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Info:
Carnet de voyage et de vie de quelques amis.

[ RP ] Le Témoin d'une Belle Aventure..

Melyana
La Blondinette était allongée sur le ventre, ses boucles blondes quelque peu en fouillis, une mèche tombant sur son nez qu'elle chassait d'un petit souffle.
Elle regardait le livre aux pages vierges, un carnet de bord qu'il lui avait prit la lubie d'acheter sur le marché.. Elle voulait après tout les épisodes à rebondissement laisser traces de cette vie qui s'annonçait hors du commun..

Et plume levée, encrier emplit d'un liquide couleur soir de lune, elle ne savait pas par ou vraiment commencer, elle espérait juste que ce journal de bord serait tenu par chaque membres de la famille qu'ils avaient crées ensemble..

Un regard vers l’extérieur, de sa chambre elle pouvait avoir les relents de la Mer, les bruits du port, la cohue qui ne cessait d'aller à bon train, La Rochelle était animée, La Rochelle avait eu un gout d'inédit pour la jeune femme..

Plongeant à nouveau la plume sèche dans l'encrier, elle commença son écrit.




Cher Journal,

Oui du banal, mais je ne sais comment commencer si ce n'est pas ces mots là, un grand classique comme bon nombres qui commencent un journal de bord.

Là ou viendra se distiller et s'épancher nos cœurs, et toi témoin de notre vie et de ses péripéties.. Alors voilà je suis la première à faire le grand saut à ressentir le besoin de laisser un écrit de cette vie si singulière, je souhaites au fond que mes amis suivront le rythme et viendront aussi combler tes pages blanches de leurs écritures rondes.

Alors que te dire puisque je n'ai pas commencer par le début, simplement qu'autour de moi se forme un cocon emplit d'amour et d'amitié, de sécurité aussi par la petite tribu de joyeux lurons que nous sommes ensemble

La vie a bien changée depuis que j'ai quitté mes collines Helvètes, je suis devenue une femme qui ne fait pas toujours dans le légal, mais la joie est là, les moments uniques autour des feux de camps, et des camps de fortunes improvisés au clair de lune, oh je sais que l’hiver n'aura pas la même saveur qu'une nuit d'été mais je sais qu'ensemble on sera réchauffer nos cœurs.

La vie m'a apportée beaucoup de cadeaux parfois empoisonnés et à d'autre non, et ce jour je ne suis plus Demoiselle, cette vie m'a apportée le plus beau des cadeaux celui d'une épouse comblée, qui regarde dans la même direction que son époux, qui partage tout enfin sauf les chausses bien entendu avec ce dernier.

Ah oui autre point j'ai ouvert ce journal, car une histoire que j'ai toujours pas saisie à fait irrutpion aujourd'hui, une histoire de cadeaux alors voilà le miens pour mes amis, le cadeaux d'un jounal tenu ensemble, écrire à nos mains liées l'histoire de notre vie commune, ou s'égrennent les grains de sablier dans la joie et la simplicité.

J'arrête pour aujourd'hui sinon j'emplirais les pages à moi toute seule, je vais en laisser un peu pour mes précieux.

A bientôt.

Mély.


Elle sourit doucement soufflant quelque peu sur les pages pour sécher l'encre juste posée, puis le referma et lia le lien de cuir. Se levant elle remit en place ses cheveux, et sa tenue puis fila les retrouver en taverne avec son cadeau à elle sous le bras.
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Cassis



septembre 1461

La rousse tourangelle avait bien fait des pas jusqu’en Helvétie, s’était faite même racketée en cours de route, racheté les marchandises à son voleur puis…. Son caractère enflammé ne supportant pas trop ce genre de contrariétés, elle s’était arrangée pour que le bougre se fasse pincer et déculotter sur la route, ce qui fut apparemment aisé, un ami soldat en mal d’aventures avait convoqué quelques amis. En échange, il avait remis le slip du voleur à Cassis qui l’avait enfoui dans sa besace et aujourd’hui servait à essuyer les pattes d’Asperge.

D’Helvétie sur les chemins en lance formée unis comme les doigts de la main, les trois compagnons se laissèrent guider par leurs pas humant l’air par ci, traversant des lacs par là, prenant des chemins escarpés à la grande joie de son Danois, Asperge, la truffe collée au sol reniflant de magnifiques odeurs, pour lui uniquement, en laissant parfois quelques messages en levant la patte.

D’un ton autoritaire, Mely annonça son envie de visiter La Rochelle, la belle et la rebelle, comme toi lui avait-elle dit. Ce lieu te conviendra et puis c’est ici que mon loup et moi nous nous marierons.

Rennes en main, légers coups de talon à son cheval à moitié offusqué de ne pas faire pour une fois à sa tête, elle amena ses amis à la porte océane.
Maxime
Le livre simple mais pourtant important pour certains se trouvait dans ses mains. Il avait lut les précédents témoignages et avait sourit. A n'en pas douter, ce serait un superbe puits à souvenir dans quelques années. Il se trouvait dans l'auberge, le jour de leur départ. La charrette était chargée et attendait dans l'arrière cour, les bouteilles étaient rangées ainsi que toutes ses affaires. Il se rendit compte que si l'on volait sa charrette, il perdait tout... mais il s'en fichait, il devait écrire dans ce journal coûte que coûte!

Assis à une table isolée, il posa le journal sur la table, trempa sa plume et utilisa sa plus belle écriture de forgeron breton. Oui je l'accorde, elle n'est pas des plus magnifiques mais comme il le dit souvent, il n'est pas noble ce forgeron. Sa plume s'appocha à un centimètre de la page et stoppa sa course. De là, il relut encore une fois le paragraphe plus haut et s'en inspira pleinement.




Il parait que c'est à mon tour d'écrire... Il faut bien faire plaisir à Mely, cela la fera sourire quand elle me lira dans sa vieillesse. Mais il faut trouver un nom à ce journal, je ne m'adresse pas ordinairement aux livres. Je parlerais donc à cette vieille femme que sera Mely, celle qui lira ces lignes devant ses 14 enfants, 8 petits enfants et 15 chiens, ben oui Asperge aussi aura une famille! Bon repprennons:

Chère Mely,

Tu sais qui je suis, ce que je suis et j'espère que de là ou tu nous lis, nous sommes tous avec ta descendance et la famille de chien à écouter notre jeunesse. On va faire appel à ta mémoire et revenir au début.

Nous sommes à l'aube du commencement, enfin pour ma part. Ma vie à Rohan était morne et routinière, sur la fin même mes amis bretons en taverne n'arrivaient plus à me sortir de mon train train quotidien. Heureusement que je me suis décidé à voir de l'avant et regarder en dehors de l'horizon. Sans cela, je n'aurais jamais pris la route plus loin que Rieux et je ne serais jamais parvenu jusqu'à La Rochelle.

En seulement trois jours, je vous ai rencontré, toi, Gyl et bien sur Cassis. J'ai eut l'honneur d'être témoin de ton mariage et je vais bientôt prendre la route avec vous comme un vieil ami, comme un frère. En ce moment, Cassis a reçut ses vingt quatre cadeaux sous la forme d'autant de fleur différentes que d'heure dans une journée. Je doit surement être l'une des seules personnes à comprendre cette histoire de présents. Mais je jure à Mely, que Gyl viendra tôt ou tard à offrir autant d'objets. Cassis et moi le tannerons pour qu'il cède et qu'il cultive son amour comme il se doit, ou comme on croit qu'il le doit... ça dépend des points de vue.

Bref, le voyage s'annonce, le temps passe et bizarrement, je ressent comme un renouveau. La Breizh ne me manque pas, la mer n'est qu'une entité présente dans le paysage mais je ne lui doit rien. Les routes sont désormais mon avenir. J'ai assez hâte de voir ce que l'on va faire durant le voyage. Cassis parle de choses folles mais je doute que ce soit ce à quoi je me suis imaginé. Peut-on vraiment faire une course de charrette sur une route aussi étroite?

Voila la fin de l'épisode un, pour la suite inédite, on ne l'a pas encore écrite, il va falloir attendre! Patience!

Maxime


Il laissa l'encre sécher tandis qu'il se levait pour commander une choppe de bière. Le chouchen étant rangé dans son coffre, il s'en retournait donc sur les stocks de l'auberge et fut brutalement ramené à la réalité. Les fûts étaient encore vides...

Kiklan je vais te tuer pffff!
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Gyllaume
Le brun n'avait pas l'habitude d'écrire un journal, c'était plutôt le genre solitaire, et à conter oralement ses histoires. En taverne de préférence, autour d'une bonne bouteille.

Alors comment écrire sur ce journal ... petite réflexion du brun ...


En employant "Je"? Humm, pas l'habitude je vais pas pouvoir écrire ..
Je m'adresse à mes compagnons ? Nan, je les vois en taverne déjà, ils savent tout ...
Bof ... J'ai qu'à faire simple ... ouep comment ?


Enfin là il fallait qu'il se lance, il manquait plus que lui sur la première page ! Comme ses compagnons il commencera par le lieu, la date puis ... il verra ... juste décrire ses journées, allez ce sera un bon début.




La rochelle- Le 7 septembre

Une nuit, calme évidement avec sa louve. ! Quelques baisers dans le coup de sa blonde au matin puis chacun était parti faire ses affaires.
Le brun eu passé une bonne partie de sa journée à préparer un "plan anti-brigandage". Enfin deux plans. Il laissait le choix à ses compagnons de voir ce qu'ils préféraient, plus court mais plus ennuyant, ou plus long mais par deux. La lettre fut envoyée en trois exemplaires.
Puis alla à la mine mettre quelques écus de côté, pour ces prochains jours.

Surement en taverne tard dans la nuit avant de rejoindre sa femme et ses compagnons.

Oui c'est un peu court. J'essaierai de faire plus long ces prochains jours !

L'Amoroso





Le Brun avait passé plus de temps à réfléchir et à lire ses compagnons, qu'à écrire sur le coup. Il fera mieux la prochaine fois, question d'habitude surement !




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Maxime
Ils étaient partis, sur la route, vers leur avenir. Maxime rayonnait mais dans la nuit cela ne se voyait pas. Ils s'étaient arrêtés, une petite pause chouchen. Les charrettes avaient été arrêtées et les pains et les viandes sorties. Lui, ne se souciait que du bien être de Cassis et surtout, des regards inquisiteurs que lui portaient Mely. C'est donc, après le repas, qu'il réserva le manuscrit pour y apposer sa plume. Même s'il n'y avait que deux jours qui séparaient les précédentes pages, il voulait absolument y laisser ces lignes. Adossé à une des roues de la charrette, il leva les yeux au ciel quelques temps pour trouver l'inspiration puis se mit à écrire.




Mely du futur,

Tu comprendras plus tard! Les étoiles sont merveilleuses la nuit, surtout lorsqu'on est deux à les regarder. Niort avait ses tavernes mais chose originale pour un breton, j'avais hâte de les quitter pour pouvoir être aux cotés d'une personne au tempérament parfois aussi enflammé que sa crinière de cheveux et aux yeux de cendre lorsque le brasier vient d'expirer son dernier souffle.

La farandole de cadeaux continue puisque j'ai eut droit à ton collier et à une très jolie boite de la part de Cassis. Je te laisse découvrir ce qu'elle contenait. J'espère que Gyl t'as au moins fait un présent aujourd'hui... il est retard sur ses vingt-quatre par jour! Il n'y a qu'Asperge qui n'en reçoit pas, je suis même obligé de réduire sa ration de viande puisqu'on m’accuse injustement de trop le gâter. Pauvre bête!

Je finit ces courtes lignes pour dire qu'il me tarde de revenir en Breizh. A la fois pour forger l'épée mythique d'une rousse mais aussi pour préparer ton cadeau de mariage. Et oui! Je me suis rendu compte que je ne t'avais rien offert pour te souhaiter une vie bien remplie auprès de ton loup. Il faut que je répare ça hein!

Gyl, si tu lis ces lignes, tu es en retard sur la liste de tes cadeaux!!

Maxime


Ceci fait, Maxime se releva et frotta son dos douloureux, ce n'était pas un bon endroit ou s’asseoir, il s'en souviendrais la prochaine fois. Il glissa le livre dans la besace de Mely, à sa place, puis partit rejoindre les autres dans les buissons...
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Melyana
Niort... Et une nuit en Or plus tard..

L'aube était venue surprendre les amants époux par un soleil malicieux et encore chaud en cette fin d'été, ils s'aimaient et chaque jour qui passait était juste une merveille qui comblait la Blondinette.. Et au clair du jour elle le regardait endormi paisible, hier soir et cette nuit avait été comme à leurs premières heures, insatiable l'un de l'autre, cette envie d'être toujours à deux, de se toucher, de s'aimer...

Se levant doucement et avec discrétion, elle scruta le campement un peu plus éloigné que le buisson qui les avait abrité à la nuit, un bruit d'eau clair courant sur des roches attira son oreille, et enfilant un drap autour de son corps, drap que l'on taira volé à l'auberge elle se dirigea vers la source d'eau, s'y plongea elle sentit son corps s'éveiller, et que la journée pouvait commencer.. Sortant de l'eau, essorant ses longues boucles blondes, elle enroula à nouveau le drap autour d'elle et rejoignit la couche de son Loup se glissant à ses côtés, prenant le livre qui était revenue près d'elle sans qu'elle ne sache comment si ce n'est les quelques marques de baves présentent sur la couverture, l'ouvrant les yeux brillants comme une enfant, elle parcourut les messages de ses amis, des secrets se faisaient à l'abris des regard et du campement..


Un pincement au cœur de voir que sa fidèle a qui elle n'a jamais rien cachée, lui cachait probablement beaucoup de chose.. Elle se sentait mal à l'aise de cela .. Elle se sentait quelque part exclue de la vie de sa Rousse.. Premier éclat dans leur vie de famille... Mais la Blondinette ne s'attarderait pas plus elle n'avait pas le droit de toute les façons de dire quelque chose.. Prenant sa plume et son encre elle commença l'écriture..




Bonjour Cher Journal,

Petite humeur du matin, malgré une nuit sous les étoiles magnifiques blottie dans les bras de l'homme qui fait tant battre mon cœur..

Amoureuse oui je le suis, je le dis partout, je l'écris partout, Gyl m'a bel et bien prit le cœur et il ne bat désormais plus que pour lui..

Mais ce jour mon humeur est changeante, je passe de l'euphorie d'un amour si passionné qu'il me semble parfois irréel, à la tristesse que ma Fidèle me cache des choses.. Oui elle ne me dit pas tout notamment pour Maxime elle sait pourtant que je la connais et que je vois bien qu'elle a changée dans ses humeurs, façon d'être.. Mais bon je ne dois pas mériter d'être dans la confidence, alors je ne chercherais pas plus j'attendrais en m'occupant à repriser les braies de mon Gygy.

Voilà pour aujourd'hui, je sais je suis pas gaie mais cela arrive à tous d'avoir ses moments de bouderies cela passera, d'autres jours arrivent.

Mély.



Elle posa sa plume, puis posa le livre sur sa besace, se redressant pour enfiler des vêtements plus confortable et natter ses cheveux, il était temps de s'occuper à dresser le plan de la nuit.
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Cassis
Départ de Niort – le temps du secret

Poussant les branches pour sortir de sa cachette, la rousse saisit discrètement le livre posé aux pieds de Mely. Ses mains expertes avaient toujours la magie de l’habilité, les doigts vifs et rapides crochant les objets, les faisant remonter jusqu’à elle par derrière. Telle une ombre elle retourna dans sa planque feuillue, s’assit en tailleur et sortit sa plume et le petit encrier de sa besace remplie d’objets inutiles qu’elle devait à chaque fois la retourner en faisant une prière à St-Antoine. Elle avait envie de rire de la farce qu’ils préparaient à leurs amis et en même temps, à force de se taire et de répondre de travers, elle se sentait malheureuse.




Ah ma Mely quand tu liras ces lignes, tes cheveux seront blancs mais tes yeux auront toujours le même éclat vivace. Si tu savais combien il est difficile de tenir un secret qu’on a envie de partager avec son amie. Tes regards de travers, tes lèvres pincées, ton silence boudeur en disent long sur tes pensées profondes et ta curiosité déçue. Nous rirons encore de ces instants bien plus tard, mais pour l’instant j’avoue ne pas en mener large.

Mille fois je t’ai envoyé Asperge te faire ses salutations, mille fois il est revenu la queue basse dire : salut je passe je vais courir la gueuse. Tu le sais je n’ai aucune autorité sur ce cabot je ne le cherche pas d'ailleurs ne supportant moi-même pas les ordres, la morale…. Mais tout de même imagine qu’il nous ramène une « Paulette »…. Ah mely quel mélo.


La rousse interrompit d’un coup son écriture, elle venait d’entendre un léger bruit. Elle cessa de respirer, son cœur cognait si fort qu’elle avait l’impression qu’il allait sortir de son corps.
Gyllaume
~~Le Poitou, on y prend gout !~~

Alors que la petite équipe faisait une halte au bord de la route, s’interrogeant sur ce que pouvait contenir ces petites fioles, et la signification de ces noms étranges "barbacus " "Cassius" ... gyllaume s'installa quelques instants à l'écart attrapant le carnet toujours dans les affaires de sa blonde pour y conter sa journée.





Le 10,

La nuit fut belle, calme, jusqu’au petit matin lorsque cassis nous réveilla. Mince alors ! J’étais bien avec ma blonde « Allez debout, on a besoin de nous ! » nous cria Cassis.
Je n’eue donc pas l’occasion de profiter encore du corps rafraichi de ma femme après sa baignade matinale.

On soulagea alors, non sans insister les deux malheureux voyageurs qui passaient par là. Six potions et quelques pétales de fleurs … le voilà médecin maintenant ! Parfait ils cherchent des brigands !

Ni une ni deux la compagnie déposa les affaires dans les charrettes, direction on ne sait où avec la rousse ! Vraiment elle nous cache plein de choses …
Un peu d’exercice, de l’amour, un beau voyage ; mais pas de taverne, c’est encore un coup de la rousse ! Va falloir que Max s’en occupe .

J'ai aussi tenté aujourd'hui de démontrer par un exemple des plus réaliste ma théorie sur la façon d'éviter des brigands. J'espère bien que personne ne trouvera à redire sur cet exemple !

Oui je mélange un peu les genres. Il faudra surement que ma louve m’apprenne à écrire comme il faut sur ce journal. C’est du n’importe quoi ce que j’écris. D’ailleurs je vais m’arrêter là pour ce soir, et retrouver ma blonde, déposer quelques baisers dans son cou, mes mains …

Oui j'adore ma femme !

L’amoros
o


Il rangea soigneusement le petit carnet puis repris sa place en allant de sa petite suggestion à Cassis "Et si ton chien goutait à un de ces bidules ? " ...
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Cassis
Les sentiers battus

Tapie dans son fourré parfaitement camouflée avec quelques branches sur la tête avec ses cheveux couleur automne, on ne la voyait pas. Elle avait bien senti des vibrations de pas malgré ses nouvelles bottes aux pieds.

Imitant parfaitement le cri du merle, ils sortirent tous en même temps de leur fourré sautant sur les malheureux, les dépouillant ne leur laissant que leurs habits et leurs yeux pour pleurer sur leur sottise de se balader imprudemment.




Déçue, elle était déçue…. Une vingtaine de piécettes, juste pour le service du personnel et des fioles dont une l’attira par son nom. Cassius héhé, cette potion avait dû être faite pour elle. Elle retira le bouchon, renifla eut un hoquet de dégoût. Elle donnerait ça au prochain hospice. Malgré son âme canaille, son cœur était bon, elle se tapa presque sur l’épaule émue par sa si grande générosité.


Si ton chien goûtait à un de ces bidules ?

Ca va pas ou bien ? Tu veux qu’il ait une haleine de hyène et qu’on se fasse repérer ?

Pour la première fois de sa vie, elle attacha son chien, alla s’asseoir dans un coin, testa les potions en versant une goutte sur les fleurs, peut-être se faneraient-elles. En attendant, elle étudia les théories d’esquives ... relut les explications, tourna sa feuille à l’envers dans l’espoir d’y voir plus clair, soupira et fourgua les feuilles à Maxime …

T’en penses quoi lui demanda-t-elle sans avouer qu’elle n’avait rien capté.
Maxime
Cela avait été épique! Ils avaient bondis hors des buissons, les mariés d'un coté, la rousse et lui de l'autre. En deux temps et trois mouvements, Asperge avait terrifié les pauvres ères puis les quatre acolytes les avaient assommés et dépouillés. Lui souriait, la vie n'était jamais faite de bonnes âmes, il en fallait forcément de mauvaises pour équilibrer le tout!

Une fois hors d'atteinte d'une représailles quelconque, et encore, les deux voyageurs ne se réveilleraient pas avant l'aube, ils avaient fait les comptes et partagé le butin. Cassis était déçue, il le voyait bien à sa moue et à son sourire différent. Il avait tenté de la faire rire en goûtant une goutte d'une des potions et en mimant le résultat miraculeux.


Asperge pourrait tout aussi bien se transformer en prédateur, une bête sanguinaire qui effrayerais tout le monde sauf nous qu'il connaîtrait...

Il se voyait déjà en taverne, la bête aux pieds à mâchouiller gentiment sa botte et tous les autres clients tassés dans le plus petit coin du bâtiment... Mais Cassis étudiait la route et la méthode de Gyl... Elle étudiait si précisément, qu'elle tournait chaque minute la feuille. A n'en pas douter, elle saurait par cœur les coins de la feuille mais pour ce qui était de la route... Soudain, il se vit remettre les papiers, et on lui posa une question anodine mais qui avait son poids...

Moi, j'en pense que c'est asperge qui conduira notre charrette ce soir, il suivra Mely et Gyl c'est tout...
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Melyana
Une Blonde sur un Mur.. Qui débarque à Saumur..

Des remparts et une paire de jambes qui batifolent avec le vide, la Blondinette est pensive et son regard fixe un point à l'horizon.. L'Ouest pour une fille de l'Est.. Destination pour une des canailles de la Bande, une destination au gout de mystère bien entretenu par sa Rousse Tourangelle et le Brun Breton..Elle n'avait pas lâchée le morceau face à la brume qui les entouraient tout deux.. Elle avait bien surprit quelques chuchotis au clair de lune et une intimité étrange entre les deux mais elle n'avait pas pu comprendre ce qui se tramait...

Prenant son livre à souvenir, un temple qui garderait les choses les plus précieuses qu'elle prendrait plaisir à relire au crépuscule de sa vie, et le parcourut, un sourire naquit sur ses lèvres en lisant les mots de Max et Cassis, mais aussi de son Brun.. Petite pensée qui s'envole pour son homme, celui qui lui avait passé la bague au doigts, petit anneau brillant signe d'éternité pour deux cœurs épris l'un de l'autre..

Prenant sa plume et son encrier elle se mit à écrire..





Bonjour Journal,

Je suis d'humeur plus joviale en ce jour, le soleil brille encore que ce soit dans ce ciel au couleur d'un bleu encore pur ou dans mon cœur..

Je suis toujours une femme comblée, amoureuse chaque jour un peu plus de mon Loup Brun, et toujours aussi fan de ma Rousse cachottière.. J'ai pris la décision de ne plus l'embêter avec cela, je me dis que si je ne fais plus rien la surprise sera probablement la plus belle.. Bonnes résolutions que voilà tu me diras!!

Sinon hé bien on a pas récolté grand chose, mais je ne perds pas l'espoir qu'un jour l'aide porter nous sera récompensé par une Bénédiction de Deos..

Voila pour moi ce jour.. Ah si un petit mot pour les yeux qui parcourront ce journal, ceux de mes chers amis et de mon tendre amour..

Je vous aimes tout les trois.. Et sans vous je sais que la vie n'aurait vraiment pas cette saveur unique.. Et je sais que sans vous je serais probablement encore coincée dans ma Montagne à regarder l'Horizon à me dire et demain .... Tout en soupirant longuement..

Un petit mot pour ma Rousse chérie.. Quoiqu'il peut se passer tu es dans mon cœur, et tu resteras toujours mon âme sœur amicale, mon double au féminin.. Ma Fidèle et Complice aux yeux gris d'un soir d'orage.

Un petit mot pour mon Brun.. Chaque jour je me dis que la chance a été avec moi en venant vivre à Sion, car cela m'a permit de rencontrer l'homme qui vieillira à mes côtés..

Et un mot pour Max, toi je t'ai à l’œil fait du mal à ma Rousse et couic !!

Voila pour tout ce que j'ai à dire, et défense de dire que je deviens une Guimauve au cœur mou!

Mély.



Elle referma le livre, nouant le petit lien de cuir, un sourire satisfait sur les lèvres, et descendit de son perchoir, il était temps de retrouver la taverne et de retrouver ses complices de mauvais coups.. Ou coups foireux comme on veut...
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Maxime
Un forgeron à Saumur... ben ça reste un forgeron!

Lui avait préféré la soirée pour écrire. Il avait trouvé un bâtiment à toit plat, une trouvaille! Il s'était débrouillé pour y grimper monnayant une bouteille de vin achetée à la taverne. C'est que les gens d'ici n'aiment pas trop le chouchen... Ainsi, il se trouvait assis en tailleur à regarder en contre bas les villageois vaquer à leurs occupations. De son perchoir, il put voir Mely entrer dans une des tavernes. Un sourire éclaira son visage à sa pensée, elle pouvait le surveiller, lui assigner des gardes ou même faire parler Asperge, elle ne saurait rien de son cadeau avant le jour J et l'heure H.

Il prit tout le nécessaire, encre, plume et tout le toutim et entama sa lecture habituelle avant de rédiger ses lignes.




Noz vat future Mely,

Comme tu dois t'en souvenir, l'aide que nous avons apporté à ces deux jeunes gens, s'est révélé assez peu rentable. Cinq ou six fioles de potions et une vingtaine d'écus aussitôt investit en amitié sous forme de bière. J'y vois là un signe du Grand Maître Du Chouchen, il est certainement en colère que ces fioles ne contiennent pas le précieux liquide ambré... C'est ainsi que je les ais vendu, ils aiment bien les potions ici on dirait! Du coup, me voila medecin, au même titre que vous, j'en garde quelques unes pour la Breizh.

J'ai lut ton message, sache que tu me fais rire à surveiller nos faits et gestes. Attention à ton coeur tout de même lorsque nous t'offrirons ton cadeau. Mais l'heure n'est pas à cela pour le moment, je vais me mettre devant le four pour faire tu sais quoi. Et oui, il n'y a pas que toi à qui on cache une surprise, j'espère que cela fera plaisir à ma rousse...
Dans tous les cas, on verra bientôt le premier chien à savoir conduire une charrette, j'y met tout mon espoir! Un jour Asperge prendra les rennes et ne foncera plus dans un arbre...

A mon tour de passer un message,

Gyl que fais-tu? Je ne t'ai pas vu de la journée, tu as peur qu'on te réclame tes 22 autres cadeaux? Tu sais l'amour ça se cultive hé hé!

A Mely, ménage toi, cherches autant que tu veux, tu ne découvrira ton cadeau qu'au moment voulut.

Et enfin à toi, ma rousse. Toi qui fais battre mon coeur, je t'aime et je t'aimerais. Les voyages de nuit prennent tout leur sens lorsqu'on regarde les astres main dans la main, allongés dans le nid de couverture à l'arrière de la charrette... Je finit par te dire: Da Garan.

Maxime


La plume s'était arrêtée, l'encre séchée et le livre fermé par sa ceinture de cuir. Il descendit du toit le livre sous le bras et rejoignit son amour aperçut juste avant dans la rue...
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Melyana
Le silence a le poids des larmes..

La Blondinette avait vécue la soirée en solitaire, elle avait sentie en son être que un quelque chose n'allait pas et n'imbriquait pas ce soir.. Était-ce le vide autour d'elle, le froid plus piquant d'une nuit de fin d'été?!? Ou était-ce simplement que la Blonde parfois avait du mal à comprendre les non-réponses de son Loup..

Elle avait comprit au fil des jours, ce qu'était la douleur d'un attachement trop grand à une personne.. Elle se posait parfois la question si elle ne devait pas apprendre la distance... Elle se disait par là qu'elle le perdrait.. Et au final elle avait l'esprit embrumée et une larme d'émotion et de fatigue mêlée venait se perdre sur l'arrondis de sa joue..

Elle était Louve au fond, elle savait qu'elle avait la force parfois de se tenir écartée de la meute, elle avait connue la solitude d'une colline, et elle s'en était accommodée, peut-être devait-elle reprendre ce mode de vie, parfois faire le vide, prier ses chers disparus, se replonger dans ses souvenirs...

Prenant le temple de leurs souvenirs, elle caressa un instant la couverture, avait-elle l'envie d'écrire ce soir.. Après deux appels à son Loup sans réponse, elle se demandait si elle devait ce soir laisser libre court à ses sentiments profonds, à ce elle que personne ne connaissait reprendre le dessus.. Elle se faisait même peur à cet instant mais la peur de la souffrance parfois pouvait lui faire prendre des décisions irraisonnables..

Elle ouvrit le précieux, le parcourant des yeux, une nouvelle larme s'écrasa sur le papier fin, émotive et fatiguée et certainement pas enceinte et ce mot commençait même à lui faire monter la moutarde au nez.. Elle n'avait pas l'envie de vivre accrochée à un enfant, à savoir qu'elle ne sera plus la seule...Elle prit sa plume et son encrier..




Bonsoir Journal,

Je glisse juste ce texte si évocateur qui laissera probablement un mystère aux yeux qui le parcourront....

Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.

Tout l’hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé.

J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.

Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C’était hier l’été ; voici l’automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.*

Mély..



Elle referma le livre, sa main se posant à plat dessus, la Mély inconnue de tous était là, avec ses peurs.. ses doutes.. et un passé à demi-mot dévoilé à son époux..



c.Baudelaire.

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Maxime
Quand on arrive presque en ville...


Il se sentait mal... très mal. La soirée s'était mal finie et il s'en voulait. Parfois il ne mesurait pas le poids de ses propos. Il était cette fois, perché dans un arbre. Et oui, il aime varier les cachettes et puis, personne n'irait trouver un breton dans un arbre sans rien à boire ou manger.

Se débrouillant pour caler l'encre contre la base du tronc, il avait posé sa cheville gauche sur sa jambe droite en une esquisse de plateau afin d'y poser le précieux manuscrit. Un instant pensif, il se prit à regarder les frondaisons vertes tirant sur le brun en ce début d'automne. Bientôt, le chêne serait nu et entamerait son long sommeil hivernal.





Ma chère Mely futuriste, et à Gyl qui lira ces mots par la suite,

Ce n'est pas encore le moment, je suis quelqu'un de direct et je préfère m'expliquer en face mais je suis mal. Je sais que nous plaisantons parfois ensembles et parfois, j'oublie que nos mots peuvent directement toucher le cœur de certains alors que cela ne fait ni chaud ni froid à d'autres. Juste pour vous dire à tous les deux, qu'on s'en veux avec Cassis.

Dans tous les cas, Vannes n'est plus loin et je pourrais vous servir de guide pour visiter la Breizh. Je vous préviens tout de suite, il va falloir vous habituer à la culture, chez les bretons on se fait un devoir de bien accueillir les nouveaux! J'espère que l'on sera tout autant lié par l'amitié après notre passage sur cette terre de légende. Pour le moment, l'heure est aux réflexions et aux remises en question. L'avenir ne sera j'en suis sur que plus fou et encore plus meilleur.

Voila, j'en ai finit, ce n'est pas grand chose mais il fallait que j'écrive, c'est fou comme cela peu apaiser... N'oubliez pas, ici on dit: Irmat!

Maxime


Remballant assez vite tout le matériel, sentant quelques courbatures dans ses jambes et les gouttes commençant à tomber, il sauta souplement au sol. Le brun rejoignit leur charrette et chercha une toile huilée supposée imperméable afin de protéger leurs affaires de la pluie.
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Melyana
Il Pleut sur Utopie.....

Un tour du campement, un nœud et toujours des questions, une Blondinette aux cheveux défaits par une nuit sans sommeil, son Loup était en balade et elle était seule à compter les étoiles... Cette nuit là elle avait eu froid, pas que sur la peau mais dans son cœur.. Et ce jour là autour du feu ses amis lui avait fait part que des mots qui avait pu le blesser avait été dit.. Elle n'en voulait à personne au fond.. Alors elle avait à son tour quittée le feu, voulant être seule, voulant reprend ses esprits..

Et perdue dans ses songes elle se demandait si elle devait en payer le prix? Si elle devait accepter de se sentir rejetée parce que l'esprit n'est pas clair? Elle se demandait si c'était aussi cela le mariage? Elle avait toute ces questions dans la tête, elle se souvenait juste de ce qu'elle avait entendu parler en ce qui concerne le mariage.. Tout se dire.. S'affronter même sur les sujets épineux.. Ne rien se cacher et discuter pour ne pas qu'un orage s’effondre sur une vie paisible et transforme le rêve en cauchemars...


La pluie était venue égrener sa journée, pluie qui transperce les vêtements et vient faire frisonner le corps..Elle avait prit abris au creux d'une roche, petite grotte protectrice, regard fixe dans le vide, rédiger le temple aux souvenirs...

Ce soir elle n'écrira pas.. Ce soir la Blonde laissera juste sa main courir sur le cuir.. Ce soir la Blonde pleure sur l'Utopie de sa vie...

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