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[RP]Enlèvement à l'insu du plein gré: blanche VS Irlandais

Azzera


Le jour précédent à Mimizan, Gascogne

Tout avait été préparé par l'écuyère la veille de son départ prévu.
Les cheveux soigneusement tirés vers l'arrière, retenus par une cordelette de lin, braies sombres facilitant le camouflage s'il le fallait, chemise légère nouée sur le devant, bustier foncé mettant son décolleté en valeur, dague dans sa botte gauche, arc en bandoulière et craquois en cuir prêts juste au cas ou.
Et puis autour du cou... une fine cordelette... un pendentif virevoltant sur sa poitrine au gré de ses pas.
Sa besace était légère, prête pour un voyage s'avérant peut être long, fastidieux, tortueux.
Mais les missions des blanches ne le sont-ils pas souvent?
Son ordre de mobilisation en poche, la Grande Émissaire (Estelle Caroline) de l'ordre Royal se chargeait de lui obtenir les laissé-passés en bonne et due forme.
Oui, mais les choses ne se passent pas toujours comme on les avait imaginées.

Elle n'aime pas les adieux, jamais elle ne les a appréciés!
Sans doute est-ce du à son Histoire personnelle, toujours est-il que ce soir, elle était passée à la forge, sous un prétexte quelconque, pour voir encore une fois l'homme qu'elle aimait.
Un homme doux, respectueux, passionné par la race Humaine... un homme qui lui avait rendu le sourire.
Quelqu'un qui méritait qu'elle fasse une entorse à son désir de se montrer indifférente à son éloignement.
Oui, mais les choses ne se passent pas toujours comme on les avait imaginées.

Aengus... Irlandais rencontré un peu plus tot. Ce vagabond aux façons libertines l'attire comme un aimant, et pourtant elle a bien tenté, la blanche de se faire violence pour ne pas se laisser emporter par la passion dévorante que dégage cet homme. En vain.


Passion VS raison
Et devinez qui gagne?
Ce soir là, dans une forge paisible, Azz s'est laissée entrainée par cet homme qu'elle voulait effacer de sa mémoire.

Un silence profond, mots inutiles

À peine sortis de la forge, la tenant dans ses bras, elle: amorphe, acceptant son Destin de façon presque résignée, se lovant contre lui sans aucune résistance, lui: le regard la couvant d'un amour infini, ne pouvant renoncer à elle, envie de la dévorer ... ils chevauchent, galopant sur la même monture.

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En deuil de Lui
Alandrisse
[Guyenne pas si grand que ça enfin de compte]

Son voyage se déroulait plutôt bien, pas de rencontres malheureuses, aucune incidence quelconque. Et pour une fois, elle ne râlait même pas. Tout allait bien dans le meilleur des mondes, pourquoi une telle lassitude qui l'étreignait lorsqu'elle pensait au Languedoc. Regard vers son compagnon de voyage, même si elle ne l'avouerait jamais vraiment, il la faisait rire et lui offrait une autre vue sur le monde. Un ami pareil, on en trouvait pas à chaque coin de rue, c'était bien pour cela que la Montbazon avait fait un détour par une taverne et qu'entre deux chopines elle l'avait trouvé. C'est ainsi que débute les longues amitiés, dans des circonstances qu'on ne peut s'expliquer et ce sentiment de connaître l'autre depuis toujours.

Ils marchaient ainsi depuis quelques heures, quand une auberge à la bonne odeur vint titiller leur narine après un accord commun, un arrêt obligatoire dut se faire. La bâtisse avait une bonne allure, sans même hésiter un instant, Al entra. Elle commençait à avoir faim depuis déjà quelque lieux, mais elle n'avait pas osé piper mot sur cela. Après tout s'était de sa faute à elle, si la Blanche avait pensé à acheter des provisions, ils auraient eu un vrai repas. Elle expira profondément, quand son ventre se mit à émettre un bruit ou plutôt un cri de famine. Un pas leste vers la comptoir, les yeux presque suppliants pou obtenir de quoi se sustenter auprès du tavernier. Il avait dû voir ce regard plus d'une fois, car après quelques écus, un repas fumant fut placé sous le nez des deux compères. Il n'en fallut pas plus pour la Blanche.

Le repas rapidement terminé, une chope vint se loger dans sa petite main. Tout allait bien, cette fois elle pouvait le prouver. Discrètement, elle essuya la mousse sur ses lèvres quand ses prunelles tombèrent sur l'impensable. Une soeur...ici...dans cette auberge, visage surpris, elle l'observa attentivement. Elle était bien d'accord qu'en dehors de l'ordre on agissait différemment mais, là. Azz ressemblait davantage à une admiratrice devant son dieu. Sa soeur qui d'habitude avait l'air d'être la parfaite combattante, avait une mine réjouit, il fallait vraiment qu'elle s'habitue. Souriante Al, se leva pour aller à la rencontre du couple. Chope en main, la Blanche se planta devant sa soeur pour être sûre que celle-ci la voit entre deux moments de raisons.


Azz, par tous les Saints qu'est-ce que tu fais ici?
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Azzera
la taverne de toutes les surprises

Ce fut soulagé que l'irlandais trouva de quoi nourrir sa belle dans cette auberge salvatrice. Qu'il était bon d'atteindre un endroit promettant ripailles, boissons, paillasses et soins des chevaux.
Disons, qu'en pleine campagne, il n' y avait pas grand chose hormis des granges abandonnée par des paysans désargentés, des cabanons habités par des femmes d'amour et dans lesquels ne s'aventuraient que des hommes en quête de plaisirs de la chair... Alors pensez bien! quelle aubaine!

Prendre place à une tablée... ne pas voir les personnes autour d'elle, non, n'avoir d'yeux que pour lui.
Cet homme, qui lui promettait une vie faite de folie envoutante, venait de l'arracher à la vie de simple villageoise dans laquelle elle se complaisait... à défaut de mieux? non! en attente de lui.
Esprit qui s'évade vers le missives qu'elle a reçues de lui.
Diantre que cet homme savait manier les mot avec une adresse bien particulière.
Envoutant, j'vous l'disais.

Azz, par tous les Saints qu'est-ce que tu fais ici?
L'écuyère aurait reconnu cette voix entre mille... et pourtant, elle du se faire violence pour détourner ses mirettes de celles qui la dévore.
Yeux écarquillés en voyant sa soeur, là, devant elle! Souriante.

Que le Sans Nom la foudroie sur le champ!
Qu'est-ce que sa soeur faisait là?
Question résonnant en écho...

Main frôlant celle de l'irlandais, geste anodin et pourtant si important.
Visage détendu.

Al...
Nous sommes de passage.
Je rejoins nos soeur... tu sais? pour ...
Elle se pencha un peu vers sa soeur pour chuchoter, car lui, il n'était pas au courant, bien qu'avec toutes les questions qu'il posait à la blanche, en faisant des recoupement, c'est avec certitude qu'il trouverait l'endroit seul ... bref!

Mais? Et toi dis moi? t'es seule?
Regards circulaires à la recherche du fiancé... Hum... tu te souviens d'Aengus?
Elle n'en revenait toujours pas de la trouver ici.

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En deuil de Lui
Alandrisse
Il fallait bien que la Blanche se fasse une raison, Azz avait trouvé sa pierre philosophale. Cette chose que l'on croit impossible à trouver et que lorsque enfin on la tient, on ne souhaite plus la libérer de son emprise. Sortant de sa réflexion, elle écouta la réponse de sa soeur sur sa présence. Hum, ah oui, elle avait peut-être oublié ce détail ainsi que l'ordre qu'elles avaient reçu. Il fallait l'avouer Al savait trier les informations. D'habitude, elle était toujours dans les premières mais pour une fois elle se ferait passer pour pâle.

Moi ce que je fais ici et bien je suis venue me restaurer avec mon ami. J'ai oublié d'acheter des provisions, enfin....on a eu de la chance de trouver cette auberge, sinon je crois que j'aurais dû manger des racines.

Regarde Aengus, pour s'en rappeler la Montbazon l'avait bien marqué dans sa mémoire. Pas tous les jours qu'on voyait un homme serré dans une sorte de jupe, il avait appelé ça un kilt. Enfin, ce qui l'avait marqué s'était surtout ce qui s'était passée ensuite. Mais s'était une autre histoire qui méritait d'être narrer dans d'autres circonstances que celle-ci.

Bien sûr, que je me souviens de ton ami. J'ai de la mémoire lorsque c'est nécessaire, Azz. En tout cas, je remarque qu'il est encore en vie. Il arrive donc à te supporter, je suis admirative je dois dire. Il est bien connu que les Blanches ont un sacré caractère.
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Aengus


[Mimizan, Gascogne la veille]

...Une nuit... une aube... une nouvelle nuit...et un matin nouveau !

Nuit d'affres et de désespoir... de colère aussi... Rouge du sang qui injecte les yeux lorsque les larmes se sont taries...
La décision... si naturelle, si évidente... Trait rouge vif tiré rageusement sur un passé futile...

Puis... Elle... elle qui m'importe plus que tout au monde soudain... comme une évidence, une urgence !

Décision de l'enlever... contre son gré ?... non, au fond de moi, je savais... il me suffisait juste d'ouvrir les yeux.
Assez de faux-fuyants Aengus O'Sullivan... assez d'hésitations.

Je savais pour Gil... mais je n'en avais cure en dépit de mon honneur... il est des choses qui dépassent cet entendement... allez savoir pourquoi et comment.

Donc... Cette aube... cette forge troublée dans sa quiétude un peu routinière, violée en quelque sorte... Sacrifiée à Eros... mais un Eros Guerrier plus proche d'Esus que d'Apollon... Conquérant... autoritaire mais éperdument amoureux... prêt à tout pour arracher sa belle de ce carcan de solitude et de mélancolie...
Par les Dieux... cette lueur dans ses yeux lorsque nos regards se croisaient... cela seul avait suffit à faire pencher la balance !

Gil git inanimé sur le sol de la forge... une pensée pour lui... Merci Eithne... je n'ai aps eu à le tuer... Azzera ne me l'eût jamais pardonné et son cadavre serait resté à jamais entre nous...

Dans mes bras, cette oiselle fragile qui palpite et frémit doucement... le visage enfoui au creux de mon épaule... les bras serrés autour de mon cou semblant me crier : "Ne m'abandonne jamais !"

Et nous voilà chevauchant tous deux vers notre Destin... vers un lieu que j'ignore mais que je devine confusément.
Je la serre entre mes bras... elle sait notre destination, mais j'ai ris les rênes...
Son corps ondule chaud et frémissant contre ma poitrine au rythme du galop. Je tiens les rênes d'une main, de l'autre bras, j'enserre son corps, la main refermée sur son sein comme pour prendre possession d'elle. Nos jambes soudées s'épousent parfaitement le long des flancs de la monture
Ses fesses fermes pressées contre mon ventre , nous ne faisons qu'un sur le cheval qui nous emporte. .. ses longs cheveux d'ébène réunis sur l'arrière par un cordon de lin fouettent mon visage au gré du vent et laissent dans mes narines des effluves envoûtantes.
Dieu qu'elle sent bon !... Odeur de femme ardente... musquée et sauvage... suave et tendre tout à la fois... Tout en elle provoque en moi un trouble lascif et lancinant.

Enfin...la nuit s'achève... au matin... alors que nous marchions un peu main dans la main pour reposer notre monture... Une auberge...

Un regard déjà complice... Oui... prendre du repos... partager sans doute notre première couche... se découvrir doucement... peu à peu.. Se donner avec tendresse et pudeur à nos désirs frémissants.. prémisses d'une passion torride... laisser enfin naître au grand jour la tendresse de ce matin nouveau...


[Une taverne perdue entre rêve et bonheur... Surprises]



Une Taverne comme les autres ma foi... banale sans doute, anonyme...

Je pousse la porte... un regard circonspect... vieille habitude de prudence afin que le regard s'accoutume à la pénombre de l'endroit... Je sens le regard de ma compagne posé sur moi... un rapide regard pour la rassurer semblant lui dire : "Là... tout va bien amour, je suis là !"
Une femme s'y tient attablée aux côté d'un homme... belle allure tous deux. Je crois reconnaître la femme... confusément.
Je serre Azzera contre moi, prudent, la senestre non loin de ma dague lorsque la femme se lève et s'approche de nous, nous dévisage, une chope à la main un bon sourire aux lèvres :

- Azz, par tous les Saints qu'est-ce que tu fais ici?


Alandrisse... mais oui... Le lieu et la tenue m'avaient égaré. je la reconnaissais à présent et je me détendis soudain sous la pression de la menotte d'Azzera et la douceur de son regard...
Par tous les Dieux, à chaque fois qu'elle me regardait de cette manière, j'avais envie de la serrer dans mes bras et la couvrir de baisers.
Néanmoins, j'arrivai à me contenir et après avoir salué la Blanche avec déférence, je m'effaçai pour les laisser se parler à mi-voix...
Puis, propos anodins échangés avec un bon sourire fraternel et jovial... j'en avais presque oublié la faim.

Oreille qui se tend soudain :

- Bien sûr, que je me souviens de ton ami. J'ai de la mémoire lorsque c'est nécessaire, Azz. En tout cas, je remarque qu'il est encore en vie. Il arrive donc à te supporter, je suis admirative je dois dire. Il est bien connu que les Blanches ont un sacré caractère.


Un sacré caractère ? Un rire amical s'échappe de ma gorge :

- Certes, mais de là ne pouvoir supporter cette Sirène ensorcelante... Il faut être aveugle pour ne pas voir en elle cette tendresse ardente qui l'habite...
J'ai eu la chance immense de la recevoir en offrande et j'en remercie les Dieux...
Si une lame ne vient pas à bout de moi, ses yeux me font succomber à chaque regard... mais c'est à chaque fois une douce résurrection... Qu'elle dure à jamais ! Et, entre nous, je ne sais qui de l'un devra supporter l'autre !


E je partis d'un grand éclat de rire.

Le regard qu'Alandrissa laissa errer sur ma tenue ne me laissait aucun doute sur les questions qu'elle aurait aimé me poser, mais, avec un sourire malicieux, je me gardai bien d'anticiper ses demandes. J'espérais, non sans malice, la mettre en position plus embarrassante que celle dans laquelle elle pensait me mettre.

J'avais déjà remarqué, lors de la cérémonie, que la vue d'un homme en kilt provoquait des réactions d'étonnement bien compréhensibles.. Mais pour moi, une pagé était tournée... Mon sang Irlandais bouillait plus ardent que jamais dans mes veines, palpitant d'une nouvelle vie.

Mais, bientôt, je repris les choses en main :

- Tout cela est fort joli, mais il semble que ma douce soit affamée... j'avoue avoir grand faim, moi aussi... A en juger le fumet qui plane ici, la chère doit être honorable.

Me tournant vers le comptoir :

- Holà ! Tavernière... Laisserez vous mourir de faim deux voyageurs éprouvés ?... Et, tant que vous y êtes servez-nous donc un large pichet de bière brune... Nos gosiers sont desséchés !

- Nous permettez-vous de nous joindre à votre tablée Dame Alandrisse ?...


Mais sans attendre, certain de la réponse, j'entraînai ma douce vers la tablée en lui passant amoureusement le bras autour de la taille.
Au passage, j'effleurai ses cheveux d'un doux baiser tendre.

- Venez ma Sirène... vous devez être affamée et lasse.

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