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[RP ouvert] Campement de l'armée d'Hercule

Gilles_de_serre
[Campement de l’armée d’Hercule – 18 octobre, devant Bergerac]

Après de nombreux jours de marche, quelques escarmouches, et un changement de direction, l’armée arrive enfin dans la plaine qui sépare la ville de Bergerac de la forêt environnante. Le Périgord, un comté ou j’aurais pu choisir de m’installer…si un duc borgne ne m’avait pas proposé d’y venir pour tout autre chose. Une promesse de butin, d’adrénaline et de bataille. Il en faut peu pour me motiver, quand d’autres ont besoin d’avoir la certitude que la quête est noble.

Rapidement, des ordres sont donnés. Les hommes quittent la colonne et s’égayent sur la plaine. Les cavaliers mettent pied à terre, les piétons laissent tomber leur barda, appréciant visiblement d’être enfin autorisés à s’arrêter. Je reste en selle un moment, à observer les hommes s’affairer, caressant négligemment l’encolure de mon cheval.

Les derniers chariots qui fermaient la marche arrivent enfin dans la vallée, transportant vivres, équipement et putains qui suivent habituellement les gens d’armes en espérant être payées avec une partie du butin. Les piétons s’activent à monter les tentes. Plusieurs cavaliers partent au galop dans la plaine, surement des éclaireurs à la recherche d’informations.

Je finis par mettre pied à terre à mon tour, et à diriger ma monture par la bride jusqu’à l’emplacement qui servira d’écurie. L’attachant à une rambarde, je la confie à un des pages présents pour qu’il en prenne soin. Embarrassé par ma lance et mon sac, je m’approche d’un feu tout juste allumer et installe une couverture à coté avant de laisser tomber tout ce qui m’encombre, lance, écu et besace. Il va vraiment falloir que je me trouve un serviteur pour s’occuper de tout ça…

Impatient de remonter en selle pour pouvoir faire ce pour quoi j’ai été engagé, je prends mon mal en patience en grignotant une miche de pain qui commence à durcir pour me remplir l’estomac pendant que j’en ai le temps.

Observant le feu tout en mangeant, j’attends que les ordres nous soient donnés de reprendre le mouvement et de marcher sur la ville.
Anitha
    Le Périgord l'ancienne nomade n'était jamais venue ici lieux, enfin là c'était différent ce n'était pas dans le but de voyager mais pour un campagne militaire, enfin peu importait cela lui avait permis de se défouler un peu.
    Il y a quelques temps le maître d'arme de sa consanguine lui avait proposé cette aventure et bien entendu tout ce qui était un danger probable ne pouvait que plaire à cette ritale,un peu folle, et c'est donc avec joie qu'elle avait accepté.

    Le campement de l'armée d'Hercule avançait rapidement, des hommes semblables à des fourmis se dépêcher pour tout monter et tout préparer, quant à elle il était certainement pas question qu'elle s'abaisse à monter sa tente, non quelque temps avant elle avait embauché un mendiant pour monter sa tente, il ne manquerait plus qu'elle tâche ses vêtements d'un tissus onéreux en provenance tout droit de son pays natal. Et oui même si la Rital paraît en campagne militaire, jamais elle ne serait négligée, sa fierté italienne que voulez vous ?
    Ses azures parcoururent les environs, rien d'alarmant, les catins, comme dans tous camps qui se respect étaient présentes, à la vue de celles-ci immédiatement la blonde songea qu'elle aurait dut y penser et apporter quelque putrelles de son établissement, enfin peu importe mais l'idée était à creuser pour une prochaine fois, un requin ? Non juste une profiteuse.

    Alors que tous couraient de droit à gauche, la belle après avoir posé une couverture en face du feu, posa son délicat séant et sortit de sa besace une bouteille de liqueur, elle en but une bonne lampée, le regard perdu entre toutes ces personnes présentes. Puis elle sortit ses armes deux dagues, cadeau de la famille, l'une au manche incrusté de diamant montrait son rang au sein des Vitalis, l'autre en oxyde noir, puis sa nouvelle acquisition une épée nommait « la Vita », étrange pour un objet censé prendre al vie n'est ce pas ? Mais c'était du tout cracher notre Ritale qui adorait les paradoxes.

    La transalpine entre deux lampées, chouchoutaient ses nouveaux jouets, bientôt elles allaient servir et qui sait peut être que la roue allait tourner et la vie allait enfin lui échapper pour enfin retrouver la paix tant recherché, à cette pensée un sourire en coin se dessina sur son visage. Tout en faisant son travail, qui n'en était pas un, la Ritale fredonnait un air italien.

    Puis son regard fut attiré, par une personne connu non loin de là, rangeant ses armes, elle se leva et se posa près du feu en face de l'homme, bon elle n'avait pas trop à marcher deux pas il fallait croire que leur demeure de fortune étaient proche, sans un mot la Rital lui tendit sa bouteille.

    Et oui entre soldats il se fallait d'être solidaire et parfois gentille, bon ce dernier point il ne fallait pas rêver, il n'allait pas durer bien longtemps.


[RP présent aussi aux arpenteurs, en doublon donc, je me permettrais de faire un copier coller des postes ici là bas^^. Bon jeu]

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Gilles_de_serre
L’attente est surement la partie la plus frustrante d’une campagne. Des heures passées à se demander sur quoi on va tomber. Des heures passées à se demander si on va en revenir. Des heures passées à se demander si on ne va pas voir un ami tomber. Et en plus de ça, des heures passées…à ne rien faire. Eh bien oui, il s’agit quand même de rester apte à partir en quelques minutes, donc pas question de s’enivrer ou de partir chasser au loin. Du temps perdu… Frustrant je vous dis…

Mais heureusement, il y a des moyens pour rendre ses moments d’attente légèrement moins interminable, et boire un coup avec ses camarades d’infortune en fait partie. C’est pour ça que si je suis surpris de voir l’Italienne, mon «amante surprise » me rejoindre auprès du feu, j’en suis aussi content. Le temps passera d’autant plus vite. Elle me tend une bouteille dont je m’empare, la remerciant au passage d’un signe de tête. J’en bois une gorgée et la lui rend.

Je resserre ma couverture sur mes épaules. L’automne s’avance, l’hiver s’approche. Manquerait plus que je tombe malade avant l’assaut. Surtout que mon médecin personnel n’est pas là, préférant rester à l’abri dans une autre ville. Je romps ce qu’il me reste de pain en deux et en lance une moitié à l’Italienne par-dessus le feu.


Il est plus très frais mais bon… On trouvera surement mieux à manger une fois en ville…

Il faut dire que la malheureuse miche restante doit bien être dans les fontes de ma selle depuis au moins une semaine.

Et l'attente reprends.
Gilles_de_serre
[Assaut de Bergerac, 19 octobre]

Les ordres sont finalement transmis à la fin de la nuit. Enfin. Les hommes sont réveillés et rapidement, le campement se met à bourdonner d’activité et d’agitation. En silence, les hommes courent dans tous les sens, qui à la recherche de son arme, qui de son cheval, d’autre encore de leur commandant. Les feux sont étouffés, les armures enfilées et le regroupement s’effectue du plus rapidement possible.

Réveillé par un page, je me relève rapidement. Observant quelques secondes les hommes s’affairer, le temps de reprendre mes esprits embrumés par le sommeil, je rassemble mon sac et empoigne ma lance avant de partir en courant chercher ma monture. Arrivé aux écuries improvisées, j’arrime mes affaires sur la selle de mon cheval que me présente un des serviteurs de l’armée. Rapidement, j’enfourche l’animal et saisit la longue lance de frêne qu’il me tend, ainsi que l’écu sans blason. Quel dommage que l’hérauderie n’ai pas eu le temps de terminer mes armoirie pour ce jour. Je leur avais pourtant dis qu’aujourd’hui, j’avais bataille… Mais bon, j’aurais surement du m’y prendre plus tôt. Ce ne sera pas aujourd’hui que j’irai au combat, bannière flottant au vent... Enfin bon, de toute façon, y'a pas de vent...

Talonnant l’animal qui commence à piaffer d’impatience, je rejoins les autres cavaliers qui font face à la ville dans la plaine. Nous sommes nombreux, et le spectacle promet d’être magnifique. Mais avant de de pouvoir nous aussi nous battre, nous devons attendre que les portes de la ville nous soient ouvertes.

Les ordres ont été donnés en silence, et la ville ne semble pas s’être rendu compte des mouvements de troupes qui s’effectuent sous ses murs. Les piétons s’élancent, échelles en main, en silence. Les échelles sont dressées et les hommes escaladent les remparts. Qu’il est frustrant de les regarder faire sans pouvoir moi aussi prendre les armes. Qu’ils se dépêchent. Les premiers atteignent le chemin de ronde et s’enfonce dans la cité, toujours silencieuse. Des bruits résonnent finalement. Les gardes ont dû se rendre compte de l’intrusion et le fracas du métal frappant le métal commence à résonner à travers la plaine.

Enfin, un mouvement près des portes. Un homme y agite une torche allumée. Le signal. Les portes sont ouvertes. Comme un seul homme, tous les cavaliers talonnent leur monture. Plus question de silence à présent que des dizaines, des centaines de chevaux galopent à travers la prairie, dans un grondement sourd qui doit réveiller tous les villageois dans leurs lits.

Nous atteignons rapidement les portes et nous pénétrons la ville sans résistance. Regardant à droite et à gauche, je vois des hommes se battre, épées à la main. Nous nous dispersons dans les rues, dans les ruelles et les venelles. Lance baissée, je rejoins un groupe de cavaliers en armures et nous remontons une large rue. Flanc à flanc, lance en avant, nous occupons tout l’espace de la rue. Les quelques gardes qui se trouvent face à nous ne peuvent rien faire. Ils sont balayés, percuté par le poitrail des chevaux, frappés de la pointe des lance ou réussissent à s’enfuir dans les rues adjacentes.

Nous débouchons sur une place, face au parvis de l’église. Nous nous regroupons avant de chercher le chemin conduisant à l’hôtel de ville. D’autres hommes, piétons et chevalier nous rejoignent par d’autres rues. Un mouvement sur un toit, et pot d’argile tombe et éclate au pied d’un cheval qui, surprit, fait un écart. Deux ombres s’écartent du toit, mais pas assez vite. Un carreau d’arbalète tiré par un piéton fend l’air. L’homme bascule du toit pour s’effondrer dans la rue.

Nous reprenons notre avancée vers l’hôtel de ville ou le bourgmestre doit se terrer. Nous traversons le marché qui est déjà saccagés par les quelques hommes qui sont arrivés avant nous. Des étals sont en feu. Quelques cadavres jonchent le sol. Le bâtiment tant recherché se dresse enfin devant nous.

Impossible d’y pénétrer à cheval, je mets pieds à terre, imité par d’autres. Abandonnant la longue lance de cavalerie qui me générait plus qu’autre chose, je tire mon épée et gravis les marches qui mènent au bâtiment accompagné par d’autres soldats.
Gilles_de_serre
Le jour se lève quand nous pénétrons la mairie. La porte est ouverte. Le bâtiment est vide. Vide de ses hommes, vide de ses meubles, vide de ses écus… Rien ne nous a été laissé. Adieux les promesses faîtes par le Duc, promesse de richesses et de gloire. Tu parles d’une gloire, prendre une mairie vide. De frustration, je donne un coup de pied dans un coffre de bois qui résonne désespérément vide. Maintenant qu’ils nous attendent, toutes les mairies risquent d’être ainsi… Le seront surement même. Tu parles d’un Duché accueillant. J’aurais mieux fait de m’y poser plutôt que de l’attaquer tiens… Enfin bref, c’est trop tard maintenant.

Dépité, je sors du bâtiment marcher un peu, tenant ma monture par la bride. La même vague de frustration semble gagner les soldats qui, comme moi, se sont joint à l’aventure uniquement pour se remplir les poches. Quel plan magnifique. Quant au Duc, plus de nouvelles. Qu’est-il devenu ? Aucune idée. Pas même une missive pour nous donner d’autres instructions…

Je hausse les épaules en me dirigeant vers le campement. Même les habitants semblent avoir fuient. Personne dans les rues, personne dans les tavernes si ce n’est quelques compagnons d’infortune. Après tout, je n’ai rien de personnel contre le Périgord. Je ne vais pas prendre de risques inutiles pour prendre des mairies vides. Je m’en vais. Et tant pis pour le Duc et ses belles promesses. Après tout, j’attends encore les choppes de bières promises pour être allé chercher son fils.

Je retourne vers le campement pour récupérer mes affaire, saluer les quelques amis que j’ai pu rencontrer, et reprendre la route. Fin de cette campagne.
Magda
[Après infiltration en ville ]


On y était.
Fini de passer inaperçus.
Inaperçus ? Seuls des aveugles et des QI d’huitres auraient pu ne pas voir ou ne pas comprendre.
Que cela chauffait. Que cela venait. Que cela allait jaillir.

On les entendait parler de félonie, de vengeance déplacée. Ca bruissait à chaque coin de rue.

Cachez tout, méfiez vous de tous. Vite fuyez Clouez les volets, fermez les portes.

Pour un peu, ils étaient prêts à foutre le feu à leurs propres champs.
Ca me faisait bien rire.
Ils imaginaient quoi ? Qu’on venait pour des grains de blé ? Pour piquer une paire de braies. Ben non.
D’façon, il restait que des mauves. C’est moche le mauve.

Félonie du Duc ? Appât du gain pour nous ?

Aucune idée de ce qui motivait ceux qui avaient fait chemin avec moi, et franchement, ça m’intéressait autant que la date des premières règles de ma soeur.
Je me foutais des motivations du Duc. Sa réputation me faisait sourire. Moi j’aimais bien ces hommes et ces femmes qui assumaient complètement leurs actes et faisaient un doigt d’honneur à leurs détracteurs.

Je n’étais pas là par loyauté envers lui, je ne le connaissais pas.
Et puis, de la loyauté je n’en ai toujours eu que pour les miens et ils se comptaient sur les doigts d’une seule main.

Le gain ? Ah! Ils me font rire ces gens, persuadés que leurs petits écus planqués sous leur matelas font de leur vie, une vie meilleure. D’eux, des gens meilleurs.

Le meilleur c’est les Miens. Point.

Non je n’étais là, ni pour l’un, ni pour l’autre
Moi, je suis la Lune. Sélène.
Là où elle est, ça bouge, ça pulse, ça douche.
On est vivant.

Alors je suis là pour ça. Pour ma dose d’adrénaline. Pour augmenter un peu plus les battements dans ma poitrine. Pour ensuite sourire et penser :

je suis là..toujours là.

Signal lancé .On y va.

J’avais l’impression qu’il en sortait de partout. Pas une seule ruelle qui n‘ait abrité des "renégats".

Oui, nous étions nombreux et je n’en connaissais qu’une poignée.

Course vers un unique lieu, dague à la main.
Bruits du métal heurtant le métal. Souffles rauques. Injures. Cris et gémissements.

De l’extérieur parvenaient des cris. Ca se battait donc partout. Pas seulement en ville.
Certainement l’armée du Duc. Aux cris, j’aurai juré que certains en bavaient, mais lesquels ?

Ne plus penser.
Agir. Jouer au chat et à la souris. Parer, esquiver, frapper.

Ca n’avait pas duré longtemps, mais ça avait été intense.
Peu de corps. Tant mieux. Les habitants en seraient moins furieux. Il ne faut pas négliger l’après. Moins de morts, c’est moins de pleureuses ou de maris ivres de vengeance.

Les portes étaient là, grandes ouvertes maintenant.
Ouvertes sur le vide.
Ils avaient tout vidé. Plus même un meuble. Juste une chaise branlante dans un coin.

J’éclatais de rire. Comme beaucoup. Et dans ces salles vides l’écho amplifia ces rires.
Tonnerre de rires. Joyeux, amusés ou dépités.

Je regrettais de ne pas avoir de la peinture pour repeindre ces murs nus. Remplir les marques blanches des tableaux envolés sur les murs sales.
Une fresque pour qu’ils n’oublient pas.

Car peu importait leurs petits trésors. Ils avaient perdu.



Et moi j’étais toujours là. Vivante et emplie de vie
_________________
Stradivarius.
"Seek and Destroy"




Nous scrutons la scène.
En ville, ce soir, nous te cherchons pour déclencher une bagarre. Il y a une sensation diabolique dans nos cerveaux. Mais rien de nouveau, tu sais que tout cela nous rend fou. Fou d'une attente interminable à prendre connaissance des lieux. Conscience du danger. Des pièges qui peuvent être tendus à notre encontre. Mais, au final, rien de tout cela n'aura lieu qu'une simple poignée d'irréductibles que l'on pourrait aisément anéantir. Plusieurs jours que nous marchons non loin des nôtres. Tous nous suivent. Tous nous sont fidèles. Il n'y a qu'un pas à faire pour nous entendre hurler en coeur. Pour te faire grincer des dents. Pour te faire peur comme jamais tu n'as eu. Rien de pire qu'une bande de malfrats sans peur qui court vers ta perte sans jamais regarder en arrière, sans jamais reculer ne serait-ce qu'une seule fois. La première ville était une boutade. La deuxième sera un festin pour nos canines acérées. Y pénétrer eut-été une blague populaire. Rien de plus simple. Rien de plus aisé. Les portes étaient grandes ouvertes. Les tavernes libres d'accès. Au petit bonheur la chance, l'on arrive à s'abreuver de quelques tonnelets placés ci et là. Faire la fortune de quelques taverniers sans scrupules avant de ruiner toute une ville. Par où l'on passe, rien ne repousse. Ils vont goûter à nos lames aiguisées et le sourire de l'ange se dessinera au sang sur les visages grotesques des idiots de ce village.

Nous courrons sur notre chemin.
Nous ne nous cachons pas. Pas besoin, nos coeurs vacillent sur le même rythme endiablé. Tu paieras en mourant. Tu paieras de milliers de morts. Il est certain que l'or n'a d'égard pour nous. Nous nous en foutons, nous agissons pour des choses bien plus puissantes et immenses que cela. Nous ne participerons pas pour vous extirper vos pierres précieuses. Nous agissons pour vous anéantir. Vous affaiblir. Vous faire connaître la faim et la peine. Vous pourrez vous reconstruire avec ce que vous cachez de façon vénale sous vos jupons trempés. Mais la douleur de cette bataille, de cette guerre, ne pourra jamais vous rendre fier. Vous allez perdre. Vous allez connaître le sang battant les pavés. Vous allez connaître le feu de nos regards. Et l'encre de vos veines percées de nos lames. Il n'y a pas d'issues. Et c'est certain, c'est la fin. Nous n'en supporterons pas plus. Dis au-revoir au monde dans lequel tu vis. Tu as toujours pris, mais maintenant tu donnes. J'adorerai te porter ce coup fatidique. Et c'est ce pourquoi je participe. Nous te ferons connaître les mille tortures des Enfers. Jamais tu ne te relèveras. Tu apprendras à nous craindre. Hercule sait abattre les colosses et les Lions les plus grands. Tu n'es qu'une sauterelle dans un champs de blé. Nous te cueillerons. Nous te trouverons. Même si pour cela, je devrais brûler moi-même ce champs qui te cache si bien. Nous t'écraserons à jamais. Petite vermine.

Non, ce n'est pas la haine.
Ce n'est pas la haine qui me régit. Je ne te connais pas. Je n'ai rien contre toi. Mais je dois le faire. Le faire pour mes frères. Nous sommes une grande famille. Entend nos pas en rythme frapper les chemins vers ton petit habitat. Bientôt, nous serons chez toi. Devant toi. Ma dague transpercera tes côtes. Ta cage thoracique. Ton coeur. Le précieux liquide jaillira sur ma face, et je pourrai lancer un rire aveugle en m'abreuvant de ce que tu m'offres. Nos cerveaux sont pris d'une envie de tuer. Ça ne partira pas tant que nos rêves sont inaccomplis. Il y a juste une chose dans nos esprits. Ne tentes pas de fuir, car tu es celui que nous retrouverons. Que nous rechercherons et détruirons. Cherche et détruis. L'heure de la mort a sonné. Nous devons nous préparer. Terminer nos godets. Nous armer. Marcher. Frémir d'une attente langoureuse. Regarder notre future prise d'un air malicieux. Nous apprécierons cette prise à sa juste valeur, ne t'en fais pas pour cela. Qu'importe ce qui arrivera, nous vivrons avec cette glorieuse pensée. Ceci n'est pas ma guerre. C'est notre guerre. Tu apprendras à connaître cette définition si ton cervelet n'est pas trop troué par notre faute. Tu apprendras à plier un genou devant nous. Nous saurons nous montrer clément si tu te présentes en vaincu. Nous sommes les vainqueurs. Nous recherchons, et nous détruisons.

Tout cela est trop aisé.
Je me tiens devant cette bâtisse en compagnie de mes amis. Je regarde autour de moi. Je vois la Lune et ses compagnons. Je vois une femme jouir et ravir mon coeur. Je vois ma soeur, ténébreuse, trépigner d'une impatience vertueuse. Je vois d'autres frères et d'autres soeurs qui n'attendent que l'annonce d'une mort imminente pour frapper comme il se doit. Et, moi, j'entend aussi mon démon rire. Il sait que ce ne sera guère mon jour. Mais le leur. J'affiche mon sourire, pour toi. Il ne sera pas plus compliqué de prendre ce lieu que d'écraser un château de sable. Je regrette même qu'il n'y ait pas plus de résistance que cela. Surement quelques vulgaires paysans, armés de fourches, cachés à l'intérieur et attendant l'heure fatidique. L'heure qui approche. Les tambours de guerre s'agitent. Je fonce. Je cours. J'hurle comme le guerrier que je ne suis pas. Un vacarme assourdissant, métallique et corporel éclate dans mes oreilles. Je n'aime pas ce son. Mais il est si harmonieux. Si envahissant. Montant en puissance, offrant l'adrénaline. Je ne l'apprécie pas, mais je m'en abreuve pour trouver mon énergie. Les portes n'offrent pas de résistante. Les gardes se trouvent envahis. La peur s'éprend de nos ennemis. Nous sommes victorieux. Rien à craindre. Point trop de mort. Ma faucheuse n'appréciera pas. Il me manquera mon petit plaisir. Je ne suis qu'un assassin, je n'attend que cela.

Quelques courtes minutes plus tard.
Rien n'a d'intérêt en ce lieu pourri. Rien n'est réellement intéressant. La bataille fut courte. La prise fut quelconque. Les coffres furent vides. Je ne pouvais m'empêcher de lancer un rire imposant qui semblait se marier convenablement avec l'endroit. Les échos retentirent. Certains peuvent se montrer désolés du maigre butin. Mais ce n'est aucunement pour cela que nous nous lançons dans un tel objectif. Des malins. Ce sont des malins. Il fallait s'y attendre. Je m'en doutais. Mais nous les retrouverons, nous les détruirons. Ils sont toujours en ville. Toujours là, à nous guetter, à nous scruter. Ils se cachent comme des couards. Des imbéciles. Ils ne savent pas à qui ils ont à faire. Ils ne se doutent pas. Ils n'aurons pas à faire de notre colère, puisqu'il n'y a pas de colère. Nous sommes tous heureux d'avoir gagné. La ville est sous notre joug. À nous de la défendre comme il se doit. Il ne sera pas simple de nous y déloger. Elle est à nous, nous mourrons ou nous vivrons. Deux choix se dessinent à nous. Pas un de plus.

C'est en taverne que la fête fait rage.
Nous trinquons. Nous buvons. Nous chantons. Nous festoyons. Rien de plus joyeux qu'une victoire. Les bourses se vident. Nos estomacs se remplissent. Des espions s'amusent à se faire passer pour des badauds idiots incultes de la guerre qui fait rage entre leurs murs. Ils pensent peut-être nous berner de la sorte? Mais toutes les choses peuvent se retourner contre eux. Il suffit d'un peu de patience, d'attente, de courage et de motivation. Nous t'aurons. Nous t'attraperons. Nous te ferons payer. Par des milliers de morts s'il le faut. Nous te ferons payer, par ta mort serait plus juste. Et je reçois une convocation au tribunal. Un procès, sans pouvoir me mettre aux arrêts. Sans preuves consistantes. Je pourrais simplement être un voyageur, un bucheron itinérant. Il n'y a pas de témoins. Il n'y a personne. J'ai toujours su être anonyme. Ne jamais être remarqué. D'où connaissent-ils mon nom? Mon identité? Mes faits? Peut-être détiennent-ils des sorciers, des devins. L'endroit est maudit. Pourri de l'intérieur. Nous saurons ramener leur salut à ceux qui ne sont pas les cadeaux du Très-haut. Je saurai leur offrir une mort douce et heureuse. Il suffit de demander, et ma dague arrivera à leur faire connaître mon opinion de leur politique et de leur justice qui ne me concerne pas, qui ne me touchera pas.

Nous avons gagné la bataille.
La guerre s'en sera que plus douce.





Cherche et détruis - Metallica
Selene.
Le Pourquoi du Comment.



Silencieuse et renfermée. Voilà comment la Lune était tout le long du voyage. Traverser le Poitou et rejoindre le Périgord a ravivé une douleur vive. Récupérer la gamine à Saintes l’avait foudroyée, le même âge, la même espièglerie…Le palpitant saigne, mais cogne d’une rage contenue depuis cinq longues années.

Cinq ans.

L’azur se fige sur les murs de la mairie qui semble vide de vie. Cinq ans, qu’elle a parcouru les routes des royaumes à la recherche de sa fille disparue, cinq ans qu’elle l’a retrouvée sur les genoux de son pire ennemi. Perturabo.
Il avait en ses mains, son seul point faible. La chair de sa chair, son sang, sa vie, son enfant. S’en est suivi une partie de cache-cache à la mode brigand. Des attaques, des esquives, des pourparlers. Puis il avait accepté de les laisser partir, persuadée qu’il ne laisserait pas passer la frontière à Libertad ainsi sans rien leur faire, ils avaient mis Liberta à l’abri, en dehors de l’armée, avec une amie et son fils.

Et là..

L’inacceptable.

Sous les yeux d’une Lune et des Libertadiens impuissants. L’armée Périgourdine a détruit les trois vies en quelques instants. La douleur incommensurable l’avait étreinte, elle qui portait en son ventre l’enfant d’Eikorc, elle qui portait contre son sein le visage blême de sa fille de huit ans sans vie. Eux, Libertad, qui dans leur folle douleur se sont jetés sur les épées de l’armée. En tuer le plus possible, rendre le sang au sang et mourir pour un ange perdu.

La camarde est facétieuse, elle lui a prit sa fille, des frères, des sœurs, des amis mais lui a refusé ses bras cet hiver funèbre, une Lune, le ventre ouvert sur un nourrisson grouillant fut sauvée par un druide égaré.

Et cinq ans après elle est là.

Adossée au mur lézardé de la mairie, vide, elle se laisse aller à rire avec les autres. De ce rire sans entrain, de ce rire exutoire d’une douleur trop contenue.

Ils pensaient quoi ? Qu’elle venait en touriste, se cachait ? Non. Qu’elle venait pour l’argent ? Non. Qu’elle venait pour servir Flex ? Non. L’azur métallique glisse sur l’ombre colossale d’Eikorc non loin d’elle. Lui sait, lui a vécu, lui a souffert en silence. Elle est venue pour savourer sa douce vengeance, Flex n’était que l’élément moteur, l’opportunité offerte. L’or ne l’intéressait pas, les voir faire dans leurs braies, les voir cacher le peu de biens de leur misérable vie, les voir se calfeutrer et lancer des insultes à leur passage lui procurait un plaisir non feint.

Une missive est apportée. Haussement de sourcil devant le sceau Comtal, esquisse d’un sourire à la lecture des mots de Keyfeya puis rage sombre et sourde montant de nouveau en elle. Comment osait-elle lui intimer de ne pas parler de Doko, ne pas salir sa mémoire ? La missive est broyée par la senestre et jetée à terre. La chère Comtesse a oublié ses faits auprès de la cavalerie de Falco, elle a oublié ses faits avec la Lune à la prise d’une mairie Normande, elle n’a pas su expliquer pourquoi elle était la seule à se sortir vivante et indemne de l’attaque d’une armée Mainoise, elle avait omis qu’un amant en était le capitaine et avait eu pitié d’elle, et surtout, oui surtout, ce qui fait le plus mal, ce qui assaisonne la haine et la rancœur, Keyfeya avait laissé Doko mortellement blessé au sol, elle les avaient tous laissés…Là, comme des chiens. Jamais elle n’a fait demi-tour pour les aider, jamais elle n’a donné les soins à celui que soi disant elle aimait. Elle est partie, pour ce foutu Périgord, pour ses titres, sa belle place au château qui l’attendait…

Alors mensonge, oui. Elle n’a fait que lui mentir, bien que Keyfeya ne soit pas née de la dernière pluie, ça elle le sait. Sélène s’est joué d’elle au nom de l’amitié, c’est sale, c’est moche mais beaucoup moins que de tuer une gamine de huit ans sans défense. Key s’en remettra, Sélène jamais. Ca grouille partout autour d’elle, une impression d’être dans une autre dimension, scellée à ce mur froid alors que tout tourne et vit alentours…Elle passe des heures ainsi, ressassant, cogitant aux heures à venir, la défense se prépare tranquillement, la bière coule, les coffres vides n’entament pas le moral de ceux venus combattre. Une esquisse de sourire se dessine, Libertad.

Nouvelle missive qui tombe dans sa main, le rire exulte de sa gorge à en faire couler quelques larmichettes. L’annonce d’un procès pour Haute-Trahison et pillage de marché. Elle toussote, tente de s’en remettre, putain la bonne blague ! Pour trahir il faut servir, sauf qu’elle ne sert aucunement ce foutu comté. Quant au pillage de marché, la prévôte ferait mieux de s’adresser à la mairesse qui abandonné son siège. A trop vouloir affamer des brigands aux charrettes pleines, elle affame son propre peuple, s’en serait presque risible sauf que c’est toujours ceux en bas de l’échelle qui payent pour ceux d’en haut, bien nourris, eux.

Dehors des cris l’interpellent, une pauvre tentative de révolte avorte sous les coups des hommes de défense, un tantinet agacée, elle décolle son corps du mur et s’avance, l’azur tranchant de détermination, elle s’avance vers l’inquisiteur.


Dès qu’on vire nos miches d’ici, brûlez tout. Assainissez par les flammes Phallus.
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Phallus.
Cela faisait des jours et des jours qu'ils attendaient a la lisière du bois devant Bergerac, après leurs révolte raté à Périgueux... Les gardes étaient nombreux et eux malgré leurs surnombre n'avaient pas réussi a passer leurs défenses... C'est ainsi qu'ils s'étaient redirigé vers Bergerac, une grande ville mais au combien moins défendu... De crainte de perdre leur beau châteaux comtale, ils en avait délaisser la défense des villes de leurs duché qui seraient des proies beaucoup plus facile...

Il était déambulé dans le camp entre les feux des soldats revêtit de sa bure capuche sur la tête et l'épée au flanc... De loin au l'aurait prit pour un quelconque prêtre, mais plus on l’approché et plus on voyais son épée... Et quand on l'avait en face de lui on pouvait voir les symbole représentant l'Ordre de la Sainte Inquisition.. Un Inquisiteur non ordonné, cela lui permettait de prendre part au combat qui allé suivre et de tuer... Tuer, chose relativement récurante chez les gens de sa profession... Il faut dire que les hérétiques ne manquaient pas dans le coin...

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait accepté de suivre le Duc Flex, quoi de mieux qu'un noble désirant d'un inquisiteur a son service? Pour lui c'était le rêve, il bénéficier de la protection de son suzerain, d'un abris confortable et d'un espace de travail... Ou de torture... Ça dépend des avis... Et en retour il n'avait qu'une chose a faire... Son travail! Travail qu'il accomplissait avec une joie non dissimulé et presque malsaine... Mais que voulez vous, quand on aime on ne compte pas et on ce donne corps et âme a son travail... C'est ainsi qu'il ce retrouva ici au milieu de cette armée. Il salua de la tête les personne qu'il croisait ce fichant éperdument de sentiments de ses compagnons... Crainte, respect, pitié, peur.... Tant qu'il suivaient la voie d'Aristote ils n'avaient rien a craindre de sa part, en revanche s'ils s'en écartaient... Et bien ils verraient de leurs propres yeux les instruments de sa justice...

La journée passa et ces au petit matin seulement que nous préparâmes a attaquer. Le signal fut donné et ce fut la charge! Les chevaux ce bousculaient pour être les premiers arrivé guidaient par leurs maitres, tous avaient l'air de ce délecté du sang qui allait coulé prochainement. Les portes ce rapprochèrent et ils durent ralentir afin de laisser passer le flot de cavalier s’engouffrant dans les ruelles tailladant les quelques gardes présent. Il s’engouffra dans une ruelle suivant ses comparses maniant sa lance pour percer la poitrine des hommes d'arme ce présentant devant lui en renversant d'autres... Dans la cohue certains villageois furent tuer par les lances ou piétiné par les chevaux, qu'importe, les hérétiques devaient mourir de n'importe quelle manières...

Ainsi durèrent les quelques minutes qu'ils leurs fallurent pour nettoyer la ville des quelques gardes opposant de la résistance... La mairie était en eux... Mairie qui était hélas vide a leur arrivait... Les coffres, les réserves, tout avait était vidé soigneusement... Comme la garnison parti renforcer le châteaux Comtale... Même le village avait était vidé de de ses habitants, le peu qu'il en resté furent réunit sur la place du village soigneusement encadré de gardes.
Qu'importe les richesse, il n'était pas venu pour les biens matériels. Il ce retourna quand il entendit du bruit venant de la part des villageois encadré des gardes, ils essayaient de ce révolter... mais la révolte fut aussitôt étouffé dans l’œuf... Les imbéciles...

Quand soudain une voie de femme s'adressa a lui, voix qu'il reconnut aussitôt comme celle de Selene...


Citation:
Dès qu’on vire nos miches d’ici, brûlez tout. Assainissez par les flammes Phallus.


Il sourit sous sa capuche et s’avança vers les garde gardant les villageois et leurs demande de les enfermer dans l'église... Il retourna ensuite devant la mairie et prit une torche et pénétra à l'intérieur incendiant les rideaux les meubles et tout ce qui pouvait bruler rapidement... La purification commençait... Une fois la mairie bien embrasé il ressortie et regarda les hommes commençait a ce retirer... La purification ne devait pas ce faire que par la mairie... Aussi il entra dans plusieur maison et reproduisit ce qu'il avait fait dans le bâtiment principal et embrasa plusieurs maison. Voila la purification serais bientôt complété... Il ne manquait plus qu'une chose a faire... Et pas la plus facile... Bruler un hérétique sur un buché apres lui avoir fait expié ses fautes était une chose! Mais condamné plusieurs dizaines de citoyens en meme temps en était une autre... Aussi il attendit que le maximum de troupes ce furent retiré de la place et que reste seul quelques un qui l'observait pour s'avancer avec détermination vers l'église en attrapant une nouvelle torche des mains d'un soldat...

Il s’arrêta devant l'église et prit la parole d'une voix forte afin de couvrir les paroles des citoyens enfermé a l'intérieur...

Bonne gens de Bergerac!! En ce jour du 20 octobre de notre ères moi Phallus membre de la très Sainte Inquisition Romaine vous condamne a expier vos péchés!!! Vos péché sont, d'avoir soutenu un gouvernement corrompu et sodomite! d'avoir était laxiste en leur permettant de copuler ensemble et de prospérer impunément en vos terre! D'avoir souillé cette église de votre présence décadente et corrompu... Pour vos crimes, je vous condamne à...

Il s'arréta quelques instant et reprit d'une voix plus ferme encore,


Je vous condamne à expier vos fautes par le feux. Qu'il soit sut de tous, que vous étés condamné a mourir!!!

Il insista bien sur son dernier mots et s’avança avant de jeter sa torche sur le toit en bois de l'église puis en prit une autre des mains d'un soldat qui le regardé avec des yeux éberlués et la jeta a nouveaux en haut du toit... Il resta la a regarder l'église commençait a s'embraser pendant que le reste de la ville brulée aussi...

Paix a vos âmes...
Elias_de_leodagor
Zigzaguant entre les lames des quelques défenseurs et les fourches des villageois
Entamant l'armure des uns, la peau, à vif, colorée de leur sang des autres
Nobliaux et gueux terrés chez eux, ville marquée d'effroi
Théatre d'une fuite, d'une défaite pour les uns ,et pour les autres d'une victoire qui fut rapidement nôtre
Remettant armes dans leurs fourreaux, bouclier dans leur dos, les conquérants visitèrent de la belle ville les tavernes
Ennivrant quelque peu les victorieux, les alcools de la ville perdue coulaient comme les larmes des vaincus
Prosternes toi Bergerac, devant les forces en présence, subit notre courroux, que cela se sache par villes et villages jusqu'aux déserts et cavernes
Inévitablement prise, tu n'auras eu que comme mérite de limiter tes pertes, comme le font les couards, souffre en silence comme tes combats décousus
Désormais affaiblie te voilà bien mis à bas, d'honneur et de courage tu as manqué me laissant bien pantois
Ennivrants sont les alcools et les femmes de par chez vous, les batailles l'étant moins vous rattrapez bien le coup
Souviens de ceux qui t'ont prise, malmenée, souviens toi des tiens et des nôtres, d'Hercule et des autres et des ZEN'trépides avec armes et boucliers...
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