Afficher le menu
Information and comments (1)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La Crypte de Cistude

Alessandro.di.roja

Il fallait du monde. Du monde, donc, il y avait.
Conduits par Alessandro, et une poignée de gardes, les prisonniers de la ville faisaient marche forcée, sous le poids de leurs chaînes, en guise de procession.
En tête, le petit Seigneur de Saumur avançait avec solennité, portant à bout de main le petit écrin où reposaient les restes de la Cistude.
Enfin, les restes des restes.
Les restes d'une touffe de cheveux.
Ceux qu'il n'avait pas encore fumé.
Tout ce qui lui restait d'elle, en fait.
La populace pouvait s'esbaudir, tandis que débutaient les festivités, dans le vacarme des paillardes entonnées par le cortège de prisonniers.
C'étaient ses préférées. Ou peut-être pas, mais Cistude n'irait pas s'en plaindre.

La bute où s'enfouissait la Crypte avait vue sur la Loire. En son sommet avait été bâtie La Crypte de la Tortue, un établissement à but essentiellement lucratif où l'on vendait une bière infecte à prix d'or.
Si la taverne n'avait rien d'original, la Crypte, elle, était démonstration du sens aigu de l'Art Angevin.
En marbre plaqué, du couloir étroit jusqu'au caveau, étaient représentés les scènes, épiques ou non, de la vie de notre héroïne locale.
Les quatre murs, de fait, portaient le nom de l'oeuvre qui y fût gravée.

Il y avait d'abord Pénitence.



En face, la fresque Naufrage.



Achevaient ensuite l'ensemble, Guet-apens



et enfin Commodités.





En somme, l'histoire d'une vie dépeinte sur ces murs.
Demeurait encore une plaque commémorative, mais encore vierge de toute inscription.
Somptueuse à sa manière, la Crypte de Cistude se voulait à son image.
Sauf qu'elle était propre.
Mais les plus anciens disent que Cistude aussi, fût un temps, était neuve.

_________________
Tord_fer
Tord Fer avait entendus parlait d'une crypte au noms de Cistude. Un crypte réservé à la blondasse. Avec fresque et tout le toin toin, enfin le coin coin. Il avait entendu parlait d’une cérémonie dans laquel on enterrais des reste de la Tortue.

Non.

Non il n'irait pas. Il ne voulait toujours pas se l'avouer. Bien qu'au fond de lui il savait.
La blondasse. SA blondasse. Morte ?! Non impossible ! Elle était tous ce qui lui restait. Sa raison de vivre. Elle ne pouvait pas mourire ! La cistude était immortelle ! Il avait bien essayait de la tuer. Sans jamais y arriver. Bien sur au fond de lui il savait. Il avait même acheter cette espèce de collant moulant à paillette, assortit d'un petit masque à paillette aussi, en son hommage. Elle avait toujours voulut lui faire porter de son vivant, et il n'avait pas voulut. Mais à présent il le portait. Et fièrement ! Et gare à celui qui se moquait !
La mort d'une Pique.
La morte de LA Pique.
La mort d'un membres de son groupe était toujours triste, surtout qu'il avait perdus beaucoup de canard. Mais Pour le Borgne Cistude était celle qui lui manquerait le plus.
Elle était venue les cherchez chez les Fauchards. Elle l'avait remmené chez les Piques.
Elle l’énervé particulièrement, ils se chamailler tous le temps. Mais ils étaient le plus souvent ensemble possible.
Tord vouait un culte à la blondasse.
C'était pas de l'amour non.
Qui pouvait aimer réellement la Tortue ?
Non c'était de l'admiration. Le Borgne admirait la Tortue. Et ça, ça valait de l'or.
Il n'accordait que très rarement sa confiance, ce méfiant même des Piques. Mais il suivait aveuglement cette espèce de phénomène blond, rampant.

SA blondasse.
Elle n'était plus.
Le Borgne ne voulait pas y croire. Elle était vivant. Il le savait.
Il la retrouverait ! Même si il y passerait sa vie !

Cistude ! Cistude ! Rg'arde j'ai mis tes foutus collant à paillette ! R'viens Cistude !

Il s'écarta du cortège. Il n'allait pas assisté a ces fausses funérailles...

_________________
Bossuet
La Cistude.

Navrante engeance des vasières, qui roula sa bosse partout où l'on ne voulait pas d'elle. Que son âme milles fois maudite rejoigne le firmament. Que son éclat brun-vert encrasse le panthéon.

Le Bossuet s’arrête devant le monument avec déférence. Il y jette une patte de canard, toute sèche, un ruban de dentelle sale accroché à la patte.
Il n'y a que peu de personne qui ait laissé au Poète d'aussi impérissables souvenirs. Ce squat en Bourgogne, ou ils étaient entrés se faisant passés pour des nobles dans un banquets de cul-propre, sapés à la bourgoise et piquant tout ce qui pouvait passé sous leurs pognes...Ce brigandage légendaire de sept milliers d'écus, ou cet autre, de plusieurs tonnes de pierres, à vendre sur le marché....


A lui offrir l’hommage d’un chaste baiser,
Esquivant vilaines piques et langue rappeuse,
Aussi maints jurons, postillons et mots châtiés,
Nul autre butin qu’une claque, cinglante et boueuse.


Le Poète dépose une flasque de mauvaise gnôle à coté de la patte recroquevillée, tout en récitant ses vers d'une voix rauque.

Ô doucereuse mocheté, enfantée des marées,
Te voir au petit jour fut un rêve éveillé,
A ceci que le rêve a une fin, et n'a pas d'odeur,
Toi tu offrais jus et fumet, dés l'aube avec ardeur!


"Etrange qu'elle soit morte, elle que j'ai tant fais passer pour"... se dit il. A tant crier au loup...

Qu'elle insoutenable et étrange beauté tu faisais
C'était sans doute l'amour des eaux de ta lignée,
Mais si j'osais m'avancer pour voir et vérifier...
Un joli nom tu aurais :"Cistude au pied mouillé" .


Un jour elle renaitra, et elle gouvernera le monde, bande de bouseux. C'est sur, elle renaitra.
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)