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[RP]On était "à chat près"...

Lisa_de_niraco
      [ Dijon, fin Août 1461 ]


Quatre mois. Quatre mois elle avait attendu que cette promesse écrite, un soir de Mai, soit tenue.
Mais si les hommes tenaient leurs promesses, ça se saurait.

En Mai ....
Les deux étaient arrivés, là, en Bourgogne, à Chalon. Le plus vieux, le père, avait essayé de capturer La Rose, sans réussite, puisqu'il avait fait du chantage à Antonio, Duc de l'époque.
Elle lui avait dit qu'il y arriverait pas... Louis qu'il s'appelait.

Non, le plus intéressant fut la rencontre avec le fils, Nicolas. La Rose s'était bizarrement prise de sympathie pour le jeune homme.
Malgré la confiance en lui qu'il dégageait, il semblait rêveur, idéaliste... Bref, comme elle.

Sans trop savoir pourquoi, il avait parler d'âne, qu'il en voulait un... Et l'ébène avait dépêché quelqu'un pour lui trouver un bel âne.
Nicolas, lui, avait dit qu'en l'échange d'un LP pour son... oncle ? ce dernier pourrait lui rapporter un jeu de cartes... et surtout, qu'il venait d'avoir des p'tits chats...

L'affaire était pliée. Téo voulait un chat. Une correspondance avait établie entre l'oncle et La Rose, et les choses étaient convenues.
Puisqu'elle avait offert un âne au jeune Nicolas, alors elle aurait son chat... l'Oncle l'apporterait sous quelques semaines.

Sauf qu'en Août, La Rose n'avait toujours pas son jeu de cartes, et encore moins le chat.

Tous ses dossiers étant à jour, elle prit donc sa plume pour écrire à l'Oncle menteur.




De moi, Téo De Niraco,
A vous, Lestat Gabriel De Lioncourt Van Hesling Track

Salutations,

Ce courrier sera bref car il n'est nul besoin de prendre 10 lignes pour vous assurer qu'un homme sans parole n'est pas un homme.
Autant vous dire que vous n'en êtes donc pas un.

Il y a plusieurs mois, j'ai satisfait votre neveu, Nicolas, en faisant mon possible pour lui trouver un âne, âne qui fut ânesse d'ailleurs.
Contre quoi, vous m'aviez promis de ramener un jeu de cartes ainsi qu'un jeune chaton.

Depuis, jamais aucune nouvelle ne m'a été envoyée.

Minable. C'est minable !

Et dire que j'avais mis mes principes de côté quant à contacter quelqu'un de ... déviant ! Oui, parce que je suis parfaitement au courant hein.

Vous ne méritez nullement que je perde du temps à vous écrire ce courrier... Peut-être parce que la déception ne s'exprime que par la colère... Et encore !
Je vous ai même pas insulté.

ça viendra peut-être.

Aucun Honneur....

Je ne vous salue pas !

Rédigé à Dijon,
Le vingt-six Août de l'an de Grâce Mil quatre-cent-soixante-et-un


Téo De Niraco.

_________________

Art.IV : Ne jamais provoquer deux Niraco. Ou pas en même temps.
Lglvh
[Toul, fin aout ]

Haaa la lorraine, notre nouvel hâvre ..de paix.
Et pour avoir la paix..ça, on l’avait..
Toul, ou la ville la plus intrépidante de l’Empire. Nous étions sencés, mes compagnons et moi, repousser l’armée de mon ex meilleur coupain Titi qui avait eu l’audace, ouhh le mufle de prendre Vaudemont..
Ex-meilleur coupain depuis que môssieur voulait me faire la peau


Quelques mois plus tôt

Après une longue convalescence à Polignac, la ville la plus intrépidante du Royaume, oui la seule action de l’année avait été cette dame qui m’avait volé mon œil alors que je filais en douce avec la caisse de la mairie, j’avais enfin pris la route pour rejoindre la Lorraine ou m’attendait un nouveau contrat : nounou impériale.

Sauf que Mister titi avait décidé de me mettre des bâtons dans les roues, me déclarant traitre et paria de la race brigande.Il était bien determiné a me peler vif si mon chemin croisait le sien.
Je fus contrains d’éviter la Bourgogne.

Pas que j’avais peur de lui, mais parce que j’avais la responsabilité de femmes et enfants dans ma petite troupe et malgré mon caractère merdique, leur vie m’était chère.

Revenons-en a cet morne fin d’après-midi d’août., dans une taverne de Toul

Une chaleur pesante, un manque d’action certain, un ventre gonflé par une quiche indigeste, je tirais béatement sur ma pipe pour souffler de longues effluves opiacées, qui a chaque bouffée m’arrachait un sourire niais.

Une missive..tient donc !

J’hésitais à la lire, atteint de flemingite aigüe, mais la curiosité prit rapidement le dessus.



De moi, Téo De Niraco,
A vous, Lestat Gabriel De Lioncourt Van Hesling Track


Qui est-ce ? un admirateur ?
Un prévôt pas content ?



Salutations,

Ce courrier sera bref car il n'est nul besoin de prendre 10 lignes pour vous assurer qu'un homme sans parole n'est pas un homme.
Autant vous dire que vous n'en êtes donc pas un.


Non mais dis !!!

Instinctivement, comme pour me rassurer de l’évidence, une main inquisitrice vint fourragé l’intérieure de mes braies, un sourcil en accent circonflexe jusqu’a se qu’elle atteint son objectif, s’assurer que le service trois pièces allait bien. Je levais l'autre main en direction du comptoir :

Une bière !



Il y a plusieurs mois, j'ai satisfait votre neveu, Nicolas, en faisant mon possible pour lui trouver un âne, âne qui fut ânesse d'ailleurs.
Contre quoi, vous m'aviez promis de ramener un jeu de cartes ainsi qu'un jeune chaton.

Depuis, jamais aucune nouvelle ne m'a été envoyée.

Minable. C'est minable !


Ouhhh mais tu crois parler à qui là, le minot ?

J’avais bien reçu une missive de Nicolas me priant d’emmener le chat et un jeu de cartes à une certaine dame Plume, non mais j’vous jure…y a de ces noms hein ! J’avais dû mal comprendre…les gosses…même si seulement trois ans nous séparaient, je considérais mon neveu comme un morveux chiassique

Bien évidemment…j’avais oublié…




Et dire que j'avais mis mes principes de côté quant à contacter quelqu'un de ... déviant ! Oui, parce que je suis parfaitement au courant hein.

Vous ne méritez nullement que je perde du temps à vous écrire ce courrier... Peut-être parce que la déception ne s'exprime que par la colère... Et encore !
Je vous ai même pas insulté.

ça viendra peut-être.

Aucun Honneur....

Je ne vous salue pas !

Rédigé à Dijon,
Le vingt-six Août de l'an de Grâce Mil quatre-cent-soixante-et-un


Téo De Niraco.


Dijon..la moutarde me monta direct au nez. C’était quoi ce bouseux qui osait m’écrire une beuglante ?

Tavernier !
C’te bière, ça vient ou j’dois t’aider a paire de claques ?


Le nécessaire à écrire gicla de dehors de ma besace et la réponse fusa, prétentieuse, claquante et c’est fait pour



De Moi Lestat Gabriel de Lioncourt Van Hesling Track
Lieutenant de l’Escorte Impérial
Maistre-Ecorcheur

A toi Téo blabla

Alors déjà mon coco apprend à compter car ton courrier de moins de 10 lignes en compte
17…

J’ai effectivement reçu un billet de Nicolas, mais que veux-tu j’ai cru à un caprice de mioche trop gâté.

Et d’ailleurs, je n’ai pas à me justifier !

Moi minable ? je ne t’ai rien promis que je sache. Si le gosse l’a fait à ma place, je m’en bats les roubignoles.
Quand à être un homme, aucune de mes amantes n’a eu à s’en plaindre jusqu’à lors

En aucun cas je dévie, il n’y a pas de posture plus droite que la mienne et ce n’est pas ça qui va m’empécher de te conchier avec entrain.

Je n’ai de comptes à rendre à personne, encore moins à un pécore quelconque perdu dans le trou du cul de la Bourgogne

A bon entendeur

Lestat Gabriel de Lioncourt Van Hesling Track
Lieutenant de l’Escorte Impérial
Maistre-Ecorcheur

p.s Le chat va bien, il grandit , il bouffe il m’encrasse, il miaule t ça en est insupportable tout autant que le braiment de ce..stupide âne qui schlingue et qui broute bêtement sous la fenêtre de ma roulotte. A-t-on idée de faire des cadeaux pareils a un môme ?
Désires-tu que je t’expedie le fauve par convoi spécial, dans un carton fermé hemetiquement ?

L.


Abruti !! Triple buse ! C’quoi c’te bière !!! Elle est chaude comme de la pisse !

Et d’envoyer ma choppe contre le mur, rageur…

La missive m’avait un chouillard énervé

_________________

What does the fox say ?
Lisa_de_niraco
      [ On t'a jamais dit d'causer plus riche aux gens qui t'emmerdent toi ? ]


Réponse ne tarda pas à être reçue. L'index trop fin de La Rose parcourait le vélin griffonné de parjures et d'un langage de rustre.

Tiens donc... l'animal avait été meurtri dans son égo de sodomite ? Peu importe... L'ébène avait assuré au môme neveu du menteur qu'elle ne jugeait pas, bien que contre-nature, ces situations.
Blasphème au Très Haut qu'elle occulterait...

Parce que quand même il le lui avait écrit ! Et elle se rappelait !

" blablabla ... fort généreux de votre part...blabla"
" un roux un blanc, lequel voulez-vous ?"
"Nicolas m'a informé et le jeu de cartes est déjà dans mes affaires blablabla"


Nanmé vas-y sale merdeux ! Dis que j'mens !

D'un geste vif elle prit sa plume avec un vélin tout propre, parfumé à l'eau de rose, comme d'habitude, puis imbiba d'encre la plume soyeuse avant de noircir le parchemin...
Il la prenait pour un mâle.... elle adorait jouer à ce jeu, même si petit à petit, Lisa émergeait...






De moi, Téo De Niraco, dicte La Rose
Bailli de Bourgogne,
Ecorchée Vive.

A TOI, Lestat Machin Chose,
Maître-Ecorcheur,

Puisque nous voilà presque...intimes, je t'accorde le tutoiement.

Alors ! Déjà j'ai parlé de 10 lignes pour dire qu'un homme sans parole n'est pas un homme !
J'ai rien dit quant au reste, apprends à comprendre ce que tu lis.
    Pisseux !

Si l'ânesse t'ennuie, j'en éprouve une grande satisfaction au vu de ta réponse. J'aime pas qu'on m'insulte !
    Sale Rustre !

Si ! T'as à te justifier mon beau. Comment prétendre s'occuper d'un môme quand on est aussi classieux que toi, hein ?
Tu parles de Nicolas, moi je te parle de ce que TOI tu m'as écrit ! En m'assurant que tu amènerais ton séant chez moi pour :

1- Me vendre le jeu de cartes à 100 écus
2- Me donner le chat blanc

T"as fait ni l'un ni l'autre.

Si tes amantes se sont jamais plaintes, c'est peut-être qu'elles sont polies et qu'elles veulent pas blesser ton petit égo.
    Sale fiente !

Je veux que tu bouges ton fondement perverti jusqu'à Dijon et que tu m'amènes ce jeu de cartes qui appartient à Nicolas, ainsi que le chat !
    Et grouille-toi !


TdN

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Art.IV : Ne jamais provoquer deux Niraco. Ou pas en même temps.
Lglvh
[Entre Toul et Vaudemont, feu de camp]

Enfin un peu d’action…
Entendez par là, une marche champêtre, rien de plus.
L’armée avait fait halte et chacun s’évertuait à monter sa tente.
Allongé, ma tête sur les genoux de mon cousin, nous parlions de choses et d’autres, de notre avenir, un peu du passé qu’il fallait oublier…
La fameuse lettre me revint à l’esprit et je m’indignais gesticulant devant mon Louis, de l’audace du quidam qui m’avait envoyé la beuglante. A l’énoncé du nom, mon cousin avait explosé de rire et était parti vaquer à ses occupations.

Ne trouvant rien de drôle à cela, je décidais de siester

J’aurais pu passer une belle journée, le ciel était dégagé, les oiseaux tchip tchip toussa
J’aurais pu m’endormir, l’esprit tranquille et sucer mon doigt comme un bébé bien heureux
J’aurais pu oublier la lettre

Sauf que…

Une seconde arriva…La simple lecture du nom me remit en émoi


Tenace !!!



De moi, Téo De Niraco, dicte La Rose
Bailli de Bourgogne,
Ecorchée Vive.


….donzelle ??? c’tune donzelle ? Bailli en plus ? Encore une miss excentrique qui s’amuse à faire le mâle, au lieu de popoter et torcher son mouflard. avec toutefois des allures de puterelle, revendicant son indépendance en exposant ses atouts au pif des hommes, le décolleté débordant, la bouche peinte en rouge vive, le jupon retroussé, la mèche folle et l’œil aguicheur.

Je continuais la lecture et au fur et à mesure que j’avançais, ma bouche s’ouvrait, mon souffle s’accélérait, mes muscles se tendaient et je commençais malgré moi à grogner




Pisseux !


Non mais euh…



Sale Rustre !


Je te l’accorde



Mon beau


Haaaa tu vois, tu l’admets sans même m’avoir vu..Sauf que je ne suis pas le TIEN !



Tu parles de Nicolas, moi je te parle de ce que TOI tu m'as écrit


Gnai écrit ça moi ! Non mais elle rêve celle-ci

Aucun souvenir, trou noir et mystère de boule de gomme, ou la fille était folle, ou j’avais écris ça le cerveau embué de rhum et d’opium, mais ayant toujours raison, j’optais pour la réponse A Jean-Pierre. Elle était cinglée.

Mes mains se mirent à trembler dangereusement, le campement se fit silencieux comme pour laisser la place à mes futurs hurlements de protestations…



1- Me vendre le jeu de cartes à 100 écus

Ha oui ça m’revient. Ce jeu je l’avais payé 30…

Ricanement sournois



2- Me donner le chat blanc


Hein ?

Mais c’lui que j’ai gardé est noir !



Si tes amantes se sont jamais plaintes, c'est peut-être qu'elles sont polies et qu'elles veulent pas blesser ton petit égo.


Oh la goujate ! Ca s’dit ? nan ? rien à fout’ j’le dis quand même !



Sale fiente !



Oui bon, en même temps..une fiente propre hein…



Je veux que tu bouges ton fondement perverti jusqu'à Dijon et que tu m'amènes ce jeu de cartes qui appartient à Nicolas, ainsi que le chat !


Petit con !

Le calme fut troublé, les z’ozios cessèrent de gazouiller. Le temps s’arrêta alors que ma douce voix mélodieuse ( naaaan, j’déconne) déchira l’air

MRAAAAAAARRROOOOAAAAARRRRGGMRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAAA

La besace de mon cousin fut littéralement éventrée jusqu’à se que je tombe sur un parchemin vierge, de l’encre que j’étalais partout et une plume qui manqua se casser

La réponse fusa, l’écriture était marquée profondément, avec des ratures ça et là





De Moi Lestat Gabriel de Lioncourt Van Hesling Track
Lieutenant de l’Escorte Impérial
Maistre-Ecorcheur
À

TOI !!!

Alors là !!!
Petite devergoigneuse

Oh oui que je vais me grouiller ! Tu sais pourquoi ?
Pour te rapporter du saucisson d’ânesse et du ragoût de chat

Parce que si tu crois que je vais me laisser intimidé par une merdaille femelle, tu te fourres le doigt dans l’œil jusqu’à l’épaule.
Que les choses soient bien claires entre toi et moi . Jamais, je ne laisserais une chieuse, bailli ou gardienne d’oie mettre en doute mes capacités à m’occuper de mes affaires !

J’exige que tu me prépares une chambre dans la meilleure des auberges bourguignonnes avec balcon et vue sur la mer, du vin à volonté parait qu’le meilleur coule chez vous et autant d’ripaille que mon estomac en réclamera et tout ça bien évidemment à tes frais.

Sotte !

La politesse n’étant pas ton fort, peut-être serais-tu partante pour essayer mes capacités rénales qui semblent tellement t’intéresser. Je suppose qu’avec un sac de jute sur la tête, afin de ne pas m’attendrir sur ton faciès qui sera gémissant et niais, tu pourrais parfaitement faire l’affaire pour satisfaire mes besoins de mâle histoire de pervertir le tien de séant qui j’espère est bien mignon pour que je n’ai pas trop à me forcer.

Prépares-toi ! C’est un ordre !

L.


Cette donzelle avait besoin d’être matée, Telle était mon opinion.

J’expédiais la missive, faisant un méchoui de l’autre, rageur, la bave qui écumait, prêt à mordre le premier qui viendrait me casser les glaouis.
Un jeune soldat, curieux me dévisagea.
Mal lui en prit, il allait payer.

Mon poing s’abattit sur sa joue et je le chassais à pieds au fion


Dégages de là, bouseux et va m’chercher d’quoi ripailler au lieu d'me r'garder conn'ment avec tes yeux d'veau
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What does the fox say ?
Lisa_de_niraco

L'attente, c'est la période la plus longue période de la vie. Elle commence quand on sait qu'on souhaite une chose, elle s'achève quand on l'a. Autant dire que parfois ... On en finit pas d'attendre.

Parce que le temps s'égraine lentement, parfois, La Rose voulait être déjà le mois d'après. Parce qu'elle avait bien compris qu'il lui fallait compter en mois, et non en semaines, avec Trisken, et rien de ça ne la dérangeait.
Même on ne peut plus platonique, à cette relation, elle resterait fidèle.
Tout avait été si difficile à entendre quand au bout de plusieurs mois, elle n'avait rien trouvé de mieux à faire que de l'engueuler... Par courrier.
Et pour rien...

Et aujourd'hui, elle se surprenait à attendre un courrier, oh pas du même ordre non... là c'était surtout un courrier avec de jolis noms d'oiseaux, du vrai, du lourd.

Parce que de ce Lestat, elle en avait compris que ça ne devait être qu'un sale petit con prétentieux, et entre deux vaches qui vêlent, deux mandats à faire, deux hauts fonctionnaires à débusquer, la campagne électorale de DREDE, répondre à la Grande Prévôté pis toussa ....
Et bin qu'on se le dise, ça faisait presque du bien ses courriers, au fameux Lestat.

Et bien au moins, pour ça, elle put rapidement être satisfaite quand un pli arriva et c'était bien celui attendu, tout plein de finesse et délicatesse, dans un art littéraire hors du commun.

Bien sûr, prude comme elle pouvait l'être, très attachée aux principes vertueux, les dernières lignes lui firent ouvrir de grands yeux et c'est avec une rage toute relative qu'elle répondit.
Les points furent nettement appuyés, signe de cette fureur vrombissante.





De moi, Téo

A TOI, gardien de vaches !

Je te prierais de me rapporter un chat COMPLET ! Si tu lui fais quoique ce soit, j'te tue.

La merdaille femelle que je suis vous accueillera.
Peut-être pas à bras ouverts, entendons-nous bien. Je ne vous aime pas et ça semble être plutôt réciproque. Vous voyez, on a un point commun. Deux, si on compte sans doute l'affection que j'ai eue envers Nicolas, bien que n'en ayant aucune nouvelle.

M'occuper de TES affaires ?? Quand ça concerne une promesse que t'es juste incapable de tenir alors que tu me l'as faite, ça devient les miennes !
Et si ça te plait pas, c'est pareil !

Espèce de vermine chanceuse ! Il se trouve que MON auberge est la meilleure.
Pour le balcon avec vue sur la mer.... vas te faire foutre !
Si y'avait la mer à Dijon, ça se saurait. Cultive-toi un peu, triple buse.

La politesse n'est peut-être pas mon fort, en effet, avec des mal embouchés de ton espèce.
Pour ce qui est de tes capacités rénales... Il parait que ceux qui en parlent le plus sont ceux qui en mangent le moins.

Et rassure-toi, jamais tu ne posera une seule de tes pattes déviantes sur moi.

Tu as intérêt à te ramener vite fait.
Ma patience a des limites. Elles sont atteintes.

Toutes mes non-salutations,
Sans cordialité,

Téo.




* De la chanson du même titre - M.Jonasz
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Lglvh
Dimanche 1 septembre 1461, une taverne de Vaudemont

L’humeur était morose..le contraire aurait été étonnant.

Certains échos de trahison me revenaient aux oreilles et provoquait un bourdonnement désagéable. La migraine battait son plein.

Et puis une missive arriva…

J’avais espéré une fraction de secondes que Seth m’avait écrit de me dépêcher de rentrer, que Louis m’envoyait un mot doux, des nouvelles de Vito…

Mais…

Mes mains se crispèrent sur le vélin en reconnaissant l’écriture

Non mais elle va m’avoir à l’usureeeeeeeeuh !
Elle n’abandonne jamais !

Les cheveux roux furent tirés.. J’allais devenir chauve à correspondre avec cette folle furieuse.

La réponse fusa




Toi !

Je ne garde pas les vaches, elle se gardent toutes seules !

Petite pécore que tu es !

Bien évidemment que le chat sera entier. J’y mettrais bien tous les morceaux dans la marmite, sans expetion.

J’en ai rien à battre que la mer ne soit pas à Dijon, débrouilles-toi pour qu’un cours d’eau passe sous ma fenêtre.

Insolente !

Je te précise que votre plat a base d’escargots m’étouffe, je me nourris exlusivement de viande de bœuf saignante.

Sotte !

Et si j’ai décidé de poser mes pattes sur toi, je le ferais. Je ne supporte pas d’être contrarié, ca me rend désagréable.

N’oublies pas le vin !

L.

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Lisa_de_niraco
Elle était restée plusieurs jours sans répondre au menteur. Non mais hein, il y allait de ses exigences celui-là, et pas qu'un peu ...

Aussi avait-elle trouvé après réflexion, de quoi pallier à ses demandes...
Pour sûr, quand il viendrait, il serait pas déçu.

Elle ?? une pécore ? Bah et lui, il était quoi ?
Il voulait de l'eau sous sa fenêtre, il en aurait. Elle irait chiner deux trois marmites qu'elle remplirait d'eau et le tour serait joué.
De la viande bovine bien saignante ? C'est pas ce qui manquait à Dijon... La famille de la Mamelue ferait l'affaire.

Seul point non négociable ? La toucher, elle.

Une fois les détours trouvés, elle répondit donc au courrier, et l'humeur était joyeuse, amusée.... Il se foutait d'elle ? Elle allait s'amuser. Malgré ses principes, sa pudeur et tout ce qui allait avec.








A Toi, correspondant privilégié,

Te rends-tu compte de cet honneur que je te fais à partager mes vélins parfumés avec Toi ?
Et ça me coûte bonbon ! C'est autre chose que tes matières de merde.

J'ai tardé à répondre car je ne voulais surtout pas te décevoir pour ta divine présence en mon auberge.

Aussi ai-je réuni un troupeau de bovins tous prêts à être abattus pour finir en belles pièces de carne dans ton auge.

J'ai également fait dévier un fleuve. Tu verras, il traverse même l'auberge, tu pourras savourer d'excellents repas les pieds dans l'eau.

C'est pas le grand luxe ?

Tes souhaits seront donc exaucés, il te reste à répondre aux miens.

Si être contrarié te rend désagréable, permets-moi de réfuter ta théorie : tu l'es, même sans ça.
Et poser tes sales pattes inquisitrices sur mon petit corps délicat.... Encore faut-il que tu te pointes.

Chose que je n'attends pas, tout ton blabla... restera en suspens, et s'avèrera être un nouveau mensonge.

Non cordialement,

Téo, dicte La Rose


Hop ! vélin roulé, tube à la patte accroché et pigeon envolé...

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Lglvh
Je n’avais point eu de nouvelles depuis quelques jours.
Avais-je réussi à clouer le clapet de la donzelle ?
Bin voyons, Lestat et les vaches, elles pondent des œufs ?

Nous, étions de retour à Epinal.
Il avait fallu faire un sacré brin de rangement dans la taverne des Ecorcheurs. Poussière et choppes vides avaient envahi le comptoir, les carreaux étaient crasseux et le sol douteux.

Louis et moi étions occupés à essayer le mobilier, si si c’est très important de s’assurer de la qualité et de la solidité des meubles, lorsque l’oiseau arriva.

Sans autre forme de cérémonie, le volatile me percha sur une table en croassant pour que..je me dépêche ? Non mais dîtes, me reste plus qu’à me faire commander par un poulet hein ? mais ou va le monde. Je détachais la missive de la patte, déroula le pli et….
..de rage tordit le cou du pigeon.


Lou, on tient not’souper !
T’veux pas écosser trois p’tits pois l’temps que j’réponde ?


Le ricanement qui s’en suivit et la porta qui claqua me signifia très clairement que « non, il n’y aura pas de petits pois car j’aime pas ça et démmerde toi »

Grmmpffff !!!!

Resté seul, je répondis



Demoisel *rature* toi !

Alors tu serais priée d’arrêter d’inonder tes courriers de cette eau aux senteurs pourries qui me donne la migraine et dont les vapeurs me brûlent les narines à chaque fois que je déplie le parchemin, merci !

J’espère pour toi que le fleuve que tu as dévié contient de l’eau salée, que je puisse aller pêcher la crevette afin d’entretenir ma rousseur.

Pour les bovins, tu marques un point, parce que mon cousin et moi avons un appetit sans limite.
Ha oui, je t’annonce par la présente que louis Track de Lioncourt m’accompagnera. Je lui ai parlé de toi. Il a bien ri. Je n’ai pas compris pour quoi.
Sache que si je suis désagréable, il faut t'en prendre qu'à toi-même, qui sème le vent, récolte un roux contrarié. D'habitude je suis très doux,très gentil et très serviable, enfin..question de point de vue...
Si mes sales pattes te dérangent, je veux bien faire un effort et me les laver avant.
Et tu sauras, petite impertinente que je ne ment jamais. C’est la vérité qui se trompe.

Avec toute ma non-considération

Le grand, le beau le divin …moi

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