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Sortir de Guyenne, sortir de la fange ...

Falco.

La Teste de Buch

45 jours à les regarder ces médiocres! Ces peignes culs, ces empapaouteurs de mouches! Baste! Une épée, un cheval, ma banniére!


Il n'en peut plus de ce comté ou des mauvais s distinguent non pas par grands gestes mais par leur capacité à ajouter des Decrets .
Il n'en peut plus de la mornitude de leur village, de ces paysans muets, de ces édiles occupant leurs nuits à imaginer quelque loi absurde.

Il a en détestation des pseudos puissants émergeant de leurs palais privés uniquement aux elections. Toxiques, médisants, décadents, à l'honneur si bafoué que Guyenne n'a de prestige qu 'un zéro persistant.

Foutu gantelet..Tu ne sers plus à rien.


Il jete le gant de métal droitier , son moignon d'avant bras sera cerclé de cuir, portera l'écu.
Des heures durant il a oté la rouille de 2 mois de ses spaliéres, de sa brigantine, du gorgerin, de la salade, de chaque morceau de son armure couteuse.

Elle ne brille pas, elle mange la lumiére de ses mats rayés.

Falco n'est plus le hobereau d'avant la fronde gasconne. Il a pris des rides, sa calvitie est tannée par le soleil subit sans maille et casque.
Il en a terminé avec ses devoirs de servir malgrés elle une Gascogne sans nobles . Il en a terminé à tergiverser .
L'époque est aux capitaines d'infortune, il en sera.
Foutrement bon, cochon qui le dénie.

Mais pour l'heure la Maisnie de cartel se résume à peu.

Je vais aller dérouiller ces bras sur ce qui passera en chemin.
Enfilez le harnois blanc, ce qu'il manque, prenez le. Rejoignez moi à midi dans 2 jours prés d'où je suis tombé il y a 45 jours.

Nous sortirons de Guyenne lances basses.


Son blason crache ses couleurs au soleil de l'aprés midi. Autant de detestation convertie en désir est néfaste.
Néfaste pour quiconque se dressera devant un cavalier écoeuré .
Guyenne avait 2 mois..Ils sont écoulés.
A dieu vat!

Parmis les compagnons rodant aux alentours, lesquels enfourcheront le destrier?
La Lassitude est grande faucheuse. A part égale avec ces terres dévoreuses d'utopies.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Cyric_le_noir
Le grand Cyric, gaillard parmi les gaillards n'aimait pas les brailleurs en tous genre qui se permettaient de critiquer à tout va pour proposer leurs seules remarques désobligeantes et déplacées comme idées constructives.

Il écouta le discours confus et à vrai dire très succinct de Faclo, cherchant à comprendre pourquoi ce dernier avait besoin de justifier son départ. Quand on veut se barrer, on se barre et on trouve pas de minables excuses, ainsi il rétorqua à l'homme chauve :


Holà mon garçon ! Qu'est-ce y t'arrive ? T'es pas jouasse ?

Avec un sourire provocateur, il ajouta :

Voilà ce que j'leur dit au gars comme toi : cassez-vous ça nous f'ra d'l'air !

Avec le regard vif et toisant son vis-à-vis du regard, il enchaina :

J'ai qu'un chose à dire...la Guyenne, j'la voyais comme toi avant, pis devant le ramassis de crétins qui se présentaient aux postes de dirigeants, j'me suis bougé la raie, j'me suis investi pour faire changer ce bouge qu'était Agen en cité si ce n'est prestigieuse, au moins appréciable. Alors, j'te l'dit sans méchanceté, si tu veux qu'ça change...bouge ton derche mais viens pas donner des l'çons...
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Bourgmestre d'Agen
Falco.
La Teste

Oh Sainte Baflyge! Patronne des panaris obliques! J'entend comme un vent péteux! Il en a l'odeur en sus!

Compagnons, sautons en selle, leur curés sont des courges, on peut pas lutter contre ça, même en truffant un tronc d'église de deniers!


Il se tient droit, tandis qu'on fixe les aiguillettes liant ses hauts de chausses à son pourpoint. Qu'on lui fixe piéces d'armures et serre chaque lien de cuir.
Il bouge parfois, vérifiant que la cuirasse est encore faite à sa musculature.

45 jours ici l'ont forçis d'un bras, mais il a perdu en cuisses.


Un épée! et que flotte la banniére de Cartel pour derniére fois de ce taudis!


Ce vent devait ve,ir d'une bouche sacrement cariée pour porter depuis si loin..Sans doute depuis Agens même!
Comm quoi avec une mauvais hygiéne dentaire on se fait entendre de fort loin!

Si le Topic st marqué IG/RP, et les Posts localisés, on prend la peine d'en tenir compte et de faire preuve d'imagination.

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Tableau de chasse de Guyenne:

Fl0rentin

La Teste

[Un Gascon en vadrouille sur les terres de Guyenne]

Le jeune homme à la recherche de nouveauté et d'action avait quitté sa chère Gascogne. Sans hésité il c'était tourné vers la prestigieuse maison de Cartel. Malheureusement le Falco n'avait pas trouvé mieux que de blesser en Guyenne terre de tout les désespoirs. C'est donc appelé par les voix de l'aventure ancien lieutenant de l'ost se rendit à la drôlement nommé la Teste de buch.
Ça faisait seulement quelques jours qu'il vivait en Guyenne qu'il avait déjà remarqué la faiblesse et la fébrilité du duché enfin plus tot de se regroupement de village. Mais il n'en avait plus pour longtemps car l'homme qu'il était venu cherché était rétablit


Depuis son arrivé le jeune homme logeait dans une auberge e à la literie plus que douteuse mais qui avait l'avantage de n'être pas trés couteuse.
Mais voila la nouvelle était tombé Falco de la maison de cartel était enfin rafistolé et il avait lancé un appel pour rassembler les troupes.

Dans la chambre de l'auberge fl0rentin rassembla le peu d'affaires qu'il avait paya sa chambre puis sortit alla cherchait son cheval à l'arrière de la batiste puis enfourcha son cheval et se dirigea au galop vers la place du village sans faire attention au passant, il n'avait pas le temps fallait répondre présent des maintenant.

Une fois sur la place, il alla placer sa monture à coté de celle de falco


Moi Fl0rentin Establizio répond à votre appel durant cette campagne je chaufferai à vos cotés
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Thl9395
En se levant le matin même, Théo s'était retrouvé face à sa fleur, qui semblait bien fébrile de si bon matin . Tenant à la main une lettre, elle accouru au devant de lui .

Bonjour ma fleur ! *fronçant les sourcils* Tu me sembles bien matinale et excitée comme une puce ? Qu'est-ce qui te met dans cet état ?


En entendant la réponse, un sourire illumina son visage. Alors le grand jour était enfin arrivé. Il était temps ! La puce ne tenait plus en place depuis des semaines et il fallait qu'elle ait quelque chose à se mettre sous la dent avant le terme de la grossesse. Et nul ne pourait l'arrêter dans l'état où elle était .... à part peut-être ce petit être en elle.


Donc si je comprends bien, nous partons rejoindre ton gourou sur le champs ? Dans ce cas,on casse la croûte, je file emballer le cadeau et on y va.

Théo et Ael prirent un rapide petit déjeuner, bien que trop lent au goût de la jeune femme. Puis Théo fila à l'écurie, sella les deux montures et ficella le joli paquet cadeau . Il le jeta à cheval sur ... son cheval ... et aida Ael à enfourcher sa monture. Puis, montant à son tour sur Black, il suivit sa douce et partit retrouver le boss.

Arrivés sur la place, Théo laissa Ael saluer son idole, puis menant Black à la hauteur de l'homme, il laissa tomber le paquet cadeau aux pieds de Falco, avant de le saluer, ravi de le voir enfin en plein soleil.


Bonjour à toi, Falco. Et ravi de pouvoir enfin bouger d'ici avec le Cartel. J'attendais ce moment depuis longtemps.

Il s'approcha ensuite de Flo et le salua d'un signe de la main.
Muriperle
[Bordeaux, le petit matin]

Amertume quand tu nous tiens...

Elle était arrivée à la tête d'une escouade par la route pavée, longeant des semblants de remparts, à l'édification desquels elle avait pris part,
il y a bien longtemps, pourtant ce souvenir restait gravé.
Des pierres elle en avait monté, elle lança un regard vers l'Ombrière, et pas que sur les remparts, pourtant aujourd'hui, un goût âcre se faisait sentir dans son palais,
un vent de violence s'épanouissait, résonnait et ressurgissait en elle.

Le masque avait changé, les boucles blondes insouciantes avaient laissé place à un tout autre portrait,
les cheveux soigneusement nattés et rangés, le regard froid, la jeune femme arpentait les pavés en attendant le signal du départ .
Un tour rapide des défenses de la capitale...avec tous les gascons qui trainaient en Guyenne, c'était tout de même un peu léger.

Mais n'étaient ils pas leurs protégés après tout? Bazas avait été prise, aucune poursuite n'avait été entamée,
aucun dossier n'avait été fourni contre les membres que l'on savait tous appartenant au Cartel,
aucune pression non plus sur une Gascogne qui semblait prise dans un mutisme assourdissant tellement il devenait long...

Un haussement d'épaule, comment les paieraient ils d'ailleurs?
en denrées, oui, des mandats de denrées, finalement ces deux derniers mois se résumaient à ça, payer les soldes que d'autres avaient laissé courir.

En chemin, elle était passée près de la mine d'or de la Teste, une première bouffée de rage l'avait étreint,
l'incapacité à surveiller et la responsabilité du plus haut personnage de Guyenne avait plongé les derniers jours de la Régence la mine dans le chaos,
la perte serait considérable.
Les chiffres avaient été maintenus pendant deux mois, les budgets serrés, et ce malgré les difficultés sur lesquelles elle n'avait pas de prise.
Elle se verrait comme le nez au milieu de la figure au niveau des résultats pas brillants ...
Un sourire narquois apparut sur les fines lèvres,
la mégère trouverait certainement bien d'attirer l'attention sur des chiffres abominables tout en évitant d'expliquer le pourquoi du trou sans doutes,
rejetant la seule responsabilité sur les épaules de l'ancien CAC.

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Alcyone
Bordeaux, quelques jours auparavant, en guise d'intro...

[Jusqu'à ce que la mort nous sépare]

Parler... Lui parler... Juste Lui parler... Lui dire ce qu'elle ressentait, qu'Il lui manquait, à quel point c'était vide. Qu'elle lui en voulait de son absence, que du temps, elle Lui en avait donné déjà beaucoup. Et que sans lui, elle était capable de tout, des pires conneries. Mais qu'elle l'aimait, encore et toujours, et toujours plus fort.
Et leur fille. Qu'elle voie - un peu - son père. La petite ne cessait de le réclamer.
Donc retour à Bordeaux, pour Le voir.

Les lieux de retraite étaient généralement austères, il lui faisaient froid dans le dos. Celui de la capitale guyennoise ne faisait pas exception à la règle. Sinistre...

Quand elle demanda au clerc qui était venu lui ouvrir la porte de le mener jusqu'à un certain Tarrelian, elle sut. Au sourire crispé qu'il lui adressa lorsqu'elle eût prononcé le nom, à un léger pâlissement du visage encore rubicond quelques secondes auparavant, elle sut. Au regard qu'il lança à la petite qui tenait la main de sa mère, elle sut.

Mais il est des choses qu'on devine, qu'on sait, mais que notre esprit oblitère volontairement, comme une soupape de sécurité conçue pour maintenir un semblant de santé mentale... pour l'instant.

Il fallut plusieurs moines, six ou sept, elle ne compta pas, pour la maîtriser, l'empêcher de détruitre tout ce qui lui passait sous la main, des vitraux au mobilier, lorsqu'on lui annonça de vive voix qu'il "nous avait quitté inopinément". Foutu euphémisme de m erde pour dire que c'était fini, qu'elle ne le reverrait plus, qu'il avait déjà commencé à pourrir dans le néant, puisqu'elle ne croyait plus en rien, tout comme lui, d'ailleurs... Elle était restée un instant KO, quelques secondes, le temps que l'information soit assimilée. Puis elle avait lâché la main de sa fille et la fureur s'était déchaînée, parce qu'elle refusait qu'il "les ait quittées", parce qu'elle voulait le voir, qu'elle n'y croyait pas. Mort... Jusqu'à ce que la mort vous sépare... Ces mots qu'elle n'avait jamais entendus, puisqu'ils n'étaient même pas mariés. Pourtant ces mots la frappèrent de plein fouet. Mariés ou pas, ils seraient bel et bien séparés. Rien ni personne n'y était parvenu jusqu'ici, leur relation, bien que chaotique, les avait toujours fait revenir l'un vers l'autre, quoi qu'il se passe. Signe indubitable de l'amour qui les liait malgré toutes les épreuves. Cette raclure de faucheuse était la seule qui aurait pu avoir le dessus. Lui prouver que lui seul comptait, elle l'avait fait. En venir aux mains avec des filles qui Lui tournaient autour, voire s'en débarasser, d'une façon ou d'une autre, ça, c'était dans ses cordes. Mais que pouvait-elle contre la Mort en personne?

Rien, sans doute... et cette impuissance ne faisait qu'attiser sa rage et sa folie destructrice... La petite Mara s'était réfugiée dans un coin et s'était mise à pleurer en voyant sa mère dans pareil état sans qu'elle comprenne trop pourquoi... A trois ans, la mort, c'est encore un concept somme toute abstrait. Les trois religieux les plus costauds parvinrent à la plaquer au sol et l'y maintenir, le temps qu'elle se calme. Ou plus précisément jusqu'au moment où ses forces l'abandonnèrent, qu'elle se retrouva vidée, vaincue par sa propre rage et qu'elle n'eut plus que la force de respirer, même plus celle de pleurer. Un "Songez à votre fille, dame!" plein de reproches finit forcément par être prononcé... Si elle en avait eu la possibilité, elle aurait collé son poing dans la figure de celui de ces eunuques qui avait osé cette phrase, lui qui n'aurait probablement jamais d'enfant.

Sous elle, le sol glacé lui transmit sa froideur... Lentement, elle reprenait ses esprits... Il lui faudrait canaliser sa haine et sa douleur. Dur, pour elle... Mais en cet instant, elle se jura de trouver des coupables, LES coupables, de leur faire payer cher et vilain la perte de celui qu'elle avait aimé si passionnément...


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La Teste, aujourd'hui

[Ohne Dich]

Foutu duché, foutues terres... Ivre de douleur et parfois d'alcool depuis ce jour maudit où elle avait appris la funeste nouvelle, elle s'était refermée sur elle-même encore plus que de coutume. Enfermée aux sens figuré et vestimentaire du terme dans ce deuil qu'elle ne parvenait pas à faire. Elle n'était pas veuve au sens strict, mais elle s'en foutait, elle était sa femme, depuis toujours, point. Tous les anneaux et tous les serments devant curé du monde ne signifiaient rien.

Elle n'oubliait pas ses projets de vengeance, il faudrait bien que quelqu'un paye pour tout ça, et elle avait déjà en tête deux ou trois coupables, là-bas, en Limousin, car depuis leur séjour en prison pour des histoires politiques, son compagnon n'avait plus été le même. Mais comme dit le vieil adage, ca se mange froid. Glacé, comme ce corps qu'elle avait enterré il y a quelques jours.

Bouger... sortir de ce trou, passer ses nerfs sur quelque chose ou quelqu'un, voilà ce dont elle avait besoin. L'appel de Falco arriva à point nommé et la réponse résonna comme une évidence. Enfin...
Sous cette nouvelle bannière, tenter de croire à nouveau en quelque chose, peut-être, agir, et après tout, au bout, le retrouver. Ou pas. "Tu dois tenir, pour ta fille". Oui oui oui... blablabla... bien sûr qu'il y avait sa fille.

C'est ça, le problème, quand on se retrouve sur le fil, quand la folie va jusqu'à vous réveiller la nuit, qu'elle s'insinue dans votre cerveau... c'est que le gouffre qui se trouve d'un côté de vos pieds est tout aussi attrayant à vos yeux que le chemin qui se trouve de l'autre et qui vous éloigne du vide.

Baronne perdue entre des sentiments contradictoires, poussée d'un côté à l'autre par des vents si contraires... Lequel dominera?

Pour l'heure, elle se maîtrisait et parvenait à tout contenir. Les larmes et la rage. La culpabilité et l'envie de vengeance. Les lamentations et l'envie de frapper, de détruire. Elle s'était aussi apprêtée à voyager. Ses quelques affaires et celles de sa filles furent vite empaquetées. Vêtue de noir, le teint pâle, elle tenait sa fille contre elle, sur son frison, et rejoignit le point de rendez-vous. Elle ne portait meme pas son armure légère de cuir, rien, tout ca était dans ses fontes, on verrait bien en cours de route. Quitte à tenter le diable... Son épée au côté lui suffisait.

Ne quittant pas son air sombre, elle salua de la tête Théo et Florentin, puis se tourna vers Falco, qu'elle salua également. Peu encline aux longs discours, d'autant moins en cette période, elle se fendit de trois mots, ça suffisait.


- Compte sur moi.

Sortir de la fange, oui. Même si chacun a sa propre définition de la fange, ca restait un but commun. Et il y en aurait d'autres...
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Falco.
Départ Cavalier -La Teste
Cartel a connu des jours meilleurs, les caisses sont creuses, la compagnie diminuée. Mais une Lance est plus que ce que sont capables de rallier à leur nom tous les nobles de Guyenne.
Pas grand chose, pas de quoi proposer à quelque Duc ou baron la prise d'une cité ou le terrassement d'une armée. Mais assez pour faire ce que savent faire les cavaliers depuis tout temps.

Il a rangé la longue épée dans son fourreau de selle, noué les rênes d'un hongre bougon autour de son bras amputé.

Ici on lance des procés si on entre, si on sort, si on reste, si on reste pas. On chicane sur le nombre d'achats, sur l'âge de votre soeur, sur ce qu'on vend ou même donne.
Plusieurs ont procés en cours lorsque le chauve hobereau abaisse sa visiére et donne le signal de départ.

Il a accepté les arrivants. Briévement. un regard sur leur façon de porter le harnois suffit à trier entre le fou rusé et le suicidaire maladroit.

Quiter la fange se fera selon un ordre et itinéraire sinueux.
Guyenne est longue comme orniére interminable sur une vieille voie romaine.

Un Falco dont l'armure épouse le famélisme inné encadré d'une Apolliine concentrée et d'un Florentin extradé de l'Ost de Gascogne abandonnent sans se retourner la Teste de Buch.

Sous la porte fortifiée, laconique, il annonce


Nous éviterons Bordeau. Voir notre banniére ferait tomber plus de dents qu'ils n'ont de barbiers. Ah!Ah!


Foutu rire chantant comme un marteau sur une tête de clou fermant une boîte de sapin.

Le gros de la petite troupe les rejoindra plus loin.


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Tableau de chasse de Guyenne:

Fl0rentin
Vendredi soir taverne la "Teste austère on"



L'ambiance dans la taverne était l'opposé de celle de la ville. La compagnie était joyeuse, les rires étaient de la parti, l'alcool coulé à flot. Toutes les éléments d'une soirée festive étaient réunit.
Soirée idéale pour fêter l'arrivée d'un nouveau membre dans la maison cartel. Le jeune homme passa sa soirée à rire, à boire, à écouter les anecdotes de chacun, à boire, à parler de projet tout aussi ravageur qu'ambitieux, à boire, à chanter, à boire. Quand se il se décida enfin à quitter ses ivrognes de camarade, la nuit était déjà bien entamé, il était temps de se mettre en route et de rejoindre falco.


Départ de la Teste


Après plus essais le jeune homme était enfin sur sa monture. Il traversa la ville au pas en direction de la porte où l'attendait ses compagnons de route.

Désolé *hips* du retard !

Le jeune homme posa son regard vitreux sur le col de sa monture tout en écoutant les instructions du patron. Éviter bordeaux , c'est tout ? c'est pas trop compliqué comme ordre, l'ancien lieutenant fut surpris sur le coup car il était plus habitué aux ordre de l'ost qui était parfois incompréhensible voir suicidaire d'ailleurs il en avait fait les frais.
Pas le temps de rêvasser, Pas encore le temps de décuver il fallait partir sur le champ

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Aelyce_h
[Bilan sur les précédentes semaines]

Qu'est ce que ça fait d'être sage? Et si elle essayait?
Et si elle écrasait les fourmis qui chatouillaient les plantes de ses pieds en restant sur place?
Et si elle adoptait une maison, et allait sagement à l'école chaque soir?
Et si elle fondait une famille, et si elle avait enfin un homme amoureux et bienveillant la chérissant, l'accepter comme fiancé jusqu'à le présenter à son père, et si elle avait un enfant?
Et s'ils reconstruisaient la Teste? et si elle devenait Guyennoise? et si ils chevauchaient tous pour le compte de la Guyenne, et si elle adoptait une fille et si elle attendait son chef en tricotant, il ne manquait plus que d'avoir des dents à rayer le parquet, et de l'ambition politique pour devenir une vraie nobliaute Guyennoise, bien sage, très sage, très très sage? trop sage.

Et elle en fut remerciée par la Guyenne. Comment?

Procès. (voir procès IG en cours)

Tu as une taverne en périphérie de la ville? Procès
Tu as aimé un chancellier Guyennois? Bah Procès!
Tu as pris du ventre! ah ben tiens procès!
Tu as une lance? Procès
Tu as dit "pouet"? cherches pas Procès!
Tu veux un procès? Pas bien! Procès!


Mais savaient ils seulement, que les Cartel s'en fichent éperdument de leur justice et des procès? S'ils font partie de cette maisnie ce n'est pas pour être accueilli avec des pétales de fleurs sur la tête.
Les procès, elle en veut, elle en mangera à toutes les sauces, elle moisira en prison, mais elle ne quittera jamais une terre qu'elle a adopté, sans l'avoir décidé d'elle même.
La prison, depuis qu'elle a quitté la baronnie de Hautpoul où elle a grandit, est moins pire finalement.

La jeune Cartel n'avait qu'un ennemi et un seul, l'ennui, et il la guettait sérieusement.
Flaco est gueri, les Cartel sont en effervescence, au tribunal elle fait la folle espérant qu'ils la mettent vite en prison, qu'elle en finisse. Qu'ils comprennent que ce duché de politiciens idiots à en bouffer du foin, ne pouvaient rien avec leurs décrets sur papier. Grandes gueules et bras courts.
Chaque duel a été refusé, leur proposition de devenir cavalerie Guyennoise a été refusée, qu'ils assument! Au jour d'aujourd'hui, même s'ils se roulent à genoux pour qu'elle défende ces terres, elle ne le fera jamais.
Elle a été très sage, ils n'ont pas aimé, désormais elle ne le sera plus. Désormais elle restera en Guyenne encore une vie s'il le fallait, et les blessures les plus mortelles, l'immobilisation ici ou ailleurs elle s'en fichait éperdument.

Qu'est ce qu'ils ont gagné avec leur décret? transformer la plus Guyennoise des Cartel en ennemie véhémente de tant de sots.
Petite balade en Gascogne, kidnapper avec son compagnon Gilgalad, le sergent de l'Ost Gascon, et le ramener assommé jusqu'à La Teste.
Au départ de leur chez-eux, elle a tenu à l'enrubanner.
Une épée pour son chef, la sienne était cassée. Fine, légère, acérée. Elle a veillé à ce qu'elle soit des plus tranchantes.

-Il était temps que tu te réveilles![i] lui avait elle lancé, en même temps que l'épée dans son fourreau.

Théo jette le seigneur de Saint Estèphe enrubanné en cadeau aux pieds du Cartel. Entre les deux hommes une histoire de commande, de tombe.


-Cadeau chef, souvenir de la Gascogne, j'avais cru comprendre que l'an passé il a commandé un cercueil sans être tout à fait au rendez vous cette année.


Regard fier qui s'arrête sur ceux qui l'accompagnent.
Theognis, Alcyone, Théo, Laelys absente, mais là. Que des cavaliers Cartel de valeur. Pétillants, intelligents et courageux.
Florentin L'ex lieutenant Gascon qui comme elle avait traqué un jour Falco là bas et des leurs. En le voyant elle se souvint d'une phrase de son chef.


-Nos ennemis chevaucheront à nos côtés

[/i]
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Namaycush
[Agen, ville du Pète-sec à la constipe noyautée]

Il s’ennuie, il languit…journée rythmée à la dégustation de l’assemblage de prune, prunelle…, il attend….un furet qui va et revient…vers le nord..

Lui, il va et vient…entre ses lignes…et se retient.

D’une cohabitation forcée, une incertaine amitié avec le maire lui permet de se balader sur les remparts…toujours vers le nord…
Il est seul…Solf vaque à sa mélancolie, Luned’argent à sa nymphale maladive procurant quelques plaisirs éphémères aux autochtones…tout en le voyant déjà heureux géniteur de sa mère….sourire, elle ne connaissait pas le carnassier encore…et Anysette a mal supporté le Balaguère, sombrant dans une mélancolie dépressive…

A son épaule gauche, plié en fanion triangulaire, étoffe écarlate tranche avec bleu de vareuse d’opale probable…

Demain, il se tournera vers l’ouest…d’où il sait qu’une maisnie se met en ordre de marche…
Cliquetis des armes qui se fourbent, fébrilité des nouveaux, assurance et arrogance des anciens…images qui s’impriment dans un esprit habitué…et une fille, la sienne, aux passions tout aussi brûlantes que celles de son père…

Bon sang ne saurait mentir !

Mais aujourd’hui, sous le souffle boréal qui se lève, qui grandit, qui amplifie…celui que d’aucuns nomment déjà le Baron Rouge se dresse…

Bras qui se tend…..

Paume qui invite…

Phalanges qui s’écartent…

Doigts qui se crispent…

Poing qui se lève…


Ombre franchant et tranchant dans le rouge du couchant…

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Theognis
La Teste de Buch

Ses pas dans le sable s'effacent sous le vent océanique, brise salée qui pique la langue et les yeux. Vue brouillée de sa dernière demeure, entre ses murs Laelys est allongée, faible mais en vie. Liberté d'aller, de venir, de rester, de partir. Peut-être changera-t-elle d'avis, si elle retrouve l'énergie d'exister.
Théo peigne ses cheveux couleurs de sable entre ses doigts rugueux, éclaircissant un front dégagé de soucis. Jusqu'à demain, l'avenir est tracé, en ligne claire dans son esprit. Les préparatifs sont faits, le maigre bagage est ficelé, la bannière soigneusement pliée. Son nouveau cheval, Iskander, un bai arabe à la robe marron et à la crinière noire, est petit et puissant, idéal pour les coup fourrés, les embuscades et les escarmouches. Il piaffe d'impatience, comme s'il lui tardait de galoper sur les chemins de Guyenne et d'ailleurs.
Théo n'est pas moins impatient de partir. Un projet chasse l'autre. Maire, derrière un bureau, ne lui convenait pas. Se faire élire, comme un citoyen honnête de Guyenne, relevait de l'utopie. Le goût des furieuses cavalcades, pour échapper à la nuit sans étoiles, la gloire vaine mais vitale, dans la quête du sens, l'ivresse de l'aventure, sur des chemins nouveaux et des pentes abruptes, l'amènent tout naturellement sur la place où se tenait les compagnons du Cartel.
Là, il se tint coi, mais attentif, saluant les amis et les nouveaux venus, amusé de l'accent gascon qui roule dans leurs gorges.

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Partage des RP
Leamance


[Un chemin Guyennois, matin du 7 Juin de l'an de grasce 1457]

La Guyenne !

Enfin la voilà.

Si il est un lieu dans les Royaumes qui rayonne par sa médiocrité, la rumeur des vilains méchants pas gentil la désigne comme Reyne. Déjà alors qu'elle cueillait des Edelweiss en Helvétie, Léa avait eu des échos de cette région si lointaine, bien à l'Ouest. Partie un jour à l'aventure, Lea se retrouve aujourd'hui avec Han', en lune de miel officielle, à traverser les Royaumes pour le plaisir des découvertes en tout genre. En moins d'une quinzaine de jour, elle a découvert avec délices les plaisirs charnels, les joies des détroussage de passant et l'amusement des tentatives de grimpette sur les remparts de Narbonne.

En résume, la vie est belle, pour la jeune Réformée partie de Genève, cité phare du monde connu et inconnu.

Une sombre nouvelle avait terni ce beau tableau tout de même, l'annonce de la mort d'une amie..EIlith. ELle lui avait confié appartenir à une Maisnie, nommé Cartel. La chataigne, ainsi qu'on la surnommait, serait morte brulée le drapeau de Cartel en main, sur une colline Genevoise..mais personne n'aurait retrouvé son corps. C'est vers elle que part sa première pensée, ce matin, en se réveillant en bordure d'un chemin Guyennois. Peut être croiserait elle ce fameux Cartel?

Puis il y'a eu aussi cette échange de parchemins avec un Guyennois, qu'elle ne connait pas. Par l'intervention du Très Haut, c'est la seule explication, Lea lui aurait accordé sa confiance. De fil en aiguille, l'homme l'a convié à venir discuter du troisième prophète Averroes, en la cité de Cahors.

Allongée sur la cape, Lea regarde Han dormir..son Han, celui qu'elle a épousé 2 jours auparavant, dans la tradition Réformé. Seuls devant le Très haut, ils se sont engagés. Point de suppôt de Rome pour venir donner son agrement sur une promesse forte, qui ne regarde que les âmes concernées. Gourmande, elle le réveille tout en douceur, pour aiguiser les appétits de la journée.

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Aristotelicienne Réformée en voyage
Hanort

[Un chemin Guyennois, matin du 6 Juin de l'an de grasce 1457]


De nouveau sur les routes de Guyenne … Han’ revenait en ce lieu… qu’il avait fort bien connu auparavant … ces routes sinueuses, ces ville accueillantes, qui avaient d’ailleurs accueillies en leur mairie plusieurs fois le Brigand …

Douce nuit dans les bras de sa douce… sur le bords d’un chemin, là tous les deux … Il arrivait encore a peine a réaliser … qu’elle était sa femme … étonnement … si ce n’est de concrétiser leur amour, cet acte simple devant le Très Haut … mais si beau … n’avait rien changé … enfin si … ils étaient promis a la vie maintenant …

Doux plaisir qu’était d’être réveillé dans la douceur …tendres baisers, caresses alléchantes … qu’il était bon d’être en Lune de miel … oui c’était le mot, une lune de miel qui ne se terminerait pas de si tôt … appétit éveillé le brigand … ne se lasse de profiter du corps de sa douce … liaison charnelle parfaite …

De quoi commencer une belle journée sur la route de Bazas … hum … il devait rendre ce papier … et repartir … hum … ensuite ils reprendraient leur lune de miel qui avait tellement bien commencée …

Hum … la Guyenne … Tant de souvenirs qui remontaient … les Gusàs, Nihil Obstat … Cahors … ces sœurs …hum … prière silencieuse en l’honneur de ces amis qui étaient mort sur ces chemins … Et sourire nostalgique en repensant a des retrouvailles futures avec d’autres qui étaient toujours de ce monde … tiens d’ailleurs cela lui faisait penser … que ces frères en étaient de Nihil obstat …. Hum … Norf de Norf …. Il en avait même oublié de leur écrire pour leur annoncer la nouvelle … Rhaaa il fallait remédier a cela …

Laissant sa femme se préparer tranquillement a leur voyage il saisit une plume et commença a écrire … hum … deux lettres suffiraient …. Les autres ces deux frères les contacteraient plus tard …

Hum … un pigeon … et hop le volatile s’envole … hum … lorraine … oui ils devaient encore être la bas …

La matinée était belle … en fait comme toutes celles qu’il passait depuis quelques semaines, toutes celles qu’il passait près de … sa femme … et oui Rhaaa faudrait bien s’habituer au fait qu’elle était sa femme a présent … hum … quel bonheur …

Hum … voilà … ils allaient bientôt rejoindre Bazas … hum … un sursaut de tristesses dans le regard qu’il portait sur l’horizon … Bazas … une ville sont ils avaient pris le contrôle avec la Châtaigne … Hum … souvenirs … elle n’était plus maintenant … non … brillée vivre l’étendard du Cartel en main … hum … une mort violente pour une jeune femme étrange, drôle … elle avait un petit coté bourrin, qui n’enlevait rien a son caractère simple d’ailleurs … Han’ l’aimait bien … mais il ne la verrait plus jamais …

Une bonne matinée comme celle Ci … que faire pour se détendre arrêter de penser aux malheurs … hum … et pourquoi pas une petite chasse aux oiseaux … a coups de lance pierre … Hum … le brigand devait encore s’entraîner … et qui plus est avec la meilleure instructrice du monde connu … sa femme …


_ Mon amour ? on va chasser les oiseaux … avant de reprendre la route … j’adore te voir me ridiculiser en tire héhé !


sourire aux lèvres … il la regardait, ne se lassant de contempler la jeune Helvète …
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Fl0rentin
Dans un arbre guyennais le 6 juin 1457



C’était le grand jour, fl0rentin le petit nouveau de la maison cartel allait apprendre un nouveau métier, un des plus beaux métiers, ce qu’il l’avait motivé ? Salaire attractif, aventure, le plein air.

Quand on fait un apprentissage on à toujours d’un maitre, il était donc accompagné de Falco et d’Appoline la muette c’est comme ça que le jeune homme l’avait nommé car il ne l’avait pas entendu prononcer un seul depuis leur départ.

La petite troupe était parti de nuit et il avait galopé en direction de la campagne Gascogne jusqu’au levé du soleil. Les premiers rayons du soleil illuminaient les champs recouverts de rosé. Une légère brise venait le décoiffer, Le temps idéal pour commencer un apprentissage.

Falco leur ordonna de se stopper de se mettre en place. Le jeune homme qui souhaitait voir sa prochaine venir de loin cacha sa monture dans un bosquet, puis grimpa dans un arbre. Il se cala contre une branche et attendit qu’un généreux donateur vienne pointer le bout de son nez.

Ca faisait déjà une heure qu’il attendait et rien n’avait bougé, à croire que les habitants étaient tous exploité à la mine pour remonter les caisses. Le jeune homme commençait à se lasser, Déjà qu’il n’était pas patient de nature mais là dû à l’événement il y était encore moins, il jeta un coup d’œil à ses deux comparses ils semblaient bien plus calme que lui.

Alors que le jeune homme commençait à désespérer, un nuage se poussières fit son apparition au tournant d’un virage. Le moment tant attendu était enfin arrivé, il fit signe au deux autres, la personne était seul. Fl0rentin se redressa sur sa branche prés à sauter sur sa prochaine victime. Son cœur se mit à battre de plus en plus fort et de plus en plus vite, il était tout excité. Il respira un bon cou pour se calmer. Le cavalier solitaire s’avançait toujours vers eux. Le combat semblait gagné d’avance. Trois contre un c’était tout du tout cuit, il n’y avait plus qu’une chose à espérer c’est que sa bourse soit bien garnit.


Fl0rentin laissa passer la personne sous son arbre, le cheval fit quelques pas puis tout à coup ses deux comparses sortir de leur cachette pour se placer au milieu du chemin tant dis que moi je sauta derrière le cavalier pour lui couper toute retraite. Fl0rentin sortit son épée et menaça sa victime du regard, affolé elle regardait dans tous les sens pour trouver une issue de secours mais il y en avait pas. Il ne fallait pas perdre de temps car il n'avait pas que ça à faire donc il forcèrent la personne à leur donné tout ses biens en échange de la vie sauve.
Une fois que l'inconnu est accepté de donner gracieuse sa bourse plus les marchandises qu'il transportait, les trois individus allèrent rechercher leur chevaux et détalèrent. Fl0rentin ne prit même pas la peine de jeter un regard en arrière de peur que la victime l'identifie

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