[RP-Ouvert] Cérémonie d'intronisation à l'ordre du mérite

Le capitaine arriva de bonne heure... bien que récipiendaire, il restait responsable de la sécurité.

Ici, elle serait légère, presque purement protocolaire. L'évènement ne demandait certainement pas la rudesse que la force publique pouvait montrer en d'autres occasions. Néanmoins, l'ambiance n'émousserait pas la vigilance de la garde.

Lui aussi s'était vêtu pour l'occasion.

Ayant disposé au milieu du bal des valets et de soldats de sa part du travail, le capitaine s'approcha du Comte.

Bien le bonjour, Votre Grandeur. Etes-vous satisfait des préparatifs?

Guy admira la nouvelle décoration de la Salle du Trône... rien à dire, cela dépoussiérait l'austère pièce qui en avait bien besoin.
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Après une nuit paisible, Marino se dit qu'il était temps de se rendre à la cérémonie.
Elle mit un soin particulier à sa toilette.
Après tout ça n'était pas tous les jours qu'elle rencontrait le comte.

La salle du trône était joliment décorée et elle louchait déjà vers les tables du banquet. Une belle journée en perspective.

S'approchant des personnes déjà présentes, elle les saluait

Bonjour Votre Grandeur, bonjour Messires
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J'avais galopée à brides abattues un jour et une nuit pour pouvoir arriver en temps et heure dans ce lieu .
Après avoir revêtu mon uniforme de cérémonie je me présentais donc à l'entrée de la salle , fit un clin d'oeil au garde qui ne s'attendait visiblement pas à ma présence à en juger par son air surpris et m'avançais vers Erasme , ravie de le revoir en ces circonstances .
Je m'inclinais en marque de respect .

Bonjour Votre Grandeur , mes respects .

Puis me tournais vers Guy de Dampierre .

Mon Capitaine , mes respects .

Et saluais les deux autres personnes déjà présentes .

Lieutenant Chouchen , Dame , bonjour à vous .
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Guy salua les arrivants au fur et à mesure. Leurs familles et amis devaient également arriver, c'est que ce genre de cérémonie n'était pas si fréquente, en Armagnac et Comminges...

Bonjour Dame Marino, Maelya...

Les dames d'abord, évidemment, la courtoisie, ça ne s'invente pas... et il s'inclina poliment devant chacune d'elle. Le lieutenant eut droit à un rendu de son militaire salut dans sa version la plus souriante, ne prêtant absolument aucune attention au fait que les uns étaient armés et les autres non.

... Chouchen.

S'adressant à nouveau à tous.

J'espère que vous allez bien.

En même temps, le jour n'était pas à la morosité malgré les toulousaines menaces. On n'allait pas se laisser griser par les gesticulations d'un Jean de Cetzes de toute façon. Non?

Me feriez-vous l'honneur de venir partager le repas chez moi après la cérémonie? J'ai engagé un maître-queux de toute première classe dont vous me direz des nouvelles. Nous mangerons assez simplement, une dizaine de services, tout au plus.

Décidemment, il n'y avait vraiment aucune raison de céder à la panique.
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Plus qu'un banquet, c'était un buffet qui avait esté installé.

Aussi esquissa-t-il un léger sourire à l'arrivée de Dampierre, bientôt suivis par la troupe.
Les gens arrivaient doucement mais surement, c'estait la une bonne chose, cela lui laissait le temps de saluer chacune d'entre elle.

Il acquiesça aux propos de Guy, bientôt agrémenté de quelques mots.


« Adishatz Dampierre, parfaict ce buffet. Et la salle du trosne a esté revue exactement comme je le souhaitais.
Décontractez-vous donc au moins ce jour, et profitez des honneurs qui vous sont faicts. »

Suivi de Chouchen, Marino et Mealya auxquels il décocha un sourire.


« Messer, Dauna, le bonjorn.
Ravi de vous savoir présent à cette cérémonie.
Nous allons attendre les quelques personnes qui manquent avant de commencer les remises des médailles. »

Bah ouais on commençait pas tant que tout le monde n'était pas arrivé, c'était la moindre des choses.
Il se retourna envers vers Elvandar et le salua légèrement avant d'ajouter:


« Je regrète l'absence de Selena. Mais puisque vous estes la vous recevrez la décoration en son nom. »

C'était tout de mesme moyen de ne pas estre présent lors de la réception de ladite médaille mais bon ... soit ... les traditions se perdaient.

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"Laissez moi passer !!!puisque j'vous dit que j'suis attendue.....!!!"

Bon sang elle allait être en retard si ces idiots la laissaient pas entrer!!!
Et Dame Séléna qui lui avait envoyé cette lettre à remettre au comte!!

Déjà venir ici c'était tout un honneur...En compagnie de Messire Elvandar ..C'était encore mieux et...avec une lettre de Séléna d'Alaric...Là c'était le pompon!!

La blonde Esclarmonde avait fait un énorme effort de toilette.....Mis sa plus jolie robe...Celle qui restait au fond du placard la plupart du temps...c'était pas ce genre de tenue qu'on pouvait mettre devant les fourneaux faut dire....
Corset de velours noir sur guimpe de lin blanc...Jupe de velours sombre et bas blancs.....Même sa chevelure était disciplinée et attachée d'un joli ruban rouge .

Serrée dans sa main elle avait le parchemin qu'un pigeon était venu déposer sur le bord de la fenêtre de l'auberge le matin même...
Il était temps....Mais faut dire qu'il venait de loin et que celle qui l'avait envoyé n'avait pas que ça à faire....

Les gardes finirent par laisser passer la blonde tavernière avant qu'elle ne fit un scandale et elle s'empressa de rejoindre le druide (qui avait fort belle allure trouvait elle).
"Bonjour Elvandar...." chuchota-t-elle en se glissant ses côtés....."J'ai une lettre pour le comte......J'fais comment?
J'y donne ou vous y donnez???"

Et de montrer le parchemin roulé dans sa main.

Tant de monde vêtu de leurs plus beau atours!, Chouchen commença a avoir chaud , il pris une coupe sur une table, et bus une gorgée.

Ce sera avec plaisir que je me rendrai chez vous Capitaine.

Puis il saluât les invités au fur et a mesure de leur arrivée.

Bonjour Commandante, il y avais longtemps qu'on ne vous avez vu.
Messire Elvandar

Bon sang la blonde était là, sur que ça allait tourner a la catastrophe avec elle, d'un autre coté, on risquait pas de s'ennuyer quand elle était dans les parages...

Il s'inclina devant elle admirant sa tenu qui changeait de celle qu'elle portait habituellement.


Dame Esclarmonde vous êtes très en beauté aujourd'hui!
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Pour sur ça changeait tout....
Entre ses habituels clients qui s'offraient trop souvent le luxe d'une tape flatteuse sur ses fesses rebondies et l'accueil qu'on lui faisait ici....Y'avait un monde!!!

Esclarmonde en restait un peu estourbie et ,elle qui n'avait jamais sa langue dans sa poche restait là,bouche bée à écouter Messire Dampierre et Chouchen lui dérouler des compliments comme à une VRAIE Dame..

Le "vous êtes très en beauté aujourd'hui!" de Chouchen termina de la mettre sur un petit nuage...

En beauté......ça alors......

Elle se redressa d'une toise et releva le menton comme elle l'avait vu faire par ces dames de la haute et accorda un sourire à ses admirateurs avant de jeter un coup d'oeil triomphant au druide.
Dans son œil bleu on pouvait lire "T'as vu ça???Je leur fait de l'effet.....Ils me trouvent belle.....Waou...Quelle journée..."

Encouragée la jeune femme fit deux pas en avant et s'essaya à une révérence ma foi plutôt réussie devant le comte Erasme.
Il faut dire que ce n'était pas faute d'avoir reçu maintes leçons des filles d'Alaric et Esclarmonde ,qui les avait pourtant maudites à ce moment là se rendait compte à présent de l'utilité de ces pratiques.

Elle tendit donc la lettre après avoir dignement récité:
"Votre Grandeur...Voici la lettre que m'a envoyé Dame Séléna d'Alaric pour vous....
Elle est partie il y a déjà un moment.....Heu.....Voila.....On vient en son nom ......"

Puis ayant posé la fameuse lettre dans la main d'Erasme elle recula d'un pas.
Sûr que Sélé serait fière d'elle si elle la voyait!!!!

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[t'es en retard !! t'es en retard !! La ferme sale lapin sinon tu finis en civet ...Qu'on lui coupe la tête !!!!]


La renarde n'est jamais en retard nameoh , elle arrive quand elle doit arriver et ce sont toujours les autres qui sont en avance ... Pis son époux ne l'avait pas réveillée , il aime la regarder dormir car il a enfin la paix ...Oui des excuses elle pourrait vous en trouver à la pelle mais elle n'en fera rien .

Sa silhouette sera drapée de velours pourpre dont le bustesera mit en valeur par un corsage noir ou quelques dentelles flotteront de çi de là ...
La cascade de feu que forme sa chevelure calvacadera en toute liberté en son échine , ses mains recouvertes d'une paire de gants noirs .

D'un signe de tête , elle salue les gardes qui la connaisse depuis le temps .
Sans se faire remarquer plus qu'elle ne le devrait car la cérémonie a commencé , elle vient prendre place auprès de son époux , nichant sa main dans la sienne et effleurant son oreille d'un doux "je t'aime" .

Pour le moment elle se contentera de saluer de la tête les gens présents .
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Guy répondit à Elvandar.

Oui... c'est cela, la guerre contre le Fol.

Une période dont chacun ici se souviendrait. Vint ensuite Riwenn qu'il salua comme il se doit avant que ne suive Milandor et Ecume qui eurent également droit à son bonjour.

Personne ne semblait manquer à l'appel, Erasme pouvait commencer à pontifier... rien à dire, il savait y faire en la matière.

Alors que le Comte n'en terminait pas de s'écouter parler, il sentit une main se glisser par derrière dans la sienne, et un doux "je t'aime" être glissé à son oreille.

Moi aussi.

Murmura-t-il en refermant ses doigts autour de ceux de sa femme.

Malheureusement, Erasme n'avait pas décidé de citer l'ensemble des personnes méritantes durant cette guerre... ç'aurait pourtant eu un peu plus d'intérêt que cet enfonçage en beauté de portes ouvertes qu'il infligeait à l'assemblée.

Enfin, il arrêta et en vint à l'essentiel pour appeler Maelya.
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La cérémonie débutait enfin, quelques personnes étaient présentes, il n'y avait plus qu'à attendre. Une promesse de diner chez le capitaine Guy_de_dampierre était de bonne augure.
Elle n'avait certes pas l'habitude des mondanités, préférant de loin travailler dans l'ombre.
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"Té ..Ma foi je vais bien......Et vous Messire Elvandar?"

C'était un peu rassurant d'être auprès du druide...Au moins avait elle l'impression d'exister....Lui semblait la voir et il semblait bien à ma blonde qu'elle était bien là...Pourtant le comte l'avait superbement ignorée,lachant un remerciement du bout des lèvres lorsqu'elle lui avait transmis la lettre,n'ayant même pas jeté un coup d'oeil dessus et continuant son monologue alors que chacun attendait la suite de cette cérémonie pompeuse s'il en était.

Esclarmonde fit un petit sourire au gentil couple que formaient Messire Dampierre et sa jolie épouse et se rapprocha d'Elvandar alors que le comte appelait la première "méritante"

"Psstttt Elvandar......Parait qu'il y a un repas après la cérémonie.....Chez Messire Dampierre.....Heu.....Vous croyez qu'on est invités?"
Et plus bas encore:
"Parait qu'il y a un grand chef qu'est venu......Un cuisinier...Mais alors.....Un vrai de vrai.......Ralala....Elvandar.....C'que j'aimerais gouter au moins un p'tit bout...même en cuisine.....Tu crois que tu vas y'aller??"

S'en fichait bien des médailles la blonde.....Mais avoir l'occasion de tremper ses lèvres dans une des sauces de ce magicien des fourneaux...ça c'était un truc qu'elle pourrait sûrement jamais plus refaire dans sa vie de tavernière.....

Le Comte commença par me féliciter pour mes bons et loyaux services , qui avaient consisté à aider mes hommes et à défendre mon Comté ce qui pour moi était normal , puis s'avança et me retira ma croix d'airin pour la remplacer par celle d'argent .
Cela fait et après encore quelques mots il m'embrassa sur les deux joues ce qui eut pour effet de me faire prendre la teinte d'une tomate très mûre .
Naméhoo je suis habituée à me battre , pas à prendre des bises , même d'un vieil ami comme Erasme .
J'essayais malgré tout de faire bonne figure .

Je vous remercie , votre Grandeur , de l'honneur que vous me faites .

Puis je me reculais après avoir saluée mon Comte pour reprendre place dans les rangs .
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A l'appel de son nom, Marino relevait la tête. Sortant de sa torpeur, elle s'avançait vers le Comte. Quelques soucis d'intendance l'empêchaient d'être à la fête le coeur léger, mais elle verrait plus tard comment régler son problème.
Affichant un sourire, elle attendit que le Comte reprenne la parole et le saluait

Bonjour Votre Grandeur, à votre service.
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Druide Lectourois

La nature est notre Mère a tous, respectons la, elle et ses créations.

Marino ne put s'empêcher de sourire en entendant le Comte raconter une partie de sa vie à l'université. Poste très prenant mais si intéressant. Elle ne doutait pas que son successeur qu'elle avait aperçu ici même n'en retire aussi grand plaisir et quelques cheveux blancs précoces.

Elle ne portait aucun bijou depuis si longtemps que ce collier lui donnait beaucoup de plaisir et qu'elle porterait fièrement cette récompense.

Et la chose qu'elle retiendrait toute sa vie serait l'embrassade du Comte Erasme, chose peu banale à ses yeux.

Grand merci Votre Grandeur, cette année fera date et vous suis reconnaissante de l'honneur que vous me faites.

Les joues un peu rouge malgré tout, elle reprit place parmi les invités.
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A chacune des deux femmes qui le précédèrent, il fit une inclinaison du chef associée à un sourire. Elles méritaient toute deux... d'ailleurs, tous ceux qui allaient recevoir le collier aujourd'hui le méritaient.

A peine avait-il relevé la tête qu'il entendit son nom. Il serra légèrement la main de son épouse avant de la lâcher et de s'avancer vers le Comte.

Votre Grandeur?

Dit-il à Erasme. Comme s'il ne savait pas ce qu'il lui voulait...
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La fillette cavalait toujours à droite et à gauche. Arnaut avait été remplacée par Arnaut II. On ne se refait pas, même à cet âge.

Et là son papa était encore parti. Ah non hein ! Il n'avait pas le droit. Pas du tout, même. Alors Aliénor, mécontente, avait décidé de le suivre. Parce qu'elle ne le voyait plus, son papa-ours ! Même qu'il venait même plus lui faire de bisou pour lui dire bonne nuit. (En fait si, mais comme elle dormait profondément à chaque fois elle s'en souvenait pas. Et pis ça lui faisait une bonne raison de râler d'abord !)

Et évidemment elle l'avait suivi... discrètement. Par contre là où elle avait un peu peur, c'est que son papa allait sûrement se fâcher en découvrant qu'elle était là. Alors à la première planque venue, elle foncerait dessus, privilégiant la rapidité à la discrétion.

Il entra dans une salle, donc elle... aussi. Et là... Le miracle. Le rêve pour toute gamine qui veut se planquer : des TABLES. C'est bien connu, une table c'est la meilleure cachettee du monde ! Même si les adultes voient les enfants, eux, parce qu'ils ont un champ de vision réduit, croient qu'on ne les voit pas. Aliénor donc, voyant ces magnifaïques tables, se retient à grand-peine de bondir de joie. Alors imaginez ces mêmes tables... avec des NAPPES.

Elle fonça, supposant qu'on ne l'avait pas vue.

Et même si c'était le cas, on ne vint rien lui dire. Alors elle rampa pour s'enfoncer plus profondément dans la salle. Ben, oui : comme ça, on la verra pas en entrant. Et puis il y a moins de risques à se faire attraper.

- « Kwâk.
- « Chhht, Arnaut ! Faut pas kwâker si fort !

Et si quelqu'un ne l'avait pas vu, eh bien il l'aurait entendu. Parce qu'évidemment, la notion de discrétion chez cette fillette de cinq ans ne faisait pas entrer le chuchotement dedans.
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En effet, le nom de la Balafrée ne figurait pas non plus sur la liste. Mais quand elle avait quitté Bordeaux, elle ne le savait pas. Et c'était tant mieux. Parce que sinon, elle se serait énervée. Si, cela lui arrivait, parfois.
Encore que. Ces derniers temps, elle était plus encline à la tristesse qu'à l'emportement. La faute d'Arnaut, ça.

Une fois de plus donc, elle avait quitté sa Guyenne pour rentrer sur sa terre de coeur, l'Armagnac. Elle avait eu du mal à la quitter, mais finalement, tout l'y ramenait toujours. Elle quitta un instant son fils des yeux pour jeter un regard dehors. La pluie. Le froid qui revenait. Elle devrait veiller à ce qu'il ne tombe pas malade. Un enfançon était une proie facile pour l'hiver et sa cohorte de maux. Léger sourire en se disant que les gardes que son mari aurait aimé voir autour de lui ne pourraient rien s'il attrapait quelque problème de santé que ce soit.

Elle passa sa dextre aux doigts fins sur le visage de son fils, fredonnant une chanson tout bas pour qu'il reste calme.
Une médaille. Pourquoi voulait-on lui remettre une médaille ? « Pour le service rendu a notre comté et pour votre dévouement », disait la lettre. Alors Arnaut, à titre posthume, devait en avoir une. Il faudrait qu'elle demande, même si cela ferait grincer des dents certains.
La Balafrée eut un sourire amusé en repensant à l'histoire des jupons relevés sur les remparts. Elle imaginait encore la tête des ennemis, et son plan de crier aux soldats de leur côté de se cacher les yeux ! Et Arnaut, à côté d'elle, qui...

Soupir.

Enfin ils arrivèrent, et Gaspard l'aida à descendre. Calant son fils sur son bras gauche, elle passa rapidement sa dextre pour déplisser quelque peu sa robe. Et puis elle referma à nouveau son bras droit sur lui, avant d'entrer dans la salle du trône d'un pas assuré.
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Sporfaro qui avait été indiqué du lieu grâce au message qu'il avais reçu , espérait n'être pas arrivé en retard. Il était habillé pour casi sa seule fois , d'une manière élégante , un costume qu'il avait payé au cas où et qui cette fois allait lui servir. Il entendait de plus en plus des voix en se dirigeant vers la salle. Elle était à quelques mètres , il se faufila discrètement dedans. Puis d'un coup d’œil , il s’aperçut qu'il n'était pas seul , et surtout que Erasme était déjà là et surement depuis un moment. Il enleva son chapeau pour dire salutation aux dames, puis aux autres personnes y compris Erasme.

- J'espère que j'ai pas fait attendre , et je vous remercie de l'invitation.
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Précédemment, ce geste n'avait pas été nécessaire, au vu de la taille des deux femmes qui l'avait précédé, bien qu'Erasme fut grand, Guy l'était aussi, et il inclina donc légèrement le buste pour permettre au Comte de lui passer collier autour du cou sans devoir recourir à quelque acrobatie.

Relevant le buste, il répondit à l'accolade du Comte... de façon non moins virile.

Je vous remercie, Votre Grandeur, de cet honneur que vous me faite, non seulement par ce geste, mais aussi par vos mots.

Cependant, je désire le partager.

En effet, il n'a pas plu au Conseil de récompenser nombre de personne qui auraient mérité cet honneur. Je dois dire que la raison des votes des conseillers m'a parfois échappé. C'est à ces personnes que je souhaiterais dédier cet humble morceau de métal, qui semble bien mince au regard de leur engagement et des risques qu'ils ont pris pour nous tous.

Je penses aux Armagnacais et Commingeois comme le Commandant Sporfaro, Anthony-Ercibald, Strakastre, Gremlims ou Jedn. Je pense aussi aux étrangers sans lesquels nous n'aurions jamais pu tenir tête au plus puissant royaume de la Terre: le Cardinal connétable Rehael, la Chancelière de Béarn Mélian du Ventoux, le grand Maître de l'Ordre du Saint-Esprit, Alexandre de Demessy...

Et la liste aurait encore pu être plus longue. Certains en ont fait plus que d'autres... mais je voudrais aussi remercier tous ceux qui ont fait ne fut-ce que quelque chose. Qu'ils sachent que nous ne les oublions pas.

Ayant fini, il remercia le comte du regard et s'inclina légèrement avant de reprendre sa place dans l'assemblée, ainsi que pour saluer discrètement les nouveaux arrivants.
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Ayant été convié à la cérémonie de remise des médailles, Willyam s’affaira pour être présentable malgré la tenue peu raffinée. Certes, la vie paisible auprès de sa douce et de sa fille lui permettait de souffler et notamment d’oublier le passé houleux, il fallait cependant penser à sortir de ce cocon idyllique et reprendre des habitudes sociales. Une bonne occasion pour faire de plus amples connaissances avec le peuple accueillant de ce Comté.

Des vêtements chauds, enfermés sous la cotte de mailles puis une tunique simple, la plus propre. Il ajusta les ceinturons et surtout l’épée provenant de l’héritage de son père. Epée ayant déjà beaucoup et vaillamment servi. Il enfila une chaude cape, ajustant à nouveau sa tenue par confort. Il se souvint alors de l’époque où il portait cet uniforme d’officier. Léger moment nostalgique, rapidement effacé lorsqu’il vit sa fille chaudement emmitouflée dans des couvertures par les soins de sa douce moitié. Il lui esquissa un sourire dans sa barbe légère, avec un regard paisible et amoureux.

Il admira ensuite sa dame dans sa tenue et sa beauté éternelle. Il se rendit vers la porte et l’ouvrit. Il tourna la tête vers elle, avec cet air d’ours tranquille. Il détaillait sa douce du regard puis murmura doucement : « Tu viens ? ». Tendant sa main pour qu’elle le rejoigne ils prirent la route pour se rendre à cette cérémonie.

Déjà de nombreuses personnes étaient présentes. Raison de plus pour se faire silencieux pour ne point perturber l’assemblée. Main gauche sur l’épée, bras droit mêlé à celui de sa douce, il s’avança vers la foule pour assister à la cérémonie. Un peu discret, reconnaissant des têtes familières, il sourit et restait silencieux pour ne pas déranger.
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Et de saluer légèrement Dampierre avant que icelui ne reprenne place.
Enfin et parce qu'on garde le meilleur, presque pour la fin il ajouta à l'attention de Riwenn.


« Est-ce que ce vieux respondant au nom de Riwenn aurait le courage d'avanc ... »

Et la un vieux ... Kwâk... vint le couper dans sa lancée.
La première idée qui lui vint en tête c'est bien évidemment ... que pouvait bien faire une grenouille dans la salle du trosne.
Et surtout comment pouvait-elle être arrivée la.
Réponse qui germa bientôt dans l'esprit du Comte Moustachu. Il n'y en avait qu'un ... ou qu'une devrais-je dire qui pouvait estre à l'origine de ça.
... Sa fille ...
Et la franchement si la grenouille estait déjà oubliée il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qu'elle pouvait bien faire en la salle du trosne. Et surtout ou avait-elle disparu.
Savez, les enfants à cet age la ça disparait tant est si bien qu'on dirait presque des magiciens, et surement sa fille avait-elle du faire un tour à sa nourrice.
Bon il n'avait plus qu'à prier pour que son trésor et maladroite de fille se tienne tranquille jusqu'à la fin de la cérémonie ... ce qui n'estait pas gagné.
Pouvait-on réellement en demander autant à un enfant de cinq printemps.
Bref il toussota avant de reprendre, essayant tant bien que mal de recentrer son attention sur la cérémonie:


« Riwenn ... je te prie. »

Au final rien qu'au sourire qu’arborait le régnant, le vieux sénile aurait pu se douter qu'il s'agissait la d'une invitation, mais comme dit précédemment ... vieillesse et sénilité ne faisaient parfois pas bon ménage.
Mieux valait estre prévoyant.

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Le Capitaine (de navire, c'est son surnom) arriva comme à son habitude à la cérémonie d'un pas lourd et assuré, de Flaynac n'aimait pas ce genre de cérémonie mais par soucis protocolaire et pour ne pas vexer le Comte il pris sur lui d'apporter sa noble présence à cet événement.
Il avait aussi reçu une invitation de Guy, cela lui avait plaisir, il appréciait cet homme, mais il n'avait pas eu le temps de lui répondre néanmoins il serait là pour partager un bon moment en sa compagnie et celle de son épouse.
Le Capitaine se posa dans un coin et attendit la suite des événements en espérant qu'on l'oublie.
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Vald de Flaynac, Seigneur de Saint-Estèphe

Alors que le comte appelait Messire Riwen, une grenouille a moins que ce soit un drapeau lâcha un "Kwak" qui eu le don de couper le comte dans son élan, bizarrement le comte se mis a chercher l'animal du regards. En quoi le fait qu'une bestiole se soit introduit sous la tente pouvait bien l'inquiétait autant ? Car c'était bien de l'inquiétude qui était apparue sur son visage !

Mine de rien, Chouchen se mit a regarder discrètement autour de lui, recherchant se qui inquiétait tant le comte.
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Sur la route qui les menaient vers Auch, la brune reçut un pigeon.
Après lecture rapide un sourire s'afficha, une médaille de plus, gentille attention de la part de l'AC qui visiblement n'oubliait point les gens qui avaient participé à la défense.
Elle fit passer le vélin au gens de sa famille, les informa qu'il leur faudra accélérer la cadence afin de ne point arriver après la cérémonie et faire offense.

La frontière franchie a toute allure, un bain pris dans la première auberge croisée et sa plus belle houppelande sortie des malles.
Heureusement qu'elle emportait toujours un tas d'habits qui avaient pourtant peu de chance de servir dans leurs missions, aujourd'hui elle se félicita de ce comportement de fashionista.
Hénora l'aida à coiffer ses cheveux, quelques gouttes de parfum de jasmin, un bijou ou deux, son mantel en fourrure et enfin elles firent leur entrée dans la grande salle du castel, après avoir torturé quelques gardes pour qu'ils leur montre le bon couloir.

Les autres suivront sans doute peu après, Hogan avait eu comme souvent un petit creux et trainait devant une cuisse de poulet.

Saluant les gens qu'elle connaissait de signes discrets et de sourires, sa sœur à ses cotés, l'écossaise prit place et attendit la suite.

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Avec son air de pas y toucher,mais qui aimerait quand même et qui fini par le faire, le gallinacé rôti ne fit pas un pli devant l'irlandais et son féroce appétit.
Personne ne semblait remarquer son manège, peut être pourrait il tenter de jeter son dévolu sur une deuxième. C’était bien sur sans compter sur le regard oblique des amoureux qui s'becotent sur la place publique*.

Il fallait au plus vite rejoindre le reste de la troupe et c'est dans son uniforme d’apparat que Hog arriva fier comme un coq irlandais dans un champs de trèfle, 'il se posta près de Ed et heno qui étaient déjà la, laissant apparaître un sourire satisfait d'avoir comblé au moins en partie, les recoins secret de son insatiable appétit.

Il allait essayer de rester bien sagement a attendre que sa chère et tendre arrive avec le reste de la troupe...
Une plume semblaient discrètement dépasser de sa manche...bizarre...vous avez dit bizarre, comme c'est bizarre...*

*Toute ressemblance avec des paroles ou textes existant n'est absolument pas, mais alors pas du tout fortuite.
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Un Homme de caractère n'a pas bon caractère

Ben si c'était ça une remise de médaille ....Quelle barbe.....

Esclarmonde faisait son possible pour rester attentive et si l'arrivée de quelques personnes qu'elle n'avait jamais croisé avait réussi à la tenir en éveil jusque là, elle eut bien du mal à retenir un long baillement lorsqu'elle se rendit compte que ,mine de rien ,y'avait que trois de ceux qui attendaient leur fameuses médailles qui avaient eu la chance de les avoir .....

Son oeil bleu fit le tour de la salle avec comme une sorte de désespoir naissant......Tout ce monde allait être décoré?
La blonde tavernière tira doucement sur la manche du druide pour attirer son attention le plus discrètement possible....(Pas évident pour Esclarmonde la discrétion mais elle faisait de son mieux ,croyez le ou non)

"Psssttt Elvandar.....Dites....Savez si on va donner des médailles à tout c'monde?"
Elle essaya de garder le même chuchotis mais c'était difficile pour elle et sa voix monta d'un cran sans qu'elle s'en rende compte:
"Passque si c'est ça .....Y'a plus trop d'mérite si tout l'monde l'a.....J'vas l'avoir aussi tu crois?"

Voyant les regards se tourner vers elle et les sourcils se froncer Esclarmonde se tassa un peu sur elle même et rentra la tête dans les épaules
Allons bon....ça y'était.....Elle s'était fait remarquer.....Zut......Si on allait répéter ça à Séléna elle allait prendre.....

Heureusement la rouquine était loin....Le temps qu'elle revienne au comté on aurait eu le temps d'oublier tout ça ...

Ce qui attristait le plus la jeune femme c'était qu'elle attendait avec impatience la suite des événements et surtout le passage chez le beau capitaine Dampierre puisqu'il avait eu la gentillesse de lui faire savoir qu'elle aurait l'illustre honneur de pouvoir venir jusqu'à sa table.
Rien que d'y penser elle se mit instinctivement à tapoter du pied....

Ralala...Elle était vraiment pas faite pour tous ces cérémonieux instants........

Guy ne savait trop ce que Riwenn attendait pour aller rejoindre le Comte. Aussi, il lui donna un petit coup de coude pour le réveiller. S'il voulait entretenir son image de vieux croulant, c'était parfaitement réussi en y ajoutant la surdité.

Pssst... c'est à vous.
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Paz s'approche et se cale dans un coin pour observer

Parce qu'il en avait envie et parce qu'il souhaitait rejoindre et accompagner Valeryane pour cette remise de médaille, Milo prit la direction de la cérémonie.

Une invitation ? euh pourquoi faire ?
Qui allait lui refuser l'entrée ? il n'y avait aucun mal à vouloir être auprès de sa moitié surtout pour la voir se faire remettre cette distinction.

Et puis après tout lui aussi avait défendu l'Armagnac, lui aussi avait intégré l'armée pour prendre les armes lors de ce conflit et le Comte le savait , il les reprendrait si nécessaire.

Il n'avait rien dit à Val sur sa venue voulant lui faire la surprise et comme pour aller jusqu'au bout , il emmenait avec lui la mini princesse.
C'était perchée sur ses épaules qu'Hanael allait entrer dans la cour dite " des grands ".
Autant lui apprendre le plus tôt possible, les bonnes choses comme les dangers, elle était bien entourée pour ça sans aucun doute.

Tenant les mains de la chipie, le brun passa les portes dans le but de trouver rapidement le Volcan, saluant au passage les personnes que son regard croisé. Ne comptez pas sur lui pour les courbettes, un mouvement de tête suffirait.
Le Comte était occupé à décorer Riwenn, il ne manquerait pas de les saluer dés que possible avant de lever la tête vers Hanael.

Nous y sommes , si tu vois ta mère tu... euh non ne cries pas , on va éviter de trop se faire remarquer.

C'était que la mini avait une voix plus que perçante , à vous boucher les oreilles pour plusieurs jours...
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Alors qu'il avait appelé le Riwenn et que ce dernier prenait son temps pour réagir, un nombre impressionnant de personnes rejoignit la cérémonie.
Heureux de voir ces têtes connues pour la plus part, inconnues pour quelques autres, il se fit tout de mesme la remarque qu'il aurait un sacré nombre de médaille à remestre.
Ces médailles ne seraient pas l'ordre du mérite mais une toute autre distinction pour saluer ces mois de guerres contre le roy fol ...

Mais pour l'instant il fallait qu'il finisse de s'occuper de l'intronisation à l'ODM d'A&C. Aussi quand le vieux s'avança enfin vers lui il lui adressa un sourire, aimable, sincère et chaleureux ... en quelque sorte. Il reprit la parole :


« Riwenn je crois que tu fais partie de ceux qui ... »

Et la paf ! encore un interrompu par un Mamannnnn …. On est làà ... Un peu trop porté. Il se retourna à nouveau et chercha des yeux la source de ce bruit.
Pardi ! il n'arriverait décidément pas à finir cette cérémonie. Ca allait devenir une animation à elle toute seule vu comment c'était parti.
Bon calme .... calme ... calme. Se répétât-il inlassablement.
Il ferma les yeux un instant avant de les ouvrir et nouveau et de reprendre ... si si cette fois c'était la bonne il en estait sur:


« Je disais que je pense que tu fais très certainement partie de ceux qui se sont le plus longtemps investis pour la province.
Nous ne comptons plus tes mandats comtaux, tes mandats municipaux et mesme quand tu n'estais à ces charges tu as toujours réussis à trouver le moyen d'aider.
L'exemple mesme de cela fut lors du précédent mandat comtal ou tu as revu le livre de loy dans son entièreté sans que rien ni personne ne te le demande. »

Il se tut un instant avant de reprendre:


« Je ne dirai pas que ce parcours ne fut ponctué d'erreurs, en effet certaines de tes décisions furent contestable.
Mais peut-on reprocher quelqu'un qui fait don de sa personne en permanence de parois commettre des erreurs ?
Le plus important est de savoir rebondir et aller de l'avant, sans jamais baisser les bras.
Riwenn tu n'as jamais baissé les bras depuis plus de trois années et c'est la raison pour laquelle le conseil comtal et moi mesme avons souhaité te remettre la Croix d'Argent. »

Oui il fallait quand même le rappeler ... Qui pouvait se targuer de travailler pour la province depuis plus de trois années ... peu. Il pouvait en tout cas les compter sur les doigts d'une main.
Toujours est-il qu'il se retourna vers son valet pour saisir le collier de l'ordre du mérite, et le déposa autour du cou de son ami.



Puis il reprit enfin parce qu'il fallait conclure.


« Riwenn fait honneur à cette médaille car celle ci est représentative de ton mérite.
Continue de t'investir pour cette province, car celle-ci a besoins de personnes comme toi. »

Il n'y avait pas beaucoup plus à dire en fait. Aussi s'approcha-t-il de lui et lui accorda-t-il la traditionnelle accolade qui n'avait rien d'exceptionnelle entre eux.

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De temps en temps la brune visait de ses yeux vert émeraude (oui émeraude, j'ai le droit, c'est moi qui décide) la salle où chacun attendait son tour, certain étaient juste là par curiosité d'autre pour accompagner, le volcan n'avait pas eu le temps de prévenir son pénible verbalement, juste un petit bout de parchemin rapidement écrit sur la table de leur chaumière.

À ce moment, la brune est concentrée sur Erasme le comte qui s'occupe de son grand frère Riwenn, quel honneur et quelle fierté à ce moment viennent frapper le cœur de la volcanique brune, car elle est très attachée à la famille. Quand d'un coup un cri vient briser cet instant cérémonial et Val connait cette voix stridente.

Mamannnnn .... On est lààààààààààààààààààààààààà

Grande surprise d'entendre sa fille et de voir celle-ci sur les épaules de son père oh ! Oui, ça lui fait un grand plaisir de les savoirs présent. Il a pris le temps et arrêté sa forge pour venir à la cérémonie des médailles. Touchée, coulée, elle fond devant le regard de son enfant et de son compagnon.

Cette phrase, c'est simplement sa fille qui ne peut retenir la pression du silence surement imposé par son père, mais comment en vouloir à un enfant de 6 ans qui s'exprime avec amour vers ceux qu'elle aime. C'est une mère pleine d'amour qui tourne la tête et qui a les joues rouges gênées par l'intervention de sa petite princesse. Une main se lève pour lui faire coucou, car elle ne peut répondre à ce moment, mais le sourire et les yeux brillants, elle regarde son enfant chérie et l'amour de sa vie.

Ce qu'on peut lire dans ce regard brillant, c'est simplement "je vous aime" et de laisser enfin ses prunelles vertes revenir sur le comte et la cérémonie, tout en jetant un petit regard de temps en temps vers ses deux amours. De loin Val avec silence dit " je vous aimes à toute à l'heure
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Alexandre vit Maelya le rejoindre alors que la cérémonie n'avait pas encore commencée.

Bonjour Soeur Maelya, non frère Jonhatan est surement passée par une taverne...C'est un affamé.

Regarde la foule qui attend tout en somnolant

Dites vous savez si la cérémonie va durer longtemps car nous devons repartir

Et oui la vie d'un ordre était faite de voyages, de rencontres, de rondes sur les remparts et parfois de batailles. Mais jamais au grand jamais il ne restait bien longtemps dans le même endroit.
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Alexandre de Demessy - Grand Maistre de l'Ordre du Sainct Esprit

Se retournant, Guy aperçut la délégation de l'OSE.

Sans troubler la cérémonie en cours, il se rapprocha du Grand Maître et de son Chancelier.

Excellences... c'est un plaisir de vous voir ce jour. Je vous remercie de votre présence.
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Et la renarde durant ce temps s'ennuyait , poliment en retenant ses soupirs qui ne sont pas de plaisir . Jusqu'à ce qu'un page arrive , la cherche du regard puis s'approche en catimini et lui remet un plis de la cousine Sophia .

La lecture fut rapide et elle faillit éclater de rire ...L'inviter à se présenter pour une remise de médaille dans une salle ou elle se trouve déjà ...Alors là fallait faire fort ...Si elle l'avait eue en face d'elle , la renarde l'aurait applaudit ...

Ensuite , une nuée de gens arrivèrent alors que la première cérémonie n'était pas achevée , wahouh quelle organisation ...

Son époux s'éloigne et dès lors elle en profite pour s'éloigner à son tour l'air de rien pour aller prendre un peu l'air ... Les pomettes commencant à virer coquelicot avec toute cette masse de chaleur humaine qui s'amasse ...
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[Auch - Jour de la cérémonie, au lever du soleil]

Arrivant après la monture du Régent du Béarn, ce fut un véhicule aux armes des Ventoux qui était arrivé près d'une auberge qui se pouvait de recevoir de nobles gens sans problèmes.

Elisa, assise à côté du cocher, en était descendue, et s'était approchée de la portière.

- Nous sommes arrivés ma Dame, vous allez pouvoir vous rafraischir et vous changer avant qu'on aille à la cérémonie.

- Merci Elisa.

La portière s'ouvrit, et la Ventoux en descendit, tenant dans ses bras avec toutes les précautions de l'univers ce qui semblait vu de loin n'être qu'un paquet protégé de fourrures.

Le Chevalier Sénateur de Rome et Chancelière du Béarn alla donc prendre ses quartiers, portant dans ses bras la dernière née des quatre enfants du couple de Ventoux, Annabelle, un mois de vie derrière elle.



[Salle où se tenait la cérémonie - Jour de la remise]

Elisa ouvrait la marche, une fois n'est pas coutume, puisqu'en bonne domestique elle aurait du se tenir à trois pas derrière sa Dame. Mais étant donné qu'il n'est pas né celui qui séparera sa maîtresse de ses bébés, et surtout lorsqu'ils sont aussi jeunes en ce monde, il fallait s'adapter.

La servante avisa donc un coin discret et où peu de monde se trouvait. Puis elle fit signe à la Ventoux de venir.

Icelle avait revêtu son surcot violet sombre doublée de fourrure afin de se tenir chaud. Néanmoins, elle portait également armes de Rome, pour que l'on n'oublie point.

Elle salua de sourires et d'inclinations de tête celles et ceux qu'elle reconnaissait, serrant contre elle son enfant. Annabelle n'était guère impressionnée par le monde, et dormait paisiblement, faisant fi de la presse.

Elisa restait à côté de sa Dame et de son bébé, veillant sur elles avec autant de vigilance qu'un dragon protège sur son trésor.

Et ça durait ...et ça durait.......Et ça durait......

Mais pourquoi était elle venue dans cette galère?

Non seulement ça n'avançait pas mais en plus la salle s'emplissait ...S'emplissait.....

Esclarmonde s'éventait avec l'invitation que Dame Séléna lui avait transmise avec la lettre pour le comte et elle se trouvait coincée entre Elvandar qu'elle n'aurait quitté pour rien au monde (c'était un des seuls dans cette assemblée qui la connaisse vraiment et en qui elle avait une totale confiance.....Les autres ..ma foi....)entre Elvandar donc et Messire Dampierre.

"Pense au repas " lui avait dit le druide!
C'était pas la bonne idée mais alors pas du tout et lorsqu'elle entendit l'invitation que Guy lança aux deux militaires de fort belle allure qui s'étaient joints à leur groupe la blonde faillit craquer.

Bon sang!!!!! le repas!!!!!
Et d'entendre les mots qui à eux seuls lui ouvraient des horizons culinaires merveilleux......Faisan, lièvre, chevreuil, paon, poularde, canard, gâteaux, biscuits, vin..

Le petit pied d'Esclarmonde tapota de plus en plus nerveusement le sol....

Allez allez.......

"Elvandar.......Y'en a encore pour longtemps vous croyez?"
Et plus bas:
"J'ai faaaiiim!"

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Héraldique européenne

Sporfaro qui avait écouté tous les discours ou interventions de certains, entendit la consigne de Erasme. Il décida alors de se présenter devant lui. Un léger sourire aux lèvres, il était plus fier de voir beaucoup de monde, plutôt que sa récompense personnel. Tout ce monde montrait la solidarité qu'il peut y avoir dans un cas de guerre, que ce comté était vraiment remplis d'habitants responsables et courageux.
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Nous y étions, fallait s'avancer et laisser mini picte sans surveillance, dilemme pour la brune...
Un regard vers Hog pour lui indiquer la violette qui avait l'air d'un chat qui avait vu une souris et la Lady s'avança avec un sourire un peu crispé vers Erasme.

Alea jacta est...

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