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[RP] Le Cidre & La Rose - Auberge de Joshin et Arfast

Vitali_
Il savait ce qu'elle était et elle savait aussi ce qu'il était.

Il comprenait donc très bien les obligations de Joshin.

Il lui sourit.


Encore merci, Joshin. Et j'espère que tout ce passera bien pour vous.

Il se racla la gorge.


Joshin ? J'suis tombée sur Babouna avant en taverne... Je me suis engagé à lui payer quelques jours une chambre ici, si vous le permettez. Si elle se présente, je m'y tiendrai et payerai la note.

Un petit sourire.

Je crois qu'elle a bien besoin d'un endroit chaud et agréable...
_________________
Joshin


Elle lui sourit:

- Vitali, mon ami, quelle belle initiative! et comme je suis honteuse de ne pas y avoir pensé moi-même!
Elle peut rester ici aussi longtemps qu'elle le souhaitera, et il ne sera pas besoin que vous payiez pour elle. J'espère qu'elle pourra reprendre des forces, et je compte sur la bonne cuisine d'Elena pour la remplumer un peu.


Après un court silence, elle reprit:

- Nul doute qu'elle ait besoin d'un endroit chaud... Mais sans doute a-t-elle encore plus besoin d'une main amicale...

Elle n'avait su lui offrir, pour sa part, que des nourritures terrestres, et elle en eut honte, brusquement. Elle essaya de masquer son embarras:

- Je vais finir par être en retard. Embrassez Marjo pour moi, je vous prie, et dites-lui que je lui souhaite, comme à vous, tout le bonheur du monde, ainsi qu'à vos enfants. Les temps sont difficiles, il faut savourer son bonheur lorsqu'il passe à portée de main.

_________________
Vitali_
Le soir-même, il lui avait répondu avoir aucun mérite concernant l'initiative envers Babouna et qu'il savait combien Joshin était généreuse.

Il l'avait remercié aussi pour la chambre à titre gracieux et promit de bien saluer marjo, qui, il n'en doutait pas, retournerait sans hésitation les amitiés.

Jamais il n'avait été plus heureux que durant les 11 mois qui s'étaient écoulés aux côtés de Marjo. Le bonheur ne cessait de les entourer.

Deux jours plus tard, il repassa à la réception.

Malheureusement, les frontières venaient de fermer et il devait quitter le territoire orléanais... A grands regrets.

Il laissa un mot aimable à l'intention de Joshin, la remerciant pour son accueil et tout le reste, et lui souhaitant que le meilleur pour la suite. Puis, il remercia Elena pour les bons soins et régla la note.

Il était l'heure de partir, de reprendre la route pour l'Artois.


Patay allait leur manquer...
_________________
Elena.


Elle avait remis de l'ordre, le coeur un peu serré.
Tout le monde était parti: la maîtresse et Dams pratiquement en même temps, et puis Vitali, qui semblait installé lui aussi pour quelques jours, d'après ce qu'elle avait pu entendre, avait rapidement rassemblé ses bagages, et repris la route avec sa femme et ses enfants.
Elena hocha la tête: courir les chemins avec une femme sur le point d'accoucher, voilà qui n'était guère prudent. Elle avait espéré que la naissance aurait lieu dans l'auberge, et celà aurait été un beau signe de renouveau... Mais finalement rien ne se passait comme on le souhaitait, et il fallait s'accommoder de ce qu'on ne pouvait éviter, sa maîtresse le lui répétait à l'envi.
Elle laisserait les volets ouverts, et le feu préparé dans l'âtre: qui sait? malgré le mauvais temps, malgré la pluie qui n'en finissait pas, malgré les rumeurs de guerre, peut-être qu'un visiteur égaré viendrait toquer à la porte...
Eldearde
L’auberge est là, près du bois nu,
L’auberge est là de l’inconnu ;
[...]
Émile Verhaeren, Les Campagnes hallucinées


    Le bras fuselé de l'enseigne désignait aux voyageurs avertis un ciel violacé s’obscurcissant tristement. Le battant de bois sombre se balançait mollement, annonçant une possible alternative à la froidure de la nuit : Le Cidre & la Rose. Sous ces deux attributs joliment divergents, la fleur aux nuances nacrées, sempiternel emblême des doux cœurs soupirants, indiquait de ses pétales bombés la lourde porte d'entrée.

    Eldearde, ni vagabonde ni voyageuse, se trouvait pourtant, en ce soir de février, dépourvue de paillasse où reposer sa frêle carcasse fourbue. Meshui, sa situation était celle, peu enviable, de ces minois néophytes et inconnus dont l'aumonière de tissu, encore bien peu renflée, n'autorise point l'acquisition d'une chaumine patichonne, si humble soit elle. Ainsi le Sieur Nashuk, dont le penchant prononcé pour la boisson n'avait d'égale que la salutaire bonne humeur, avait-il orientée la fluette demoiselle vers le dit établissement, l'assurant du professionnalisme des tenanciers.

    La jeunette, longiligne et maigrelette, tendit une hâve senestre vers le heurtoir rubigineux. Les trois petits coups, bien que discrets, auraient suffit à informer un tôlier chevronné dont l'oreille attentive se délecte de ces grattements impromptus, précédant presque toujours quelques piécettes d'argent. Peine perdue. Le brave œil tant espéré ne parut point derrière le madré judas qui demeura obstinément clos.
    L'ingénue, inquiétée de la perspective d'une nuitée dans les ruelles gelées, se surprit à s'arc-bouter contre le solide panneau clouté, s'évertuant, sans trop y croire, à le faire pivoter. Icelui, sans résistance aucune, gravita sur ses gonds dans un grincement à réveiller les morts.

    Plus soulagée qu'étonnée, Eldegarde s'engouffra dans la généreuse bâtisse qui, visiblement, trouvait bon d'ouvrir ses écoutilles aux gamines frigorifiées bien que méconnues. Sur le comptoir usé, une chandelle solitaire versait ses larmes de cire. Le reste de la grande salle, noyé d'une impénétrable noirceur, paraissait n'être qu'une sombre chimère, envoutement de ces courtes journées d'hiver. Aucune âme - terrestre tout du moins - ne semblait occuper les lieux.

_________________
Elena.


Elle avait passé la journée à la maison, puis, le soir venu, était allée jusqu'à l'auberge. Le soldat Nashuk, que sa maîtresse tenait en grande estime, lui avait fait dire par un gamin qu'il était possible qu'une visiteuse vint demander à passer la nuit. Et puis il y avait aussi l'autre demoiselle, celle que le messire Vitali avait invitée, peut-être se déciderait-elle à venir. Finalement, comme la maison aussi était vide, rien ne l'empêchait de passer la soirée à l'auberge.
Elle resta un instant dans la grande salle, hésitant à allumer le feu, et puis, peu à peu, la fatigue eut raison d'elle. Elle décida de monter , il commençait à se faire tard, sans doute plus personne ne viendrait.
Elle s'étendit et s'endormit aussitôt. La solitude lui pesait, de plus en plus, et elle avait le sentiment qu'elle était souvent fatiguée et qu'elle manquait d'entrain pour tout. Le souvenir des enfants, de ses maîtres, des jours heureux enfuis à jamais, lui était cruel, et pesant, et elle se réfugiait dans le sommeil pour ne pas trop s'appesantir sur les raisons de sa constante mélancolie.
Des bruits la réveillèrent en sursaut: il lui sembla entendre des coups contre la porte, puis celle-ci grinça: nul doute, quelqu'un était entré.
Elena n'était pas peureuse. Elle prit sa chandelle, et descendit aussi rapidement qu'elle le pouvait, en annonçant sa venue:


- Voilà, voilà, j'arrive, ne vous impatientez pas...

Elle leva haut sa chandelle pour voir le nouvel arrivant: en fait d'arrivant, il s'agissait d'une jeune demoiselle, maigre à faire peur, efflanquée, même, et qui semblait absolument gelée. Elena posa sa chandelle sur la table, et alla aussitôt allumer le feu, son remède infaillible en ces temps de dures gelées.

- Ma pauvre petite, vous arrivez bien tard, je ne vous attendais plus. Venez vous asseoir auprès du feu, et puis je vous ferai chauffer une écuelle de soupe. Pendant que vous mangerez, j'irai préparer une chambre pour que vous puissiez vous reposer.

Elle songea, vaguement, que la maîtresse n'aimerait peut-être pas qu'elle s'adressât avec une telle familiarité aux voyageurs: mais ce n'était pas un voyageur ordinaire, et Elena se demandait ce que cette jeune fille à la mise modeste faisait seule sur les routes. Elle ne lui poserait pas de questions, mais elle essaierait, à tout le moins, de la bien accueillir. Qui sait? Elle resterait peut-être quelques jours...
Eldearde
[Le lendemain, à l'aube]

    Prière matinale.
    La ville appartenait encore aux mystérieux démons de la nuit et le coq patichon, irritable volaille, se devait de patienter quelques heures supplémentaires avant de rameuter les pauvres âmes endormies de son vacarme quotidien. La fluette demoiselle s'en remettait, comme chaque jour, au Très-Haut miséricordieux, Créateur de toute chose. Depuis toujours, elle avait soigneusement déposé son existence et celles, inestimables, de certaines tendres moniales, aimantes et aimées, entre Ses divines mains. Comme se plaisait à l'affirmer la bienheureuse Sœur Catherine, la dextre de Dieu demeure davantage sûre et solide que le plus imprenable des châteaux-forts.

    La chambrée avait le doux attrait de la simplicité. Le mobilier, rustique et dépouillé, se composait d'une modeste console boisée accompagnée de son indispensable caquetoire, d'un pauvre chevet surmonté d'une chandelle à l'agonie et d'une sobre paillasse au pied de laquelle la jeune haridelle était pieusement agenouillée. La veille, alors que les ombres prenaient furtivement possession du village, Eldearde avait été accueillie avec une bienveillance tout patichonne par la bonne Elena, tenancière du Cidre & la Rose en l'absence des propriétaires retenus sur le front d'une guerre malvenue. L'attendrissante matrone, à la trogne adorablement parcheminée, l'avait couvée telle une inquiète grand-mère, la gavant gentiment de bouillon et de pain, discrète mais dévouée. Quelle âme charitable que celle-ci ! La gamine, les menottes dévotement jointes, glissa en sa délicate litanie un pensée pour la généreuse taulière. Bénis cette vieille femme, Seigneur.

    Les marches de l'escalier vétuste gémirent faiblement sous son pas aérien. La pièce principale, encore bigrement ténébreuse, se dévoilait peu à peu sous le joug de l'astre du jour, autoritaire et aveuglant. La jeunette, son barda sur l'épaule, ne pouvait demeurer plus d'une nuitée en cette vaste et vide taverne, nonobstant la prestation de qualité en vigueur icelieu. Messire Raphaël, récemment installé en l'orléanaise cité, lui avait grassement offert une place de domestique au sein de sa nouvelle maisonnée qu'elle ne pouvait décemment refuser. Aussi Eldearde prit-elle soin de déposer sur le large comptoir, en plus de quelques écus, un bout de vélin sagement gribouillé.

Citation:
Très chère Elena,

Je vous remercie pour ce doux accueil digne, ma foy, des plus grands hostels parisiens. A mon grand regret, je me trouve dans l'impossibilité de conserver cette chambrée en vostre enseigne. Cependant, ce sera avec un plaisir des plus sincères que je partagerai de nouveau vostre tablée. J'espère vivement que cette occasion se présentera à nous.

Prenez soin de vous,
Dieu vous garde,





_________________
Silfiac


Silfiac qui était revenue a Patay, juste pour aujourd'hui...

Le froid était bien là, étant de retour de Blois, Silfiac arriva dans sa maison, toute froide... Il décida donc d’aller a l'auberge chez Joshin.

On apercevais la fumer au loin, bon signe disa t-il, du chaud !

Il arriva donc a l'auberge, entra, puis s'installa.

Il posa donc sa besace et quelque affaire qu'il avait pris auparavant chez lui.

Il était la pour manger ce midi et ce soir et surtout, oh oui, surtout faire une bonne sieste cette après midi dans la chaleur !

Car pendant quelque temps il dormait dehors avec ce froid.

Rien de tel qu'une bonne journée ici, pour repartir aussitôt ce soir, direction le sud cette fois si...

Elena.


La jeune Eldearde n'était pas restée, finalement. Il semblait qu'elle eût trouvé un emploi dans Patay même. Elena en était heureuse pour elle, même si, dans le fond, elle regrettait un peu de ne plus voir la jeune fille. Elle aurait voulu mieux la connaître, et elle pensa qu'elle l'inviterait à venir lui rendre visite, le temps d'une collation ou d'un repas, dans la maison. Ce serait plus convivial que dans le cadre de l'auberge.
Messire Silfiac était passé, rapidement et discrètement, comme à son habitude. Elena savait combien sa maîtresse l'appréciait, elle qui disait toujours que sa première épée, si vaillante et fidèle, avait été forgée par cet ami de longue date. Elle savait aussi qu'il avait connu bien des malheurs, lui aussi: la perte de son ami, avec lequel il avait sillonné les routes du royaume, puis une méchante histoire alors qu'il était élu, l'avaient peu à peu fait se retirer plus ou moins de la vie publique.
Et là encore, il ne passait que pour annoncer qu'il repartait, une fois de plus...
Elena lui prépara un repas consistant, fit un grand feu pour le réchauffer, et l'assura de ce qu'elle informerait la maîtresse de son passage. Nul doute qu'elle regretterait vraiment de l'avoir manqué. Mais finalement, c'était de sa faute, aussi: toujours partie sur les chemins... et pour quel résultat?
Elena soupira, ses récriminations ne servaient à rien, elle le savait bien, et elle garderait ses pensées pour elle.
Leanore


Elle revenait de Verneuil où elle était allée pour se rendre à l'université alençonnaise. Son voyage s'était bien passée jusqu'à présent et elle avait hâte de retrouver son chez elle et ses amis orléanais.
Elle eut l'envie soudaine d'aller voir à l'auberge de Joshin et ARfast. Elle n'avait plus de nouvelles des enfants, ni d'Elena. Un peu de sa faute sans doute puisqu'elle ne prenait pas la plume pour leur écrire. Elle espérait juste qu'ils allaient bien.
En arrivant à l'auberge elle vit avec plaisir la silhouette d'Elena. Son sourire était un mélange d'émotion et de joie. Elle avait sympathisé avec elle et avait partagé pas mal de bonheurs ou de tristesses avec elle. POur ne pas lui faire une trop grosse frayeur, elle ne cria pas mais dit d'une voix douce

Bonjour Elena


Elle espérait ne pas avoir trop changé

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Elena.


Elle reconnut d'emblée la silhouette et la voix. Celà faisait pourtant bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vue, cette dame Leanore qui l'avait aidée lors du premier départ des maîtres vers des campagnes lointaines, alors qu'elle-même venait juste d'arriver de sa Catalogne natale.
Mais depuis, elle était partie vivre ailleurs, à la capitale, lui avait-on dit, et elle ne donnait pas de ses nouvelles. On lui avait dit aussi - mais que ne racontait-on pas - qu'elle s'était mariée, puis fâchée avec son époux. Elena se garderait bien de lui en parler, celà ne la regardait pas, et d'autant moins maintenant, qu'elle était devenue noble, elle aussi.
N'empêche, elle était contente de la voir, et si elle n'osa pas l'embrasser, elle lui sourit largement:


- Dame Leanore! Comment allez-vous? Entrez vous asseoir, il y a un bon feu...

Son remède de toujours: un bon feu, une chaleur qui se communiquait aussi, de toutes façons, au coeur et qui réchauffait les amitiés.
Elle reprit:


- Il y a bien longtemps que je ne vous avais vue par ici, dame. Il s'en est passé, des choses, et pas toutes agréables, vous pouvez m'en croire. La maîtresse n'est pas là, elle regrettera sans doute de vous avoir manquée, elle est sur les chemins, une fois de plus, en Bourgogne d'après ce qu'elle m'a écrit. Elle ne parle pas de revenir...

Elena soupira. C'était toujours sa grande incompréhension: comment sa maîtresse pouvait-elle tout laisser et partir guerroyer?
Elena.
(Quelques jours plus tard...)



Dame Leanore était partie aussi rapidement qu'elle était arrivée, et aussi discrètement. Elena s'était imaginée qui sait quoi, qu'elle allait peut-être rester pour la journée, en tous cas qu'elles pourraient bavarder un peu, mais rien ne se passa ainsi. Elle aurait dû s'en douter, d'ailleurs, sans doute n'avait-elle ni le temps ni surtout l'envie de l'entendre radoter. D'autres tâches plus urgentes l'attendaient probablement dans la capitale.

Mais celà avait bien peu d'importance, dans le fond. Elena savait bien où était sa place, et elle s'en contentait.

Elle ouvrit largement les fenêtres de l'auberge. Le temps était doux et laissait deviner le printemps qui avançait à grands pas. Les oiseaux le savaient bien, qui commençaient à pépier dans les arbres pour saluer le lever du soleil, et la brise légère apportait le parfum délicat des prunus en fleurs.

Peut-être que le beau temps inciterait au voyage, et que les voyageurs reviendraient. En tous cas, sa maîtresse allait revenir, c'était ce qui importait.
Silfiac


Silfiac était revenu de sa petite escale dans le sud, puis pris le temps de se reposer quelques jours à Blois.

Arriver tout juste ce matin à Patay, Sifliac allait voir Elena à l'auberge, pour savoir un peu si elle avait des nouvelles de Josh.

Silfiac a hâte de la voir, il a tellement de choses à lui dire !


Il rentra dans l'auberge, toujours dans une bonne chaleur, que cela fait du bien d'être ici, Silfiac enleva son mantel pour le mettre à sécher et son chapeau aussi, la pluie était encore présente...

Puis s’installa sur un fauteuil qui était au coter du feu, puis vit arriver Elena.


Bonjour Elena, comment vas-tu?

A tu des nouvelles de Josh?
Elena.


Elle sourit largement en voyant messire Silfiac installé près du feu:

- Vous voici donc revenue, messire Silfiac, j'espère que vous avez fait bonne route et que votre voyage a été agréable. Installez-vous confortablement, je vais aller vous préparer à manger, et vais vous apporter une chope du cidre de feu mon maître pour vous faire patienter.

En premier lieu, s'occuper du confort et du bien-être de ceux qui passaient la porte de l'auberge. C'est ce que ses maîtres lui avaient appris depuis le début. Elle posa donc la chope sur la table près de Silfiac, alla rapidement en cuisine pour donner ses instructions à la jeune fille qui l'aidait et en profita pour la houspiller un peu: elle avait trop tendance à lambiner.
Puis elle revint près de Silfiac, et se permit une privauté qui ne lui était pas habituelle: elle s'assit en face de lui. Elle savait depuis toujours l'amitié qui avait lié messire Silfiac à ses maîtres, combien il avait été navré de la mort de messire Arfast, et la grande estime dans laquelle le tenait sa maîtresse. De fait, sans doute sans qu'il en eut conscience lui-même, le considérait-elle comme faisant un peu partie de la famille. Ils étaient rares, et se comptaient sur les doigts de la main, mais justement leur rareté en faisait tout le prix.


- J'ai des nouvelles de Dame Joshin, oui. Elle est toujours à Dijon, dans l'armée de sa Grâce Lexhor, et pour vous dire le fond de ma pensée, je crois comprendre, d'après la tournure de ses lettres, qu'elle commence à s'ennuyer ferme. Elle est partie depuis bien longtemps, maintenant.

Elle se pencha un peu plus vers Silfiac, comme pour lui faire une confidence:

- J'ai toujours pensé que la place d'une dame n'était pas dans une armée. Passe encore lorsque son époux vivait, ils partaient ensemble. Mais maintenant qu'elle est seule, il me semble que sa place serait davantage ici. Enfin, je dis ça... c'est qu'elle me manque, voyez-vous.

Elle se redressa et rougit un peu:

- En tous cas, elle regrettera de vous avoir manqué. Restez-vous quelque temps à Patay?
_silfiac


Citation:
Vous voici donc revenue, messire Silfiac, j'espère que vous avez fait bonne route et que votre voyage a été agréable. Installez-vous confortablement, je vais aller vous préparer à manger, et vais vous apporter une chope du cidre de feu mon maître pour vous faire patienter


Merci Elena, oui le voyage c'est bien passer, pas eut de souci, et puis un voyage qui a duré un peu moins long que prévu, et j'avoue que ce n''est pas plus mal, je commençais à avoir mal aux jambes, dit 'il en riant...

Citation:
J'ai toujours pensé que la place d'une dame n'était pas dans une armée. Passe encore lorsque son époux vivait, ils partaient ensemble. Mais maintenant qu'elle est seule, il me semble que sa place serait davantage ici. Enfin, je dis ça... c'est qu'elle me manque, voyez-vous.


Lui répondit, tout comme elle, se pencha un peu vers elle et lui murmura,
Ne t’inquiète pas pour elle, vraiment, elle sait ce qu'elle fait comme toujours, je me doute bien qu'elle vous manque, mais soyer patiente, elle reviendra bien un jour... et puis en même temps entre nous, vous êtes tranquille pendant son absence, vous pouvez faire un peu ce que vous voulez dit 'il pour lui remonter un peu son moral

Citation:
En tous cas, elle regrettera de vous avoir manqué. Restez-vous quelque temps à Patay?


Non, lui dit avec un sourire, je repars ce soir, mais je reviendrai bientôt, promis, ou je resterai cette fois si plus longtemps. Je reviendrai je pense la semaine prochaine, enfin après Pâque surement. J'aibeaucoup de chose à faire, plein de boulot en retard !

Silfiac soupira, quand il pensa à ce qu'il aurait à faire à son retour...



Puis pris une gorger de cidre, il est toujours bon ce cidre !


















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