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[RP ouvert] Complainte d'une emmerdeuse emmerdée.

Queen
- J’ai pas envie de faire d’erreurs.
- Faut pas appartenir à l’espèce humaine alors, deviens canard.

    P.S : I love you (je t’aime)



De toute façon, c’était déjà mal partit avant même d’avoir commencé.
Queen et couple, c’est pas le genre de truc qu’on collait ensemble. Mais c’est vrai quoi ? C’était comme… Amphibien et jongleur, ou gueux et richesse.
Non, ça n’allait pas. C’est comme Queen et mariage –Le sien hein – c’est antinomique.

Donc voilà. Quand Queen avait décidé de tomber amoureuse, elle sautait déjà à pied joint dans une porcherie.
Alors imaginez quand elle est tombée amoureuse d’un autre… Là, elle se rétamait la tête la première dans la bouse.

Trop d’émotion dans un corps de Rousse. La Peste ne supportait pas. Elle qui avait fait la chasse aux baveux étaient servi là. Le truc c’est que l’Amarilys, c’était une bonne âme. Elle avait dit à chacun qu’elle le cocufiait avec l’autre.
Résultat ?
Bah c’est pire qu’avant.

Sincèrement, ils auraient pu faire un effort, essayé le ménage à trois, ou je ne sais pas moi. Non, il avait fallu qu’elle tombe sur des possessifs. Queen elle au moins n’était pas comme ça. Elle avait toujours été généreuse et avait partagé ses compagnons. Sans forcément le savoir d’ailleurs…

J’vous jure…

Il fallait maintenant qu’elle trouve une solution. Et les jouer à Am-Stram-Gram n’était pas envisageable. Bah quoi, c’était d’elle qu’on parlait, donc d’un coup elle s’en fichait moins. La Peste aurait préférée avoir une armée qui lui tombait dessus que d’avoir à réfléchir à ça, c’est pour vous dire.
Une idée lui été venu. Dire à chacun qu’elle avait rompu avec l’autre, pour pouvoir continuer chacune des liaisons en secrets. Mais v’là le souci, c’était le secret. Ce qui est étrange chez les hommes, c’est que quand ils ont harponné leur proie, ils aiment bien le dire au monde par un MARIAGE. Vous me direz, tant mieux, Queen adore les mariages.
Mais pas les siens ! Que celui des autres.
Oui, en plus elle était difficile à satisfaire. Une vraie emmerdeuse.

C’est alors qu’elle avait pensé à autre chose. Se lamenter sur son sort et attendre une réponse. Le problème cette fois, c’était qu’à trop attendre, elle perdrait les deux. Mais dans ce cas… C’est qu’il ne la méritait pas.
M’enfin… D’un côté elle pouvait devenir Baronne avec l’un… Berdol qu’est-ce que c’était compliqué.


-« Mais ma demoiselle, votre cœur il en dit quoi ?
- Mais mon cœur on s’en balance.
- Mais non, justement.
- Mais berdol Camille, si je te dis que je suis emmerdées, c’est parce que mon foutu cœur-là ne sert plus à rien !
- Vous devriez demander conseil. »


Demander conseil, demander conseil.
V’là qui n’était pas une mauvaise idée.



    [Par ici, aux alentours de Nul-Part]


La demoiselle n’était pas très raffinée en ce jour. Des braies, une chemisette au col déjà trop ouvert, et des bottes pleine de boue à force de trébucher.
Ouais, parce que passé toute la matinée à picoler comme un trou, ça vous met à peut-près dans cet état.
Les cheveux aussi étaient en pétard. Et l’odeur laissait à désirer. Enfin, ça sentait plus l’alcool qu’autre chose.

Elle déambulait sans vrai but. Ou si elle en avait un elle l’avait oubliée.

A ce rythme là, elle pouvait aller loin.

_________________
Lady_eden
Dans tous les cas, mariez vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux , et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
(Socrate )

Elle avait passé une fort mauvaise nuit dans cette foutue taverne, du bruit, des cris d'ivrognes ou de femelles faussement effarouchées par les mains grivoises des clients à la recherche de rondeurs, des raclements des bancs sur un plancher mal équarri, des choppes mal posées et qui finissent leurs vies dans un fracas.

Plusieurs fois la brune avait failli se lever, l'envie d'écraser quelques faces rougeaudes l'avait titillée, puis le froid polaire régnant dans la chambre miteuse l'en avait dissuadée.
Qu'ils crèvent d'abus d'alcool ou de la vérole, peu lui importait mais qu'ils ferment leurs gueules!
Même Dolce n'arrivait pas a ronfler en rêvant d'un bon jambon fumé.

C'est donc les traits tirés, les yeux cernés et l'air de jours où faut pas la chercher si on tient a ses bijoux de famille que l'écossaise descendit dans la salle commune.

Il y avait encore des stigmates de la nuit, chaises renversées, verres et pichets a demi emplis couverts de moucherons et dégageant une odeur a faire vomir même un charognard aguerri et même allez comprendre des morceaux d'un chemisier qui avait du connaitre des jours meilleurs.
Ci et là des os de poulet ou de jambonneau, des bols de soupe et des tranches de pain a demi mâchouillées.
Et après on va vous dire que le peuple à faim...

Haussant les épaules désabusée devant tant de gâchis et du manque d’hygiène de l'endroit, la brunette poussa la porte à la recherche d'une bouffée d'air frais.
Une longue balade avec le chien lui changerait les idées.

Manquant de peu de s'étaler en buttant sur les pieds d'un ivrogne qui dormait sous une table, elle se retient de justesse.
Le dormeur se vit gratifier d'un bon coup de botte dans le tibia au passage, ce qui n'eut pas trop l'air de le réveiller.
L'idée de le faire dévorer par le molosse s'imposa un instant dans son esprit, sauf qu'elle aimait trop son chien pour lui risquer l'empoisonnement par un gueux proche du coma.

Poussant la porte du bouge, elle respira profondément l'air vif de cette matinée qui s'annonçait brumeuse.

Quelques pas au hasard de la grande rue, la ville semblait encore endormie.
La place du marché devrait lui offrir quelque spectacle de vie.
Le chien trottinait a ses cotés.

_________________
Njut
Et si tu n'existais pas, dis-moi pour qui j'existerais..
Non, c'est pas drôle.
Cela peut être parfois carrément chiant.
Gaspilleur d'énergie.

La nuit a été très sexcité. Fort heureusement. Eudienne... synonyme de perfection. Les rayons de soleil étaient venus doucement caresser les bords de son visage, effleurant les paupières pour les obliger à s'ouvrir.
Réticentes, elles s'y décidaient lentement. En contrepartie, les mains s'écrasaient tendrement, les lèvres s'oublaient quelques instants sur une peau à sa merci.
Les pieds, les jambes et tout un corps s’extirpe de sous une couette moelleuse, d'une enveloppe divine.
Presque à regret, mais la journée s'annonce belle.
La fraicheur se fait première, un duo apprécié.

Peut-être même qu'elle serait de retour avant son réveil pour terminer la démolition de la muraille en construction. Oui, c'est un brin compliqué. Mais ils se comprennent, ou pas, des fois. La compréhension, ça commence dans les plumes.
Au moins pour être satisfaite au lit, elle n'avait pas besoin de compter sur ses copains.
Il n'était pas le nuage qui cache le soleil, comme une averse de pluie en plein été. Non plus ce que le mousseux est au champagne. Et surtout pas un bout de persil sur un sourire éclatant. Son haleine n'est pas celle d'un jeune bouquetin. Plus beau qu'une charrette de poubelle.
Un homme presque parfait, à en croire cette courte description..
S'en lasserait-elle encore ?


En dehors donc, la fraicheur se dépose sur les épaules fourrées. Ce matin, grande nouveauté, elle a décidée d'aller chercher du tissu, si si c'est une nouveauté depuis qu'elle est en mesure de coudre, disons une quinzaine d'années, pour tailler une nouvelle chemise. Une façon d'amener le Blond sur un terrain d'entente, même si elle n'a guère besoin de jeu pour ça..

Au marché, les azurs se plissent, des cheveux roux flamboyants semblent trainer les pieds. Oui fin non, les cheveux ne trainent pas des pieds, mais comme d'habitude, on comprendra.




Le feu prend la Reyne.


La bonne blague, ou pas. Elle vise de son doigt un point hasardeux, au loin.
La foule se prend de hurlements, de cris de terreur. Les femmes crient au feu, et déjà, les hommes courent chercher des seaux d'eau.
Un ricanement résonne, Njut se frotte les mains.
Du tissu, elle en a plein les bras maintenant;
Ce n'est plus une chemise qu'elle se promet mais plusieurs robes complètes.. Du parme.. du bordeaux.. du vert pomme.. On va bien s'amuser..

La foule en délire disparait, fermant volets et portes à clés. La ville est désormais silencieuse. Seuls au loin, les courageux patrouillent encore à la recherche d'un feu inexistant. La Teigne est satisfaite, entame un demi-tour, pour rentrer..

_________________
Andrea_
[ Par ici, aux alentours de Nulle part ]




La chataîne est dans la caquita depuis quelques jours, m'enfin c'est pas le moment d'expliquer le pourquoi du comment. On sait juste qu'elle porte de beaux habits. Que la robe est bien trop jolie et de trop bonne qualité pour elle. on sait juste que ses cheveux sont impeccablement enchignonnés et on peut même apercevoir une broche dorée sur le côté de sa tête.
Du coup on ne peut que buter sur l'état de ses grolles qui font tâche.
Mais bon, à voir la démarche de la Colombe, on se doute que c'est pas son genre de tenue...




Mais t'es sûr que c'était par ici ? Nan parce que j'ai l'impression qu'on tourne en rond, t'os'rais pas t'foutre de ma gueule toi, ça s'rait pas ton genre hein?
Nan parce que j'te préviens les gens d'ce genre là j'leur fais bouffffmais je rêve? Berdol t'es VRAIMENT en train d'faire c'que j'te vois faire? Mais on t'a pas arrpris à te cacher? T'es au courant que j'air rien pour que tu t'essuies? Tu pouvais pas attendre qu'on soit rentré? Tu peux pas sortir de la ville sans devoir en pondre un cake aussi gros qu'toi.
Tu pourrais répondre peut être non? Tu crois pas que je mérite au moins un mot ? T'as aucun respect pour ma personne, c'pas comme si tu dépendais financièrement de moi tu vois, oh in non monsieur est...

WOUAF!
Oh le gentil toutou, j'savais bien que tu m'aimais, oh qu'il est beau le toutou, oh qu'il est mignon, c'est qui le plus beau toutou de tout le royaume hein? hein? Et bah c'est le chienchien!



Ne mentez pas, on se moque des gens qui font ça mais dès qu'on est seul avec nos animaux, on le fait tous.
J'ai même pas d'excuse à ce comportement mielleux au possible, la Chiasse gagate, point. Le revers de la médaille c'est qu'elle l'a dressé. Logiquement, il doit attaquer les blonds. Sauf que comme l'entrainement a commencé y a environ douze minutes, c'est pas encore très au point.
C'est pour ça que c'est pas très étonnant quand le clébard se dirige vers une rousse mal coiffée, c'est l'apprentissage vous comprenez.
Ce qui est plus étonnant, c'est que l'animal saute de joie sur la dite Rousse, dessinant sur la chemisette de jolies traces de pattes. Et ça c'est emmerdant parce que..



WOUAF ! Non, elle ne parle pas le "chien", c'est juste que c'est son prénom, au cleb's.
WOUAF ! Attaque, mais attaque putain, on n'est pas là pour faire des mamours!


Ouai, pardonne moi la Rousse, de un j't'ai pas reconnu, et de deux je dresse mon chien.
_________________
Queen
Quand un homme a un bec de canard, des ailes de canard et des pattes de canards : C’est un canard.
C’est vrai aussi pour les petits merdeux.

    Michel Audiard


En fait. Ce qu’il y’a de bien dans l’amour, c’est faire l’amour. Dommage qu’il faille un bonhomme pour ça.
C’était ce que c’était toujours dit Queen, et ce qu’elle se disait encore d’ailleurs. La fidélité n’avait jamais été son fort, et chaque homme avait le droit de se sentir aimé par elle. Ouais, parce que la Queen, c’était un trophée quand même, nan ?
Bon peut-être pas en l’état actuel…

Ses pas étaient lourds, trainant dans la poussière. Sa gueule faisait trois pieds de long, et ses yeux étaient cachés par ses cernes. Charmante, la demoiselle, hein.
Ca bourdonnait dans son crâne et elle grimaçait quand on lui rentrait dedans.
Ah, c’était dont ça le bourdonnement, c’était des gens. La Peste grommelait. Même si ça ressemblait plus à une remontée de bile quand on l’entendait de l’extérieur.
Quand je vous ai dit qu’elle était charmante…

Des cuites la rousse n’en était pas à sa première. Mais celle-ci avait été méchante. En plus de ses propres consommations, dans un recoin de son esprit il lui semblait s’en être fait offrir plusieurs en échange de services, évidement. Bah pour une maquerelle, passer par le libertinage ça ne choquait pas.

Elle se massait le crâne d’un doigt crasseux quand dans le brouhaha elle distingua enfin quelques mots ayant un sens.
Des « Il est frais mon poissons », ou des « Ferme la Conrad ! On s’en fou de ta prétendue vie ! ». La Peste cligna fortement de yeux, et en arriva à la conclusion : Elle était dans un marché.

Ma foy, elle aurait pu tomber sur pire. Genre… Être en plein milieu d’une forêt, avec des ronces et des bandits.
Non, non, ça allait le marcher. Et ptètre même qu’elle pourrait s’offrir quelque chose à boire avec l’argent qu’il lui res… Tâtonnant sa ceinture, Queen remarqua la non-présence de sa bourse.
Bah merde, en plus de se l’avoir tapé le type de la veille avait dû partir avec son argent. Ou alors… Queen l’avait payé en pensant qu’il était courtisan.

Bah, ça lui reviendra.


« Le feu prend la Reyne »

Tin, encore un de ses crieurs, Queen leur mettrai bien tous la sourdine, elle avait mal à la tête. Enfin, pour le moment, elle subissait une charge d’habitant en furie cherchant le feu. Ou l’évitant, si c’était tous des lâches. Un instinct de survie sûrement, on ne vit juste qu’une tignasse rousse se jeter sur l’étal du poissonnier.
Pour l’odeur maintenant, on était servi.

Un coup d’œil, y’avais presque plus un pélot sur le marché. Pour décuver on était tranquille.
C’est une anguille dans les cheveux et une truite dans le décolleté que la Cadavre Roux sortit de sa cachette. Elle se serait bien assise une minute, mais pas le temps, déjà une bestiole à quatre pattes lui sautait dessus, fourrant surement sa gueule entre les miches poissonnières de la Queen.

Queen toujours dans le coltard ne trouva pas autre chose que…


-« Au viol ! »
_________________
Siegfried.


[Par ici, aux alentours de Nul-part mais dix mètres plus loin]

Siegfried aime l'hiver. Oui il fait froid à vous geler les os et la morve qui vous pend au nez. Oui les dents claquent et les genoux s'entre-choquent pour donner lieu à un récital de percussion original. Oui le vent s'insinue sournoisement sous vos vêtements avec des cris lugubres lorsqu'il serpente entre les rues. Oui d'autres moins chanceux -Siegfried dira lui qu'ils sont justes des pas doués- en crèveront dans l’indifférence la plus totale.
Oui c'est peut-être cela l'hiver. Mais de tout cela, Sigfried lui, il s'en fout.
Parce que pour lui, l'hiver, c'est la neige. Et ça la neige, c'est merveilleux. On peut la balancer sur les gosses d'en face, mais faut viser la nuque, histoire que ça leur glisse dans le dos sinon c'est pas drôle. Ou dans la tronche des commerçants qui n'ont rien demandé en guise de diversion pour leur chiper une ou deux affaires. Rien de bien méchant. Et même parfois c'est faire oeuvre de salubrité publique pour certains... Tellement laids qu'il vaut mieux cacher leurs faces immondes de la vue de tous sous une couche bien épaisse de flocons compactés.

Oui mais aujourd'hui, il a pas neigé. Comme hier, comme avant hier. Et comme le jour d'avant encore.


Merde !

Son mot favori. Le beau juron qu'il comprend parfaitement et utilise à toutes les sauces. Une espèce de virgule dans ses phrases. Ça fait grand de jurer, du haut de ses 12 ans. Il en connait d'autre bien sûr, mais ceux là, il est pas certain d'en saisir tout le sens. Donc plutôt que de passer pour un idiot en les plaçant au mauvais moment, il ne les place pas du tout.

Pas de neige autour de lui. Mais un ennui profond ancré dans son jeune corps. Et il reste là, assis sur sa besace, déçu de n'avoir pas réussi à choper la moindre bestiole pour s'amuser avec en lui arrachant une ou deux patte. Comprenez la drôlerie... Ça leurs donne des airs de poivrot titubant à la sortie des taverne de priver les blattes d'une petite patte. C'est drôle. Si, c'est drôle !

Son menton se dépose sur ses bras croisés alors qu'il s'est recroquevillé sur lui même. Ses yeux bleus scrutent la grande rue, perçant la brume légère et l'air frais matinal, à la recherche d'une occupation.


Mais qu'est c'que ...


Un large sourire vient éclairer le visage du garçon. Trouvé ! Trois filles là, des adultes. Une blonde, une brune, une rousse. Ça commence déjà comme le début d'une blague un peu nulle, alors autant continuer sur la lancé. Apparemment, les trois sortent d'une taverne, mais elles n'y ont pas fait la même chose. Quand la rousse chavire sur les pavés comme si elle se tenait sur un de ces immenses bateaux, la brune elle marche d'un pas décidé, presque grognon. Et la blonde elle... Elle... Il ne sait pas vraiment ce qu'elle a fait avant de venir, mais elle a l'air de bonne humeur !
Elles vont se rencontrer ! Il faut absolument profiter de l’événement ! Il allait les faire tourner bourrique (ce serait pas dur pour la rouquine, elle cherchait toujours à savoir comment on pouvait bien placer ses pieds pour avancer en ligne droite), les rendre dingue, leur taper sur les nerfs, leur piquer des trucs p'tet même !

Et là... Tout ses rêves de gosse s’effritent sous ses yeux alors qu'il levait ses fesses de son siège improvisé.

Étape une : La belle grande rue au étals mirifiques se vident en une minute et quarante-sept seconde ( et 5 centième si vous être précis comme ça, espèce de psychopathe temporel). Tout ça suite à une blague qu'il aurait pu faire lui même ! Le feu quoi ! Merde ! La blonde avait volé sa place ! Fausse soeur ! En plus elle se taille sans même attendre qu'il l'engueule du haut de son mètre cinquante. L'humiliation.


-« Au viol ! »

Étape deux : La brune. Mais pas celle qu'il avait à l'oeil. Une autre. Avec un clébard aussi ceci-dit. Un clébard qui parle. Ah non pardon. C'est elle qui cause au clébard. Peu importe, toujours est il que le clébard aussi fait dans la dissidence et lui pique son boulot de chieur !

Ceci dit cette fois... Il ne grogne pas. Il éclate de rire même. La position de la rousse qui s'essaie à la collection hiver marin 1461-1462, le chien fou, sa maitresse qu'y s'égosille à tenter vainement de l'engueuler... C'était vraiment trop drôle à regarder. A s'en tenir le bide, surtout à 12 ans.

Et voilà-t-y pas qu'il va tirer sur la manche de la brune proprietaire du chien en cours de dressage.



Pssst toi m'dame. C'est ton chien ça ? Tu le dresse à attaquer les catins bourrées ? Tu m'apprends comment qu'on fait dis ? Dis ?


Pour l'amour de la connaissance ! Même si c'est peut-être pas la bonne personne avec qui apprendre...

Hey la rousse ! Arrête de gigoter comme ça, tu ressemble 'core un peu plus à une morue ! Ça va exciter l'chien d'm'dame ! En plus j'parie que t'en a jamais eu un aussi poilu sur l'dos d'mâle !


Tout se perd ma p'tite dame. Surtout le respect des ainées...
Henora_mac_artney
Hénora était venue avec Eden mais quand cette dernière était montée se coucher, elle était restée. Elle avait envie d'expériences cruelles sur des gens du coup elle picolait gentiment attendant que les pochtrons s'écroulent pour les amener dehors et leur faire subir mille tortures. Héno devait faire des travaux pratiques parce qu'elle y allait trop vite selon Queen. Du coup, elle s'était dit cette ville est minable et ici c'est un bouge, j'suis sure que personne regrettera ces tarés même pas les porcs qu'ils élèvent.

Sauf que un pochtron ça biberonne sec, ça a des années d'expérience de mauvaise vinasse dans le gosier et l'estomac plus blindé qu'un coffre fort. Contrairement à celui d'une petite princesse, aussi barbare et écossaise soit elle. Elle, elle tient le malt, le bon, le vrai, le pur, l'écossais. Pas le vin bon marché qu'ils servent ici. Et même en buvant doucement au bout d'un moment le monde tourne autour d'Hénora. Et en courant elle passe la porte pour aller vomir et s'écrouler quelques mètres plus loin près du lavoir. Ou elle s'endort ronflant aussi fort qu'une cornemuse.

Elle se réveille en sursaut et manque finir dans l'eau.


Ptaing sont si pauvres ici qu'ils peuvent pas s'acheter un lac et qu'ils doivent s'en fabriquer un ?

Passé cette remarque hautement philosophique, elle se dit qu'un bain lui ferait du bien et à ses fringues aussi. Elle doit sentir le mauvais vin à des kilomètres. Le jour commence à se lever et ça s'agite autour d'elle mais elle en a pas conscience, elle se déshabille avec lenteur et jette ses habits dans l'eau avant de s'y mettre à son tour. Nue, elle se prélasse dans l'eau et voyant un bout de savon noir oublié en profite pour se laver et frotter ses habits. Une fois satisfaite de son travail elle envisage de sortir et là elle réalise qu'elle n'a rien pour se sécher , que ses fringues sont trempées, que 4 grosses matronnes la regardent l'oeil mauvais avec des paniers de linge et qu'en plus elle leur a peut etre piqué leur savon, que même avec sa dague elle fait pas le poids de la moitié d'une alors de 4 même pas la peine de rêver, que si le contenu de son estomac continue a faire yoyo ainsi, elles auront pas besoin du dudit savon . Elle sourit bêtement, se torturant l'esprit à trouver un échappatoire et commence à enfiler ses vêtements trempés parce que de toute façon ya rien d'autre à faire. Et que quitte à être dans la merde autant être habillée.

Quand soudain déchirant le silence un cri...


« Le feu prend la Reyne »


Dans sa tête les choses s'enchainent alors que les bonnes femmes s'échappent en courant abandonnant les baquets de linge." Reyne, feu, Queen, rousse,bucher". Et elle hurle

Noooon faut pas brûler Queen.


Et comme un déjà vu se fait et elle se dit que " nan l'est pas dans ce trou la rousse, faut être barge pour y venir de son plein gré". Euh ouais en fait elles sont arrivées ici suite au sens de l'orientation parfait de la Violette. Ce qui explique qu'elle se soit faite toute petite et n'ait pas passé la soirée à imposer sa présence à son écossaise. Des fois vaut mieux se faire oublier.


A présent seule et habillée, enfin si l'on peut dire, elle enfile les bottes et commence à s'agacer à chaque pas qu'elle fait qui fait "Floc " "floc" "floc" C'est la fameuse goutte qui fait déborder les vases. Le marché, il ne lui reste que ça pour retrouver des vêtements confortables. Et c'est à contre courant des pecnots du coin qui la bousculent en hurlant qu'elle s'y rend.

_________________
Njut
Elle pourrait siffloter tellement la bonne humeur l'envahit.
Mais elle sait pas. Personne n'avait pu lui apprendre.
Quand elle s’exerçait, elle aspirait ses joues pour assurer d'en faire sortir du son, mais rien à foutre. Surement que ses charnues lippes n'étaient pas faite pour. Mais quand même, parfois, siffler pourrait être très pratique !
Pas pour appeler un chien ni un homme non, il y a bien longtemps que plus personne ne se retourne à cette vieille coutume, non, comme elle ne sait pas chanter non plus, plus vrai qu'elle chante faux, ça donnerait des airs.

Enfin, passons à la suite.

Ses azurs sont rieurs, elle est pas peu fière. Souvent, cela fonctionne deux ou trois fois. A plusieurs reprises elle est finalement repérée. Pour aujourd'hui, elle peut au moins se faire trois robes. C'est un joli score. De quoi être fière, si, si ! Peut-être même qu'elle pourrait faire un foulard bordeaux qui se marierait si bien au teint du blond. Ou pommes, pour relever l'éclat de ces yeux. La frimousse grimace, pour la 'chasse au trésor' couleur trop repérable, trop flashy.
Alors que le fil de ses pensées continuent, elles s'arrêtent à peine quand elle dort soit dit en passant, le brouhaha derrière elle la laisse complètement indifférente.
Seul un cri, pas vraiment désespéré, atteint son ouïe.


Citation:
-« Au viol ! »


Un soupir s'échappe de ses lippes. Non, elle n'a pas l'âme d'un héros. Elle n'a pas la moindre once d'envie d'aller voir ce qu'il se passe, et encore moins, imaginez donc la taille de l'envie, en dessous du néant, d'aller à son potentiel secours.
Pourquoi fait-elle demi-tour ? Parce qu'elle est curieuse. Si c'est pas beau d'être Elle quand même.
Les étoffes sont longues et larges, difficilement transportable. Le choix est crucial. Un haussement d'épaules, elle continue en direction du cri, s'apercevant sur place de la situation et de la possibilité de se vider les mains. Faudrait vraiment que ce soit très grave pour qu'elle se les vident hein ! Qu'on se le dise !
En trainant des pieds, la curiosité étant moins forte que la motivation, le combat était serré pourtant, elle commence par entre-apercevoir une petite tête de blond. Puis une silhouette plus longue.


Une blague de gosse.... J'suis surement la seule conne à avoir marcher..
Perdre des pas, de l'énergie, pour une chose aussi insignifiante..


La femme à ces côtés est probablement sa mère. Le visage se secoue.. L'éducation de nos jours...Misère de Royaume.... Ouais, si c'est pas beau de penser ça, lorsque notre vie se résume à vider tout ce qu'on peut.. La grande méga super extra géniale classe.

Citation:


Pssst toi m'dame. C'est ton chien ça ? Tu le dresse à attaquer les catins bourrées ? Tu m'apprends comment qu'on fait dis ? Dis ?


Ha en fait non. L''intrigue est bien présente. La situation tourne à l'avantage. Les sourcils se froncent une seconde. Qu'est ce qu'il fout là ce gosse... Et puis... sa mémoire qui fonctionne quand elle veut, je vous l'avais dis, la ramène quelques années plus tôt. L'espace d'un temps indéfini, elle se revoit petite blondinette, l'année de ses onze ans, à fouiner sur les marchés, ces premiers vols, pas toujours réussit, souvent ratés même, les regards accusateurs des marchands, les airs choqués des femmes, les enfants qui se cachaient derrière elles lorsqu'elle déambulait entre les étals. Les hommes qui d'un pas lourd lui marchait souvent dessus. Enfin sur ses pieds. La maladresse des premiers coups.
Il lui avait fallu une année entière pour apprendre à chipper tout et n'importe quoi et à se tirer plus vite que le vent. Surtout et avant tout, l'agilité et la souplesse d'une adolescente.


Citation:
Hey la rousse ! Arrête de gigoter comme ça, tu ressemble 'core un peu plus à une morue ! Ça va exciter l'chien d'm'dame ! En plus j'parie que t'en a jamais eu un aussi poilu sur l'dos d'mâle !


Un rire s'envole de sa bouche. De la répartie, le gamin. Un grand pas lui suffit pour se placer à leurs côtés. La scène est analysée. Un chien est en train de bouffer dans le décolleté de ..

Queen...

Elle l'observe un moment. Il ne faudrait pas longtemps à un œil pour se rendre compte qu'elle est encore sous les effets de l'alcool. Dans cet état vestimentaire, elle imagine bien que ce n'est pas de coutume.


T'entends ce qu'il dit le petit .. bouge pas... Le chien a des crocs, on sait jamais qu'il t'arrache un téton.. Surement moins drôle que d'arracher des ongles hein ?
Il appartient à quelqu'un le bouledogue ?

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Lady_eden
Quand les saucisses commencent à mordre les chiens, on peut s'inquiéter. »
(Demarquet )

Le marché grouillait de monde, un marché avec des étals de fruits de saison, des montagnes de pains et de brioches, des bonimenteurs avec les dernières répliques de la soit disant plus vraie que vraie Excalibur, des remèdes miraculeux qui vous soignent même avant que vous sachiez que vous êtes malade, l'habituel stand de colifichets en vrai fer plaqué étain vendu au prix de l'or, bref un marché.

Les matrones et autres servantes qui se bousculent pour avoir le plus beau potiron en promotion exceptionnelle, la plus chouette carpe du lac d'à coté ou la cape du dernier chic en poil de truite angora, oui Paimbohe est passé par là...

La brunette musardait d'un stand à l'autre, sans réelle envie d'achats malgré son problème qui malgré sa farouche volonté lui faisait sortir sa bourse de façon compulsive, entassant dans sa besace a peu près tout et n'importe quoi.
Surtout n'importe quoi....

Ses invités quand ils passaient la porte de son logis se demandaient souvent si ils étaient chez l'écossaise ou au dépôt comtal.

Occupée a triturer un bout de tissu soit disant venu tout droit d'une contrée super lointaines et pas encore connue, comme si.. elle ne sentit pas Dolce tirer sur la laisse, pas plus qu'elle ne le vit dresser la tête et flairer l'air.

D'un coup brutal l’énorme dogue élança ses soixante dix kilos de muscles, entrainant la brune qui faisait pas le poids au bout de la laisse, qui elle même entraina le tissus qu'elle tenait, qui lui était également entre les mains d'un grosse dondon qui n'eut d'autre choix que suivre l'ensemble du convoi.
On résume, chien surexcité lancé au grand galop,brune au bout de la laisse tenant tissus, grosse bonne femme a l'autre extrémité!


DOLCEEEEEEE Beurdelllllllllllllllll Arrêteuuuuuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!
Placeeeeeeeeeeeeee faites placeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!!!!!
P'tain d'Cabot!!!!!!!!!!!!


Bousculant tout sur leur passage au milieu des cris et des injures des passants qui se poussaient bon gré mal gré, la brunette donc le cerveau voyait le film en ralenti gueulait tout ce qu'elle pouvait pour stopper le canin fou.

D'un coup la laisse sembla prendre du mou avant de se tende violemment de nouveau, s'en suivit des grognements furieux et la Picte fit une sorte de bond qui aurait sans doute gagné le premier prix de gymnastique artistique si cela existait, avant d'atterrir bien moins gracieusement sur le dogue qui lui tenait un autre cabot qui lui tenait une rousse gisante sur des poissons.
C'est ce moment de grâce que choisit la grosse par effet de domino venir s'écrouler sur le tas poiscailles, femmes et animaux.

Un craquement sinistre.....prévisible! et l'étal s'étala!

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Leonne
“Martyr, c’est pourrir un peu.”
(Jacques Prévert)


[Tard dans la nuit Par ici, aux alentours de Nulle part, si au moins nous savions où]

- eh là-bas devant pourquoi on s’arrête ?

- ben parce qu’on est arrivé tiens

- attend. Tu te fiches du monde c’est quoi ce trou paumé ?

- un village

- non sans blague t’es sure ! C’est qui qu’est devant ?

- bah j’sais pas moi surement un Népola

- Bon y a un cloché, une place, ça sent le purin de cochon. C’est un village j’te dis.

- Bah si tu le dis… ça ira on trouvera bien quelques Napperons à refourguer

- TERMINUS ! TOUT LE MONDE DESCENT. LES ROULOTTES BIEN ALIGNEES EN RANG D’OIGNONS ! Non je déconne faites comme d’habitude.


[Plus tard, on ne sait toujours pas où]

- Merde on s’est arrêté en plein milieu de la place du marché

- ça va faire désordre

- eh y a plus de p’tits pois qui c’est qui s’y colle

- C’est le tour de Léonne

- Je dors

- Léonne ?

- mmmh

- C’est pas toi qui conduisait la caravane c’te nuit ?

- …

- Léonne ?

- Des p’tits-pois tu dis ? J’y vais !


[Un peu plus loin, j’vous répète pas vous avez compris on est paumé]

- Des p’tit-pois m’dame

- Combien

- Ben tous

- Pardon

- Bah oui famille nombreuse.

- Le feu prend la Reyne

- Eh m’dame vous allez où ? Eh ! Revenez ! J’vous ai pas payé ! Non mais c’est pas Dieu possible les gens ils te poussent à être malhonnête ! Puis comment j’vais faire pour porter tout ça moi.


Léonne siffle un gamin un peu plus loin près d’un étrange attroupement

- Eh toi là-bas ? Oui toi le blondinet ! Tu viendrais pas m’aider des fois ?


En noir Léonne, en couleur le reste de la caravane

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Henora_mac_artney
A près moults flocs et grincements de dents car cela commençait à lui taper sur les nerfs au bout de 25 mètres, c’est dire le degré de patience de l’ange barbare. Une pauvre fille, entendez par là une qui a pas de chance et se trouve au mauvais endroit au mauvais moment, c’est toujours ça dans les drames, hein juste un coup de pas de bol. Bref donc une pauvre fille qui passait par là fût menacée par le dit ange et dut se déshabiller, dans une ruelle quand même faut pas déconner afin que notre violette ne pète un vrai câble. En même temps quitte à choisir vaut mieux être presque à poil et vivant que habillé et mort, alors c’est plutôt son jour de chance à la pauvre fille qui devient riche d’une expérience en plus.

Oui j’en fais trop, alors du coup Hénora lui tira sa chemise, ses braies noires et son manteau, ainsi que des bottes neuves. Et c’est sans plus faire de bruit et retrouvant le sourire que la violette poursuivit son chemin.

Elle n’ avait pas fait 10 mètres qu’elle entendit au bout de la rue, un cri venant d’une voix loin de lui être inconnue, avant un grand crac. Elle partit en courant vers la source du bruit et éclata de rire devant la scène même si c’était pas drôle, enfin ça l’était mais ce n’était pas sympa de se moquer. Et comme tout ceci n‘est pas très charitable, elle se prit les pieds dans le tapis, entendez elle coinça la botte dans un pavé et glissa jusqu’au pied d’une blonde qui parlait d’ongles et de tétons. Assez étrange, mais l’accent lui disait un truc et elle leva la tête pour voir la propriétaire des mots qu’elle venait de séparer de leurs copains dans sa tête.



Hey Mère Noel, comment ça fait trop plaisir de te voir.


Elle lui sourit et se rappela que c’était autre chose qui l’avait amenée ici. Elle se leva d’un bond, oui je sais elle est trop forte, elle se lève toujours comme ça même avec des bottes neuves et tout ça, et se précipita pour démèler le « tas ». Elle dégagea la grosse, la poussant plus loin avec le pied, petit coup de pied au passage au cas où elle ait blessée la brune de son poids. Puis elle se penche vers sa brune, évitant de lui poser la question débile « ca va ? « Bah oui ça va forcément écrasée sous un mastodonte, avec des chiens, des poissons et une rousse qui ressemble à ( là c’est perte de tympan assuré )


QUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN



Doucement elle relève sa brune, lui soufflant des chérie, chérie et l’asseoit puis récupère la laisse de Dolce qui tient dans sa gueule un rat mais très gros, chat mais obèse euh chien ? Tentative désespérée pour lui faire lâcher la bête et abandon pour dégager poissons et autre joyeusetés qui font remonter la nausée chez la violette.

« Surtout ne pas vomir sur Queen, surtout ne pas vomir, surtout ne pas vomir, surtout ne pas…


Ahaha vous y avez cru hein mais non elle se contente de dégager la rousse dont le corsage est laminé… Pfiou l’est dans un sacré état la rousse. De flamboyante quand elle l’a rencontrée elle est devenue flambée… La racine est commune, l’état beaucoup moins.

Tout le monde respire c’est déjà ça… Elle sort sa flasque et en boit une gorgée, les émotions ça creuse comme dirait Hog, sauf que elle, elle préfère boire. Elle passe sa flasque sous le nez de la pocharde rousse, ca devrait la ramener à la vie et en fait boire une gorge à son écossaise de cœur. Le premier qui crie au favoritisme, j’le flambe, il saura ce que c’est que d’être Queeen comme ça.

Et d’un coup elle se rend compte que à part l’attroupement pour voir les accidentés tous les étals sont vides donc celui du tisserand qui à une chemise qui lui fait de l’œil ainsi que des braies en cuir et de superbes bottes à lacets.

Elle jète un coup d’œil aux deux inconscientes qui ne s’échapperont pas le temps qu’elle fasse trois courses surtout vu le nombre de curieux. Pis av ec Dolce dans le coin, personne ne s’approchera d’Eden. Un bisou sur la joue de la momie, un bisou sur les lèvres de sa soeurette, une caresse à dolce et au machin qui squatte dans sa gueule. Et elle file vers le dit étal, sans oublier sa vanne à deux balles avant de partir


Bon surtout vous bougez pas et soyez sages hein ..


Et de partir en pouffant comme l’ado qu’elle est….
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Queen
Quel est le comble pour un canard ?
En avoir marre.

    Comment ça je fais une fixette sur les canards ?


Vous avez tous déjà fais un sandwich ?

Une tranche de pain, un petit peu de jambon cru, quelques feuilles de salade, un bon morceau de viande, deux ou trois tranches de tomates, vous y ajoutez un peu de cornichon, une bonne sauce, et vous refermez le petit pain. Le tout ne vous a pas pris beaucoup de temps, et le résultat et carrément génial. En général vous agrémentez votre sandwich de quelques pommes de terre, et voilà un plat parfait

Alors maintenant, regardez ce que vous avez devant vous.

Un étal de poissonnier, une rousse enivrée, une morue, un chien qui à la dalle, une Eden écrasée, un autre chien et une grosse dont on ne sait pas ne pourquoi ni le comment de ce qu’elle fou là. Tout ça n’a pas pris longtemps, et vu de l’extérieur, ça doit donner pas mal. Autour vous avez une Déa pas franchement autoritaire, un blondinet qui n’a pas appris les bonnes manières, une adolescente aux cheveux violets –Parce que c’est une rebelle, voyez ? – et une Léonne à côté de la plaque.

Alors s’il vous plait, ayez une pensée pour la personne qui fait office de petit pain vivant.

Queen aurait bien dit :
-« BORDEEEEEEEEEEEEEEL J’ETOUFFEEEEEEEEEEEE ! »

Mais en fait elle ne lâcha qu’un maigre :

-« Mggnrfff ! »

Bon, déjà, elle s’était pas fait écraser la cage thoracique contre les poumons, et elle était toujours vivante. Peut-être qu’avec l’effet de l’alcool elle était devenue insensible à la douleur… Même si elle en mangera certainement quand elle reviendra complètement elle-même.

Sous son quintal la Peste eu l’impression d’entendre un bourdonnement déplaisant sur sa condition.
Bon, faut avouer, que sa situation actuelle, ne la mettait pas à son avantage. Et la morue entre les miches portait à confusion.
Et aussi que le mioche avait raison, elle en avait jamais eu un aussi poilu.

MAIS, il n’y avait pas de raison de ne pas grommeler.

Ah, si, y’en avait une, elle était toujours écrabouillée.

C’était sans compter sur la bonne âme qui fit, que, peu à peu, l’Amarilys pu respirer correctement. La grosse fût envoyé rouler ailleurs, le chien décalé, Eden mise de côté, et l’autre clébard, Queen n’eut pas besoin d’aide pour le virer, en lui laissant la morue qui gisait dans sa poitrine. ‘Tin, elle puait la poiscaille même d’entre les miches maintenant. Vous avez demandé une anchoïade ?

Quand Queen fût sur ses pieds, les émeraudes zieutèrent à gauche, puis à droite. Identification des personnes et du lieu.
Oui, donc on était toujours quelque part au beau milieu de Nul-Partland, avec des prétendues copines qui l’avaient agressée. Dans sa tête ça aurait pu faire quelque chose comme « Y’a que Heno qui est gentille d’abord. J’vous déteste tous bande de méchants, surtout toi. » mais au final il ne sortit que...

-« Je sais que je m’appelle Queen, pas la peine de me le répéter ! Et… Laisse mes tétons où ils sont ! »

Il appartient à quelqu'un le bouledogue ?


Si elle le chope celui a qui appartient l’chien, elle lui fera manger les roubignoles animalesques.

Quand elle sera redevenue sobre, hein.

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Njut
Du violet. Mais d’où ça sort un truc pareil ?..
Comment c'est possible d'avoir des cheveux de cette couleur ? Elle voudrait bien le savoir, pour se faire des tas de couleurs différentes dans la tignasse. Bon tignasse, on exagère. Les cheveux blondesques sont absolument parfait. Longs, fins, soyeux, résistants, itou, itou. Forcément. Mais quand même, un arc en ciel de couleur là-dedans, elle se la péterait encore plus. Parce que tout ce qui est d'ordinaire très moche, très con, bizarre aussi, lui va parfaitement bien. Une histoire de classe. J'vous avais pas dit que c'était beau d'être elle ?
La preuve par A+B= Njut d'Ikéa. Ou pas des fois.
Dépend souvent de l'angle de vision. Mais avec ses azurs à elle, on se voit parfaitement bien et ce tout les jours. Naturellement.

Citation:

Hey Mère Noel, comment ça fait trop plaisir de te voir.



Ah Papa, mon cher et tendre homme de ma vie si parfaite. Enfin, moins quand t'es pas là, mais je tiens comme je peux le choc sans toi.


Avec ironie, comprendre sous les mots, je suis ravie de te revoir aussi.
Et ouais ! Elle aurait pu s'en douter, avec son esprit si futé, qu'un violet si coloré, il ne pouvait s'agir que d'Henora. La suite de l'épisode n'est pas forcément compréhensible. Un autre chien .. encore ? C'est mode ces derniers temps ? Ah, il faudra qu'elle s'en procure un alors. Des deux qu'elle a sous le nez, aucun ne lui plait. Le bouledogue chasseur de nibards, le gros doberman, ou quelque chose comme ça, qui a l'air d'avoir envie de tout bouffer et surtout le petit chien, qui tient lui un poisson dans la gueule. Une grosse qui s'affale, une Eden qui tient rien du tout en main, mais alors rien de chez rien. Une Queen qui vapote la boisson.
C'est là que la situation s'éclaire. Comme une bougie. Une main tendue, les deux chiens qui sont écartés et la grosse qui dégage. Quelle aventure !
Dans tout cela, elle n'a pas encore perdue ses tissus, mais elle sent bien que ça va venir.
Et ça gueule. Pas les chiens non. La violette. Pourquoi faut toujours que ça gueule hein ? Serait-ce une obligation féminine ? Catastrophe..

Citation:


« Surtout ne pas vomir sur Queen, surtout ne pas vomir, surtout ne pas vomir, surtout ne pas…


On a le temps de prendre les paris ?


Même pas ! Aucun savoir vivre ! Pinaise.. La vie de nos jours.. C'est plus la vie d'hier hein .. Ni celle d'avant-hier, mais ça ne se dégrade pas tout les jours...C'est les cheveux qui remontent les premiers, je vous raconte pas le mélange de couleurs. Du rouge, du violet et du 'jaune'.. Il est là l'arc en ciel ! Pas de réponse pour le bouledogue.. Du coup la seule question en suspens reste sur l'identité de la chataigne. Enfin au mieux on s'en passera.

Citation:

Bon surtout vous bougez pas et soyez sages hein ..
Siegfried.


Elle !  La traitresse ! Les assassins reviennent toujours sur le lieu de leur crime ! Oui, assassin, parce qu'elle avait tué son divertissement dans l’œuf. Non mais qu'est ce qu'elle croyait ? C'est pas parce qu'elle portait bien le blond comme lui qu'elle avait le droit de lui piquer son boulot de trouble-fête !

Ah ça, elle allait l'entendre piailler, gueuler, hurler et par dessus tout subir le gros caprice d'un gamin auquel on a piqué le joujou animé qu'est cette ville. Enfin ce village.Enfin ce trou qu'on pourrait nommer village avec tout un fût de bière dans le nez, pas moins.
Ne jamais se laisser marcher sur les pieds. Et surtout, penser à écraser deux fois plus fort les panards du saligaud irrespectueux, jusqu'à en faire une purée d'orteils. Il s'en faisait une règle d'honneur.

Il gonfle son torse chétif, relève le menton sans un poil dessus, fixe ses iris bleues cobalt sur l'azuréenne et s'apprête déjà à la gronder du haut de sa carrure si inexistante qu'il en devient presque ridicule de la nommer carrure. Mais on ne le tancera pas sur son gabarit taille "blondin de poche", c'est de son âge après tout.

Ce qu'il avait en face des yeux, ça l'était peut-être déjà un peu moins.

Elle va subir le courroux de Siegfried, tueur de dragons et bientôt, de blondes. Vous le dites pas, mais tout ça c'est des mensonges hein ? Mais ça fait quand même carrément plus classe que Siegfried le casse-burne quand on se présente aux gens.


DOLCEEEEEEE Beurdelllllllllllllllll Arrêteuuuuuuuuuuuuuuuu!!!!!!!!!!!

KaboumklingwoufblokwoufEuaaarg'spècedeconnaMggnrfffblom

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle avait fait une entrée remarquée. Vous en voyez souvent vous des jolies brunes qui font du ski nautique sans eau, sans ski et sans bateau mais avec des pavés, du tissu voletant dans l'air matinal ,tiré par un chien énorme et suivit bien malgré elle d'une bonne femme qui a un peu trop forcée sur la raclette et gueule à l'arrière "Lacheeeez mon tissuuuuuuu !" ?

Non. Alors comprenez bien qu'à cet instant, le Siegfried en a totalement oublié qu'il devait maraver verbalement la blonde. Surtout que c'est pas fini, car la petite file improbable s'est dirigée droit vers la poivrote enflammée du coin. Et ne s'arrête pas. L'étal craque, les poissons se noient - avouez que c'est con, pour un poisson- sous l’amoncellement de corps féminins et canins.

Il n'avait pu avoir qu'une seule et unique réaction, et elle avait eu lieu la première fois au superbe bond de la brune auto-tractée, et une seconde fois en voyant le résultat du saut involontaire.


Merde !

À toutes les sauces je vous dis !

Juste après, un autre cri se fait entendre, alors que le mioche a toujours les yeux rivés sur le massacre qu'il a grande peine à comprendre. Qui mange qui posé sur quoi bon sang ?!


- Eh toi là-bas ? Oui toi le blondinet ! Tu viendrais pas m’aider des fois ?

La réponse du blondinet ne se fait pas attendre.

Nan ! Ou ça dépend combien tu met pour le service ! Et puis on s'en fout ! Viens plutôt par ici, y'a la morue qui vient de se faire écraser par une baleine ! Mais viens ça vaut le coup d'oeil je crois qu'elle est en train de crever ! Et p'tet que les clébards jouent à la balle 'vec ses nichons aussi ! Mais ça j'suis pas sûr ...

En attendant, une autre fille était arrivée. Un peu plus jeune que les autres, mais ça restait une foutue fille ! Bon dieu, aucun homme dans ce trou ou quoi ?! Il allait devoir jouer au mâle tout seul ! En plus, elle connait la blonde, elle la salut. C't'une ennemie. Rien que la couleur de ses cheveux annonce la donne. Une ennemie. Il fronce le nez.

En plus elle va les aider  ! Et qu'est c'qu'elle gueule fort... Un truc de fille ça surement. Trouillardes comme elles sont, elle sont habitués à hurler, c'est sûr. Fallait qu'il la batte. Une rectification s'impose pour la caravanière.


Nan ben finalement elle va pas crever ! Mais viens quand même !

Et ça marche ! La Violette se tire ! Il est trop fort. Parce que fatalement, c'est grâce à lui, évidemment. Et juste pour la tête que tire la dénommée Queen (oui, il a capté qu'elle s'appelait Queen, depuis le temps qu'on le hurle)... Un petit ricanement se fait entendre.

Elle a l'air encore plus ivre que quand elle est sortie de son bouge avec ses vêtements qui ne tiennent que par l’opération du saint-esprit, sa senteur iodée dégueulasse et ses cheveux qui font la fête sur son crâne, se barrant dans tout les sens. Quand elle demande à qui appartient le chien, après un instant d'hésitation il désigne Andrea et Eden de l'index avec un grand sourire. P'tet qu'elle le paiera pour avoir fait son délateur.

Il tend ensuite sa main pour y recevoir son du.

Ça rattraperait l'abscence de neige !
Leonne
Bon pour sa décharge elle vient de passer une nuit entière sur les chemins à conduire une fichue jument qui ne veut jamais filer droit. Pour sa décharge elle n’a pas dormit une miette parce que quand il s’agit de désigner un bouc-émissaire c’est toujours le nom de Léonne qui tombe le premier sur les lèvres de chacun. Alors oui, c’est vrai, elle est complétement à côté de la plaque. Un marché qui se vide d’un coup parce que quelque part il y a le feu dans une areyne elle s’en bat l’œil. D’autant plus qu’une lice dans un trou paumé comme celui-là y a vraiment de quoi douter. Un monstre mi-chien mi-ours qui entraine une brune qui entraine un tissus qui entraine une grosse, pas de quoi fouetter un félin non plus. Non. On ne se disperse pas. On se concentre sur l’essentiel j’ai nommé : Les p’tit-poids.

Non parce qu’il faut que vous sachiez que les nomades sans leur dose quotidienne de soupe au petit-pois ne sont que l’ombre d’eux-mêmes. Ces personnes d’ordinaire si agréables et joviales se transforment en des zombis taciturnes et soupe au lait et je vous promets que vous n’avez aucune envie de voir ça ! Quant à savoir pourquoi la famille éprouve une telle addiction pour ce légume je n’en ai à vrai dire pas la moindre idée. Sans doute parce qu’il entre dans la composition de la macédoine et que nos nomades viennent de là-bas. Allez savoir. Mais je ne veux pas non plus m’étendre sur la question du petit-pois indéfiniment. Même s’il y aurait, avouez-le, matière à disserter car cuisiner de la soupe aux petits poids pour une entière caravane est une activité assez problématique étant donné que le légume nécessite auparavant d’être écossé ce qui est parfois long et fastidieux. Léonne a bien essayé une fois de les faire cuire directement dans leur cosse mais cette idée, pourtant de génie, n’a pas été apprécié à sa juste valeur, le bon côté des choses étant qu’elle est à présent dispensée de la corvée de se tenir aux marmites.

Mais revenons à nos petits-pois. Plus âmes qui vivent sur le marché. On pouvait voir les étals à moitié renversés par la foule en fuite abandonnés à la merci des pillards. Seul un petit groupe hétéroclite de personnes étaient encore présent là-bas devant l’étal dévasté d’un poissonnier.


- Eh toi là-bas ? Oui toi le blondinet ! Tu viendrais pas m’aider des fois ?

- Nan ! Ou ça dépend combien tu met pour le service ! Et puis on s'en fout ! Viens plutôt par ici, y'a la morue qui vient de se faire écraser par une baleine ! Mais viens ça vaut le coup d'oeil je crois qu'elle est en train de crever ! Et p'tet que les clébards jouent à la balle 'vec ses nichons aussi ! Mais ça j'suis pas sûr ...

Comment ça on s’en fou ? Mais non qu’on s’en fou pas de ses petit-pois. Eh oh ! Déconnez pas. Un étal entier, gratis en plus. Non fallait qu’elle trouve une solution et des bras.

- Bouge pas le mioche j’arrive

- Nan ben finalement elle va pas crever ! Mais viens quand même !

Non ben figure toi qu’à y regarder de plus près elle ne va pas venir finalement. Parce que Léonne vient d’apercevoir les deux chiens. Enfin le chien et demi et la demi portion, ce qui, si on sait compter fait très exactement deux clebs et Léonne a une sainte horreur de ces bettes-là depuis qu’elle a malencontreusement oublié une rotule dans la gueule de l’un d’entre eux quand elle était gamine. Si elle court encore aujourd’hui ça tient du miracle et les bienfaits du seigneur faut pas les prétendre. On remercie le très-haut en silence, on se tait et surtout on ne s’approche plus jamais d’un chien. D’autant que ceux-là n’ont vraiment pas l’air commode. Le premier est gigantesque avec une gueule pleine de dents qu’il y en aurait assez pour bouffer trois Léonne et le deuxième qui pourrait paraitre de prime abord plus inoffensif, il était carrément en train de se bâfrer une clocharde. Donc non finalement elle ne va pas venir. Elle va plutôt entasser gentiment le maximum de petit-pois possible dans son jupon et filer tranquillement vers de meilleurs cieux.

- QUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEN

Comment ça Queen? Voilà qu’une espèce d’être étrange aux cheveux violet vient d’appeler la clocharde Queen. Non ce n’est pas possible. Queen ? Putain! C’est sa Queen qui est en train de se faire bouffer par un chien. A elle les murs la terre l’abandonne ! Plus question d’avoir la frousse il y a des priorités dans la vie et c’est avec le jupon savamment noué en une énorme bedaine pleine de légumes que notre Léonne se jette dans la masse pour relever sa Queen et l’épousseter mais la fée des violettes s’en est déjà chargé avant de repartir dans son pays magique.
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