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[RP]Quoi ? mais c'est pas ce qui était prévu !

Erasme
    Il était passé du statut de cousin au statut de simple homme curieux d'assister à la cérémonie. Bon et si cela ne suffisait pas voilà un nouveau curieux qui venait assister également à la réunion ...
    eh bah ma foi il était servis aujourd'hui, c'était les soldes, deux pour le prix d'un.

    Ne voulant pas perdre plus de temps qu'ils n'en avaient avec ses bêtises et ne voulant surtout pas créer une scandale dans la salle du trosne qu'ils occupaient pour l'occasion il fit un geste en vue
    des squatteurs et du chevaucheurs d'armes en ajoutant:


      « Soit soit laissez les entrer ces deux la et faites les s'installer dans un coin qu'il ne dérange pas le déroulement de cette entrevue je vous prie. Nous n'aimerions pas devoir intervenir hors du contexte prévu. »

    Chose faite il attendit que le chevaucheur fasse prendre place aux deux voyeurs sur le côté afin de ne pas perturber la cérémonie puis il commença à tapoter du doigt sur le siège du trosne ...
    Pardi son cousin avait un léger sourire avec les heures ... Blanche l'avait pourtant surement indiqué sur la missive, et la Guyenne ne se trouvait pas si éloignée de l'A&C quand même ...

    Il attendit ... attendit ... et attendit encore tant était que le silence était retombé dans la pièce. Après un long moment il grogna et ajouta assez fort mais adressé à lui mesme.


      « Eh bien ce cher Jacques a le don de savoir se faire attendre ... nom d'un bonhomme de pain d'épice ... nous sommes parti pour y passer la journée. »

    Il se retourna vers son épouse et trouva en elle un peu d'apaisement ... surement si celle ci n'avait pas été présente à ses côtés aurait-il ressenti un pincement d'énervement.
    Il soupira légèrement et afficha un léger sourire qui gommait toute trace d'agacement en l'attente dudit cousin.

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Jacques.rogy
Il avait passé et repassé une main dans ses mèches brunes, signe chez lui d'une profonde perplexité. Qu'est ce que baragouinait ce vieux fol? Un sourire reconnaissant au sieur qui lui soustrait le vieil homme des pattes.

Je vous remercie messer, je vous souhaite bon courage vu sa réaction...


Il inclina poliment la tête, un dernier regard au passage sur l'encapuchonné. Il avança pour saluer les autres et surtout demander son chemin. Le temps passait et il ne savait même pas où il devait aller. Cela commençait à l'échauder un peu. Il remit son chapeau sous son bras et se planta devant l'homme et les deux femmes.

Bonjorn à vous. Pourriez vous.....

« Soit soit laissez les entrer ces deux la et faites les s'installer dans un coin qu'il ne dérange pas le déroulement de cette entrevue je vous prie. Nous n'aimerions pas devoir intervenir hors du contexte prévu. »


Les faire installer dans un coin? Il avait bien entendu. Inspiration, expiration, inspiration, expiration. Gardez son calme et ne pas balancer son chapeau à la tronche du moustachu qui venait de l'envoyer en coin de salle. Le brun prit sur lui. Bon après tout il était dans une contrée inconnue, et ce qu'il en voyait ne le réjouissait pas: des gens loufoques et autoritaires. Après découverte du buffet, il jugea qu'au moins il pourrait manger. Il décida donc de poser ses fesses sur la première chaise qui croisa son chemin en marmonnant:

Intervenir hors du contexte! Je t'en foutrais! Je vous en prie vous là haut débrouillez vous pour que leur mascarade se termine vite.

Ca y est, il avait dépassé le quota d'exaspération acceptable pour lui. C'est donc sans gène qu'il étendit ses jambes sur une autre chaise. Muni d'un bout de bois et d'un couteau sorti de sa besace, il s’efforça d'occuper son temps comme il le pouvait. Relevant de temps en temps les yeux afin de détailler les personnes en présence. Deux nobliots mal dégrossi, un vieux fou, un jeune homme aimable (le seul truc de rassurant dans l'histoire) et une jeune femme grosse habillé comme Zozo à Audenge, hum elle devait être héraut donc. Quelle assemblée étrange. On lui avait dit que l'Armagnac c'était particulier mais à ce point... Au paroxysme de ses réflexions il entendit son prénom dans la bouche du moustachu.

Alors là c'était trop fort. Des lustres qu'il était dans la salle. On l'avait envoyer dans un coin comme un malotru et maintenant c'était lui qu'on prenait pour un sans savoir vivre. Il allait se relever et dire sa façon de penser quand... Meilleure idée lui vint en tête. Il voulait y passer la journée. Aussitôt dit aussitôt fait. Jacques alla se servir un verre. Puis il retira sa veste et s'enfonça dans son siège. Pour lui même il marmonna:


Je ne vous le fais pas dire. Je ne vous le fais pas dire. D'ici à ce qu'il arrive vous serez peut être devenu aimable.

Un sourire narquois sur les lèvre, il attendit patiemment la suite de l'histoire. Au final, cette journée allait sans doute le divertir. La seule chose qui l'inquiétait c'était Lilya. Elle allait revenir au point de rendez vous et l'attendre de longues minutes, il espérait qu'elle ne se ferait pas de soucis. Au pire, elle viendrait le délivrer de ce bordel, à cette pensée il sourit amusé et fixa la lourde porte.
Riwenn


Le vieil homme se laissa porter dans un coin de la pièce et une fois le chevaucheur assez éloigné se rendit auprès de Jacques pour lui aussi se poser sur un siège, se servir à manger et surtout à boire, surtout, le tout toujours encapuchonné bien entendu.

Le silence dura longtemps et à part le bruits des mâchoires et du liquide coulant dans les verres, rien ne se fit entendre pendant un long moment. Silence qui fut brisé par le Vescoms las d'attendre.


Eh bien ce cher Jacques a le don de savoir se faire attendre ... nom d'un bonhomme de pain d'épice ... nous sommes parti pour y passer la journée.

Le vieux Riri, déguisé en vieillard quelconque, se leva de sa chaise, une cuisse de poulet à la main, un verre d'Armagnac dans l'autre, et s'exclama sans hésiter, toujours avec la mesme voix trafiquée.


Ze parie ma pièze d'or qu'il avait soigneusement rangée dans sa bourse que z'est lui le Zacques en queztion et de montrer maladroitement le cousin avec la cuisse du volatile.

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Héraldique européenne
Sakurahime
Décidément, en Armagnac, rien ne se passait jamais comme cela le devrait.
D'abord un vieux débris à peine capable de marcher sur ses jambes, puis une autre personne, un homme, certainement le cousin véritablement attendu, même si cela semblait avoir échappé à l'assemblée.

Elle était pressée, comme toujours, et ne pouvait se permettre d'attendre, au risque de passer pour un dragon.
Elle avait l'habitude après tout, c'était ainsi qu'on la surnommait dans le temps à la prévôté... la dragon borgne.... Ce qui n'était pas pour lui déplaire du reste.

Elle intervint donc directement, histoire de remettre un semblant d'ordre dans cette salle avant que cela ne vire à la mascarade.

Elle commença par s'approcher du vieux croûton.


Bonjour Monsieur.
Vous pouvez rester si vous le désirez, il s'agit d'une cérémonie publique.
Vous n'êtes toutefois pas celui que vous prétendez être pour la simple et bonne raison que ledit cousin ne sait pas ... qu'il est cousin. Je ne lui ai rien dit sur ce point dans la missive.
Alors asseyez-vous, casser la graine si vous le souhaitez, buvez un coup, mais ne nous interrompez-pas je vous prie.


Puis elle se porta à la rencontre du nouveau venu.

Seriez-vous à tout hasard Messire Jacques Rogy?
Je me nomme Sakurahime de Valrochelles-Bergendael, maréchale d'armes de France, c'est moi qui vous ai écrit pour vous transmettre l'invitation.
Si vous êtes bien la bonne personne, bien entendu...


Elle lui adressa un franc sourire en attendant sa réponse.
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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche
Gerault
Les minutes s’égrenaient interminables, dans un élan de générosité digne d'un noble seigneur, le Vicomte avait autorisé la présence des égarés.
Qui au grand dam de Gérault semblaient virer aux piques assiettes, alors que lui-même ignorait s'il avait le droit de profiter du buffet, en tout cas il ne se rappelait pas avoir entendu mot à ce sujet.
Gérault avait bien pensé que le jeune homme devait être le cousin attendu, c'est pourquoi il l'avait envoyé aux nouvelles, mais la chose avait tourné court.
C'est alors que la Dame Blanche, sans doute inspirée par le Très Haut pris l'initiative du jour. Elle voulait surement en avoir le cœur net.

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Atelier de Dame Amarante. : Couleur Brocéliande
Jacques.rogy
Jacques étouffa un baillement de sa main droite. Fichtre c'était quand même mortel ce rendez vous. Peut-être devrait il se manifester? Hum non non et re non. Tétu comme il était, il restera la vaille que vaille, dusse-t-il s'endormir sur la chaise. Encore que, son nouveau voisin ne lui inspirait guère confiance. Une seconde d'assoupissement et il le délesterait de sa bourse c'est sur. Discretos, le brun changea celle-ci de côté, on est jamais trop prudent.

Il sursauta, manquant de tomber de son siège quand justement son le vieux se mit à crier. Il poussa un giron mêlé à des grognements vindicatifs. Se repositionnant sur sa chaise, il s'arrêta stoïck en entendant la suite.


Nan mais je vous jure. De quoi je me mêle vous alors! Occupez vous de votre poulet.

Il passa une main dégouté sur sa joue. Décidément c'était pas son jour. Le vieillard venait de lui balancer un bout de peau de sa cuisse de poulet. Inspiration, expiration, calme, calme. Il fouilla dans la poche de son veston et s'essuya de son mouchoir autant qu'il le pouvait. S'en suivit un décalage de chaise derechef, puis un regard noir en direction de son ex voisinage. Et le verre qui tanguait dangereusement...

Jacques leva les yeux au ciel, pourquoi s'était il déplacé franchement. Il était sur le point de plier bagage quand un ange apparu. C'était la jeune femme enceinte. Elle parla si posément au boulet d'à côté que le guyennois se détendit quelque peu. Au moins quelqu'un de normal dans tout ce foutoir! C'était rassurant. Il haussa cependant les sourcils en ne comprenant mot de ce qu'elle disait. Cousin? pas cousin? Qu'est ce que c'était encore que cette histoire à dormir debout? Lui qui pensait que la Guyenne était le pire qu'on pouvait voir, il fut bien surpris. L'Armagnac battait des records. Quand à son tour, elle lui parla, il se leva pour s'incliner poliment.


En effet Dauna, je suis Jacques. Votre perspicacité vous honore, elle n'est point l’apanage de tout le monde.

Et bam, ça c'était pour le soit disant politicien qui voulait lui parler de la Guyenne.

Je suis enchanté de faire votre connaissance. Je vous avouerais que votre courrier m'a surpris et désarçonné. N'ayant plus de poste ducal depuis quelques mois, je ne comprends point en quoi je pourrais vous être interessant.

Pour stopper net ce jeu du" qui est qui"qui l'agaçait, il tendit à la jeune femme la missive en question. Sans oublié de surveiller du coin de l'oeil, l'encapuchonné avec son bout de volatile et le moustachu du trône.
Sakurahime
Et un doux sourire d'apparaitre derechef sur ses lèvres.
Comment le blâmer? il devait - légitimement - le prendre pour des cinglés.

Il fallait avouer que la scène qui se jouait devant ses yeux n'avait pas grand chose de séduisante pour quelqu'un qui n'y était pas préparé.

Elle posa l'oeil sur la missive tendue avant de secouer la tête pour refuser de prendre la missive en question.


J'en connais le contenu pour l'avoir rédigée messire, et j'espère que vous me pardonnerez cette manoeuvre quelque peu... inhabituelle, si je puis dire.

Le Vicomte de Corneillan ici présent
, elle désigna Erasme de la main droite, souhaitait vivement vous entretenir, mais il ne s'agit pas de géopolitique et encore moins de la Guyenne.
Il m'a demandé de trouver ce.... subterfuge... car il était persuadé qu'en vous exposant la vraie raison de son désir de vous rencontrer, vous ne vous seriez pas déplacé.
J'espère que vous nous pardonnerez ce procédé lorsque vous aurez entendu ce qu'il a à vous dire. Libre à vous de faire ce qui vous plait, rester ou partir, mais après avoir fait toute cette route, de grâce, écoutez-le.


Une nouvelle risette.
On n'attrape pas des mouches avec du vinaigre mais ca ne coutait jamais rien, un petit sourire, et ca faisait en général plaisir.

Elle s'écarta. Peut-être était-il temps de laisser parler Erasme et d'entrainer son chevaucheur vers le buffet pour leur laisser un peu d'intimité?

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Capitaine de l'Ordre de la Dame Blanche
Erasme
    Eh bien voilà un bien vilain tour qui s'était joué devant lui. D'une le fameux cousin s'amusait honteusement à cacher son identité, de deux le vioc n'en faisait qu'à sa tête avec sa cuisse de volaille dans la main.
    Un brin dégouté il esquissa une légère mimique vite rattrapé par la contenance qu'il devait se donner en une pareille rencontre.

    Bon pour le cousin ... avouons le ... il l'avait un peu deviné mais n'ayant pas eu l'occasion de le rencontrer jusqu'à présent, et ayant souhaité cette allégeance sur le peu de connaissance qu'il avait de ce dernier,
    il avait souhaité voir un peu de quel caractère était fait ledit homme. Il souriait en coin, le Jacques avait tout de mesme réussis à garder son calme ce qui était une prouesse pour les gens de sa famille. Le calme se traduisait souvent par un coup de couteau dans le dos.

    Il passa discrètement une main dans son dos et soupira de soulagement. Non non décidément il avait su garder son calme, ce qui était plutôt un bon point. Il en aurait bien évidemment rajouté une couche, cette fois ci plus par plaisir qu'autre chose,
    mais l'intervention de son héraut d'amie mis un point final à ce manège légèrement loufoque qui se déroulait devant eux.

    Il laissa Blanche conclure avec le cousin avant de poser un furtif baiser sur les lèvres de son épouse et de lui adresser un clin d'oeil entendu. C'était à lui de jouer, il rentrait dans l'arène. Il ajouta un regard assistant à son serviteur pour que ce dernier ramène discrètement
    une chaise derrière le Rogy et descendit les marches du trosne pour venir se poster devant son cousin.

    Quelques instants passèrent ou il le détailla l'air terriblement sérieux avant d'ouvrir la discussion, et pas n'importe laquelle puisque voulant à nouveau se délecter de la réaction dudit concerné il avait souhaité tout déballer d'un coup ... ce qu'il fit sans prendre de gants.


      « Adishatz Jacques, je suis heureux de vous rencontrer enfin mon cher cousin. Non non, ce n'est pas une erreur. Ah oui ... et la raison de vostre présence iceluec ? Je souhaite vous faire seigneur de Lannux. »

    Un second regard insistant vers son serviteur afin que ce dernier aille fermer les portes de la salle du trosne, au cas ou le cousin essaye de prendre ses jambes à son cou et filer en courant. Tout cela avant de conclure aussi rapidement qu'il avait introduit le morceau.

      « Des questions, des réclamations ... ? non ? Nous pouvons donc procéder à l’anoblissement si tout est en ordre ? Cela vous convient-il mon cher ? »

    Il lança un sourire mi amusé, mi compatissant mais pas moins chaleureux à son cousin. Une chose était sur, heureusement que ce dernier n'avait rien à portée de main pour lui fracasser la teste. Mais le vescoms était plutôt content de son approche.
    En voilà une affaire rondement menée. Il n'aurait bientôt plus qu'à écrire au héraut pour l'inviter à diner à Aussat.

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Gerault
La Dame Blanche venait de dérouler l'écheveau, la situation était plus claire désormais, et le vieil encapuchonné ne songeait plus qu'à manger, sous l’œil envieux de Gérault.
Mais voilà qu'elle se dirigeait vers lui et l’entraînait ostensiblement vers le buffet, avait elle compris qu'il n'avait pas eu le temps de dîner, un sentiment de reconnaissance lui monta de l'estomac, mais ce fut hélas de courte durée car le Vicomte annonçait déjà que la cérémonie pouvait commencer.

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Atelier de Dame Amarante. : Couleur Brocéliande
Jacques.rogy
Jacques regarda tour à tour la missive et la jeune femme.

A vrai dire c'était plus pour vous prouver mon identité qu'autre chose.

Il la glissa dans une poche et lui adressa un sourire.

Inhabituelle certes, je qualifierais tout ceci d'étrange si vous me le permettez...

Il écouta la suite de son discours qu'il ponctua d'un croisement de bras et de haussement de sourcils répétés. Il retint quelques ronchonnements. Un subterfuge, le vicomte en question n'avait rien trouvé de mieux que ce traquenard pour l'amener ici. Il n'aurait pas pu, comme toute personne saine d'esprit et civilisé, lui écrire une missive lui expliquant les choses. Qu'est ce qu'il en savait lui que Jacques ne se serait pas déplacé? Il trouvait décidément le personnage agaçant. Et pour couronner le tout, il avait embarqué des gens dans ses magouilles. Heureusement que la Dame savait y mettre les formes, sinon il serait parti sur l'instant claquant les portes avec fracas.

Hum... Et je peux sav... Qu'est ce que c'est que ca????

Jacques commençait vraiment à en avoir par dessus la tête de tout ce cirque. Il s'apprêtait à demander pourquoi on l'avait fait venir de Guyenne. Parce que si c'était pas pour la géopolitique de sa province, c'était pour quo? Il ne connaissait personne dans le coin, et vu ce qu'il voyait, il n'avait aucunement envie de faire connaissance.

Et alors là sans comprendre d'où s'était venu, il se retrouva avec une chaise derrière lui. Quoi? Ils ne comptaient pas l'attacher la dessus tout de même???? Par réflexe, comme le soldat qu'il est, il posa la main sur son épée. Il la saisit encore plus fermement en voyant le soit disant vicomte descendre de son nuage et s'amener au devant de lui.

Non mais Jacques n'en croyait pas ses yeux. Le voilà qui se fait toiser par l'homme de haut en bas puis de bas en haut. A cet instant précis, Jacques s'imagina le vicomte embroché sur son épée et grillant dans la cheminée d'Angludet comme un poulet de sa fille le soir de la Noël. Cette idée eut le mérite de le faire sourire et de le détendre quelque peu.


Concentration extrême quand l'homme ouvrit enfin la bouche. Bien que profondément agacer par tout ce bazar, il restait néanmoins curieux sur le pourquoi de sa présence. Euh, s'il ne se savait en parfaite santé, le guyennois s'eut demander s'il n'avait pas un problème d'audition. Alors là c'était clair, il était tombé en pleine représentation d'une comédie loufoque, et un esprit tordu avait décidé de faire de lui le principal dindon de la farce. Il allait lui en donner des réclamations. Complètement exaspéré, son agacement éclata.

Dites vous comptez vous foutre de ma gu.... *y a des dames Jacques, y a des dames* hum.. de moi encore longtemps!

Vous sortez de je ne sais où pour me balancer qu'on est parent. Navré de vous dire que ce n'est pas flagrant. Je n'apprécie point qu'on me prenne pour un cré... un idiot! Encore moins pour quelqu'un de vénal!

Vos questions et vos réclamations, vous pouvez vous les mettre où cela vous chante, en ce qui me concerne j'ai un constat à vous faire. Je préfère aller élever des cochons en pleine campagne avec mes enfants plutôt que devenir le vassal d'un homme que je n'ai jamais vu de ma vie!

Il montra d'une main le vieil homme assis sur sa chaise.

Donnez lui là votre seigneurie, il en a certainement plus besoin que moi!

Il se tourna vers la héraut puis vers l'autre dame pour s'incliner.

Maintenant si vous voulez bien m'excuser, mes enfants et la Guyenne m'attendent.

Et il tourna les talons avant de s'apercevoir que la porte était bouclée, serviteur planté devant à l'appui. Un éclair passa dans ses azurs, il se dirigea vers le "cousin". Il se frotta les mains pour s'empêcher de commettre un geste qu'il regretterait.

Foutre dieu! Maintenant vous me séquestrez????!!
Gerault
Gérault était effaré.
Pour sa première expérience, il s'attendait certes à quelques bizarreries, puisqu'on l'avait prévenu que ce ne serait pas un anoblissement classique. Mais là, cela dépassait son entendement.
Si le Vicomte lui avait joué ce petit tour, il lui aurait volontiers pardonné et accepté l'honneur de devenir son vassal, au lieu de cela le récipiendaire officiel, parent du vicomte de surcroît, le prenait comme une offense.
Il se demandait bien à quel moment les épées allaient jaillir des fourreaux, pourquoi laisse t'on les gens entrer armés en salle du trône, c'est de l'inconscience.
Il était maintenant certain qu'il pouvait dire adieu à son dîner.
Il ne savait comment diable un pauvre apprenti chevaucheur pourrait bien calmer le sire Rogy, dont il admirait tout de même la force de caractère, et regarda d'un air suppliant la Dame Blanche pour qu'elle intervienne à nouveau.

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Atelier de Dame Amarante. : Couleur Brocéliande
Erasme
    Le vescoms n'était pas surpris par la réaction de son cousin, il faut dire que c'était assez prévisible. Il avait avait pris avec lui l'arbre généalogique de leur famille, cela pouvait s'avérer utile. Notre moustachu aimait néanmoins ce qui se passait devant ses yeux.
    Il adorait créer les situations les plus incongrues pour devoir les régler par la suite. Bon la partie ou on réglait ces situations s'avérait souvent plus délicate que de la créer. Il était passé maitre dans l'art de ladite création.

    Le cousin commençait néanmoins à avoir l'air d'être bien chaud. Un peu plus et il pourrait le jeter dans une arène mais euhhh le petit soucis c'est que pour l'instant il y était dans l'arène et quand ce dernier remarqua qu'il avait fait fermer les portes de la salle il parut encore plus contrarié.
    Bon ... voilà ... il était temps qu'il y mette un peu de sérieux, temps d'apaiser les esprits qui s'emballaient un peu trop.

    Il attendit que le Jacques vienne se planter devant lui près à en découdre pour se plier dans une légère révérence et d'ajouter d'une voix beaucoup plus douce qu'auparavant.


      « Veuillez m'excuser pour tout cela, accordez moi un instant pour tout vous expliquer je vous prie. »

    Il se lissa légèrement la moustache ne sachant plus bien par ou aborder le problème ... c'était toujours beaucoup plus simple quand on y pensait avant d'arriver sur le fait. Il décida cependant de reprendre par le tout début, c'était surement par la qu'il fallait commencer.

      « Je me nomme Erasme, Erasme de Cardevac d'Havrincourt, et voici mon épouse Abriellyn di Leostilla. »

    Ajouta-t-il en esquissant un doux sourire à son aimée.

      « Il y a de ça quelques temps désormais, en farfouillant dans mes affaires, suis-je tombé sur un document, l'arbre généalogique de ma famille. Piqué par la curiosité je l'ai étudié et vous estes apparu dans une branche de la famille.
      En effet vostre mère Feue Jolaine Iseline de Cardevac d'Havrincourt estait la sœur de mon propre père, feu Gaëtan de Cardevac d'Havrincourt ce qui fait de vous mon cousin.

      Estonné de cette nouvelle je me suis renseigné quelque peu sur vous. J'ai appris les actions que vous aviez mené afin de vous opposer à certaines décisions du conseil de Guyenne. De plus mon espouse et moi mesme possédons de nombreuses terres dont nous ne sommes
      point assez de deux pour nous occuper. Il m'est alors apparu que vous seriez le vassal le plus digne de confiance estant de ma propre famille.

      Et ... hum ... pour couronner le tout, je souhaitais voir vostre réaction à l'annonce de tout cela, afin de vérifier que vous estiez de carrure à assumer l'entretiens des gens du domaine que nous souhaitons vous octroyer. »

    Fichtre ... tant d'explication ... si il n'avait pas esté politicien, assurément qu'il en aurait perdu sa langue avant la fin. Il regarda son interlocuteur posément, interlocuteur qui semblait quelque peu sceptique aux détails qu'il venait de lui donner.
    Il fouilla alors dans son veston afin d'en sortir un parchemin jaunit par les années. Il le déplia alors avec délicatesse et le tendit au cousin avec un air insistant sur le visage. Celui-ci lui prouverait la véracité de ses dires. Erasme se tut alors laissant à Jacques le temps de prendre en compte tout ce qu'il venait de lui annoncer, espérant pas la mesme occasion que ces nouvelles lui prouvait qu'ils ne se fichaient pas de lui aurait au moins le don de la calmer quelque peu.

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Abriellyn
En entendant son mari, Abrie ne put s’empêcher de rougir. Même si leur mariage ne datait pas d’hier, la passion n’avait pas disparu, bien au contraire. Erasme était égal à lui-même depuis 5 ans, la couvrant d’attention, de cadeaux et de tendresse. Toujours cette flamme dans les yeux quand il les posait sur elle. Et diantre elle adorait cela. Elle lui sourit et se força à respirer lentement pour atténuer le rose de ses joues. Leurs mains enlacées lui permirent de caresser celle de son époux du pouce. Maintenant il ne restait plus qu’à attendre donc. Elle adressa un sourire d’encouragement à Gérault pour l’apaiser.

Ce qui ne fut pas long d’ailleurs. Un nouveau personnage se montra dans l’embrasure de la porte de la salle du trône. La jeune femme eut de suite un espèce d’avertissement muet au creux de son ventre. Abrie avait prévenu Erasme. Le cousin pouvait ne pas être fréquentable. Si c’était lui qui entrait elle sentait qu’il amenait avec lui une tonne d’ennuis. Quel genre d’homme cacherait son visage pour parler à des gens ? Déjà ce n’était pas la politesse qui l’étouffait. Elle se pencha discrètement à l’oreille de son mari.

Erasme, je ne le sens pas bien du tout.

Son époux ne donna pas réponse mais s’avança pour parler à l’individu. En retrait, comme elle le devait elle suivit l’échange. Heureuse qu’Erasme soit aimable. Gérault s’exécuta quand un nouvel arrivant surgit. Décidément le lieu était fort prisé ce jour. Abriellyn pensait que la cérémonie était prévue discrète mais apparemment y avait eu des changements et on n’avait pas daigné l’en informer. Fatiguée, elle saisit un tabouret et posa ses fesses dessus, prenant soin de l’auréole de ses jupons qui l’entourait.

Elle stoppa l’attention qu’elle portait à sa tenue en entendant le vieillard protester. Elle fronça son petit museau, l’homme avait l’air revêche et complètement à côté de la plaque. La Vicomtesse étouffa un bâillement d’un revers de main. Quand son mari relégua tout le monde en coin de salle, elle se sentit soulager, momentanément on allait revenir au calme. Elle déplorait seulement que le tact de son mari n’est point dépassé le quart d’heure. Encore un point à retravailler, se dit-elle. Elle leva la main en entendant son mari.

Hum, je ne passe pas la journée sans manger. Si dans 5 minutes il n’est pas là je vais au buffet moi.

L’esprit pratique d’Abrie reprenait le dessus, pas question de finir dessécher sur un tabouret, elle valait mieux que ça. Elle détailla du coin de l’œil les deux parasites du fond. Un vieux sans gène et un badaud muet voilà de quoi ils héritaient. Au moins le dernier arrivé avait pris soin de se découvrir, il avait la politesse pour lui. Elle le fixa un petit moment.

Brun comme Erasme, bien bâti comme Erasme, pas de moustache certes, mais un regard pénétrant comme Erasme. Et si c’était lui ? Abriellyn commença à se lever pour apostropher son mari mais une autre évidence s’imposa. Il s’était mis assis sans rien dire, il avait exécuté sans rechigner l’ordre donné et cela jamais son mari ne l’aurait fait. Il aurait tourné les talons. Ce n’était donc pas le cousin. Elle soupira, encore des heures à attendre.

Mais c’était sans compter sur Super Saku qui régla les choses en un clin d’œil. Abriellyn fit la moue, elle aurait du suivre son instinct. Le cousin était bien l’inconnu muet du fond de salle. Elle se leva pour aller se poster auprès de son époux. Elle se mordit l’intérieur de la joue pour ne pas fulminer quand Erasme exposa brut de brut les choses. Le tact bon sang ! Le tact ! Quand on ne connaissait pas personnellement le Vicomte, sa façon de mener les choses pouvait s’interpréter comme de l’hautaineté, ce qui n’en était bien sur rien bien au contraire. Elle grimaça en serrant sa robe. Aye aye aye ça se corsait. A l’évocation de son nom elle s’avança, se plaçant un peu devant son mari. On hésitait toujours à frapper une femme, elle protègerait Erasme. Elle exécuta une gracieuse révérence.

Enchantée de vous connaître enfin mossù. Soyez le bienvenue en Armagnac.

Elle lui adressa un chaleureux sourire. Era faisait la bêtise, Abrie réparait par derrière c’était comme cela. Elle acquiesça les dires de son époux. C’était drôle de le voir se dépatouiller avec ses maladresses. Au final, elle eut pitié de lui et ajouta avec douceur et légèreté.


Mon époux manque de délicatesse, je vous l’accorde. Cependant c’est quelqu’un de franc et de direct. Qualités que vous semblez partager si j’en crois ce que je viens de voir.

Erasme, chéri, tu devrais faire réouvrir les portes.

Un pas pour que le reste suive.Pour sur, elle venait de voir derechef ce qu’ils avaient en commun. Le même sale caractère. Elle glissa sa main autour du bras de sa moitié. Puis un sourire de façade aux lèvres, elle attendit anxieuse la réaction du sieur.

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Erasme
    Premier surpris quand son épouse vint le rejoindre ... si si elle était plutôt du genre à vouloir rester en retrait à l'accoutumé c'est non sans un immense plaisir qu'il l’accueillit à ses côtés.
    Et si une fois n'est pas coutume il fut surprise une seconde fois quand celle ci ce présenta à son cousin.
    Elle estait assurément plus famille qu'il ne pouvait l'estre. Quoi qu'il en soit elle tombait à pique ... un peu plus et il sentait qu'il devrait se servir de ses années d'expérience militaire pour éviter un coup bien placé.

    Mais sa tendre épouse s'était intercalée entre eux deux et ça c'était pas pour lui déplaire ... il avait une magnifique vue sur son postérieur qui mesme couvert de cette robe restait source de fantasme, ainsi qu'une vue plongeante sur son décolleté se trouvant légèrement en retrait.
    A cet instant précis il remercia une fois de plus le ciel de lui avoir donné une femme si parfaite.

    Cela étant dit ... reprenons nostre affaire ... fantasmes gentiment écartés dans un coin de sa tête -pas si gentiment que ça en fait, il fallait se battre pour arriver à en faire abstraction- il escouta son espouse parler.
    A la mention de son manque de délicatesse il étouffa un grognement qui se transforma en léger toussotement ... c'est que grogner devant le cousin n'était probablement pas la meilleur façon de se faire bien voir par ce dernier et il savait presque se tenir le vescoms.
    Presque.

    Et puis qu'avait-elle vu d'ailleurs ... parce que lui il avait plutôt eu l'impression d'avoir à faire à un sauvage pret à lui sauter dessus pour le mettre KO dès qu'il en aurait l'occasion ... décidément sa vicomtesse d'épouse voyait le bien le partout ... quoi que c'était surement une qualité ... ou un défaut qui lui avait permis d'un jour aimer un ours mal léché. Allez savoir de qui je parle hein ... Bref il laissa à sa moitié le soin d'adoucir le cousin qui avait l'air raide comme si il avait un ba ... ok ok je m'arrete la. Il ne broncha d'ailleurs même pas quand celle ci lui demanda de faire rouvrir les portes. Surement le sieur estait-il désormais assez calmé pour ne pas prendre ses jambes à son cou. Il l'espérait tout du moins.


      « Ah oui ... la porte ... effectivement. Pardonnez moi je pense néanmoins que ce fut nécessaire, à mon vieil âge il aurait été peu commode de devoir vous courir après ... »

    Il adressa un léger signe à son serviteur afin que ce dernier s'exécute et porta la douce main de son trésor à ses lèvres pour l'embrasser avec tendresse avec de reporter son attention sur le cousin ... Car avant l'intimité avec son épouse, venait l'allégeance dudit cousin ... et c'était loin d'être fini même si c'était en meilleure voie.

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Jacques.rogy
Foutre cul! Foi de Rogy cette mascarade allait prendre fin illico presto, même s'il devait défoncer la lourde porte de la salle du trône. Une table servirait de bélier à n'en point douter. Il remonta les manches de sa chemise, mâchoires crispées. Son instant avait intérêt d'être court, Jacques ne se sentait plus la patience d'attendre une heure. Il voulait se barrer d'ici et retrouver le grand air. Il regarda tour à tour les époux, accordant une inclinaison polie de tête à l'épouse. Celle-ci était d'ailleurs bien jolie, que foutait elle avec un crétin pareil? Les subtilités de l'amour... Le brun fit une moue des plus sceptiques.

Très vite la moue fut remplacer par un froncement de sourcils. Le brun fixa inquisiteur le soit disant cousin. Non mais sans déconner en plus il s'était renseigné sur lui. La surprise fit place à l'énervement. Ils ne parlaient jamais de ses parents. Trop douloureux, trop présent dans sa mémoire, pas assez dans sa vie, même sa fille ne connaissait pas ses détails alors les entendre dans la bouche d'un inconnu... Il triture par réflexe cette chevalière pratiquement le seul héritage d'une vie révolue dont il n'a profité que trop peu.

Alors ainsi vous préférez vous fier à des commérages, des bruits de couloir, plutôt que de constater la valeur de la personne de part vous même? N'avez-vous point assez d'amis à annoblir pour venir vous préoccuper d'un cousin inconnu?

Amer, il l'était. Non pas contre l'homme et sa manière d'avoir fait les choses, mais contre cette chienne de vie qui lui faisait remonter en plein visage des souvenirs qu'il aurait voulu garder enfouis. Cela était assez pénible de les voir ressurgir à chaque paternité déjà. D'une main, il saisit le parchemin pour l'étudier. Il déglutit, tout avait l'air cohérent. Erasme avait donc raison, ils étaient donc cousins. Il pencha la tête, les lèvres figées en un sourire ironique.

Et donc êtes-vous satisfait? Ai-je le dos assez large? les épaules assez droites? J'aurais pu vous envoyer un portrait en pied de ma personne si c'était le point qui vous chagrinais cela nous aurait évité une perte de temps certaine.

Oui, il avait du mal à reprendre sa bonne humeur habituelle. Les choses avaient été blessantes. Et si y avait bien une chose que le brun n'aimait pas c'était de passer pour un idiot. Heureusement pour son interlocuteur, l'épouse prit la parole. Elle était pleine de bon sens et de.. délicatesse. Jacques esquissa un sourire. Et encore ce qu'elle avait vu n'était qu'un échantillon de ce qu'il savait faire en matière de franchise.

Vous avez de la chance d'avoir une épouse si diplomate. Elle vous a certainement évité de recevoir ma droite en votre mâchoire.

Sa phrase finit, il tourna les talons. Je sens votre frustration, va t il se barrer après tout ce cirque? Et si je vous disais la suite au prochain épisode? Bon, bon vous affolez pas. Il prit la direction du buffet. Avec tout ça il avait le gosier à sec. Grognement sourd en voyant les verres d'alcool, lui qui ne fonctionne qu'au jus de raisin de Bordeaux, pffff. Y a des jours où la faim justifie les moyens, il saisit donc un verre d'Armagnac qu'il but cul sec. Légère grimace, il n'avait pas l'habitude.

Une fois rassénéré, demi tour. Il se dirigea vers l'encapuchonné qu'il gratifia d'une vigoureuse tape dans le dos.

Réveillez vous l'ami, les choses sérieuses commencent!

Puis il alla se planter devant le cousin.

Bon, allons y que le spectacle commence. Par contre que les choses soient bien claires. J'accepte votre... hum proposition en me basant sur les paroles de votre épouse qui m'a l'air d'une personne sensée et droite. En ce qui vous concerne j'émets des réserves. Et si je m'aperçois que mes opinions ne sont pas en adéquation avec les vôtres je vous rends votre fief. Et si vous recommencez ce genre de mascarade je vous ferais manger votre couronne de vicomte et l'étendard que vous m'aurez attribué.

Vers la héraut.

Dame de Valrochelles-Bergendael nous pouvons commencer. Le farceur *il montra le vicomte avec un certain amusement* et votre obligé *il se montra* sommes à votre disposition.

Il venait de décider que la situation allait l'amuser. Après tout, le cousin avait d'y tenir à sa seigneurie alors pourquoi le contrarié? De plus, il avait l'air de connaitre beaucoup de chose sur l'ascendance de leur famille. Jacques se dit que l'opportunité était à saisir. Et si vraiment son cousin s'avérait insupportable, il lui rendrait le tout et claquerait la porte. Rien à perdre, tout à gagner. Enfin en théorie. Pour confirmer qu'il n'allait pas se barrer en courant, bien que l'option fut tentante, il posa cape, veste et besace sur le trône.
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