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RP privé non abouti mais à reprendre un moment ou un autre.

[RP fermé] Un couple sans dispute [...]

Erasme
    -Un couple sans dispute est un couple qui ne s'aime pas-
      « Chacun a besoin que l'autre ait besoin de lui. Dans un couple, trahir l'autre, c'est se trahir soi-même. »
      Pierre Dehaye

    On dit de la guerre que c'est une abomination ... un acte inhumain ... violent ... blessant ... meurtrier. On dit aussi que Deos n'a jamais créé la guerre mais que ce sont les vices humains qui les ont amenées. On dit enfin que Deos a créé l'amour, l'Amour devrais-je dire ... et pourtant ce que jamais on nous apprend, c'est que l'amour peut être bien plus violent, plus blessant et même parfois meurtrier que les guerres. N'était-ce pas au final cet amour qui était cause de toutes les guerres. Surement cette question ne trouverait-elle jamais réponse car il faudrait pour cela que l'humanité perde ce qui la différenciait des animaux ... les sentiments. Les sentiments, sujet complexe mais qui se regroupaient dans quatre grandes catégories ... la peur ... la joie ... la tristesse ... la colère. Bien d'autres découlaient de ceux-là et pourtant le vescoms avait eu la joie d'expérimenter en une soirée un violent mélange de trois de ces sentiments -je vous laisserai dans un premier temps deviner desquels il s'agit-.

    Une dure soirée. Oui c'était surement les termes les plus justes pour qualifier ce qu'il avait vécu. Mais la rudesse des propos engagés avait pris racine dans ses actions. Actions d'un père voulant trop bien faire, d'un père oubliant de réfléchir avant d'agir ... un père qui surement par sa propre éducation avait du mal à définir le raisonnable du déraisonnable. Père il était mais avant tout cela il était mari. Aimant, ce n'était plus une chose à prouver, il avait donné son cœur, sa vie à son épouse. Ce jour où il lui avait glissé cette bague au doigt il s'était fait cette promesse: "plus jamais sans toi". Quatre années de vie commune, quatre années de bonheur entre quelques disputes choses normales d'un couple disait-on ... quatre année à vivre ensemble, à voir leurs enfants grandir de semaines en semaines, de mois en mois et parfois ils éprouvaient l'envie d’arrêter le temps juste un instant pour pouvoir profiter un peu plus de cette jeunesse grandissante.

    Si le pire cauchemar d'un mari est de voir son espouse partir avec un autre, celui d'un père était de voir ses enfants grandir trop vite, et n'estre assez présent pour eux. C'est surement cette pensée terrifiante qui l'avait entrainé à faire des erreurs depuis qu'il était père. Cette peur était entretenue par son investissement en politique. Un cercle vicieux dans lequel il était rentré depuis des années. Un jour vous estes dehors, le lendemain vous estes dedans et jamais plus vous ne pouvez en sortir complètement. Vous estes lié à vos actions du passé, vous estes responsable de vos actions au futur. Les gens qui croient que la politique était chose facile avaient tort. Plus que d'être responsable d'un monde durant des mois, chaque action, chaque erreur de vostre part pouvait se répercuter sur bien des personnes. Les politiciens n'avaient pas le droit à l'erreur. Et ils le savaient raison pour laquelle bien de ceux-là les cachaient quand cela se produisait.

    Il était assez amusant de voir que le politicien qu'il était n'avait quasiment jamais fait aucune erreur ayant de grandes conséquences ... et pourtant malgré ce souci de la perfection dans ses différentes charges, le seul endroit où il lui arrivait régulièrement de faire des erreurs était avec sa famille. Peut-être aurait-il dû se marier avec la politique ... mais surement n'aurait-il pas eu le courage d'affronter tout ce qu'il avait affronté sans sa famille. La politique est une guerre, c'est soit bouffer, soit se faire bouffer. Il en avait conscience et avait toujours agi pour être dans la première catégorie. Surement durant ces années où il s'était investi en politique avait-il manqué à son devoir de mari ... son devoir de père. Chaque jour il y pensait. Chaque jour quand il voyait ses enfants il avait ce frisson qui vous parcourt vous rappelant que vous avez souvent mal agit. Cette pensée qui vous répète à longueur de journée "pourquoi n'as-tu pas fais ça comme ça" ... et la même réponse à donner à cette voix ... "qu'en sais-je ...".

    Malgré les disputes, malgré les déchirures on dit que le mariage est le ciment permettant de recoller les morceaux quand tout vole en éclat. Mais ce pouvoir était-il vraiment infini ... durant toute sa vie il avait vu tellement de couple voler en éclat sans jamais réussir à se rapprocher de nouveau ... pourquoi ? Surement parce les deux conjoints ne s'aiment pas assez pour pardonner ses erreurs à l'autre. Il était le genre d'homme à tasser au fond de lui quand quelque chose n'allait pas. Contrairement à ce qu'on pouvait penser de lui, même si ours il était parfois, bien des choses s'accumulaient en lui et restaient la ... stagnant ... le pourrissant de l'intérieur. Il y avait de ces gens foncièrement mauvais mais ces personnes étaient-elles nées ainsi ou n'était-ce que le résultat d'une vie à garder de trop les choses pour elles jusqu'au jour où tout cet afflux de sentiments retenus, enterrés, refaisait surface avec l'effet d'une bombe ...

    Mais le vescoms avait vécu bien des épreuves, l'amour de sa famille était sa rédemption ... le seul moyen pour lui d'alléger cet esprit bien souvent tourmenté. Mais cela n'était pas sans conséquence ... cela laissait des traces ... des débris se transformant de jour en jour en une froideur certaine constituant autour de lui comme un bouclier contre toutes les attaques. Il en avait conscience et s'en servait de plus en plus en politique, adoptant cet esprit dénué de toute émotion afin de ne laisser aucune faille à ses opposants. Ce qu'il restait de lui se trouvait derrière tout ça. Le tableau bien noir qui se dresse là est pourtant marqué d'un point blanc. Ce seul point blanc qui lui permet encore d'exister. L'amour des siens.

    En cette soirée ce point blanc habituellement assez costaud pour résister à toute cette noirceur avait été secoué ... émietté. La seule chose qu'il n'avait jamais accepté dans son couple était de trahir son aimée. Et pourtant d'une certaine manière il l'avait fait. Pourquoi me direz-vous ? Une explication des plus logiques serait envisageable. Il savait que le temps auprès de ses enfants était compté ... les jours passaient, il ne rajeunissait pas, ses enfants grandissaient ... et souvent trop peu présent pour leur accorder ce que des enfants méritaient de leur père. Alors quand il revenait du travail, de Paris ou d'autres endroits en France, il essayait de donner à ses enfants une petite partie de lui-même qui resterait à jamais gravé en ceux-là ... Un peu comme une façon de dire "même si je suis loin je serai toujours avec vous". A agir de la sorte, involontairement, égoïstement il s'était attiré de façon mérité les foudres de son espouse. Ça n'estait pas la première fois qu'il avait agis de la sorte et pourtant malgré ses promesses, malgré ses envies, malgré sa volonté, il n'avait pas encore réussi à mettre en déroute ce fâcheux comportement qu'il avait encore trop souvent. Un couple ... ce sont deux personnes qui agissent de concert. Voilà une pensée qu'il venait trop souvent à mettre de côté ... un homme égoïste voilà ce qu'il était.

    On croit que le pire est d'être trahi, mais pour lui le pire était de trahir. Vous aviez ce sentiment de malaise vous berçant à chaque instant ... le remord d'avoir fauté. Vous vous faites la promesse de ne plus recommencer et pourtant vous savez pertinemment au fond de vous que vous n'êtes pas totalement maitre de vos actions. Vous savez qu'à un moment ou à un autre votre nature va reprendre le dessus. Et pourtant vous espérez ... vous vous mentez à vous mesme pour oublier. Enterrer ... encore et encore.

    Le vescoms était ravagé par tous ces sentiments qui se bousculaient en lui ... peur ... de perdre sa bien-aimée, de perdre ses enfants qu'il aimait tant, peur de ne pouvoir jamais reconstruire ce qu'il avait détruit ... Le tristesse ... de savoir avoir causé la douleur, de savoir avoir causé des dégâts qui ne seraient jamais totalement réparé. Il savait que rien ne serait d'une certaine manière plus jamais comme avant. Et la colère ... colère contre lui mesme d'être si impuissant à protéger sa famille de lui-même ... en colère d'avoir pu être assez irréfléchis pour agir comme si il était qu'un. Le mélange de ces sentiments ... saupoudré d'un peu de fatigue ... ponctué d'un peu de lassitude ne donnait pas un bon mélange du tout.

    Il était sorti ce soir-là après avoir fixé le plafond de la taverne, lieu de la dispute, pendant de longues minutes ... qui au final avaient paru un instant. Comment réagir face à cela ... Sa femme était partie -et vu l’état d'esprit de notre bonhomme il dramatisait les choses au paroxysme- peut-être ne reviendrait-elle pas. Peut-être ne lui pardonnerait-elle pas. Et que pourrait-il dire à ses enfants, que leur père est responsable de tout ça ... Non. Il y a de ces moments ou les idées les plus bêtes vous semblent les meilleurs. Un comportement suicidaire ? Peut-être mais n'était-ce pas dans ces moments-là qu'une part de vérité vous sautait aux yeux ? Ce moment où tout se déchire en vous laissant vostre cœur dans un noir absolu. Il avait marché longtemps ... longtemps ... respirant cet air frais de la nuit ... ce silence ... comme un baume pour le cœur. Il était rentré à Cornelhan. Son espouse était surement rentré à Aussat depuis le temps. Trop honteux, trop mal d'estre ce qu'il estait il avait pris la destination qui lui semblait la plus "mieux" comme qu'on dit.

    Le château se dressait dans la nuit comme une ombre prête à vous engloutir d'une seule bouchée et pourtant pour la première fois depuis leur dispute il se sentait presque chez lui dans cette ombre menaçante et inquiétante. Notre bonhomme n'était pas forcément d'humeur à penser à ce qui pourrait lui arriver en cette nuit noire. Qu'importait. Il poussa la lourde porte du château et la canne sur laquelle il s'appuyait de plus en plus les jours passant vint claquer sur le sol propageant un fracas dans tout le château. Il avançait à pas régulier le bruit de la canne venant à chaque fois percuter les solides murs de la demeure vicomtale. Il s’arrêta un instant devant les escaliers et les observa ... long ... il avait pris tout à coup bien des années ... et avait presque la tête qui tournait à voir le nombre de marche qu'il aurait à gravir. Mais il n'avait pas le choix. Dans un ultime effort il gravit les marches l'amenant dans son bureau.

    Arrivé dans celui-là il ne prit même pas la peine de fermer la porte derrière lui ... à quoi bon il était seul. Seul. SEUL. Il s'approcha de son bureau et se laissa tomber dans son fauteuil comme si le poids des années ne lui permettait plus de rester debout. Il resta un instant affalé dans son siège et attrapa finalement son bureau. Une chandelle ... une plume un vélin. Il saisit entre ces doigts cette plume qui lui avait tant servis jusqu'à ce jour et commença à rédiger quelques mots pour son épouse. Des mots d'un homme torturé. Des mots qu'il aurait eus honte d'écrire en d'autres mesures mais ce soir ... tout était noir. Il était noir. Il pensait noir. Il écrirait noir.

    A l'accoutumée les mots sortaient de sa plume comme si celle-ci écrivait pour lui, il ne pensait pas. Quand il s'agissait de son aimée son cœur dictait à sa main qui a travers les mots témoignait de son amour qui chaque jour était comme un souffle de vie pour lui. Il commença à écrire ... les mots étaient difficile ... difficile à écrire, difficile à penser. La plume s'agita ... des lignes apparurent ... à chaque mot le vescoms s'affaissait un plus sur son bureau. Bientôt sa tête vint heurter le bureau et sa plume se perdit sur le vélin.

    Il était là. Vidé. Et se perdit dans ses cauchemars les plus redoutés laissant en dessous de sa tête un vélin inachevé ...




Santé mentale du JD : Très bonne (si si je vous assure)
ps: pour les éventuelles fautes me tapez pas dessus tout sera corrigé au levé

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Erasme
    -Un réveil ? Pourquoi Ô monde cruel-
      « Mieux vaut éprouver au réveil les tenailles du désir plutôt que celles du remords. »
      Amin Maalouf


    Le réveil est un moment important... Au réveil, notre esprit est censé être reposé, il est plus facile pour nous de maîtriser nos pensée, notre énergie qui se déploiera soit d'une manière positive soit d'une manière négative. Mais ce matin l'énergie était loin d'être au rendez-vous. Réveillé aux premières lueurs du jour il était resté un long moment la tête sur le bureau le regard dans le vide. C'est ci vide qu'il ressentait ce matin-là. Il avait l'habitude de se réveiller auprès de sa douce. L'habitude de l'observer avec désir pendant que celle-ci finissait sa nuit ... il avait l'habitude d'embrasser les lèvres de son épouse dès son réveil ... mais là la seule chose qu'il pouvait embrasser était le parchemin inachevé de la veille.

    Le parchemin était ondulé, surement quelques larmes s'étaient-elles échappées de ses yeux durant son sommeil. Un sommeil non pas réparateur mais qui lui avait permis l'espace de quelques heures de tout oublier. Si l'alcoolique s'enferme dans la boisson pour oublier, il aurait voulu lui, ne jamais se réveiller. Le moment où on se réveille, c'est l'instant ou on remet tout en place et ou on se dit "merde ... c'était bien plus facile d'être inconscient". C'est le moment où on reprend conscience de tous les problèmes et ou l'innocence offerte par l'inconscience disparait. Pourtant tout ça était bien réel, et il n'aurait d'autres choix que de se battre.

    Se battre ... encore et encore. Encore et toujours. Toujours et jusqu'à sa mort. Il en avait fait sa philosophie. Ne jamais baisser les bras. Et pourtant il avait été à deux doigts de mettre fin à tout ça. A deux doigts de tout envoyer en l'air. A deux doigts d'oublier à tout jamais. Cette pensée bien que réconfortante à sa manière avait le don de lui faire ressentir de la honte, des remords. S’il avait agi de la sorte qu'aurait-il laissé derrière lui ? Des enfants sans père, une épouse veuve ... des amis qui n'auraient surement pas compris son geste ... Non. Il était finalement impensable d'agir de la sorte. Il était homme, et un homme devait savoir porter les problèmes quels qu'ils soient.

    Reprenant doucement ses esprits une pensée fugace traversa son esprit et le marqua du fer rouge. Son épouse ... allait-elle bien ... qu'avait-elle fait. Ils s'étaient quittés la veille tout deux déchirés dieux sait ce que son épouse aurait pu faire de son côté. Il releva la tête et dans un mélange d’inquiétude et culpabilité il chiffonna le parchemin qu'il avait rédigé la veille et le lança dans une corbeille ou finissaient une grande partie de ses parchemins. Il avait piètre allure, les poches sous les yeux les cheveux totalement ébouriffé, les traces de parchemins sur sa joue, les yeux tout gonflé. Aussi fut-il à deux doigts de sursauter en croisant son reflet dans un miroir. Fichtre il ne pouvait pas sortir ainsi. Si c'était de loin son dernier souci il ne pouvait tout de même pas se présenter de la sorte à son épouse. Ça serait un coup pour la faire fuir à tout jamais et ça n'était pas forcément l'effet escompté pour sa future visite.
    La tête dans un sceau d'eau glacial, voilà ce qu'il lui fallait. Il en fit mander un à un des serviteurs de Corneillan ne se faisait pas prier pour vite déguerpir des jambes de son maitre, qui n'était pas forcément dans ses meilleurs jours. Et un ours de mauvaise humeur, c'est clairement dangereux. Ça mord, ça griffe, ça bouffe, en bref valait mieux s'en tenir éloigné.

    Sa brève toilette effectuée il enfila la seule chose qu'il pouvait apprécier en un tel moment. Une chemise blanche, des braies noirs, un manteau en velours noir qu'il posa sur ses épaules, ses bottes noirs et enfin ses gants en cuir noir ... Vous ne vous y attendiez pas avouez. Une fois prêt il alla prendre sa monture, un pur-sang arabe noir. Il l'aimait sa monture vraiment, elle ne l'avait jamais trahi et en échange il la sollicitait que pour les grandes occasions. Et oui on pouvait dire que ça en faisait partie. Sans perdre plus de temps il mit les pieds aux étriers et s'élança vers Aussat. Cela lui faisait un petit bout de route, les deux domaines étant à l'opposé l'un de l'autre par rapport à Aush. Il traversa la ville en ne prêtant que peu d'attention aux passants qu'il venait à bousculer. Il n'avait qu'une chose en tête retrouver son aimée et lui dire combien il l'aimait. Il en avait besoins, ce besoin que vous avez de savoir que vostre conjoint ressent toujours des sentiments pour vous malgré tout. Bon accessoirement il verrait également ses enfants, mais aussi cruel que ce soit, ceux-là étaient loin d'être sa priorité pour l'instant.

    Arrivé à Aussat un seul regard vers un des palefreniers suffit pour que celui-ci vienne rapidement s'occuper de sa monture. Ce regard qui vous signifie "me faites pas chier aujourd'hui c'est pas le jour". Une fois pied à terre il se dirigea à grandes enjambées vers la lourde porte du château qu'il poussa sans ménagement. Il alla dans le salon, à l'étage ou il en profita pour embrasser ses enfants, dans les bureaux, les cuisines ... Bon sang ou était donc son épouse !

    Forcément le bonhomme commençait à bouillir, et à être vraiment inquiet par la même occasion ... ou était donc passée son épouse. Il grogna et cria un grand coup.


      - MELIE VIENS ICI !

    Celle-ci vient bientôt à sa rencontre à grande enjambée, déjà affolée par la voix de son maitre. Elle campa devant lui droite comme un piquet à regarder le sol.

      - Fichtre dieu ! Ou est mon espouse !

    On pouvait sentir toute l'inquiétude dans sa voix. Oui il voulait juste la voir et il commençait à avoir peur que son espouse ait fait une bêtise à cause de la veille. Mélie pas très confiante et un peu apeurée répondit dans un murmure.

      - Madame votre épouse a pris quelques affaires avant de se rendre au couvent.

    Si l'homme pouvait décrocher sa mâchoire c'est exactement ce qui se serait passé à cet instant même. Sa bouche s'ouvrait mais aucun son ne voulait en sortir. C'est donc à imiter un poisson qu'il passa ces quelques instants avant de s'étouffer dans un : - Pardon ?! alors qu'il avait très bien compris. Un peu trop bien d'ailleurs. Il grogna encore -cent fois n'est pas coutume- et serra les poings. La religion serait à jamais son ennemi. A chaque fois c'est l'Eglise qui lui prenait son épouse ! Qui l'arrachait de ses bras ! Qui voulait même l'arracher de son cœur peut être ! Pardi si guerre il y avait à mener, alors il la mènera contre l'institution religieuse ! Une chose qu'on aura pu remarquer d'assez amusante chez le vicomte c'est que ce dernier était capable de passer du politiciens, à l'homme d'affaire, au mari et au guerrier un quart de seconde. Etait-on certain qu'il était tout seul dans sa tête ... je me pose encore des questions voyez-vous. On va dire que oui car si je me mets à vous expliquer tout ce qui pourrait bien lui passer par la tête, Era ne serait pas sorti du château, et moi de l'auberge- si si je vous assure-. Bref toujours est-il qu'il laissa Mélie plantée au milieu du salon et alla chercher sa monture. Pardi il allait la retrouver ! Foi d’Erasme ! Mais par où commencer ... ça bonne question.

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