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[RP]"Je deviens maman": 9 mois de bonheur,10 tomes

Marzina
C'est que ça la travaillait, l'idée de devenir mère. Plus que jamais. Parce que les dernières fois, elle avait subi ses grossesses, mais cette fois, ils l'avaient attendue. Les dernières avaient mal fini, mais elle avait dans l'idée que ce ne serait pas le cas de celle-ci, un genre d'intuition. Peut-être parce qu'elle sentait bien que l'Irlandais ne la laisserait pas faire n'importe quoi, ce qui était plutôt dans son habitude lorsqu'elle était enceinte. Décider de faire la grève de la faim, d'aller mener une armée au combat, ou d'autres trucs tous aussi débiles lorsqu'on est deux à partager le même corps. C'est qu'elle ne comptait pas changer sa vie durant neuf mois sous prétexte qu'elle était enceinte. Et gare à celui qui tenterait de lui dire l'inverse! Mis à part ça, elle avait décidé d'apprendre à être une bonne mère.
Il y avait du boulot.
Peut-être pas autant que lorsque Marie lui avait mis l'Alix-Ann baveuse entre les bras, maiiiiis...du chemin restait assurément à parcourir. Le retour d'Alix-Ann serait d'ailleurs le moment parfait d'exercer ses talents de maman modèle. Restait juste un souci, et de taille: trouver le modèle. Elle n'avait pas de maman dans son entourage, ou du moins, pas dans l'entourage qu'elle appréciait. Elle se tourna donc tout naturellement vers celles qui seraient obligées de lui répondre: ses servantes.
La recherche avait étrangement commencé dans les cuisines. Après avoir remarqué qu'aucune de ses employées de cuisine n'avait encore d'enfant, l'Altesse était part...restée goûter. Bah oui. Le maitre queux avait décidé d'innover en testant une nouvelle recette. Elle ne pouvait lui faire le déshonneur de ne pas rester goûter la nouvelle recette.


"Vous avez des chouquettes pour aller avec?
- On en a fait d'avance votre Altesse..."

Sourire du maitre queux qui a assurément trouvé une bonne cliente.
Sourire de la blonde, qui a assurément trouvé un allié de "poids" pour sa grossesse.

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Marzina
Après avoir cherché un bon moment, elle n'avait pas trouvé de mère. Ou du moins, pas de mère satisfaisante. Parce qu'elles avaient toutes des façons diverses d'éduquer leurs enfants, mais aucune qui convenait à l'Altesse. Nouvel essai, cette fois chez les lavandières.

"...et s'il rentre crotté, vous voyez la batte que j'ai à la main?
- Hmmm, présentement.
- Elle atterrit sur ses miches!
- Vous voulez dire que vous écrasez son pain en guise de punition?
- Ah non, on gaspille pas l'bouffe Altesse!
- Vous avez raison, ce serait franchement odieux!
- Il se prend un coup de latte sur son cul!"

Grimace de la blonde. C'est qu'elle ne se voit pas trop mettre un coup de bâton sur les fesses d'Alix Ann en guise de punition pour avoir fugué...Ni même la frapper tout court. Imaginez qu'elle y perde une jambe? Avec son fiancé unijambiste, ils feraient un drôle de monstre côte à côte...Non, non non, il fallait autre chose. Dépitée, la blonde soupire.

"Trugarez pour le conseil, mais je vais chercher autre chose..."

Et tandis qu'elle s'éloignait, une jeune lavandière qu'elle venait de recruter lui lança:

"Faites lui un gâteau!"

Marzina se retourna, fronçant un sourcil sceptique.

"Pour la punir?
- Non, pour lui faire plaisir!
- Mais elle est partie sans rien dire!
- Montrez-lui qu'elle est mieux à la maison...
- Pas faux..hmmm...je vais demander aux cuisines.
- Ca aurait moins d'intérêt.
- Pourquoi ça?
- Parce que ce sera mieux si c'est vous qui le faites...
- Vous êtes sûre de ça?
- Certaine!
- Mais...vraiment sûre?
- Ya!"

L'Altesse esquisse un sourire: voilà qui est dans ses cordes! Du moins le croit-elle...C'est donc avec deux fois plus d'impatience qu'elle attend le retour d'Alix-Ann...
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Marzina
Voilà le jour J. The D-Day comme disent les angloys. Sa petite protégée, la seule enfant qu'elle aime à part sa graine, qui revient de son échappée miraculeuse pas-si-fantastique-que-ça. L'Altesse disparait de bon matin du château pour venir secrètement se réfugier dans les cuisines. Elle avait passé de nombreux jours à s'entrainer avec le maître queux, aujourd'hui était la consécration de tous ses efforts. Avec un air résolu, elle attrape saladier, farine, oeufs, moutarde, carottes et pommes. Donnant quelques ordres au commis qu'on lui a affecté, elle fait couper en petits morceaux carottes et pommes, et vient verser le tout avec le reste des ingrédients dans son saladier. Mélangeant énergiquement, elle finit par transvaser la pâte visqueuse et franchement étrange dans un moule pour le four. Avec un air très très sceptique, le boulanger enfourna la "chose" dans le four à pain.

Les minutes étaient longues. Très longues. Trop longues. Mais enfin après tant d'attente elle voit se dessiner un petit convoi qui ne peut qu'être son petit chat, sa mini-princesse adorée! Elle fit prévenir Finn et sortit au dehors pour l'accueillir, attendant dans la cour avec une robe parsemée d'éclaboussures et de pâte, le front maculé de farine, le sourire radieux.

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Alix_ann
Alix revient au bercail, l'enfant prodige a finalement fait marche arrière. Elle rentre. Elle a le sourire jusqu'aux oreilles. Elle appréhendait ce retour après des semaines, sûrement un mois voire peut-être deux loin de la Bretagne. Un petit caprice qu'elle s'était permit de plus après un drame judéen. Elle avait rejoint Toulouse, y avait vécue une mois sous une tente dressée dans un salon Danois et à raser les murs du quartier pour aller cherche sa pitance à la taverne du Blaireau Vérolé, entre un colosse, une perche danoise, un borgne réformé et des bouillonnais. À vrai dire, elle était pas beaucoup sorti, la première tentative d'Alienore et d'Alix de montrer leurs pifs s'étant achevée par la visite de l'intérieur d'un tonneau de vin pendant laquelle elles s'étaient retrouvées passé des pieds d'Eikorc à ceux d'Astana.

Bref, la voilà de retour. Pour l'occasion elle s'était fait propre, elle en avait profité pour porter des belles fringues, un truc qu'elle avait pas pu faire depuis deux mois et qui lui avait terriblement manqué. Elle s'passe la main dans les cheveux, nerveuse, puis s'décide à sortir de ce coche. Elle ne l'aime pas beaucoup au demeurant, elle peut à peine s'y tenir droite et ça y sentait le pourri. La poignet tombe par terre, sans trop de fracas, elle décide de faire un grand sourire et de pousser la porte comme si rien ne s'était passé, trop occupée à déjà tourner la tête vers sa marraine, qui lui servait accessoirement de mère, entre deux beuveries en taverne.

Jusqu'à cet instant précis, Alix avait sérieusement entrenu l'illusion en elle qu'elle avait pu s'évincer de la scène Bretonne en quittant père & mère, ou à défaut une princesse blonde, un irlandais, une archi-diaconesse, son suzerain, son lapin et j'en passe, durant des semaines et pouvoir se pointer la bouche en coeur et voir que rien n'a changé et qu'elle pourrait confortablement retrouver son petit quotidien. Pourtant quelque chose dans ce qu'elle voit dans le paysage la fait douter. Et pourtant, après une micro hésitation à peine perceptible la petite blonde s'élance jusqu'à Marzina, ou plutôt ce qu'était visiblement devenue Marzina, ou on ne sait pas trop... serait-ce de la farine là? Et un bout de pâte qui pend à un de ses cheveux? Elle se ravisse, continue sa course effrénée, presque pas sceptique.


-« Maaarrziiiiinnnaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! »

En ayant l'air surprise, et pas du tout décontenancée par la farine qu'elle visualise déjà infecter sa robe noire toute neuve au moment de l'impact. Elle s'avance, prudemment... Bon allez, quand faut y aller... Et de se jeter sur elle dans un énorme câlin. C'était quand même un peu devenue sa maman. Dans sa manière à elle de s'illustrer dans la maternité.

Et de lui tapoter dans le dos, rassurante, sentant un bout d'un truc visqueux lui coller à la joue, sûrement de la pâte d'amande, ou de la confiture, ou un truc un peu dans ce genre là.

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- Bob Marley
Finn
La Prinsez s'étant mystérieusement évaporée, l'Irlandais s'est mis en tête d'aller trouver de quoi s'occuper. À Gwened, l'homme a sa boucherie, de quoi passer le temps en découpant quelques morceaux de carne. Mais à Kiberen, dans l'enceinte du château, s'affairer dans les cuisines n'étant pas de son goût, c'est à la forge qu'on le retrouve, perfectionnant ses modestes acquis auprès du maître artisan. Il y eut bien cet obscur valet missionné par l'Altesse pour le déranger. Celui-ci tenta de supplanter le fracas du marteau mais se fit congédier avec agacement avant de réussir à apporter son message. On n'interfère pas avec le noble ouvrage. Pourtant, ce sont bien des cris que le Chevalier perçoit cette fois au dehors. Abandonnant aussitôt son enclume, il débaroule dans la cour sans prendre la peine de lâcher le tison ardent qu'il martelait. Le front noir de suie et son début de lame brillant d'un rouge vif en pogne, le preux s'arrête à quelques pas des jeunes demoiselles en pleine effusion. Et pas plus surpris que ça de retrouver la petite Buzay après des mois d'absence, il détaille les deux entrelacées d'un air circonspect. L'une en tenue de deuil et l'autre ayant de toute évidence commis l'irréparable en cuisine. Il y a des signes qui ne trompent pas.

- « Quelqu'un est mort ? »

Soit ça, soit la Bretagne a décrété l'embargo sur les robes à tassel.
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Marzina
Au fur et à mesure qu'elle voit le coche arriver, son sourire s'agrandit. Et quand Alix sort en trombe, elle lui ouvre les bras. Toute à sa joie de la retrouver, elle ne remarque même pas la micro-hésitation avant que sa préférée ne se jette dans ses bras. Elle l'y accueille avec toute la douceur dont elle est capable, d'autant plus qu'elle a pris un peu de graisse dernièrement, ca doit être plus confortable, ce mini-ventre. Une main d'un blanc de craie vient agiter les belles boucles semblables aux siennes. Elle se penche pour déposer un baiser sur son front, et à peine a-t-elle posé les lèvres à la limite des cheveux blonds que déboule un Irlandais sur le pied de guerre. Le regard dévie vers lui, à la fois intrigué et inquiet.
Se redressant elle lui répond.


"Non personne n'est mort. Enfin vous voilà! Regardez, Alix est de retour!"

Et de lui adresser un grand sourire radieux de mère épanouie. De le perdre tandis que ses yeux se posent sur son accoutrement.

"Allez poser tout votre bardas, je vous attends vite dans la salle de banquet. Alix Ann n'a pas été là durant longtemps, elle a sûrement plein de choses à nous raconter...et nous de même."

Et d'entrainer Alix Ann vers la dite salle en l'y faisant s'installer, attendant Finn. La blonde se triture les doigts, elle brûle d'impatience de tout lâcher à Alix, mais se retient. En même temps, elle craint un peu de le faire, elle craint sa réaction.

"Tu as dû voir beaucoup de choses Alix...Et de gens. J'espère que tu ne crois pas tout ce que la Danoise t'a dit hein?...Non hein?...J'ai appris des choses aussi, je vais te montrer! Aaaah, j'ai plein de choses à te dire!"

Elle attrape les petites mains et s'y agrippe, à deux doigts de vendre la mèche avant que l'Irlandais n'arrive.
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Alix_ann
C'est vrai qu'elle est confortable sa marraine, plus que d'habitude. Mais elle le remarque à peine. Elle qui est si mince d'habitude, un peu comme sa mère. Elle n'aimait pas ça la petite blonde, ces gens tout frêles qu'on pourrait pousser du doigt. D'ailleurs, elle tâchait toujours de manger de trop pour ne pas en arriver à là.

-« Yolanda. »
Qu'elle tranche, cinglante.
-« Y'a des mois. »
En rajoutant pas dessus, appuyant la maladresse Irlandaise.

Ah la sale garce ! Et c'est pas Toulouse qui a arrangé les choses. Et dire qu'il y a quelques années encore c'était une douce enfant aux boucles blondes qui se bornait à trouver que tuer un papillon n'était pas gentil. Ce qui était sûrement le seul avis qu'elle se permettait alors d'émettre.
Elle a bien changé la Alix qui est arrivée à Quiberon, depuis son retour en Bretagne il y a deux trois années.

Pourtant Finn lui avait manqué pendant qu'elle faisait son simili de rébellion dans les bas-fonds Toulousain, presque autant que Marzina. L'un n'allant d'ailleurs plus s'en l'autre. Elle s'en était même soucié lorsque Marzina avait insinué qu'elle aurait pu le blessé.


-« Moi aussi je suis heureuse de vous retrouver. »

Dans un petit effort.

Puis de lisser sa robe nerveusement. Elle qui avait déjà l'habitude de porté les deuils longtemps l'avais abandonné à Toulouse par manque de fripes, et l'avait revêtu en Bretagne, par manque de fripes sûrement aussi. Rha, c'quoi ce morceau de pâte qui veut pas se décoller?


-« Elle m'a rien dit Astana ! »
Qu'elle s'défend.
-« C'est Rosalinde, même qu'elle habite au Louvre tu i-ma-giiii-nes ! Elle a des cheveux trop beaux ! Un peu comme ceux de Chimera sauf qu'elle est moins vieille quand même tu vois ! »
Elle aussi, elle a plein de trucs à lui dire.
-« T'as appris quoi? Tu veux me dire quoi? Parce que si c'est pour les bébés Rosalinde m'a tout tout tout apprit je sais tout. »
D'prendre une grande inspiration.
-« D'ailleurs je me marierais jamais de toute la vie. Taliesyn a qu'à aller se faire curer l'fondement ! »
Nan mais quand même !
-« Et tu savais toi qu'on pouvait même parler au bébé directement quand ils étaient dans le ventre et qu'ils pouvaient parler? »
Très-très épanouissant, comme voyage.
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- Bob Marley
Finn
Alors c'est ça. C'est le grand retour de la fausse fille ou vraie fille indigne - au choix - qui les met dans tous leurs états. Juste ça. L'Irlandais aurait clairement préféré qu'on lui annonce une tragique disparition et marmonne en s'éloignant. C'était bien la peine de le faire déplacer. Lâchant son fer rouge dans l'eau froide d'un sceau, il y plonge aussi le visage et frotte la suie qui macule son front. À peu près propre, le Chevalier s'échappe de la forge pour l'intérieur du logis et renfroque sa chemise avant d'entrer d'un pas nonchalant. Présentable on a dit, pas volontaire.

Comme attendu, les deux sont à table dans la salle de banquet. L'Irlandais s'écrase sur une chaise sans perturber la palabre et alpague un valet passant à proximité.


- « Envoyez-moi le chouchen. »

Le jeune homme reste interdit, sans doute surpris par l'inhabituel de la demande.

- « Chouchen, ya ! », confirme-t-il dans la langue avec le ton employé pour les débiles.

À Kiberen, le Gaélique a ses habitudes et le chouchen n'en fait pas partie. Mais à occasion médiocre, boisson médiocre.
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Marzina
Elle écoute les paroles de la petite avec un sourire radieux qui ne veut pas s'effacer, de ce sourire niais des mères qui trouvent tout ce qui vient de leur enfant formidable, parce que leur enfant EST formidable. Uniquement à leurs yeux bien souvent, mais c'est pas grave, elles ont suffisamment de conviction pour penser réussir à ouvrir les yeux des autres à ce sujet.

"Oui je sais mon petit chat, je connais Rosie. Mais le Louvre, c'est franchement pas aussi bien que ca en a l'air."

Elle sait de quoi elle parle, dans sa carrière diplomatique elle y a souvent trainé ses belles robes de princesse. Elle y avait même été rencontrer, ou plutôt se moquer, d'un Dauphin de France. Un grand moment, l'aigle d'or aux yeux de rubis qui se voit traiter d'impuissant.

"Mais le roux, c'est moche. Le blond, c'est mieux."

Restons sérieux un instant voyons! Les blondes vont conquérir le monde, c'est Marie qui l'a dit, et Marzina n'oublie jamais rien de ce que Marie a dit.

"Ahem, tu as appris comment on faisait les bébés?...Formidaaaable..."

La voix chancèle un peu sur le moment. D'un côté, elle n'aurait pas à lui enseigner ça, et ca lui retirait franchement un poids. De l'autre côté, elle était sûre que cette leçon n'avait pas été expliqué correctement et qu'il faudrait corriger tout ça un jour, et ce serait une catastrophe, vraiment.
Voyant Finn s'installer et réclamer un verre de chouchen, elle fait donc de même, pour noyer son appréhension du jour où ça arrivera.


"Et apportez-nous à manger."

Regard entendu au valet. C'est SON gâteau, qu'il doit apporter. Mais d'abord, il faut noyer le poisson pour entretenir l'effet de surprise.

"Je suis d'accord, tu ne te marieras pas. Du coup, je vais le faire à ta place, ça te va? Finn est d'accord."

Une autre façon d'aborder la chose. Un peu brute de décoffrage, marzinesque en fait. Le gâteau est apporté, une part de cette chose étrange est servie à chacun, et Marzina les regarde avec des yeux brillants.

"Mangez tous les deux, vous avez l'air d'avoir faim, ca vous fera du bien."

Et quand ils trouveront ça faaantastique, elle pourra leur annoncer fièrement que "c'est moi qui l'ait fait".
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Alix_ann
Ah qu'est-ce qu'elle est heureuse, de retrouver sa marraine ! C'est vrai qu'elle a ce petit air étrange qu'elle ne lui connaissait pas, mais elle l'oublia rapidement. Pour le temps que ça durera. Et de suivre les pas de l'Altesse blonde. Chaque petit aspect, chaque parcelle de caillou de Quiberon lui avait manqué. Elles retrouvent Finn, et Alix s'assoient à leur côté. Son appréhension effacé, rassurée quant à son retour elle tend le bras pour prendre elle aussi un verre de chouchen. Elle grimace, mais même cette grimace au goût de l'alcool Breton lui avait manqué.

-« Ouiii formidable hein ! Mais du coup j'aurais pas besoin de savoir vu que je ne vais pas me mar... »
C'est la que la phrase arrive, et que Alix prend quelques micro secondes pour la médité, soigneusement.
-« Pa-pardon? »

Parfaitement synchronisé le gâteau fait apparition devant elle, ou ce qui devait ressembler, pour un myope tout du moins à un gâteau. Elle s'y penche, elle hésite à le toucher du bout du doigt pour vérifier si elle peut s'y attaquer sans trop de risque mais elle s'abstiendra à temps. Elle se demande ce qu'il a pu arriver au cuisiner...

Son regard se porte sur Finn, ô, un brin de seconde, pour attendre qu'il se lance et pouvoir constater les effets immédiat de la consommation de ce qui était très certainement un aliment, ça en avait presque l'odeur. Alix n'a plus vraiment faim, alors.


-« Du coup vous allez.. euh.. enfin... »

Gagner du temps avant de devoir engloutir cet étrange plat.
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- Bob Marley
Finn
Haussant tout juste un sourcil peu convaincu devant la façon de faire avaler leurs épousailles, l'Irlandais ne pipe un seul mot. Il a déjà bien assez à faire avec le curieux dessert qui leur est proposé. Il lui faut mâcher gueule ouverte pour réussir à broyer le morceau de mortier séché. Un regard mauvais est lancé sur le garçon ayant osé servir une horreur pareille et le voilà qui repousse son écuelle.

- « J'ai plus faim. »

Même le chouchen a meilleur goût.
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Marzina
Comme une lettre à la poste que c'est passé, l'annonce du mariage! Même pas choquée l'enfant! Vous avez vu la maitrise diplomatique un peu? On va en profiter avec une couche d'amour maternel pour faire digérer l'annonce et le gâteau. Hop, l'Altesse blonde happe la malheureuse entre ses bras pour la serrer contre elle. Elle fait des progrès sur la maternité.

"Oui, ça veut dire que tu auras bientôt un petit frère ou une petite sœur que tu devras protéger!"

Notez comment utiliser l'usage du futur pour amener la confusion sur le fait qu'il soit déjà en route ou non. C'est là qu'on voit comme la chambellan est fourbe.

"Tu aimais avoir un frère non?"

Et hop, on lâche l'enfant pour reprendre ses petites mains dans les siennes et planter ses yeux dans les siens, pour gagner en conviction.

"Il te faudra le protéger, ce sera ton devoir de grande sœur. Je suis sûre qu'il ou elle t'aimera beaucoup, normal, ce sera ton petit frère ou ta petite sœur! Je suis sûre que tu auras plein de choses à lui apprendre, ça sera fantastique non? Tu ne seras plus toute seule pour jouer!"

Regard noir à Finn qui fait la fine bouche et qui repousse son assiette.

"M'enfin Finn, vous avez pas le droit de ne plus avoir faim le jour où je fais mon premier gâteau! Qu'est-ce que vous n'aimez pas à la fin?! Les oeufs, les pommes, les carottes peut-être?!"

Les yeux noirs se plissent, menaçants.

"Mangez."

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Finn
Le regard est rivé sur le gâteau. Il passe de cette injure à la pâtisserie à sa commanditaire. Ou plutôt, son exécutante. Alors c'est elle la responsable de cette... chose. Puis vient la menace, on ne manque vraiment pas d'air ici.

- « Oooh mais je vais pas me crever la panse pour vos beaux yeux-arbalètes, moi. C'est truffé de coquilles d'œufs votre machin. »

Ils n'ont pas de chien alors l'assiette rejoint aussitôt les bras du page pour qu'il l'en débarrasse. Déjà qu'on lui impose ce goûter, si en plus il faut bouffer de la bouse piégée à la coquille d'œuf... Sans parler du fait qu'on lui annonce que la survie de son fils dépendra de celle qui n'est même pas capable de veiller correctement sur sa propre vie. Pris à rebrousse-poil, le Gaélique se lève et embarque le cruchon de chouchenn entre ses bras, avant de quitter la pièce la tête haute. Celui-là, elles ne l'auront pas.
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