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[RP fermé]Et tu s'ras un homme mon gars, 'fin on va tenter

Andrea_
[ Salon de thé : "Star Buck" ]



Mais qu'est ce que j'fous ici...
Ça, c'est ce que je pense. Et je trouve que c'est une question très pertinente si on part du principe que je n'aime pas le thé. Alors oui j'avais lu le panneau, oui j'avais vu la gravure représentant une tasse fumante, oui j'avais bien vu que les gens qui sortaient avaient une gueule d'enterrement, et quand j'avais jeté un oeil par la vitre, oui j'ai vu qu'ils avaient tous l'air coincé.
Mais j'vais vous dire, j'ai jamais vu d'gars qui s'appelaient Buck, et rien que ça, ça méritait que je sorte la jolie tenue de mémère et les bas tout neufs pour aller y faire un tour. On a l'goût du risque où on l'a pas, c'est tout.

Seulement maintenant que je suis plantée dans l'entrée, que la porte s'est refermée sans un bruit -un comble!- et que j'vois de plus près les gens qui s'y trouvent bah... Bah j'me demande si l'goût du risque a pas trouvé ses limites.



Ma Dame, pouvons nous prendre votre cape?


L'acier se pose sur le pecno en tenue chéros qui me dévisage. "nous" ?? Allo mec t'es tout seul là hein, un dédoublement de la personnalité peut être? On en reparlera plus tard mon choux...
L'avantage c'est que je vois direct que lui aussi, il se demande ce que je fiche ici. Et il enchaine direct sur du racket. Elle est belle la noblesse putain!



Nan j'crois pas nan. J'vais la garder, j'vais en avoir besoin quand j'vais ressortir
Comme il vous siera... Siera, siera... Sierra Miller?
Madame doit attendre compagnie, nous allons accompagner ma dame à sa table, si vous voulez bien.


Là il me gonfle sévère. Déjà il parle doucement et j'suis obligée d'tendre l'esgourde pour comprendre et en plus... On peut plus s'envoyer un godet seule?


Et comment que j'veux ! Allez, hophophop


Choc des cultures comme dirait l'autre. J'viens de comprendre l'expression, jusqu'à maintenant je voyais un champs de blé affronter un champs de maïs mais là...
Là c'est flagrant hein, il a suffit que j'cause un peu plus fort pour que tout le monde me balance un regard réprobateur. A croire que les noblichons bourgeois ont l'ouïe sensible. Espérons juste que l'odorat ne le soit pas, parce que si j'enlève mes godasses j'vous raconte pas l'carnage. Bref, on suit le pecno et on s'assied.



Nous vous laissons la carte. Faites nous signe vous aurez fait votre choix.


L'oeil se lève alors que les mains se saisissent de la carte.
Toi... Toi j't'aime pas. C'pas ta faute hein, d'ailleurs j'espère que c'est pas toi Buck parce qu'on est mal barré sinon...
Et le regard de lorgner de façon dubitative le pelos qui se prenait pour un "nous" avant de se poser sur la carte.
Et là encore c'est le choc.
J'vous épargne la carte mais en gros : menthe, fruits rouges, verveine, mélisse, sureau, réglisse. C'pas grave hein, doit y avoir un...verso...mais... on... non. Pas de verso.
Ouai, un salon de thé qui ne sert QUE du thé, et je m'étonnais qu'ils aient tous l'air coincé.
Le choix est rude hein, j'veux dire... J'me tâte. Pisse mémère dégueu, pisse mémère à gerber ou... pisse mémère dégueu? Pisse mémère à gerber peut être? Ah nonnnn pisse mémère surprise -ça c'est pour le goût du risque-


Et la Colombe de siffler un coup en faisant des grands signes à "Nous".
Tu voulais un signe non?
Bah voilà.

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Luis_
Le fils de la Vicomtesse de Cuers approchait du salon. Seul, comme à son habitude, il se rendait pour sa visite dominicale vers son salon de thé favori. Ses yeux vagabondaient sur le sol sablonneux de la route tandis que ses bottes pourtant propres s’enfonçaient dans la boue lourde à chaque pas.

Ca y est, il arrive, la porte se ferme, lentement sur une brune. Les yeux rivés sur son fessier rebondi visible même à travers sa cape, il sourit légèrement, n’ayant le courage que de penser des choses salaces. Il fait la route seul depuis très longtemps, mais n’avait que très peu souvent ouvert les cuisses d’une femme tout comme la porte d’un bordel. Son éducation Aristotélicienne le faisait souvent rougir à l’approche d’une de ces catins, qu’elles soient professionnelles ou non.

Emmitouflé dans son mantel il passait la porte à son tour, dans un silence presque religieux, cherchant du regard la brune au beau c… Aux belles fesses. Non non, il ne fallait pas qu’il laisse divaguer ses pensées, contrôlé par cette éducation omniprésente jusqu’au plus profond de lui. Il tend le mantel au serveur. Sans un mot, ni même un regard, cherchant de ses yeux presque inquiets une table où s’asseoir. Il n’en reste qu’une et elle se trouve en face de celle qu’il suivait. En voyeur contenu il se glisse à la table, griffant légèrement la carte du bout des ongles, il la relève pour la mettre rapidement devant ses yeux. Il n’a pas entendu la Princesse parler comme une charretière, gueuler dans la salle et se faire observer. Il s’imagine simplement que c’est son corps qui lui vaut tous ces regards de jalousie des femmes de la haute.

Le moustachu hausse un sourcil en voyant qu’ils ont ôté son thé préféré, cette saloperie de cuisinier enlevait chaque semaine un thé différent, à croire qu’il pensait que sa clientèle préférait des choix dégueulasses. Les sourcils froncés, le pauvre fils à sa mémère commençait à ressentir une légère chaleur dans le front.
Ses yeux se plantaient dans ceux du serveur. Quel homme, fougueux et viril, à se plaindre pour un choix de thé, sa langue choisissait les mots, il grognait vers celui ci :



« Excusez moi de vous déranger… Sieur… Mais il semblerait que vous ayez ôté de votre carte le thé aux orties. Pourquoi cela ? »


Bon, effectivement, au niveau percutement, on repassera. Il y a déjà eu plus ferme comme signe de mécontentement. Plus poignant, fougueux, puissant… Certes. Mais il avait déjà du mérite le Duranxie. Oui oui, il avait pris la parole pour défendre ses idées. Idées pourries… Encore une fois ça se tient, mais idées tout de même. Et puis il s’agissait de thé aux orties tout de même ! C’est viril ça de résister aux orties ! Insensible à la douleur des picotements !

Glissant à nouveau la carte devant ses yeux il observait la brune, tellement discrètement qu’il détournait les yeux à chaque fois qu’elle plantait son regard dans le sien, tandis que le serveur lui expliquait dans un murmure.


« Si Messire permet… Le stock d’orties est tout simplement descendu bien trop vite… Nous n’en avons plus jusqu’à la prochaine livraison, simplement. »

Honteuse réponse pour un Brun qui hochait la tête, lui montrant sur le vélin il lui murmurait alors dans un souffle, les joues légèrement rouges :


« Je… Vais prendre celui-ci alors.. Il … me paraît parfait… Hein ? »


Le serveur d’hocher la tête et de partir rapidement. Il posait la carte et se lissait la moustache, elle était bien entretenue et ses pointes parfaitement dessinées, tandis qu’il regardait la brune en face siffler et balancer ses bras. Elle était belle mais qu’est-ce qu’elle paraissait conne et malpolie. Pas très fine, encore une catin qui s’est mariée à ou se faisait entretenir par un noble et qui profite de son argent.

Il la regardait sans sourciller pendant qu’elle regardait ailleurs, et perdu dans ses pensées, les yeux légèrement plissés par son imaginaire pervers il ne se rendait pas même compte que son thé était déjà arrivé. Dans sa tête tout se tramait rapidement, elle était déjà à moitié nue, sauvage, le sein pointé vers lui et se glissant rapidement entre ses jambes, femelle réclamant ses caresses qu’il daignerait faire du bout des doigts sur sa chevelure longue. Tout n’était que luxure, les femmes à côté étaient allongées sur le dos, cuisses écartées, prêtes à prendre la saillie du serveur, et lui se tenait au centre, avec la brune, les doigts fermement entremêlés à ses cheveux. Sauvage et puissant.

Quand soudain il sentit son regard se poser dans le sien. Il avait chaud, les joues bien rougies, une protubérance commençant à pointer le bout de son nez à travers ses braies, heureusement cachée par la table. Il gardait cependant irrésistiblement les yeux dans les siens. Oh, oui elle allait sûrement se demander qui était ce taré qui la fixait comme ça. Mais Louis n’y pensait pas même. Encore étourdi par ses rêves éveillés.

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Andrea_
Il m'a vu. Ce putain de serveur m'a vu. J'ai cru que j'allais finir avec les bras comme ceux d'un forgeron avant qu'enfin il daigne me jeter un regard.
L'intérêt se porte soudain sur la carte. Inspiration profonde, plus par dépits qu'autre chose. Puis sur les gens qui peu à peu retournent à leur dégustation. C'est étrange.
Non mais par exemple la nana là, en rose, avec son chignon qu'on sait tous qu'elle a mis un postiche, oui, elle, bah quand elle rigole on dirait qu'elle tousse. Encore une qui souffle des paillettes quand elle pète. Et puis le gros là, juste en face d'elle. A priori il joue au mime avec sa main, sauf qu'il a nettement moins de cheveux. Et plus de ventre. A moins qu'il cache son absence de dents? Et pis c'est quoi cette manie de lever le petit doigt? Déjà à la base je trouve pas que l'auriculaire soit d'une grande utilité mais là, ça ne fait que confirmer. Limite il nous fait chier plus qu'il nous indiffère.

Et ce bouffon qui me regarde depuis dix minutes. Bah oui mon mignon, t'as vraiment cru que je t'avais pas vu derrière ta carte? T'as fait ta formation d'agent secret chez Walter dix nez toi, non?
Inspiration. Encore.
Et le serveur qui s'approche enfin.



Ma Dame a fait son choix? Nous prions ma Dame de bien vouloir faire preuve de plus de... discrétion pour plus de respect à l'égard des personnes présentes. Voeu de la direction ma Dame.
Et moi j'te souris largement mais c'est juste pour m'éviter de te casser les dents pour plus de respect à l'égard DES PERSONNES PRESENTES ! Et le respect de moi, hein? On y pense à moi?
Mais qu'est ce que je fiche ici berdol, donnez moi à boire qu'on en finissseeeeeeeeeeee! Le truc qui m'empêche de le défoncer? C'est qu'il n'est pas Buck. Et j'veux pas le rencontrer comme ça le Buck-in game palace, pardon j'étais obligée-. Nan moi j'veux que le vrai Buck il arrive comme un prince, la bouche en coeur et la rose entre les lèvres et qu'il me dise : com' tou è bella. J'veux pas qu'il entre en gueulant : gardddddddes, attrapez là !



Bien. Pardonnez mon intrusion pour m'offrir une infusion... Ah putain elle était bonne hein! Hmm donc...Le brun là, c'lui qu'a l'air d'avoir vu sa mère en culotte, il a pris quoi ?
Il voulait orties mais..
Orties? Y a pas orties sur la carte, pourquoi y a pas orties sur la carte? Comment il sait que le thé d'orties ça éxiste? Est ce que c'est bon? Ça pique pas trop? Ça gratte pas le palai? Nan parce que ça pique les jambes alors le palai j'ose même pas im...
Ma Dame..
J'vais prendre ça.
Oui mais..
J'ai dit que je prenais ça, allez, oust. Merd' à trois écus l'eau chaude hein...



Nan parce que personne le dit, mais au fond, le thé, c'est juste de l'eau chaude dans laquelle on balance tout et n'importe quoi!
Alors trois écus l'eau chaude, autant attacher son chien avec une saucisse hein.
Bon le brun, à nous deux. J'sais pas à quoi tu penses mais ça a l'air passionnant. Laisses moi deviner encore à une blondasse que t'auras troussé dans le dos de ta môman? Ah non j'ai deviné, à la câtin que ton père t'a payé pour te dépuceler? A un petit lapin qui mange une carotte? Putain de bourgeois...

Le souffle caresse la fumée du thé tout juste servi. Le regard ne peut se décrocher du brun, juste parce que... y a pas d'mal à s'faire du bien.

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