met sous scellé quelques documents déjà clos. S’écartant de sa chaise, Etienne observe sa tenue puis il s’empresse de descendre rejoindre Helena au salon. Un sourire s’étire sur ses lèvres alors qu’il reconnait sa chevelure sombre et la délicatesse de ses traits. Ce n’est qu’une fois dans la même pièce que le Griffé se sent comme apaisé…Son odeur, cette essence de rose naturellement sucrée par sa peau d’ébène, ses souvenirs passés, cette soirée… Le noble marque une pause, restant volontairement sous l’encadrement de la porte du salon. Il l’observe et se remémore ses souvenirs ardents où les confidences les avaient conduit au péché de chair. La légèreté de sa bouche, le satin de sa peau, la finesse de ses courbes et de son échine…Cette soirée avait été placée sous le signe de la tendresse, de l’intimité où seuls les coups de reins et la poigne ferme d’Etienne semblait contraster avec leurs murmures et leurs soupirs presque inaudibles.

- Bonjour Helena. Pardonne ce remue-ménage, Aliénor et moi-même nous partons ensemble pour Paris. J’ai quelques affaires à régler là-bas. Désires-tu boire quelque chose ? Raconte-moi donc…Qu’est ce qui t’amène chez nous ?

Le noble s’avance désormais vers elle et prend place à ses côtés. Il fait signe au serviteur d’apporter de quoi se rafraichir. Désormais à ses côtés, humant à plein nez son odeur, effleurant sa main pour en apprécier toute la douceur, Etienne se laisse envahir par un sentiment d'apaisement.
Tu m’avais manqué Helena…
Toi et tes courbes, ta bouche sensuelle qui a su m’arracher des soupirs à en crever, tes ongles qui se sont accrochés à ma chair alors que je te possédais toute entière…
Tes murmures délicats qui se joignaient aux miens…
Tu es si douce et pourtant...Tu as fait de moi ton ami, ton confident et ton amant...

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Helena.
Après quelques minutes la porte s'ouvrit sur un serviteur. Pour la belle il semblait qu'une éternité s'était passée entre le moment ou elle avait tiré sur la chaîne de la cloche et le moment où la lourde porte s'était ouverte. Non mais même chez elle on ne mettait pas autant de temps à ouvrir la porte. Et heureusement sinon Ophélie se ferait tirer les oreilles par la brunette.
Entrant dans le vestibule quelle ne fut pas sa surprise de se rendre compte que toute la demeure était en effervescence. A croire que quelque chose d'important se préparait. Elle se recula assez rapidement évitant ainsi de se faire bousculer par une jeune femme qui courait avec une panière remplie de drap blanc. La jeune nobliote fronça légèrement les sourcils. Finalement avait elle bien faite de venir sans prévenir ?
Elle se retourna vers l'un des serviteurs et d'une voix douce et sobre.


Veuillez prévenir Messire Ligny que Dame Helena Di Rivombrosa vient d'arriver.

Tandis que l'homme partait en courant dans les couloirs de la grande demeure, la jeune femme fut conduite dans le salon après avoir laissé sa cape à l'une des domestiques. Ce salon....salon qui avait une certaine signification pour la brunette. Elle resta un moment à la porte se rappelant la douce lumière et l'ambiance tamisée de la dernière fois qu'elle était venue, quand inévitablement ils avaient laissé la passion s'offrir à eux. Doucement dans un bruissement de robe elle s'installa dans le canapé moelleux. Pour l'occasion, Helena avait choisi une robe pourpre et s'était parée de perles blanches mettant ainsi en valeur ses océans et sa longue chevelure ondulée qu'elle avait pour l'occasion laissé tombé en cascade jusque dans le creux de ses reins.

Espérant la venue rapide de son ami, Helena laissa son regard parcourir le salon. Elle voulait le voir maintenant..sentir son parfum..entendre sa voix....et...
La décoration était splendide. La brunette se demandait bien si c'était Etienne qui avait si bon goût en décoration où si c'était sa sœur qui se chargeait de l'intérieur de la maison. Son regard glissa sur le long canapé et la petite table basse qui trônait non loin. Fermant les yeux, des images se formèrent inconsciemment devant elle. Son esprit se laissa aller dans les souvenirs de cette soirée..celle où les confidences avaient fini par laisser placer au désir, à la découverte de l'autre, aux souffles qui s'accélèrent, aux soupires enfouies... Frissonnante, la brunette rouvrit ses yeux et porta son regard sur le feu qui crépitait dans la cheminée. Elle se sentait bien ici, apaisée par le lieux et l'idée de le revoir enfin...Durant des mois, elle avait rêvé de leur soirée. Plus d'une fois elle avait voulu le rejoindre mais la raison lui disait de ne pas recommencer cette erreur...erreur dans le sens où elle avait trompé Albéric en se lovant dans les bras d'Etienne. Il faut dire aussi que leur couple battait de l'aile et maintenant la brunette n'avait plus aucun remord. Il avait fait de même, la trompant sans aucune honte alors qu'il lui disait l'aimer et surtout ne vouloir aucune autre femme. Ho pour cela il était un beau parleur et l'avait bien eu.

Perdue dans ses pensées les plus profond, la jeune femme n'entendit pas Etienne arriver. Pourtant une effluence se diffusa à l'arrivée du jeune homme mais Helena ne réalisa pas qu'il s’agissait de la réalité et plus des souvenirs. Elle sursauta aux premiers mots d'Etienne. Ses joues se tintèrent légèrement malgré qu'un sourire illumina entièrement le visage de la jeune femme. Se retournant vers la porte son regard se posa immédiatement sur lui. Ses yeux se mirent à briller de joie. Son regard ne pouvant se détacher de lui complètement hypnotisée. Il n'avait pas changé..toujours aussi bel homme et aussi séduisant. Une lueur de bonheur traversa les océans de la belle.

Etienne......

Seul mot qui franchie ses lèvres légèrement entrouverte. Elle posa délicatement un baiser sur sa joue. Leur mains s'effleurèrent un court instant et un frisson parcourue tout l'échine de la brune. Elle se sentait si bien en sa présence. Elle était heureuse de le revoir. Il aspirait le calme et l'apaisait.

Bonjour Etienne. Je suis heureuse de te revoir. Je crois par contre que j'arrive au mauvais moment...peut être que je devrais....
J'avoue j'aurais pas du venir à l'improviste..sans t'envoyer une missive mais.....


La brunette laissa sa phrase en suspend tout en se rasseyant confortablement. Elle ne savait comment commencer ni par où... Elle ne lui avait plus donné aucune nouvelle depuis qu'ils avaient passé cette nuit ensemble. Se mordillant légèrement la lèvre inférieur et dans un souffle elle murmura


Etienne...je suis vraiment confuse de ne pas t'avoir donné de nouvelle depuis la dernière fois...mais...

Comment lui dire qu'elle avait eu honte mais qu'il avait hanté ses nuits. Que son corps, que ses bras, que ses coups de reins, que tout son être lui avait manqué au point qu'elle ne pouvait..et ses lèvres si douce et si accueillante. Souriant, elle répondit à son offre

Je veux bien boire quelques choses en effet. Qu'as tu à m'offrir ?


C'est alors que la phrase qu'elle espérant passe la barrière des lèvres du brun. Le cœur qui s'accélère, l'envie de l'embrasser, de se blottir dans ses bras arrivent sans prévenir tel un ouragan. D'une voix douce les mêmes mot sortir de la bouche d'Helena

Tu m'as manqué aussi.....


Tête qui se pose doucement sur l'épaule de l'homme. Instant de pure douce et tendresse comme s'ils venaient tout juste de se quitter, à peine quelques heures auparavant. Pas besoin de mots juste des regards qui parlaient pour eux.

Elle avait su le dompter.... Il avait su la dompter....

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Quentin_locke
Naturellement douce, soucieuse, Helena avait ce don particulier de se soucier de bien faire et d’être bien vue. A ses excuses, Étienne esquisse un sourire moqueur avant de commander à l’un de ses serviteurs une carafe de tisane. Il se moquait bien qu’elle ne lui ait donné aucune nouvelle, il connaissait ses histoires et son envie de discrétion. Ils avaient passé un bon moment, avaient su conserver leur amitié, c’était pour lui, la seule chose qui comptait à ses yeux.

Ne t’en fais donc pas pour ça…Et tu es toujours bien venue à la maison. Ils sont en train de tout préparer pour toi... et pour ta nuit…La fin de sa phrase est volontairement murmurée, sournoise et perfide dans le creux de son oreille. S’il appréciait se remémorer les doux souvenirs de leurs nuits, il préférait néanmoins sentir à nouveau sa peau contre la sienne et savourer sa bouche arrondie contre son bas ventre. Le serviteur arrivant enfin, le Griffé s’empresse de la servir et de lui tendre le verre.

Tiens, voilà pour toi…Cela pourra te détendre un peu. Raconte-moi alors, qu’est ce qui t’amène ici ? Un nouvel époux ? Un mariage arrangé ? Une envie de renouveler l’expérience ? Moqueur à nouveau, piquant pour la provoquer et voir sur ses traits se dessiner la surprise et l’outrage. Elle avait beau être douce, Helena n’était pas pour autant une sainte ni touche ou une novice en la matière. Fidèle à ses principes, elle avait su faire jaser quelques hommes qui regrettaient amèrement de ne plus l’avoir dans sa couche et si entres femmes les confidences et les commérages allaient bon train, entres hommes les bonnes adresses étaient vite partagées. Dis-moi tout, sauf que tu es enceinte de moi.

C’était là, la seule révélation qui pouvait dépiter Etienne et lui arracher son sourire moqueur pour bien des semaines. Rares étaient les fois où sa vie se perdait entre les cuisses d’une courtisane ou d’une donzelle. Soucieux ? Il l’était surtout s’il devait assumer financièrement le morveux. Doucement, le buste du Griffé se penche alors qu’il se serre à son tour un verre de tisane et qu’il lorgne du coin de l’œil les faits et gestes des serviteurs. Tous s’activent et les malles s’entassent devant l’entrée. Néanmoins, aucun signe d’Aliénor…coquète demoiselle.

Aliénor est bien longue à se préparer…Profite en pour tout m’expliquer…Des soucis ?


Le regard du Griffé se fait plus compatissant alors qu’il reprend peu à peu son sérieux. Les allusions sont loin désormais. Si Helena était venue lui rendre visite, c’était soit qu’elle avait des ennuis soit qu’elle avait un réel besoin de se confier et de soulager sa conscience et qui mieux qu’un homme prêt à tout pour réussir pouvait la soulager de ce fardeau.


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Helena.
Un serviteur arriva avec une carafe de tisane. Il servit les verres. Helena sourit et observa discrètement son ami inchangé et voilà qu’il se mettait à être moqueur avec elle qui était gênée de sa visite imprévue. Laissant place alors à leur complicité, elle se pencha comme si elle voulait prendre la tasse fumante. Agilement comme toujours elle lui pinça gentiment la joue.
Non mais je rêve ou tu te moques de moi !! Décidément il va falloir que je te refasse ton éducation


Petite rire et lèvres douces qui se posent sur les joues du brun avant de prendre doucement et avec grâce le verre qu’il lui tend. Elle y trempa doucement ses lèvres. Outch cela était plus que chaud. Elle reposa donc la tasse sur la petite table et le regarda un instant se mordillant la lèvre.

Je te remercie. J’avoue que ce voyage n’a pas été de tout repos et la route fut longue. Fougère est une très bonne monture mais elle n’est pas aussi confortable qu’un bon carrosse ou même qu’un lit…. Elle lui murmura doucement le dernier mot comme une invitation au rêve ou bien au souvenir.

Tu comptes me détendre avec une tisane. Me trouve tu si tendu !!!!

Elle lui lança un regard presque offusquée se levant brusquement puis éclata de rire. Tout était dans la comédie. Elle avait bien vu dans son regard qu’il y avait cru. Elle aimait être pétillante et surprenante et malgré ces tracas elle se voulait joyeuse toujours en sa compagnie même si parfois le masque tombait….Tenir la comédie pour la belle brune était parfois dur.

Elle caressa délicatement la joue du jeune homme. Moment de tendresse qu’elle aimait partager avec lui et que pour rien au monde elle ne voudrait abandonner. Elle aimait se sentir belle, sentir qu’il la désirait, qu’elle était désirable. Aujourd’hui elle avait besoin qu’il la réconforte et surtout qu’il la rassure.

Un mariage ? Mais quelle idée. Tu es fou !!! Jamais on ne m’y reprendra….me marier pour devenir de nouveau la poupée d’un homme et être manipulée ? Je préfère être pendue plutôt que cela !

Voulant le taquiner et voir sa réaction, elle s’installa sérieusement tout contre lui et lui souffla dans l’oreille.

Comment as-tu deviné….

Le voyant devenir tout blanc elle ne pu le laisser ainsi à croire le pire.

Mais non je n’attends pas de petit monstre de toi. Ni de personne d’ailleurs….

Petit nuage qui se glisse dans le regard de la brune qui reprend le verre et manque de se brûler. Elle voulait lui dire qu’elle était mal…qu’elle avait l’impression de vivre un cauchemar mais lui qui aime tant la compagnie des femmes arriverait il à la comprendre ?

Helena surpris le regard d’Etienne vers la porte du salon. Aucun signe de sa sœur. C’est qu’elle devait aussi donner des ordres aux femmes qui l’aidaient.

Aliénor est une jeune demoiselle charmante qui aime se faire désirer. C’est normal à son âge d’être coquette même si je ne suis pas un homme.

Petit rire vite remplacée par une certaine tristesse. Il semblait avoir compris qu’elle avait quelques soucis. Doucement elle vint poser sa tête contre son torse. Ses mains se glissèrent sur sa chemise... Elle ne savait comment lui dire qu’entre le magistrat et elle avait explosé comme une boule de cristal. Aucun son pourtant n’arriva à sortir de la bouche de la jeune femme. Elle se sentait trahie et à la fois si vide.

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