Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Etape du Maine, ou quand la troupe s'arręte enfin.

Enored
RP ouvert à tous, nous sommes ici pour rencontrer des gens, une seule règle, rester cohérent.


Elles étaient loin les Flandres, si loin ... Etrangement, cette pensée habitait la pirate, alors qu'au petit matin ils avaient franchit les frontières d'un nouveau duché. Cette fois, pas de laisser passer, pas d'obligation de partir au plus vite. Ils avaient enfin le temps, le temps de s'arrêter, de prendre un peu de repos. Bien sûr il ne fallait pas trop tarder mais ... elle chassa le mais d'un geste et arrêta son cheval. Le jour se levait, et devant eux un choix à faire : se noyer à la foule d'une ville ou prendre du repos en forêt. Du repos en forêt ... à deux voire trois c'était faisable oui mais avec des enfants ... Les petits étaient déboussolés, les grands épuisés, les chevaux fourbus. Depuis plusieurs jours, la rouquine sentait des crampes envahir ses muscles de plus en plus fréquemment.

Elle poussa un soupire et sans un mot pour le reste de la troupe prit la direction de Mayenne. Mayenne ... ce nom lui disait quelque chose ... bien sur, la lettre du Prévôt, sa ville d'adoption qu'elle avait dit dame ... hum encore un nom oublié. Décidément ce n'était pas son fort retenir les noms.

Les gardes ne firent pas d'histoire quand ils passèrent les remparts, pas de laisser passer à donner, pas de rappel comme quoi ils devaient partir au plus vite. Ils étaient tranquilles enfin. Pourtant l'esprit de la pirate n'était pas en paix. D'abord parce que la mer lui manquait, elle était beaucoup trop loin à son gout, dans l'air elle ne sentait plus les effluves marins. Ensuite, parce qu'elle savait "qu'ils" étaient à leurs trousses et que cela rendait leur aventure périlleuse...

La rouquine demanda le nom d'une auberge correcte aux gardes, qui en indiquèrent plusieurs. Des piliers de comptoir surement ... Elle sourit et les remercia. Rapidement, ils trouvèrent la première auberge citée. La jeune femme descendit de cheval et confia les rennes à son compagnon lui demandant d'attendre. Elle poussa la porte, rapide coup d'oeil à l'intérieur, tout semblait propre. Quelques clients attablés. Parfait. Ici, ils seraient de simples voyageurs de passage le temps de se reposer d'une route éreintante. De quoi passer incognito si elle arrivait à décider le tavernier de bien faire comprendre à leurs poursuivants qu'il ne les avait jamais vu.

Enored revint vers 'sa' petite troupe et lança.


On s'arrête ici. En espérant qu'ils aient de quoi nous loger tous...
_________________
--Caddwallon


L'Ecossais avait attaché son cheval au chariot de Renoan pour prendre le relais de P'tit Louis qui était épuisé par leurs longues nuits de route. Le jeune homme prenait leur fuite comme une aventure, mais il était à peine sortit de l'enfance, et avait besoin se repos.

Aux côtés de Caddwallon, la petite Edonice somnolait. Il avait passé un bras autour des épaules de l'enfant. Il l'aimait comme sa propre fille, leur voyage les avait un peu plus rapprochés. C'est avec soulagement que l'Ecossais avait vu le jour se lever. Son dos était douloureux. Il lui fallait rester concentré sur sa route pour ne pas faire verser sa précieuse cargaison.

Il rêvait d'une pause, d'un bon lit dans une auberge ... mais il commençait à connaître la pirate et savait qu'elle préférait l'abri de la forêt à la foule de villes. Il fit la moue quand elle s'arrêta, priant silencieusement pour qu'elle aille vers la ville qui se présentait à eux. Il se voyait déjà à nouveau dormir de façon inconfortable à l'orée d'un bois, parce qu'il fallait aller vite, qu'ils n'avaient pas le droit de rester ... D'ailleurs il ne savait même pas ce qu'il en était de ce nouveau duché. Combien de temps pourraient ils être là ? Il n'en avait aucune idée.

C'est un soupire de soulagement qui s'échappa des poumons de l'Ecossais quand la furie rousse prit la route de la ville. Elle salua simplement les douaniers.


Pas de laisser passer cette fois petite Edonice peut être que nous avoir le temps de s'arrêter un peu et s'occuper mieux de ta maman.

Le convois se remit en route pour s'arrêter devant une auberge. L'Ecossais fut étonné quand la pirate descendit de cheval en confiant les rennes à son compagnon. Sa méfiance l'intriguait. Elle ne faisait confiance à rien ni à personne ou presque.

On s'arrête ici. En espérant qu'ils aient de quoi nous loger tous...

Phrase qui plut à Caddwallon autant qu'elle le contrariait. Seraient-ils de trop ? La mine sombre, il descendit de la charrette et aida Edonice à faire de même. Alors que Blandine s'occupait de Cassandre, il déchargea leurs bagages et reveilla P'tit Louis. Avec le jeune homme, ils se dirigèrent vers la grange qui jouxtait la taverne pour que les chevaux puissent eux aussi prendre le repos qu'ils méritaient amplement.

Une fois leur tâche accomplie, Caddwallon rejoignit Edonice, Cassandre et Blandine laissant P'tit Louis aider son père.


Nous entrer pour voir si il y avoir assez de chambres ?

________________
Edonice
Edonice n'en pouvait plus.

Sa vie n'avait été qu'une suite d'épreuves et jamais elle n'aurait cru qu'être Porte-parole des Flandres serait pour elle le moment le plus calme de sa courte vie. Depuis qu'ils avaient fuit Dunkerque et les méchants, l'enfant espérait chaque jour le retour de sa mère. Cassandre était bien là, avec eux, mais la jeune femme n'était plus qu'une enveloppe vide. Celle qui avait été la Duchesse de Guyenne n'était plus qu'un corps sans vie.

L'enfant qui avait toujours été enjouée malgrè les évènements, était pour une fois taciturne et ne parlait presque plus. Sans l'Ecossais qui veillait sur elle comme un père, Edonice serait surement devenue aussi folle que sa mère.

Ils entraient dans une nouvelle ville et la petite fille songeait avec nostalgie qu'aujourd'hui elle venait d'avoir 9 ans et que sa mère ne le savait même pas, perdue dans son monde.

La charette s'arrêta, et Edonice sortit de sa triste rêverie.


Nous entrer pour voir si il y avoir assez de chambres ?

La petite fille sourit mélancoliquement à l'Ecossais :

"Nous entrons pour voir s'il y a assez de chambres ?"

Depuis combien de jours, de semaines, ne l'avait-elle pas repris pour continuer son apprentissage de la langue ? Edonice ne savait plus mais elle comprenait qu'elle devait réagir si elle devait survivre.

Elle glissa sa petite main dans celle de l'homme et le tira légèrement en avant :

"Entrons et voyons un peu c'qu'on nous réserve ici."

Edonice tira encore sur le bras de Caddwallon comme elle poussait la porte de l'auberge demandant spontanément :

"Combien d'chambres d'libres vous avez ?"
_________________
Cajoline22
L’aube pointait à l’horizon, les premiers rayons du soleil éclairent d’une lumière rasante la campagne et la ville de Mayenne qui se dressait devant eux. Ils avaient prit la direction de la ville, cette fois ci. Ils pourraient se reposer dans un lit, prendre un bain chaud. Ils en avaient tous besoin et cela les changerait des campements en pleine nature. Pas que cela la dérangeait tellement, elle avait déjà vécu ça : la fuite, les nuits à la belle étoile… mais un peu de confort, elle n’était pas contre.

Les remparts de la ville furent passés pour une fois sans aucun souci.

Une taverne.

Un arrêt, un rapide coup d’œil de la guerrière à l’intérieur, qui avait prit naturellement la tête de leur groupe hétéroclite depuis le départ de dunkerque. Cela lui semblait logique, on sentait chez Enored l’habitude de commander et maintenant qu’elle la connaissait mieux, elle savait pourquoi.

On s'arrête ici. En espérant qu'ils aient de quoi nous loger tous...


C’était fait, elle avait décidé, cette taverne les accueillerait au moins pour cette nuit…enfin ce jour…au final elle ne savait plus. Complètement décalés, ils étaient complètement décalés à force de dormir le jour et de voyager la nuit.

Les chevaux, les charrettes furent emmenés vers la grange par les hommes.

Les enfants près d’elle, elle regardait fixement la taverne, sans doute donnait-elle l’impression de dormir debout. Mais elle ne dormait pas, c’était plutôt un flot de pensées, de sentiments qui s’agitaient en elle….
Elle n’avait pas envie, non à l’instant, elle n’avait pas envie de se retrouver dans cette taverne, de s’occuper des enfants, d’être avec l’homme qu’elle aime, d’être avec toutes ses personnes…elle avait qu’une envie celle de se retrouver un peu seule. La solitude, elle avait en avait besoin, viscéralement besoin. Elle les aimait tous, chacun d’une manière différente, mais là elle n’en pouvait plus, sans doute à cause de la fatigue.
Elle aimait de temps à autre un peu de solitude, cela lui venait de son enfance durant laquelle elle avait été élevée seule. Installée à Dunkerque, elle avait vécue seule, et même lorsqu’elle avait emménagé avec Renoan et les enfants, elle avait réussi de temps en temps à se préserver des moments de solitude comme lorsqu’elle travaillait au champ, à la boulangerie... Mais depuis qu’ils étaient partis, elle n’avait jamais pu s’octroyer ce luxe d’un petit moment de tranquillité.
Comprendraient-ils si elle les laissait là devant cette taverne pour partir errer dans les rues de la ville ?


Nous entrer pour voir si il y avoir assez de chambres ?

Même si elle ne lui était pas adressée directement, la phrase de Caddwallon la tira de ses pensées. Les enfants d’abord, elle verrait ensuite.
Elle esquissa un sourire lorsqu’elle entendit Edonice le reprendre, la petite lui manquait. Elle la regarda entrer dans la taverne main dans la main avec Caddwallon, et ce sentiment bizarre qu’elle éprouvait la repris encore une fois : Edonice lui manquait, elle était là, mais elle lui manquait, fallait dire que Caddwallon veillait sur elle et sur Cassandre, qu’elle-même s’occupait des enfants, ce qui ne laissait guère de temps.

Barthélémy et Bartholomé s'agitaient un peu tirant sur ses mains.


Restez tranquille encore un peu les enfants. Caddwallon et Edonice sont partis voir si on peu dormir ici.

Elle serra les petites mains des enfants en leur souriant, restait plus qu’à attendre de savoir s’ils avaient au moins cinq chambres.
_________________
Enored
Soupire de soulagement quand l'Ecossais décide d'aller voir s'il y avait de quoi dormir. Sourire quand la petite Rastignac le reprend et le tire vers la taverne.

Dormir, sur que son corps en avait besoin, mais son esprit réclamait autre chose. Elle avait vu le regard de l'Ecossais quand elle avait douté de la capacité de la taverne à les accueillir tous. La pirate se sentait perdue au milieu de cette foule. Elle détestait les villes grouillantes de monde, se sentait agressée à chaque fois que quelqu'un la frôlait. Elle retenait difficilement les coups qu'elle avait envie de donner. Et la mer ... elle était si loin la mer ... trop loin. Pensée nostalgique de ses années de piraterie, quand elle était le Capitaine O'Caellaigh. Soupire. Il ne fallait pas se leurrer, tout cela lui manquait et de plus en plus cruellement. Elle prit les rennes de son cheval des mains d'Henri et le mena vers l'écurie. Elle entreprit de défaire la scelle et de le brosser avec de la paille fraiche. Non loin d'elle, Renoan et son fils aîné s'occupaient des chariots. Ils discutaient entre eux, un échange banal d'un père avec son fils.

Haussement d'épaule alors qu'elle continuait à brosser la robe noire de son cheval devenue grise avec la poussière de la route. Bientôt elle aurait fini, allait se retrouver dans une taverne grouillante de monde et ... non c'était hors de question. Les autres avaient qu'à se débrouiller sans elle pour une fois.

La jeune femme laissa tomber la poignée de paille qu'elle avait dans la main, remonta sa capuche sur sa chevelure rousse et passa sa besace en bandoulière en sortant de l'écurie.

Devant la taverne, Cajoline s'occupait des enfants comme à son habitude. Sans un regard pour cette troupe, la rouquine s'enfonça dans les rues de Mayenne où les habitants commençaient à se réveiller. Ils avaient un peu de temps cette fois et il lui fallait trouver un bon forgeron. Son instinct ne la trompait pas, le combat était proche elle en était certaine, et pour cela elle devait récupérer des dagues au plus vite et faire mettre des pointes de métal sur les flèches de son arc...

_________________
Alteaultima
Depuis mon bureau :

Altéaultima déplaçait des piles et des piles de parchemins... Ces courriers n'en finiraient donc jamais songeait-elle.
Depuis que la Grande Prévôté avait passé l'ordre, elle avait le sentiment qu'elle était noyée sous une avalanche de courriers à destination des étrangers.
Pourquoi diable son scribe favori boudait depuis des jours l'obligeant elle à faire la copiste... Elle regarda ses mains et soupira. Encore et toujours tachées d'encre. Le buvard donné par Lysesl en début de mandat avait depuis longtemps rendu l'âme...

En arrivant au bout d'une pile, elle découvrit un feuillet dont l'écriture ne lui était pas familière. Elle s'en empara et fronça les sourcils en le parcourant.
Diantre elle avait oublié de prévenir icelle que la situation avait changé en Maine.

D'un autre coté, une phrase déjà lors de sa première lecture avait retenu son attention et l'avait incitée à ne pas lui renvoyer un courrier banal, à lui dire que le Maine pouvait être l'endroit où il pourrait se poser un temps et pourquoi pas Mayenne... Relire lui fit le même effet qu'à la première lecture, sous les demandes banales et les informations pour leur voyage, cette phrase lui fit encore écho.
Les yeux partant dans le vide vers ce passé qui l'avait conduite à Mayenne, la Prévôt soupira.
C'est cet écho qui l'avait poussé à répondre plus que le nécessaire... oh pas un roman mais de quoi peut-être faire savoir à cette inconnue que la course pouvait un temps cesser. D'ailleurs ne lui avait-elle pas répondu quelque chose sur le même ton... qui laissait supposer qu'elle viendrait à Mayenne.

Altéa se mit à farfouiller à la recherche du parchemin en question. Une pile de feuillets tomba au sol, elle grogna mais ne s'arrêta pas de chercher pour autant provoquant encore la chute d'autres feuillets. Cette fois elle oupsa.

Oups oups oups

Enfin un feuillet à l'écriture similaire au premier. Le parcourant rapidement des yeux elle sourit : "à bientôt en taverne". Elle savait bien !
Regard rapide vers le carnage encore fait, haussement d'épaule désinvolte, c'était son bureau après tout !

Enjambant les feuilles de papiers, elle sortit rapidement en apostrophant un petit page tout en prenant le chemin de la cour intérieure du château.


Gardes la porte de mon bureau et empêche quiconque de vouloir ramasser mes feuillets, je m'en occupe à mon retour !

Vers Mayenne :

Altéa enfourcha Flèche sans vraiment savoir pourquoi elle faisait ainsi.
La Dame avait écrit "à bientôt en taverne"... La blondinette avait dans l'idée de se rendre dans les bonnes auberges de Mayenne pour passer le mot au tavernier qu'elle recherchait un groupe de voyageurs et qu'on la fasse quérir.
Arrivée à Mayenne, elle s'arrêta vers ses gardes et n'eut pas besoin d'ouvrir la bouche que déjà on lui faisait un compte rendu. Elle grimaça... Aboyait-elle tant après eux pour qu'ils se précipitent à ce point...


Chef ! On a pas bougé de nos postes pour sur ! et même qu'on a été aimable ! Hein !
Vous pourrez demander à la rousse et sa troupe !
On lui a même donné des noms pour qu'elle s'loge !


Altéa sourit. Si la chance était avec elle c'était peut-être elle qu'ils venaient de renseigner.

C'est parfait ! Et pour savoir vous avez dit quoi comme auberge ?

Altéa perdit son sourire en entendant l'énumération... Bien sa veine qu'ils deviennent des guides touristiques ses gardes... restait plus qu'à toutes les faire.

Devant la première auberge :

La blondinette arriva à la première auberge sur un Flèche écumant. Cela ne choquait plus aucun habitant de Mayenne depuis bien longtemps qu'elle coure en tout sens. Ils faisaient juste plus attention à se pousser de son chemin quand elle était sur son destrier car en général Flèche lui ne déviait pas de sa route.
Un groupe important se trouvait devant l'auberge, un groupe hétéroclite où tous les ages semblaient se côtoyer.

Une petite fille venait d'entrer tenant par la main un homme. Altéa avait eu le temps en arrivant d'entendre les consonances étrangères dans la voix de l'homme. Oups oups oups si Volp l'entend celui-là, il va aller sonner le tocsin et rameuter les GPM. un sourire mi amusé mi inquiet s'esquissa furtivement alors qu'elle envisageait d'entrer à leur suite.
Un regard avait suffit pour voir que chacun était las...

Un bruit venant de l'écurie, elle se retourne et aperçoit une silhouette féminine encapuchonnée qui s'éloigne en s'enfonçant dans les rues de Mayenne. Légère hésitation, instinct soufflant immédiatement le choix à faire. Décidément étrange comme le passé est semblable au feu qui l'anime souvent... s'étouffant pour mieux s'attiser d'un coup.
Tape sur l'encolure et la voilà suivant la silhouette à pied. Personne n'aurait l'idée de toucher à Flèche et personne ne le pourrait de toutes les façons si il ne le voulait pas.
Vite la suivre... ne pas la perdre.
Enored
La rouquine se frayait un chemin entre la nuée d'artisans, paysans, notable qui se bousculaient dans les rues bien éveillée de Mayenne, tentant de semer la personne qui la suivait. Accélérant le pas, le ralentissant, jetant de temps en temps un oeil aux enseignes, pour vérifier si on la suivait toujours. Une femme, blonde ... qu'est ce qu'on pouvait lui vouloir. Une main se porta à sa ceinture vide de dague. La rouquine pesta intérieurement. Il ne restait plus que celle planquée dans sa botte.

Peut être se faisait-elle des idées, pourtant la blonde la suivait sans faire attention de ne pas attirer l'attention. On la saluait même. Coup d'oeil à droite, un peu plus loin, une ruelle, la rouquine accéléra le pas et s'y engouffra, se demandant pourquoi à peine arrivée on lui en voulait déjà. Elle se baisse la dague passe de sa botte à sa main. Elle se plaque contre le mur, retient son souffle. La femme, si elle la suivait vraiment entrerait, sinon ... elle devenait vraiment paranoïaque ... Mais elle devait sa survie à sa prudence. Il n'y a plus qu'à attendre, mais déjà un pas se faisait entendre à l'entrée de la ruelle. Elle n'avait pas été assez rapide pour semer sa poursuivante, juste assez pour se préparer à toute éventualité. Lame dans la main, la rouquine fait face à l'ombre qui pénètre dans la ruelle.

_________________
Alteaultima
Fichtre elle se déplaçait vite... accélération du pas... Altéa repéra le moment où celle qu'elle suivait s'était rendue compte de sa présence.
A vrai dire, elle ne se cachait pas et comment d'ailleurs le pourrait-elle ici.
Mais elle repérait les mouvements familiers de celle qui la précédait. Pour sur elle savait comment se déplacer furtivement, anticipation des badauds, elle filait dans la foule.
Quand elle la vit porter la main à sa ceinture, elle sourit si franchement qu'un drôle crut qu'elle le saluait.

Hé Bonjour ! Déjà en train de courir ! Descendue de vos remparts !

Signe de tête rapide pour ne pas paraitre impolie et regard revenant vivement sur l'objectif au moment même où la silhouette s'engage brusquement à droite.
Elle aurait éclaté de rire à gorge déployée si elle n'avait pas vu qu'en même temps la silhouette se penchait. Arffffffff va falloir tenter d'éviter de prendre sa dague en pleine gorge. Combien en a -t elle ? une dans chaque botte comme moi ??? en tout cas pas à la ceinture, j'aurai vu le métal briller... esprit en ébullition.

Altéa s'engouffra à son tour les sens aux aguets pour entendre le sifflement dans l'air si jamais elle la lance... elle croit quoi ? qu'elle a affaire à un lapin de six semaines ???
Plantée à l'entrée de la ruelle, la blondinette attend, avancer c'est prendre le risque de ne pas entendre le sifflement avec le martèlement des bottes sur le pavé.
Une furieuse envie de rire... il y a des lustres qu'elle n'avait plus fait une traque... mais diable pourquoi fuyait-elle l'inconnue.
--Rifkin


[Quelque part sur les routes]

Ils pourchassaient. Ils les retrouveraient. Ils les tueraient tous.

Cette pensée ne quittait pas Rifkin, et cela depuis qu’ils les traquaient avec Jean-jean, son acolyte de géant. Au fil de la traque, ils avaient une meilleur idée du groupe qu’ils pourchassaient : trois hommes, une guerrière, un jeune homme à peine sortie de l’enfance, trois autres femmes, et des enfants, et parmi ce groupe : " Sa Blondeur" comme l’appelait Jean-jean, l’adorable proie dont il avait tâté les courbes gracieuses, dont il avait gouté le nectar, la saveur, et la furie rousse, la guerrière qui l’avait interrompu…
Ces deux là, il leur réservait une fin à sa manière…


Oui mon Rifkin, tu continueras ce que tu as commencé *murmure doux et prometteur de sa petite voix*
Oh oui, je vais continuer, me délecter et les faire souffrir. * sourire carnassier, sadique*
Pour ça il faut avancer plus vite ! *rappelle à la réalité un peu brusque de sa petite voix*
J’sais bien mais faudrait encore que ce canasson avance plus vite ! *rage contenu, talon qui heurte le flanc du cheval*

Rifkin talonna encore d’un geste rageur son cheval. La pauvre bête allait mourir de fatigue vu le rythme qu’il lui infligeait mais il n’en avait cure, à la prochaine taverne, ils réquisitionneraient deux autres chevaux et vu l’état de rage dans lequel il était, y avait pas intérêt à ce que les propriétaires se mettent en travers de son chemin, surtout s’ils voulaient rester vivants !
Jean-jean sur son cheval le suivait sans un mot et s’accommodait de son silence. A force de voyager ensemble, ils avaient fini par se comprendre d’un simple regard ou geste, de toute manière, ils n’avaient rien à se dire, ils devaient juste avancer le plus rapidement pour rattraper leur retard.

Ils avaient du retard à rattraper. Ils étaient malins, plus qu’il ne le pensait.

Sa rage de s’être fait berné, ne partait pas et il l’a réalimentait en y repensant régulièrement…le tavernier et son étrange comportement lorsqu’il lui avait servi l’habituel couplet du frère qui recherche ses sœurs et leur famille…un léger tic qui l’avait mis sur la piste du mensonge lorsque celui-ci lui avait dit que non, il ne les avait pas vu…

Jean-jean et lui étaient revenus, juste à la fermeture de la taverne, et le tavernier avait fini par parler : ils allaient vers Orléans. Il avait bien pensé à une ruse, et avait secoué un peu plus le tavernier pour savoir de qui il tenait la destination. Car si c’était de la guerrière, y avait de forte chance que ce soit une fausse piste. Le tavernier avait parlé avant de s’écrouler comme une larve sur le sol de sa taverne : c’était une blonde, la mère des enfants. Sur le coup, il s’était bien demandé qui était cette blonde, puis l’image c’était imposé à lui : la tavernière !

Ils étaient donc partis vers Orléans, pour vite se rendre compte sur la route que personne n’avait vu le groupe hétéroclite. La tavernière avait donc induit en erreur le tavernier ! Ironie de la chose, dont ils faisaient les frais. Il lui ferait aussi son compte à celle là.

Que de temps perdu ! Mais ils avaient retrouvé leur piste ! Ils arrivaient !

Ils pourchassaient. Ils les retrouveraient. Ils les tueraient tous.
Enored
C'est bien la blonde qui la suivait qui entra dans la ruelle et s'arrêta. C'est donc bien après elle qu'elle en avait. Mais pourquoi ? Elle détailla la silhouette qui se découpait entre les murs.

Une jeune femme, athlétique, le regard perçant ... en détaillant le visage de celle qui lui faisait face, la rouquine baissa légèrement sa garde. Il n'y avait rien d'hostile dans l'attitude de celle qui lui faisait face. Mais que pouvait-elle lui vouloir alors ? Léger haussement d'épaules d'incompréhension et la pirate de détendit, et glissa sa dague à sa ceinture sans cesser de fixer la blondinette qu'elle avait en face d'elle.


J'ai fait quoi pour m'faire poursuivre ?

Légère grimace, impossible de masquer son accent dans les moments de tension... sourire narquois sur les lèvres, même autrement d'ailleurs. Et puis qu'importait après tout. Elle était fière de ses origines, même si elle mangeait une syllabe sur deux comme avait dit Henri peut de temps après leur rencontre. La rouquine rabattit sa capuche sur ses épaules et fit un pas vers la blondinette. Regard vers émeraude planté dans celui du prévôt. Elle était loin d'imaginer qu'elle avait en face d'elle la personne qui lui avait recommander de passer par Mayenne, celle qui lui avait dit qu'ils trouveraient de quoi se poser un temps ici.

Si c'est pour m'dire qu'vous aimez pas les étrangers, c'tait pas la peine de m'suivre. J'ai l'habitude. Vous m'voulez quoi ?

La main de la rouquine avait glissé sur la garde de son épée. Si celle qui lui faisait face avait été prudente en restant éloignée, elle n'allait pas non plus lui faciliter la tâche...
_________________
Rheanne
Rheanne venait de terminer son marché et prenait un peu de temps pour flâner dans les rues toujours grouillantes de monde de Mayenne. Elle déambulait un peu à l'aveugle, se laissant noyer par le flot des gens. Elle n'avait que trop passé de temps enfermé chez elle ou affairé à surveiller ses cochons.

Tournant tête de droite à gauche, elle admire les étals prenant note mentalement pour revenir plus tard lorsqu'elle aurait amassé un petit pécule un peu plus important. Car ce n'est pas en ce moment qu'elle pouvait se permettre de petits écarts dans le budget.

Elle entend de loin quelques mouvements de foules et plusieurs voix s'élever saluant de ci de là. Elle n'y prend pas attention, devinant que tout le monde se connaissait ici. Jusqu'à percevoir un bruit de sabot et un


Hé Bonjour ! Déjà en train de courir ! Descendue de vos remparts !

Est-ce qu'Aristote était avec elle ce jour ?! Se peut-il que ce soit la Prévôte que le bougre vient de saluer. Elle tourne promptement la tête pour deviner le destinataire de ce salut. Mais elle ne repère pas grave.

Bon sang mais il y en a du monde !!!
Foi de brunette ce n'est pas sa qui m'empêchera de l'attraper ma blonde !!


Se haussant sur les pointes de pied, elle voit un étalon presque familier et surtout une tignasse blonde. Alors là, l'étau se resserre, il y a de grande chance que ce soit elle.

Très chère, vous n'allez pas m'échapper.

Panier au bras, elle joue des coudes comme à son dernier bal, bousculant de ci de là, les badauds qui ne pouvaient pas avoir autre chose à faire que de se trouver sur sa route. C'est qu'elle a quelqu'un à voir la Brune !

Finalement la foule était une aubaine car elle ralentissait la progression de la cavalière. Soudain, le canasson s'engouffre dans une ruelle. Rheanne accélère le pas, maugréant à tout va de voir la Prévôte lui filer ainsi sous les doigts.

Un poing sur la hanche et l'autre tenant toujours son panier de courses, Rheanne débarque dans la ruelle et commençe à houspiller à tout va persuadée que la Blonde se cachait d'elle.


Alors comme ça vous me fuyez ??
Il va falloir qu'on ...


Rheanne s'arrête net à la scène devant elle. C'était bien la Prévôte qui était là mais elle n'était pas seule. Une femme rousse lui faisait face et celle-ci n'avait pas l'air d'être très amène.

Altea était-elle en danger ? Et pourquoi la Prévôte souriait ? Avait-elle décidé de courir à la catastrophe en plus d'avoir fui son miroir??

La brune restait plantée là pétrifiée regrettant amèrement de n'avoir jamais appris à manier une quelconque arme. Et puis qu'importe, elle n'en avait pas.
Elle sentit d'un coup le poids sur son bras gauche et se rappela le fruit de ses achats. Peut-être qu'elle pourrait exceller dans le lancer de poireau ou de carottes.

Déjà elle préparait son plan d'attaque aux légumes, ne quittant pas l'inconnue des yeux.

_________________
Pour le Maine et Pour sa blonde
--Cassandre_de_blayac



Cassandre regardait droit devant elle. Elle ignorait tout de ce qui se passait autour d'elle. La jeune femme revivait toutes les nuits le calvaire de la cabane entre les mains de Rifkin, la journée, elle était perdue ailleurs, loin dans ses souvenirs.

Elle revivait sans cesse des scènes de sa prime enfance, celles dans le donjon près de Dunkerque, avant qu'elle ne soit enfermée de force dans un couvent du Périgord. Elle était alors insouciante et heureuse, entourée de ses frères et soeurs.

Elle ne sentit qu'à peine la main de sa fille dans la sienne qui l'entrainait dans une auberge où ils avaient pris des chambres. Elle monta les marches avec automatisme et se laissa guider dans une pièce et assise sur une chaise.

Cassandre n'entendait pas sa fille lui parler. Elle ne comprenait rien à ce qu'on lui disait, ses yeux perpétuellement perdus dans le vide. Installée sur la chaise, elle se tourna spontanément vers la fenêtre et sembla regarder l'extérieur.

En réalité la jeune femme ne voyait pas plus ce qui se passait sur la place du marché que ce que sa fille faisait dans la pièce. Elle était déjà à Dunkerque, franchissant la porte du donjon, sa soeur ainée et Nabuchodonosor couraient loin devant elle. La petite Cassandre tentait de les ratrapper et riait de son rire cristallin d'enfant insouciante.


Elle n'entendit pas sa fille qui lui parlait.

"Maman, tu m'entends ? Maman, c'est ta fille Edonice. Faut qu'tu réagisses."

Les doigts d'Edonice serrèrent les avant bras de sa mère pour tenter de la secouer. Cette brutalité fit réagir Cassandre mais pas comme l'enfant s'y attendait. La jeune mère se mit à hurler, un cri strident qui déchira le silence pesant de la pièce.

"HHHHHHHHHHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
--Caddwallon


Une fois Cassandre et Edonice dans leur chambre, l'Ecossais les laissa seules. Il était heureux d'avoir retrouvé 'son' Edo. La fillette l'avait repris pour la première fois depuis leur départ de Dunkerque. Depuis qu'ils avaient quitté la ville, il faisait exprès d'accentuer ses fautes de langage pour qu'elle réagisse enfin ... Elle en avait mit du temps à le faire, il était presque désespéré.

Caddwallon poussa la porte de la chambre qui lui était destiné. Il dormirait seul, une fois de plus. Malgré le groupe, sa solitude lui pesait de plus en plus. Souvent il repassait en mémoire l'instant passé avec Cassandre juste avant l'attaque de la cabane. Un soupire s'échappa des lèvres de l'Ecossais. Il posa son baluchon au sol et s'apprêta à s'affaisser sur le lire lorsqu'un cri dans la pièce à côté lui glaça le sang.

L'Ecossais sortit en trombe de sa chambre et sans plus de manière entra dans celle d'Edonice et Cassandre avec fracas, une dague à la main.


Qu'est ce que ce cri ? Que se passe-t-il ici ?
____________________
Alteaultima
Altéa observait les signes sur celle devenue un danger potentiel. Le haussement d'épaule et la détente progressive des muscles puis sa dague qu'elle rangeait.
Tiens bien vu Blondinette, elle avait bien une dague en main.

Altéa sourit de plus belle. Elle allait répondre quand une voix familière vint ce joindre au duo.
Pauvre Rhéanne qui arrivait en plein dans un risque potentiel d'échauffourée.
Un regard à la brune pétrifiée et là ce fut trop pour la Prévôt qui éclata franchement de rire. Entre deux hoquets, elle réussit à articuler.


Mesdames du calme !

Altéa baissa les yeux sur la main de l'inconnue qui était déjà sur la garde de l'épée. Elle n'allait pas elle faire le moindre geste pour ne pas l'alarmer plus mais Rheanne était bien capable elle de lui jeter son panier de légumes au visage. Sauf que à voir les réactions de celle qui lui faisait face un jet de légumes même frais risquaient d'entrainer une réaction vive qu'il lui faudrait contrer pour protéger Rhéanne.... Et... les deux se battraient alors qu'elle ne voulait pas de cela. Elle observait en coin les mouvements de la rousse car en rabaissant son capuchon, elle avait dévoilé une flamboyante chevelure.
Altéa posa une main apaisante sur le bras de Rhéanne, tout en fixant les émeraudes qui lui faisaient face. Comme si tout était le plus naturel du monde, elle lança :


Bonjour Rhéanne ! Ravie de vous voir !
Madame et moi nous apprêtions à faire connaissance !

Tendant sa main gauche vers l'inconnue, elle continua :

Altéaultima... Altéa c'est plus simple.
Je cherche quelqu'un en fait car je lui dois une chopine !
Peut-être l'avez vous croisé vu que vous voyagez.


Altéa continuait à fixer l'inconnue, attendant de voir le moment où la tension disparaitrait totalement ou au contraire celui où ses yeux trahiraient l'emprise complète de la garde de l'épée et la sortie de l'arme. La prévôt avait pris le soin de garder sa main droite de libre... pourvu que Rhéanne ne se mette pas à lui demander si elle avait mal à la main pour avoir tendu la gauche... un jour il faudrait qu'elle apprenne à la brune à se servir d'une arme... Rhéanne devait être aussi douée que son diable de canasson pour la faire tuer. Sauf qu'en prime, il lui faudrait protéger sa brune.
Opale contre émeraude luttant pour déceler tant l'une que l'autre ce qui se passait dans l'esprit de leur propriétaire.


Je cherche Enored.
Cajoline22
Finalement, il y avait assez de chambre pour tout le monde. Un soupire de soulagement général s’était fait sentir, après un tel voyage personne n’avait envie de partir à la recherche d’un endroit qui pourrait tous les accueillir.

Ils étaient tous entrés pour gagner leur chambre respective.

Les enfants, dans leur chambre, étaient à jouer confortablement installés sur le lit, tandis que debout devant la fenêtre, elle les regardait d’un air absent.
Renoan et P’tit Louis étaient revenus rapidement. Elle les aimait, mais elle avait besoin d’un peu d’espace, il fallait qu’elle sorte faire un tour, qu’elle se retrouve un peu seule.

Juste un regard interrogateur, un air inquiet pour elle, sans doute parce qu’il y avait les enfants avec eux, lorsqu’elle lui avait dit qu’elle n’avait pas sommeil et qu’elle sortait faire un tour en ville. Elle lui avait sourit doucement, pour le rassurer, et avait déposé un tendre baiser sur ses lèvres avant qu’il ne la serre dans ses bras en lui murmurant « fait attention mon ange », et qu’elle ne sorte, refermant la porte doucement sur elle.

Pas le temps d’aller bien loin, de penser a grand-chose, juste assez pour se rendre en haut de l’escalier, de se dire qu’elle avait de la chance et un cri se fit entendre dans une des chambres. Elle se retourna brusquement saisi de peur, pour voir Caddwallon entrer en trombe dans la chambre occupé par Edonice et Cassandre. Elle se précipita a la suite de l’écossais croisant rapidement le regard inquiet de Renoan qui était lui aussi sortit en trombe de la chambre.


petra zo ?

Sans doute l’inquiétude, peut être le fait qu’elle y pensait presque constamment, leur fuite la rapprochant de plus en plus de ce qu’elle avait fuit, mais elle s’était exprimée spontanément en breton. Elle se reprit avant de redemander :

Qu’y a-t-il ?

Son regard allait d'Edonice à Caddwallon en passant par Cassandre.
_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 8, 9, 10   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)