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[RP]Un beau conte de Noel, ça vous dit ?

Domdom



Dom regardait fièrement le sapin de Noël qu'il avait décoré avec Satine , trônant juste en face du bâtiment de la mairie.
Puis, il tourna la tête vers sa compagne, qui se réchauffait auprès du foyer qu'ils avaient allumé au milieu de le place et qui dispensait déjà sa chaleur bienfaisante, en ce début de soirée frisquet :



Voilà, tout est presque en place pour notre veillée de Noel, Satine
A ton avis, il manque quelque chose?


L'encapuché lui demandait cela juste par acquis de conscience, tant il avait l'habitude d'organiser des veillées aux contes dans les différents villages qu'il avait visités tout au long de ses pérégrinations sur les chemins des Royaumes.

Chaque année, à pareille époque, il sacrifiait à la tradition du conte de Noël.
Habituellement, ça se passait en taverne municipale, sauf l'an dernier , à Epinal, où il s'était rabattu sur une grange désaffectée , suite au refus de la mairesse de l'époque, une dénommée Liz, de mettre « la Spinalienne »  à sa disposition pour une telle manifestation.

Cette année, le passeur d'histoires avait opté pour une veillée en plein air, sur la place de la mairie , auprès d'un bon feu de bois, malgré le froid glacial de cette fin décembre.






Déjà, quelques villageois des environs, venus en famille ou entre amis, s'étaient regroupés autour du feu, discutant entre eux,tout en buvant du vin chaud à la cannelle, qu'Alexandrine , la nourrice des enfants du conteur, distribuait avec générosité , plantée derrière une grande marmite de laquelle s'échappaient de douces effluves d'épices odorantes.

Le grand brun regardait cette ruche bourdonnante , un petit sourire aux lèvres.
Ses veillées aux contes étaient toujours aussi prisées, car elles permettaient d’oublier un quotidien difficile l’espace d’un moment et de se laisser aller à la rêverie et l'évasion.

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Eliance
Un peu perdue parmi la foule de plus en plus abondante, Eliance est parvenue à se frayer un chemin sur la place de la mairie jusqu'au feu, s'en rapprochant assez pour en ressentir la chaleur sur sa trogne. Elle détaille les gens qui l'entourent, captant des brides de conversations par ci par là. La bonne humeur et les rires sont de mises. La rousse, elle, paraît étrangère à tout ça. Elle est hermétique à ce qui l'entoure. Ne se fond pas dans cette ambiance festive. Elle se contente d'observer, en spectatrice.
Elle est venue là pour une seule et unique chose : l'histoire annoncée par le conteur plusieurs jours plus tôt en taverne. Alors c'est seule, silencieuse et immobile qu'elle attend.

Les contes la font rêver. Les contes la font s'évader quelques instants de son monde, de ses angoisses, ses tracas, ses déceptions, ses tourments. Les contes lui font imaginer une vie meilleure. Une vie où tout est utopiquement meilleur, drôle, simplement parfait, possible. Mais parfois, les contes sont pires que la réalité, et elle est finalement contente de retomber dans son quotidien.
Dans tous les cas, ça lui vide l'esprit. Nul besoin d'être accompagné pour ça. Oublier, ça se fait seul.

Alors elle attend, impatiemment, que le conteur entame son histoire. Qu'il la fasse rêver.
Les flammes dansantes, les gens agités autour d'elle sont déjà un début d'histoire. Mais elle en veut plus...
Satineduval
Ainsi, arrivaient enfin le moment des réjouissances, les jours de fêtes que les gens attendaient ou redoutaient, passablement dépendants de la situation morale dans laquelle se trouvait chacun à ce moment de la fin d’une année..

Réjouissances, pour ceux qui avaient famille, amour, santé et amis..Tandis que cela n’apportait que peu d’enthousiasme auprès de gens isolés, peu entourés, séparés des leurs, pour bien des raisons que la vie leur imposait.

Ici et maintenant, Satine, dans sa belle Lorraine avait la chance d’avoir retrouvé ses proches et bien que de nombreuses personnes lui manquaient parfois, elle pensait à eux, puis se replongeait dans le présent, passant son temps avec ceux qu’elle pouvait croiser dans sa journée, chérissant particulièrement les moments passés avec Dom.

Celui-ci avait souhaité organiser une veillée aux contes, pour partager un moment de détente et d’amitié avec les personnes qui en auraient l’envie. Il avait le don de réjouir les cœurs ou faire réfléchir les gens par les contes qu’il offrait gentiment à ceux qui souhaitaient écouter.

Un sapin avait été dressé sur la grande place, longuement cherché par les deux heureux parents de la petite Eolia Luna qui avait eu la bonne idée de pointer son petit nez mutin un vendredi 13 décembre, tout proche des fêtes de fin d’année, pour le plus grand bonheur du conteur et de sa compagne.

Bien sûr, toute belle fête méritait un feu de joie et celui-ci crépitait de belle manière, lançant ses flammes vers le ciel étoilé, comme en une tentative de vouloir les toucher de ses pointes brûlantes, le feu semblait animé d’une vie propre à lui, jouant, dansant, toujours envoûtant.

La Noiraude, plantée devant le bûcher, admirait celui-ci, toujours attirée par la chaleur qu’il pouvait dégager, surtout en cette soirée froide d’hiver.. Les gens arrivaient , petit à petit, se rendant compte qu’un événement se préparait en place du village.

Des rondins de bois étaient disposés, ainsi que quelques couvertures pour les plus frileux et les personnes âgées ou les enfants. Tout était fin prêt, Dom et Satine ayant eu le soucis du moindre détail pour cette fête. Puis, l’important était surtout de partager, si d’aventure manquait quelque chose, il y aurait moyen de se débrouiller.

Derrière elle, était préparé un autre petit feu, au-dessus duquel trônait un grand chaudron rempli de vin chaud, concocté par ses soins avec l’aide d’Alexandrine, qui cuisait doucement(le vin bien sûr !), sans bouillir et dont le fumet doux aux senteurs d’épices, s’envolait dans les airs pour taquiner les narines des villageois.

Il serait bientôt temps, à la préposée au vin chaud, d’aller se planter derrière le chaudron, pour faire le service, un petit godet à se mettre entre les mains pour réchauffer tant celles-ci que le cœur.

Dom, à ses côtés près du feu, tenait leur petite puce dans les bras, la berçant doucement, ce qui attendrissait toujours la jeune maman, voir le père et la fillette réunis.

Glissant son bras sous le mantel de son compagnon, pour se serrer contre lui avec douceur, profitant encore d’un peu de temps pour être ensemble, Satine lui répondit d’une voix chaude et enjouée. Manquait-il quelque chose..


Oh que oui !! Deux choses même !

Un.. il manque un petit baiser de remerciement pour tout ce que tu as déjà mis en route pour organiser ce beau moment de partage.


Et de ce fait, poussant sur la pointe de ses pieds, la Noiraude joignit ses lèvres à celle de l'homme qui partageait sa vie, pour y déposer un baiser tendre et délicat, réchauffant brièvement les lippes du conteur.

Deux..je te libère de notre Plumette, pour que tu puisses aller conter dès qu’il y aura assez de monde, d’ailleurs, je vois qu’Eliance est arrivée, d’autres ne sauraient tarder..
On pourrait profiter d’un petit vin chaud en attendant.. Je te suis et on en propose aussi un à Eliance..

Temps de festoyer et de se réjouir !


Guillerette, la jeune femme aux longs cheveux noirs, berçait à présent la petite puce dans ses bras, puis irait la déposer dans son couffin dès qu’elle serait endormie.
Domdom
La nuit commençait à étaler son noir manteau piqueté de petites pointes brillantes au dessus la place de la mairie, alors que de nouveaux groupes ou parfois des individus isolés, convergeaient vers le brasier et le grand sapin illuminé.
Certains semblaient surpris par cet attroupement, sans doute pas au courant de la tenue d'une veillée aux contes et s'intégraient tout naturellement à l'assemblée déjà présente.

Après avoir discrètement salué Eliance, n'osant pas la déranger dans ses méditations, tant elle se tenait à l'écart et semblait à des lieues de là, le brun s'était rapproché de Satine , un beau sourire de satisfaction aux lèvres et lui avait tendu leur petite Princesse Lune, qu'il tenait solidement contre son torse, bien au chaud sous sa houppelande:



J'accepte bien volontiers un beau baiser de ta part, ma cracotte
Et je te rends la pareille,car tu m'as été d'une aide très précieuse
Merci encore, trésor


Le passeur d'histoire prolongea un moment le doux échange avec sa dulcinée, puis se détacha à regret, s'étant aperçu qu'Alexandrine était débordée par le nombre de personnes auxquelles elle devait servir du vin chaud .
Son regard croisa à nouveau celui de Satine :



J'attends encore quelques minutes, que la nuit soit définitivement tombée, pour commencer
En attendant, je vais essayer trouver des renforts pour Alexandrine


Il héla deux jeunes villageoises, qu'il avait embauchées pour distribuer des brioches tièdes et appétissantes, leur demandant d'aller soulager Alexandrine dans sa tâche, puis continua son inspection.

Son regard akène se porta ensuite sur une petite troupe qu'il connaissait bien : Valérien, son fils aîné, auquel il avait confié la tâche de surveiller ses petits frères et sœur , les avait réunis autour de lui et semblait leur conter , lui aussi, une histoire.
Ses cadets l'écoutaient,en silence, buvant ses paroles, malgré le brouhaha qui les entouraient.


Un peu plus loin, des gosses s'amusaient à se courir après, zigzaguant entre les groupes d'adultes, houspillés par les cris perçants des femmes, les chassant à grands coups de baffes.

Dom aimait ces moments qui précèdent la veillée au contes : ce concentré d'humanité vociférante et un peu indisciplinée ,allant du mendiant qui passait entre les groupes, sébile en main, jusqu'aux hobereaux qui discutaient politique entre eux , d'un air sérieux et avisé.
Le conteur savait que cette foule un peu tapageuse ferait bientôt silence, dès que sa voix chaude et puissante s'élèverait dans la nuit Lorraine.

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Reki_de_grimaud
Ainsi la voilà donc cette fameuse soirée que le conteur nous avait promise.
Les villageois arrivaient peu à peu, nul doute que cette année se terminerait en applaudissements pour Domdom.
Il l'avait rencontré en taverne, un homme charmant et attentif, un grand brin d'humour aussi qui n'était pas déplaisant.
Après avoir mis une énième fournée de pains à cuire et rangé ses livres, Reki vint saluer les premiers arrivants.
Satine ne devait pas être loin puisque le conteur était là, et sa jolie princesse née depuis peu et craquante à souhaits. Eliance aussi qui était là à chaque événement.


Bonjour les amis. Quel bonheur que de voir cette place illuminée par ce feu de joie.
Rassurez moi ce n'est pas un bûcher,
dit-il en souriant
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Ellebasi


En sortant du baston de Nancy elle prit le chemin de la capitale ne voulant pas rentré tout de suite ..
De temps en temps elle croise un villageois, trop occupé ou perdu dans ses pensées pour même remarquer sa présence, et pour finir n'y fait plus attention.
Hommes et femmes avaient rabattu leurs capuches, comme s’ils voulait se protégeaient du froids de toute façon tout le monde étaient pressé de rentrer chez eux ce qui était normal à cette heure si .
Elle leva son regard vers le ciel ,la lune était magnifique ce soir là, rondelette et lumineuse, blanche comme les étoiles quand elles brillent.

Arrivée devant la mairie elle note un grand sapin et vit deja du monde présent autour d"'un feu ..
Elle s'approcha de la mairie et sourit en voyant sa filleule,Dom sa fille Eliance qu'elle avait vu déjà en taverne et son filleul Reki .


Bonsoir vous tous ,quel bonne idée se sapin et ce feu qui réchauffe un peu atmosphère en leur souriant chaleureusement
Domdom
La nuit était enfin tombée et l’encapuché savait que l’heure du conte avait sonné.
D’autant plus qu’une partie de l’assemblée réunie autour du feu commençait à donner des signes d’impatience.
Après avoir remercié certaines connaissances de leur venue, il salua Reki, l’homme idéal selon Satine, par queIques mots, puis s’arrêta ensuite devant dame Ella , la remerciant de sa présence.
Enfin, il se posta entre le tas de bûches qui jouxtait le feu et la table où l’on servait le vin chaud et les brioches.

Le passeur d’histoires se racla la gorge et sa voix forte se fit entendre, couvrant la brouhaha ambiant :



Votre attention , s'il vous plait, messires, dames et les enfants…
Tout d'abord, je tenais à vous remercier avoir répondu à mon invitation
La nuit est fraîche, ce soir, mais nous allons vite nous réchauffer l'âme, car un conte est toujours un moment de magie et d'évasion.


Silence soudain dans l'assemblée , qui s'était rapprochée, formant un large demi cercle autour de conteur qui lui, se tenait dos au feu .
Il enchaîna de sa voix chaude et puissante :



Noël est la fête de la joie et du bonheur partagé en famille, entre amis , mais je n’oublie pas ceux vivent dans la souffrance , le malheur, la difficulté et la solitude.
C'est à eux aussi que je pense, ce soir et je leur dédie ce petit conte de Noël


Domdom posa un rapide regard circulaire sur son auditoire, passant rapidement sur chaque visage cuivré par la lumière provenant du feu, puis commença sa narration, de sa voix limpide et cristalline :

C’est l’histoire d’un petit sapin qui rêvait de grandir pour pouvoir allez chez les Hommes .
Là bas , il espérait servir de sapin de Noël.

Les autres arbres, plus âgés et plus expérimentés , lui expliquèrent que ce n’était pas si bien que ça.
Mais le petit sapin, qui ne voulait pas croire les anciens, n’eut pas longtemps à attendre…


Une foule réunie autour d'un feu de joie, sur la place d'un village Lorrain, écoutant un conteur dévider son histoire, comme la brodeuse dévide sa quenouille : quoi de mieux pour commencer la longue et belle nuit de Noël ?

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Satineduval
(Quelques instants avant le début du conte..)

Harf…le mot à ne pas dire..bûcher..Satine frissonna tout à coup, se souvenant de la période avec Fleur, pendant laquelle Ersinn leur avait parlé de l’Inquisition qui brûlaient les hérétiques et les gens de trop mauvaises mœurs.
Et deux femmes se fréquentant n’était de loin pas bien vu par l’Eglise..

Soucieuses, les deux femmes avaient hésités à se quitter, elles étaient devenues plus prudentes, ayant peur de se voir dénoncées à l’Inquisition, puis, petit à petit, avaient repris confiance, les gens autour d’elles étant habitués à les voir ensemble, elles étaient même bien acceptées partout où elles allaient. L’amour avait été plus fort que leurs inquiétudes et la vie avait repris son cours.

Cependant, juste l’évocation du mot *bûcher* réanimait en Satine des jours d’angoisse et de soucis.

Toute proche de Reki, qu’elle avait bisouiller avec douceur, Satine lui sourit cependant, sachant qu’il n’avait pas l’intention de l’effrayer, juste de dire une petite plaisanterie taquine.


Coucou Reki !! bienvenu à la veillée de contes et rassure-toi bien vite, personne n’est prévu ce soir pour finir en brochette sur le foyer..

Sais-tu que seule la salamandre peut y survivre, c’est un amphibien légendaire qui est réputé vivre dans le feu et s'y baigner, et ne mourir que lorsque celui-ci s'éteint ?


Souriante, la jeune femme aux cheveux noirs observa son ami, le diacre blond aux épis rebelles :

Je souhaite que nous soyons tous un peu salamandre, Reki, pour passer les épreuves du feu que la vie met sous nos pieds et continuer à vivre avec bonheur, en se rendant compte combien il est précieux d’avoir famille et amis autour de nous.

Voyant arriver sa marraine de cœur, la douce Ella, Satine attendit qu’elle les rejoigne pour lui faire une bise sur la joue, contente de sa présence pour écouter le conte.

Voilà notre amie Ella qui a trouvé le courage de braver le froid polaire !
Venez vite vous réchauffer d’un vin chaud, je pense que Dom ne va pas tarder à donner de la voix pour commencer à conter.


Pressant le pas en direction du chaudron, tous eurent leur petit godet de vin chaud épicé, puis, alors qu’ils allaient trinquer, Dom attira l’attention de tout un chacun, sa voix chaude et puissante s’élevant par-dessus le babillage des gens un peu excités par l’ambiance festive. Elle murmura rapidement à ses amis :

Ha !! il est temps à présent d’aller prendre place sur les billots, des couvertures chaudes nous y attendent, et sans puce, promis !

Voyant que la petite Plumette ne voulait pas fermer ses fines paupières, Satine lui déposa un doux baiser sur le bout du nez, puis lui chuchota à l’oreille :

Petite coquine, tu veux déjà écouter le premier conte de ton papa, toi.. à peine née et déjà charmée..faut dire que tu reconnais sa voix, parce qu’il t’a souvent parlé quand tu poussais dans mon ventre..

Petit sourire amusé posé sur les lèvres roses de la jeune maman, elle alla s’installer non loin du conteur pour que leur petite fille puisse être bercée par la voix masculine, d’une manière ou d’un autre, la Plumette profiterait aussi de ce premier conte de Noël, récité par son paternel.

Le silence se fit enfin, puis Dom entama le récit, qui dès le début attira l' attention de la Noiraude. Elle avait passée de nombreuses journées à chercher un magnifique sapin, passant de longues heures dans la neige, indécise entre deux beaux spécimen, mais elle avait aimé flâner dans les bois, parmi ces majestueux arbres enneigés.

Assise sur son rondin de bois, l'enfant bien au chaud contre sa poitrine, le temps de l’écoute était arrivé, laissant place à l’histoire.
Domdom
Encore une fois, la magie du conte opérait.
Le narrateur n'avait pas tardé à bien installer sa voix, assez haute et claire pour couvrir le bruit du bois qui craquait dans le feu, juste derrière lui, ou bien celui des murmures accueillant les habituels retardataires.
De temps à autre, on entendait un petit cri de nourrisson, vite suivi par un léger bruit de succion.

Instinctivement, l'encapuché chercha l'endroit où Satine avait élu domicile pour l'écouter, la trouvant assise sur un rondin, leur Princesse Lune serrée contre sa poitrine.
Dom ne put réprimer un petit sourire de tendresse, tout en observant les deux femmes de sa vie ,qui l'écoutaient sagement, tout au moins pour ce qui concerne la mère.

Il continuait son récit, couvant toujours du regard sa femme et sa petite fille :



En effet , et pour son plus grand plaisir, des enfants vinrent avec leurs parents choisir un sapin pour embellir leur maison le temps des fêtes de Noël
Les enfants eurent le coup de foudre pour le petit sapin , si frêle au milieu de ses congénères

ll fut déplanté du sol , puis emmené dans l’humble logis des parents et des enfants où il fut décoré

Après cette séance de décoration , le petit sapin trônait comme un roi auprès de la cheminée où il brillait de mille feux

Noël se rapprochait et tout le monde l'admirait , le touchant, le flattant

Le jeune sapin pensait :
 « Tous les grands sapins avaient tort ...J'ai bien fait de ne pas les écouter »


Et il relevait ses branches émeraude pour être encore plus admiré par les humains.



Le passeur d'histoires observa une légère pause, puis, balayant son auditoiredu regard , littéralement pendu à ses lèvres, il planta ses iris akènes sur le reste de sa maisonnée ,observant ses enfants, sagement assis par terre, entourant Alexandrine, leur nourrice, comme de petits poussins autour d'une poule.

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Clootaire


Clootaire, qui était encore Maire pendant quelques jours, avait du mal le soir à quitter son bureau.
Il aimait la Lorraine, il aimait Nancy, alors quitter un poste qu'il apprécie fût toujours difficile pour lui.

Amer de ce départ qu'il a voulu puisqu'il voulait refaire le bien de son duché, son regard se porte sur la fenêtre avec une merveilleuse lune puis il vit un rassemblement devant la mairie avec un feu.

Une révolution, une prise de mairie, tout passa dans la tête de ce bon vieux Cloclo.
Mais lorsqu'il vit Reki et Ellebasi il su que ce n'était qu'un rassemblement festif. Il décida de rejoindre la troupe.

Il passa à la taverne prendre de la bonne vieille mirabelle juste après avoir fermé la mairie puis rejoint le groupe.



Bonjour à vous mes amis, comment allez vous ?
Louise2012
Louise aimait les veillées, la chaleur du feu. Elle s'était installée avec les autres, écoutant attentivement le conte. Cet arbre lui faisait penser à elle, enfant, quand elle aurrait voulu vivre au village ,et non dans la cabane familliale dans les bois entre Epinal et Vaudemont

C'est une belle histoire

Louise se mit à observer l'assemblée. Il y avait du monde. Des gens connus, d'autres moins.
Domdom
Au fur et à mesure de la progression du récit, un lien, à la fois invisible et ténu, avait commencé à se tisser entre le conteur et la petite communauté qui s'était regroupée autour du feu, pour l'écouter.
Un conte n'est jamais un monologue, mais un perpétuel échange entre le narrateur et son auditoire.

Dom aimait par dessus tout aller chercher les réactions de ses auditeurs sur leurs visages , dans leurs yeux , dans leurs gestes , aussi.
Son visage à lui, exprimait également des émotions, l’intonation de sa voix orientait ceux qui l’écoutaient là où il voulait qu’ils aillent.

Et sa voix continuait de s'élever dans l'air, comme les volutes de fumée du feu qui les réchauffait tous dans cette nuit hivernale :



Jusqu’à quelques jours après Noël , le petit sapin étalait fièrement sa verte parure pour le plaisir de tous , petits et grands.
Mais il commença à perdre ses aiguilles , autant que son interêt pour la famille d’humains qui l’avait choisi.

Plus personne ne le regardait, ne le touchait , où même ne ramassait ses petites aiguilles.
Un jour , la famille décida de le mettre dans un recoin sombre de la maison , là où il ne gênerait personne.

Le sapin commença à devenir triste et à regretter son choix : Pourquoi les hommes rejetaient ils soudain ce qu’ils avaient admiré il y a encore peu ?

Et si c’était de cela qu’avaient voulu l’avertir ses congénères ?



Le passeur d'histoire fit alors une petite pause dans son récit , laissant la petite assemblée assimiler ce retournement de situation qui symbolisait si bien l'ingratitude et l'inconstance humaine.

Ses yeux se posèrent à nouveau sur Satine et leur bébé, Eolia Luna, fille du vent et de la lune.
Cette jeune femme aux longs cheveux bruns et au teint hâlé , si fragile d'apparence, était tout le contraire de cette famille qui avait adopté le petit sapin : elle était la canne d'aveugle, l'étai sur lequel Domdom pouvait s'appuyer tout au long du chemin sinueux de son existence.
Et ça, ça n'avait pas de prix !

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Satineduval
Du coin de l’œil, la Noiraude vit arriver Clootaire, elle se leva prestement, puis avança d’un pas gracile pour rejoindre l’homme qui était en train de saluer les autres personnes qu’il connaissait, Ella et Reki..

Le prenant doucement par le bras, Satine lui chuchota à l’oreille d’une voix feutrée :

Bonsoir Clo ! Viens vite que je te donne un verre de vin chaud, puis prends place, le conte a débuté..si t’es pas sage je t’attache au sapin, alors hop ! sur le billot !

Lui dédiant un petit sourire amusé, la jeune femme, tenant sa puce contre elle, alla servir un verre de vin qu’elle rapporta au maire de Nancy, puis le laissa s’installer à sa guise.

A nouveau assise sur son petit trône de bois, Satinette replongea dans le conte que son compagnon récitait de sa voix chaude et captivante, laissant ses pensées vagabonder, soupirant doucement tandis qu’elle imaginait dans sa tête, ce petit sapin abandonné dans un coin, sans plus aucune attention.

Elle détestait voir une personne abandonnée, pour la Noiraude, chacun avait une brillance particulière, qu’il fallait avoir le temps de découvrir et même ceux qui semblaient peut-être fades ou insipides, refermés ou distants de prime abord, pouvaient se révéler des plus intéressants par la suite. Il suffisait, tout simplement, de s’intéresser à eux et trouver leur passion, leur intérêt, ce qui les faisaient vibrer au plus profond de leur être.

Ce petit sapin avait été flatté, presque vénéré par les enfants et les adultes, tant qu’il était au plus beau de sa prestance, puis oublié dans un coin dès que sa beauté s’était fanée. Il avait joué le rôle que l’on attendait de lui, puis relégué dans l’oubli une fois le spectacle terminé.

La Noiraude n’aimait pas du tout la flatterie, qui pouvait faire plaisir, certes, si les mots venaient du cœur, mais cela la mettait bien souvent mal à l’aise, parce qu’elle-même ne savait ni flatter, ni admirer, juste aimer.. Les siens..

Pensant à tous ses proches, Satine espérait qu’elle rendait les autres heureux, tout ce qu’elle avait à leur offrir était son temps et sa présence, mais chacun était libre d’en profiter ou pas, jamais elle ne s’imposait, elle offrait à qui le désirait..

Lissant une mèche de ses longs cheveux noirs, désolée intérieurement pour ce petit sapin qui aurait dû être replanté plutôt que laissé à l’abandon, lui donnant à nouveau la possibilité de reprendre racine pour continuer de grandir et égayer la forêt de sa verte parure, la Bella resserra la couverture sur son enfant, pour le protéger du froid et lui transmettre sa chaleur corporelle.

Tout ce qu’elle espérait, c’était qu’une bonne âme ait l’idée de prendre ce petit sapin presque desséché pour lui rendre sa liberté en le remettant à nouveau dans son élément naturel, lui donnant une petite chance de revivre en prenant racine à nouveau.

Penchant la tête sur le côté, ce qui fit tomber une de ses mèches rebelles sur son visage de femme comblée par la vie, elle mordilla sa lippe inférieure, intriguée d’entendre la suite du récit.

Comment allait donc finir, celui qui avait été l’objet des tous les désirs, pour ensuite se voir oublier dans un coin sombre..
Domdom
Le conteur avait vite repris le cours de sa narration , obligé de forcer un peu sa voix , afin de couvrir le bruit du bois qui craque sous les flammes, ainsi que celui des allées et venues entre le cercle d’audition et la table où l'on continuait à servir le vin aux épices , qui réchauffait les corps tout aussi efficacement que le feu de joie .

Mains croisées dans le dos , le conteur marchait d’un pas mesuré , le long du premier rang de l’assemblée , martelant bien chaque mot important de sa voix chaude , musicale et portant loin :


Après quelques jours d’attente qui lui parurent une éternité, tellement il se sentait délaissé , le petit sapin fut déshabillé des beaux atours dont les humains l’avaient pourtant paré avec tant de joie et d’application , emmené dehors , puis abandonné au bord d’un petit chemin.

« Ainsi sont les hommes… » soupira le sapin , des larmes de givre lui perlant sur les aiguilles , les racines nues commençant à geler dans le froid glacial de cette nuit d’hiver.

Ces humains , égoistes et versatiles , prompts à se débarrasser de ce qui ne revêt plus d’utilité pour eux…. »



L'encapuché avait pu voir les expressions des visages changer au fur et à mesure que les gens prenaient conscience de la situation du petit sapin, maintenant complètement rejeté , une fois que les humains avaient assouvi leur besoin immédiat.
Une atmosphère de dépit, de tristesse et d'émotion semblait avoir soudain recouvert la petite place d'un voile aérien.

Domdom arrêta à nouveau son regard sur ses enfants, laissant un petit sourire se dessiner sur ses lèvres en voyant Katell, sa fillette de quatre ans, lui faire un petit signe triste de la main, certainement sensible à la destinée du petit sapin.
Il continuait son récit, se voulant imperturbable.

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Satineduval
Pfiou !! Ben, fallait pas être dépressif pour écouter l’histoire de ce pauvre sapin de Noël !!

Discrètement, Satine lança un regard autour d’elle pour voir si personne ne se levait pour aller se jeter dans les flammes du grand foyer festif..

Il semblait que personne ne bougeait en direction du feu et elle se sentit soulagée, jouer à la sauveuse ne lui déplaisait pas, mais là, elle tenait sa Plumette dans ses bras et n’aurait su trop quoi faire de sa précieuse fillette, la déposer sur le sol gelé n’était pas son désir du moment.

Ah..non..l’envie présente était de se rapprocher de la bonne chaleur du feu, car, malgré la couverture sur ses épaules, la Noiraude commençait à sentir le froid la pénétrer et songea que la puce devait aussi y être un peu sensible.

Se relevant lentement, Satine passa non loin de son compagnon, qui marchait de long en large, tenant son auditoire en haleine, s’approcha de lui alors qu’il faisait une petite pause pour reprendre sa respiration, lui caressa doucement la joue, avec tendresse.

Ces temps, Satine se posait beaucoup de questions..à savoir si son compagnon était aussi heureux qu’il le prétendait..Elle n’en était pas si convaincue, ils ne trouvaient plus guère le temps de passer des moments ensemble à la roulotte.

Leurs pas se perdaient dans la neige, prenant peu le chemin de leur petit nid d’amour, il y avait dans le cœur de Satine, comme une impression de perte de leur monde si chaleureux et si palpitant.

Le temps semblait suspendu et en attente..
Celui-ci les dévorait et les séparait souvent, trop pris chacun de leur côté pour s’offrir encore des instants de bonheur commun.

L’envie de le voir, d’être auprès de lui n’avait jamais cessé d’exister, cependant il lui semblait que leur petit monde disparaissait doucement, comme la vague qui se fond sur le sable, s’engloutissant dans celui-ci.

Satine espérait que tout ne soit que momentané, dû au tourbillon de la vie qui, en cette période pourtant de fêtes, la voyait un peu plus déprimée que de coutume, songeant aux personnes disparues, qui lui manquaient tant, elle qui pourtant ne vivait que très peu accrochée au passé.

Cela occasionnait chez elle des réactions peut-être étranges, un certain rejet de ceux qu’elle aimait, comme une tentation de se détacher pour ne pas souffrir de les voir disparaitre un jour.

Quittant de son doigt la joue de son amant, elle laissa son regard tendre et amoureux vagabonder sur le beau visage du conteur..Deos..qu’elle l’aimait cet homme..

Puis, pour ne pas le distraire de son récit, Satine se dirigea vers le foyer, d’un pas rapide, pour écouter avec attention la suite de l’histoire, réchauffant son corps et celui de leur enfant tout en espérant une chute de l’histoire un peu plus gaie que qu’elle ne se présentait à cet instant, le rejet du sapin par les humains, trop repliés sur eux-mêmes et leur petit bonheur personnel pour voir la souffrance des autres, égoïstes..

Ses yeux myosotis perdu dans les flammes rougeoyantes, la Noiraude plongea son nez fin dans le cou d’Eolia Luna, respirant son odeur de bébé, douce et réconfortante, décidée à donner à ceux qu’elle chérissait le meilleur d’elle-même, sa gaieté et ses rires, sa générosité, son temps et son attention, simplement offrir du plaisir aux siens et à ses proches, mais pour cela, il fallait qu’elle se retrouve, ces jours, il lui semblait qu’elle s’égarait dans une partie sombre d’elle-même.

Murmurant dans le petit cou fragile de l'enfant, Satine se sentait très émue..


Je l'aime ton papa, il me fait encore et toujours rêver, j'espère juste qu'il ressente la même chose pour moi..je vous aime tant..

Au bord de ses yeux myosotis, une larme de givre perlait gentiment, entre bonheur d'avoir une belle famille et tristesse qu'engendrait ce conte, personne ne méritait de finir seul dans un coin, relégué après avoir été admiré, puis oublié..

Satine se fit la promesse de toujours montrer son amour aux siens..Il n'y avait que cela de vrai dans la vie..
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