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[rp] " Et déjà ils cancanent, caquettent et rackettent... "

Bossuet
Leurs fondement calés sur une souche humide de rosée matinale, l'Archipoète et son acolyte tondu dérangent la quiétude des sous bois par un tintement de pièce régulier.

" Ah ma mouette, ma rondelette, ma galinette cendrée !
Fichtrecul et chancre mou, que cette vilénie m'inspire !
Esgourdis ça joliette, je rime comme je respire !
Vite, une plume et une bouteille que j'écrive un sonnet!


Joignant sa parole à un geste tout à fait illustratif, il se saisi d'une bouteille de gnôle -passablement infâme, certes, mais si tôt le matin, qui s'en plaindrait?- et y boit son content. Un rire idiot et un soupir de contentement plus loin, il reprend les comptes. C'est comme ça dans le métier : les bons comptes font les brigands amis. Alors on partage, non pas en frère, mais avec des regards soupçonneux, l'air de rien, ou en se guettant les pognes de manière tout à fait ostentatoire. C'est qu'il faut faire ça bien, dans ce boulot, la dague dans le dos, c'est jamais loin.

Le trés haut nous a la bonne, c'est certain !
A peine reviendu, déjà un butin !
Ah ! Entends ça, je verse sans l'vouloir !
Je verse et déverse, des rimes de comptoir !


Car c'est bien ça, des Piques sont de retour d'Irlande, leurs seules poches pleines étant celles qu'ils portent sous les yeux. Et comme un vieux loup bouffé par la gale, à moitié aveugle et presque enragé qui se réveille un matin d'automne, les Piques s'étirent les membres, font claquer leurs becs plats de canards boiteux, et aiguisent leurs pattes palmées. Quoi de mieux qu'un petit concours pour former les canetons, dégourdir les vieux, et raffermir les entrailles? C'est donc ça : Quelques jours, quelques routes, le plus gros magot gagne le respect des autres, et leurs jalousies.

C'est donc le duo de "La Glabre mouette et son Archipoète", qui engage la danse, d'un pas plutôt réussi. Le bougre a bien essayé de se défendre, une chouette bagarre que celle là. Mais que voulez vous, en ce métier l'expérience parle, et dans le poète du Poète, le style aussi. Pour parfaire la journée, la victime a même laissé une lettre d'insulte. Que demande le peuple?




Citation:
Expéditeur : Saparys
Date d'envoi : 09/10/1461 - 09:54:42
Titre : t mort
je vais de defoncer le cul encule de tes morts


Avec un sourire coinçant sous son masque des grands jours, l'Archipoète range le petit velin dans sa besace, pour le souvenir d'un retour en Fanfare.
_________________
Berthe.
"Comme on est peut-être un peu rouillé, on va commencer doucement" avait seriné son poète d'acolyte. En soupirant, la Bert avait effleuré d'un geste affectueux la garde de son épée fraîchement acquise. Une épée ce n'est jamais beau que lorsqu'un filet carmin vient en enluminer l'acier.

Vêtue de ses frusques grotesques de rapine, dentelles défraîchies et voilette dont le virginal s'égarait dans un passé de morne labeur, elle s'était contenté de quelques moulinets paresseux, d'assez bon aloi pour empiler les piècettes au gris du jour naissant.

Un oeil attentif sur les effets que le pinson alignait, elle soliloquait, commentait la prose de leur donateur noctambule.

"Je vais te défoncer sale pute". Le regard humide, elle agitait les menottes.

Ah l'poète, il avait l'oeil fringant le bougre, il n'm'a pas donné du messire lui hé!

Effleurant son crâne lisse, elle poursuvit, pragmatique.

Mais c'est l'genre mauvais commerçant. Suffit d'me reluquer pour savoir que j'ferais ps des affaires comme ribaude. Ou p'tet un jour sans lune, au lupanar des aveugles.

Se levant d'un bond, elle alla déplier l'amas de tissu ocre qui s'étalait à leurs pieds
S'en drapant, elle afficha un sourire en coin.

Ça je garde l'pinson. Prends l'reste. La dernière voile m'a conduite aux enfers, celle là sera ma cape bouclier.
_________________
Alessandro.di.roja
Citation:

Bonjour messire, je suis passer par votre ville hier et je reviens demain car je suis a la recherche de 2 individus Berthe. et Bossuet qui m'ont lachement devalisé cette nuit entre votre ville et Thouars. est ce que vous pourriez me dire si ils sont dans votre ville ? je vous remecie d'avance et je vous dis a demain.



Que dire ? Il ne savait s'il devait en rire, ou s'en offusquer.
Berthe et Bossuet, ici, et ils n'avaient même pas pris la peine de le saluer.
Hé. Foutus brigands. Pas un pour rattraper l'autre.
Alessandro songea d'abord à envoyer ses félicitations au voyageur.
Après tout, il s'était fait dépouiller par des artistes reconnus, et ça, il pourra le raconter à ses petits enfants.
Mais il ne se sentait pas de les encenser, encore rebuté par l'impolitesse.
Il relit un instant le courrier, avant de se demander, une fois encore, que faire de l'olibrius.
L'idée s'imposait d'elle même.
L'envoyer se faire voir chez les Bretons.



Citation:

Navré mon brave, il semblerait qu'ils se dirigent vers la Bretagne.
Avec un bon cheval, vous devriez les rattraper vite.

Alessandro di Roja.



Affaire classée.
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Grayne
A peine plus loin, d'autres palmipèdes...

Assise sur une pierre moussue face à ses élèves, futurs anciens innocents, Grayne dispensait des conseils. Elle avait veillé à avoir une attitude tout à fait professorale, mêlant consciencieusement le geste à la parole et faisant de grands moulinets des mains.


-T'vois, s'couteau il est un peu grand pour l'travail d'précision...


Elle leva son grand couteau à égorger les cochons, ses mains maculées de sang tenant fermement la poignée déjà sale et imagea se phrase de deux trois coup de la pointe dans le "patient".


-Mais, s'pas grave, si t'fait bien l'boulot et qu't'y vas propre t'vois... Ça marche... Faut surtout biiiieeen maint'nir 'vec l'autre main... Comme ça... Et tu tire, un peu, pendant qu'tu tranche propre juste en d'ssous... Mais pas trop fort.... Cooomme ça... Mais pas trop 'vec l'couteau, parce que si tu dérape, ça perce trop et tu t'en fout partout, et c'est pas propre tu vois...

Elle tira un peu plus sec sur le morceau de la peau du pauvre lièvre qui avait eu le malheur de passer près de leur campement de bord de chemin. Le morceau céda dans un grand "scrouitch" au creux de sa large paume.

- RAH ! Putain d'chiure ! Bon. Bah, là, t'vois, c'est raté.

Elle secoua la tête tristement et balança le morceau de peau déchirée dans le feu, juste sous la casserole de métal cabossée qui ressemblait à s'y méprendre à un casque qui aurait servit bien plus souvent à faire la popote qu'à une protection de combat... La fameuse "soupe à la couenne", corsée de gnôle, bouillonnait gaiement dans son contenant.

-Bon. S'pas que j'me fait chier, mais un peu quand même. Raaaah ! C'est quand qu'y passent les cons d'pigeons à plumer ? Parce que si y passent pas, c'est vous les lardons que j'plume...

Elle regarda ses deux compères/élèves un grand sourire à la dentition incomplète sur le visage. L'attente promettait d'être longue...
_________________
Bossuet
Seconde nuit, pour la gloire.

Planqué derrière un arbre, le poète reste immobile, attentif aux moindres sons. C'est qu'il y a du monde sur la route... Il réajuste son masque, sort son vilain coutelas de sa gaine et adresse à Bert' un signe de tête entendu. Quelle beauté de voir cet équipage rodé, vieilli dans les alarmes et la vie à la dure, tels deux parties d'une machine bien huilée ! La virtuosité dans leurs métiers, premiers ouvriers de France dans la catégorie "Crime organisé" ... Les Piques à l'ouvrage sont si beaux qu'ils s'étonnent eux même, alors même que l'Archipoète, se voulant discret, se prend le pied dans une racine et s'étale de tout son long.


"Foutrepute d'empafée d'racine à la mord moi l'pied ! " Lache t il sans grande subtilité, en ramassant son arme et sa dignité.

Fini donc, les approches furtives. D'un commun accords les gredins foncent sur leur victime, la désarme rapidement, et, d'un coup de dos de lame derrière le genou, l'étende au sol. Malgré l'obscurité, comment ne pas s’apercevoir de l'étrange ressemblance avec leur victime précédente.


- Fichtrecul d'groseille à Lucette ! L'trés haut m'tripotte ! C'est le même couillon qu'la nuit dernière ! "

Les brigands éclatent d'un rire gras et rauque, de ceux qui sont mélange d'amusement, d'étonnement et de cruauté.


- Dis donc mon gars...t'es sur que tu viens juste pour la promenade...aller, avoue qu't'aime ça....héhé...

La prochaine fois, essaye donc d'être un peu plus imaginatifs dans ton courrier...et amène une copine ! Ha !"


Là dessus une claque amicale derrière la tête, avec un bâton, et assez forte pour l’assommer quelques temps. Le temps de se tirer de là et disparaitre avec le rire aux dents et un bien maigre butin.

_________________
Christabella
Les plans les mieux conçus des pourris et des hommes souvent ne se réalisent pas.

Première nuit dans les fourrés à attendre, pendant que l'édentée lui donnait un cours de maniement de couteau. Elle, elle préférait la hache. Mais pour faire dans la dentelle, il valait mieux utiliser le bon outil et bien observer la couturière. Du travail à peu près propre avec un couteau qui l'était beaucoup moins...

Donc j'rrrrésume. Je montrrrre mes jambes ou mes fesses, je bats des cils, et quand il baisse sa garrrrde, j'y donne un coup dans les carrrrotides? Ou j'enfonce puis arrache la trrrrachée arrrrtère en faisant levier ?
Et les poches, on lui fait quand?
Eeeeh quand est-ce qu'on mange?


Oui, avec Scyrielle et son menu problème de personnalité multiples, dont l'une avec son improbable accent teuton, ça devenait vite le bordel, mais chacune écoutait avec attention. Enfin presque. La tambouille avait l'air mangeable, ça ne pouvait pas être pire que ce qu'elle faisait habituellement, même avant son coup sur la tête. Ses dons culinaires semblaient sortis tout droit de l'enfer lunaire. Enfin, ça, c'était ce que pensait le maître des novices de l'abbaye, du temps où elle avait été nonne ... A défaut d'empoisonner les autres, elle se contentait d'empoisonner la vie des autres désormais.

Citation:
-Bon. S'pas que j'me fait chier, mais un peu quand même. Raaaah ! C'est quand qu'y passent les cons d'pigeons à plumer ? Parce que si y passent pas, c'est vous les lardons que j'plume...



* adapté "des souris et des hommes".

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Tord_fer
[Pendant ce temps au feux de camps...]

Ooooohhhh ! Ca brille ! C'est jolie ! Y'a plein de petite luciole...
Grayne préparer la soupellette au lards tout en formant les deux viandes fraîches....
Tu m'étonne qui les ça foire toujours si on forme au brigandage en coupant de la couenne ! En attendant que celle-ci passe le Borgne réfléchissait a des surnoms pour les deux viandes. Bah oui après tous, le groupe était haut en couleur avec leur surnom de divers origines. Allant de l'Edentée au Grec, en passant par la Luciole et la Tortue, pour finir face au Poete ou au Lubrique, les Piques aimait les surnoms. Et les surnoms con. Comme le Tablier par exemple. Bien sur cette liste est loin d'être exhaustive. D’ailleurs en parlant de Luciole....
Le Borgne tendit la main et d'un geste vif pour son âge attrapa une luciole, puis deux...
Il n'y avait pas foule ce soir. Mais en même temps il l'avait dit qu'un feu c'était pas terrible pour rester discret dans les buissons, m'enfin personne l'écoute...
Coup d'oeil à Scyrielle la Pucelle en parlant de buisson... Non Tord, recentre, recentre. Pense aux lucioles !

Et hop ! Une troisième !

Encore une bonne dizaine et il pourra faire un jolie collier pour Miya...
Haaaaaa, un vrai prince charmant ce Tord...

Et au faite une luciole morte... Ça brille encore ?!
Noah_stone
[Premier soir au feu de camp]

Ah le Jayd était fier , l'édentée et l'borgne lui cherchait un surnom ...
Finalement ils trouvèrent l'dément bien que lui ne savait pas ce que ça voulait dire ...
Mais il était quand même content d'appartenir à cette troupe plus ou moins loufoque...
Manquait plus qu'un surnom pour la pucelle ...Jayd aimait bien la nonne !!
Bref à voir.

Côté visiteur de leur coin paumé personne , en même temps tord avait raison avec un tel feu ...ne pas être repérè semblait compromis ...M'enfin grayne avait la dalle ...

Tord essayait de choper des lucioles pour en faire un collier , il montra son collier de doigts fièrement , le fou était impressionné et criait qu'il voulait le même ...Il demanda à Cycy si elle pouvait pas lui en donner , des doigts , mais elle refusa catégoriquement pfff pas de chance ...

[soir suivant]

Miracle pas de feu et hop un loustique qui s'aventure dans le repère ou sont tapis dans l'ombre et surtout dans des fourrées nos amis !
C'est alors que Jayd chantonna subtilement !

    Pique et pique et colégram,
    Bourre et bourre et ratatam, Humm !!!
    Donne ta bourse
    !

_________________
Christabella
" Deux yeux qui voient un beau cul, ne valent pas un doigt qui touche... "
Professeur Choron


Premier soir, dans les fourrés, près du feu avec un bol de soupe à la couenne agrémentée de gnôle. Pas l'âme d'un pigeon en vue, quelle déception, comment voulez vous apprendre quoi que ce soit, hein? Tandis que l'édentée et le borgne cherchaient des surnoms, pour Jay le dément, ou gueule à gnon qui avait la préférence de Grayne... Cyss passait le temps en tétant une bouteille d'armagnac, et observant en biais Tord assembler un collier de lucioles. Ce dernier montra fièrement son collier de doigts. Evidemment, Jay voulait le même, c'est vrai que ça en jetait! Il demanda à Scyrielle un de ses doigts, elle répondit en lui en montrant un de doigt, celui qui signifiait d'aller se faire voir chez les grecs. Un doigt, ça se mérite, au sens propre comme au sens moins propre...

Le lendemain, même endroit, même gens, mais pas de feu cette fois. Un pigeon en approche... Et Jay qui commence à chantonner. Le temps que Cyss se demande si elle devait montrer ses cuisses ou ses deux solides arguments, l'homme était déjà devant eux, sans montrer aucun signe de résistance devant autant d'adversaires. Pour un peu, Cyss était presque déçue...


Merci, soyez béni mon enfant, huhu!
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Tord_fer
[Deuxième soir.]

Caché dans les fourrés, d'aucun ne bougeait. Ils s'étaient séparé en deux groupe. Un à droit du chemin sinueux, et l'autre à gauche. Stratégie murmant réfléchit et très difficile à mettre en place. Mais le groupe était coordonnée... Enfin, quand c'était pas bien compliqué.
Ils attendaient dans la noirceur de la nuit qu'un pigeon se pointe.
Le ventre du Borgne gargouillé. Il demanda en murmurant à Grayne si il n'y avait pas par hasard, un reste de soupe à la couenne de la veille ? Il était convenue que ce soir c'était à la Pucelle de ce coller à la bouffe. Elle avait prévenue qu'elle n'était pas doué, et au bruit du ventre du Lubrique, en effet, elle n'avait point mentit...

Des bruits de pas.

Haaaa enfin !

Tord arrêta de papoter pour tendre l'oreille. Il ne tarda pas à voir arriver de son seul oeil un pauvre bougre seul. Déjà Jay excité commencé à chantonner.
Le Borgne sort de sa cachette et regarde l'homme menaçant.


Des bonbons ou ta bourse mon ami ! Comment-ca-t'as-pas-de-p'tit-gaterie-surcé ? Bon bin ta bourse alors...

Les autres n'avait pas tardé à sortir de sa cachette et l'homme leur donna sa bourse sans combattre ainsi que tous les objets qu'il possédait. Pas très courageux l'bonhomme. Il avait même un regard triste, abattus, un regard d'un homme sur qui le destin s'acharne. Le Borgne lui mis tout de même un pain, pour la forme. Et parce que ça lui démangé les phalanges.
De son côté la pucelle aussi était tout excité :


Merci, soyez béni mon enfant, huhu!

Le Borgne les laissa lui tâter les poches afin de s'assurer qu'elles étaient bien vide. Puis regarda l'homme s'éloigner...

Citation:
11/10/1461 04:08 : Vous avez racketté un pleutre qui possédait 125,81 écus et des objets.


Le Borgne fit quatre petite pile égale et grogna, c'est pas avec ça qu'il battront les autres...

Une voix se fit entendre au loin.


Halte là mendiant, on accepte pas les vagabonds dans c'te ville ! Foutez moi ça en taule !

Tord sourit. Décidément c'était pas son jour de chance...
Grayne
Bien mal acquis profite toujours a quelqu'un.


Ils ne se débrouillent pas si mal que ça les lardons se dit Grayne, en se curant le trou béant entre les dents, accoudée à un rondin près du chemin. Bon, il faut prendre en compte que jusque là, ils n'avaient choppé qu'un foutu pleutre qui avait presque pissé dans ses chausses au premier pied posé sur le chemin; Il avait suffit de voir la gueule du borgne pour qu'il décarre tout aussi rapidement abandonnant argent et dignité. Grayne c'était contenter de gueuler un chapelet d'insultes ("Va-y gros branleur ! Casse toi et dit à ta mère qu'on t'as choppé les rognons ! Va mourrir ! Fils d'morue etc... Etc....") en dansant sur le chemin pendant que le malheureux détalait sans demander son reste. Ce n'était peu être pas très utile, mais de un : ça avait de la gueule.... Et de deux : Ça défoule après une nuit à glandouiller comme un morceau de couenne qui fige dans le gras du bouillon.

Mais tirant l'édentée de sa rêverie... Du bruit un peu plus loin... Une charriote ? Du passage ? Elle se redressa tel un terrier face à un rat dodu, et se mit à faire de grand gestes en direction de ses camarades, parlant le plus bas possible, en exagérant d'une façon démesurée les syllabes de sa bouche.

-Y'a.. un... putain ... d'pigeon !!

Avec l'air d'un singe épileptique, Grayne continuait ses mimes et ses tic faciaux. Un homme sage aurait durement dit : "je crois qu'elle veut nous dire quelque chose", et en l'occurence, à la voir se contorsionner et articuler sans son... Celà aurait pu vouloir dire au choix :

"Y'a une putain d'gamine ! On lui pète la gueule !" ou bien "Y'a une grosse tartine qui veut manger ma meule"
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Christabella
[ Troisième soir]

Bizarrement, personne n'avait insisté pour qu'elle cuisine ce soir. Et encore, elle s'était surpassée, sinon, ce ne serait pas pour choper des pigeons qu'ils seraient planqués dans les buissons mais pour une toute autre activité moins lucrative.

Ils venaient d'étouffer le feu, et attendaient un pigeon, pourvu qu'il soit gras et qu'il se rebiffe, histoire de rigoler! Lorsqu'un bruit se fit entendre. En voilà un! Grayne réagit étrangement, gesticulant, ouvrant et fermant la bouche...
Cyss chuchota:

tord, fait quelque chose, elle s'étouffe!

Puis la jeune femme eut un éclair de génie, comme quoi tout est possible dans ce bas monde, et crut comprendre : "J'ai péché une sardine, on dirait mon aïeule". Un bruit se fit de nouveau entendre... Un pigeon approchait... Il n'avait pas l'air bien grand, dans sa chariotte... Elle sortit de son buisson, fit un gros clins d'oeil aux autres après avoir rajusté son voile de nonne cistercienne sur ses cheveux blancs, et d'avança avec un sourire qui se voulait engageant... en faisant de grands signes....

Ohla! Arrêtez vous, par pitié A l'aide, damisellà! S'il vous plaît! Je viens de me faire dépouiller par des voleurs, ils m'ont pris mon argent et mon cheval... Quelle pitié, dépouiller une nonne...
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Bossuet
"Un coup de gourdin n'abolira jamais le hasard"

Que celui qui comprend ce proverbe lève sa patte palmée. Un troisième soir et un jolie jeunette pour combler les vides d'une bourse déjà bien remplie... Un millier d'écu, une voile presque neuve, et un paquet de carte : Le bon brigand sait quand il a fini sa semaine de labeur. Le duo de choc aux pieds palmés se remis en route pour Saumur, le cœur léger, le sac lourd, et l'humeur à boire à leur victoire jusqu'à s'évanouir.

Ah quel doux sentiment que celui du travail bien, la fierté de l'artisan devant le fruit de sa peine... Aussi l'Archipoète plein d'allégresse chante une berceuse aux rythme de ses pas dans la boue jusqu'aux chevilles, marquant la mesure d'un bruit régulier de succion flasque.


"Vous autres provençaux, si dans mon pays passe,
Je leurs casse les os, et brise leurs carcasses...
De la peau de leurs rables, je ferai un tambour,
Pour appeler le diable, qu'il vienne à leur secours...

*Sploch...sploch...sploch...*

-Ah ma glabre mouette, voilà les joies de l'Anjou :
De la boue grasse des pieds aux genoux,
Le crane humide, le rose au joues,
Et un sac bien mal acquis, sans....sans...hum.


Le poète se frotte le menton

-Sans clou ? Sans froufrou ? Sans hibou ?
Ah ! j'ai bien besoin d'boire un coup !"


*Sploch...sploch...sploch...*
_________________
Jenifael..luna
La jeune fille soupira. Ils étaient en route pour la Bretagne, dans la voiture de la jeune Castelnau-Montmiral, frappé à ses armes, vêtu de noir en signe de deuil, ses cheveux laisser libre sous un voile noir.
A ses côtés, un garde, vêtu sobrement, la trentaine, une nourrice, la quarantaine.Puis ... :


Ohla! Arrêtez vous, par pitié A l'aide, damisellà! S'il vous plaît! Je viens de me faire dépouiller par des voleurs, ils m'ont pris mon argent et mon cheval... Quelle pitié, dépouiller une nonne...

La jeune fille sursauta.C'était quoi ça? Anne passa la tête dehors et elle dit à la jeune fille :

"- Une nonne, attaquée. "

La jeune fille soupira et répondit :

"- On s'arrête, Béatrice n'aurait pas aimer que nous laissions une religieuse en difficulté sur la route "

Donc le garde, la nourrice et la jeune fille s'approchèrent. La jeune fille demanda :

"- Peut-on vous aider?
_________________
Tord_fer
[Troisième soir, même endroit, même groupe]

La veille ils avaient fait une prise. Certes pas très grosses, mais c'était toujours quelque chose à se mettre sous la dent. Attendant au même endroit il ne tardit pas à voir Grayne s’agitait dans tous les sens, articulant des choses bien incompréhensible... Et le Tord pas finôt de lui répondre.

Hein ? t'as du monde dans la culotte ? T'as une grayne dans l'gosier ?

Puis Scyrielle à quelques pas de lui, lui chuchota:

Citation:
tord, fait quelque chose, elle s'étouffe!


Hein ? Elle s'étouffe ? Le Borgne rampa jusqu'à elle pour lui taper dans le dos. Levant la main vers Grayne il arrêta son geste en entendant enfin le bruit d'une chariote venir vers eux. Oui bon d'accord, il devenait un peu plus sourd avec l'age... Mais ça devait être ça qu'elle voulais dire l’Edentée ! Bah pourquoi elle l'a pas dit plus clairement ? Le Borgne détourna son regard pour voir ce qui arrivé. La pucelle elle réagit vite et bien. Habillé en Nonne, elle se jeta presque sous les roues de la charrette en les suppliant de l'aidée, disant qu'elle s'était fait attaqué. Cela marchait plutôt bien, tous le monde vins à son secours et une demoiselle sortit de la chariote pour l'aider. Une gamine ! Il comprit enfin le charabia de Grayne ! Ouais, une gamine à castagné !

Tord se dit qu'il ne devait pas laisser passer l'occasion que leur fournissait la Pucelle, et bondit sur la route, coutelas rouillé en mains, et sa sale tronche toujours sur ses épaules. C'était le moment de sortit une phrase pleine de menace, de bon sens et qui faisait tremblait...


Haut les mains ! Peau d'lapin !

Ouais bon, pas glorieux, c'était la premières choses qu'il lui était venus à l'esprit.... Mais bon ça permettais d'attirer l'attention sur lui....
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